La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Santé
► « L’intelligence artificielle permettra des économies de 4 milliards dans la santé ». Dans un livre, Médecine augmentée, à paraître Daniel Walch, directeur général du Groupement hospitalier de l’Ouest lémanique (GHOL), et Xavier Comtesse,conseiller scientifique, créateur de start-up , entrevoient une baisse possible des coûts de la santé grâce à l’intelligence artificielle. Qui fera des assurés des patients « impatients et compétents ». « L’IA fonctionne admirablement bien dans l’interprétation d’images et dans la reconnaissance de faux, qu’il s’agisse de factures ou de mauvais comportements. C’est là qu’elle peut nous aider à faire baisser les coûts. Nous affirmons cela sur la base d’une approche scientifique qui n’a rien à voir avec de l’arbitrage politique habituel. (…) Nous estimons que le potentiel d’économies pourrait aller jusqu’à 8 milliards de francs, soit 10% du volume global des coûts en Suisse. », explique Xavier Comtesse dans une entretien sur le site suisse de @mfguillaume (Le Temps).
#Ville
► La ville intelligente cherche les talents de demain. Le bouleversement de la ville connectée concerne forcément les métiers territoriaux, au premier rang desquels figure le nouveau profil de chargé de mission ou responsable « smart city ». Tanguy Selo, chief digital officer, chargé de l’innovation et des usages numériques de la ville de Mulhouse (1 500 agents, 110 000 hab.) se targue d’« être le premier responsable à avoir porté ce titre dans les collectivités ». Arrivé à la mairie en 2015, à l’issue d’une création de poste, ce cadre, de formation ingénieur de commerce, passé par la direction d’un pôle de compétitivité à Lyon, a toujours beaucoup travaillé avec les territoires avant d’intégrer pour de bon une collectivité. C’est aussi grâce à une création de poste que Marion Glatron a pris, la même année, la direction déléguée à l’innovation et à la smart city à la métropole de Rennes. (@Lagazettefr).
#Telecom
► Plan haut débit : les élus locaux redoutent les retards. Ils partirent à trente, ils arrivèrent moins de cinq. La tentative début 2018 du gouvernement de permettre aux opérateurs télécoms de co-investir dans les réseaux d’initiative publique (RIP) lancés par les collectivités serait-elle un flop ? C’est le constat qu’ont fait les associations d’élus locaux lors du comité de pilotage numérique qui a réuni mardi soir l’Etat et les opérateurs. Soucieux de faire des économies sur les 3,3 milliards d’euros engagés depuis 2015 dans leplan très haut débit , le gouvernement a incité les départements, régions, etc. à partager les investissements avec Orange, SFR et autres. Si une trentaine de départements ont joué le jeu de la négociation cette année, seule une poignée resterait en discussion avancée. (@LesEchos).
#ObjetsConnectés
► Les industriels de Sablé-sur-Sarthe s’intéressent aux Objets Connectés. Les objets connectés vont-ils révolutionner vos entreprises ? C’était le thème du récent atelier Nouvelles technologies et web, organisé par le Club de développement du pays de Sablé sur Sarthe. Une dizaine d’entrepreneurs a participé à cette rencontre. Structure de la Mission économique de la Communauté de communes de Sablé-sur-Sarthe, le club de développement s’impose désormais comme un partenaire privilégié de l’économie locale. S’affichant comme un « laboratoire d’idées », à l’origine de nombreuses initiatives associant les élus, les entreprises et la Mission économique du pays de Sablé, ce club d’entreprise a su, au fil des ans, « créer un esprit de partenariat et de solidarité entre les acteurs économiques du territoire avec l’objectif atteint de développer un véritable état d’esprit sabolien ». (@villeintelmag).
#Immobilier
► A Berlin, le mouvement « Fuck off Google » plus fort que Google. Autour de l’ancienne station électrique Umspannwerk, les témoignages de la lutte engagée au cours des derniers mois sont encore visibles. « Google, dégage ! », peut-on lire sur une porte d’immeuble. « Google n’est pas un bon voisin », Ainsi mercredi 24 octobre, Google a annoncé qu’il renonçait à installer un « campus » au cœur de Berlin. En novembre 2016, le groupe américain avait pourtant fait savoir qu’il souhaitait créer, dans la capitale allemande, un lieu consacré aux rencontres, aux événements et à la formation professionnelle dans le secteur du numérique, comme il en possède déjà à Londres, Madrid, Sao Paulo, Séoul, Tel-Aviv et Varsovie. L’adresse de ce futur « campus », dont l’ouverture était prévue début 2019 ? L’ancienne station électrique Umspannwerk, réputé pour être un vivier de militants anticapitalistes et altermondialistes, et aujourd’hui en voie de gentrification accélérée. En apprenant que Google avait loué 3 000 m² dans ce vaste quadrilatère qui abrite déjà des espaces de coworking, des cafés et un restaurant branché, plusieurs associations locales engagées contre la spéculation immobilière, sont montées au front. (@LeMondefr).
#Economie
► Apple fustige le « complexe industriel des données » en visant Facebook et Google. Tim Cook n’a pas donné de noms mais les régulateurs européens ont tous compris. Invité de la « Privacy Conference » organisée à Bruxelles au Parlement européen, le dirigeant d’Apple a critiqué presque ouvertement les pratiques de Google et Facebook en matière de monétisation de la vie privée des internautes. Devant une assemblée acquise à sa cause, il a même réitéré son appel à la création aux Etats-Unis d’une loi semblable au règlement européen sur la protection des données personnelles. Pour parer ces critiques, la responsable des questions de vie privée chez Facebook, Erin Egan, a enchaîné en affirmant elle aussi son soutien à une telle initiative. (@LesEchos).
