20 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 20 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

x► Comment l’aéroport intelligent permet d’absorber plus de passagers. Le trafic aérien s’accélère, certains aéroports sont au bord de la congestion: les technologiques numériques et l’intelligence artificielle s’invitent dans les terminaux pour virtuellement pousser les murs en améliorant le flux des passagers par l’interaction avec les usagers. « Dans les 10 prochaines années, si rien ne change, au moins 200 aéroports dans le monde auront une incapacité structurelle à suivre la demande », explique Sergio Colella, président Europe de Sita, bras technologique et de l’innovation numérique dans le secteur aérien. En 2036 au plus tard, le nombre de passagers aura doublé sur fond de montée des classes moyennes dans les pays émergents, de développement des low-cost et des liaisons point à point. En Europe en particulier, plusieurs aéroports majeurs sont déjà saturés avec une expansion limitée par des contraintes de place ou environnementales. De l’enregistrement en ligne ou sur borne -déjà largement répandu-, à l’embarquement biométrique -testé à l’aéroport Logan de Boston par Sita-, en passant par le dépose-bagage automatique, le passage de la frontière (sas de contrôle automatisé des passeports), et le parking (un robot gare votre voiture), le numérique vise à optimiser le flux des passagers pour éviter les files d’attente, absorber plus de passagers et gagner de l’espace. (@frenchweb). A lire aussi : Farnborough: numérique et big data pour optimiser la maintenance des avions (@LePoint).  Légende image : Aéroport de Farnborough (Royaume-Uni). Crédit photo : Shutterstock.

#Ville

► A Berlin, les projets de Google suscitent la révolte. Ce soir de juillet, les habitants de Kreuzberg, le quartier alternatif de Berlin, ont organisé un jeu d’un nouveau genre : tirer avec un ballon de foot sur des lettres à taille humaine. Pas n’importe quelles lettres : « G-O-O-G-L-E ». « Kick Google aus dem Kiez » – « Tire un coup de pied et vire Google du quartier » – est seulement l’une des nombreuses manifestations contre le projet de campus que le géant américain de l’Internet veut installer. Dans un café aux murs décrépis, des activistes se réunissent deux fois par mois pour organiser la révolte. Tous les premiers vendredis du mois, les résidents sont invités à « faire du bruit contre Google » à l’aide de casseroles ou de sonnettes de vélo devant la « Umspannwerk », l’ancienne station électrique censée accueillir le futur campus. Le mouvement fédère des anticapitalistes, des hackers ou des associations de quartier qui redoutent une explosion des loyers. (@LesEchos).

► Europacity : Macron va-t-il céder face aux nouveaux zadistes ? C’est un projet d’envergure qui est attendu, en Île-de-France, sous le nom d’EuropaCity. Imaginez un peu : 3,1 milliards d’euros investis dans le cadre de l’opération Grand Paris, pour la création, à l’horizon 2024, d’un grand parc de loisirs, avec des équipements culturels, des commerces, des hôtels et restaurants ainsi qu’un parc et une ferme urbaine. L’ensemble est financé par des capitaux à caractère privé. Le lieu choisi ? Le triangle de Gonesse, dans le Val-d’Oise, le long de l’Autoroute A1, entre les aéroports de Roissy et du Bourget, à la limite de la Seine-Saint Denis. L’ambition est de créer un quartier vert aux portes de Paris, sur un territoire oublié, que certains surnomment déjà le 21ème arrondissement. (@Contrepoints).

#Surveillance

► Peut-on faire confiance à la reconnaissance faciale ? Début juillet, l’aéroport de Nice a inauguré des portiques de reconnaissance faciale pour faciliter le contrôle des passeports des passagers, peu de temps après une initiative similaire des Aéroports de Paris. Utilisée par la police aux États-Unis, en Grande-Bretagne ou encore en Chine, la reconnaissance faciale s’intègre aussi aux caméras de surveillance pour repérer automatiquement les suspects dans la rue, ou scruter les foules lors d’événements publics. . (@FigaroTech).

#Entreprise

► Peter Thiel, l’homme qui voulait achever la démocratie. Cofondateur de PayPal et investisseur historique de Facebook, Peter Thiel est une figure à part dans la Silicon Valley. Libertarien invétéré, conseiller de Donald Trump, transhumaniste convaincu, capable de disserter sur les philosophes grecs aussi bien que sur l’avenir des crypto-monnaies, le golden boy de la vallée veut faire de la technologie l’arme qui portera le coup fatal à la politique. (@usbeketrica).

#Telecom

► Comment Orange combat les géants du Net. Pour les opérateurs télécoms, l’explosion des usages numériques constitue autant une bénédiction – dans le sens où les besoins de connectivité des particuliers comme des professionnels vont crescendo – qu’une menace. Pourquoi ? Parce qu’elle a permis l’éclosion et la montée en puissance de puissants acteurs, en particulier les fameux GAFA (Google, Amazon, Apple et Facebook), ou le géant de la vidéo en streaming Netflix. Leurs services, très gourmands en bande passante, sont de plus en plus utilisés. Fabienne Dulac, la patronne d’Orange France, a résumé la situation : « Nous vivons une révolution numérique qui s’accélère, et les opérateurs ont une position particulière, puisqu’ils sont à la fois ceux qui permettent cette révolution, mais aussi ceux qui sont disruptés par cette révolution. » (@latribune).

#Piratage

► A Singapour, un piratage d’ampleur touche le système de santé. Des hackers ont volé des dossiers médicaux appartenant à 1,5 million d’habitants de Singapour – plus du quart de la population – y compris celui du premier ministre Lee Hsien Loong, spécifiquement visé par cette attaque « sans précédent », selon les autorités, qui ont dévoilé l’information vendredi 20 juillet. Une base de données de l’Etat a été l’objet d’une attaque « délibérée, ciblée et bien planifiée », ont déclaré les ministères de la santé et de l’information dans un communiqué. Les données personnelles – nom, adresse, date de naissance, numéro d’identification national – de plus de 1,5 million de personnes ont été copiées par les intrus. La liste des traitements suivis par 160 000 patients a également été dérobée.  (@LeMondefr).

#Internet

► La maison mère de Google va déployer ses premiers ballons-transmetteurs d’internet au Kenya. Alphabet, la maison-mère de Google, va déployer ses ballons-transmetteurs d’internet au Kenya en 2019. Ces engins sont destinés à fournir des connexions dans des régions isolées, a rappelé jeudi 19 juillet Loon, qui met au point cette technologie. Il s’agit du premier déploiement commercial pour la filiale d’Alphabet. En collaboration avec l’opérateur Telkom Kenya, Loon fournira à partir de l’an prochain une connexion internet grâce à des ballons situés à haute altitude dans l’atmosphère. Ils seront placés de façon à maintenir une couverture en continu. Loon avait déjà testé son système l’an dernier à Porto Rico, après l’ouragan Maria. (@franceinfo).

#Video

► Le Monde des Titounis, une mystérieuse chaîne YouTube pour enfants devenue machine à cash. « Maman, les p’tits bateaux qui vont sur l’eau, ont-ils des jambes ? » Vous avez sûrement fredonné cette comptine dans votre enfance. Et une fois parent, vous avez eu envie de la faire connaître à votre enfant. Pour cela, rien de plus simple : direction YouTube, où vous avez de grandes chances de tomber sur une vidéo du Monde des Titounis. Les compteurs de cette chaîne française principalement dédiée aux comptines affolent : le Monde des Titounis rassemble plus de deux millions d’abonnés et totalise plus de 2,2 milliards de vues (encore plus que le YouTubeur star Cyprien, qui comptabilise 1,9 milliard de vues) pour près de 600 vidéos publiées en deux ans seulement. « C’est vraiment énorme, voire délirant pour des contenus aussi basiques », analyse Vincent Manilève, journaliste et auteur de YouTube derrière les écrans : ses artistes, ses héros, ses escrocs (lemieux, 2018). (@franceinfo).

#Information

► Fake news : les promesses en trompe l’oeil des géants du net à Bruxelles. Les discussions entre Bruxelles et les géants américains du net sur la lutte contre les « fake news » entrent dans le vif du sujet. Mardi soir, le groupe de travail réunissant les plate-formes et les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Google, Mozilla, Wikimedia, etc.) a dévoilé un premier « draft » de ses propositions pour le futur code de conduite que la Commission européenne les pousse à bâtir et à appliquer, à l’image de celui déjà en place contre les contenus interdits (appels à la haine, pédopornographie, etc.). Le document, de six petites pages, a de quoi laisser sur leur faim tant l’exécutif européen que les autres parties prenantes (médias, universitaires, société civile, etc.). Ces dernières sont réunies dans un second groupe de travail, le Sounding Board, désormais invité à réagir à ces propositions avant l’élaboration fin septembre de la version finale du code. (@LesEchos).

19 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 19 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Numerique

x► Comment gouverner à l’ère du numérique Le  scandale Cambridge Analytica l’a montré : une quantité massive de données numériques peut être utilisée abusivement à des fins commerciales. Mais l’appropriation par Facebook des données de ses utilisateurs dépasse le simple enjeu marchand. Des accords sont aussi passés avec certains projets de recherche scientifique. Le réseau social soutient ainsi depuis plus de six mois une enquête sociologique de Raj Chetty, économiste à Stanford, en lui donnant accès aux données de tous les comptes de ses utilisateurs aux États-Unis pour mener une étude visant à comprendre le lien entre inégalités et interactions sociales. Et comme l’estime le sociologue Dominique Boullier : « Voilà longtemps que les données de Facebook sont un inestimable matériau de recherche. Mais la politique de l’entreprise de Mark Zuckerberg en la matière est digne de celle d’un État. […] La nécessité d’une obligation contraignante de service public pour les données des plateformes monopolistiques s’impose de plus en plus. ». (@RSLNmag).

#Technologie

► Naissance du « Conseil de l’innovation », pour orienter l’action publique  dans les nouvelles technologies. Le « Conseil de l’innovation », chargé d’orienter l’action du gouvernement pour les entreprises françaises innovantes, s’est réuni pour la première fois mercredi, avec pour mission de simplifier les nombreux programmes publics dédiés et de les recentrer sur les technologies dites « de rupture ». Il existe actuellement en France « un maquis d’aides à l’innovation dans lequel personne ne peut s’y retrouver », a déclaré le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, lors d’un point presse à l’issue de la réunion inaugurale à Paris. « Il ne s’agit pas de tailler dans le consevif, à l’aveugle (dans ces aides, NDLR), mais de remettre de la cohérence afin qu’elles soient les plus efficaces possibles », a-t-il ajouté. (@frenchweb).

