08 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 8 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Pour les experts du Giec, il est encore possible d’éviter le pire. Un demi-degré en moins, et le sort de la planète ne serait plus aussi anxiogène. Avec un réchauffement de 1,5 degré d’ici la fin de ce siècle, la vie serait bien moins rude sur terre qu’avec un mercure en hausse de 2 degrés, entraînant la disparition de dizaines de milliers d’espèces vivantes et une bonne partie des ressources alimentaires de l’homme. Dévoilées ce lundi matin à Incheon (Corée du Sud), les conclusions du dernier rapport du Giec, le groupe d’experts mandatés par les Nations unies pour évaluer l’ampleur du réchauffement et son impact, ne laissent planer aucun doute sur la nécessité d’atteindre cet objectif mentionné dans l’accord de Paris sur le climat. A + 2 degrés de réchauffement, niveau dont cet accord stipule qu’il faudra être « bien en dessous » en 2100, les risques de sécheresse et de pénurie d’eau seront bien plus élevés. (@LesEchos). A lire aussi : Ce qu’un réchauffement à 1,5°C pourrait sauver, selon le Giec (@LeHuffPost). Légende image. Le changement climatique, dont les effets ont été amplifiés par une gestion plus qu’aléatoire des ressources en eau de la région, a entraîné la disparition de 90 % de la surface du lac Tchad en 40 ans. Crédit photo : AFP.

► « On voit bien que ça se répète »:en Bourgogne, la sécheresse pousse les éleveurs à s’inquiéter face au réchauffement climatique. Depuis la cour de sa ferme, Henri Guillemot regarde ses terres. Au loin, la ligne bleue des premières montagnes du Morvan ferme l’horizon. Au premier plan, quelques vaches charolaises piétinent dans une prairie brûlée par la sécheresse. « Ce pré, il devrait être vert, avec de l’herbe haute comme ça, mime l’éleveur, en écartant les mains d’une quinzaine de centimètres. On voit même à travers les haies, alors qu’elles devraient être bien feuillues ». Nous sommes le 2 octobre, mais sous l’effet du réchauffement climatique, le bocage de Toulon-sur-Arroux (Saône-et-Loire) n’a pas quitté ses habits d’août. « Je suis assez inquiet, poursuit l’agriculteur de 61 ans. On se disait ‘S’il pleut au 15 août, on est bon’. Puis après c’était ‘S’il pleut le 15 septembre, ça ira’. Maintenant, je ne crois plus à une grosse repousse de l’herbe avant l’hiver ». Lire la suite sur le site de @franceinfo.

#Commerce

► Paris : Casino inaugure un supermarché ouvert 24 heures sur 24 et sans caissier. Bienvenue dans le « magasin du futur ». C’est en tout cas la façon dont le groupe Casino présente cette semaine un supermarché de nouvelle génération près des Champs-Elysées à Paris. Ouvert 24h/24h, « Le 4 Casino » compte une vingtaine de salariés… mais pas un seul caissier : le client utilise des bornes de paiement en libre-service ou via son application Casino Max. En journée, il sera accessible à tous les clients mais, à partir de 22 heures et toute la nuit, seuls les porteurs de l’application mobile Casino Max pourront y entrer, en scannant leur code sur une borne à l’entrée et à la sortie. Borne à reconnaissance vocale, miroir connecté, mur numérique tactile, étiquettes interactives. « On a notre Amazon Go à la française, où l’humain est au centre de tout », résume Alexandre Zouari, PDG du groupe Prodistribution, partenaire du projet, en faisant référence à l’épicerie sans caisse du géant américain du commerce en ligne, où les achats sont enregistrés par capteurs et caméras. (@franceinfo).

► L’hypermarché du futur : vers de l’hyper local ? Publié le 12 juin 2017 sur le site de @franceinter. Il est certain que le format de l’hypermarché comme le lieu où l’on peut tout acheter sous le même toit est amené à disparaître. Cependant si une grande part du marché de l’équipement de la maison s’est vu récupéré par les géants du e-commerce comme Amazon, les hypermarchés et supermarchés restent numéro un lorsqu’il s’agit de la grande distribution alimentaire. Le besoin de renouvellement de ces structures se manifesterait en premier lieu à travers une ouverture de leur offre alimentaire, notamment à travers un retour du régional dans leurs rayons. Ce regain du local découle d’un besoin de proximité, de lien social, allié à une prise de conscience globale des enjeux environnementaux.

► Le supermarché du futur inauguré à Paris. Voir la vidéo sur le site @LesEchos

#Logement

► A Londres, les « maisons iceberg » qui s’agrandissent en sous-sol font fondre les riches propriétaires. Des petites maisons de briques serrées les uns contre les autres, décor typiquement londonien. Ces cinq dernières années, une nouvelle façon de gagner de la place s’est développé au sein des habitations des beaux quartiers de la capitale britannique : des basements, des pièces creusées sous la maison ou sous le jardin. D’où le terme de maisons iceberg. À Londres, où l’on compte plus de 4 650 « basements », ces constructions souterraines font parfois polémiques. Nuisance sonore, fragilisation des sous-sols, les procès se multiplient. Plusieurs des maisons iceberg se sont d’ailleurs effondrées. Si les propriétaires ont besoin d’une autorisation de la mairie pour construire, il n’existe aucune inspection des travaux finis. (@franceinfo).

#Santé

► Cancer : l’intelligence artificielle, nouvelle arme pour l’immunothérapie ? L’intelligence artificielle va-t-elle devenir une nouvelle arme pour lutter contre le cancer ? Des chercheurs de l’Institut Gustave-Roussy, CentraleSupélec, l’Inserm et l’Université Paris-Sud, sont parvenus à développer un algorithme qui peut analyser seul des images de scanner pour déterminer si un patient répondra à un traitement d’immunothérapie. L’immunothérapie ne vise pas directement la tumeur. Elle agit principalement sur le système immunitaire du patient pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses. Ces traitements représentent un véritable espoir mais les chercheurs estiment que seuls 25 à 35% des patients en tirent un réel bénéfice. (@franceinfo).

#Cryptomonnaie

► L’explosion des arnaques aux faux bitcoins inquiète l’AMF. « Exponentiel ». C’est ainsi que l’essor des plaintes concernant les ventes en ligne de faux bitcoins est qualifié par la directrice des relations avec les épargnants à l’Autorité des marchés financiers (AMF), Claire Castanet. Dans une interview au Parisien, la responsable du numéro « Epargne info service » du gendarme des marchés détaille l’explosion de ces réclamations d’épargnants victimes d’arnaques. « Depuis le début de l’année, plus de 700 épargnants se sont déclarés victimes d’une arnaque. Cela représente cette année 40% de tous les appels que nous avons reçus d’épargnants victimes d’escroqueries » indique-t-elle. Ces épargnants nous ont déclaré 31 millions d’euros de perte ! Par dossier, les montants en jeu ne cessent de progresser. Le préjudice médian est de 24.000 euros, contre 5.000 euros en janvier. », ajoute-t-elle. (@latribune).

► Les cryptomonnaies, une utopie anarcho-capitaliste. Par Olivier Klein, Directeur général de la BRED. Les bitcoins et les autres cryptomonnaies du même type sont-elles de vraies monnaies ? Elles procèdent, au fond, de l’utopie d’un monde dans lequel la monnaie ne serait plus nationale mais universelle, valable pour tous les pays et pour tout le monde, transférable en toute sécurité et sans coûts. Cette monnaie se passerait d’intermédiaires, sa valeur ne pourrait être manipulable par des gouvernements ou des banques centrales. Elle serait liée à des gestions décentralisées privées. Elle garantirait l’anonymat des transactions, et son gardien serait non pas une banque centrale mais un algorithme, supposé infaillible. Une forme d’anarcho-capitalisme. Lire la suite sur le site de @LesEchos.

#Robotique

► Les robots vont-ils nous ressembler de plus en plus ? Les humanoïdes occupent toujours plus de place dans la recherche robotique car leur forme humaine serait, selon des chercheurs, l’une des clés pour les intégrer pleinement à notre vie quotidienne. Si l’insertion des robots dans notre quotidien est source de polémiques, notamment par crainte d’un impact négatif massif sur l’emploi, elle est inévitable, selon les spécialistes réunis au congrès international de la robotique IROS 2018 à Madrid qui s’est achevé le 5 septembre. Dans des sociétés « vieillissantes », « les humains et les robots coexisteront tôt ou tard », affirme à l’AFP Hiroko Kamide, psychologue japonaise spécialisée dans la relation homme-robot. (@frenchweb).

#Cinéma

► La riposte de Hollywood à Netflix. De gigantesques fusions se succèdent à un rythme effréné dans le monde des médias américains. Disney a déboursé 71 milliards de dollars pour s’offrir Fox. Comcast a fait grimper les enchères jusqu’à 39 milliards de dollars pour acquérir l’européen Sky. De son côté, Time Warner s’est vendu 85 milliards de dollars à l’opérateur de télécommunications AT&T. Par ailleurs, CBS et Viacom, séparés depuis 2006, pourraient bientôt se remarier… Ces mégatransactions se sont toutes faites sous la pression concurrentielle de géants du Net qui sont en train de voler l’audience traditionnelle des vieux rois de Hollywood. En créant un lien direct sur Internet entre leurs productions et leurs abonnés, Netflix, Amazon, YouTube (Google) et Facebook démontrent en effet l’obsolescence des systèmes de distribution du XXe siècle. Pour riposter à l’offensive des nouveaux rois du numérique, augmenter en taille semble nécessaire. Mais derrière la mode du gigantisme se cachent des stratégies bien différentes. (@Figaro_Economie).