#IntelligenceArtificielle
► Dans l’Hérault, Microsoft a ouvert son école d’intelligence artificielle. A Castelnau-le-Lez, dans l’Hérault, les élèves de l’école d’intelligence artificielle de Microsoft ont fait leur rentrée lundi. Ils sont 24, âgés de 19 à 39 ans, tous d’horizons et de parcours différents. Certains sont mordus de codage, férus d’informatique, d’autres à peine sortis du cocon familial, en galère de boulot ou en reconversion professionnelle. Pendant sept mois, les élèves suivront des cours intensifs à l’école pour apprendre à maîtriser les rudiments de l’intelligence artificielle, avant d’intégrer une entreprise en alternance, pendant 12 mois. A Issy-les-Moulineaux, en région parisienne, la première école du genre lancée par Microsoft a permis à l’ensemble des stagiaires d’obtenir un job. (@20minutes). A lire aussi : IA : l’école régionale Microsoft accueille sa 1e promotion à Castelnau-le-Lez (@ObjectifLR).
► Yoshua Bengio : « L’intelligence artificielle doit être utilisée en accord avec des principes moraux ». Yoshua Bengio, chercheur canadien en intelligence artificielle et pionnier de l’apprentissage profond, est l’invité de la première édition du Monde Festival à Montréal, le 26 octobre, où il a participé à la rencontre « Ethique et intelligence artificielle, quels enjeux ? ». « L’IA ouvre des opportunités inédites mais elle pose aussi des questions éthiques nouvelles. Prenez le domaine des images, où les progrès où été les plus rapides ces dernières années. En traitant rapidement de grandes quantités de données d’imagerie médicale, l’ordinateur est capable de détecter des cellules cancéreuses qui échappent aux meilleurs spécialistes. Ces outils vont sauver des vies. Mais les technologies de reconnaissance d’images permettent aussi de contrôler les populations et les scénarios à la Big Brother deviennent plausibles. On ne peut pas empêcher la recherche, ce serait comme demander aux mathématiciens d’arrêter de faire des mathématiques. Mais on peut décider d’utiliser ces travaux en accord avec nos principes moraux. », explique Yoshua Bengio. (@LeMondeFestival).
► Intelligence artificielle : « Les scientifiques ne peuvent pas dire ce qui est bien ou mal ». Le débat organisé au Monde Festival dimanche 7 octobre sur le thème « Un amour de robot ? » s’est ouvert sur une question de vocabulaire : peut-on parler du « ressenti » d’une machine dont le réseau de « neurones » modélise des émotions propres aux humains ? Le robot, explique Lola Cañamero, spécialiste de la modélisation des émotions, « n’imite pas l’humain », il est son propre « sujet apprenant » et développe une « dynamique d’apprentissage qui prend en compte les émotions et leur impact dans la façon dont on perçoit le monde. On peut reproduire avec des algorithmes des processus biologiques, toute la chimie du corps et le fonctionnement du système nerveux à un niveau abstrait ». (@LeMondeFestival).
#Information
► Comment détecte-t-on les infox ? C’était une crainte qui est devenue réalité : au Brésil, la campagne électorale pour l’élection présidentielle a été envahie par les infox (fausses nouvelles). Via les réseaux sociaux, les blogs ou à travers la messagerie WhatsApp, les cas de manipulations de l’information sont légion et les méthodes pour les combattre sont difficiles à mettre en œuvre. Le journal brésilien Globo a compté une cinquantaine de fausses informations qui ont circulé depuis le début de la campagne, venant de toutes parts. A la veille du premier tour (le 7 octobre), plus de vingt-trois plaintes avaient été déposées au Tribunal supérieur électoral (TSE, Tribunal superior eleitorale). Quoi qu’il en soit, les dégâts causés par les infox dans cette élection semblent difficiles à réparer : le mal est fait, beaucoup de fausses nouvelles ont été partagées – et la justice ne peut pas suivre le rythme des réseaux sociaux. Si le Tribunal électoral a bien interdit au camp de Bolsonaro de diffuser certaines fausses nouvelles, la décision portant sur l’invalidation de sa candidature ne pourra pas être rendue avant le second tour. La seule solution consiste donc à améliorer les techniques de détection des infox avant qu’elles ne soient diffusées à grande échelle. Mais la tâche est immense et ardue ! (@franceculture).
#MediaSocial
► L’inexorable déclin de Snapchat. Le déclin de Snapchat se confirme. Pour le deuxième trimestre d’affilée, le nombre d’adeptes de l’application de messagerie a diminué entre juillet et septembre. Et les dirigeants de la société américaine ont prévenu que cette tendance allait se poursuivre d’ici à la fin de l’année. Les problèmes de croissance de Snapchat sont cependant plus profonds. L’application souffre surtout de la concurrence d’Instagram, la plate-forme de photos et de vidéos détenue par Facebook. En août 2016, celle-ci avait copié le format des « stories », qui permet de partager des photos et des vidéos qui disparaissent au bout de vingt-quatre heures. Selon le courtier Piper Jaffray, Instagram est depuis devenu l’application préférée des adolescents américains, le cœur de cible de Snapchat. (@LeMondefr).