#Data

► La Cnil met en demeure deux startups de ciblage publicitaire. L’autorité française de protection des données personnelles, la Cnil, a mis en demeure jeudi deux startups de ciblage publicitaire, Fidzup et Teemo, pour avoir exploité les données de géolocalisation d’utilisateurs de smartphones sans leur consentement. Ces deux startups ont recours à des outils appelés SDK intégrés dans le code d’applications mobiles de leurs partenaires. Elles peuvent ainsi collecter les données des utilisateurs des smartphones même lorsque ces applications ne sont pas en fonctionnement. (@frenchweb).

#IntelligenceArtificielle

► Sommes-nous maîtres de nous-mêmes ? Atouts et dangers de l’intelligence artificielle , par Semcheddine. Depuis son avènement à la vie et ce que l’on appelle la civilisation dans son sens le plus large et pas dans le sens restrictif que lui assigne la doxa occidentale se voulant seule dépositaire du sens, l’homme n’a cessé d’évoluer, de muer, d’apprendre et de tenter de comprendre le monde aidé en cela par une science conquérante qui lui donne la fausse certitude prométhéenne que l’éternité était à sa portée. Dans cette réflexion je veux faire partager aux lectrices et lecteurs ma vision inquiète d’une façon de vivre qui va trop vite- en tout cas pour moi- et qui dans le même temps, démolit par pans entiers mes certitudes, voire ma culture et ma vision du monde. Certes, les conquêtes de la science sont à saluer on vient par exemple, d’annoncer la découverte des ondes gravitationnelles, ce qui nous donne une perspective sur ce qu’a dû être la première onde gravitationnelle générée par le big bang- mais ne devons-nous plus que jamais ériger des garde-fous éthiques pour protéger la condition humaine? Quelques exemples édifiants peuvent être regardés comme des prouesses scientifiques, D’autres posent, dans le même temps des défis éthiques. Lire la suite sur le site de @MediapartLeClub.

► Les Français sont les plus rétifs à l’intelligence artificielle. Le monde se divise aujourd’hui en deux catégories: les pays qui sont montés dans le train – en marche – de l’intelligence artificielle (IA) et ceux qui le regardent encore passer. Et il semblerait, n’en déplaise aux entreprises tricolores, que la France fasse toujours partie des réticents… Une étude du Boston Consulting Group (BCG), intitulée « Artificial Intelligence: Have No Fear ! » et publiée fin juin, compare en effet l’utilisation mais aussi la perception de l’IA entre sept pays : France, Allemagne, Espagne, Royaume-Uni, États-Unis, Canada et Chine. Son constat ? L’Europe, dans son ensemble, a moins recours à l’IA que l’Amérique du Nord et la Chine, grand leader en la matière. Alors que 31 % des actifs chinois déclarent travailler dans une organisation où l’IA est présente au quotidien, ils sont seulement 16 % en France et 15 % en Allemagne. (@Figaro_Economie).

#Ville

► Sénamé Koffi Agbodjinou, l’architecte et anthropologue qui pense la Smart City africaine. Sénamé Koffi Agbodjinou, d’origine togolaise, dessine le futur. À la fois architecte et anthropologue, il a créé la plateforme « L’Africaine d’Architecture » qui pense notamment la Smart City de demain, celle qui correspondrait vraiment aux sociétés d’Afrique de l’Ouest. Il a aussi lancé les WoeLabs, des incubateurs réellement ouverts à tous. Il fait partie des intervenants qui ont pris la parole lors de la dernière édition de L’Échappée Volée, devenue Boma France Festival, qui s’est déroulée les 4 et 5 juillet à la Seine Musicale. « L’Africaine d’architecture est une plateforme de recherche indépendante et collaborative sur les questions d’architecture et de la ville africaine. Nous essayons de développer ce que nous appelons l’approche néo-vernaculaire. Elle consiste à étudier l’ancien pour comprendre le potentiel des vieilles pierres et voir comment cela peut être utile pour faire du bâtiment très moderne et d’aujourd’hui », explique Sénamé Koffi Agbodjinou. (@frenchweb).

#Agriculture

► Pierre Rabhi : alimenter l’utopie ? Pierre Rabhi, essayiste, agriculteur, est une figure majeure du mouvement de l’agro-écologie en France. Auteur de nombreux ouvrages, il donne régulièrement des conférences sur l’écologie, la sobriété, l’agriculture… L’utopie d’élévation des consciences prônée par Pierre Rabhi est-elle compatible avec la politique, et réciproquement ? Pierre Rabhi : « Aujourd’hui la nourriture est toxique. Je dis souvent que quand on mange il faut se souhaiter bonne chance plutôt que bon appétit. (…) D’un coté on a une agriculture qui détruit le patrimoine en le polluant et de l’autre coté, heureusement, il y a tout un mouvement d’agriculture biologique afin de le transmettre aux générations futures. » (@franceculture).

#Santé

► Quand les intelligences artificielles humilient les docteurs. Par Laurent Alexandre. « Les Chinois ont organisé un grand barnum – avatar médical de la télé-réalité – opposant l’élite des radiologues et l’intelligence artificielle (IA). Ce sont les nouveaux jeux du cirque, dignes de la Rome antique, avec ses gladiateurs – les concepteurs de l’IA – et ses martyrs – les meilleurs spécialistes de la radiologie du cerveau -, qui sont humiliés en public. Au début, les docteurs étaient aussi confiants que les champions du jeu de go l’étaient avant d’être écrasés par AlphaGo, l’IA de Google DeepMind. Le New York Times expliquait, en 1997, que la machine ne saurait pas jouer au go avant un siècle ou deux, mais AlphaGo a ridiculisé les champions, qui sont restés sans voix devant la puissance de la machine. » Lire la suite sur le site de @LExpress.

#Transport

► Les successeurs d’Autolib’ dans les starting-blocks. Alors que la fin d’Autolib’ est programmée pour le 31 juillet, la mairie de Paris met en avant d’autres solutions d’autopartage. Renault allié à ADA, PSA, et la start-up Totem Mobi ont prévu de se lancer dans la capitale. (@LesEchos).

#Europe

► Pourquoi la sanction européenne inquiète assez peu Google. Le chiffre est symbolique et marque les esprits. En condamnant Google, pour la deuxième fois en deux ans, à payer une amende record, l’UE persiste et signe dans le bras de fer qui l’oppose au géant américain. Pourtant, la sanction ne devrait pas ébranler le groupe californien, et pour cause : Google génère 4,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires… en seulement deux ou trois semaines. « Google a d’énormes réserves de cash », explique Thomas Husson, vice-président du cabinet Forrester Research à Paris. De fait, l’amende entamera à peine sa trésorerie, qui s’élève, elle, à plus de 88 milliards d’euros. Certes, Google doit placer cette somme sur un compte séquestre. Mais il va déposer un recours en justice. « L’impact réel ne va pas se concrétiser avant plusieurs années », dit Thomas Husson. A lire aussi : Concurrence, quand l’Europe dicte sa loi (@LesEchos).

#MediaSocial

► Moins de réseaux sociaux, plus de messageries privées : voilà ce que cela signifie pour les marques. Dans une tribune publiée par le magazine australien Marketing Magazine, Amaury Treguer, Head of Social & Content de l’agence australienne Hausmann Group affirme que l’évolution des réseaux sociaux est privée. De nombreux signes convergent aujourd’hui en ce sens : les applications de messagerie instantanées sont les nouvelles plateformes sociales. Tandis que les utilisateurs publient de moins en moins sur Facebook, les publications ont chuté d’environ un tiers, il y maintenant 7 milliards de conversations qui se tiennent chaque jour sur Facebook Messenger, entre les 1,3 milliards d’utilisateurs de la messagerie privée. WhatsApp compte désormais 1,5 milliards d’utilisateurs et plus de 60 milliards de messages envoyés par jours. Enfin, en 2017, les quatre premières applications de messageries privées ont plus d’utilisateurs actifs que les quatre premières plateformes sociales. (@frenchweb).

18 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 18 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Photographies de David Jordan de la résilience de la ville de Detroit au clair de lune. Récemment, Detroit a dépensé 185 millions de dollars pour installer des dizaines de milliers de nouveaux lampadaires LED dans toute la ville.

► Detroit, ville-résiliente. En 2013, la ville de Detroit, endettée de 18,5 milliards de dollars, a déclaré faillite. Ancienne capitale automobile des États-Unis, elle est devenue une « Shrinking city », une ville « qui rétrécit ». Elle est passée de 1,8 million d’habitants en 2005 à 700.000 en 2012. Depuis 2016, tel un phénix, Détroit semble renaître de ses cendres. Elle expérimente un modèle de gestion davantage communautaire et inclusif, grâce à l’action de nombre d’ONG qui ont pris, durant un temps, le relais d’une municipalité défaillante. En 2018, son système scolaire, qui assure l’éducation de 46.000 élèves, vient d’être remis à flot par l’État du Michigan.

► Revue de liens : À voir le documentaire sur le site de @Artefr : USA : Detroit, la renaissance. À lire : Détroit, le phœnix du Midwest.

#InternetDesObjets

► Si les objets connectés sont considérés, par les promoteurs de la Smart City, comme les éléments clés de la compétitivité et du développement des territoires, ce sont surtout la prise en compte des usages et les orientations en matière de développement technologique qui permettront aux villes de réussir leur pari. Pour Tony Canadas, Président de La Ville Intelligente et Citoyenne (LVIC), connecter une ville ne la rend pas plus intelligente pour autant. Il explique : « Alors la Smart City relève-telle de l’intelligence collective ou se résume-t-elle finalement à une gestion optimisée des flux via l’outil numérique ? La question n’est malheureusement pas si tranchée, puisque la notion de Smart City semble faire entrer en conflit les technologies et les usages, alors qu’il serait plus judicieux qu’elles fonctionnent de concert. » (@villeintelmag).

#Energie

► Grandes métropoles européennes : des solutions technologiques pour la transition énergétique. Énergie, mobilité, réseaux, éclairage, construction, big data… De nombreuses grandes villes d’Europe misent sur les nouvelles technologies pour accélérer leur transition énergétique. Exemples. Selon les Nations unies, les villes concentrent aujourd’hui plus de la moitié de la population mondiale et sont à l’origine de près de 70 % des émissions de gaz à effet de serre. Elles sont également en première ligne pour expérimenter de nouvelles technologies qui peuvent favoriser la transition énergétique. Énergies renouvelables, mobilité « verte », réseaux et éclairage intelligents, performance énergétique des bâtiments, valorisation des déchets… Dans tous ces domaines, les grandes métropoles européennes innovent, afin de réduire leur consommation d’énergies fossiles et de diminuer leurs émissions de carbone.

