28 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 28 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► L’énergie solaire thermique pourrait bien devenir encore plus intéressante. Mais le photovoltaïque pourrait bien être concurrencé, on n’y croyait plus, par l’énergie solaire thermique. Contrairement au photovoltaïque, qui fonctionne à partir de panneaux qui transforment la lumière du soleil en électricité, l’énergie solaire thermique (Concentrated Solar Power en anglais) utilise des capteurs solaires thermiques qui transforment l’énergie solaire en chaleur. Des progrès scientifiques vont peut-être bien changer la donne, comme le révèle Ars Technica, avec l’arrivée d’un nouveau matériau qui pourrait supporter les contraintes de la chaleur extrême. Les progrès font qu’aujourd’hui, l’énergie solaire thermique « concentrée » peut générer de l’énergie 24 heures sur 24, en incluant le stockage dans le processus de production d’énergie. (@clubic). Légende image : La centrale solaire de Nellis, située dans la base aérienne de Nellis, dans le Nevada, occupe 140 hectares, contient environ 70 000 panneaux solaires et génère 14 mégawatts d’énergie solaire pour la base. Crédit : Airman 1re classe Nadine Y. Barclay / Wikimedia Commons.

#Ville

► Malaunay, ville-laboratoire de la transition écologique. Malaunay près de Rouen, est devenue une ville laboratoire de la transition écologique. Dans cette commune de 5.900 habitants va avoir lieu une expérience inédite. Pendant trois mois, de décembre 2018 à février 2019, sept familles volontaires et sélectionnées à l’issue d’« un grand casting » devront relever six défis sur des thèmes comme l’énergie, les déchets, le recyclage ou encore la consommation responsable. Ils proposeront en outre un projet de réduction de leur empreinte écologique à l’échelle de leur quartier ou de la ville. (@efranceinfo).

#Entreprise

► MolenGeek, l’anti-Silicon Valley à la sauce belge. Depuis les attentats de 2015, la commune bruxelloise de Molenbeek est, pour beaucoup, synonyme de terrorisme. Mais un homme s’active pour transformer l’image de son quartier et surtout la vie de ses habitants. Molenbeekois depuis toujours, Ibrahim Ouassari est le cofondateur de MolenGeek, un incubateur de start-up qui voit dans le numérique un outil d’émancipation, sans pour autant se retrouver dans le modèle de l’industrie de la tech californienne. En mars 2018, il nous a ouvert les portes de son incubateur pour nous expliquer son ambition. (@usbeketrica).

#Telecom

► Le Japon court vers la 5G. Dans la baie de Tokyo, les travaux battent leur plein : c’est ici que seront accueillis une bonne partie des participants, visiteurs et athlètes, aux Jeux olympiques d’été de 2020. Une dimension de ces travaux est invisible à l’oeil nu : le Japon devrait être le premier pays à tester la 5G grandeur nature dans ses stades. « Nous visons l’installation de la 5G au Japon à cette date, a minima équiper le centre des villes principales », résume Tomohiro Ushiyama, directeur des affaires économiques internationales au ministère des Télécoms. Il explique aussi : « Nous avons choisi de ne pas passer par des enchères coûteuses, mais de les délivrer aux opérateurs qui ont un plan de déploiement sérieux. Nous allons privilégier l’attribution aux acteurs à dimension nationale, mais nous n’excluons pas d’en attribuer aux propriétaires de stades ou d’usines ». (@Challenges). A lire aussi : 5G : l’Arcep lance une nouvelle consultation publique (@LesEchos).

#Travail

► Comment Vitré et Les Herbiers sont parvenus au quasi plein emploi ? Dans le pays de Vitré en Ille-et-Vilaine, le taux de chômage est de 5,1 %. Il est de 4,4 dans le pays des Herbiers, en Vendée. Deux territoires situés dans l’ouest de la France, deux exceptions. A Vitré, comme aux Herbiers, élus et chefs d’entreprise parlent de salariés travailleurs, attachés à leur entreprise et à leur territoire. Aux Herbiers, « le Vendéen du Bocage se débrouille tout seul », nous explique la maire (MPF), Véronique Besse : « il est méfiant vis-à-vis de Paris, il n’attend d’ailleurs rien de Paris ». A Vitré, 45% des actifs étaient dans l’agriculture, aujourd’hui 5%. En 35 ans, c’est devenu un pays industriel, nous rappelle Pierre Méhaignerie, maire centriste de la ville depuis 1977 : « il y a sur le territoire de Vitré, 14 entreprises de plus de 500 salariés ». Il insiste sur « l’éthique du travail ». (@franceinfo). A écouter @samainolivier sur @Europe1 qui présente des villes françaises en situation de plein-emploi, dans lesquelles « ce ne sont pas les entreprises qui choisissent leurs salariés mais l’inverse »

#Numérique

► La nouvelle ruée mondiale vers les compétences numériques. Michelangelo Baracchi Bonvicini, président d’Atomium-EISMD (European Institute Science Media and Democracy). « Comme le disait Benjamin Franklin, inventeur, entre autres, du paratonnerre et des verres progressifs, « l’investissement dans la connaissance est celui qui rapporte les meilleurs intérêts ». Cette remarque du mathématicien américain est, aujourd’hui, plus vraie que jamais, car les technologies numériques, qui ont déclenché le plus vaste phénomène d’automatisation de l’histoire humaine, ont accru le besoin de nouvelles compétences, non seulement pour les travailleurs et les entreprises, mais aussi pour les simples citoyens. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#IntelligenceArtificielle

► « Ce qui caractérise l’intelligence artificielle, c’est que c’est une puissance d’expertise qui ne cesse de se perfectionner. Ses systèmes auto-apprenants sont capables d’analyser des situations toujours plus variées et de nous révéler des états de fait dont certains étaient ignorés à notre conscience. Et ils le font à des vitesses qui dépassent sans commune mesure nos capacités cognitives. C’est pourquoi nous vivons un changement de statut des technologies numériques : elles ne sont plus seulement destinées à nous permettre de manipuler de l’information à diverses fins, mais à nous divulguer la réalité des phénomènes au-delà des apparences. En cela, ces systèmes computationnels sont dotés d’une singulière et troublante vocation : énoncer la vérité. », explique Éric Sadin, écrivain et philosophe, dans un entretien sur le site @FigaroVox. Il vient de publier L’Intelligence artificielle ou l’enjeu du siècle. Anatomie d’un antihumanisme radical (L’échappée, 2018). A lire : La face (très) noire de l’intelligence artificielle @LExpress).

27 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 27 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

► Le projet de smart city d’Alphabet à Toronto suscite l’inquiétude des experts. Le projet de smart city porté par Sidewalk Labs, la branche d’innovation urbaine d’Alphabet, et Waterfront Toronto, une agence de développement canadienne, verra-t-il le jour ? Lancé en 2017, il prévoit la conception d’un quartier futuriste baptisé Quayside, à Toronto, capable de répondre aux problématiques urbaines en s’appuyant sur un éventail de technologies innovantes. Mais depuis son lancement, en 2017, le projet doit faire face à de nombreux obstacles. En août dernier, la grogne des habitants, inquiets des conséquences du projet sur la protection de leurs données personnelles, avait conduit Sidewalk Labs à repousser la parution du plan final de développement au printemps 2019. Cette semaine, le 23 octobre, c’est au tour de la commissaire à la protection de la vie privée pour la région de l’Ontario, Ann Cavoukian, de faire part de ses craintes à ce sujet, rapporte The Guardian. Embauchée comme consultante sur ce projet, cette dernière a démissionné de son poste, déclarant dans un communiqué : « J’avais imaginé que nous allions créer une smart city respectueuse de la vie privée, pas une smart city de la surveillance ». Elle indique avoir appris lors d’un meeting la semaine dernière que Sidewalk Labs prévoyait de laisser des parties tierces et les développeurs avoir accès à des informations non anonymisées concernant les habitants de Quayside, poursuit le journal. (@LUsineDigitale). Légende image : Le projet de smart-city imaginé par Sidewalk Labs sera mené dans le quartier de Quayside, à Toronto. Photo de Sidewalk labs.

#Pollution

► La qualité de l’air en France s’améliore depuis 2000, selon un rapport officiel. Des émissions de gaz polluants en baisse et des normes réglementaires moins souvent dépassées. C’est le bilan encourageant dressé par le rapport sur le bilan de la qualité de l’air extérieur en France (fichier pdf), publié vendredi 26 octobre par le ministère de la Transition écologique et solidaire. « La qualité de l’air s’est améliorée sur la période 2000-2017 », affirme le rapport. « Les concentrations moyennes annuelles de polluants diminuent et les dépassements des normes réglementaires de qualité de l’air pour la protection de la santé affectent moins de zones », poursuit le document. Le rapport relève en outre que les concentrations de gaz polluants diminuent également sur cette période et que le nombre d’agglomérations avec des dépassements de normes réglementaires est en recul. A lire : La pollution de l’air est le « nouveau tabac », prévient le directeur de l’OMS (@franceinfo).

#Citoyenneté

► Civic tech : des prestataires aux business models à risque. « Les acteurs de la civic tech veulent hacker la démocratie pour l’améliorer », estime Thomas Mercet, spécialiste de la concertation qui, après une expérience en collectivité, a fondé le cabinet de conseil Savoir d’usage, en début d’année. Un objectif d’intérêt général qui explique que certains d’entre eux adoptent un modèle associatif, reposant sur des appels aux dons et des subventions publiques. Par exemple, l’association Démocratie ouverte, avec son laboratoire, accompagne les collectivités dans leurs démarches de démocratie participative, en contrepartie de subventions. Or il existe un inconvénient lié à ce modèle associatif : celui de perdre en indépendance. Axel Dauchez, fondateur de « Make.org », explique ne pas avoir choisi la forme associative pour cette raison, malgré la vision sociétale de son projet. « Nous voulions garder notre autonomie financière et donc éviter tout argent public. » Et Jérémie Paret, cofondateur de Stig, d’abonder dans le même sens : « Le statut d’entreprise est garant de l’indépendance. Lorsqu’il s’agit d’une association, le risque de n’être financé que par quelques grosses entités implique qu’ils ont alors du poids dans les décisions. » (@Lagazettefr).

