La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Climat
► Orages : vous reprendrez bien un peu de déluge ? Quand une cellule orageuse décide de lâcher plusieurs millions de litres d’eau en quelques minutes, le spectacle est tout simplement hallucinant. La preuve avec cette vidéo tournée dans le sud de l’Autriche ce dimanche 10 juin, sur les rives du lac Millstätter. (@ouestfrance). Légende image : Un spectacle d’apocalypse dimanche dernier en Autriche.Capture écran Youtube. Voir la vidéo ci-dessous.
#Transport
► Les ventes de voitures électriques explosent en Chine. C’est un cap symbolique que vient de franchir le marché chinois des voitures à énergie nouvelle (NEV). Pour la première fois, il s’est vendu plus de 100.000 véhicules électriques et hybrides en un mois sur le premier marché au monde. Les ventes de véhicules à énergie nouvelle ont précisément atteint les 102.000 unités en mai, soit un bond de 125 % sur un an, selon les dernières données de l’Association des fabricants automobiles de Chine (CAAM). Sur les cinq premiers mois de l’année, elles affichent une hausse de 141 %, à 328.000 véhicules. La croissance des ventes est largement supérieure à celle de la production, qui a progressé de 85,6 % à 96.000 unités le mois dernier, selon les chiffres de l’association. (@LesEchos).
► Uber dépose un brevet d’intelligence artificielle pour détecter les passagers ivres. Celui qui commande un Uber, c’est celui qui ne boit pas. Afin d’éviter les désagréments de fin de soirée, et les passagers trop alcoolisés, la société de VTC a déposé une demande au bureau américain des brevets et des marques de commerce, rendu publique la semaine dernière. L’entreprise veut utiliser l’intelligence artificielle pour détecter les utilisateurs qui ont trop bu. L’outil intégré à l’application mobile pourrait analyser le comportement de l’utilisateur pour déterminer s’il est dans un état d’ébriété. Uber part du principe qu’après plusieurs verres, un passager aura des difficultés à saisir son adresse sans erreur, qu’il tapera plus lentement sur son clavier, qu’il marchera moins vite et que sa précision sur les touches sera amoindrie. @FigaroTech).
#Economie
► Scott Galloway : « Il est temps de démanteler Google, Apple, Facebook et Amazon ». Les géants du Web sont autant adulés que craints. La crise que traverse Facebook depuis plusieurs mois, avec le scandale Cambridge Analytica (l’exploitation frauduleuse les données de 87 millions de personnes dans le monde), en est la preuve. Malgré les révélations, le réseau social n’a pas perdu d’utilisateurs. Scott Galloway est entrepreneur et professeur de marketing à l’université de New York. Dans son livre The Four. Le règne des quatre (Éditions Quanto, mai 2018), il dissèque la puissance et le succès des Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon). Il explique « Notre démocratie est en danger et tout le monde s’en moque ! Les consommateurs sont en colère, mais ils le manifestent sur Facebook ou Instagram ! Quant aux annonceurs, très peu ont renoncé à diffuser des publicités sur Facebook. C’est le risque de la concentration des pouvoirs: Facebook ou Google sont incontournables, puisqu’ils dominent le marché de la publicité en ligne. C’est la configuration idéale pour que tout aille mal. » (@FigaroTech).
#InternetDesObjets
► Angers : la seconde Connected Week aura lieu en novembre. La seconde édition de la « Connected Week », véritable festival de l’internet des objets (IoT) et de l’innovation numérique, qui aura lieu du 17 au 25 novembre 2018, associera les entreprises, les commerçants, les étudiants, les chercheurs et le grand public, permettra au grandes entreprises et aux startups du territoire de montrer leur savoir-faire en matière d’électronique et d’Internet des objets. On y parlera bien sûr d’IoT (Internet des objets) et en particulier de Santé Connectée, d’Agriculture connectés, de commerce connectée, d’ingéniérie, mais aussi d’Intelligence Artificielle, de gestion et d’ouverture des données (Big Data), de l’industrie du futur de l’éco-conception logicielle, de la technologie appliquée à la viniculture (Wine Tech), et bien d’autres choses à l’heure du monde intelligent (Smart World).l’an dernier Eric Grelier, le président de la CCI de Maine-et-Loire, Eric Grelier, annonçait que « l’objectif de la Connected Week est de faire d’Angers un lieu incontournable en matière d’objets connectés ». Ce sera chose faite en novembre prochain. (@villeintelmag).
#Vidéosurveillance
► Paradigme du technosolutionnisme. La lecture du livre du sociologue Laurent Mucchielli, Vous êtes filmés ! Enquête sur le bluff de la vidéosurveillance, m’a profondément déprimé. Elle m’a profondément déprimé parce qu’elle montre que ceux qui n’ont cessé de dénoncer l’inutilité de la vidéosurveillance n’ont absolument pas été entendus. Ils ont été laminés par le bulldozer d’une désinformation sans précédent… alors même que les constats initiaux sur l’inefficacité de la vidéosurveillance (voir notamment les articles de Jean-Marc Manach de 2009 et 2010 ou encore le dossier que consacrait déjà en 2010 Laurent Mucchielli sur son blog) n’ont cessé d’être confortés par les rares évaluations qui ont eu lieu. Après des années de développement, la vidéosurveillance, rapportée à son coût, ne sert toujours à rien et pourtant, elle s’est imposée partout. Elle est devenue si banale désormais, qu’on s’étonne plutôt quand une collectivité locale n’en est pas équipée. Pourtant, ces années d’équipements, ces ces centaines de millions d’euros dépensés, n’ont pas changé le constat initial, celui pointé depuis très longtemps par les chercheurs : à savoir que la vidéosurveillance sur la voie publique ne produit rien. Le retour sur investissement de cette technologie est scandaleux. Le taux « d’utilité » aux enquêtes comme le taux de « participation » à l’élucidation de voies de fait est quasiment inexistant. Elle ne parvient même pas à combattre le sentiment d’insécurité que les caméras promettaient de résoudre comme par magie. (@InternetActu).