#Santé

► L’entreprise technologique bordelaise Invivox a développé une plateforme permettant de mettre en relation des médecins du monde entier qui se déplacent chez leurs confrères pour découvrir une nouvelle technique opératoire ou encore une nouvelle approche thérapeutique. Ces formations s’effectuent au bloc opératoire ou en salle, en tête-à-tête ou en petits groupes. Un des fondateurs explique : « On veut démocratiser l’accès aux meilleurs experts du monde entier, la formation continue des médecins est un défi du XXIème siècle, et un médecin bien formé, c’est la garantie de patients mieux soignés ». La société compte aujourd’hui plus de 1 400 formateurs originaires de plus de 63 pays. (@LExpress).

#Emploi

► Selon une étude britannique menée par le cabinet PwC, « l’IA ne va pas créer de chômage technologique puisqu’elle pourrait supprimer et créer un nombre équivalent d’emplois ». L’étude prédit une disparition de 7 millions d’emplois, mais aussi l’apparition de 7,2 millions d’autres, ce qui représenterait donc une augmentation d’emplois. Toujours d’après le même document, ce sont les secteurs du transport et de l’industrie manufacturière qui pourraient être les plus touchés par la démocratisation de l’IA. En revanche, les domaines de la santé et de l’éducation pourraient bien être avantagés par l’IA. « Les nouvelles technologies majeures, des machines à vapeur aux ordinateurs, déplacent certains emplois existants mais génèrent également des gains de productivité importants, ce qui a pour conséquence de réduire les prix et augmenter les revenus réels et les dépenses. Cette situation crée un besoin supplémentaire de travailleurs », a analysé John Hawksworth, économiste en chef chez PwC, dans un communiqué. (@MashableFR).

#Télécoms

► La concentration se poursuit en Europe. Mardi 17 juillet, l’opérateur suédois Telia a annoncé le rachat, pour 21 milliards de couronnes suédoises (2 milliards d’euros), des activités norvégiennes du groupe danois TDC. Le mouvement répond à une logique connue : la convergence fixe-mobile. Telia est un acteur incontournable du mobile en Norvège. TDC joue un rôle similaire dans l’Internet fixe et la télévision câblée. Les deux groupes disputent la première place en Norvège sur leurs marchés respectifs à Telenor, l’opérateur historique du pays. Réunis, ils lui donneront plus de fil à retordre. (@LesEchos).

#Europe

► L’Union européenne inflige une amende record de 4,3 milliards d’euros à Google pour avoir abusé de sa position dominante concernant Android. C’est un record. L’Union européenne inflige une amende de 4,34 milliards d’euros à Google pour « pratiques illégales », a annoncé la Commission européenne, mercredi 18 juillet, dans un communiqué. Bruxelles reproche au géant du web d’avoir abusé de la position dominante de son système d’exploitation pour smartphone, Android, afin d’asseoir la suprématie de ses propres applications. La Commission européenne a également sommé l’entreprise américaine « de mettre fin à ses pratiques illégales dans les 90 jours, sous peine de se voir infliger des astreintes allant jusqu’à 5% du chiffre d’affaires journalier moyen mondial d’Alphabet », la société mère de Google, qui a annoncé sa volonté de faire appel. À lire : Amende Google : les leçons du précédent Microsoft et Les six questions que pose l’amende de Google (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Des milliers d’experts en intelligence artificielle s’engagent à ne pas participer à la création d’armes. « La décision de prendre une vie humaine ne devrait jamais être déléguée à une machine. » Dans une lettre ouverte publiée mercredi 18 juillet, plus de 2 400 chercheurs, ingénieurs et entrepreneurs dans le secteur de l’intelligence artificielle (IA) se sont engagés à « ne jamais participer ou soutenir le développement, la fabrication, le commerce ou l’usage d’armes létales autonomes ». « Nous appelons les gouvernements à bâtir un avenir encadré par des normes, des règles et des lois internationales solides contre les armes létales autonomes. Etant donné que cela n’existe pas encore, nous avons décidé de nous en tenir à ce principe. » (@LeMondefr).

#Internet

► Google se paye un second câble sous-marin privé. Et de deux ! Google n’hésite pas à casser la tirelire pour sécuriser son gros trafic Internet à travers le monde. Après avoir annoncé, au mois de janvier, le déploiement d’un câble sous-marin privé, baptisé Curie, entre la côte Ouest des États-Unis et le Chili (lequel sera opérationnel l’an prochain), le géant américain a indiqué ce mardi qu’il allait tirer un nouveau câble en propre du pays de l’Oncle Sam au Vieux Continent. Cette artère-ci, qui reposera sous l’Atlantique, partira de Virginia Beach, sur la côte Est des États-Unis, pour rejoindre « la côte Atlantique française », précise le groupe de Mountain View dans un communiqué. Son nom ? Dunant, « en hommage à Henri Dunant, le fondateur de la Croix-Rouge », lit-on. (@latribune). A lire aussi : Google va installer un câble entre les côtes américaines et françaises. (@pixelsfr).

17 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 17 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Quand la tech descend dans la rue.  Dans « Réinventer la Street experience », Philippe Baudillon explique pourquoi la smart city – ou « cité intelligente » – est désormais au coin de la rue. Dans son livre, l’auteur montre pourquoi la ville doit désormais être intelligente, disons « smart ». Il y a aussi la nécessité du développement durable dans un contexte d’urbanisation toujours galopante, alors que les villes émettent déjà 80 % de la pollution atmosphérique mondiale. La tech peut-elle tout résoudre avec ses data, ses algorithmes ? N’est-ce pas au risque de la démocratie ? Les villes ont été déshumanisées au sens propre, c’est-à-dire que les hommes en ont été repoussés par le tout-automobile.  (@LesEchos). La technologie permettrait de réinventer la rue afin qu’elle redevienne un lieu d’interaction. Crédit : Shutterstock.

► Akim Oural (rapporteur smart city gouvernemental) : « La France peut devenir le géant de la science numérique de la ville ». L’adjoint au maire de Lille en charge de l’aménagement numérique a remis au ministère des Affaires étrangères un rapport sur le développement et l’exportation de la smart city française. Il explique au @journaldunet : « Je propose de lancer un appel à manifestations géré par la Caisse des dépôts et l’Agence française de développement, dans l’esprit des plans d’investissements d’avenir. Les métropoles pourraient candidater à recevoir des fonds pour développer une smart city en présentant une ambition et des démarches précises en matière de back-office technique, de développement du big data,  de mutualisation des données territoriales, ou encore de gouvernance avec les industriels. Une fois que ces projets seront lancés, nous souhaitons ouvrir un second appel à manifestations à destination de villes étrangères, qui souhaiteraient expérimenter notre modèle de smart city avec l’aide des collectivités et entreprises françaises ayant travaillé sur ces projets-vitrine en France. »

#Emploi

► Le numérique et son impact sur les métiers territoriaux. Menée par l’observatoire de l’emploi, des métiers et des compétences du centre national de la fonction publique territoriale, l’étude sur les impacts de la transition numérique sur les métiers de la territoriale s’organise en deux volets : rétrospectif et prospectif. Le premier, dévoilé ici, s’attache à décrire les impacts de la transition numérique, en observant les procédures, les services et les outils numériques déployés dans les collectivités sur les dix dernières années ainsi que leur effet sur le quotidien des agents. Pour ce faire, l’observatoire a conduit une série d’entretiens semi-directifs, au cours de l’année 2017, auprès de neuf collectivités. (@Lagazettefr).

#Entreprise

► La fortune de Jeff Bezos dépasse les 150 milliards de dollars, un record absolu. Jeff Bezos bat tous les records. Selon l’agence Bloomberg, la fortune personnelle du PDG d’Amazon a dépassé les 150 milliards de dollars (128,6 milliards d’euros) le 16 juillet dernier pour atteindre les 151 milliards de dollars. Un record absolu. Comme l’explique l’agence Bloomberg, le fondateur d’Amazon est la personne la plus riche ayant existé depuis 1982, date du premier classement de richesse réalisé par Forbes. Bill Gates, le fondateur de Microsoft, a brièvement atteint la barre des 100 milliards de dollars en 1999, ce qui équivaut à 149 milliards de dollars actuels. Aujourd’hui, Bill Gates pointe à la deuxième place du classement, avec « seulement » 95,3 milliards de dollars de fortune personnelle. (@LesEchos).

#Télécom

► Quand le gouvernement fait de la 5G « une priorité ». Pour le gouvernement, la 5G est bien « une priorité ». Voilà ce que l’exécutif a indiqué lundi 16 juillet en présentant une « feuille de route » concernant l’arrivée de cette prochaine génération de communication mobile. « Aujourd’hui, nous lançons un appel aux industriels à innover, à expérimenter, à se saisir de la technologie 5G », ont écrit Delphine Gény-Stephann, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, et Mounir Mahjoubi, secrétaire d’État en charge du numérique auprès du Premier ministre, dans un communiqué conjoint. Selon eux, la 5G « va transformer la connectivité de nos entreprises : les échanges de données vont être accélérés, plus sécurisés, plus fluides ou pourront être réalisés avec une consommation énergétique plus faible ». (@latribune).

#Media

► Facebook lance des émissions d’information avec Fox News et CNN. Un format horizontal pensé pour les mobiles, des commentaires qui s’affichent en direct, un sondage et un animateur star. Lundi 16 juillet, CNN a diffusé sur Facebook la première de Full Circle, une émission d’actualité quotidienne financée par le réseau social. L’émission fait partie d’une dizaine de rendez-vous quotidiens ou hebdomadaires diffusés ou bientôt diffusés sur Facebook. L’entreprise s’est également associée avec Fox News. L’autre grande chaîne américaine d’information en continu produit deux journaux par jour, dont un présenté par Shepard Smith, l’un de ses journalistes vedettes. L’agence Bloomberg, l’antenne en espagnol Univision et les pure players Buzzfeed et NowThis lanceront leurs programmes au cours des prochains mois. (@JeromeMarinSF).

#MediaSocial

► L’autorégulation est-elle suffisante pour éviter les dérives publicitaires sur les médias sociaux ? Depuis le début de l’année, les médias sociaux sont sous les feux des critiques, notamment suite à l’affaire Cambridge Analytica, mais également avec les nombreuses dérives des pseudo-influenceurs que les grandes marques finissent pas dénoncer elles-mêmes. Y a-t-il une urgence à réguler les médias sociaux ? Non pas vraiment, car l’absence de régulation est justement à l’origine de toute cette richesse créative. Mais il ne faut pas néanmoins minimiser les pratiques frauduleuses. La réponse à la question de la régulation n’est donc définitivement pas tranchée. Quoi que… (@fredcavazza).

