21 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 21 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

► Barrages et réservoirs : leurs effets pervers en cas de sécheresses longues. L’année 2018 a été marquée par des sécheresses intenses sur le Nord de l’Europe et notamment en France avec l’assèchement du Doubs. On entend par sécheresse un déficit en eau par rapport à une situation normale. Pour lutter contre les sécheresses, le stockage de l’eau est souvent prôné comme une solution. L’idée est de faire des réserves avec l’eau disponible en périodes pluvieuses (hiver) afin d’en conserver pour des usages ultérieurs (en été). Nous rentons dans un cercle vicieux : un déficit en eau conduit à des dégâts socio-économiques et génère une pression pour créer de nouveaux stocks d’eau : on augmente alors les réservoirs et les volumes stockés. (@FR_Conversation). Légende image : Vue aérienne du Lac des Brenets asséché, sur la rivière du Doubs, le 20 septembre 2018. Fabrice Coffrini / AFP.

► Et si c’était le réchauffement climatique qui provoquait la stagnation séculaire ? Beaucoup d’inquiétudes se font jour actuellement sur les possibilités de connaître dans un avenir prévisible un épisode de croissance similaire à celui des « trente glorieuses ». Sur le plan intellectuel, la théorie de la stagnation séculaire a connu récemment un regain d’intérêt. La stagnation séculaire peut être définie comme une période durable de faible croissance économique et une situation de baisse des taux d’intérêt réels résultant d’un excès d’épargne par rapport à l’investissement souhaité. Mais si les politiques climatiques ont un coût, celui de l’inaction est bien plus grand encore. Ainsi, pour prendre un seul exemple, on peut considérer le rapport de l’OCDE (2016) préparatoire à la COP21 de Paris. Ce rapport simule les conséquences économiques du changement climatique. (@FR_Conversation).

► Planter des milliards d’arbres suffira-t-il à absorber les émissions de CO2 ? Planter des arbres pour lutter contre le réchauffement climatique ? L’idée est loin d’être neuve, mais selon une nouvelle étude présentée le 16 février auprès de l’Association américaine pour l’avancement des sciences (AAAS), la Terre pourrait accueillir 1 200 milliards d’arbres supplémentaires – ce qui, d’après le chercheur britannique Thomas Crowther, serait largement suffisant pour absorber les émissions mondiales de CO2. Les arbres seraient « notre arme la plus puissante pour lutter contre le changement climatique ». C’est par ces mots que Thomas Crowther, chercheur britannique à l’école polytechnique de Zurich, a présenté les résultats de son étude auprès du quotidien The Independent. D’après lui, un boisement massif de la surface de la planète pourrait très largement compenser les émissions mondiales de CO2. (@usbeketrica).

#Villle

► Le géant chinois Huawei soupçonné d’espionnage, installe une « smart city » à Duisbourg (Allemagne). Duisbourg, centre névralgique d’Allemagne pour le transport multimodal (par fleuve, mer, rail, route…), représente une cible de choix pour les investisseurs chinois. Huawei, le géant des télécoms, lui a vendu clés en main un projet futuriste. Celui d’une « smart city », une ville ultraconnectée. Des capteurs permettent par exemple « de suivre la circulation en temps réel », dans le but de rendre « les transports plus efficaces », explique Tu Qiang, le responsable Huawei en Allemagne.  @avenuedeleurope : (@franceinfo)

#Europe

► Espagne : Pontevedra, la ville où le piéton est roi. Depuis vingt ans, cette ville du nord de l’Espagne s’est donnée un objectif révolutionnaire : chasser les voitures de l’espace public. À Pontevedra, le nombre de véhicules a été divisé par dix. Alors, dans une ville de 82 000 habitants, comment le piéton est-il devenu roi ? Ramon Lopez habite en périphérie de la ville. Pour aller faire ses courses dans le centre, ce retraité prend la voiture. Aux abords de Pontevedra, il a dû adapter sa conduite. S’il veut rentrer dans la ville, le cœur historique, il doit laisser sa voiture sur l’une des 2 000 places de stationnement gratuit tout autour de Pontevedra. Ramon Lopez est donc devenu progressivement piéton, et y a pris goût, notamment grâce à un plan qui indique les distances à parcourir à pied pour se rendre d’un point à un autre de la ville. (@franceinfo)