#MediaSocial

► TikTok, l’appli star des préados. Un petit clic sur l’écran et l’on tombe sur une jeune Française qui danse et chante en playback sur une musique électro. Un mouvement de pouce sur notre écran tactile et une jeune Allemande se lance dans un petit sketch à l’aide d’un filtre amusant qui lui déforme le visage. On « swipe » encore, et une cosplayeuse américaine dévoile ses costumes créés à l’effigie de ses personnages fictifs préférés.  Lorsqu’on ouvre TikTok, réseau social lancé en Chine il y a deux ans et récemment fusionné avec Musical.ly, on est immédiatement immergé dans un flux de vidéos verticales, essentiellement postées par des adolescents. Mais contrairement au narcissisme d’Instagram ou l’étrangeté folle de Snapchat, TikTok veut miser sur tout autre chose : la créativité décomplexée et perfectionniste de ses utilisateurs. (@Lexpress_Styles).

► Follow JC Go, l’application qui chasse les saints. Pokémon Go a mis la fièvre aux jeunes (et aux moins jeunes), Follow JC Go (suivez Jésus-Christ Go) a l’intention de leur donner la foi. Vagabonder dans les rues, chasser des saints, traquer des personnages de la Bible, créer des équipes d’évangélisation, c’est la promesse de cette application. Lancé mi-octobre par la Fondation Ramon Pané, consacrée à la promotion de la nouvelle évangélisation, le jeu a été approuvé par le pape, qui en est déjà « fan », selon BBC News. « Vous savez que François n’est pas très technologie, mais il était impressionné, il comprenait l’idée, ce que nous essayions de faire : associer la technologie à l’évangélisation », a expliqué le directeur de la fondation, Ricardo Grzona, au site d’information catholique Crux. (big_browser).

#Culture

► La vente du tableau produit par intelligence artificielle crée la surprise. Pour la première fois, Christie’s mettait en vente un tableau « peint » par un programme d’intelligence artificielle. Le portait d’un personnage fictif, Edmond de Belamy, issu d’une série produite par le collectif français Obvious. Sa vente jeudi 25 octobre a été un grand succès : estimé 7000 dollars, il a été adjugé pour 432.500 dollars. Le nom de l’acheteur n’est pas encore connu. (@Culturebox). A lire : Quand l’intelligence artificielle vous transforme en virtuose du piano (@europe1) et  Mieux qu’un « nez », une intelligence artificielle veut créer le parfum parfait (@LCI).

► L’Intelligence artificielle, nouveau monde du marché de l’art ? Les « machines à créer » ce n’est pas nouveau. En 1959, déjà, Jean Tinguely présentait un « robot artiste abstrait » : Sa « machine à dessiner » était une sculpture automatisée armée de crayons, de feutres ou de pinceaux, secouant son bras d’acier sur une feuille dans un mouvement aléatoire, jusqu’à produire une œuvre. Toutes les grandes interrogations soulevées aujourd’hui par l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le domaine artistique sont déjà là. L’art deviendra-t-il tributaire de la technique ? L’artiste perdra-t-il son pouvoir ? La machine remplacera-t-elle le créateur ? L’oeuvre cessera-t-elle d’être une oeuvre d’art en devenant autonome ? (@franceculture).

26 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 26 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Santé

« L’intelligence artificielle permettra des économies de 4 milliards dans la santé ». Dans un livre, Médecine augmentée, à paraître Daniel Walch, directeur général du Groupement hospitalier de l’Ouest lémanique (GHOL), et Xavier Comtesse,conseiller scientifique, créateur de start-up , entrevoient une baisse possible des coûts de la santé grâce à l’intelligence artificielle. Qui fera des assurés des patients « impatients et compétents ». « L’IA fonctionne admirablement bien dans l’interprétation d’images et dans la reconnaissance de faux, qu’il s’agisse de factures ou de mauvais comportements. C’est là qu’elle peut nous aider à faire baisser les coûts. Nous affirmons cela sur la base d’une approche scientifique qui n’a rien à voir avec de l’arbitrage politique habituel. (…) Nous estimons que le potentiel d’économies pourrait aller jusqu’à 8 milliards de francs, soit 10% du volume global des coûts en Suisse. », explique Xavier Comtesse dans une entretien sur le site suisse de @mfguillaume (Le Temps).

#Ville

► La ville intelligente cherche les talents de demain. Le bouleversement de la ville connectée concerne forcément les métiers territoriaux, au premier rang desquels figure le nouveau profil de chargé de mission ou responsable « smart city ». Tanguy Selo, chief digital officer, chargé de l’innovation et des usages numériques de la ville de Mulhouse (1 500 agents, 110 000 hab.) se targue d’« être le premier responsable à avoir porté ce titre dans les collectivités ». Arrivé à la mairie en 2015, à l’issue d’une création de poste, ce cadre, de formation ingénieur de commerce, passé par la direction d’un pôle de compétitivité à Lyon, a toujours beaucoup travaillé avec les territoires avant d’intégrer pour de bon une collectivité. C’est aussi grâce à une création de poste que Marion Glatron a pris, la même année, la direction déléguée à l’innovation et à la smart city à la métropole de Rennes. (@Lagazettefr).

#Telecom

► Plan haut débit : les élus locaux redoutent les retards. Ils partirent à trente, ils arrivèrent moins de cinq. La tentative début 2018 du gouvernement de permettre aux opérateurs télécoms de co-investir dans les réseaux d’initiative publique (RIP) lancés par les collectivités serait-elle un flop ? C’est le constat qu’ont fait les associations d’élus locaux lors du comité de pilotage numérique qui a réuni mardi soir l’Etat et les opérateurs. Soucieux de faire des économies sur les 3,3 milliards d’euros engagés depuis 2015 dans leplan très haut débit , le gouvernement a incité les départements, régions, etc. à partager les investissements avec Orange, SFR et autres. Si une trentaine de départements ont joué le jeu de la négociation cette année, seule une poignée resterait en discussion avancée. (@LesEchos).

#ObjetsConnectés

► Les industriels de Sablé-sur-Sarthe s’intéressent aux Objets Connectés. Les objets connectés vont-ils révolutionner vos entreprises ? C’était le thème du récent atelier Nouvelles technologies et web, organisé par le Club de développement du pays de Sablé sur Sarthe. Une dizaine d’entrepreneurs a participé à cette rencontre. Structure de la Mission économique de la Communauté de communes de Sablé-sur-Sarthe, le club de développement s’impose désormais comme un partenaire privilégié de l’économie locale. S’affichant comme un « laboratoire d’idées », à l’origine de nombreuses initiatives associant les élus, les entreprises et la Mission économique du pays de Sablé, ce club d’entreprise a su, au fil des ans, « créer un esprit de partenariat et de solidarité entre les acteurs économiques du territoire avec l’objectif atteint de développer un véritable état d’esprit sabolien ». (@villeintelmag).

#Immobilier

► A Berlin, le mouvement « Fuck off Google » plus fort que Google. Autour de l’ancienne station électrique Umspannwerk, les témoignages de la lutte engagée au cours des derniers mois sont encore visibles. « Google, dégage ! », peut-on lire sur une porte d’immeuble. « Google n’est pas un bon voisin », Ainsi mercredi 24 octobre, Google a annoncé qu’il renonçait à installer un « campus » au cœur de Berlin. En novembre 2016, le groupe américain avait pourtant fait savoir qu’il souhaitait créer, dans la capitale allemande, un lieu consacré aux rencontres, aux événements et à la formation professionnelle dans le secteur du numérique, comme il en possède déjà à Londres, Madrid, Sao Paulo, Séoul, Tel-Aviv et Varsovie. L’adresse de ce futur « campus », dont l’ouverture était prévue début 2019 ? L’ancienne station électrique Umspannwerk, réputé pour être un vivier de militants anticapitalistes et altermondialistes, et aujourd’hui en voie de gentrification accélérée. En apprenant que Google avait loué 3 000 m² dans ce vaste quadrilatère qui abrite déjà des espaces de coworking, des cafés et un restaurant branché, plusieurs associations locales engagées contre la spéculation immobilière, sont montées au front. (@LeMondefr).

#Economie

► Apple fustige le « complexe industriel des données » en visant Facebook et Google. Tim Cook n’a pas donné de noms mais les régulateurs européens ont tous compris. Invité de la « Privacy Conference » organisée à Bruxelles au Parlement européen, le dirigeant d’Apple a critiqué presque ouvertement les pratiques de Google et Facebook en matière de monétisation de la vie privée des internautes. Devant une assemblée acquise à sa cause, il a même réitéré son appel à la création aux Etats-Unis d’une loi semblable au règlement européen sur la protection des données personnelles. Pour parer ces critiques, la responsable des questions de vie privée chez Facebook, Erin Egan, a enchaîné en affirmant elle aussi son soutien à une telle initiative. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Dans l’Hérault, Microsoft a ouvert son école d’intelligence artificielle. A Castelnau-le-Lez, dans l’Hérault, les élèves de l’école d’intelligence artificielle de Microsoft ont fait leur rentrée lundi. Ils sont 24, âgés de 19 à 39 ans, tous d’horizons et de parcours différents. Certains sont mordus de codage, férus d’informatique, d’autres à peine sortis du cocon familial, en galère de boulot ou en reconversion professionnelle. Pendant sept mois, les élèves suivront des cours intensifs à l’école pour apprendre à maîtriser les rudiments de l’intelligence artificielle, avant d’intégrer une entreprise en alternance, pendant 12 mois. A Issy-les-Moulineaux, en région parisienne, la première école du genre lancée par Microsoft a permis à l’ensemble des stagiaires d’obtenir un job. (@20minutes). A lire aussi : IA : l’école régionale Microsoft accueille sa 1e promotion à Castelnau-le-Lez (@ObjectifLR).

► Yoshua Bengio : « L’intelligence artificielle doit être utilisée en accord avec des principes moraux ». Yoshua Bengio, chercheur canadien en intelligence artificielle et pionnier de l’apprentissage profond, est l’invité de la première édition du Monde Festival à Montréal, le 26 octobre, où il a participé à la rencontre « Ethique et intelligence artificielle, quels enjeux ? ». « L’IA ouvre des opportunités inédites mais elle pose aussi des questions éthiques nouvelles. Prenez le domaine des images, où les progrès où été les plus rapides ces dernières années. En traitant rapidement de grandes quantités de données d’imagerie médicale, l’ordinateur est capable de détecter des cellules cancéreuses qui échappent aux meilleurs spécialistes. Ces outils vont sauver des vies. Mais les technologies de reconnaissance d’images permettent aussi de contrôler les populations et les scénarios à la Big Brother deviennent plausibles. On ne peut pas empêcher la recherche, ce serait comme demander aux mathématiciens d’arrêter de faire des mathématiques. Mais on peut décider d’utiliser ces travaux en accord avec nos principes moraux. », explique Yoshua Bengio. (@LeMondeFestival).

