19 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 19 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Changement climatique : qu’est-ce qu’on fait ? Avec le réchauffement climatique, c’est toute la biosphère qui se transforme, le cycle de l’eau, celui des sols, de l’air. Un bouleversement auquel il faut s’adapter, dès maintenant. Trop de gaz à effets de serres, trop de polluants, notre modèle économique n’est pas durable. Inquiétant ? Sans doute. Mais inutile de tergiverser, la réalité est devant nous. Il faut agir. (@franceinfo). Crédit photo : Maxppp / Ludovic LAUDE

► Des épaves de bateaux abandonnés transformées en mobiliers. Quand un bateau est délaissé dans un port, sa destruction est à la charge des propriétaires. Mais les casses pour bateaux n’existent pas. Difficile de réutiliser les éléments d’un bateau abandonné. Une grande partie est donc enfouie, au détriment de l’environnement. De nouveaux entrepreneurs se lancent enfin dans le recyclage de ces coques en plastique. Parmi eux, les Recycleurs Bretons, déjà spécialisés dans le recyclage des navires. « C’est  un défi économique. Aujourd’hui envoyer une voiture à la casse rapporte de l’argent. Alors que détruire un bateau coûte de l’argent, car un bateau de plaisance n’est pas valorisable à 100 %. », déplore son PDG, Pierre Rolland. (@franceinfo).

#VilleResiliente

► Pour Sylvain Rode, urbaniste à l’université de Perpignan, il s’agit de créer « des quartiers qui puissent être inondés de temps en temps, avec des dégâts minimes et un retour à la normale rapide. ». Il prend comme exemple un quartier de la ville de Romorantin, dans le Loir-et-Cher, « conçu comme un affluent temporaire de la rivière » et « lorsque l’inondation surviendra, aucun habitant ne sera touché dans son logement. ». A lire : Inondations : la culture du risque pour limiter les dégâts.

► Comment construire une ville résiliente ? Publié le 21 juillet 2016 sur la chaine Vimeo de La Fabrique de la CitéPRO. Port de la côte Est américaine, Boston est en première ligne face aux enjeux du réchauffement climatique et de la montée des eaux. Bien consciente de l’enjeu, même si elle n’a pas été touchée par l’ouragan Sandy, la ville a décidé de faire de la résilience l’une de ses priorités.

► Résister, s’adapter : voici la ville résiliente publié le 2 juilet 2018 sur la chaine Youtube WeAreLeonard. Les risques urbains augmentent devant l’intensification des effets du dérèglement climatique, devant le nombre croissant d’infrastructures en zone à risque, devant la vulnérabilité des villes face au hacking et au terrorisme, et enfin, devant le creusement des inégalités sociales et économiques. Pour y faire face, la résilience, ou la capacité d’un écosystème à résister et à s’adapter aux chocs afin de redevenir opérationnel, faire renaître l’antique “fluctuat nec mergitur” parisien. Cette notion, originellement issue des domaines de l’écologie et de la psychologie, comporte clairement un volet technique et un volet social. Il incombe alors aux acteurs urbains de penser la résilience dès la conception de nouvelles constructions, et aux acteurs sociaux de favoriser l’entraide, “l’autre loi de la jungle”, naturellement présente dans le vivant. Comment penser, adapter et reconstruire le fonctionnement urbain ? Qu’est-ce que construire résilient ? Comment traduire opérationnellement cette résilience ? Quelle place pour le numérique dans la ville résiliente ? Comment faciliter la collaboration multi-acteurs autour de ces enjeux ?

► « Les villes de demain doivent fonctionner comme des éponges, explique l’architecte belge Vincent Callebaut. Les plantes filtrent l’eau de pluie pour qu’elle puisse être réutilisée comme eau sanitaire. On peut cultiver des légumes et des fruits sur les balcons. Ainsi, chaque citadin devient un peu jardinier. Et les potagers communautaires installés sur les toits encouragent les contacts sociaux. » Il ajoute : « Nous disons: arrêtez de faire la navette en voiture entre la campagne et la ville, mais transposez en ville les avantages de la campagne ! » (@lecho).