#Audiovisuel

► La victoire des Bleus n’enraye pas la chute des chaînes TV en Bourse. TF1 a gagné son pari. Dimanche, le match de finale des Bleus contre les Croates a permis à la Une d’engranger une part d’audience de 82,2 % avec 19,3 millions de téléspectateurs, selon Médiamétrie. Un record qui permet à TF1 de réaliser la meilleure audience enregistrée, toutes chaînes confondues, depuis le début de l’année. Mais l’arbre des audiences spectaculaires de la finale France-Croatie ne saurait dissimuler la forêt, beaucoup plus clairsemée, des recettes publicitaires en baisse engrangées par l’ensemble des chaînes. Signe des difficultés rencontrées par le secteur de la télévision, il est loin d’être certain que TF1 parviendra à rentabiliser les 70 millions d’euros – au minimum – investis pour acquérir les droits de la Coupe du monde. Et, depuis le début de l’année, la valeur de la Une a reculé de 22 %. M6 a tout juste fait mieux, avec un recul de près de 20 % en un peu plus de six mois. (@LesEchos).

#JeuVideo

► Montpellier est la ville est la 2ème de France après Paris pour la création de jeux vidéo, avec près de 90 entreprises et plus de 600 emplois. Une position qui crée des besoins de formation, car il n’y a que 12 écoles spécialisées en métropole. « Jouer n’est pas la même activité que créer un jeu. Les premières années, on va travailler avec les élèves sur cette distinction, pour leur donner un regard professionnel, les amener à considérer le jeu comme un produit qu’il faut analyser et qui obéit à des règles », explique Brice Maurin, responsable pédagogique à l’école ArtFx spécialisée dans les effets spéciaux. (@F3Languedoc).

#RéalitéVirutelle

► 52 nuances de réalité virtuelle. Jaron Lanier n’en est pas pas à son premier livre. La plupart sont des pamphlets, souvent inspirés, contre le web tel qu’il existe, et son dernier livre sur les réseaux sociaux continue sur la même lignée en proposant 10 arguments pour détruire tous nos comptes sur les réseaux sociaux. Mais ce n’est pas dans cet ouvrage que je me suis plongé récemment, plutôt son précédent, publié en 2017 : Dawn of the New Everything : Encounters with Reality and Virtual Reality, une autobiographie qui est également un essai sur la technologie qui a rendu Lanier célèbre, à savoir la réalité virtuelle (il est censé être l’inventeur du terme, mais il rappelle dans son livre que le premier usage de l’expression est apparu sous la plume d’Antonin Artaud, dans son Théâtre de la Cruauté). (@internetactu).

#Surveillance

► Un nouveau système de reconnaissance faciale mis en place à l’aéroport de Nice. L’aéroport de Nice commence ce lundi à utiliser la reconnaissance faciale pour le contrôle aux frontières. C’est la deuxième plateforme aéroportuaire française à s’équiper de cette nouvelle technologie après Aéroports de Paris. Comment ça marche ? La reconnaissance automatique compare votre visage avec la photo stockée dans le microprocesseur de votre passeport biométrique. Une technologie en plein décollage dans les aéroports mondiaux obligés de fluidifier la circulation des passagers. Ces nouvelles bornes remplacent le contrôle classique par un policier ou un agent de sécurité. Un système accessible seulement aux ressortissants de l’Union européenne. (@F3cotedazur).

15 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 16 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

x► La course aux méga-fonds dans les technologies. Plus la peine de parler de millions: les investisseurs en nouvelles technologies sont passés aux milliards. Le groupe China Merchants Group, un conglomérat détenu par le gouvernement chinois, a annoncé le lancement prochain d’un fonds d’investissement doté de 15 milliards de dollars. L’initiative est baptisée « China New Era Technology Fund » («le fonds de la nouvelle ère technologique en Chine»). Elle visera en priorité les entreprises chinoises innovantes, mais investira aussi à l’étranger. (@FigaroTech). Légende image : La China Merchant Tower (3e à gauche) est le siège du conglomérat éponyme détenu par le gouvernement chinois. – Crédits photo : Jeff Greenberg/UIG via Getty Images

► Comment Alibaba va tuer Amazon. Par Bertrand Jouvenot (Consultant, spécialiste de l’e-commerce). Grâce à une stratégie en apparence suicidaire, Alibaba a produit en une seule année plus de profits qu’Amazon dans toute son histoire. En voyant à plus long terme, le géant de l’Internet chinois a évité de tomber dans le même piège qu’Amazon face à Google, un piège qui coûtera peut-être à la société de Jeff Bezos la victoire finale. Mais l’on ne va pas apprendre au fondateur d’Alibaba, Jack Ma, qui est Sun Tzu. Non seulement le patron du géant de l’e-commerce chinois a lu L’Art de la guerre, le premier traité de stratégie connu, mais il le met aussi brillamment en pratique. Lire la suite sur le site de @LeMondefr.

#Telecom

► La course à la 5G dans sa dernière ligne droite. La 5G et ses belles promesses pour l’industrie commenceront à devenir réalité en France d’ici 2019-2020. C’est l’objectif que s’est fixé le gouvernement, qui dévoile sa feuille de route 5G à la presse lundi matin. Dans un entretien aux « Echos », les secrétaires d’Etat Mounir Mahjoubi et Delphine Gény-Stephann livrent les grandes lignes de l’ambition française. La 5G, ce sont des débits décuplés et, surtout, un réseau ultra-réactif et modulaire pour servir les industriels. « Etre en retard sur la 4G, c’est dommage. Sur la 5G, c’est grave, systémique, expliquait début juin Sébastien Soriano, le président de l’Arcep, lors d’une conférence sur la 5G à l’Isep. Toutes les industries perdraient la possibilité de se moderniser. La voiture connectée serait en retard, les ports, les usines… » En France, plusieurs projets pilotes sont lancés. Le gendarme des télécoms ne cache pourtant pas son inquiétude. « J’ai de très fortes interrogations sur la volonté des opérateurs télécoms français et la mobilisation des utilisateurs, très différente selon les secteurs de l’économie », soulignait son président. Pour ne pas rater le coche, la France doit se mobiliser. (@LesEchos).

► Delphine Gény-Stephann et Mounir Mahjoubi : « La France doit réaliser des premières mondiales en 5G » Le gouvernement présente ce lundi sa feuille de route pour la 5G. Les secrétaires d’Etat Delphine Gény-Stephann et Mounir Mahjoubi en dévoilent les détails et les enjeux sur le site de @LesEchos. Pour Delphine Gény-Stephann : « L’attribution des fréquences pourra se faire en 2020. Elles seront alors libérées. D’ici là, nous allons avec l’Arcep mener des expérimentations pour mieux comprendre les usages de la 5G, cerner les impacts en termes de santé, et faciliter les déploiements des réseaux. » Pour Mounir Mahjoubi : « Ce sera la première fois qu’un lancement d’une nouvelle technologie sera synchrone au sein de l’Union européenne. Les Etats membres ont jusqu’à fin 2020 pour attribuer les fréquences. » ().

► 2020 sera une année charnière pour la 5G en France. La France ne veut pas rater le virage technologique de la 5G. Or, sans fréquence, pas de service possible pour cette nouvelle technologie de télécommunications. Contrairement aux réseaux de téléphonie mobile actuels, cantonnés sur des fréquences basses, la technologie 5G fonctionnera sur différentes bandes de fréquences. Deux ont déjà été identifiées au niveau européen: la bande 3,5 GHz et celle de 26 GHz. La première a le double avantage d’être un bon compromis capacité de débit/possibilité de couverture et d’être relativement disponible car jusqu’ici peu utilisée. « Il y a 400 GHz disponibles dans la bande des 3,5 GHz », précise Sébastien Soriano, le président de l’Arcep, le régulateur des télécoms. Pour la libérer au maximum, il faudra cependant réaménager les fréquences aujourd’hui utilisées pour d’autres usages (THD radio, WiMax, faisceaux hertziens du ministère de l’Intérieur, etc.). (@FigaroTech).

#MediaSocial

► Les réseaux sociaux de moins en moins utilisés pour s’informer. Fut-un temps où les réseaux sociaux en général et Facebook en particulier étaient devenus un des principaux carrefours pour s’informer via le partage d’articles (par les membres ou par les éditeurs de presse). Mais ce statut s’effrite à grande vitesse. S’informer sur ces plates-formes est de moins en moins une habitude.C’est la conclusion d’une étude mondiale sur l’actualité en ligne menée par Reuters Institute auprès de 74.000 personnes dans 37 pays. La chute est particulièrement visible sur Facebook : en 2016, 42% des interrogés déclaraient s’informer au moins une fois par semaine sur la plate-forme. En 2018, ils ne sont plus que 36%. En France, environ 45% des répondants déclaraient utiliser les réseaux sociaux pour s’informer en 2016, contre 36% en 2018. La tendance est à peu près la même dans la plupart des pays observés. (@zdnetfr).

#Travail

► L’évolution de l’espace de travail enclenchée par les mutations sociales. Le monde du travail connaît actuellement des cycles rapides et l’évolution est permanente. De cela, découle naturellement une évolution de l’espace de travail. Et ce, pour plusieurs raisons. A commencer par le changement social et notamment à l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. L’étude de Fujitsu révèle qu’en 2025, 50% des employés travailleront à distance, dans un tiers des entreprises. Cela devrait également s’accompagner de plus de flexibilité du travail au cours de la journée. (@LUsineDigitale).

#Sport

► Coupe du Monde : le big data s’est encore spectaculairement raté dans ses prévisions. La France a gagné la Coupe du Monde face à la Croatie… et le big data n’a pas su le devenir. Après le fiasco de l’élection présidentielle de 2017 -les prédictions des spécialistes des données contredisaient les sondages en voyant François Fillon se qualifier pour le second tour-, bis repetita pour la Coupe du Monde. L’affiche de la finale, France vs Croatie, n’a été correctement annoncée par aucun des acteurs qui se sont risqués au jeu des prédictions sur la base du big data et du machine learning, une méthode de calcul relevant de l’intelligence artificielle. L’objectif était de tester leurs algorithmes et d’évaluer leurs progrès, eux qui avaient déjà échoué à prédire le vainqueur lors des précédents mondiaux de football. (@latribune).

► Les réseaux sociaux, l’autre terrain de jeu maîtrisé des Bleus. Sur Twitter, Facebook, Instagram ou Snapchat, chaque jour, les footballeurs de l’équipe de France ont partagé leurs moments de vie collective sur leurs comptes personnels. Difficile, il faut en convenir, de ne pas trouver leur communication réussie et terriblement efficace (même si le goût de la victoire a sans nul doute contribué à faire de leurs posts des succès). (@LeMondefr).

