20 Oct

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 20 octobre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

x► Comment pourrait-on utiliser les océans pour contrer le réchauffement climatique ? Il faut savoir que les océans absorbent 90 % de la chaleur à l’échelle planétaire, ainsi que 25 % des émissions de CO2 générées pas les activités humaines. Or, les dérives concernant cet important régulateur du climat sont nombreuses : acidification des océans, montée des eaux, augmentation globale de la température de l’eau, mais aussi la dérégulation des courants marins ou encore la multiplication des zones mortes dénuées d’oxygène. Dix sept chercheurs, dont certains issus du CNRS et de l’Université de la Sorbonne, ont mené une étude publiée dans la revue Frontiers in Marine Science le 4 octobre 2018. Leur but était de lister les solutions que pourraient offrir les océans afin de réduire les effets du changement climatique. Ceci a été fait après l’analyse de plus d’un millier d’articles scientifiques. Les 13 solutions évoquées ont été regroupées dans quatre champs d’action. Ceux-ci sont relatifs à la réduction des causes du changement climatique, à la protection des écosystèmes, à la protection de l’océan contre le rayonnement solaire ainsi qu’aux interventions directes sur les capacités d’adaptation biologique et écologique des espèces. (@sciencepost_fr). Crédits photo : Wikimedia Commons.

En Alsace, des serres connectées en phase d’industrialisation. Ramener la production alimentaire chez soi, même quand on pas de jardin et ainsi nourrir une famille de quatre personnes durant toute l’année, c’est le but des serres connectées imaginées et fabriquées par trois entrepreneurs installés à Molsheim. Des ingénieurs et pros du marketing nouvelle génération qui ont uni leurs compétences et leur imagination pour lancer le concept des serres connectées. « Nous voulions avoir un impact positif sur notre société c’est pour celaque nous voulions créer notre propre entreprise », précise Mickaël Gandecki, co-fondateur de la société Myfood. Alors que cent serres ont déjà été vendues dans sept pays chez des citoyens pionniers, les trois entrepreneurs sont passés à la vitesse supérieure en lançant l’industrialisation des serres. (@franceinfo).

► En Bourgogne, la sécheresse pousse les éleveurs à s’inquiéter face au réchauffement climatique. Depuis la cour de sa ferme, Henri Guillemot regarde ses terres. Au loin, la ligne bleue des premières montagnes du Morvan ferme l’horizon. Au premier plan, quelques vaches charolaises piétinent dans une prairie brûlée par la sécheresse. « Ce pré, il devrait être vert, avec de l’herbe haute comme ça, mime l’éleveur, en écartant les mains d’une quinzaine de centimètres. On voit même à travers les haies, alors qu’elles devraient être bien feuillues ». Nous sommes le 2 octobre, mais sous l’effet du réchauffement climatique, le bocage de Toulon-sur-Arroux (Saône-et-Loire) n’a pas quitté ses habits d’août. « Je suis assez inquiet, poursuit l’agriculteur de 61 ans. On se disait ‘S’il pleut au 15 août, on est bon’. Puis après c’était ‘S’il pleut le 15 septembre, ça ira’. Maintenant, je ne crois plus à une grosse repousse de l’herbe avant l’hiver ». (@franceinfo).

► Cultiver sous la mer pour lutter contre la pénurie d’eau, c’est peut-être notre avenir. Au large de la côte nord-ouest de l’Italie, à quelques dizaines de kilomètres de Menton, une famille inventive fait pousser des fruits et des légumes sous l’eau de la Méditerranée dans des sphères de plastique. C’est la « ferme de Nemo ». La mer comme solution. Des passionnés de plongée sous-marine ont installé des fraises, du basilic et des laitues, à 8 mètres de profondeur, au large de Noli, sur la côte nord-ouest de l’Italie. Son créateur, Sergio Gamberini, propriétaire de deux sociétés de plongée, explique : « Avec une eau à 25 degrés, la température dans les serres atteint 29 degrés. Et la mer conserve la température sans grande différence entre le jour et la nuit. »

► Réchauffement climatique : au Thillot dans les Vosges, un collège écolo. Au collège Jules Ferry du Thillot, au coeur des Vosges, à chaque fois que la cloche de la récréation sonne, un groupe de collégiens se dirige vers les clapiers et la petite maison en bois des poules. Ils leur donnent à manger, les caressent, les laissent se promener dans l’herbe, avant de les remettre en cage. Thierry Jany, le principal du collège est convaincu des bienfaits de ce concept : « J’ai le sentiment que les élèves sont apaisés depuis que nous avons mis en place ce projet. Ils respectent les installations, et y ont accès toute la journée. C’est très bénéfique. »

