19 Déc

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 19 décembre 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Biodiversité

► Aux Pays-Bas, un archipel de cinq îles artificielles a vu le jour sur le lac Markermeer. Quatre d’entre elles sont exclusivement réservées à la faune et la flore afin de restaurer la biodiversité perdue après la construction d’une digue séparant le lac de l’étendue d’eau voisine, l’Ijsselmee. Les Pays-Bas sont particulièrement vulnérables aux conséquences du changement climatique, une bonne partie du pays se trouvant sous le niveau de la mer. (@Sciences_Avenir). Crédit photo : Bram Van De Biezen /Anp / Afp.

#Planète

► Comment l’IA tente de prédire les séismes. Les géologues connaissent par cœur cette question : peut-on prédire un tremblement de terre ? Elle leur est souvent posée car l’enjeu dépasse le cadre de la science. Les plus importants séismes du monde sont parfois synonymes de bilans humains catastrophiques : 2256 morts en Indonésie en septembre dernier, 370 morts au Mexique un an plus tôt, ou encore 668 morts en Équateur sept mois auparavant. Pourtant, invariablement depuis des décennies les chercheurs répondent : non, la science comprend mieux, mais ne sait pas prédire les séismes. Du moins, pas encore… car les progrès se multiplient vite grâce à l’emploi notable de l’intelligence artificielle (IA). (@LExpress).

#Ville

► Comment la ville de Dijon s’est convertie à la « ville intelligente ». La métropole de Dijon a lancé il y a plusieurs mois un projet pour devenir plus intelligente. Elle a signé début 2018 un contrat sur douze ans avec plusieurs entreprises pour réaliser des économies d’énergie et proposer des services plus poussés à ses habitants. Le responsable du projet, Denis Hameau, conseiller en charge de l’innovation à Dijon Métropole, explique sa vision de la ville intelligente : « C’est une ville qui s’occupe du citoyen et dans laquelle les habitants sont au cœur des projets. Cette vision repose sur trois piliers. Le premier est environnemental, pour aider dans la lutte contre le réchauffement climatique en réduisant la consommation d’eau ou en facilitant la production. Le second répond à un besoin d’inclusion. Une ville n’est intelligente que si elle produit plus de vivre ensemble et moins d’exclusion. Il faut donc se poser la question de la fracture numérique et trouver comment la résoudre. Enfin, la ville intelligente est une opportunité pour faciliter le développement économique en lien avec les universités ou les laboratoires de recherches grâce aux données que l’on récolte. » (@europe1).

► « La smart city appliquée à la sécurité appelle une vigilance juridique, démocratique et citoyenne ». Ne pas se laisser déborder par les révolutions technologiques, mais éviter d’ouvrir une boîte de Pandore en mettant en cause la loi Informatique et libertés de 1978 : c’est la difficile équation de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) face à la prolifération des outils de surveillance, mêlant vidéosurveillance intelligente, technologies de big data et données biométriques, déployés par des villes dans le cadre de leur stratégie smart city. Dans un entretien au Monde, le secrétaire général de la CNIL, Jean Lessi, appelle à un « débat démocratique » sur ces questions tout en réaffirmant sa confiance dans les principes fondateurs « robustes » de la loi de 1978. (@lemondefr).

► Comment des villes « hyper connectées » contrôlent l’espace public. Imaginez : depuis la salle de commande d’un centre municipal de supervision, vous contrôlez toute votre ville. Sur un mur d’écrans, vous suivez les individus au comportement « anormal », vous vérifiez les objets abandonnés, vous repérez une altercation dans la rue, sans oublier de surveiller les tramways bondés, de garder un œil sur la crue de la rivière… Pas besoin de chercher au hasard : l’intelligence artificielle vous montre, parmi les images filmées par des centaines de caméras haute définition à vision nocturne, uniquement ce que vous devez voir. (@lemondefr).

#Politique

► Les « civic tech », initiatives citoyennes sur internet et les réseaux sociaux, fleurissent en Afrique. « Depuis plusieurs années, l’Afrique a prouvé sa capacité à innover dans les usages numériques, sociaux ou financiers », note l’étude de CFI,  agence qui dépend des ministères français de l’Europe et des Affaires étrangères. Celle-ci porte sur quatre pays : Bénin, Kenya, Sénégal, Tunisie. « La civic tech africaine s’est ainsi développée progressivement, en s’appropriant les aspirations démocratiques de la société civile africaine… » (@franceinfo).

#Youtube

► Comment trois comédiennes se sont servies de Youtube comme tremplin. Eléonore Costes, Marion Séclin et Justine Le Pottier sont des visages très connus du « Youtube Game ». Présentes sur la plateforme depuis près d’une décennie, leurs carrières ne décollaient pas avant qu’elles ne sautent le pas du web. « Qu’on me dise que je suis Youtubeuse, influenceuse ca m’énerve ! Je suis créatrice, actrice mais youtubeuse ou influenceuse ça ne veut rien dire. Dire qu’on est Youtubeuse, c’est très réducteur et insupportable » explique Marion Séclin. Loin des clichés, les trois jeunes femmes ont témoigné de leurs parcours professionnels lors de la soirée #ellesfontyoutube à la Maison des Auteurs à Paris il y a quelques jours. Lire la suite sur le site de @metamedia