07 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 7 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x► Les machines peuvent-elles comprendre nos émotions ? « Des machines et des hommes » est le podcast qui fait se rencontrer l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle. Dans chaque épisode de ce podcast, deux experts se répondent. L’est un spécialiste des neurosciences, et nous éclaire sur les arcanes du cerveau humain. L’autre est spécialiste de l’intelligence artificielle, et nous fait plonger au coeur du fonctionnement des machines. Leurs points de vue croisés explorent, en détails, une facette essentielle de l’intelligence. Dans cet épisode, nous intéressons à la reconnaissance des émotions. Les IA peuvent-elles capter nos émotions ? Que gagne-t-on à leur donner accès à nos états d’âmes, à lire nos visages mêmes ? Pour répondre à ces questions, Xavier Fischer, Chief Product Officer de la startup Datakalab, spécialisée dans la reconnaissance automatique des émotions, et Laurence Chaby, Maître de conférence à l’Institut des systèmes intelligents et de Robotique. (@science_et_vie).

#Telecom

► 5G : les folles enchères en Italie rapportent 6,5 milliards d’euros. « Jackpot » pour le gouvernement italien. Il va encaisser la folle somme de 6,5 milliards d’euros, après quatorze jours d’enchères survoltées pour l’attribution des fréquences 5G dans la Botte. Le ministère de l’Industrie se réjouit alors que l’objectif minimal qu’il avait fixé était de 2,5 milliards d’euros. Les enchères italiennes ont explosé les compteurs de la 5G. C’est la bande des 3,7 GHz qui a concentré les convoitises des quatre grands opérateurs. Ils y ont investi 4,3 milliards d’euros. Rapporté au MHz par habitant, c’est sept fois plus qu’en Espagne et près de trois fois plus qu’au Royaume-Uni. (@LesEchos).

#Santé

► Trois start-up de l’intelligence artificielle appliquée à la santé à suivre. Les start-up françaises spécialisées dans l’intelligence artificielle et la santé se sont distinguées au niveau mondial et font des avancées très prometteuses : Therapixel révolutionne la mammographie, Cardiologs ou l’IA au cœur des patients et TheraPanacea prédit et optimise les traitements. A lire : L’intelligence artificielle révolutionne la santé (@LesEchos).

#Robotique

► Visite de l’école des robots Flint. Flint (https://flint.media) est une intelligence artificielle personnelle que l’on peut éduquer soi-même pour qu’elle nous aide à reprendre le contrôle de notre consommation d’information. En interagissant avec notre robot, on lui apprend à aller chercher pour nous une information de qualité, personnalisée, tout en nous sortant de notre bulle de filtres et en nous protégeant des fake news. Benoît et BB-Cocci te font visiter l’école des robots et toutes ses fonctionnalités. Plus d’infos ici : https://plans.flint.media/superflint (@YouTube).

#CyberEspionnage

► Espions, Novitchok et « fake news » : on vous explique ce qui se cache derrière les cyberattaques russes dénoncées par les Occidentaux « Habituellement, nous ne divulguons pas ce type d’opération de contre-espionnage. » La ministre néerlandaise de la Défense, Ank Bijleveld, a planté le décor de façon grave, jeudi 4 octobre. Plusieurs pays de l’Otan, dont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et la France, accusent la Russie de cyberattaques, dans une atmosphère digne de la guerre froide. « Cette réponse extrêmement structurée et fondée est un second jalon dans les relations entre les pays occidentaux et la Russie, après le renvoi coordonné d’espions russes, souligne Tatiana Kastoueva-Jean, directrice du centre Russie/NEI de l’Ifri, contactée par franceinfo. Le message politique est le suivant : nous savons ce que vous faites. » A ce titre, les Pays-Bas sont entrés dans un niveau inédit de détails pour dénoncer une tentative de piratage du siège de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC). (@franceinfo).

#Media

► Entre nouveaux modèles économiques et transition numérique, quelles mutations pour la presse ? Les Échos est un média performant, comme le montre son record historique de diffusion en 2018 grâce à la poussé des abonnements numériques qui constituent aujourd’hui le premier canal de diffusion avant les abonnements papier et la vente au numéro. Mais aussi, une entreprise qui a diversifié ses activités dans le hors-média (événements, services, édition…) qui lui ont permis de stabiliser son modèle économique. Entretien avec Pierre Louette pour parler de l’avenir des médias : nouveaux modèles économiques de la presse en forte mutation, transition numérique ou encore diversification des médias. (@franceculture). A lire aussi : Startups, nouveaux médias, formation…. Pourquoi Nice-Matin va lancer un lieu d’innovation (@damienallemand) et Innovation média : huit moteurs et freins majeurs (@cyceron).

#MediaSocial

► « Sur les réseaux sociaux, le contenu n’existe que pour maximiser les likes ». Embauché par Snapchat mais indépendant éditorialement, critique mais de son propre aveu « partial », Nathan Jurgenson est un théoricien des réseaux sociaux au statut intriguant. Rédacteur en chef du magazine « Real Life », lancé par Snapchat en 2016, ex-rédacteur du magazine The New Inquiry, Nathan Jurgenson est aussi connu pour sa critique du digital dualism, terme qu’il propose en 2011, et qui décrit la façon dont sont généralement scindés l’univers d’Internet, considéré comme « virtuel », et la « vraie vie » (ou « real life »). Pour Jurgenson, cette vision binaire justifie les critiques simplificatrices des effets destructeurs d’Internet et du numérique. Jurgenson s’est aussi attaqué à plusieurs reprises à la thèse de la psychologue et anthropologue du MIT Sherry Turkle selon laquelle l’hyperconnexion détruit les relations humaines. Pour toutes ces raisons, et pour parler recherche sponsorisée, impact des chiffres sur la qualité des débats sur les réseaux sociaux, temps d’écran, déconnexion ou post-vérité…nous avons saisi l’opportunité de rencontrer Nathan Jurgenson lors de son passage à Paris fin septembre. (@usbeketrica).

06 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 6 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#StreetArt

x► Banksy dévoile les coulisses de l’autodestruction de son œuvre en pleine vente aux enchères. Du Banksy tout craché. Une toile du mystérieux et facétieux street-artiste britannique s’est partiellement auto-détruite, vendredi 5 octobre juste après avoir été vendue aux enchères pour plus d’un million d’euros chez Sotheby’s, à Londres. Dans une courte vidéo publiée sur son compte Instagram officiel, samedi 6 octobre au soir, l’artiste a revendiqué son geste et l’a expliqué. « Il y a quelques années, j’ai construit en secret une déchiqueteuse dans un tableau », raconte-t-il. Puis il ajoute : « Au cas où il serait vendu aux enchères… » A lire : Avec l’autodestruction de son œuvre, « Banksy va marquer l’histoire de l’art pendant très longtemps » (@franceinfo). Légende image : L’oeuvre Girl with balloon de l’artiste anglais Banksy, lors de l’exposition « Guerre, capitalisme et liberté » au Palazzo Cipolla, à Rome (Italie) le 23 mai 2016. Photo : Vincenzo Pinto / Afp.

#Audovisuel

► Réforme de l’audiovisuel : les députés proposent de soutenir la création et mettre fin aux « archaïsmes ». Dans un monde où Netflix, Google et Facebook dictent leur loi, celle de 1986, qui régit l’audiovisuel français, se révèle de plus en plus dépassée. Modifiée plus de 80 fois depuis son adoption, elle est désormais obsolète et le gouvernement a assuré vouloir se doter d’un nouveau cadre législatif en 2019. Pour nourrir les débats à venir, un rapport parlementaire a dévoilé, jeudi 4 octobre, 40 recommandations. Elles sont issues des travaux de la mission d’information sur une nouvelle régulation de la communication audiovisuelle à l’ère du numérique, inaugurée en février par le président de la commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale, Bruno Studer. (@LeMondefr).

#LiensVagabonds

► Netflix intègre l’interactivité et Amazon la 4K dans la télé. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : 75% des personnes utilisent leur smartphone pour éviter les contacts humains ; – Comment le numérique révolutionne notre manière de penser ; – Instagram veut devenir le réseau social incontournable à l’école ; – Chine : comment l’Intelligence artificielle est en train de changer la manière dont les parents éduquent leurs enfants ; – Comment les géants de la tech sont délibérément en train de monopoliser les talents de l’Intelligence artificielle.

#Santé

► Axa et la région Hauts-de-France s’associent pour la télémédecine. Pour lutter contre les déserts médicaux, le conseil régional des Hauts-de-France et Axa s’associent pour mettre en place un dispositif de télémédecine. L’expérimentation sera menée dans un « désert » médical du Pas-de-Calais, à Marconne dans le Pays des 7 vallées. Dès le 1er janvier prochain, ce territoire rural de 60 communes et de 30.000 habitants pourra ainsi avoir recours à de la télémédecine. « Concrètement, le patient prendra rendez-vous par internet ou par téléphone : il pourra être reçu dans la clinique des 7 vallées où, après avoir été accueilli pour la partie administrative, il sera reçu par un infirmier qui établira la connexion avec le médecin », explique le Dr Monfourny, partenaire du projet. (@latribune).