► Intelligence artificielle : « Les scientifiques ne peuvent pas dire ce qui est bien ou mal ». Le débat organisé au Monde Festival dimanche 7 octobre sur le thème « Un amour de robot ? » s’est ouvert sur une question de vocabulaire : peut-on parler du « ressenti » d’une machine dont le réseau de « neurones » modélise des émotions propres aux humains ? Le robot, explique Lola Cañamero, spécialiste de la modélisation des émotions, « n’imite pas l’humain », il est son propre « sujet apprenant » et développe une « dynamique d’apprentissage qui prend en compte les émotions et leur impact dans la façon dont on perçoit le monde. On peut reproduire avec des algorithmes des processus biologiques, toute la chimie du corps et le fonctionnement du système nerveux à un niveau abstrait ». (@LeMondeFestival).

#Information

► Comment détecte-t-on les infox ? C’était une crainte qui est devenue réalité : au Brésil, la campagne électorale pour l’élection présidentielle a été envahie par les infox (fausses nouvelles). Via les réseaux sociaux, les blogs ou à travers la messagerie WhatsApp, les cas de manipulations de l’information sont légion et les méthodes pour les combattre sont difficiles à mettre en œuvre. Le journal brésilien Globo a compté une cinquantaine de fausses informations qui ont circulé depuis le début de la campagne, venant de toutes parts. A la veille du premier tour (le 7 octobre), plus de vingt-trois plaintes avaient été déposées au Tribunal supérieur électoral (TSE, Tribunal superior eleitorale). Quoi qu’il en soit, les dégâts causés par les infox dans cette élection semblent difficiles à réparer : le mal est fait, beaucoup de fausses nouvelles ont été partagées – et la justice ne peut pas suivre le rythme des réseaux sociaux. Si le Tribunal électoral a bien interdit au camp de Bolsonaro de diffuser certaines fausses nouvelles, la décision portant sur l’invalidation de sa candidature ne pourra pas être rendue avant le second tour. La seule solution consiste donc à améliorer les techniques de détection des infox avant qu’elles ne soient diffusées à grande échelle. Mais la tâche est immense et ardue ! (@franceculture).

#MediaSocial

► L’inexorable déclin de Snapchat. Le déclin de Snapchat se confirme. Pour le deuxième trimestre d’affilée, le nombre d’adeptes de l’application de messagerie a diminué entre juillet et septembre. Et les dirigeants de la société américaine ont prévenu que cette tendance allait se poursuivre d’ici à la fin de l’année. Les problèmes de croissance de Snapchat sont cependant plus profonds. L’application souffre surtout de la concurrence d’Instagram, la plate-forme de photos et de vidéos détenue par Facebook. En août 2016, celle-ci avait copié le format des « stories », qui permet de partager des photos et des vidéos qui disparaissent au bout de vingt-quatre heures. Selon le courtier Piper Jaffray, Instagram est depuis devenu l’application préférée des adolescents américains, le cœur de cible de Snapchat. (@LeMondefr).

25 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 25 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Pollution

► Paris : Et si le périph’ devenait une coulée verte ? Où va le boulevard périphérique ? Cette boucle de bitume qui voit passer chaque jour un tiers du trafic parisien, soit 1,1 million de véhicule, est l’autoroute la plus fréquentée de France, est aujourd’hui critiqué : trop encombré, pas assez rentable, clivant, trop polluant… Le candidat déclaré à la mairie de Paris Gaspard Gantzer vient même d’appeler à sa simple destruction. Afin de réinventer « le périph' », plusieurs études viennent d’être lancées. « Outre la pollution sonore, atmosphérique et l’insécurité routière qu’il génère, le périphérique constitue une fracture entre Paris et les communes limitrophes. Cette autoroute urbaine a peu évolué depuis sa création », a expliqué la maire de Paris, en lançant cette Mission d’information et d’évaluation. Légende image : Le cabinet d’architecte Et Alors a imaginé le périphérique en jardin, en 2010, en réponse à une commande de la Ville sur l’avenir de Paris avec 2°C de plus. Crédit : « ET ALORS ».

#Sécheresse

► Dans les étables, les copeaux de bois pour remplacer la paille. Les copeaux de bois peuvent remplacer la paille dans les étables. Vincent Pommery, éleveur à Parigny-les-Vaux, dans la Nièvre, essaie depuis plusieurs années de nouvelles solutions pour diversifier les litières de ses bêtes. Et les copeaux de bois ont des qualités précieuses dans les étables. « C’est la capacité à absorber les urines qui fait qu’il y a un confort pour les animaux. Il y a plusieurs techniques : en général, ça sert de sous-couche et on part sur un paillage traditionnel avec de la paille », explique l’éleveur. Car cette année, depuis le début de l’automne, le cours de la paille s’envole. Les copeaux de bois sont donc une bonne alternative. (@franceinfo).

#Entreprise

► Plus de 500 startups Fintech en France dont beaucoup « vivotent ». L’écosystème des startups françaises de la Fintech est « une forêt de bonsaïs », s’était désolé le fondateur de l’une d’elles, Famoco, il y a quelques mois. Une étude du cabinet Exton Consulting, présentée mercredi 17 octobre, le confirme : le secteur est dynamique, s’agrandissant d’une cinquantaine de nouvelles recrues chaque année, et compte près de 500 jeunes pousses, dont la majorité sont très petites, récentes, et réalisent très peu de chiffre d’affaires. Plus de la moitié de ces startups de la finance enregistrent moins de 300.000 euros de revenus annuels. « Beaucoup de Fintech « vivotent » peinant à atteindre des revenus significatifs : près de 60% des Fintech créées il y a plus de cinq ans n’atteignent pas encore le million d’euros de revenus », relève l’étude d’Exton, réalisée en partenariat avec Finance Innovation. (@latribune).

#Banque

► Huit banques, dont HSBC, ING et BNP Paribas, lancent une plateforme commune basée sur la blockchainHuit banques se sont associées pour lancer en 2019 une plateforme d’échange entre partenaires commerciaux et banques, Voltron, qui utilisera la technologie blockchain, ou chaine de blocs. Voltron faciliterait échanges, financiers et administratifs, et prises de décisions en fournissant un seul et même canal pour l’entreprise cliente, sa banque et ses partenaires commerciaux. La plateforme pourrait recevoir, vérifier et traiter les documents administratifs nécessaires aux échanges, même produits hors du système par les partenaires commerciaux. La blockchain permet de faciliter et de garder trace de toute transactionun registre décentralisé et protégé par un cryptage perfectionné, réputé infalsifiable. Elle est surtout connue pour être la technologie sur laquelle reposent le bitcoin et les autres crypto-monnaies. (@frenchweb).

#Economie

► Barry Lynn : « Les GAFA ont acquis un droit de vie et de mort dans l’économie numérique ». Journaliste, essayiste et penseur économique américain, Barry Lynn a beaucoup écrit sur la façon dont les monopoles fragilisent l’économie. Il est à l’origine du think tank « Open market institute », qui s’est donné pour mission d’observer la domination du secteur de la technologie par quelques monopoles, dont l’entreprise Google, dont il est devenu l’un des plus fervents opposants. Il milite désormais avec de jeunes penseurs brillants, comme Lina Khan, pour le démantèlement des géants du web. Et obtient un certain écho à Bruxelles, où Le Figaro l’a rencontré à l’occasion du sommet mondial de la protection des données, la Privacy Conference. (@FigaroTech).

#Publicité

► La publicité, première source de financement des sites de désinformation. C’est un petit coin de page Web a priori banal. On y trouve, pêle-mêle, une annonce vantant les mérites d’un véhicule d’un constructeur, une autre invitant à essayer une « citadine » d’une autre marque, de la réclame pour un forfait téléphonique ou encore une invitation à acheter des chaussures soldées sur un site en ligne. En soi, il ne s’agit que d’une goutte d’eau dans l’océan de publicités qui inonde chaque jour nos écrans. (@LeMondefr).

► Aux Etats-Unis, 256 millions de dollars de pubs politiques sur Facebook en six mois. Environ 256 millions de dollars (223 millions d’euros) ont été dépensés au cours des six derniers mois en publicités politiques sur Facebook aux Etats-Unis, a fait savoir le réseau social mardi 23 octobre. Cette somme a servi à payer près de 1,7 million d’annonces destinées à soutenir un candidat à un scrutin, une mesure soumise au vote ou abordant « une problématique d’importance nationale ». Facebook a ainsi publié son premier rapport sur ce sujet devenu très polémique depuis les révélations autour des manipulations politiques d’élections opéréessa plate-forme. Le groupe avait promis de mettre à disposition du public un outil permettant de retrouver les archives des différentes publicités à caractère politique aux Etats-Unis publiées sur le réseau social et sur Instagram. Il sera mis à jour toutes les semaines. (@Pixelsfr).

#ReseauSocial

► « Bolsonaro est une antiquité qui nous arrive du passé WhatsApp ». Au siège du Comitê para Democratizaçaö da Informaticá (CPDI), à Rio de Janeiro, Rodrigo Baggio ne fait pas de politique. Son association, récemment rebaptisée Recode, est un modèle au Brésil. Forte d’un réseau de 630 organisations-relais, elle se propose de revitaliser les favelas grâce aux technologies, de former des start-uppers et de redonner du pouvoir aux individus par le biais des civic tech. « Nous faisons du digital empowerment », résume Baggio. Recode serait l’un des modèles à suivre pour changer la vie dans les favelas, les bidonvilles, les ghettos et autres townships. Comme beaucoup, Baggio a été stupéfait de voir l’importance prise par les réseaux sociaux durant cette campagne atypique. Le candidat Bolsonaro, dont le parti était ultra-minoritaire, a réussi en quelques années à se faire connaître, et en quelques mois à faire l’un des plus beaux hold-ups de la vie politique brésilienne. En devenant président du Brésil le 28 octobre prochain, cela a été en grande partie grâce aux réseaux sociaux. (@slatefr). A lire aussi : « Infox » au Brésil : comment les fausses informations ont inondé WhatsApp l (@Pixelsfr).