► La résilience est-elle une révolution pour la ville ? Pendant l’été, trois écoles ont entamé des travaux de végétalisation et débitumage de leur cour afin de réduire l’effet d’îlot de chaleur pendant les canicules. Portée par l’équipe de la Mission résilience de la mairie de Paris, l’initiative témoigne d’une philosophie radicalement nouvelle dans la façon d’aborder la politique publique. « Il est trop tard, affirme Sébastien Maire, Haut Responsable Résilience à la ville de Paris. Il ne s’agit plus seulement d’atténuer les effets du changement climatique, mais aussi d’adapter le territoire, de le préparer. Notre vision est un peu froide et dépassionnée mais en même temps résolument positive. » La résilience se définit ainsi comme « la capacité du territoire à continuer de fonctionner et de se développer malgré ce qui lui tombe dessus ». (@Demain_la_Ville).

#Transport

► Le gouvernement va permettre aux grandes villes d’instaurer des péages urbains. Le gouvernement compte bien donner aux grandes villes la possibilité d’instaurer des péages urbains. La ministre des Transports, Elisabeth Borne,  avait évoqué cette possibilité au début de l’année , et la mesure figure bien dans l’avant-projet de Loi d’orientation sur les mobilités (LOM), transmis ces derniers jours au conseil d’Etat avant son passage en conseil des ministres, qui est désormais annoncé pour début novembre. Le texte, dévoilé ce mercredi par le média en ligne « Contexte », prévoit la possibilité pour les collectivités de plus de 100.000 habitants d’instaurer un « tarif de congestion », afin de « limiter la circulation automobile et lutter contre la pollution et les nuisances environnementales ». (@LesEchos).

► Mobilité dans la ville : un nouveau guide stationnement et circulation. Le Mondial de l’Auto qui vient de se terminer, a été l’occasion de célébrer la mobilité, avec tout un pavillon consacré à la thématique. La mobilité est en train de vivre une révolution impactant profondément toute l’industrie automobile et avec elle notre économie, notre société et nos villes. La Smart Buildings Alliance (SBA) poursuit son action d’accompagnement de la transition numérique des bâtiments et des territoires, et annonce la publication d’un nouveau guide « Stationnement et circulation dans la ville ». (@upmagazine_info). Lire la tribune dans Le Monde de quatre chercheurs de l’IDDRI : « La mobilité autonome va impliquer une adaptation des infrastructures routières »

#Robotique

► Les usines de la planète se robotisent à marche forcée. La guerre commerciale entre Pékin et Washington a beau s’intensifier, il n’y aura pas de pause. Sur l’ensemble de l’année 2018, les industriels de la planète devraient acquérir 421.000 nouveaux robots pour équiper leurs lignes de production. Soit une hausse de 10 %, en glissement annuel, par rapport à une année 2017 déjà exceptionnellement dynamique. Selon la fédération internationale de la robotique (IFR), qui a dévoilé ces chiffres ce jeudi à Tokyo, les ventes vont encore bondir de 14 % par an, en moyenne, entre 2019 et 2021. « Les tendances qui ont fait croître le marché ces dernières années sont toujours pertinentes et de nouvelles s’y ajoutent », explique Steven Wyatt, le directeur des ventes du géant ABB Robotics. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Le Royaume-Uni, champion européen de l’intelligence artificielle. Le Royaume-Uni est le pays européen où sont basées le plus de start-up actives dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA), devant la France et l’Allemagne, selon un baromètre France Digitale/Roland Berger publié mardi. Ce recensement a été divulgué à la veille de deux jours de réunion de spécialistes de l’IA à l’incubateur parisien Station F, à l’initiative de France Digitale, fédération d’entrepreneurs de la technologie. Il dénombre outre-Manche 774 start-up actives dans l’apprentissage automatique, les réseaux neuronaux et les autres technologies de ce type, soit 34% des jeunes pousses européennes du genre. En France, au deuxième rang du classement, il recense 308 start-up, soit 14% du total européen, juste devant l’Allemagne avec 303 jeunes pousses identifiées (13%). La France est en revanche championne des laboratoires de recherche, avec 82 entités (21% du total européen), contre 43 pour l’Allemagne et 38 pour le Royaume-Uni. (@frenchweb).