#Entreprise

► Sommet des start-up de Lille: les clés du succès dans l’e-commerce. Les Français savent créer des entreprises. Mais ils ont beaucoup plus de mal à transformer les start-up en licorne, autrement dit en entreprise dont la valeur dépasse le milliard de dollars ou d’euros. Olivier Duha a cofondé Webhelp en 2000. Dix-huit ans plus tard, l’entreprise est devenue une licorne. Thierry Petit, cofondateur de Showroom privé, a lui aussi réussi à hisser son entreprise dans le cénacle des valorisations boursières qui dépassent le milliard d’euros. Quelles ont été les clés de leur succès ? (@Challenges).

#Transport

► Carambolage de voitures sans conducteur : l’intelligence artificielle en procès. Année 2041. Un gigantesque carambolage de voitures autonomes fait 50 morts : qui est responsable ? Thierry Noisette, journaliste à L’Obs a assisté au procès fictif qui s’est tenu au Palais de Justice de Paris. Ce procès était une des manifestations organisées jeudi 4 octobre dans le cadre de la seconde Nuit du Droit – qui a suscité des dizaines d’événements à travers la France. En juin 2017, l’association Jurisnautes avait organisé le « procès du transhumanisme ». (@LObs).

► Voiture autonome : qui est responsable en cas d’accident ? Faubourgs de Tempe, Arizona. Le boulevard était large, faiblement éclairé et déserté en cette soirée du 18 mars 2018. De quoi expliquer que le salarié d’Uber chargé de superviser le robot conducteur se soit laissé gagner par la lassitude. Quant au piéton fauché, il eut le tort de traverser hors passage protégé. Critiqué pour les facilités administratives qu’il accorde aux pionniers de la conduite déléguée, le gouverneur de l’Arizona rappelait qu’il a créé un Comité de supervision des véhicules autonomes. Lequel ne s’est pas réuni depuis… 2016. C’est qu’une course s’est engagée entre les Etats pour attirer les emplois. Échaudée, la Californie exige un enregistreur de bord, la remise d’un rapport en cas d’incident et prélève une taxe sur chaque véhicule robot. En contrepartie, elle les autorise à circuler sans superviseur à bord, à condition que ce dernier puisse intervenir à distance. (@Challenges).

05 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 5 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Journalisme

x► Quatre choses que les journalistes peuvent faire pour reconstruire la confiance avec leur public. Par Lisa Heyamoto et Todd Milbourn, conférenciers en journalisme à l’Université de l’Oregon. Billet originellement publié en anglais sur The Conversation. En août, près de 400 organes de presse ont insisté sur l’importance du journalisme en réponse à l’affirmation répétée du président Donald Trump selon laquelle les médias sont «l’ennemi du peuple». Dans les éditoriaux #FreePress publiés dans des journaux de tout le pays, les auteurs ont souligné le rôle du journalisme dans une démocratie et le fait qu’une presse libre est essentielle à une société libre. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Audiovisuel

► Jean-Paul Philippot : « Le modèle historique de séparation de la radio, de la télévision et du Web n’est plus viable ». Alors qu’en France, l’audiovisuel public est en pleine réforme, la RTBF, la Radio télévision belge francophone, a mis en place sa grande réorganisation en cette rentrée. Pour Jean Paul Philippot, administrateur général de la RTBF (Radio télévision belge francophone) : les « objectifs d’audience par cible à la fois en télévision et sur le numérique. Pour cela, nous avons défini quatre catégories de public – la nouvelle génération, les jeunes adultes, ceux qui recherchent une expertise et ceux plus âgés avec une écoute fédératrice de toute la population – et nous avons alloué un certain nombre de chaînes et de stations à chaque catégorie. » (@LesEchos).

#Information

► « La post-vérité est plus problématique que le mensonge ». La philosophe Myriam Revault d’Allonnes décrypte l’effet délétère des « faits alternatifs » sur nos démocraties. Lectrice attentive de Hannah Arendt, la philosophe analyse ces poisons modernes dans un essai passionnant : La faiblesse du vrai. Ce que fait la post-vérité à notre monde commun (Seuil). Pour Myriam Revault d’Allonnes, « Le préfixe « post » désigne non seulement l' »après », mais un changement de contexte et de signification, fondé sur la conscience d’une crise, comme si nous n’arrivions plus à situer le présent dans lequel nous vivons. » (@LExpress).

#Informatique

► Quand Pékin implantait des puces espionnes chez Apple et Amazon. Prenez un crayon à papier bien taillé. Sa pointe ne dépasse pas, en largeur, un petit millimètre. C’est la taille d’un étrange composant gris qui aurait été repéré sur les cartes mères de serveurs d’une trentaine d’entreprises américaines comme Apple et Amazon et qui, après enquête des services de renseignement, y aurait été discrètement implanté par… Pékin. Cette affaire a été révélée par « Bloomberg Businessweek  » ce jeudi, est entièrement démentie par les entreprises citées (Apple, Amazon et Supermicro) et ni les autorités chinoises ni le renseignement américain n’ont accepté de la commenter. (@LesEchos).

► La « tech » asiatique fragilisée par l’affaire des puces espionnes chinoises. Le ferme démenti d’Apple et Amazon dans l’affaire des puces espionnes chinoises n’a pas suffi à rassurer les marchés. « Bloomberg Businessweek », citant 17 sources proches du renseignement et d’entreprises américaines, rapportait jeudi que des espions chinois avaient placé des puces dans des cartes mères utilisées par une trentaine d’entreprises (dont Apple et Amazon), ainsi que plusieurs agences fédérales américaines. Les deux plus grandes firmes américaines sont rapidement montées au créneau. Amazon pour dénoncer un rapport « inexact » – bien qu’elle ait ouvert une enquête en interne, et la firme de Cupertino pour souligner qu’elle n’avait « trouvé absolument aucune preuve à l’appui de l’une des allégations » de « Bloomberg Businessweek. » (@LesEchos).

#Ville

► Ville Intelligente française : un modèle qui se partage. Selon les auteurs du rapport intitulé « Vers un modèle de villes intelligentes partagées », remis au début de l’été au Secrétaire d’Etat aux affaires étrangères, il existe bien un modèle français de la Ville Intelligente capable de s’hybrider avec d’autres projets internationaux. Ce rapport que les différents acteurs de la ville et des territoires peuvent enrichir, a été présenté fin septembre par l’Association des Villes Internet, dans le cadre d’un cycle de rencontres. « La Ville Intelligente est un moyen pour les collectivités de se projeter dans la durabilité », a souligné Hélène Hampartzoumian, chargée de mission à la Délégation pour l’Action Extérieure des Collectivités Territoriales en présentant les différents appels à projet que la DAECT propose chaque année pour accompagner les collectivités territoriales dans le développement de leurs relations à l’international. (@villeintelmag).

#Transport

► Qui règnera sur la voiture de demain : Renault ou Google ? À l’occasion de la sortie du livre « Des robots dans la ville », nous nous sommes entretenu avec Pierre Musseau, co-auteur, sur la place du véhicule autonome dans la ville de demain. C’est à ce futur que se préparent Jean-Louis Missika et Pierre Musseau, adjoint et conseiller à la mairie  de Paris, chargé de l’urbanisme, de l’architecture, du Grand Paris et du développement économique. Ils ont cosigné un livre « Des robots dans la ville : comment les voitures autonomes vont changer nos vies » (Editions Tallandier), disponible le jeudi 4 octobre 2018. Le site @Numerama revient avec Pierre Musseau sur les problématiques abordées dans son ouvrage. Il explique que l’on « découvre chaque jour la diversité des robots. Ce ne sont pas forcément des voitures, comme on l’envisage aujourd’hui, auxquelles on enlève juste le volant. Tous les objets vont être profondément modifiés. Ces robots prennent plusieurs formes, et commencent à sortir des bâtiments où ils étaient restreints pour être expérimentés dans les rues des villes. On découvre chaque mois de nouveaux usages. Il existe des robots suiveurs, des robots éboueurs… On parle surtout de véhicules routiers, mais on s’intéresse déjà à ceux qui évolueront sur le fleuve sur l’eau ou dans les airs, car il faut se préoccuper de leur intégration. »

#Data

► Open data : les collectivités dans l’illégalité… et l’impunité. A partir de ce 7 octobre, une disposition de la loi Lemaire pour une République numérique (2016) entre en application : l’open data par défaut. Les collectivités de plus de 3 500 habitants disposant d’au moins 50 agents doivent désormais mettre en ligne toutes les bases de données dont elles disposent, dans un format ouvert et lisible par une machine, à l’exception des données personnelles et de sécurité. Toute nouvelle donnée produite devra être systématiquement rendue publique. Un changement colossal pour les plus de 4 400 collectivités (villes, métropoles, départements et régions) concernées par ces obligations. (@journaldunet).