#Citoyenneté

► Commercialiser la citoyenneté n’est pas sans danger. Recourir à des prestataires afin de conduire une politique publique n’est pas nouveau pour les collectivités. Sauf qu’en matière de démocratie participative, cette privatisation n’est pas sans conséquence. Surtout pour des collectivités désarmées face à la crise de confiance que leur témoignent les citoyens. La conférence organisée à Nantes par l’Institut de la concertation et de la participation citoyenne (ICPC), le 26 janvier, avait pour thème « la démocratie numérique est-elle une affaire de prestataires ? » « La première question que l’on doit se poser en matière d’externalisation des démarches de démocratie participative est : pourquoi les collectivités font-elles appel à des prestataires ? », expose Clément Mabi, maître de conférences à l’université de technologie de Compiègne. (@Lagazettefr). A lire aussi : Comment les outils numériques renouvellent la démocratie locale

#Futur

► Pourquoi notre capacité à nous projeter dans le futur est menacée. Notre mémoire semble par essence tournée vers le passé. Elle est en fait orientée vers le futur. C’est le premier enseignement surprenant que nous tirons d’un essai paru aux éditions du Pommier, « La mémoire au futur », dirigé par le chercheur en neuropsychologie et spécialiste de la mémoire Francis Eustache. Le chercheur en intelligence artificielle Jean-Gabriel Ganascia et le philosophe Bernard Stiegler y explorent l’évolution de nos mémoires à l’ère numérique, à mesure que nous développons massivement des mémoires artificielles qui stockent l’information à notre place. En parallèle des prédicitions sombres qui assomment les nouvelles générations, l’essai sonne comme un appel à préserver notre capacité à se projeter, à anticiper et à décider, face à un monde connecté qui nous amoindrit, et pourrait provoquer des « conséquences majeures sur notre devenir individuel et collectif ». (@usbeketrica).

#Sciences

► Des organismes marins révolutionnaires. Une usine bretonne de cosmétiques, Technature, utilise des matières premières d’origine naturelle. « Nous fabriquons ce film gélifié, explique le dirigeant Pierre Morvan, à partir d’une algue rouge réduite en poudre, appelée carraghénane ». A l’arrivée, les machines le découpent en forme de masques hydratants. Grâce à sa texture caoutchouteuse, il ne se déchire pas après application. L’innovation est devenue la spécialité de l’entreprise, depuis 1996. (@LExpress).

24 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 24 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Chine

► Le pont le plus long du monde au-dessus de la mer, qui relie Hong Kong à Macao en Chine, a été ouvert mercredi 24 octobre. Il s’agit d’une deux fois trois voies qui passe au-dessus du delta de la rivière des Perles. Le pont fait 55 kilomètres de long. C’est 20 fois le Golden Gate de San Francisco. La construction de cet ouvrage a commencé en 2009 et il a couté 15 milliards d’euros. Ce pont a été conçu pour résister aux tremblements de terre, aux typhons, aux vents de 340 km/h. À mi-parcours, il descend sur une île artificielle puis plonge et se transforme en tunnel sous-marin sur plus de six kilomètres avant de ressortir à l’air libre. Il s’agit de donner un coup d’accélérateur aux échanges commerciaux entre d’un côté, l’un des plus grands centres financiers de l’un des plus grands centres financiers de la planète (Hong Kong) et de l’autre Macao, le « Las Vegas asiatique ». Crédit photo : Anthony Wallace / Afp.

#Travail

► Le coworking devrait rapporter 123 milliards d’euros à la France d’ici 2030. Aujourd’hui, dans le centre de Paris, environ un tiers des prises à bail sont le fait d’entreprises de coworking. Les ouvertures se multiplient sur des surfaces de plus en plus importantes: plus de 5.000 m² pour Spaces au Châtelet et MorningCoworking à République. En mars prochain, Regus France ouvrira même un Spaces à la Défense sur 18.000 m²! « Le marché parisien est sur-vitaminé grâce à deux activités économiques distinctes que sont la new-tech, en pleine expansion, et le coworking », constate Grégoire de La Ferté, Executive Director Bureaux Ile-de-France de CBRE. Même le gouvernement s’en mêle: il veut multiplier les espaces de “coworking”, et les « tiers-lieux » pour ranimer des régions délaissées. (@Challenges).

#Transport

► Trottinettes électriques: Élisabeth Borne interdit la circulation sur les trottoirs. Face à l’engouement des Français pour les trottinettes électriques, le gouvernement va réglementer la circulation de ces nouveaux engins qui prennent de plus en plus de place dans le trafic automobile. Fin septembre, le gouvernement avait déjà indiqué que la loi d’orientation des mobilités, prévue pour 2019, contiendrait une mesure pour réglementer les trottinettes électriques. Ce mardi, la ministre des Transports a confirmé à l’Assemblée nationale que l’utilisation des nouveaux engins de mobilité personnelle serait bientôt soumise à un cadre juridique, avec la création d’une « nouvelle catégorie de véhicule » dans le Code de la route. (@Figaro_Economie).

► Cityscoot « essaye de s’implanter dans un maximum de villes près de Paris ». Jamais les Franciliens n’ont eu autant de solutions pour se déplacer. Outre les traditionnels transports en commun, les habitants de l’agglomération parisienne peuvent désormais louer pour quelques heures une voiture, un vélo et même un scooter. Sur ce dernier créneau, Cityscoot, entreprise française de deux-roues en libre-service, s’est implantée dans la capitale en 2016. « On essaye de s’implanter dans un maximum de communes limitrophes de Paris », explique Bertrand Fleurose, fondateur de Cityscoot, invité de l’interview éco d’Emmanuel Duteil, mercredi sur @europe1.

#Administration

► Smart city, e-administration: vers un nouveau dialogue. Smart n’est pas seulement synonyme de « tech ». Les initiatives publiques connectées trouvent leur sens dans la construction de nouveaux projets participatifs, dont la logique n’est plus uniquement descendante. Au sommaire : 1/ De la ville connectée à l’e-administration ; 2/ « Il est beaucoup plus compliqué de modéliser les attentes des citoyens que des comportements clients classiques », Jacques Priol ; 3/ Saint-Germain-en-Laye, 100% connectée ; 4/ « La ville intelligente se construit avec le citoyen », Emmanuel Haïat. (@Relationcltmag).

#ViePrivée

► Le Conseil d’Etat valide le fichier rassemblant les informations de 60 millions de Français. Le Conseil d’Etat a rejeté jeudi 18 octobre les requêtes dirigées contre le décret instaurant le mégafichier regroupant les données personnelles de tous les Français, estimant notamment que sa création ne constituait pas une « atteinte disproportionnée » au droit des personnes au respect de leur vie privée. Le décret créant ce fichier, baptisé « Titres électroniques sécurisés » (TES), était paru au Journal officiel le 30 octobre 2016, en plein week-end de la Toussaint, et avait immédiatement suscité une levée de boucliers. Au nom des libertés publiques, des organisations et des particuliers demandaient à la plus haute juridiction administrative la suppression de ce « monstre », généralisé à l’ensemble du territoire en mars 2017 et qui regroupe les informations personnelles des titulaires d’un passeport ou d’une carte d’identité, soit environ 60 millions de Français. (@Pixelsfr)

#Numérique

► Le bien-être numérique : Un enjeu majeur. Une opportunité unique. Ces derniers mois, Google, Apple et Facebook ont multiplié les annonces exprimant avec emphase leur volonté de désormais intégrer l’exigence du digital wellbeing, c’est à dire le bien-être numérique, dans leurs services. Qu’est-ce que ce « bien-être numérique » ? Comment et pourquoi est-il mis à mal ? Que font (et ne font pas) les GAFA pour remédier à cette situation ? Pouvons-nous croire en leur volonté de renoncer à leurs procédés addictogènes et d’améliorer la qualité du temps passé sur Internet ? Quelles opportunités pour les entrepreneurs ? Et enfin, qu’est-ce que Netguide, dont je suis le co-fondateur, propose face à ces défis ? (@sylvainlp).

#IntelligenceArtificielle

► Intelligence artificielle en santé : quelle place pour les GAFA ? Si l’intelligence artificielle est une révolution globale dans tous les secteurs de l’économie. Elle est particulièrement attendue dans la santé. Améliorer le diagnostic, mieux prendre en charge des pathologies de plus en plus complexes, éviter les erreurs médicales, pourquoi pas plus tard nous “augmenter” ou tuer la mort, l’IA est porteuse de nombreuses promesses et de beaucoup de fantasmes. Pour en parler direction Bordeaux et son écosystème esanté de haut niveau à la rencontre du Dr Clément Goehrs co-fondateur de la startup Synapse Medicine. Lire l’interview sur le site de @frenchweb.

► « De plus  en plus de spectres vont administrer nos vies ». Le philosophe critique Eric Sadin, qui publie «l’Intelligence artificielle ou l’enjeu du siècle», analyse l’emprise de l’IA sur la société. Pour lui, nous vivons un tournant, qui voit des systèmes nous enjoindre d’agir en toutes circonstances en vue d’optimiser nos actes. Il explique : « Ce qui caractérise l’Intelligence Artificielle, c’est que c’est une puissance d’expertise qui ne cesse de se perfectionner. Ses systèmes auto-apprenants sont capables d’analyser des situations toujours plus variées et de nous révéler des états de fait dont nous n’avions aucune conscience dans certains cas. Ils le font à des vitesses qui dépassent nos capacités cognitives. Nous vivons un changement de statut des technologies numériques : elles ne sont plus seulement destinées à nous permettre d’accéder à l’information mais à nous divulguer la réalité des phénomènes au-delà des apparences. Au fond, ces systèmes computationnels sont dotés d’une singulière et troublante vocation : énoncer la vérité. La technique se voit recevoir des prérogatives inédites : éclairer de ses lumières le cours de notre existence. C’est là le fait majeur. » (@libe).

#Cyberattaque

► Le cybersabotage, nouveau terrain de jeu des Etats ? Sabotage : « Action de détériorer, mettre hors d’usage volontairement et le plus souvent clandestinement, du matériel, des machines, des installations militaires ou civiles, ou de désorganiser et de compromettre le succès d’un projet, d’une entreprise. » Cette définition proposée par Wikipédia est révélatrice d’un changement de dimension en cours. Souvenez-vous, le 27 juin 2017, l’attaque NotPetya fait trembler la planète de la cybersécurité. Pour la première fois, un pays est la cible d’une action de sabotage de grande ampleur. Il ne s’agit pas là de cibler « chirurgicalement » des installations stratégiques, mais de viser massivement un tissu économique national pour le bloquer. Autrement dit, dans une économie en réseau, on n’attaque pas forcément le cerveau, car le système nerveux fait aussi bien, voire mieux, l’affaire. (@EchosExecutives).