#Journalisme

► The Lily : le design thinking pour trouver sa voix… et sa voie éditoriale. Par Marie Rumignani, doctorante à l’Académie du journalisme et des médias, Université de Neuchâtel. Billet invité. Le design au service du journalisme : c’était le thème du News Impact Summit organisé par le European Journalism Centre avec le soutien de la Google News Initiative à Paris. Un sujet brûlant qui ne cesse de revenir dans les rédactions, sans pour autant que l’on n’en comprenne vraiment ses contours et potentiels, aussi flous que riches. La journée fut riche en interventions et enseignements, avec notamment David Dieudonné du Google News Lab, la papesse du design thinking Heather Chaplin ou encore la présentation des projets en design interactif d’étudiants de l’Ecole des Gobelins en collaboration avec l’AFP. Un cas a particulièrement retenu l’attention de l’auditoire : The Lily, une publication digitale de niche du Washington Post dédiée aux femmes. Ou comment une rédaction s’est forgée une ligne éditoriale unique en capitalisant sur ses erreurs et dans une réinvention permanente. Compte-rendu de la présentation. Lire la suite sur le site @metamedia

#Surveillance

► Microsoft appelle à une réglementation de la reconnaissance faciale. Le directeur des affaires juridiques de Microsoft s’est déclaré en faveur d’une réglementation des technologies de reconnaissance faciale, en raison du risque qu’elles font planer sur le droit à la vie privée et les libertés individuelles. Dans un article de blog posté vendredi, Brad Smith appelle le gouvernement américain à poser les bases juridiques de l’utilisation de la reconnaissance faciale. « Imaginez un gouvernement suivant à la trace chacun de vos déplacements au cours du dernier mois, sans votre permission ou sans que vous ne le sachiez », écrit-il. « Imaginez une base de données de toutes les personnes ayant assisté à un rassemblement politique ». (@frenchweb).

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 15 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

x► A Paris, une balade street art très people le long du canal de l’Ourcq. Depuis la Villette, en passant par Pantin et Bobigny, d’étonnants portraits de musiciens et comédiennes célèbres sont à découvrir sur les murs qui bordent le canal. Petite visite guidée au fil de l’eau. (@telerama). Marion Cotillard, par l’Américaine BK Foxx. Photo : Arthur Crestani.

#Disruption

► Pour « disrupter les disrupteurs », jouer l’intelligence collective des écosystèmes. À condition d’adopter une mentalité d’entrepreneur visionnaire, toutes les entreprises peuvent se lancer dans l’innovation disruptive. Elles puiseront les ressources et la créativité nécessaires au sein d’écosystèmes les plus variés. « Nous entrons dans une période de disruption à la fois massive, rapide, violente et inéluctable. Les entreprises qui ne sauront pas comment créer la valeur de demain seront balayées par cette vague car leurs patrons sont des gestionnaires salariés et non pas des entrepreneurs visionnaires », lance Stéphane Mallard, auteur du livre Disruption Intelligence artificielle, fin du salariat, humanité augmentée (éd. Dunod). (@latribune).

► « La disruption emprunte plus au judo qu’à la boxe. Qu’elle soit symbolique ou majeure, elle permet de casser les codes, déverrouiller des a priori ancestraux, et surtout déclencher une nouvelle manière de voir le monde », explique Henri J. Nijdam, Éditorialiste, Nouvel Économiste. Revue de liens : – La « disruption » est-elle positive et nous fait-elle progresser ? (@lemonde_campus) ; – Le concept de « Disruption » expliqué par son créateur (@LObs) ; – Disruption : préparez-vous à changer de monde (@Contrepoints).

#Information

► Facebook lance officiellement son projet de recherche sur la désinformation. Après avoir été vivement critiqué, depuis l’élection de Donald Trump, pour son rôle dans la diffusion d’informations trompeuses, Facebook avait annoncé une série de mesures pour limiter la propagation de ces messages. Outre la mise en place de nouveaux outils de modération et des changements dans la mise en avant des posts par son algorithme, l’entreprise avait prévu de collaborer avec des chercheurs indépendants pour étudier la diffusion de fausses informations en ligne. Ce projet a été officiellement lancé ce 11 juillet, sous le nom de Social Science One. (@Pixelsfr).

► Méta-Media décrypte : les fake news. Les « fake news » sont désormais la hantise de tous. Ces fausses informations, qui miment les vraies pour se répandre comme une traînée de poudre, représentent l’un des enjeux majeurs de la circulation de l’information sur les plateformes numériques. Ce phénomène met plus que jamais en lumière la nécessité d’une éducation aux médias et à l’information afin que tous les citoyens puissent renforcer leur esprit critique. Dans cette vidéo, @metamedia revient un phénomène plus complexe qu’il n’y paraît : https://www.youtube.com/4b3e0c1d-3086-4887-a8e9-edf146610c5f

#LiensVagabonds

► Grosse offensive de Facebook et YouTube sur l’info. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Cette semaine, l’info est au coeur de l’intérêt des géants du web. Facebook a ainsi annoncé mercredi le lancement de plusieurs émissions d’information, dont certaines quotidiennes, en partenariat avec des géants des médias comme CNN, ABC ou Fox News, pour alimenter sa plateforme vidéo Watch. Peut-être un pas vers une prise de responsabilité éditoriale ! De son côté YouTube ré-affirme sa volonté de devenir une destination majeure pour l’info en investissant 25M$ pour privilégier le journalisme et lutter contre les fake news. La plateforme entend ainsi favoriser les infos qui font autorité et utiliser des YouTubeurs connus pour éduquer les jeunes. La filiale de Google serait-elle sur le point de « disrupter » l’éducation aux médias et à l’information…?

#Transport

► Au Royaume-Uni, des panneaux détectent si les conducteurs téléphonent. Un comté britannique a installé quatre panneaux de signalisation qui repèrent les smartphones en train de passer un appel. Le dispositif, qui adresse un signal au conducteur, n’a pour l’heure qu’une visée éducative. Son efficacité semble relative. Le comté de Norfolk, en Angleterre, envisage une solution pour inciter les conducteurs à ne pas utiliser leur téléphone lorsqu’ils sont au volant. Le dispositif, intégré dans des panneaux de circulation, est censé détecter lorsqu’un smartphone est en train de passer un appel, afin d’envoyer un avertissement au chauffeur du véhicule. (@Numerama).

#IntelligenceArtificielle

► Ainsi l’intelligence artificielle nous aide déjà à prendre des décisions. Elle est dans nos voitures, nos téléphones, nos ordinateurs, nos armes de défense et nos systèmes de transport. Mais personne ne peut encore prédire à quelle vitesse elle se développera, à quelles tâches elle s’appliquera demain et, à quel point, elle va modifier nos habitudes… Voici comment l’IA va bouleverser notre vie quotidienne dans huit domaines de la vie quotidienne que sont les transports, la santé, le commerce, le domicile, l’industrie, l’environnement, la finance et les armées. Lire l’article sur le site de @LObs.

#Blockchain

► La Blockchain, une révolution démocratique pour les citoyens. La technologie Blockchain est aujourd’hui rendue célèbre par l’essor des cryptomonnaies, comme le bitcoin ou l’éther. Mais qui jusqu’à récemment aurait imaginé que son système décentralisé de validation et de stockage de l’information (par blocs de données conservés sous forme de chaîne) pourrait modifier en profondeur la gouvernance de nos démocraties ? C’est bien le pari qu’a fait en mai dernier le gouvernement de l’État américain de Virginie, en devenant la première collectivité à y avoir recours, même partiellement, pour un vote souverain. Il fait ainsi suite au développement continu de la Blockchain dans le domaine électoral, qu’il s’agisse de référendums nationaux, de consultations locales ou de vote des actionnaires aux assemblées générales. (@latribune).

#Justice

► Les algorithmes peuvent-ils nous juger ? Remplacement des avocats par des robots, disparition des notaires, résolution des conflits en ligne, justice prédictive : le numérique n’en finit pas de bouleverser la justice en inquiétant les uns et en enthousiasmant les autres. Et si demain, les tribunaux délibéraient en ligne ? Et si les symboles, les rituels organiques qui sont attachés à ce pilier de nos sociétés, finissaient par s’estomper ? Et si demain, nous étions jugés par des algorithmes ? (@franceinter).

14 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 14 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Détroit, du chaos au renouveau Capitale de l’État du Michigan, ancien fleuron de l’industrie automobile et symbole de la musique soul dans le Nord-Est américain, la ville de Détroit connaît aujourd’hui une lente remontée à la surface après avoir littéralement coulé sous le poids de sa dette. Celle-ci s’est notamment aggravée de manière conséquente après la crise des subprimes et la tornade financière commencée en 2008. État des lieux d’une ville devenue fantôme mais paradoxalement en quête de nouvelles dynamiques pour retrouver sa gloire passée. (@/journal_inter)

#Transport

► Et si Uber préfigurait la mutation des transports publics ? Après avoir révolutionné notre façon de communiquer, payer et consommer, le smartphone est sur le point de révolutionner notre façon de nous déplacer. A l’ère du tout digital, la dématérialisation des titres de transport est inéluctable. Les applications mobiles vont faciliter et démocratiser l’accès aux transports publics. Le succès des plateformes comme Uber est révélateur de l’inadéquation entre l’accès aux transports publics et les usages actuels. (@villeintelmag).

► Un train rétro-futuriste et made in France en réponse à l’Hyperloop. Inspirée de l’Aérotrain, un projet français des années 1960, une entreprise basée à Paris et Orléans veut faire revivre le train sur coussin d’air : SpaceTrain, c’est son nom, pourrait voyager à une vitesse de 540 km/h. De quoi concurrencer l’Hyperloop d’Elon Musk ? Si les futurs bacheliers 2018 ont planché pour leur épreuve d’anglais sur l’Hyperloop d’Elon Musk, un train du futur évoluant dans un tube à grande vitesse, peut-être que celle de français se penchera dans quelques années sur le SpaceTrain. Ce train sur coussin d’air, actuellement en projet, est inspiré d’une invention française des années 1960 : l’Aérotrain. Une première maquette est en cours de construction, et un premier prototype à taille réelle devrait quant à lui être prêt pour un premier essai en 2020. L’objectif : transporter des passagers à une vitesse moyenne de 540 km/h. (@WeDemain).