#Santé

► Les remèdes de l’intelligence artificielle pour le monde de la santé. Pour le médecin, l’intelligence artificielle sera-t-elle demain aussi banale que le stéthoscope ? Un simple outil de plus à sa disposition, en quelque sorte. A moins… qu’elle ne le remplace. Comme d’autres secteurs, celui de la santé pourrait bien être transformé par les progrès de l’intelligence artificielle. Avec à la clef la promesse d’une amélioration des soins de santé ou d’une réduction des coûts. Mais aussi de nombreuses craintes. Dans certains domaines où l’information est déjà numérisée, comme l’imagerie médicale, la cardiologie, l’ophtalmologie ou l’oncologie, la recherche a fait des progrès spectaculaires. Deux facteurs ont joué : l’amélioration des capacités de calculs des ordinateurs et les progrès d’une partie de l’intelligence artificielle, utilisant les réseaux de neurones et leur capacité d’apprentissage. (@LesEchos).

#Transport

► Renault veut intégrer des contenus médias à ses voitures. Les médias pour occuper le temps libre de l’automobiliste du futur. À l’occasion du Mondial de l’Automobile, qui se déroule actuellement à Paris, Renault a dévoilé son prototype de contenus embarqués dénommé AEX, qui signifie « expérience éditoriale augmentée ». Ce système est le fruit d’une réflexion entamée depuis plusieurs mois par le constructeur automobile français. L’année dernière, Renault avait fait l’acquisition de 40% du capital du groupe de médias Challenges dans cette perspective. (@puremedias).

#Electronique

► Samsung génère 150 millions d’euros de profits par jour. Encore un nouveau record spectaculaire pour Samsung Electronics. Le plus grand groupe d’électronique de la planète a révélé, ce vendredi, qu’il avait, selon ses premières estimations, généré un profit opérationnel de 17.500 milliards de wons, soit 13,5 milliards d’euros, sur la période allant de juillet à septembre. Cette performance, qui représente 150 millions d’euros de bénéfice par jour, marque un bond de 20,4 % par rapport au même trimestre de 2017 et permet au géant coréen de présenter à ses actionnaires les plus gros profits trimestriels de son histoire. (@LesEchos).

04 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 4 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Commerce

x► Sous pression, Amazon augmente son salaire minimal à 15 dollars. Mieux vaut devancer l’appel plutôt que de se le faire imposer, par les politiques ou la loi du marché. Amazon a annoncé mardi 2 octobre qu’elle fixait le revenu minimal de ses employés à 15 dollars de l’heure (soit 13 euros). La mesure, qui entre en vigueur le 1er novembre, concerne 250 000 salariés à temps plein et 100 000 travailleurs saisonniers embauchés pour livrer les colis pour les fêtes de fin d’année. L’entreprise a annoncé dans la foulée qu’elle allait se battre au Congrès pour que soit relevé le salaire fédéral minimal, qui n’est que de 7,25 dollars, niveau inchangé depuis juillet 2009. Toutefois, au 1er janvier 2018, 29 Etats auront imposé un salaire minimal supérieur. La mesure, qui entre en vigueur le 1er novembre, concerne 250 000 salariés à temps plein et 100 000 travailleurs saisonniers. Crédit photo : Chris J. Ratcliffe / AFP.

#Ville

► À Dijon, la métropole devient une smart city. À Dijon, un unique poste de commande centralisé va réunir la gestion de l’éclairage public, de la signalisation lumineuse, du suivi des services de voirie et de la vidéosurveillance. Il en fallait six jusqu’à présent pour gérer ces secteurs. Le réseau ne concerne pas que la ville elle-même mais la métropole, qui regroupe 24 communes dans lesquelles vivent 256.000 habitants. Cette centralisation repose sur une plateforme, baptisée Muse, capable de gérer un ensemble de services de l’espace urbain, réalisée par Citelum (filiale de EDF) et mise en place par un consortium mené par Bouygues Energies & Services. Ce réseau, unique, sera géré par un contrat lui aussi unique. (@futurasciences).

#Transport

► Voitures autonomes: des expérimentations sans chauffeur. L’Assemblée nationale a adopté mardi 2 ocotbre un texte qui permet d’expérimenter des voitures sans aucun conducteur à bord. Avec ce texte, la France veut se donner les moyens de ne pas prendre de retard dans la course aux voitures autonomes. L’Assemblée nationale a voté mardi soir, dans le cadre du projet de loi Pacte, un assouplissement du cadre autorisant les expérimentations de ces véhicules capables de se conduire tout seule, sans aucun conducteur à bord. Le texte précise également le régime de responsabilité civile et pénale, en prévoyant notamment que ce seront les titulaires d’autorisation, et non les conducteurs, qui seront responsables en cas d’accident en mode autonome. À lire aussi : Voitures connectées des élus: l’Etat se méfie de Huawei (@LExpress).

► Intelligence artificielle : où en est la voiture autonome ? On a fait des progrès considérables en matière de voiture autonome. Elle est capable aujourd’hui de faire plus de 10 000 km sans qu’un opérateur prenne le relais. Google lance son service de taxis robotisés d’ici la fin de l’année. General Motors veut être le premier à sortir une voiture sans voiture et sans pédale. Il y a une vraie course-poursuite entre constructeurs. On veut réduire le nombre d’accidents de la route, réduire les embouteillages et pouvoir proposer autre chose que conduire pendant le trajet des passagers. (@franceinfo).

► Toyota et Softbank s’allient sur la mobilité du futur. Il y a six mois, des jeunes cadres de Toyota et de Softbank ont commencé à se retrouver régulièrement, à Tokyo, sans en informer leurs PDG respectifs, pour évoquer ensemble les initiatives des géants de la tech américaine et chinoise sur les véhicules autonomes ou le cJovoiturage. Dressant un état des lieux de l’offre japonaise et du cadre réglementaire, ils ont pris conscience de leur grand retard dans cette révolution qui devrait bouleverser leurs industries respectives. Convaincus de pouvoir encore rattraper la concurrence, le plus grand constructeur du pays et le plus audacieux des acteurs locaux des télécoms ont annoncé qu’ils allaient s’allier au sein d’une nouvelle coentreprise afin d’inventer une nouvelle génération de services. « Nous pouvons les rattraper », a lancé le CTO de SoftBank. « C’est vrai que cela peut ressembler à un rapprochement un peu inhabituel. Mais le Japon doit être en compétition avec le reste du monde », a encore martelé Junichi Miyakawa. (@LesEchos).

#Santé

► Santé et IA : les Gafa et les start-up dans la course. Et si les Gafa devenaient aussi des géants de la santé ? Google a tenté d’enfiler la blouse blanche il y a plus de dix ans. Après l‘échec de Google Health, son dossier médical en ligne abandonné en 2012, la firme est revenue en force avec sa filiale DeepMind Health, en faisant ce qu’elle sait faire de mieux : collecter et traiter les données. En l’occurrence celles de patients d’hôpitaux, notamment britanniques. Les choses ont toutefois été plus difficiles que prévu avec le Royal Free Hospital Trust, qui lui permettait d’accéder à l’historique médical de 1,6 million de patients. L’accord a été dénoncé quand les autorités britanniques ont constaté que ces données n’avaient pas été anonymisées et avaient été utilisées dans un cadre plus large que prévu. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Découvrez Binôme, le podcast sur l’intelligence artificielle avec Cédric Villani. Cédric Villani, mathématicien lauréat de la médaille Fields et député, a rencontré cinq chercheuses et chercheurs pour discuter de l’intelligence artificielle (IA) et de son impact sur notre société. Écoutez leurs dialogues dans Binôme, le nouveau podcast de Sciences et Avenir produit par Nouvelles Écoutes. (@Sciences_Avenir).

#ProtectionDesDonnées

► Le RGPD va coûter cher à l’Europe, selon le patron du CES de Las Vegas. La France a des start-up très dynamiques, mais le Règlement européen sur la protection des données (RGPD) adopté en mai par l’Union européenne va brider considérablement la capacité d’innovation européenne, affirme Gary Shapiro, l’organisateur du prestigieux CES de La Vegas. Pour la sixième année de suite, le Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas organise à Paris une convention de start-up, dans le cadre du Mondial de l’Auto. « La France a beaucoup d’entrepreneurs, mais elle va rater la plupart des futures vagues technologiques, parce que l’Union européenne avec le RGPD est extraordinairement concentrée sur la défense de la vie privée des individus», a dit Gary Shapiro à l’AFP, à la veille de la manifestation parisienne. «Or la donnée c’est la nouvelle richesse, on a besoin de la donnée partout maintenant», a-t-il ajouté. (@frenchweb)

#Cybersécurité

► Les attaques favorites des hackers. En plein essor, la cybercriminalité s’est imposée comme l’un des fléaux majeurs de l’ère numérique. Rien qu’en France, les faits de cybercriminalité ont bondi de 32% entre 2016 et 2017, avec plus de 63 500 cas recensés l’an passé, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur. Au total, 320 000 personnes auraient été victimes d’attaques en ligne en 2017 dans l’Hexagone. Cependant, ce phénomène ne se limite pas à la France et touche ainsi l’ensemble du globe. D’après un rapport de Positive Technologies, le nombre de cyberattaques a grimpé de 47% au deuxième trimestre 2018 par rapport à la même période un an plus tôt. Si la multiplication des attaques informatiques est loin d’être une surprise, leur nature évolue. (@frenchweb).