#Audiovisuel

► Mipcom : comment les Gafa et Netflix bouleversent les règles du jeu ? Au marché des programmes audiovisuels de Cannes, le Mipcom, le monde de la télévision côtoie celui de l’Internet alors que le streaming monte en puissance. Netflix, Facebook et Amazon bouleversent les équilibres traditionnels. Le contenu reste roi, mais le téléspectateur est devenu actif. « Je ne pense pas qu’ils soient les ennemis, je pense qu’ils sont même plus nos amis que nos ennemis. Ce que Netflix a réussi, c’est de faire accepter aux gens de payer pour du contenu. C’est un grand changement dans l’attitude des consommateurs. », prononcés lundi 15 octobre lors du Mipcom par Carolyn McCall, DG du groupe britannique de TV privée ITV (@latribune).

23 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 23 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Espace

► Tout va bien, une ville chinoise veut placer une lune artificielle sur orbite. Pour la ville de Chengdu, cité chinoise de 14 millions d’habitants de la province de Sichuan, Wu Chunfeng ne compte pas décrocher la lune. Beaucoup plus raisonnable : il compte en envoyer une autre dans l’espace, un satellite recouvert de miroirs. Le lancement est prévu pour 2020, a annoncé le 10 octobre Wu Chunfeng, président de l’Institut de recherche sur les systèmes microélectroniques de la science et de la technologie aérospatiale de Chengdu, comme le rapporte le People’s Daily. Enfin, les économies en électricité sont annoncées commes importantes : si une zone de 50km2 était couverte, 1,2 milliard de yuans seraient économisés chaque année. (@usbeketrica). Photo by Ganapathy Kumar on Unsplash

#Ville

► Saint-Étienne : quand une manufacture d’armes inspire la ville du futur. Pour construire la ville du futur, il serait délétère de se focaliser sur une fascination pour la technologie et le big data. Une approche collaborative, par les usages, peut apporter de nombreuses innovations vertueuses pour la communauté. C’est ce que nous enseigne, à Saint-Étienne, l’expérience de l’ancienne Manufacture d’armes, reconvertie en espace polymorphe, regroupant équipements culturels, fablab, crèches, pépinière implantés à la fois sous l’impulsion de la ville et via des initiatives spontanées. Un exemple qu’appelle à suivre dans une tribune Stéphane Quadrio, ingénieur, sociologue et directeur de l’aménagement de l’Établissement Public d’Aménagement de Saint-Étienne. Lire la tribune sur le site de @usbeketrica.

► La résilience est-elle une révolution pour la ville ? . Pendant l’été 2018, trois écoles ont entamé des travaux de végétalisation et de débitumage de leur cour afin de réduire l’effet d’îlot de chaleur pendant les canicules. Portée par l’équipe de la Mission résilience de la mairie de Paris, l’initiative témoigne d’une philosophie radicalement nouvelle dans la façon d’aborder la politique publique. Explications avec Sébastien Maire, le Haut Responsable de la résilience de la Ville de Paris. (@usbeketrica).

► Smart City, un terme dépassé ? Concrètement, la ville intelligente, à travers divers projets, visera donc à réinventer nos comportements au quotidien : par exemple la façon de nous déplacer, de transporter des marchandises, de valoriser nos déchets ou de consommer et produire de la nourriture. Elle se veut aussi plus inclusive, en cherchant à recréer du lien entre les citoyens, mais aussi entre le citoyen et le pouvoir décisionnel. Elle fait donc appel à l’intelligence collective pour réfléchir et repenser son territoire, s’assurant ainsi de mobiliser l’ensemble des acteurs de la société. (@lalibrebe).

#Data

► Quand les data révolutionnent nos villes. Les villes doivent se transformer au risque de devenir invivables. Depuis plusieurs années déjà, collectivités et entreprises privées avancent main dans la main pour développer des smart cities, où la technologie se met au service des citoyens. En France, la première ville intelligente de ce type est en train de voir le jour à Dijon, en Bourgogne. « Notre projet est partagé par les 24 communes de la métropole, se félicite Denis Hameau, conseiller métropolitain du Grand Dijon. Nous avons repensé l’architecture globale de la ville. En quinze ans, nous avons investi un milliard d’euros pour la moderniser et la connecter. » Feux de circulation, éclairage, vidéoprotection, services de voirie : l’ensemble des équipements urbains est désormais piloté depuis un seul centre de commandement. (@lejdd).

#Ecole

► Quand la science du cerveau révolutionne l’école. Sophie Gargowitsch est maire de Blanquefort-sur-Briolance, dans le Lot-et-Garonne. Confrontée à la fermeture de l’école du village, cette professeure d’anglais s’est retroussé les manches avec l’ensemble des acteurs, de la ministre de l’Éducation nationale de l’époque aux parents d’élèves, pour lancer il y a deux ans une école publique Montessori où les élèves viennent aujourd’hui avec le sourire. Pour la rentrée 2018, elle vient même d’ouvrir une nouvelle classe, fait assez rare en milieu rural pour être signalé. En prime, elle a redynamisé la vie locale en attirant une centaine de nouveaux habitants. « Pour la rentrée de 2016, nous avons aménagé les classes et créé le matériel nécessaire », se souvient l’élue. « Les enfants sont bienveillants, ceux qui savent aident les autres. Ils ont plus de recul et de réflexion. Nous sommes un village passerelle vers une nouvelle société. » (@latribune).

► « Pendant la nuit, le cerveau fait tourner des algorithmes d’apprentissage. Les neurones rejouent ce qu’il s’est passé dans la journée. Le cerveau consolide et fait des abstractions qui le mènent à des découvertes. Par des jeux, des activités et des lectures, les parents peuvent prolonger les apprentissages. Voici une recommandation simple : parlez à votre enfant, les yeux dans les yeux et répondez à ses questions avec un vocabulaire qui convient. Tout n’est pas joué à trois ans. La plasticité cérébrale diminue autour de la puberté, on a du temps. », explique Stanislas Dehaene, professeur au Collège de France à la chaire de psychologie cognitive expérimentale, dans un interview sur le site @latribune.

#Travail

► Le travail, une espèce en voie d’extinction. Extrait de « Le bel avenir de l’humanité » de Yves Roucaute (Editions Calmann-Levy). Ce livre à la fois joyeux et érudit, accessible et savant, balaie les illusions d’hier. Ses analyses rigoureuses et pleines d’humour revisitent les fables et les récits mythologiques. Contre le relativisme, il propose une nouvelle morale universelle, celle du « Moi d’abord, moi d’accord. « Les métiers aliénants, ceux de la routine, seront supprimés. Reproductibles, ils sont programmables. La voix qui répétait l’ordre, le regard qui se fixait sur le processus productif, la conscience qui devait s’abstraire d’elle-même pour se concentrer sur des procédures imposées, tout ce vieux monde s’effondre. » Lire la suite sur le site de @Atlantico_fr.

#Commerce

► Un tiers des e-commerçants recourt déjà à l’intelligence artificielle. Mais pour quoi faire ? Les Français sont de plus en plus nombreux à acheter en ligne : ils sont plus de 35 millions à l’avoir fait en 2017, soit 85 % de la part des internautes français, indique une étude menée par La Fevad et le cabinet de conseil KPMG. Et ce chiffre pourrait encore augmenter. Les e-commerçants se tournent en effet vers l’intelligence artificielle pour améliorer l’expérience client, mais aussi pour augmenter leurs revenus et maîtriser leurs coûts. Un tiers des e-commerçants utilise ou teste déjà de telles solutions pour diverses applications. (@LUsineDigitale).

#Robotique

► The Future Of Work : Pourquoi La Collaboration Homme/Machines Est-Elle Primordiale ? Une étude Marketforce a été menée au niveau international auprès de 845 cadres supérieurs évoluant dans divers secteurs d’activités (santé, finance, retail,…). L’ensemble des personnes interrogées croit en la collaboration Homme/machine et pense que cette association sera à l’origine d’une force de travail plus efficace plus impliquée et plus méritocratique. Un autre point plus surprenant, 69 % des sondés estiment que le terme « force de travail » devrait inclure l’Homme et les machines. Ce qui confirme l’introduction sur l’avenir du fonctionnement de nos organisations. Il se dirige vers une collaboration des hommes et des machines intelligentes et non vers le remplacement de l’Homme par les machines. (@forbes_fr).

#Téléphonie

► En Sardaigne, des contraventions pour les piétons absorbés par leur smartphone. Les « Smonbies » ou « Zombies du smartphone » : c’est ainsi que sont surnommés ceux, de plus en plus nombreux, qui déambulent dans les rues des villes le dos courbé, les mains en avant et le regard perdu dans l’écran de leur smartphone. Rien ne semble pouvoir les tirer de leur torpeur numérique à commencer par les imprécations des automobilistes qui les voient surgir en travers de la route sans faire attention à la circulation. A Sassari, l’une des principales villes de Sardaigne, les agents de la police municipale ont commencé à lutter contre ce phénomène. Ils délivrent des contraventions à ces « drogués du mobile » qui mettent en danger leur vie et celle d’autrui en ignorant les règles de sécurité les plus élémentaires lorsqu’il s’agit de traverser la rue. (@LesEchos

22 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 22 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#VilleRésiliente

► Comment pouvons-nous lutter contre le réchauffement climatique ? Comment vivre, manger, s’habiller, se déplacer pour limiter l’impact de l’homme et redonner à la nature sa place ? Dans les régions émergent des initiatives particulières, des idées, des engagements. Petit tour des régions de France 3 en plusieurs exemples. Regarder Vous allez voir, chacun innove pour la planète. Des solutions existent et nous permettent d’agir. Regarder les vidéos de francetv éducation : « Agissons pour notre climat ».

► Avec l’émission Thalassa, les régions de France 3 propose sept clés pour changer notre façon de vivre, pour participer à la sauvegarde de notre planète. Présenté sur sept jours et à chaque jour une nouvelle idée, ces propositions sont détaillées sur le site de France 3 régions.

#► Le projet « Plastic Odyssey » est l’idée de deux anciens élèves de l’école de marine marchande de Marseille. Il s’agit d’un catamaran propulsé par des déchets plastique dont l’objectif est de faire le tour du monde. L’équipe de Plastic Odyssey souhaite démontrer qu’il est possible de transformer le plastique non recyclable en carburant, capable de propulser les moteurs du navire. Un kilogramme de plastique peut produire jusqu’à un litre de carburant

► A Besançon, Jérôme Scherer. est le fondateur du collectif « Zéro déchet » et il a réussi avec Lucie Richard, à ne produire que 370 grammes de déchets en un mois. En janvier 2017, Ils ont commencé à réduire ses déchets en réutilisant ses sacs pour chaque achat de nourriture à l’extérieur et en achetant en vrac. Ils privilégient les circuits courts en achetant avant tout des produits locaux. Ils consomment moins. Avec le recul, la démarche zéro déchet a permis à Jérôme et Lucie d’économiser du temps et de l’argent.

