20 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 20 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Nature

► Enquête de franceinfo : Quand « l’industrialisation » transforme le visage des forêts françaises. « Au bout de ce chemin bucolique, il y avait un talus. C’était le meilleur endroit pour une virée romantique. » En ce 30 novembre pluvieux, les chaussures de Nicolas Henry font craquer les rémanents et les souches de hêtres et de chênes, témoins sans vie du passage récent des abatteuses. « Ça ne vous fait rien de voir ça, questionne le coprésident du collectif Adret Morvan. C’est quand même un spectacle de désolation. » Ces coupes rases ne sont pas cantonnées à la commune de Brassy (Nièvre). Leur multiplication inquiète des militants environnementaux et certains responsables politiques, le député La France insoumise Ugo Bernalicis a récemment évoqué une « malforestation » pour dénoncer la supposée progression des monocultures de résineux aux dépens des forêts de feuillus françaises. Lire la suite sur le site de @franceinfo. Légende image : Près de la commune de Brassy (Nièvre), le 30 novembre 2018. Crédit photo : Fabien Magnenou / franceinfo.

#Ville

► « Lorsque la métropole s’enrichit, c’est au détriment des communes » (Vincent Jeanbrun, Forum métropolitain). Élu le 18 décembre à la tête du syndicat mixte regroupant 141 communes dont la ville de Paris, la métropole du Grand Paris, les trois départements de petite couronne et la région Île-de-France, Vincent Jeanbrun précise ses priorités : Le 25 mai dernier, le Forum métropolitain mettait autour de la table le préfet de Paris Île-de-France Michel Cadot, la présidente (LR) du conseil régional Valérie Pécresse et l’adjoint (app. PS) de la maire de Paris chargé du Grand Paris Jean-Louis Missika. L’objet de la réunion : lancer une consultation internationale sur le devenir des autoroutes, du périphérique et des voies rapides du Grand Paris à horizon 2030. Chacun a contribué au budget dédié de 2,675 millions d’euros : un million de la région, un million de la capitale, 200.000 euros de l’Etat, 150.000 euros de trois départements franciliens et le reste par la métropole, les territoires et les communes intéressées. Lire la suite sur le site @latribune.

► Villes intelligentes : de Nice à Toronto, cinq projets d’avenir. A quoi ressemblera concrètement une ville intelligente ? Plusieurs métropoles, en France comme à l’étranger, ont commencé à répondre à cette question en lançant plusieurs chantiers. De la ville 100% connectée et très controversée à la ville pensée pour mieux gérer l’énergie aux heures de pointes, les objectifs sont multiples. Europe 1 en a sélectionné cinq qui représente le champ des possibilités :- Le projet de Nice pour gérer l’énergie ; – Le « jumeau numérique » de Rennes ; – Dijon, regrouper pour mieux construire ; – Toronto, la « ville Google » ; – Songdo, le quartier coréen 100% connecté. (@europe1).

#Civique

► Ushahidi : comment un site citoyen, né au Kenya, aide aujourd’hui l’ONU à gérer les crises humanitaires. C’est au Kenya, que l’on trouve les prémices de ces réseaux citoyens africains appelés « civic tech ». Tout a commencé avec la surveillance des élections de 2007. A cette époque, les citoyens kényans signalent et documentent les incidents et les violences sur les réseaux sociaux. Constatant que les troubles sont peu couverts par la presse, l’influente blogueuse et activiste kényane Ory Okolloh lance un appel sur la Toile pour développer une carte qui recenserait les violences et les dégâts dans le pays. L’idée est de créer un site numérique permettant aux populations de signaler les violences et de les visualiser sur une carte. L’aventure Ushahidi commence. Dix ans plus tard, cet outil est utilisé pour des milliers de projets citoyens un peu partout dans le monde. (@franceinfo).

#Data

► Géopolitique IoT : quelle cyberstratégie pour gagner la guerre des données. Voici en quelques mots la question soulevée par la Chaire IoT (Internet of Things) de ESCP Europe lors de sa quatrième rencontre du 29 novembre dernier. Autour de la table, une variété d’experts : chercheurs en géopolitique, promoteurs du Tech for good, responsables de la stratégie de grands groupes… Une occasion unique de croiser des regards très différents sur la question des technologies de l’IoT et de la transformation du monde d’un point de vue économique, géographique et stratégique. Charles Thibout, chercheur à l’IRIS en géopolitique, définit l’IoT comme « un pont, une interface entre le monde cyber et le monde réel. Il permet de collecter, de stocker et de traiter des données dans le monde réel à destination du monde virtuel ». « Le cyberespace abolit les frontières nationales et l’IoT abolit les frontières entre monde physique et monde virtuel », affirme-t-il. (@iot_business).

#Commerce

► E-commerce : le gouvernement veut réconcilier les PME avec les géants du Net. Le gouvernement veut rééquilibrer les relations commerciales entre les PME françaises et les grandes plateformes de vente en ligne, comme Amazon ou Cdiscount. Fin octobre, le secrétaire d’État au Numérique, Mounir Mahjoubi, avait incité les TPE-PME françaises qui « rencontrent des difficultés avec les plateformes de vente en ligne » à le signaler sur le site demarches.simplifiees.fr d’ici à la fin du mois de novembre. « Il faut que les PME puissent trouver leur place face aux sites de vente en ligne. Les grandes plateformes ne sont ni nos ennemis, ni nos bienfaiteurs. Elles sont là pour faire des affaires – tout comme nos PME françaises. Selon les cas, ces plateformes peuvent être un accélérateur de business ou au contraire, constituer un frein au développement », a déclaré Mounir Mahjoubi. (@latribune).

#Finance

► L’IA va transformer le secteur financier, le superviseur évalue les risques. Le superviseur des banques et des assureurs, l’ACPR, publie un rapport et lance une consultation publique sur les usages de l’intelligence artificielle dans la finance. Jugée prometteuse, la technologie pose aussi des risques de discrimination par les algorithmes et accroît les enjeux de cybersécurité. Du chatbot qui répond dans l’appli mobile aux questions des clients d’Orange Bank à l’analyseur de courrier électronique pour les conseillers du Crédit Mutuel, en passant par les outils de traduction automatique ou de détection de fraude et les robo-advisors dans la gestion de patrimoine : l’intelligence artificielle (IA) a commencé à se déployer un peu partout dans la finance. C’est la raison pour laquelle la Banque de France a créé il y a quelques mois une taskforce sur l’IA, composée d’acteurs de la place et d’autorités publiques pour en étudier les enjeux. latribune).