#Numerique

► Comment le numérique révolutionne notre manière de penser. L’avènement du digital est vecteur de transformations majeures, sur le terrain économique et politique. La communication numérique est également porteuse d’un changement plus profond, relatif à l’évolution de la pensée. La pensée a en effet toujours été influencée par le développement de nouveaux modes de communication : hier l’émergence du langage ou la diffusion de la culture écrite, aujourd’hui le digital. (@HBRFrance)

#Technologie

► Reconnaissance faciale, 5G, smart city… : Tokyo prépare des JO 2020 ultra-connectés. « Tokyo 2020 ». Partout dans la capitale japonaise, dès l’aéroport, les visiteurs ne peuvent échapper aux affiches déjà installées pour rappeler que le pays organisera les prochains Jeux olympiques d’été dans deux ans. Pour être au niveau promis par les autorités, les entreprises du pays travaillent sur les innovations qui seront proposées au public et aux athlètes. De premiers prototypes sont déjà disponibles. Dans les stades, les accès se feront grâce au numérique. Les athlètes, les membres de l’organisation et les journalistes accrédités pour l’événement passeront par un système de reconnaissance faciale développé par NEC afin de limiter la fraude. Il facilitera également le remplacement des badges d’accès en cas de perte ou d’oubli. Les visiteurs, eux aussi, bénéficieront d’un système d’accès modernisé. Des cartes miniatures équipées de la technologie NFC et développées par Visa seront placées dans des bracelets en caoutchouc à porter au poignet. Ces bracelets contiendront directement les billets d’accès et seront aussi utilisés pour les paiements. (@europe1).

03 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 3 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Planète

x► Le volcan Soputan est entré en éruption au nord-est de l’île des Célèbes en Indonésie crachant un nuage de cendres volcaniques de 4.000 mètres de hauteur, mais ne présentait pas de risque pour la population, selon les autorités locales. (@telegraphnews). Légende image: Selon les autorités locales, l’éruption ne présente aucun risque pour la population. Photo : Handout / Indonesia’s National Disaster Agency / AFP.

#Transport

► Après deux ans de galère, comment BlaBlaCar a repris du poil de la bête. Entrer dans le cercle très fermé des licornes -les startups valorisées plus d’un milliard de dollars ne signifie pas que le plus dur est fait et que la suite ne sera qu’un long fleuve tranquille. BlaBlaCar, icône de la French Tech, l’a appris à ses dépens : après plusieurs années de croissance folle, le leader mondial du covoiturage, devenu l’une des rares licornes françaises en 2015, a connu un coup d’arrêt de sa croissance en 2016 et en 2017, avant de retrouver de l’allant en 2018. Deux années de doutes et de difficultés qui ont forcé la startup parisienne à revoir les fondamentaux de son modèle économique, et même à « pivoter » pour redéfinir sa proposition de valeur et trouver de nouveaux relais de croissance. Une « galère », d’après Nicolas Brusson, le co-fondateur et Pdg de BlaBlaCar, qui a fini par payer : l’entreprise vient d’annoncer qu’elle est rentable pour la première fois de son histoire en 2018. (@latribune).

► Plutôt que de frauder dans les transports en commun, pourquoi ne pas tout simplement faire un petit geste pour la planète. Ainsi la métropole d’Istanbul, en Turquie, grâce au réseau de recyclage « Smart Mobile Waste Transfer Machine », incite les usagers de son réseau de transports en commun à recycler leurs déchets plastiques pour bénéficier de trajets gratuits. (@Maxisciences).

► Le covoiturage courte-distance cherche encore sa voie. Aidé par la longue grève de la SNCF au printemps et par des subventions publiques, le covoiturage de courte-distance se fait peu à peu une place parmi les solutions de mobilité, même s’il reste encore assez marginal. » Entre le début et la fin des grèves, on a multiplié notre activité par 6», raconte à l’AFP Tristan Croiset, co-fondateur de l’application Karos. « On a eu une petite baisse en juillet et une baisse plus marquée en août, et on est maintenant revenu à des niveaux similaires à ce qu’on avait en juin en période de grève », se réjouit-il. (@frenchweb).

► Trottinettes, vélos, scooters : la guerre des trottoirs est déclarée. A Paris, les usagers se déchirent. Les piétons sont exaspérés par les trottinettes et des deux roues sur les trottoirs. Les vélos par le comportement des scooters, les scooters par celui des voitures… La mairie de Paris et le ministère des Transports prennent ces sujets très au sérieux. (@Challenges).

#Commerce

► Sous pression, Amazon augmente son salaire minimal à 15 dollars. Mieux vaut devancer l’appel plutôt que de se le faire imposer, par les politiques ou la loi du marché. Amazon a annoncé mardi 2 octobre qu’elle fixait le revenu minimal de ses employés à 15 dollars de l’heure (soit 13 euros). La mesure, qui entre en vigueur le 1er novembre, concerne 250 000 salariés à temps plein et 100 000 travailleurs saisonniers embauchés pour livrer les colis pour les fêtes de fin d’année. L’entreprise a annoncé dans la foulée qu’elle allait se battre au Congrès pour que soit relevé le salaire fédéral minimal, qui n’est que de 7,25 dollars, niveau inchangé depuis juillet 2009. Toutefois, au 1er janvier 2018, 29 Etats auront imposé un salaire minimal supérieur. (@LeMondefr).

#Téléphonie

► Le smartphone, une arme à double tranchant. « Le smartphone est un fétiche de notre temps », à qui Pierre-Marc de Biasi a consacré un livre intitulé Le troisième cerveau. Pour lui, « cet objet va être habité par un serviteur virtuel qui va être de plus en plus efficace pour nous assister en tout. Et petit à petit, on va devenir l’esclave de notre petit esclave. Je parle du troisième cerveau parce qu’on a l’encéphale, le ventre et cette prothèse ». « Le smartphone nous fait gagner du temps, mais pour faire quoi ? Des jeux idiots. Est-ce créatif ? Est-ce le but d’une vie humaine ? », se demande le chercheur. « À aucun moment, vous ne pourrez mobiliser votre attention plus de deux minutes sur un sujet. C’est une habitude que notre société est en train de prendre de gâcher notre rapport au temps », s’alarme Pierre-Marc de Biasi. « On est déjà en situation addictive avec en moyenne quatre heures d’utilisation par jour ». (@franceinfo).

#Police

► Des programmes informatiques sont aujourd’hui capables d’anticiper la survenue d’actes criminels. Une aide précieuse pour la justice ou un risque réel pour nos libertés ? Accompagnant l’évolution des sociétés modernes vers le tout-sécuritaire, la police expérimente de plus en plus ces nouveaux outils technologiques. Grâce à un algorithme capable d’analyser l’énorme masse de données personnelles que nous produisons et laissons-en permanence sur le numérique, ces logiciels spécialisés peuvent en effet établir des listes d’individus susceptibles d’être mêlés à des actes répréhensibles. Mais l’utilisation des nouvelles technologies à des fins prédictives pose un grand nombre de questions éthiques et morales. Sommes-nous prêts à abandonner notre liberté au nom de la sécurité ? Peut-on réellement faire confiance à un algorithme pour trier les individus et déterminer aujourd’hui qu’ils deviendront des criminels demain ? (@Artefr).

#LiensVagabonds

► Le top management des TV fragilisé. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Comment les médias ont légitimé l’extrémisme ; – Pour apprendre, les jeunes préfèrent YouTube aux manuels scolaires ; – Netflix domine les autres géants dans les contenus originaux et va rouvrir un bureau à Paris ; – Cinéma : Le Canada, nouvel eldorado du monde de la création.

#Edition

► L’Europe valide enfin la TVA réduite sur la presse en ligne et le livre électronique. L’Europe donne enfin son feu vert à l’application d’une TVA réduite sur la presse et le livre numérique afin de les aligner sur les taux en vigueur dans le monde physique. Aujourd’hui, les 28 ministres des finances de l’UE ont adopté un amendement aux règles européennes relatives à la TVA, afin d’autoriser les États à appliquer le même taux réduit aux publications papier et à leurs équivalents électroniques. Cette adaptation était réclamée depuis longtemps par des nombreux États membres. La France avait pris la décision d’appliquer d’elle-même cette harmonisation entre les taux de TVA appliquées aux publications physiques et numériques. Dès 2012, la ministre de la culture Aurélie Filippetti avait décidé de réduire à 5,5 % la TVA sur le livre numérique. Début 2014, elle avait également imposé un taux de TVA super réduit de 2,1 % à la presse en ligne pour l’aligner sur celui de la presse papier. (@Figaro_Economie).

#Streaming

► Netflix et Amazon bientôt contraints de diffuser au moins 30 % de créations européennes. C’est fait. Le Parlement européen a apposé, ce mardi, son tampon sur la refonte de la directive régissant les médias audiovisuels. En avril dernier, celle-ci avait déjà fait l’objet d’un accord informel entre le Parlement européen et le Conseil représentant les Etats, qui devaient tous deux encore l’approuver formellement. Avec ce feu vert de Bruxelles, les plates-formes de vidéo à la demande, telles que Netflix ou Amazon, et celles de partage de vidéos (YouTube) vont notamment se voir imposer un quota minimum de 30 % d’oeuvres européennes au sein de leur catalogue. (@LesEchos).