► Installée à Bourg-Blanc, près de Brest, MéGO ! est une petite entreprise qui s’est lancée dans la chasse aux mégots. Après la mise en place d’un réseau de collecte auprès des entreprises et collectivités locales, elle vient d’inaugurer sa première ligne de transformation. Un procédé unique en France qui recycle les mégots de cigarette en mobilier urbain.

► Lancée en septembre à Nice par la jeune pousse Oui!Greens, l’application Pepino met en relation producteurs et acheteurs de fruits et légumes. Elle lutte contre le gaspillage alimentaire en proposant moins cher des produits abîmés, fatigués ou hors calibres. Selon Oui!Greens, 15 % de la production est écartée de la vente parce qu’elle est considérée comme hors calibre. Les producteurs de fruits et légumes prennent en photo ces produits fatigués ou abîmés et les postent sur l’application, avec un prix réduit. Ainsi depuis deux mois Pepino aurait permis de sauver 2,7 tonnes de fruits et légumes.

► A Dieuze en Moselle, depuis cinq ans, deux spécialistes travaillent pour donner une nouvelle vie aux batteries des voitures électriques. Le recyclage des batteries reste un vrai challenge. Dans une batterie de voiture, il y a des métaux rares, très recherchés sur la planète. Ainsi les ingénieurs de Sarp Industries ont imaginé un procédé mécanique pour récupérer les précieux métaux.

► Après les vélos en libre accès, Limoges Métropole souhaite inciter les usagers, les plus jeunes, à limiter leur empreinte carbone en utilisant la trottinette électrique. Depuis juillet 2018, huit exemplaires sont mis gratuitement à disposition du public. Limoges se donne jusqu’au mois de mars 2019 pour dresser le bilan de l’expérimentation mais la prolifération de ce moyen de transport inquiète. Ainsi, Barcelone vient d’adopter un règlement : la circulation y est interdite sur les trottoirs et seules les trottinettes les plus puissantes ont le droit de circuler sur la chaussée. En France, la ministre des transports compte inclure une réglementation spécifique dans son projet de loi d’orientation des mobilités en incluant des règles d’usage dans le code de la route.

► Si les Français ont adopté le partage de voitures pour les longues distances, la situation est bien différente pour les trajets domicile-travail. Petites habitudes, horaires changeants, difficultés à trouver des co-voitureurs sur leurs trajets… Rares sont les salariés à avoir adopté ce mode de déplacement au quotidien. Aujourd’hui sur les trajets domicile-travail, 9 véhicules 10 ne transportent qu’une seule personne, occasionnant entre 2 et 8 heures d’encombrements sur les routes du département chaque jour. Ainsi en inaugurant de nouvelles aires, en aménageant de voies réservées au covoiturage… le Conseil départemental de la Gironde a investi dans des travaux pour faciliter l’accès au covoiturage et réduire l’encombrement sur les routes du département.

► Dans le département du Morbihan, quand on habite la commune de Ploemeur et que l’on veut se rendre sur l’ile de Groix pour travailler, ce n’est pas toujours facile. Les « prix élevés : 25 € l’aller-retour » et les « d’horaires trop rigides » ont amenés quatre Morbihannais inventent le « cobaturage ». Il s’agit de mettre en relation les propriétaires de bateaux avec des personnes qui souhaitent se rendre sur l’une des 800 îles ou îlots en Bretagne ou rejoindre l’un des 192 ports de la région. Une offre qui se veut complémentaire au transport existant et un site libre d’accès, simple et gratuit.

► Le « S’Cool Bus » est un véhicule conçu pour un ramassage scolaire inventé par des étudiants rouennais. Ce véhicule permet à 9 personnes de pédaler (dont un adulte). Il est homologué pour ce transport et peut rouler sur les pistes cyclables et les voies de bus. Ce sont deux véhicules baptisés qui viennent chercher des enfants dans le centre ville de Rouen de leur domicile à leur école. Le transport est gratuit.

► A La Rochelle, le toit de la base sous-marine de La Pallice construite par les Allemands pendant la Seconde Guerre Mondiale, est devenu une centrale solaire avec 7 600 panneaux solaires installés. « On est sur une puissance installée de plus de 2 mégawatts, ça correspond à la production pour plus de 700 foyers en équivalent électrique » explique Pierre Picot de la société IEL (Initiatives & Energies Locales) qui a installé et exploite les panneaux. A lire aussi : La plus grande installation de film photovoltaïque organique au monde est à La Rochelle sur le toit du collège Mendès France La technique utilisée sur le toit de ce collège n’a rien à voir avec les traditionnels panneaux solaires, c’est un film qui a été déroulé, des bandes collées sur le toit en zinc.

► Le circuit de Nevers-Magny-Cours (Nièvre) est doté depuis fin avril d’une portion de route solaire opérationnelle. Le tronçon est un site pilote pour l’Etat, le département et le concepteur de cette innovation. Cinquante mètres carrés de dalles photovoltaïques recouvrent la chaussée, et produiront de l’électricité destinée à alimenter le réseau de la piste. « L’idée, c’est de donner une nouvelle fonction à la route, qui  passe ses journées à regarder le soleil », explique Pascal Tebibel, directeur chez Colas, entreprise conceptrice du projet.  . « En matière d’énergie renouvelable, personne ne peut se targuer d’avoir la solution unique. La nôtre, c’est de valoriser des surfaces exposées au soleil mais inutilisées. »

► François Glaizot et Clément Bresciani, deux normands, sont partis faire le tour du monde en 2016 pour lutter contre la course à l’énergie qui ruine le climat. Deux ans et 70 000 km plus tard, ils sont de retour avec leurs reportages et un documentaire sur les initiatives locales découvertes dans les 35 pays traversés. Ils reviennent avec la preuve que l’énergie est un problème humain : « Il y a une sociologie de l’énergie à développer pour comprendre les raisons sociales qui font un succès ou un échec technique (…) Car il ne s’agit pas de trouver une source d’énergie pour remplacer les précédentes, il s’agit en réalité de savoir si les modes de vies et les sociétés actuelles trouveront le moyen de se pérenniser. La vraie question de l’énergie est là, assez loin des considérations techniques finalement. » Voir leur site : www.vagabondsenergie.org.

21 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 21 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle, l’opium du XXIème siècle. « Dans L’Intelligence artificielle ou l’Enjeu du siècle », le philosophe Eric Sadin nous fait prendre conscience de l’émergence d’une « data-driven society »  où les statistiques établies à partir du siphonnage de nos données gouvernent l’action des pouvoirs publics. Et où les foules sont guidées par des technologies qui passent insensiblement de l’incitatif à l’impératif et du prescriptif au coercitif. En cela, l’intelligence artificielle concourt à organiser la fin du politique. Légende image : Selon le philosophe, l’intelligence artificielle concourt à organiser la fin du politique. (@FigaroVox). Crédits photo : ipopba – stock.adobe.com

#Art

► L’intelligence artificielle va-t-elle créer un art plus humain ? Un portrait produit grâce à une intelligence artificielle (IA) est sur le point d’être mis en vente aux enchères par Christie’s à New York. Nombreux sont les artistes qui créent en utilisant les IA. Que nous apprennent ces pratiques sur l’art, sur l’être humain et sur notre relation aux machines ? Si la publicité faite autour de cette vente engendre des polémiques, elle a au moins de le mérite de faire à nouveau réfléchir sur la place qu’occupe l’humain, l’artiste, dans un processus de création de plus en plus habité par le numérique, les robots et les algorithmes. (@franceculture).

#Sécheresse

► Lacs et rivières à sec : la France manque d’eau. Dans toute la France, de nombreuses zones souffrent de la sécheresse. Le Doubs est un cours d’eau asséché, des tomates poussent même dans le lit de la rivière. En Lorraine, un étang s’est transformé en vaste étendue de terre. Après quatre mois de sécheresse, nos paysages se transforment. À certains endroits, la pluie n’est pas tombée depuis trois mois et 61 départements sont contraints à des restrictions d’eau. Les sols les plus secs se trouvent dans le nord-est de la France. Un producteur de pommes de terre de la région de Rouen (Seine-Maritime) a vu sa production diminuer de 30%. (@franceinfo).

► « Il faut changer notre regard sur la gestion de l’eau face au changement climatique ». « Je pense qu’il faut changer notre regard sur la gestion de l’eau en France vis-à-vis du changement climatique », a affirmé samedi 15 septembre sur franceinfo Christiane Lambert, présidente de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), premier syndicat agricole français. Après un été très chaud et de rares précipitations, les sols et les cultures n’on pas été convenablement irrigués. Plusieurs arrêtés de restriction de l’eau ont été publiés dans certains départements français. Pour Christiane Lambert, « quand il y a de très fortes précipitations au printemps et que nous ne les stockons pas et bien, nous gâchons l’eau de pluie. » (@franceinfo).

► Le lac d’Annecy souffre de la sécheresse. À Annecy (Haute-Savoie), les conséquences de la sécheresse se voient sur le lac, considérablement asséché. « L’automne est déjà bien entamé et pourtant on attend encore cet après-midi 20°C », rapporte Etienne Prigent, en direct. Le journaliste se trouve debout dans une zone où normalement l’eau est présente. « Cette plage normalement n’existe pas (…) et pourtant depuis deux semaines on voit les gens s’y promener, les enfants y faire des châteaux de sable. Le phénomène est d’autant plus impressionnant qu’il a beaucoup neigé l’hiver dernier, mais depuis les ruisseaux, les cours d’eau qui abreuvent le lac se sont taris », détaille-t-il. (@franceinfo).

► Depuis deux mois, l’inquiétante sécheresse du Doubs. Cela fait déjà deux mois que le Doubs est à sec. Vue du ciel, c’est une semelle de pierres blanchie par le soleil. Une cicatrice plus qu’un cours d’eau. Il semble loin le temps où le Doubs faisait vibrer et chanter le paysage. Mais une rivière qui disparaît, c’est aussi l’occasion de découvrir l’envers du décor. Ici, le Doubs laisse voir un canyon. Des marcheurs jurent avoir découvert des plants de tomates dans le lit de la rivière. (@franceinfo).