► Beauvais va tester un bus électrique BYD. Lundi 16 juillet, pour la première fois, un bus électrique circulera dans les rues de Beauvais. L’agglomération va tester pendant quelques semaines un véhicule BYD, le constructeur chinois qui installe son usine de production à Allonne. Un avant-goût pour les usagers puisque, d’ici à l’automne, deux bus sortis des chaînes de production locales seront achetés par l’Agglo. D’une valeur de 430 000 € pièce, ils seront livrés au mois d’octobre. « C’est un choix délibéré d’opter pour une circulation propre, annonce Jacques Doridam, vice-président chargé des transports. A terme, nous avons la volonté d’équiper au minimum la moitié de la flotte de 30 bus en électrique. » (@LeParisien_60).

#Drone

► Sauveteur, pompier, livreur ou nettoyeur… les multiples compétences des drones. Les drones vont être amenés à effectuer davantage de travaux. Pour le moment, leur champ d’action est limité, notamment pour des raisons réglementaires. Mais, peu à peu, ils sont autorisés et capables d’effectuer un nombre croissant de tâches. D’autant qu’ils gagnent en autonomie, jusqu’à 2h30 pour les plus performants et les plus gros. «Les drones sont de plus en plus employés dans des missions de recherche de personnes perdues. En forêt, l’utilisation couplée de caméras à haute définition et thermique permet d’optimiser les recherches, explique Olivier Gualdoni, PDG de Drone Volt. «Depuis le début de l’année, 65 vies ont été sauvées grâce à des drones», précise Olivier Mondon, porte-parole de DJI. (@FigaroTech).

#Metier

► Quelle typologie des métiers de la Social Data ? Billet invité originellement publié par Brice Andlauer pour le Social Media Club. Pour les acteurs de la social data, la bonne dénomination d’un métier est essentielle tant pour le recrutement que pour la relation avec le client. Et pour cause, il s’agit de métiers hybrides qui nécessitent des compétences à la fois en code et en analyse, mais aussi en communication et même en sciences politiques. Or on observe un déficit de ce type de profils hybrides. L’émergence de ces nouveaux métiers nécessite donc une transformation de la formation et de l’organisation des entreprises. Lire la suite sur le site @metamedia.

#Audiovisuel

► Irréformable, l’écosystème audiovisuel français ? Par Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de l’Innovation. Irréformable, l’écosystème audiovisuel français ? C’est en tout cas l’opinion d’Olivier Bomsel, directeur de la chaire d’économie des médias de Mines ParisTech, intervenu dans une interview filmée pour le colloque organisé au Sénat cette semaine sur le thème « Comment réenchanter l’audiovisuel public à l’heure du numérique ? » Jugeant l’écosystème audiovisuel français « très affaibli », l’économiste a dressé un portrait de l’industrie sans concession et a plaidé pour un rééquilibrage autour des plateformes OTT. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#MediaSocial

► Les réseaux sociaux de moins en moins utilisés pour s’informer. Fut-un temps où les réseaux sociaux en général et Facebook en particulier étaient devenus un des principaux carrefours pour s’informer via le partage d’articles (par les membres ou par les éditeurs de presse). Mais ce statut s’effrite à grande vitesse. S’informer sur ces plates-formes est de moins en moins une habitude. C’est la conclusion d’une étude mondiale sur l’actualité en ligne menée par Reuters Institute auprès de 74.000 personnes dans 37 pays. La chute est particulièrement visible sur Facebook : en 2016, 42% des interrogés déclaraient s’informer au moins une fois par semaine sur la plate-forme. En 2018, ils ne sont plus que 36%. En France, environ 45% des répondants déclaraient utiliser les réseaux sociaux pour s’informer en 2016, contre 36% en 2018. La tendance est à peu près la même dans la plupart des pays observés. (@zdnetfr).

#Publicité

► Publicité digitale : l’irrésistible montée en puissance de la vidéo. Après avoir dépassé le spot TV d’une bonne encolure en 2017, le digital le distance à présent de façon implacable, avec près de 40 % de part de marché publicitaire en France. Porté, en grande partie, par l’essor non moins spectaculaire de la vidéo, en hausse de 45,2% sur le format « display » (vidéos et bannières), qui s’oppose au « search » (moteurs de recherche). Lors de la présentation de la 20e édition de l’Observatoire de l’e-pub, publié par le Syndicat des Régies Internet (SRI) et réalisé par PwC en partenariat avec l’Udecam (Union des entreprises de conseil et d’achat média), les chiffres étaient sans appel : le marché français de la publicité numérique a atteint 2,264 milliards d’euros au 1er semestre 2018, affichant une croissance de 15,5 % sur la période, « la plus forte depuis quatre ans », a souligné Sylvia Tassan Toffola, présidente du SRI et par ailleurs directrice générale déléguée de TF1 Publicité. (@EchosExecutives).

#Imprimante3D

► La justice américaine autorise la distribution de modèles 3D d’armes. La justice américaine a en effet autorisé la distribution de modèles d’armes à feu à imprimer en 3D. Cody Wilson, un libertarien de 25 ans, a remporté sa bataille judiciaire entamée en 2013, alors que le personnage avait mis en ligne les plans du Liberator, le premier pistolet fonctionnel à réaliser avec une imprimante 3D : il s’agissait d’une reproduction d’un colt 45 en plastique ABS (seul le percuteur était en métal afin que l’appareil reste détectable dans les aéroports, entre autres). (@journaldugeek).

#IntelligenceArtificielle

► « Arrêtons de résumer l’IA aux algorithmes, il faut aussi innover dans le hardware ! » alerte Igor Carron, PDG de LightOn. Co-organisateur du Paris Machine Learning meetup – l’un des plus grands au monde sur le sujet –, Igor Carron est aussi PDG de LightOn. Cette start-up parisienne développe une nouvelle technologie optique pour accélérer les calculs massifs de l’intelligence artificielle version deep learning. Igor Carron déplore auprès de L’Usine Nouvelle que la stratégie française en IA fasse pratiquement l’impasse sur le hardware, pourtant essentiel à l’essor de l’IA. Et prône une commande publique qui soutienne l’innovation dans ce domaine.  « La consommation d’énergie des équipements numériques croît déjà à une vitesse inquiétante. L’essor de l’IA accentue dramatiquement cette tendance, car l’IA est extrêmement gourmande en calculs. » (@usinenouvelle).

13 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 13 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Numérique

x► A la fin, c’est toujours la Silicon Valley qui gagne… même si Pékin pointe son nez. Alors que la France rêve de reprendre un peu de puissance à Londres, à l’heure du Brexit, la réalité géostratégique internationale révèle l’ampleur des vrais rapports de forces. L’avenir du numérique se joue davantage sur les bords du Pacifique, qu’entre les deux bords de l’Atlantique et a fortiori de la Manche. C’est ce que révèle une étude réalisée par CBInsights. Elle montre la prédominance de la Silicon Valley et des Etats-Unis en général. Avec 12 000 opérations enregistrées, la Silicon valley fait la course en tête suivie par la région de New York et ses 5 000 opérations. A elle seule, cette région a enregistré plus de deals qu’il n’y en a eu dans le monde en dehors des Etats-Unis. C’est dire la puissance de cette bande de terre. (@LUsineDigitale).

#Ville

► « Il faut mettre un pilote dans la ville intelligente ». Olivier Ortega, avocat chez LexCity avocats et spécialiste de la « smart city », plaide pour qu’un organe de gouvernance soit imaginé. La naissance d’un quartier durable – ou smart city – est toujours un heureux événement. Mais comment le faire vivre dans la durée ? Afin d’éviter les errements de l’urbanisme sur dalle des années 1970, Olivier Ortega, avocat spécialisé dans la ville durable, mène une étude dans le cadre, notamment, du projet Eureka Confluence à Lyon. Objectif : dessiner le profil d’un organe de gouvernance de la smart city. (@Le_Moniteur).

#Entreprise

► La pyramide inversée : manager à l’heure du renversement des pouvoirs. Par Christophe Chenut, auteur avec Jean-Baptiste Guégan, du livre « Ingérables ! » Ce n’est pas moi qui le dis mais le département management de l’université du Michigan. Dans son programme destiné à la conduite du changement et à la gestion des talents aujourd’hui, il insiste sur la nécessité de considérer le talent et son management comme fondamentaux pour faire réussir toute entreprise au XXIe siècle. Ce n’est donc plus une simple tendance, c’est devenu une évidence. L’avenir est aux talents, et c’est au manager d’y répondre. Seul problème, c’est facile à dire et moins simple à faire. Pour y parvenir, il faut comprendre la place que les talents occupent dans l’entreprise. C’est ce que je vous propose d’aborder en repensant l’entreprise sous l’angle de la pyramide inversée des pouvoirs. En avoir pris conscience m’a notamment permis de devenir CEO d’Elite World. Lire la suite sur le site de @EchosExecutives.

#CivicTech

► La Cause de la culture ! Face à l’aggravation des inégalités culturelles, Make.org lance un projet d’ampleur inédit La Grande Cause sur « l’Accès à la Culture pour tous »rassemblant, d’ores et déjà, des partenaires aussi prestigieux que la Fondation Engie, le Ministère de la Culture, l’Opéra de Paris, la SACEM et les médias Arte, Explicite, Artips, SensCritique, La Diagonale de l’artMake.org est une Civic Tech au service de la transformation de la société par l’action massive de la société civile, offrant une plateforme européenne d’engagement de tous les acteurs de la société civile, citoyens, associations, entreprises, institutions, médias, afin d’adresser des problématiques d’intérêt général essentielles pour la société : la lutte contre les violences faites aux femmes, donner une chance à chaque jeune, la création de lien social, le soin de nos aînés, etc. (@libe).

#RéalitéVirtuelle

► Facebook s’essaye au shopping en réalité augmentée. Fini les cabines d’essayage dans les magasins ? Après l’introduction de la fonction « Shopping » sur les stories Instagram, Facebook introduit aux Etats-Unis une nouvelle manière de valoriser les produits de ses annonceurs sur le  fil d’actualité : les tester sur son téléphone, à l’aide de la réalité augmentée. Ces annonces prennent l’apparence de publicités gratuites, auxquelles s’ajoute un bouton « touchez pour essayer », de la même manière que fonctionnent les filtres inspirés de Snapchat. Le réseau social, qui veut à long terme se réinventer comme centre commercial, réduit l’écart entre le consommateur et le produit qu’il veut acheter. (@LesEchos).