02 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 2 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

x► « Capital Agricole, chantier pour une ville cultivée », se dévoile en exposition au Pavillon de l’Arsenal à Paris. L’exposition « Capital Agricole, chantier pour une ville cultivée » a ouvert ses portes le 1er octobre jusqu’au 19 janvier au Pavillon de l’Arsenal à Paris. Préoccupés par leur alimentation et leur santé, les habitants de la capitale considèrent à l’agriculture comme un domaine prioritaire. C’est sur cette agriculture urbaine oubliée et réhabilitée dans l’exposition grâce à des photos et des vidéos qui montrent l’environnement agricole d’autrefois que se développent de nombreuses actions pionnieres avec l’utilisation des toits des quartiers ou les sous-sols des immeubles. (@franceinfo). Dessins originaux de Yann Kebbi.

#Economie

► Ne nous laissons pas aveugler par les GAFA ! par Stéphane Donders, CEO de Traveldoo. Les États européens se saisissent du sujet, essayent de développer des champions locaux, au travers d’initiatives telles que le French Tech ou les investissements de la BPI en France. Mais depuis les États-Unis, le constat est cruel : malgré tous les efforts du « vieux continent », toute leur attention se porte sur les marchés émergents et la concurrence nouvelle venue des acteurs asiatiques… L’Europe n’est nulle part. Aucune alternative européenne à ces plateformes hégémoniques ne semble pouvoir émerger. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#Entreprise

► Pourquoi les entreprises se convertissent à la « blockchain ». Dépassés, le stade de la simple curiosité ou la croyance en un eldorado technologique révolutionnaire. En 2018, les entreprises françaises ont passé un cap sur la « blockchain », cette technologie encore jeune et mal connue du grand public, qui permet à plusieurs parties prenantes de stocker et d’échanger des informations de façon sécurisée, transparente et décentralisée. Attirées par les promesses de gains associés à cette « grande révolution », souvent comparée à celle d’Internet au début des années 90, beaucoup d’entreprises ont foncé tête baissée depuis trois ans dans de multiples expérimentations. Hormis quelques secteurs plus avancés, peu d’applications concrètes ont jusqu’ici vu le jour. Les choses changent doucement mais sûrement. (@FigaroTech).

#Data

► Open data, le syndrome des « petits pas ». L’association Opendata France publie dans cette première semaine d’octobre semaine l’« Observatoire open data des territoires 2018 ». On peut constater que le nombre de collectivités ouvrant leurs données progresse régulièrement, de l’ordre de 100 nouvelles collectivités par an. Les plus importants des collectivités territoriales sont déjà bien engagées dans l’open data. Quant aux petites collectivités ayant récemment ouvert leurs données, elles ont été prises en charge par soit par une métropole ou un département ou une région. (@Lagazettefr)

#Telecom

► La course au leadership mondial pour la 5G est lancée. Les premiers lancements commerciaux de réseaux 5G ont lieu ces jours-ci aux Etats-Unis. Plus qu’un bénéfice pour le grand public, c’est une vraie révolution pour les industriels qui est attendue. Ce lundi 1er octobre, Verizon lance les premières offres commerciales aux Etats-Unis. « Aujourd’hui, il y a une énorme locomotive qui est partie : les Etats-Unis. L’Asie va bientôt faire aussi ses lancements commerciaux. L’Europe est, pour sa part, en retard », relevait, jeudi, Gilles Vaqué, président de PMP Conseil, lors du Forum Telco & Digital, organisé par « Les Echos ».

► Inutile, la 5G ? Voici ce qu’elle va changer. A peine lancée il y a quelques mois, la 4G est encore loin de s’être démocratisée. Pourtant, les opérateurs télécoms voient déjà plus loin, avec la 5G, la cinquième génération de réseaux mobiles. La Commission européenne a signé, lundi 16 juin, un accord avec la Corée du Sud pour développer cette technologie d’ici la fin de la décennie. En février, au Mobile World Congress, la grand-messe du secteur de la téléphonie mobile, tout le monde ne parlait déjà que de cette fameuse 5G, racontent Le Monde et Le Figaro. Tout cela va trop vite pour vous ? La 5G est encore au stade embryonnaire, mais le Metis 2020, un consortium d’acteurs du secteur des télécoms, soutenu par l’UE, a déjà défini les grands principes de ce futur réseau. Le service sera « incroyablement rapide » (PDF en anglais), promet-on, avec des débits espérés jusqu’à 10 Gb/s, soit 100 fois plus que la 4G.  (@franceinfo). A lire : Tout ce qui va changer, quels usages et pourquoi la technologie 5G est importante. (@twandroid).

► Revue de liens : Les opérateurs coréens et japonais en tête dans la course à la 5G (@LesEchos) ; 5G : affolement autour des enchères en Italie @LesEchos) ; Nozay : la 5G s’invente au cœur du centre de recherche géant de Nokia (@LeParisien_91) ;

#Ecole

► Grâce à une appli, parents étrangers et professeurs parlent la même langue. L’application Klassroom, un cahier de liaison digital, totalement gratuit, permet aujourd’hui de faire tomber la barrière de la langue entre les parents allophones. Créée par deux papas d’enfants scolarisés en maternelle, cette application permet de traduire instantanément les messages de l’enseignant à destination de ces familles dans une centaine de langues. Et réciproquement. Les parents peuvent également s’adresser au professeur dans leur langue… Retranscrite automatiquement en français.  (@le_Parisien).

#MediaSocial

► Facebook, l’année maudite. Mark Zuckerberg voulait profiter de 2018 pour « réparer » Facebook. Neuf mois après cette résolution de début d’année, le réseau social aux 2,2 milliards d’utilisateurs a surtout vu son image et sa réputation se dégrader sans discontinuer. Retour sur cette annus horribilis pour la firme de Menlo Park. (@LesEchos’).

#Internet

► Neutralité du net : l’administration Trump poursuit la Californie. Comme attendu, la Californie sera le premier champ de bataille judiciaire pour la neutralité du Net aux Etats-Unis. Le procureur général américain, Jeff Sessions, vient d’engager des poursuites contre l’Etat de l’ouest américain pour le forcer à abandonner sa nouvelle réglementation garantissant le même accès à tous à Internet. Une loi contraire, selon lui, à la réglementation fédérale entrée en vigueur en juin dernier et qui a justement mis fin à ce principe fondateur du réseau. Selon Jeff Sessions, la Federal Communications Commission (FCC), régulateur américain des télécoms, est le seul organe à pouvoir légiférer en la matière. (@LesEchos). À lire aussi : La Californie réinstaure la neutralité du Net, l’Etat fédéral l’attaque en justice (@Pixelsfr).

#IntelligenceArtificielle

► « On s’inquiète beaucoup de l’intelligence artificielle et moins de l’intelligence humaine qui se robotise » Julia de Funès, philosophe et co-auteure de « La Comédie (in) humaine est l’invitée du Talk Décideurs / @le_figaro.

01 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 1er octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xComment thecamp pense la smart city. Autoproclamé laboratoire du futur, le campus posé dans la nature près d’Aix-en-Provence célèbre son premier anniversaire. Sa philosophie : imaginer ce que sera demain. Mais pour façonner l’avenir, il faut tester, tenter, et tester à nouveau. C’est exactement le rôle de l’Urban Lab. Depuis plusieurs mois donc, thecamp ne fait pas qu’accueillir des startups ou des chercheurs. Le campus travaille sur « une dizaine de projets, qui mixent les compétences du public et du privé », raconte Benoît Bailliart, le directeur de cet Urban Lab. (@latribunepaca).

#Transport

Mondial de l’auto : 2018, l’an I de la révolution électrique. Grande première cette année porte de Versailles : les vedettes des podiums ne vrombiront pas. Elles seront silencieuses. Au Mondial de l’automobile, qui ouvre ses portes mardi aux journalistes, les reines des travées rouleront à l’énergie électrique. Mercedes lèvera le voile sur son imposante EQC, Audi sa « e-tron » (mieux vaut prononcer le nom à l’anglaise…), PSA présentera au public la nouvelle DS3 Crossback et sa déclinaison lithium-ion, Kia la grande Niro. « Last but not least », Tesla montrera la fameuse Model 3, la voiture qui cartonne aux Etats-Unis malgré ses galères de production. Cette fois, il ne s’agit pas de concept-cars futuristes, mais de véhicules de série, ceux que vous pourrez bientôt conduire de vos propres mains. (@LesEchos).

Comment la conduite autonome va sauver des millions de vies. L’accident mortel impliquant une voiture autonome d’Uber lors d’un test au printemps avait suscité une émotion mondiale, conduisant l’entreprise à mieux encadrer ses essais, mais la technologie promet un bond en avant, justement en matière de sécurité, selon les experts. La voiture autonome reste une priorité des constructeurs comme en témoignent plusieurs prototypes annoncés la semaine prochaine au Mondial de l’Auto à Paris, notamment chez PSA, avec le Peugeot e-Legend Concept, qui revisite le style de la célèbre 504 Coupé, et Renault avec un concept de robot-véhicule haut de gamme. «La voiture autonome va permettre de sauver un million de vies par an», déclarait en juin le PDG de Renault Carlos Ghosn. Cette vision n’est pas utopique. (@frenchweb).