#Transport

► Le véhicule autonome : une opportunité pour redessiner la ville. Le véhicule autonome (VA) pourrait changer radicalement la mobilité urbaine en marquant la fin du véhicule individuel et une étape décisive vers la « mobilité en tant que service » (MaaS en anglais). Dans la ville de demain, ces robots-taxis promettent de supprimer les embouteillages et de libérer de l’espace, à commencer par les parkings, ces véhicules roulant 24 heures sur 24, jamais à vide. « Ce scénario n’est qu’un parmi d’autres. On peut aussi imaginer une ville encombrée, où l’autosolisme continue de régner. Ou encore une multiplication des ‘véhicules zombies’ bourrés de bugs informatiques. Il ne faut pas que l’on renouvelle les erreurs du 20e siècle qui nous a conduit à devenir esclaves de la voiture. Le VA est une opportunité de redessiner la ville, à condition que les élus ne se laissent pas imposer la vision des industriels » explique Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris en charge de l’innovation, également co-auteur de l’ouvrage « Des robots dans la ville ». (@localtis).

► Trottinette électrique, autopartage, taxi autonome… La mobilité du futur. Disposer d’une trottinette électrique qui se charge dans le coffre pour finir son trajet après avoir garé sa voiture en périphérie de zone urbaine, ça ressemble à de la science-fiction ? C’est pourtant déjà la réalité. Pour Carlos Tavares, président du directoire de PSA, le constat est sans appel : « Les constructeurs ne doivent plus penser en termes de voiture, mais en termes d’utilisation. Il faut donc anticiper les besoins et les contraintes auxquels fait face le consommateur. » (@OleMag).

#LiensVagabonds

► « Pivot to video », une fake news inventée par Facebook ?. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Futur de la TV: six scénarios ; – En Chine aussi, lnternet dépasse la TV ; – La blockchain à l’épreuve du journalisme ; – 5G : la multiplication des antennes pose problème ; – Nouveau record pour DuckDuckGo, l’anti-Google américain.

#Télévision

► Les chaînes de télévision vent debout contre une réforme des aides du CNC. La grogne monte à l’encontre du CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée). Depuis plusieurs semaines, les chaînes de télévision et les producteurs s’inquiètent d’un potentiel changement des règles de soutien de l’institution concernant l’audiovisuel pour, selon elles, préserver le soutien au cinéma. Le CNC envisagerait en effet de revoir le financement de l’audiovisuel, notamment dans la fiction. Il préparerait une réforme pour le début de l’année prochaine, prévoyant entre autres une baisse de la valeur du « point minute » pour toute la production audiovisuelle (touchant donc la fiction, mais aussi le documentaire, etc.), mais aussi une dégressivité renforcée sur les séries « récurrentes ». (@LesEchos).

#Commerce

► Amazon fait un petit pas vers la neutralité carbone. Amazon veut réduire son impact environnemental. Le géant de l’e-commerce a en effet annoncé deux projets visant à promouvoir les énergies vertes. Sur ce secteur, Amazon est en queue de peloton au sein des Gafa. Important utilisateur d’emballage, la firme de Jeff Bezos va investir 10 millions de dollars dans la société Closed Loop Fund pour aider aux programmes de tri des déchets des municipalités américaines. Amazon veut ainsi montrer qu’elle a conscience que son activité de livraison génère chaque année plusieurs milliers de tonnes de déchets cartonnés. (@LesEchos).

20 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 20 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Comment pourrait-on utiliser les océans pour contrer le réchauffement climatique ? Il faut savoir que les océans absorbent 90 % de la chaleur à l’échelle planétaire, ainsi que 25 % des émissions de CO2 générées pas les activités humaines. Or, les dérives concernant cet important régulateur du climat sont nombreuses : acidification des océans, montée des eaux, augmentation globale de la température de l’eau, mais aussi la dérégulation des courants marins ou encore la multiplication des zones mortes dénuées d’oxygène. Dix sept chercheurs, dont certains issus du CNRS et de l’Université de la Sorbonne, ont mené une étude publiée dans la revue Frontiers in Marine Science le 4 octobre 2018. Leur but était de lister les solutions que pourraient offrir les océans afin de réduire les effets du changement climatique. Ceci a été fait après l’analyse de plus d’un millier d’articles scientifiques. Les 13 solutions évoquées ont été regroupées dans quatre champs d’action. Ceux-ci sont relatifs à la réduction des causes du changement climatique, à la protection des écosystèmes, à la protection de l’océan contre le rayonnement solaire ainsi qu’aux interventions directes sur les capacités d’adaptation biologique et écologique des espèces. (@sciencepost_fr). Crédits photo : Wikimedia Commons.

En Alsace, des serres connectées en phase d’industrialisation. Ramener la production alimentaire chez soi, même quand on pas de jardin et ainsi nourrir une famille de quatre personnes durant toute l’année, c’est le but des serres connectées imaginées et fabriquées par trois entrepreneurs installés à Molsheim. Des ingénieurs et pros du marketing nouvelle génération qui ont uni leurs compétences et leur imagination pour lancer le concept des serres connectées. « Nous voulions avoir un impact positif sur notre société c’est pour celaque nous voulions créer notre propre entreprise », précise Mickaël Gandecki, co-fondateur de la société Myfood. Alors que cent serres ont déjà été vendues dans sept pays chez des citoyens pionniers, les trois entrepreneurs sont passés à la vitesse supérieure en lançant l’industrialisation des serres. (@franceinfo).

► En Bourgogne, la sécheresse pousse les éleveurs à s’inquiéter face au réchauffement climatique. Depuis la cour de sa ferme, Henri Guillemot regarde ses terres. Au loin, la ligne bleue des premières montagnes du Morvan ferme l’horizon. Au premier plan, quelques vaches charolaises piétinent dans une prairie brûlée par la sécheresse. « Ce pré, il devrait être vert, avec de l’herbe haute comme ça, mime l’éleveur, en écartant les mains d’une quinzaine de centimètres. On voit même à travers les haies, alors qu’elles devraient être bien feuillues ». Nous sommes le 2 octobre, mais sous l’effet du réchauffement climatique, le bocage de Toulon-sur-Arroux (Saône-et-Loire) n’a pas quitté ses habits d’août. « Je suis assez inquiet, poursuit l’agriculteur de 61 ans. On se disait ‘S’il pleut au 15 août, on est bon’. Puis après c’était ‘S’il pleut le 15 septembre, ça ira’. Maintenant, je ne crois plus à une grosse repousse de l’herbe avant l’hiver ». (@franceinfo).

► Cultiver sous la mer pour lutter contre la pénurie d’eau, c’est peut-être notre avenir. Au large de la côte nord-ouest de l’Italie, à quelques dizaines de kilomètres de Menton, une famille inventive fait pousser des fruits et des légumes sous l’eau de la Méditerranée dans des sphères de plastique. C’est la « ferme de Nemo ». La mer comme solution. Des passionnés de plongée sous-marine ont installé des fraises, du basilic et des laitues, à 8 mètres de profondeur, au large de Noli, sur la côte nord-ouest de l’Italie. Son créateur, Sergio Gamberini, propriétaire de deux sociétés de plongée, explique : « Avec une eau à 25 degrés, la température dans les serres atteint 29 degrés. Et la mer conserve la température sans grande différence entre le jour et la nuit. »

► Réchauffement climatique : au Thillot dans les Vosges, un collège écolo. Au collège Jules Ferry du Thillot, au coeur des Vosges, à chaque fois que la cloche de la récréation sonne, un groupe de collégiens se dirige vers les clapiers et la petite maison en bois des poules. Ils leur donnent à manger, les caressent, les laissent se promener dans l’herbe, avant de les remettre en cage. Thierry Jany, le principal du collège est convaincu des bienfaits de ce concept : « J’ai le sentiment que les élèves sont apaisés depuis que nous avons mis en place ce projet. Ils respectent les installations, et y ont accès toute la journée. C’est très bénéfique. »

► Nous sommes le 16 août 2050 et voici à quoi ressemble la canicule dans l’Hexagone. Cet été 2018, il a fait 40,2 °C à Nîmes (Gard), 37,6 °C à Lille (Nord), 39,1 °C à Leucate (Aude), 37,5 °C à Paris. La canicule a fait suffoquer l’Hexagone, entre fin juillet et début août. Il va falloir s’y habituer : d’ici trente ans, les températures moyennes estivales vont augmenter de 0,6 à 1,3 °C, selon le rapport Jouzel sur le climat futur en France. Et les vagues de chaleur seront plus fréquentes et plus longues. Quelles seront les conséquences de ces épisodes de canicule ? Comment nous adapterons-nous à ces étés étouffants ? Franceinfo imagine à quoi ressemblera une journée de canicule en août 2050. Une « fiction spéculative » fondée sur des études scientifiques, notamment les travaux de Météo France et de l’Observatoire national des effets du réchauffement climatique (Onerc). Lire la suite sur le site de @franceinfo.

► L’une des dernières maisons épargnées par l’ouragan Michael. Elle est parmi les seules à être restées debout. Presque la totalité des habitations a été ravagée par l’ouragan Micheal dans la ville de Mexico Beach, en Floride, à l’exception de quelques maisons dont une restée particulièrement intacte. La maison du Dr. Lebron Lackey et de son oncle Russel King trône au milieu du chaos. « Quand mon oncle et moi avons décidé de bâtir une maison sur la côte, nous nous sommes préparés à ce que nous redoutions le plus. Nous avons souhaité construire une demeure qui pourrait tenir bon face aux catastrophes naturelles », raconte le médecin. L’ensemble des matériaux choisis est un cran au-dessus de ce qui s’emploie de manière générale. Des fondations, en passant par les fenêtres anti-ouragans jusqu’au toit… Tout est spécifiquement adapté pour résister aux tempêtes les plus impressionnantes. Et le propriétaire précise que cela n’a coûté que 15 à 20 % de plus que le budget de construction d’une maison standard. (@20minutes).