#IntelligenceArtificielle
► Tout le monde va en profiter, surtout les Américains. Qu’elle nous inquiète ou pas, l’intelligence artificielle façonne notre avenir et celui des entreprises. Dans son rapport « Future of Artificial Intelligence » réalisé en partenariat avec IBM, le Hub Institute indique que les montants levés par les startups spécialisées en IA ont été multipliés par trois entre 2010 et 2016. En seulement 6 ans, les investissements sont passés de 600 millions à 1,8 milliards de dollars. Malheureusement, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. Les montants des levées de fonds augmentent mais tombent surtout dans les poches des startups américaines qui totalisent 62% des investissements du secteur. Contre 3% pour la France. Le marché mondial de l’intelligence artificielle est dominé par deux grands pôles. Sans surprise, ce sont les GAFAM américains qui s’opposent aux BATX, leurs équivalents chinois. Pour les grandes multinationales, la bataille de l’intelligence artificielle se joue aussi sur le terrain des acquisitions. Depuis 2012, plus de 200 startups du secteur ont été rachetées. Pour les entreprises, l’objectif est clair : acquérir des ressources techniques et logicielles pour développer leurs offres grâce à l’IA. (@LADN_EU). À lire : Vers une intelligence artificielle « responsable » Le géant Google vient d’adopter une liste de grands principes éthiques en matière d’intelligence artificielle. Va-t-on vers une « bonne » et une « mauvaise » IA ? (@franceinfo).
#Numerique
► L’obfuscation : brouiller ses traces numériques pour mieux embrouiller les plateformes. ssu du latin obfuscare, qui traduit l’action d’obscurcir ou d’opacifier, le terme obfuscation connaît un emploi marginal jusqu’à l’avènement du langage de programmation Java, à la fin des années 1990. Se développe alors la technique qui consiste à rendre illisible – et de fait non réplicable – le code source d’un programme ou d’une application qu’un espion industriel tenterait de copier, pour mieux l’optimiser ou le détourner. Mais dans son acception la plus contemporaine, l’obfuscation ne renvoie plus seulement à l’univers de la cybersécurité. En 2010, Helen Nissenbaum et Finn Brunton, chercheurs activistes à l’université de New York, proposent une redéfinition du terme qui encapsule l’idée de tromper l’adversaire en occultant délibérément une information. D’après eux, on « obfusque » depuis toujours sans s’en apercevoir. La pratique de l’argot ou d’un jargon professionnel relève, par exemple, de l’obfuscation car elle participe d’une mécanique d’exclusion des profanes. Et quand, en pleine Seconde Guerre mondiale, les bombardiers britanniques et américains larguent des paillettes d’aluminium pour brouiller le signal des radars allemands, ils déploient une tactique d’obfuscation préinformatique. Enfin, afficher un poker face revient bien à « obfusquer » la valeur de ses cartes en composant un visage d’une totale neutralité. (@usbeketrica).
#Information
► Basile Ader : « Au mieux, la loi anti-fake news sera inutile ». Faut-il une loi « anti-fake news » ? Basile Ader, vice-bâtonnier du barreau de Paris et spécialiste du droit des médias, était l’invité de Julien Benedetto @franceinfo. Pour Basile Ader, vice-bâtonnier du barreau de Paris et spécialiste du droit des médias, cette nouvelle loi destinée à contrer les fausses informations est « avant tout une loi de circonstance ». Selon cet expert, « on a déjà, en France, une panoplie assez considérable qui vient restreindre la liberté d’expression ». L’existence de mesures juridiques telles que la « procédure accélérée de diffamation » rendrait donc, pour lui, cette loi inutile.
#DroitsDAuteur
► La justice autrichienne déclare YouTube coresponsable des violations de droits d’auteur. La plateforme vidéo YouTube est coresponsable des violations des droits d’auteur dont se rendent coupables le cas échéant ses usagers, selon une décision rendue par le tribunal de commerce de Vienne en plein débat européen sur le sujet. Dans une décision de première instance rendue mardi et confirmée à l’AFP jeudi, le tribunal a estimé que la plateforme jouait un rôle actif dans la diffusion de contenus et ne pouvait donc pas jouir du statut d’«intermédiaire neutre». YouTube était poursuivi par la chaîne de télévision privée autrichienne Puls 4, qui avait porté plainte en 2014 après avoir constaté la présence illégale de contenus lui appartenant sur la plateforme. Puls 4 et ses avocats ont précisé avoir pu apporter la preuve de l’implication active de YouTube dans la diffusion des contenus grâce à un examen «complexe» et systématique de l’offre en ligne de la plateforme. (@FigaroTech).
#JeuVideo
► « L’industrie du jeu vidéo continue d’apprendre comment faire des jeux et traiter ses employés ». Jason Schreier est journaliste pour le site de jeux vidéo américain Kotaku. Jeudi 7 juin sort la version française de son premier livre, Du sang, des larmes et des pixels, aux éditions Mana Books. Il y raconte, nombreux entretiens à l’appui, les coulisses du développement de quelques-uns des plus grands succès de ces dernières années, d’Uncharted 4 à Destiny, en passant parStardew Valley et The Witcher 3. Et offre une plongée rare dans une industrie encore artisanale, coutumière du crunch, de longues périodes de surcharge intense de travail, et où chaque nouveau projet achevé est un petit miracle qui laisse les concepteurs sur les rotules. (@Pixelsfr).