#Santé

► Depuis le mois de mai et jusqu’en novembre, une jeune doctoresse a choisi de parcourir la France en camping-car pour effectuer des remplacements en zone rurale. De la Bretagne jusqu’à la Somme, en passant par les Vosges et le Var, Hélène Verdon fait escale dans des petits villages, bien souvent laissés en marge des services de soins. Son initiative est d’autant plus appréciée par ces communes que celles-ci ont parfois encore plus de mal à trouver des remplaçants pendant l’été. (@franceinfo).

#Energie

Jura : les plus hautes éoliennes de France inaugurées. À eux seuls, ces six colosses de béton produisent l’équivalent de la consommation électrique annuelle d’une ville de 12 000 foyers : les plus hautes éoliennes de France ont été inaugurées samedi à Chamole dans le Jura. Érigées sur les terres agricoles et dans les bois de cette commune de 170 habitants, elles dominent le premier plateau jurassien, avec une hauteur en bout de pale de 193 m. « C’est une grande satisfaction, l’aboutissement de dix ans de travail avec des acteurs qui croient en la transition écologique », s’est réjoui Fabrice Gourat, président d’Intervent, bureau d’études mulhousien en charge du développement du parc éolien. (@LeParisien_Eco).

#Telecom

5G : la France encore dans les starting-blocks. La France a, comme tous les pays, une carte à jouer dans la 5G. Mais pour l’instant, elle tâtonne. Alors que plusieurs voisins européens ont déjà lancé leurs enchères pour les fréquences 5G, la France attendra mi-2019. C’est l’horizon fixé par l’Arcep, le régulateur français des télécoms. « Avant de lancer l’appel à candidature 5G, l’Arcep va d’abord procéder à une consultation publique sur les modalités d’attribution des fréquences. Est-ce qu’on doit mutualiser des réseaux ? Faut-il attribuer les fréquences aux opérateurs ou à d’autres acteurs ? Pour une couverture nationale ou locale ?… », a expliqué Cécile Dubarry, la directrice générale de l’Arcep, lors du Forum Telco & Digital, organisé par « Les Echos » jeudi 27 septembre. (@LesEchos).

#Internet

Jen Schradie : « Internet contribue souvent à renforcer les inégalités existantes ». Jen Schradie est sociologue, professeur à l’Observatoire sociologique du changement de Sciences Po. Elle a travaillé aux États-Unis sur les inégalités numériques et étudie la façon dont les inégalités sociales se prolongent en ligne. Ses recherches montrent les limites du discours utopique sur les vertus démocratiques d’Internet et rappellent que le monde en ligne ne représente pas la totalité du monde social. Elle publiera en mai The revolution that wasn’t : How Digital Activism Favors Conservatives. Elle explique : « Au début des recherches sur la « fracture numérique », aux États-Unis, dans les années 1990, la question était posée en termes binaires : soit on avait accès à Internet, soit pas. Puis, à mesure que les taux d’adoption d’Internet ont augmenté, les chercheuses et chercheurs ont commencé à se demander non seulement qui accédait aux contenus en ligne et les consommait, mais aussi qui les produisait. » (@internetactu).

#Presse

Comment le « Citizen Bezos » s’est emparé du « Washington Post ». S’il y a bien quelque chose que Jeff Bezos n’anticipait pas en rachetant le « Washington Post » en 2013 pour 250 millions de dollars, c’est qu’un jour un président américain parlerait de son quotidien comme de « l’Amazon Washington Post ». D’abord parce que c’est inexact : il a racheté la grande dame de la presse avec sa fortune personnelle. Ensuite parce que Bezos n’a pas transformé le « Post » en un « lobby coûteux pour Amazon », comme le prétend Trump. « Quand il l’a racheté, le ‘Post’ perdait de l’argent et n’avait pas de stratégie de croissance », explique le consultant de « Newsonomics » Ken Doctor, spécialiste de la presse. Mais Bezos y investit plus de 40 millions de dollars supplémentaires par an. « Très intelligemment, il a pioché dans tout ce qu’il avait appris à Amazon […] et il l’a appliqué au journal. Dans le même temps, il s’est tenu à l’écart de la partie journalistique, préférant investir dans la technologie et la rédaction. » (@LObs).

#Société

Utiliser l’intelligence artificielle en immigration au Canada pourrait avoir des « conséquences mortelles ». Le Citizen Lab estime que les risques de dérapages aux conséquences très graves naîtraient d’une utilisation insensible ou abusive en plus de mener à de la discrimination, à l’atteinte à la vie privée et aux droits de la personne des candidats à l’immigration. Ces nouveaux outils dits intelligents pourraient, dit-on, entraîner des « conséquences mortelles » pour les immigrants et les réfugiés.« Nous savons que le gouvernement expérimente l’utilisation de ces technologies […] mais il est clair que sans garanties et mécanismes de surveillance appropriés, utiliser l’IA pour déterminer l’immigration et le statut de réfugié est très risqué », explique Pétra Molnar, l’une des auteures du rapport. « L’IA n’est pas neutre. C’est un peu comme une recette. Et si votre recette est biaisée, la décision prise par l’algorithme est également biaisée et difficile à contester », poursuit-elle. (@RCInet).

#Numérique

De la tyrannie des chiffres. On n’a pas attendu le numérique pour produire des métriques, mais celui-ci a incontestablement simplifié et amplifié leur production. Quitte à produire un peu n’importe quelles mesures puisque celles-ci semblent désormais accessibles et ajustables en quelques clics. On connaît la rengaine : « ce qui ne peut être mesuré ne peut être géré » (même si la formule de Peter Drucker est en fait plus pertinente que ce que nous en avons retenu). Est-ce pour autant qu’on ne gère que ce que l’on sait chiffrer ? Non. C’est en tout cas ce que répond le stimulant petit livre du professeur d’histoire de l’université catholique d’Amérique, Jerry Z. Muller, The Tyranny of Metrics (La tyrannie des métriques, Princeton University Press, 2018, non traduit), qui se révèle être un très bon petit guide pour nous inviter à prendre un peu de recul sur notre obsession pour les chiffres. (@InternetActu)

#IntelligenceArtificielle

« L’intelligence des machines n’est pas l’intelligence humaine ». Les machines sont-elles aujourd’hui bien plus intelligentes que l’Homme ? L’intelligence artificielle aide-t-elle la communauté scientifique à avancer ? Pourquoi les machines pourraient remplacer, à terme, l’enseignement ? Autant de questions auxquelles Etienne Klein, physicien, directeur de recherches au CEA et docteur en philosophie des sciences, a répondu pour le site de @bymaddyness. Il explique : « On traite aujourd’hui les machines comme si elles étaient intelligentes, au sens humain du terme. Je pense qu’on exagère, et il y a là un certain débat qui n’a pas lieu d’être. Les machines nous ridiculisent en effet dans certains domaines. Pourtant, une machine qui vous bat aux échecs, par exemple, ne saura rien faire d’autre que jouer aux échecs, tandis que vous, vous pouvez parler d’autres langues, jouer au tennis, interagir avec quelqu’un… L’intelligence des machines n’est pas l’intelligence humaine. »

30 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 30 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Futur

x► « Avec l’IA, nous sommes en train de réinventer la condition humaine ». Le 26 septembre, le think tank The Future Society, créé en 2014 à Harvard, présente au Parlement Européen son rapport sur l’intelligence artificielle (IA), intitulé « A Global civic debate on governing the rise of artificial intelligence », fruit de sept mois de consultations dans le monde entier. Son objectif ? Initier une discussion autour de la gouvernance de l’IA à l’échelle européenne et continentale. Nicolas Miailhe, co-fondateur et président de The Future Society, explique sa démarche, et livre les premières pistes évoquées dans le rapport sur le site de @ usbeketrica. Légende image : Illustration issue du rapport « A Global civic debate on governing the rise of artificial intelligence » / © The Future Society – Andy Kelly, sur Unsplash.

#IntelligenceArtificielle

► Microsoft investit 40 millions de dollars pour mettre l’intelligence artificielle au service des causes humanitaires. Microsoft tient en ce moment sa conférence Ignite à Orlando, en Floride. L’entreprise y a fait de nombreuses annonces liées à l’intelligence artificielle ce 24 septembre, comme par exemple une nouvelle version de son Bot Framework (qui est désormais utilisé par plus de 300 000 développeurs), où une fonctionnalité de synthèse vocale à base de réseaux de neurones capable d’imiter presque parfaitement une voix humaine. Mais l’éditeur de Windows a aussi annoncé une initiative plus globale baptisée « AI for Humanitarian Action ». Il s’agit d’un programme de cinq ans, doté d’un budget de 40 millions de dollars, et dont l’objectif est d’aider les organisations humanitaires grâce aux techniques d’intelligence artificielle. (@LUsineDigitale).