#Internet

► Comment les algorithmes du web exacerbent la tyrannie de l’apparence. Aujourd’hui, Mark Zuckerberg dirige un trombinoscope planétaire de 2,2 milliards d’utilisateurs. Partout, désormais, les visages s’échangent sur les réseaux, pour des rencontres professionnelles, sentimentales, sexuelles ou amicales. Et si Instagram, le réseau social qui a franchi le cap du milliard d’utilisateurs, a dépassé Twitter, c’est sans doute que l’un continue de s’appuyer sur un texte, quand l’autre donne libre cours à une « visageophagie » planétaire, si l’on nous autorise ce mot nouveau. Ce que Facebook a bien compris, en rachetant Instagram, au prix fort. Le roi Gygès, dont nous parlent Hérodote et Platon, voulait voir sans être vu, et se dérober au regard afin que rien ne lui échappe. Ce dont Gygès rêvait, Facebook est en train de l’accomplir. « Beaucoup plus qu’auparavant, chaque visage doit envoyer les bons messages, et correspondre aux ­critères en place, qui privilégient beauté et jeunesse », explique Jean-François Amadieu, dans « La Société du paraître » (@FigaroTech).

#Audiovisuel

► Les enfants scandinaves préfèrent Netflix à la TV. Par Mickaël Mavoungou-Nombo, France Télévisions, Media Lab. La consommation de vidéo ne cesse de croître un peu partout dans le monde et les plateformes de streaming par abonnement se sont taillées une place de choix. Dans les pays scandinaves, Netflix est considéré par le public comme la première destination de contenus destinée aux enfants et à la famille, comme le révèle l’analyse de Mediavision, Inventory Insight, qui sera publiée prochainement. Lire la suite sur le site @metamedia

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle, « c’est l’un des plus grands mystères scientifiques d’aujourd’hui » et « On n’a pas de technique aujourd’hui qui permette de reproduire les capacités d’apprentissage des animaux et des humains. », explique Yann Le Cun, chercheur en intelligence artificielle et vision artificielle, co-auteur de « La Plus Belle Histoire de l’intelligence » L’intelligence artificielle, sans foi ni loi ? (@franceculture).

► Monde festival Montréal : Intelligence artificielle vs intelligence collective, qui invente la ville de demain ? Popularisé au milieu des années 2000, le concept de « ville intelligente » (smart city) rendait compte des espoirs suscités par la montée en puissance de l’utilisation des données pour améliorer le fonctionnement des villes, notamment en matière de transports, d’énergie, d’habitat… Aujourd’hui, ce concept va de soi : les données sont partout, et aucun projet urbain ne prétend s’en passer. Cela suffit-il à rendre la ville et la vie meilleures ? Un débat sur les villes, organisé dans le cadre de la première édition du Monde Festival Montréal, se tiendra le 26 octobre à l’université Concordia. (@LeMondeFestival).

19 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 19 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Changement climatique : qu’est-ce qu’on fait ? Avec le réchauffement climatique, c’est toute la biosphère qui se transforme, le cycle de l’eau, celui des sols, de l’air. Un bouleversement auquel il faut s’adapter, dès maintenant. Trop de gaz à effets de serres, trop de polluants, notre modèle économique n’est pas durable. Inquiétant ? Sans doute. Mais inutile de tergiverser, la réalité est devant nous. Il faut agir. (@franceinfo). Crédit photo : Maxppp / Ludovic LAUDE

► Des épaves de bateaux abandonnés transformées en mobiliers. Quand un bateau est délaissé dans un port, sa destruction est à la charge des propriétaires. Mais les casses pour bateaux n’existent pas. Difficile de réutiliser les éléments d’un bateau abandonné. Une grande partie est donc enfouie, au détriment de l’environnement. De nouveaux entrepreneurs se lancent enfin dans le recyclage de ces coques en plastique. Parmi eux, les Recycleurs Bretons, déjà spécialisés dans le recyclage des navires. « C’est  un défi économique. Aujourd’hui envoyer une voiture à la casse rapporte de l’argent. Alors que détruire un bateau coûte de l’argent, car un bateau de plaisance n’est pas valorisable à 100 %. », déplore son PDG, Pierre Rolland. (@franceinfo).

#VilleResiliente

► Pour Sylvain Rode, urbaniste à l’université de Perpignan, il s’agit de créer « des quartiers qui puissent être inondés de temps en temps, avec des dégâts minimes et un retour à la normale rapide. ». Il prend comme exemple un quartier de la ville de Romorantin, dans le Loir-et-Cher, « conçu comme un affluent temporaire de la rivière » et « lorsque l’inondation surviendra, aucun habitant ne sera touché dans son logement. ». A lire : Inondations : la culture du risque pour limiter les dégâts.

► Comment construire une ville résiliente ? Publié le 21 juillet 2016 sur la chaine Vimeo de La Fabrique de la CitéPRO. Port de la côte Est américaine, Boston est en première ligne face aux enjeux du réchauffement climatique et de la montée des eaux. Bien consciente de l’enjeu, même si elle n’a pas été touchée par l’ouragan Sandy, la ville a décidé de faire de la résilience l’une de ses priorités.

► Résister, s’adapter : voici la ville résiliente publié le 2 juilet 2018 sur la chaine Youtube WeAreLeonard. Les risques urbains augmentent devant l’intensification des effets du dérèglement climatique, devant le nombre croissant d’infrastructures en zone à risque, devant la vulnérabilité des villes face au hacking et au terrorisme, et enfin, devant le creusement des inégalités sociales et économiques. Pour y faire face, la résilience, ou la capacité d’un écosystème à résister et à s’adapter aux chocs afin de redevenir opérationnel, faire renaître l’antique “fluctuat nec mergitur” parisien. Cette notion, originellement issue des domaines de l’écologie et de la psychologie, comporte clairement un volet technique et un volet social. Il incombe alors aux acteurs urbains de penser la résilience dès la conception de nouvelles constructions, et aux acteurs sociaux de favoriser l’entraide, “l’autre loi de la jungle”, naturellement présente dans le vivant. Comment penser, adapter et reconstruire le fonctionnement urbain ? Qu’est-ce que construire résilient ? Comment traduire opérationnellement cette résilience ? Quelle place pour le numérique dans la ville résiliente ? Comment faciliter la collaboration multi-acteurs autour de ces enjeux ?

► « Les villes de demain doivent fonctionner comme des éponges, explique l’architecte belge Vincent Callebaut. Les plantes filtrent l’eau de pluie pour qu’elle puisse être réutilisée comme eau sanitaire. On peut cultiver des légumes et des fruits sur les balcons. Ainsi, chaque citadin devient un peu jardinier. Et les potagers communautaires installés sur les toits encouragent les contacts sociaux. » Il ajoute : « Nous disons: arrêtez de faire la navette en voiture entre la campagne et la ville, mais transposez en ville les avantages de la campagne ! » (@lecho).

► La résilience est-elle une révolution pour la ville ? Pendant l’été, trois écoles ont entamé des travaux de végétalisation et débitumage de leur cour afin de réduire l’effet d’îlot de chaleur pendant les canicules. Portée par l’équipe de la Mission résilience de la mairie de Paris, l’initiative témoigne d’une philosophie radicalement nouvelle dans la façon d’aborder la politique publique. « Il est trop tard, affirme Sébastien Maire, Haut Responsable Résilience à la ville de Paris. Il ne s’agit plus seulement d’atténuer les effets du changement climatique, mais aussi d’adapter le territoire, de le préparer. Notre vision est un peu froide et dépassionnée mais en même temps résolument positive. » La résilience se définit ainsi comme « la capacité du territoire à continuer de fonctionner et de se développer malgré ce qui lui tombe dessus ». (@Demain_la_Ville).

#Transport

► Le gouvernement va permettre aux grandes villes d’instaurer des péages urbains. Le gouvernement compte bien donner aux grandes villes la possibilité d’instaurer des péages urbains. La ministre des Transports, Elisabeth Borne,  avait évoqué cette possibilité au début de l’année , et la mesure figure bien dans l’avant-projet de Loi d’orientation sur les mobilités (LOM), transmis ces derniers jours au conseil d’Etat avant son passage en conseil des ministres, qui est désormais annoncé pour début novembre. Le texte, dévoilé ce mercredi par le média en ligne « Contexte », prévoit la possibilité pour les collectivités de plus de 100.000 habitants d’instaurer un « tarif de congestion », afin de « limiter la circulation automobile et lutter contre la pollution et les nuisances environnementales ». (@LesEchos).

► Mobilité dans la ville : un nouveau guide stationnement et circulation. Le Mondial de l’Auto qui vient de se terminer, a été l’occasion de célébrer la mobilité, avec tout un pavillon consacré à la thématique. La mobilité est en train de vivre une révolution impactant profondément toute l’industrie automobile et avec elle notre économie, notre société et nos villes. La Smart Buildings Alliance (SBA) poursuit son action d’accompagnement de la transition numérique des bâtiments et des territoires, et annonce la publication d’un nouveau guide « Stationnement et circulation dans la ville ». (@upmagazine_info). Lire la tribune dans Le Monde de quatre chercheurs de l’IDDRI : « La mobilité autonome va impliquer une adaptation des infrastructures routières »

#Robotique

► Les usines de la planète se robotisent à marche forcée. La guerre commerciale entre Pékin et Washington a beau s’intensifier, il n’y aura pas de pause. Sur l’ensemble de l’année 2018, les industriels de la planète devraient acquérir 421.000 nouveaux robots pour équiper leurs lignes de production. Soit une hausse de 10 %, en glissement annuel, par rapport à une année 2017 déjà exceptionnellement dynamique. Selon la fédération internationale de la robotique (IFR), qui a dévoilé ces chiffres ce jeudi à Tokyo, les ventes vont encore bondir de 14 % par an, en moyenne, entre 2019 et 2021. « Les tendances qui ont fait croître le marché ces dernières années sont toujours pertinentes et de nouvelles s’y ajoutent », explique Steven Wyatt, le directeur des ventes du géant ABB Robotics. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Le Royaume-Uni, champion européen de l’intelligence artificielle. Le Royaume-Uni est le pays européen où sont basées le plus de start-up actives dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA), devant la France et l’Allemagne, selon un baromètre France Digitale/Roland Berger publié mardi. Ce recensement a été divulgué à la veille de deux jours de réunion de spécialistes de l’IA à l’incubateur parisien Station F, à l’initiative de France Digitale, fédération d’entrepreneurs de la technologie. Il dénombre outre-Manche 774 start-up actives dans l’apprentissage automatique, les réseaux neuronaux et les autres technologies de ce type, soit 34% des jeunes pousses européennes du genre. En France, au deuxième rang du classement, il recense 308 start-up, soit 14% du total européen, juste devant l’Allemagne avec 303 jeunes pousses identifiées (13%). La France est en revanche championne des laboratoires de recherche, avec 82 entités (21% du total européen), contre 43 pour l’Allemagne et 38 pour le Royaume-Uni. (@frenchweb).