La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Information
► Eric Scherer, Directeur de la Prospective de France Télévisions, écrit sur le site de Meta Media : « Dans ce nouveau Cahier de Tendances sur l’évolution des médias et du journalisme, nous tentons de voir comment la détérioration des relations des citoyens avec l’information et le dé-tricotage des mass médias par des technologies de rupture ont un impact sur le lien social et la démocratie. Très humblement, et évidemment de manière non exhaustive, nous esquissons des pistes et espérons qu’elles serviront le débat nécessaire. Notamment pour contribuer à restaurer de la confiance. » Dessin de Jean-Christophe Defline.
#Energie
► Entre l’Irlande du Nord et l’Angleterre, la plus grande ferme éolienne en mer du monde est entrée en action. La ferme éolienne en mer d’Irlande a démarré jeudi 6 septembre. Elle est immense. Imaginez-vous 87 turbines au total, sur une superficie supérieure à la taille de Paris ? Pour vous donner une autre échelle, c’est l’équivalent de 20 000 terrains de football mis côte à côte ! Les images de ce gigantesque champ d’éoliennes sont très impressionnantes. Le tout est situé à Walney, au large de Barrow in Furness. C’est à 30 kilomètres des côtes anglaises, au nord du pays, entre l’Angleterre et l’Irlande du Nord. Chaque pale installée sur les turbines fait 120 mètres de diamètre. Pour l’occasion, il a fallu installer 300 kilomètres de câbles sous-marins pour relier le tout au réseau électrique britannique. Depuis jeudi, cet ensemble peut donc fournir 659 mégawatts, soit près de 600 000 foyers. C’est considérable. La construction avait débuté en 2011 et le chantier a été livré dans les délais, s’il-vous-plaît ! Il a été réalisé par le constructeur danois Ørsted et l’allemand Siemens. C’est le résultat d’un choix politique, portée par tous les gouvernements britanniques de ces dernières années. (@franceinfo).
#Social
► Au Luxembourg, une « justice sociale » qui n’existe pas juste à côté, en Lorraine. Dans les années 1960, le secteur a représenté jusqu’à 31 % du produit intérieur brut (PIB) du Luxembourg. Alors pour ce pays, le glas des hauts fourneaux, dont le dernier représentant a fermé en 1997, fut un drame national, qui fit « craindre l’anéantissement du pays », rappelle Louis Chauvel, sociologue à l’université du Luxembourg. Est-ce vraiment le même Grand-Duché où le premier ministre, Xavier Bettel, vient d’entamer son second mandat en annonçant la gratuité prochaine de tous les transports publics, la hausse du salaire social minimum à 2 098,59 euros brut ou encore la création de deux jours fériés supplémentaires ? Lire la suite sur le site @lemondefr.
#Information
► Que reste-t-il de l’humour à l’ère des fake news ? Par Brice Andlauer, journaliste freelance. Restitution de la discussion organisée par le Social Media Club en novembre 2018 chez Burson-Marsteller, avec Sébastien Liébus, le cofondateur du Gorafi, Cédric Mathiot, journaliste au service Checknews de Libération, Adrien Deydier, Social Media Manager chez Innocent et Pierre Lefébure, Maitre de conférences à l’Université Paris XIII. La discussion était animée par Maxime Drouet, Directeur adjoint au digital chez BW Global et Paul Roy, chef de projet éditorial du Social Media Club France. La parodie, la satire et la dérision ne sont pas nouvelles sur Internet. En rebondissant sur l’actualité, les humoristes 2.0 ont toujours trouvé une matière foisonnante pour créer des nouvelles caricatures ou fausses actualités absurdes. À tel point que de nouvelles formes d’écriture très structurées sont apparues. Le site le Gorafi, homologue français de l’historique The Onion aux Etats-Unis, produit par exemple aujourd’hui de vraies fausses informations de manière industrielle. Un vrai site d’info, reprenant tous les codes de l’écriture journalistique, sauf que tout est inventé pour faire rire le lecteur. D’autres sites, aux codes et ambitions plus floues, comme NordPresse ou SecretNews, empruntent le même modèle. Lire la suite sur le site de @metamedia.
#Emploi
► Intelligence artificielle et emploi : vous prendrez bien un peu de recul ? Olivier Ezratty analyse et commente, depuis plus de 20 ans, le monde des start-up du numérique. Il publie chaque année un guide des start-up, commente l’actualité numérique sur son blog Opinions libres et suit, pas à pas, les avancées de l’intelligence artificielle. Il vient de publier un e-book gratuit sur les usages de l’intelligence artificielle. C’est la deuxième édition et c’est plus de 500 pages, dont beaucoup sont consacrées à la question des métiers et de l’emploi. Il s’est livré à un recensement de toutes les prévisions qui ont été faites sur l’avenir de l’emploi et de l’intelligence artificielle, qui saturent « l’espace médiatique depuis 2015 avec des propos qui se focalisent sur le pour et le contre de l’IA plutôt que sur ses aspects tangibles allant des techniques de l’IA à ses applications ». (@pole_emploi).
#Transport
► Quand l’intelligence artificielle fait peur. Avec une voiture sans chauffeur, on s’imaginait avoir des problèmes techniques, des accidents, mais pas des problèmes avec la population. En fait, la police locale a relevé des dizaines d’incidents : des jets de pierre, des vitres brisées, des pneus crevés. C’est un problème d’acceptabilité de la technologie. Les fournisseurs mettent sur le marché des produits, mais ne se posent pas la question de la façon dont c’est reçu par les utilisateurs. L’intelligence artificielle inquiète et suscite de la défiance. Selon Ipsos, 25% des Français ne veulent pas utiliser de voitures autonomes et 51% ne se disent pas rassurés par cette technologie. Il faut que les entreprises s’adaptent à l’homme et non l’inverse et qu’il y ait une interaction. (@franceinfo).
#Data
► « Les collectivités ne doivent pas se faire déposséder de leurs données ». Jacques Priol est consultant, président du cabinet Civiteo. Il a exercé des fonctions de direction générale à l’office HLM d’Avignon, à Evry et au Conseil régional des Pays de la Loire. Il revient sur l’importance pour les collectivités de maîtriser leurs données et d’avoir accès à celles qui relèvent de « intérêt général » au sens de la loi pour une République numérique. Il explique : « Pour autant, si nous sommes loin de « l’ubérisation du service public » prophétisée par certains, les collectivités ne doivent pas être naïves, ni se faire déposséder de leurs données. Je défends l’idée de travailler sur la stratégie de la donnée pour les territoires : la maîtrise de leurs données et le contrôle des usages qui peuvent en être faits sont en train de devenir des enjeux majeurs pour les collectivités. » (@Lagazettefr).