► Les influenceurs de demain seront-ils tous virtuels ? Ils s’appellent Lil Miquela, Blawko, Bermuda ou Shudu Gram, sont américains et concentrent tous plusieurs milliers de followers. Selfies à gogo, mise en scène du quotidien, ils rassemblent toutes les caractéristiques des influenceurs. Sauf qu’en flânant sur leurs comptes Instagram respectifs, on a l’étrange impression d’être projeté dans un film ou un jeu vidéo. Réalisés en images de synthèses, ces avatars en 3D ont tout de l’esthétique des sims, issus du jeu éponyme. Déjà en janvier 2016, Louis Vuitton était la première maison à s’offrir une égérie virtuelle, héroïne tout droit sortie du célèbre jeu vidéo Final Fantasy. La muse 2.0, baptisée Lightning, a été choisie par Nicolas Ghesquière, directeur artistique de la marque et fan de manga pour incarner la campagne du malletier. « La réalité et le fantasy ne font plus qu’un : Lightning est une héroïne authentique […] », annonçait-il sur Instagram. (@Lexpress_Styles).

#IntelligenceArtificielle

► Les banques doivent encore transformer l’essai. D’abord perçue comme un outil indispensable pour réduire les coûts, la robotisation pourrait avoir d’autres vertus pour les institutions financières : « les banques et assureurs qui ont mis en œuvre des outils d’automatisation intelligents pour faire des économies se rendent compte qu’elle a aussi des impacts significatifs sur leurs revenus », explique Marie-Caroline Baërd, vice-président chez Capgemini. Selon le sondage mondial mené par le cabinet auprès de 1.500 responsables des services financiers, un tiers des groupes qui se sont lancés dans des vastes déploiements d’outils de robotisation « intelligents » ont vu leur chiffre d’affaires progresser de 2 à 5 % grâce à ces outils. (@LesEchos).

► Jean-Gabriel Ganascia : « La peur de l’intelligence artificielle est infondée » Jean-Gabriel Ganascia, chercheur en intelligence artificielle au Laboratoire d’informatique de Paris 6, explique ce qu’est l’intelligence artificielle : « C’est d’abord une discipline scientifique, née au milieu des années 1950, qui vise à comprendre l’intelligence humaine à travers la simulation de toutes les fonctions cognitives qui y contribuent. Elle tente de reproduire avec l’informatique notre aptitude humaine à mémoriser et apprendre, à raisonner, à utiliser un langage, après que nos organes des sens (la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher…) nous ont donné une perception du monde extérieur. Si l’IA suscite un tel engouement aujourd’hui, c’est que les masses de données [les fameuses « big data », NDLR] que nous produisons, sont toutes enregistrées ou presque. Et de nombreuses applications permettent d’en tirer parti. (@ladepechedumidi).

► La révolution tarde dans les entreprises. Par Olivier Bouffault, directeur associé au Boston Consulting Group. Sur toutes les lèvres et à l’agenda de neuf entreprises sur dix, l’intelligence artificielle (IA) est aujourd’hui au coeur des réflexions stratégiques des industriels. En cause ? La promesse d’une réduction de 20 % des coûts de conversion, notamment grâce à l’augmentation de la productivité. Le chemin semble toutefois encore long ; si l’ambition et l’enthousiasme sont palpables, la réalité est toute autre. Ainsi, dans un classement des pays ayant implémenté l’IA que nous avons réalisé sur la base d’une étude menée auprès de 1.096 entreprises, les Etats-Unis et la Chine arrivent en tête avec respectivement 25 % et 23 % des entreprises industrielles l’ayant intégré avec succès dans l’un de leur projet. A l’inverse, la France, l’Allemagne et le Japon en sont encore au stade de la planification. Lire la suite sur le site de @LesEchos.

#Publicité

► « Le rapport de force entre éditeurs et annonceurs s’est inversé ». Quel est l’impact du modèle publicitaire sur le contenu de la presse en ligne ? Entretien avec Alan Ouakrat, maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication (Paris-III). Il a soutenu, en 2011, une thèse sur la publicité dans la presse en ligne issue de l’imprimé. Sur le site de @InaGlobal, il explique les évolutions qu’il a constaté-vous constatées : « En 2011, j’observais les débuts de la publicité sur le mobile et ceux de la programmatique (la mise en relation automatisée des acheteurs et vendeurs d’espaces publicitaires). Cette dernière représente aujourd’hui plus des deux tiers du marché de la publicité graphique (display) d’après l’étude du SRI. La thèse analyse les signes naissants d’une plus grande technicisation et automatisation du marché de la publicité en ligne, qui se sont largement confirmées depuis.

#DroitDAuteur

► Sur YouTube, la détection automatique des contenus soumis à droit d’auteur ne satisfait personne. Le Parlement européen a rejeté en l’état, jeudi 5 juillet, un important projet de directive européenne sur le droit d’auteur. Le texte sera à nouveau débattu en septembre, notamment l’un de ses articles les plus polémiques : l’article 13. Visant à protéger les auteurs face à la réutilisation de leurs œuvres sur des plates-formes numériques, il impose aux plates-formes, faute d’accord avec les ayants droit, de mettre en place des outils automatisés efficaces de reconnaissance de contenu. Ces logiciels doivent permettre de détecter la mise en ligne par un internaute d’une vidéo ou d’une chanson protégée par le droit d’auteur, pour en bloquer la diffusion. (@Pixelsfr).

12 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 12 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x► Depuis le 1er janvier 2017, la loi Labbé interdit aux personnes publiques d’utiliser ou de faire utiliser des pesticides de synthèse pour l’entretien des espaces verts, forêts, promenades ouverts au public. L’éco-pâturage peut être une nouvelle pratique. Ainsi dans un quartier de Lile (Nord), l’utilisation de moutons pour tondre l’herbe peu réduire de 30% le coût de la tonte. Plusieurs villes se sont tournées vers cette solution comme Nanterre ou Grenoble.

► Un modèle de ville intelligente, ou comment fabriquer la ville avec le secteur privé et les citoyens. Le numérique a changé la ville. Celle-ci offre désormais des services « intelligents » adaptés aux citoyens et entreprises, grâce à une démarche d’innovation permanente liée aux données foisonnantes disponibles dans tous les domaines : énergie, transport… Après avoir auditionné plus d’une centaine de personnes, effectué une quinzaine de déplacements à l’étranger et passé divers partenariats à l’international, la mission conduite par Akim Oural, adjoint au maire de Lille et président du groupe « numérique » de la Commission nationale de la coopération décentralisée, émet vingt propositions, dans un rapport remis le 3 juillet au secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne. (@Lagazettefr).

#Logement

► Helicity, l’éco-campus imaginé par trois étudiants. Etudiants à l’École des métiers de l’environnement à Bruz, près de Rennes, Pierre Lucas et Martin, 20 ans, ont décidé de construire et financer leur propre logement étudiant 100 % écologique. Ces constructions sont parfaitement isolées et surtout totalement démontables, avec un système de récupération et de recyclage des eaux usées. Ces modules construits par des étudiants pour des étudiants s’installent sans fondation et peuvent se déplacer au gré des étapes du parcours de leurs habitants. (@LExpress).

#Téléphonie

► Une usine de microprocesseurs à 20 milliards de dollars. Par Laurent Alexandre. En 1965, le cofondateur d’Intel Gordon Moore énonce la loi qui va faire de lui l’idole des transhumanistes : la puissance des circuits intégrés double, à coût constant, tous les dix-huit mois. Après la machine à vapeur, l’électricité et le moteur à explosion, c’est le transistor qui engendra la quatrième révolution industrielle. Entre 1951 et 1971, les transistors passent de 10 millimètres de largeur à 10 microns, soit le centième de 1 millimètre. Depuis la fin de 2017, les fabricants asiatiques ont sorti presque simultanément les premiers microprocesseurs gravés en transistors de 10 et 7 nanomètres ; c’est-à-dire 10 et 7 milliardièmes de mètre de largeur. Les tout derniers microprocesseurs dépassent 10 milliards de transistors et réalisent plus de 10 000 milliards d’opérations par seconde ! Lire la suite sur le site de @LExpress.

#InternetDesObjets

► Quand les objets connectés s’invitent dans les scènes de ménage. C’est une enquête édifiante du New York Times. Des femmes seraient harcelées par leurs marisles objets connectés de la maison. Exemples : un climatiseur qui s’éteint juste après qu’on l’ait allumé, le chauffage qui monte subitement à 37°C (100°F), le code de la serrure connecté qui change tout le temps sans qu’on sache pourquoi, les lumières qui s’allument toutes seules en pleine nuit ou la musique qui se déclenche subitement à fond. Des dizaines de cas auraient été relevés aux États-Unis, selon la journaliste Nellie Bowles. Ce serait l’œuvre très souvent de maris pervers, qu’ils soient à la maison ou qu’ils aient quitté le domicile. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► « L’intelligence artificielle n’est pas intelligente ». Comment comprendre l’informatisation du monde? Gérard Berry, professeur au Collège de France, explique : « Je ne suis pas à l’aise avec ce terme passe-partout, car ce qui marche pour l’instant est l’apprentissage automatique, qui n’est qu’une partie de l’intelligence au sens humain du terme. Le mot « intelligence », pas vraiment adapté à la réalité actuelle, produit trop de fantasmes dans le public profane. Mais les systèmes d’apprentissage deviennent remarquables et permettent de faire des choses qu’on pensait impossibles il y a peu, comme traduire correctement les langues, reconnaître la parole, ou lire des images médicales. » (@LExpress).

#Blockchain

► « La Blockchain, l’étape ultime de la dématérialisation du commerce B2B », explique Charles Ruelle. C’est au tour des grands groupes de s’intéresser de près à la Blockchain et à ses possibilités avec le lancement d’une initiative sur le sujet par Euler Hermes et HSBC. Avec l’idée de créer un processus d’assurance-crédit et d’affacturage dans cet environnement, les équipes du Trade Innovation Lab d’HSBC et de la Digital Agency d’Euler Hermes ont lancé un POC (Proof Of Concept) sur une période de 4 mois qui devrait être testé prochainement. Une petite révolution dans un secteur encore trop traditionnel sur laquelle revienne Charles Ruelle (co-Directeur de la Digital Agency), Beatrice Collot (Directeur Trade et Affacturage HSBC) et Olivier Sabineu (Directeur General Délégué HSBC Factoring France). L’occasion de retracer les évolutions du secteur, l’impact de la Blockchain et leurs visions de l’écosystème actuel.(@bymaddyness).