#MediaSocial

► Comment 2018 est devenue une année noire pour Facebook. Un coup dur de plus pour Facebook. Vendredi 28 septembre, le plus grand réseau social du monde (2,23 milliards d’utilisateurs actifs chaque mois) a annoncé que 50 millions de ses comptes avaient été affectés par une faille de sécurité. La faille a permis à des pirates de mettre la main sur des éléments clés d’identification des comptes concernés, au point de pouvoir potentiellement s’y connecter. L’enquête interne et les investigations du FBI n’en sont qu’à leur début, qui doivent tenter de déterminer qui sont les pirates, et ce qu’ils ont pu faire concrètement de leur exploitation des « bugs » contenus, à l’origine, dans le code de Facebook. Mais l’annonce a déjà de quoi fortement ébranler la confiance des utilisateurs, au cours d’une année 2018 qui s’impose comme la pire vécue dans la courte existence de l’entreprise. (@Pixelsfr).

#Santé

► Votre jumeau numérique peut déjà être opéré. Et il prendra un jour des médicaments. Et si l’on testait un médicament ou une prothèse sur un patient virtuel, plutôt que sur un être humain ? Non plus in vivo (sur des êtres vivants), mais in silico, en référence au silicium, le composant-clé des ordinateurs ? Ce n’est pas de la science-fiction, mais sans doute la prochaine révolution médicale. Le bond à venir est comparable à « l’écart qui sépare la médecine du Moyen-Age avec celle d’aujourd’hui », estime même Jean-Noël Albertini, chef du service de chirurgie cardiaque et vasculaire au CHU de Saint-Etienne. Le spécialiste teste actuellement la simulation numérique dans le cadre d’une étude. Grâce à un programme développé par l’entreprise qu’il a cofondée, Predisurge, il est désormais possible d’ajuster avec minutie la taille des endoprothèses, ces fameux stents que l’on doit poser en cas d’anévrisme, une dilatation de la paroi de l’aorte qui peut conduire à la mort. (@LObs).

#Economie

► « Les communs : le modèle de ‘l’après’ capitalisme libéral ? » by @MyriamBoure « Le rang des supporters des communs ne cesse de s’agrandir. Gael Giraud directeur de l’Agence Français du Développement en a même fait un des axes primordiaux de la stratégie de l’AFD. Alors comment les communs vont-ils renverser le capitalisme libéral ? Pour répondre à cette question, je vous propose ici quelques pistes de réflexion s’appuyant sur des exemples concrets issus de ma propre expérience, mais qui mériteraient d’être étayés par une analyse plus exhaustive. » Lire la suite sur le site de @MyriamBoure.

#Banque

► Les banques misent sur la blockchain pour accélérer les paiements internationaux. La blockchain aiguise décidément l’intérêt des banques pour faciliter la réalisation des paiements internationaux. La banque américaine JP Morgan a annoncé avoir convaincu 75 banques de tous les horizons de rejoindre le réseau Interbank Information Network (IIN) pour tirer parti de cette technologie propre aux cryptomonnaies dont le bitcoin. Ce projet a été lancé en 2017 par l’établissement américain en partenariat avec Royal Bank of Canada et ANZ. « Au moment du lancement du pilote, nous avons rencontré un intérêt phénoménal de la part des banques correspondantes », assure Emma Loftus, responsable des paiements chez JP Morgan Treasury Services dans un communiqué. (@LesEchos).

#JeuVideo

► Les licenciements brutaux et massifs du studio Telltale inquiètent l’industrie du jeu vidéo. Le studio américain, créateur de jeux The Walking Dead, Game of Thrones ou The Wolf Among Us, a annoncé dans la nuit de vendredi au samedi 22 septembre le plan social le plus important de son histoire : ce sont 250 employés environ, sur les 274 employés du studio, qui ont ainsi été licenciés sans indemnité. D’après la version en ligne de l’hebdomadaire Variety, le renvoi de 90 % des effectifs de Telltale Games est intervenu au lendemain de l’échec des négociations avec des investisseurs potentiels. La chaîne de télévision américaine AMC et l’éditeur coréen de jeux mobiles Smilegate envisageaient, en effet, jusque-là d’investir dans le studio. (@pixelsfr).

29 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 29 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

x► Transition énergétique : les applications blockchain sortent du bois. En facilitant le suivi et la certification en temps réel de l’énergie partagée sur les réseaux, la blockchain concentre l’attention des collectivités engagées sur le front de la transition énergétique. Plus qu’un signal faible, voici peut-être rien de moins que les fondations de l’une des architectures de la transition énergétique, faisant naître systèmes d’autoconsommation collective ou micro-réseaux de voisinage. « La blockchain remplira trois fonctions dans le projet  : assurer les paiements entre les acteurs impliqués, agir en tant que matchmaker (intermédiaire facilitant la rencontre et la demande entre consommateurs et producteurs, ndlr) et répartir de façon équitable les coûts du réseau, en tenant compte des fluctuations de la demande et de l’alimentation en énergie », explique Energy Cities, ce réseau européen de plus de mille villes faisant converger leurs réflexions dans le domaine de la transition énergétique. (@weareleonard).

#Ville

► Singapour, modèle de Smart City ? Singapour est sans doute le territoire urbain qui se rapproche le plus de ce que pourrait être une ville algorithmique. La dernière étude de Juniper Research classe la cité-État en tête des smart cities dans le monde, devant Londres et New-York. La ville arrive en tête des quatres grands axes d’analyse développés par le cabinet : mobilité, productivité, santé et sécurité. Le Smart City Ranking, récemment publié par ABI research, place également le dragon asiatique au premier rang, devant Dubaï et Londres. Un constat unanime qui invite à se pencher sur les origines d’une telle réussite. (@weareleonard).

► Villes ad hoc : entre utopies technologiques et égarements. Depuis les années 1950, la construction de villes nouvelles émaille l’histoire urbaine. À l’heure des jeux vidéos comme Minecraft ou SimCity, le rythme semble s’être accéléré : Masdar (EAU), Songdo (Corée du Sud), Cyberjaya (Inde)… Ces utopies urbaines sont la promesse de villes plus intelligentes, plus performantes et plus économes en ressources. Mais quelle place l’humain y trouve-t-il ? Et, comme nous l’évoquions précédemment au sujet des villes algorithmiques, peut-on modéliser a priori l’urbain ? Nous vous proposons de passer en revue 5 villes “ad hoc”, conçues pour répondre à des besoins hétérogènes, où s’observent en creux les grandes transformations des systèmes urbains. En attendant, peut-être, les villes construites par Google et Bill Gates. (@weareleonard).

► « La biodiversité améliore la qualité de vie des citadins ». La biodiversité est omniprésente en ville, mais pas toujours là où on l’attend. Pour mettre fin aux fantasmes des citadins, expliquer pourquoi elle nous est indispensable et rend quantité de services aux urbains, le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) inaugure ses nouvelles « Tribunes du Muséum » par une première journée d’échanges sur la nature en ville. Le 29 septembre, au Jardin des Plantes, à Paris, en partenariat avec Usbek & Rica, le grand public sera invité à échanger avec les chercheurs. Avant de rencontrer les Parisiens, Nathalie Machon, professeur d’écologie au MNHN, a répondu aux questions de @usbeketrica.

#Ruralité

► Quand les services publics vont à la rencontre du monde rural en camping-car. « Pour faire une démarche ANTS sur FranceConnect, il nous faut votre compte impôts ou votre compte Ameli… Vous connaissez le mot de passe de votre adresse mail?» Sébastien, ouvrier à Oisy, écarquille les yeux et reste coi. Si ce trentenaire est venu, ce lundi matin, devant la mairie de son village, c’est pour « une histoire de carte grise ». C’est d’ailleurs la deuxième fois qu’il se déplace, « mais, en avril, je navais pas les bons papiers, soupire-t-il. Là, j’ai pris les feuilles d’impôt, mais le mot de passe Ameli, je l’ai plus… Ah, c’est le bordel ! Je n’y comprends rien ». (@Le_Figaro).

#Commerce

► Elle donne des vitamines aux petits commerces. Malgré l’explosion du nombre d’entreprises de la « food-tech », ces start-ups qui mettent la technologie au service de l’alimentation, il n’existait aucun moyen de faire ses courses en ligne chez les petits commerçants locaux. Comme c’est précisément ce dont Elsa Hermal avait besoin, elle a décidé de le créer. Après plusieurs années passées chez LVMH, Pernod Ricard puis dans l’univers des start-up, cette diplômée de l’IESEG rêvait de voler de ses propres ailes. L’idée de l’appli Epicery a germé en 2015 à la suite d’une rencontre, lors d’un événement « start-up week-end ». « Nous devions comprendre les attentes et les besoins des commerçants afin de construire notre offre avec eux, explique-t-elle de sa voix légèrement voilée. Il fallait notamment que ce soit simple à utiliser. » (@LExpress).

#Logement

► Comment la police anti Airbnb de Paris traque les fraudeurs. « Bonjour, excusez-moi de vous déranger, nous sommes de la mairie de Paris. Nous faisons un contrôle d’occupation de l’immeuble. Etes-vous locataire de l’appartement avec un bail ou plutôt une location type Airbnb? » Face à l’étonnement des touristes réveillés au saut du lit de cette journée pluvieuse dans la capitale, sa collègue, badge de la mairie à la main, embraye dans la langue de Shakespeare. Car Mireille*, agent de la mairie de Paris, ne parle pas anglais au contraire de sa collègue plus jeune. Ces touristes australiens ont effectivement bien loué sur Airbnb cet appartement de la rue du petit pont, proche de Saint-Michel, pour quelques jours. (@Challenges).