#Commerce

► Une librairie d’Epinal s’attaque au géant Amazon. Le 19 février 2019, la petite librairie indépendante « Quai des mots » d’Epinal (Vosges) s’attaque à Amazon géant mondial du commerce sur internet en portant l’affaire devant la justice. « ce casier n’a pas l’autorisation légale d’être installé, explique la responsable de la librairie. J’entends simplement plaider la cause des petites librairies ! » L’avocat de la librairie a « demandé que cet équipement soit bloqué s’il est illégal ». L’architecte des bâtiments de France devra trancher. (@franceinfo).

#Consommation

► Vers la fin de la propriété ? En 2007, 27% des Français déclaraient avoir acheté un produit d’occasion sur internet. En 2018, ils étaient 48%. La consommation de seconde main augmente donc, mais on pourrait encore aller plus loin : ne plus rien acheter, mais louer et payer à chaque utilisation. C’est l’économie de la fonctionnalité. « C’est une des rares voies imaginables pour arriver à rendre compatibles la croissance économique avec les enjeux de développement durable », assure Philippe Moati, économiste de l’Observatoire société et consommation (Obsoco). Par exemple, louer ses chaussures 29 € par mois et en changer tous les deux mois. C’est ce que certains font déjà, pendant que les fabricants essaient du coup de redonner vie aux produits, à chaque fin de location. Le phénomène pourrait séduire à l’avenir : 3 Français sur 5 se disent prêts à privilégier l’usage à la propriété. (@franceinfo).

#Entreprise

► Le risque de l’IA au service du recrutement de talents digitaux. Les innovations technologiques suivent une courbe connue qui va du doute préalable à l’adoption générale, en passant par une phase de… fascination. De là à appliquer les méthodes du marketing prédictif au recrutement des collaborateurs de l’entreprise, il n’y a qu’un pas, que nous sommes en train de franchir non sans risques. Aussi, envisager de recruter par le biais de l’intelligence artificielle (IA) nécessite de distinguer, d’un côté, les points bénéfiques et, de l’autre, la part de fantasme que recèle cette démarche. (@EchosExecutives).

#IntelligenceArtificielle

► Des chercheurs ont-ils développé une intelligence artificielle trop dangereuse pour être mise en service ? Le centre de recherche privé OpenIA a développé une intelligence artificielle capable de générer du faux texte convaincant et annonce repousser sa publication intégrale pour laisser le temps à la communauté d’en mesurer les conséquences. (@libe).

#Cryptomonnaie

► Comment la Suisse veut devenir la « crypto-nation ». En moins de cinq ans, la petite ville suisse de Zoug est devenue une capitale des monnaies virtuelles. Ni le krach du bitcoin ni l’hostilité des banques centrales n’ont entamé la foi des centaines de startuppeurs qui s’y sont installés, convaincus de bâtir l’économie du futur. (@LesEchos).

#LiensSauvages

► – Propos haineux sur les réseaux sociaux : vers de fortes amendes pour les plateformes (@sudouest) ; – Les humains augmentés, sujets du bio-droit (@FR_Conversation) ; – L’Intelligence Artificielle a toute sa place dans le monde du travail (@LesEchos) ; – L’Intelligence artificielle peut-elle être éthique ? (@FigaroVox) ; – Trump veut la 5G et « même la 6G » aux Etats-Unis « dès que possible » (@BFM_eco) ; – Olivier Babeau : « L’inquiétante expérimentation de la reconnaissance faciale à Nice » (@FigaroVox) ; – La reconnaissance faciale dans les lycées fait débat (@pressecitron).