#Informatique

► Une usine de microprocesseurs à 20 milliards de dollars. Par Laurent Alexandre. En 1965, le cofondateur d’Intel Gordon Moore énonce la loi qui va faire de lui l’idole des transhumanistes : la puissance des circuits intégrés double, à coût constant, tous les dix-huit mois. Après la machine à vapeur, l’électricité et le moteur à explosion, c’est le transistor qui engendra la quatrième révolution industrielle. Entre 1951 et 1971, les transistors passent de 10 millimètres de largeur à 10 microns, soit le centième de 1 millimètre. Depuis la fin de 2017, les fabricants asiatiques ont sorti presque simultanément les premiers microprocesseurs gravés en transistors de 10 et 7 nanomètres ; c’est-à-dire 10 et 7 milliardièmes de mètre de largeur. Les tout derniers microprocesseurs dépassent 10 milliards de transistors et réalisent plus de 10 000 milliards d’opérations par seconde ! Lire la suite sur le site de @LExpress.

#Cyberattaques

► A Genève, les régulateurs des télécoms mobilisent l’IA face aux cyberattaques. Comment distinguer la « bonne » intelligence artificielle de la « mauvaise », celle qui pourra commettre des cyberattaques en piratant tous les objets connectés ? Réunis à Genève, du 9 au 12 juillet, pour la grande conférence annuelle de l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’organisme de l’ONU qui suit le secteur depuis 1947, les régulateurs télécoms du monde entier ont disserté, ces derniers jours, sans relâche sur le sujet. Ici, aucun débat ou presque sur les promesses de la 5G qui, pourtant, fascine partout ailleurs dans la galaxie des télécoms. (@LesEchos).

#Police

► Crimes et délits : les machines iront-elles jusqu’à remplacer la police ? Jadis, dans une gendarmerie, il y avait une carte affichée au mur recouverte de punaises. Elles représentaient le secteur et les infractions enregistrées durant le mois écoulé. C’était une manière de garder un œil sur les « points chauds », ceux où il y avait eu plus de délits ou de crimes. Seulement, aujourd’hui, numérique oblige, plus besoin de ce procédé du siècle dernier. La gendarmerie a créé un logiciel qui recense les cambriolages et les atteintes aux véhicules sur les six dernières années pour toute la France. Il n’a pas de nom officiel, mais il est souvent désigné par « Paved ». Il n’a coûté que le salaire des développeurs du Service central de renseignement criminel (SCRC) à Pontoise. Le logiciel donne ensuite des prévisions sur les potentiels lieux de cambriolages et d’atteintes aux véhicules, et il n’utilise pour cela que les données liées à ces infractions. C’est un bulletin météo de la délinquance. Testé pendant six mois, il sera diffusé dans les gendarmeries à partir de la rentrée. (@LesEchos).

#Cinéma

► Soderbergh: « Filmer à l’iPhone 7 n’est pas un gadget ». Le réalisateur américain ne cesse d’innover. Il a tourné « Paranoïa », un efficace fim d’angoisse, avec un iPhone 7. Il explique : « Si vous me connaissez un peu, vous savez que je suis toujours attiré par l’inaccessible. Il y a dix ans, ce genre d’expérience était impossible et même impensable. Or, j’ai toujours voulu tester les nouvelles technologies, surtout celles qu’on a dans la poche. Pour moi, c’est une évolution naturelle, et absolument pas un gadget. C’est même un jalon personnel dans mon parcours de cinéaste. J’avais déjà filmé pas mal de choses avec mon smartphone, mais pour moi, comme autant de tests qui repoussaient toujours plus loin les capacités de l’appareil. » (@LExpress).

11 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 11 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Drone

x► L’envol des drones professionnels. Drôles de drones. Après avoir conquis les militaires, puis le grand public, ils deviennent incontournables dans bien des métiers. Le petit monde de la vidéo ne peut déjà plus se passer d’eux. Mais si les prises de vues aériennes font rêver, elles ne représentent qu’une toute petite part d’un nouveau marché. Construction, surveillance d’infrastructures, sécurité… De plus en plus de secteurs lorgnent les drones. « C’est comme pour les smartphones il y a dix ans. Les gens ont commencé à s’en servir chez eux, puis ils ont imaginé des usages professionnels », résume Olivier Mondon, porte-parole Europe de DJI. (@FigaroTech). Le chiffre d’affaires des drones professionnels en 2017 était de 6 milliards de dollars. L’agriculture s’en sert notamment pour déterminer les besoins en arrosage ou en engrais, au centimètre près. Crédits photo : Parrot Brand Studio.

#Ville

► Pas de Smart City sans gouvernance ! La Smart City apporte la promesse d’une expérience générale améliorée de la ville. Pourtant, sans gouvernance, elle est vouée à rester un concept. En effet, une telle vision nécessite une véritable réflexion sur l’articulation entre bien commun et bien individuel, à une époque où la logique individuelle prévaut. Démonstration par l’exemple à travers 5 cas concrets : le stationnement, la gestion des déchets, l’éclairage, le réseau électrique et le contrôle du trafic. (@frsilicon).

► À quoi ressemblera la « ville algorithmique » ? « La ville du futur sera encore plus dense et concentrera 60 à 70% de la population », explique Philippe Dewost, directeur de Léonard, un laboratoire d’idées qui vient d’ouvrir à Paris à l’initiative de l’entreprise de construction Vinci. « Cette ville s’étendra donc vers le haut et vers le sous-sol. » On le voit aux États-Unis avec les projets d’Elon Musk qui creuse actuellement des tunnels pour faire circuler des navettes à 240 km/h. (@franceinfo).

► La Smart City existe-elle ? Episode 1 : Smart City, un nouveau concept encore flou. La « smart city » est partout : dans les programmes politiques, les campagnes de communication des entreprises, du gouvernement, des municipalités … Omniprésente, elle demeure néanmoins un objet flou. Ce phénomène mondial, souvent abordé sur le registre de l’évidence, recouvre en effet des réalités diverses. Pourquoi parle-t-on de ville « smart » ? Au fond, qu’est-ce que l’intelligence ? La smart city se réduit-elle à une ville téléguidée, régulée et optimisée par le numérique ?

► La Smart City existe-elle ? Episode 2 : La Smart City, utopie ou cauchemar. Concrètement, à quoi ressemble une smart city ? Bien que le concept soit encore flou, de nombreuses villes revendiquent leur intelligence. Celle-ci est souvent réduite à l’intelligence numérique. Certes les nouvelles technologies améliorent le confort des citadins. Néanmoins, elles peuvent également produire un monde oppressant où chacun est étroitement contrôlé. En somme, une version 2.0 du « Nouveau Monde » d’Huxley.

► La Smart City existe-elle ? Episode 3 : Les « smart cities » sont-elles vraiment smart ? « Tout ce qui est numérique est smart ». Voici le présupposé au fondement des nouvelles villes intelligentes. Mais, lorsque le numérique accroît les inégalités urbaines au lieu de les réduire, peut-on parler d’intelligence ? Que penser d’une société où les nouvelles technologies prennent le pas sur la démocratie ? Une chose est certaine, le numérique ne fait pas toute inintelligence. Contre cet a priori, il est crucial d’élargir la définition de la smart city.

#Energie

► La géothermie, solution renouvelable pour rafraîchir les villes. L’enjeu est important, en raison des besoins croissants de rafraîchissement des bâtiments, dus au réchauffement climatique, à l’urbanisation, ainsi qu’à un effet paradoxal de la meilleure isolation de bâtiment et à l’utilisation croissante de matériel électrique.Ainsi par rapport aux systèmes de climatisation traditionnels, la « géothermie de très basse énergie », qui exploite des profondeurs comprises entre 10 et 200 mètres, est bien économe en énergie. Elle contribue également à la maîtrise des îlots de chaleur urbains, souligne le Syndicat des énergies renouvelables, qui demande au gouvernement de la soutenir. (@latribune).

#Entreprise

► « Les gens voient les GAFA comme de nouveaux dieux ». On les appelle, en France, les GAFA. Scott Galloway, lui, les appelle « Les Quatre ». Ou plutôt « The Four », du nom donné à son premier livre, qui avait fait parler beaucoup de lui outre-Atlantique, L’auteur explique : « Il est temps de démanteler ces entreprises. Non pas qu’Amazon ou Facebook soient maléfiques. Simplement, ces sociétés sont devenues beaucoup trop puissantes et abîment le droit à la concurrence des plus petites entreprises. Aux États-Unis et en Europe, nous disposions auparavant d’un système capable de les sanctionner. Le cas le plus célèbre est celui de Bell, une entreprise spécialisée dans la téléphonie, démantelée dans les années 1980 par la justice américaine. Ces mêmes autorités n’ont rien fait devant la montée en puissance de Google, Apple, Facebook ou Amazon. »  (@usbeketrica).

#IntelligenceArtificielle

► Humains, intelligence artificielle et robots : le trio qui composera la main-d’œuvre de demain. Par De’onn Griffin, Directrice de recherche Gartner. Bill Gates a dit une chose très juste que toutes les entreprises devraient constamment garder à l’esprit : « On surestime toujours les changements qui vont se produire dans les deux prochaines années, et on sous-estime toujours ceux qui auront lieu dans les dix prochaines. Il ne faut jamais se reposer sur ses lauriers. » Quand une entreprise vient de s’engager dans un programme de digitalisation, le chef d’entreprise et le directeur des systèmes d’information doivent recruter des salariés possédant des compétences dans des domaines comme l’intelligence artificielle (IA), la cybersécurité ou l’Internet des Objets (IoT). Lire la suite sur le site de @LesEchos.

#Cybersécurité

► La pénurie de compétences « cyber » s’accentue. Les entreprises de la cybersécurité n’avaient vraiment pas besoin de ça. « Les objets connectés sont un défi additionnel alors que le marché de l’emploi du secteur est déjà en tension et que nous ne pouvons pas répondre à toutes les missions par manque d’équipes », note Tessa Michellon, la DRH du cabinet de conseil spécialisé Harmonie Technologie. Pire encore, l’écart entre l’offre et la demande en expert de la protection informatique n’est pas près de se réduire. D’après un sondage mené par l’Institut de la transformation numérique de Capgemini auprès de 500 employeurs, le savoir-faire anti-hackers est déjà le talent numérique le plus recherché en entreprise : 68 % d’entre elles expriment un besoin de recrutement de spécialiste cyber. Mais Capgemini anticipe qu’elles seront encore plus nombreuses (72 %) dans cette situation d’ici trois ans. (@LesEchos).

#Audiovisuel

► Devenir comme Netflix : la très mauvaise idée du nouveau propriétaire de HBO. HBO n’a rien d’un Netflix, et c’est bien ce qui dérange son nouveau propriétaire. En 2016, le fournisseur d’accès à internet américain AT&T a racheté Time Warner, à qui appartient HBO, la chaîne câblée payante reconnue aux États-Unis. Aujourd’hui, AT&T estime que HBO devrait faire beaucoup, beaucoup plus d’audience. Ce qui reviendrait à bouleverser tout son modèle. (@Numerama).