► Nous sommes le 16 août 2050 et voici à quoi ressemble la canicule dans l’Hexagone. Cet été 2018, il a fait 40,2 °C à Nîmes (Gard), 37,6 °C à Lille (Nord), 39,1 °C à Leucate (Aude), 37,5 °C à Paris. La canicule a fait suffoquer l’Hexagone, entre fin juillet et début août. Il va falloir s’y habituer : d’ici trente ans, les températures moyennes estivales vont augmenter de 0,6 à 1,3 °C, selon le rapport Jouzel sur le climat futur en France. Et les vagues de chaleur seront plus fréquentes et plus longues. Quelles seront les conséquences de ces épisodes de canicule ? Comment nous adapterons-nous à ces étés étouffants ? Franceinfo imagine à quoi ressemblera une journée de canicule en août 2050. Une « fiction spéculative » fondée sur des études scientifiques, notamment les travaux de Météo France et de l’Observatoire national des effets du réchauffement climatique (Onerc). Lire la suite sur le site de @franceinfo.

► L’une des dernières maisons épargnées par l’ouragan Michael. Elle est parmi les seules à être restées debout. Presque la totalité des habitations a été ravagée par l’ouragan Micheal dans la ville de Mexico Beach, en Floride, à l’exception de quelques maisons dont une restée particulièrement intacte. La maison du Dr. Lebron Lackey et de son oncle Russel King trône au milieu du chaos. « Quand mon oncle et moi avons décidé de bâtir une maison sur la côte, nous nous sommes préparés à ce que nous redoutions le plus. Nous avons souhaité construire une demeure qui pourrait tenir bon face aux catastrophes naturelles », raconte le médecin. L’ensemble des matériaux choisis est un cran au-dessus de ce qui s’emploie de manière générale. Des fondations, en passant par les fenêtres anti-ouragans jusqu’au toit… Tout est spécifiquement adapté pour résister aux tempêtes les plus impressionnantes. Et le propriétaire précise que cela n’a coûté que 15 à 20 % de plus que le budget de construction d’une maison standard. (@20minutes).

#Internet

► Comment les algorithmes du web exacerbent la tyrannie de l’apparence. Aujourd’hui, Mark Zuckerberg dirige un trombinoscope planétaire de 2,2 milliards d’utilisateurs. Partout, désormais, les visages s’échangent sur les réseaux, pour des rencontres professionnelles, sentimentales, sexuelles ou amicales. Et si Instagram, le réseau social qui a franchi le cap du milliard d’utilisateurs, a dépassé Twitter, c’est sans doute que l’un continue de s’appuyer sur un texte, quand l’autre donne libre cours à une « visageophagie » planétaire, si l’on nous autorise ce mot nouveau. Ce que Facebook a bien compris, en rachetant Instagram, au prix fort. Le roi Gygès, dont nous parlent Hérodote et Platon, voulait voir sans être vu, et se dérober au regard afin que rien ne lui échappe. Ce dont Gygès rêvait, Facebook est en train de l’accomplir. « Beaucoup plus qu’auparavant, chaque visage doit envoyer les bons messages, et correspondre aux ­critères en place, qui privilégient beauté et jeunesse », explique Jean-François Amadieu, dans « La Société du paraître » (@FigaroTech).

#Audiovisuel

► Les enfants scandinaves préfèrent Netflix à la TV. Par Mickaël Mavoungou-Nombo, France Télévisions, Media Lab. La consommation de vidéo ne cesse de croître un peu partout dans le monde et les plateformes de streaming par abonnement se sont taillées une place de choix. Dans les pays scandinaves, Netflix est considéré par le public comme la première destination de contenus destinée aux enfants et à la famille, comme le révèle l’analyse de Mediavision, Inventory Insight, qui sera publiée prochainement. Lire la suite sur le site @metamedia

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle, « c’est l’un des plus grands mystères scientifiques d’aujourd’hui » et « On n’a pas de technique aujourd’hui qui permette de reproduire les capacités d’apprentissage des animaux et des humains. », explique Yann Le Cun, chercheur en intelligence artificielle et vision artificielle, co-auteur de « La Plus Belle Histoire de l’intelligence » L’intelligence artificielle, sans foi ni loi ? (@franceculture).

► Monde festival Montréal : Intelligence artificielle vs intelligence collective, qui invente la ville de demain ? Popularisé au milieu des années 2000, le concept de « ville intelligente » (smart city) rendait compte des espoirs suscités par la montée en puissance de l’utilisation des données pour améliorer le fonctionnement des villes, notamment en matière de transports, d’énergie, d’habitat… Aujourd’hui, ce concept va de soi : les données sont partout, et aucun projet urbain ne prétend s’en passer. Cela suffit-il à rendre la ville et la vie meilleures ? Un débat sur les villes, organisé dans le cadre de la première édition du Monde Festival Montréal, se tiendra le 26 octobre à l’université Concordia. (@LeMondeFestival).