25 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 25 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

► L’automatisation dans l’agriculture pourrait bientôt rendre les robots aussi courants dans les serres que dans les usines. L’université néerlandaise de Wageningen & Research (WUR) est réputée pour ses recherches agricoles de pointe, mais certaines de ces serres ont récemment mené une expérience novatrice, même pour elles : la culture autonome. La quantité de lumière, d’eau, d’engrais et de dioxyde de carbone, ainsi que la température de la serre, sont tous définis par des algorithmes d’apprentissage en profondeur et exécutés par des machines. Les humains sont toujours responsables du déplacement des vignes sur les treillis au fur et à mesure de leur croissance, ainsi que de la taille et de la récolte. l’IA peut faire partie de la solution pour nourrir un monde en croissance, selon le rapport Refresh, un document élaboré par des chercheurs de Google, des professeurs d’université, des organisations à but non lucratif et Les agriculteurs. (@novapbs). Crédit photo: Shutterstock.

#Robotique

► « Nous avons la capacité de projeter des émotions et des comportements humains sur des objets inanimés. Cet anthropomorphisme est d’autant plus fort lorsqu’il prend place dans notre intimité. Plus il intervient dans la sphère intime, plus ce sentiment est fort. Nous arrivons à faire des objets inanimés des miroirs de nous-mêmes, explique à Numerama Laurence Devillers, professeure en informatique appliquée aux sciences sociales et chercheuse au CNRS. On peut nouer relation affective avec un robot comme certains le font déjà avec leur voiture. C’est un objet inanimé et pourtant, il mobilise nos sentiments. C’est de même pour certains militaires avec leur drone qui avancent devant eux sur le champ de bataille et leur sauvent la vie. » (@Numerama).

#Media

► Garder ses abonnés, nouveau casse-tête de la presse en ligne. Churn : mot anglais pouvant être traduit par «taux d’attrition», visant à identifier si vos précieux abonnés ont la fâcheuse tendance à prendre la poudre d’escampette. Ce taux se mesure en faisant le ratio entre les personnes qui ont souscrit un abonnement à un média sur une période donnée et toutes celles qui l’ont résilié au même moment. Pour les éditeurs de presse sondés lors du Paid Content Summit de Berlin, réduire le churn est cité à 86% comme prioritaire. L’an passé, ce taux était de 73%. Cette obsession est simple à comprendre: convaincre un internaute de souscrire à un abonnement est difficile et très coûteux. Mieux vaut donc s’assurer qu’il ne résilie pas au bout d’un mois… Les médias cherchent plutôt à garder leurs abonnés en les rendant heureux. Et pour qu’ils soient contents de payer, il faut leur rendre un service impeccable, les chouchouter, et se rendre indispensable. (@Figaro_Economie).

#Travail

► Le monde du travail de demain, entre technologie et émotion. Intelligence artificielle, big data et blockchain : autant de technologies pointues dont les experts vantent le potentiel à augmenter les capacités des des travailleurs… voire à les remplacer. À l’occasion de la Maddy Keynote, l’événément annuel de Maddyness sur l’innovation, qui s’est tenu le 31 janvier dernier, plusieurs experts du monde du travail ont pourtant dessiné un avenir bien différent. Le futur du travail sera certes technologique mais au service des travailleurs et non à leur détriment. C’est ce qu’a martelé David Bernard, fondateur d’AssessFirst, en introduction de cette journée dédiée à la société telle qu’elle pourrait être en 2084. (@bymaddyness).

#Transport

► Les trottinettes électriques face au risque de piratage. Lime, Bird, Voi, Wind…depuis quelques mois, toutes ces start-up ont investi nos rues en proposant des trottinettes électriques en libre-service. Il suffit alors d’un simple smartphone pour dévérouiller lesdites trottinettes et régler ensuite les frais de location directement via une application mobile. Malgré cette simplicité d’usage et le sentiment de liberté qu’il peut procurer, recourir à ce type de moyens de transport n’est pas sans risque. C’est ce qu’affirment les chercheurs en cybersécurité du cabinet Zimperium qui viennent de publier un article sur le risque de piratage informatique des trottinettes électriques. Selon eux, il est possible de contrôler les accélérations et les freinages de ces petits bolides à distance grâce à une application sur smartphone. (@FigaroTech).

