29 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 29 septembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

x► Transition énergétique : les applications blockchain sortent du bois. En facilitant le suivi et la certification en temps réel de l’énergie partagée sur les réseaux, la blockchain concentre l’attention des collectivités engagées sur le front de la transition énergétique. Plus qu’un signal faible, voici peut-être rien de moins que les fondations de l’une des architectures de la transition énergétique, faisant naître systèmes d’autoconsommation collective ou micro-réseaux de voisinage. « La blockchain remplira trois fonctions dans le projet  : assurer les paiements entre les acteurs impliqués, agir en tant que matchmaker (intermédiaire facilitant la rencontre et la demande entre consommateurs et producteurs, ndlr) et répartir de façon équitable les coûts du réseau, en tenant compte des fluctuations de la demande et de l’alimentation en énergie », explique Energy Cities, ce réseau européen de plus de mille villes faisant converger leurs réflexions dans le domaine de la transition énergétique. (@weareleonard).

#Ville

► Singapour, modèle de Smart City ? Singapour est sans doute le territoire urbain qui se rapproche le plus de ce que pourrait être une ville algorithmique. La dernière étude de Juniper Research classe la cité-État en tête des smart cities dans le monde, devant Londres et New-York. La ville arrive en tête des quatres grands axes d’analyse développés par le cabinet : mobilité, productivité, santé et sécurité. Le Smart City Ranking, récemment publié par ABI research, place également le dragon asiatique au premier rang, devant Dubaï et Londres. Un constat unanime qui invite à se pencher sur les origines d’une telle réussite. (@weareleonard).

► Villes ad hoc : entre utopies technologiques et égarements. Depuis les années 1950, la construction de villes nouvelles émaille l’histoire urbaine. À l’heure des jeux vidéos comme Minecraft ou SimCity, le rythme semble s’être accéléré : Masdar (EAU), Songdo (Corée du Sud), Cyberjaya (Inde)… Ces utopies urbaines sont la promesse de villes plus intelligentes, plus performantes et plus économes en ressources. Mais quelle place l’humain y trouve-t-il ? Et, comme nous l’évoquions précédemment au sujet des villes algorithmiques, peut-on modéliser a priori l’urbain ? Nous vous proposons de passer en revue 5 villes “ad hoc”, conçues pour répondre à des besoins hétérogènes, où s’observent en creux les grandes transformations des systèmes urbains. En attendant, peut-être, les villes construites par Google et Bill Gates. (@weareleonard).

► « La biodiversité améliore la qualité de vie des citadins ». La biodiversité est omniprésente en ville, mais pas toujours là où on l’attend. Pour mettre fin aux fantasmes des citadins, expliquer pourquoi elle nous est indispensable et rend quantité de services aux urbains, le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) inaugure ses nouvelles « Tribunes du Muséum » par une première journée d’échanges sur la nature en ville. Le 29 septembre, au Jardin des Plantes, à Paris, en partenariat avec Usbek & Rica, le grand public sera invité à échanger avec les chercheurs. Avant de rencontrer les Parisiens, Nathalie Machon, professeur d’écologie au MNHN, a répondu aux questions de @usbeketrica.

#Ruralité

► Quand les services publics vont à la rencontre du monde rural en camping-car. « Pour faire une démarche ANTS sur FranceConnect, il nous faut votre compte impôts ou votre compte Ameli… Vous connaissez le mot de passe de votre adresse mail?» Sébastien, ouvrier à Oisy, écarquille les yeux et reste coi. Si ce trentenaire est venu, ce lundi matin, devant la mairie de son village, c’est pour « une histoire de carte grise ». C’est d’ailleurs la deuxième fois qu’il se déplace, « mais, en avril, je navais pas les bons papiers, soupire-t-il. Là, j’ai pris les feuilles d’impôt, mais le mot de passe Ameli, je l’ai plus… Ah, c’est le bordel ! Je n’y comprends rien ». (@Le_Figaro).

#Commerce

► Elle donne des vitamines aux petits commerces. Malgré l’explosion du nombre d’entreprises de la « food-tech », ces start-ups qui mettent la technologie au service de l’alimentation, il n’existait aucun moyen de faire ses courses en ligne chez les petits commerçants locaux. Comme c’est précisément ce dont Elsa Hermal avait besoin, elle a décidé de le créer. Après plusieurs années passées chez LVMH, Pernod Ricard puis dans l’univers des start-up, cette diplômée de l’IESEG rêvait de voler de ses propres ailes. L’idée de l’appli Epicery a germé en 2015 à la suite d’une rencontre, lors d’un événement « start-up week-end ». « Nous devions comprendre les attentes et les besoins des commerçants afin de construire notre offre avec eux, explique-t-elle de sa voix légèrement voilée. Il fallait notamment que ce soit simple à utiliser. » (@LExpress).

#Logement

► Comment la police anti Airbnb de Paris traque les fraudeurs. « Bonjour, excusez-moi de vous déranger, nous sommes de la mairie de Paris. Nous faisons un contrôle d’occupation de l’immeuble. Etes-vous locataire de l’appartement avec un bail ou plutôt une location type Airbnb? » Face à l’étonnement des touristes réveillés au saut du lit de cette journée pluvieuse dans la capitale, sa collègue, badge de la mairie à la main, embraye dans la langue de Shakespeare. Car Mireille*, agent de la mairie de Paris, ne parle pas anglais au contraire de sa collègue plus jeune. Ces touristes australiens ont effectivement bien loué sur Airbnb cet appartement de la rue du petit pont, proche de Saint-Michel, pour quelques jours. (@Challenges).