#Téléphonie

► Format cinéma, taille des écrans : Netflix bouscule les fabricants de smartphones. Regarder un film de guerre dans le métro, sur un téléphone qui vibre au moindre tir de roquette, le visage des acteurs en treillis kaki s’étalant sur toute la taille de l’écran. Ces fonctionnalités qui raviraient les fans du genre sont en train de s’installer de plus en plus dans le monde des smartphones. Après avoir beaucoup misé sur la photo, en multipliant le nombre de capteurs ou en boostant leurs capacités via l’intelligence artificielle, les fabricants mettent tour à tour sur le marché les premiers téléphones adaptés à l’ère des contenus vidéo incarnée par Netflix. (@LesEchos).

#FibreOptique

► Covage est en vente pour un milliard d’euros. La fibre optique fait tourner les têtes. Pas seulement des internautes, mais surtout des investisseurs. Les propriétaires de réseaux de fibre optique sont rares… donc chers. Altice l’a saisi le premier, et cédé fin novembre près de la moitié de son réseau à prix d’or. C’est maintenant au tour de Cube Infrastructure de s’engouffrer dans la brèche. Actionnaire à 50 % de Covage, le fonds donne le coup d’envoi à la vente de ses parts, selon des sources concordantes confirmant l’information du site spécialisé TMT Finance. (@LesEchos).

#MediaSocial

► Les influenceurs à l’ère du doute. Commencez-vous à ressentir les premiers symptômes du BIF (Branded Influencer Fatigue) ? A saturer devant les UGC (User Generated Content) ? Derrière tous ces acronymes et ces anglicismes biscornus, se dissimule un mal extrêmement simple : « La méfiance de plus en plus marquée des consommateurs et des annonceurs à l’égard des influenceurs sur les réseaux sociaux », indique François Nicolon, directeur du marketing EMEA de Kantar Media, s’appuyant sur les conclusions de son étude récente sur « Les Tendances social media 2019 ». Car il fut un temps, où le mot « influenceur » rimait, pour les marques, avec celui de « poule aux oeufs d’or »… « Après s’être concentrées dans un premier temps sur les célébrités, puis les macro- influenceurs, les annonceurs se sont aperçus que les micro- influenceurs pouvaient s’avérer un asset stratégique », poursuit François Nicolon. (@LesEchos).

#Espionnage

► Chine : nouveau centre mondial de l’espionnage de masse (partie 2). Le monde voit émerger deux Internet distincts selon Eric Schmidt, ancien PDG de Google : un Internet chinois dirigé par Pékin et un Internet planétaire dirigé par les États-Unis. Actuellement, le Parti Communiste Chinois (PCC) utilise et perfectionne son réseau Internet en interne, mais l’expansion internationale de nouveaux produits et services haut de gamme asiatique commence à concurrencer le monopole de la Silicon Valley dans le monde. Cette ambition exportatrice subit des blocages des instances de régulations, des gouvernements et des services de renseignement occidentaux. Ils justifient leur méfiance des produits chinois à travers des soupçons d’espionnage de Pékin. Si le phénomène peut être tout à fait réel [voir la Partie 1], l’étonnante ampleur médiatique sur le sujet est suspecte : il s’agit avant tout d’une guerre économique pour empêcher la République populaire de Chine de voler les parts du fructueux et déterminant marché des smartphones et autres objets connectés. A lire aussi : La Chine, prochaine superpuissance de l’intelligence artificielle ? (@iatranshumanism).

#Escroquerie

► Airbnb : une vaste fraude démantelée à New YorkLa mairie de New York, comme de nombreuses grandes villes dans le monde, se bat depuis des années contre les locations touristiques illégales, principalement sur Airbnb. Elle vient d’annoncer avoir porté plainte contre Metropolitan Property Group (MPG), une entreprise de locations de courte durée, illégales selon elle. La fraude en cause serait particulièrement importante, souligne le « New York Times » : l’entreprise aurait gagné plus de 20 millions de dollars (17,6 millions d’euros) de 2015 à 2018 en louant 130 appartements à Manhattan via Airbnb (sans compter d’autres gains via des services similaires). Répartis entre 35 bâtiments, ces appartements ont été loués à près de 76.000 hôtes de passage. (@LObs).

#LiensSauvages

► – Philippe Coy : « Les buralistes sont appelés à devenir les futurs drugstores du quotidien » (@Le_Figaro) ; – Une vague inédite de cyberattaques cible actuellement l’internet mondial (@frenchweb) ; – Pourquoi le machine learning n’aura jamais tort (@usbeketrica) ; – La cagnotte d’Émilie pour sauver la ferme de ses parents atteint 210.000 euros (@Figaro_Economie) ; – Livre Blanc « Intelligence artificielle, blockchain, technologies quantiques : trois technologies qui révolutionnent l’industrie financière » (@upmagazine_info) ; – Les bugs de l’intelligence artificielle  (@lemondefr).