26 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 26 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#IntelligenceArtificielle

► La France aura bien ses quatre instituts. Ils ont tous passé l’oral d’admission : les quatre projets d’instituts interdisciplinaires de l’intelligence artificielle (3IA) présélectionnés à l’automne ont été confirmés, mercredi, par le jury. Il s’agit de Grenoble (avec son projet « MIAI@Grenoble-Alpes »), Nice (« 3IA Côte d’Azur »), Paris (« Prairie »), et Toulouse (« Aniti »), selon un communiqué du gouvernement. « Nous espérons des percées dans les dimensions sociales et environnementales en particulier par une réforme du système de santé avec des traitements médicaux personnalisés, plus efficaces et moins invasifs, explique Eric Gaussier, porteur du projet grenoblois. Nous espérons aussi nous doter d’outils qui permettront à l’humanité de mieux surveiller et protéger son environnement. Nous souhaitons enfin améliorer la compréhension des intérêts et des risques du développement de l’IA pour les sociétés humaines. » (@LesEchos). Légende image : Le projet de l’université de Grenoble, MIAI@Grenoble-Alpes, fait partie de ceux qui ont été finalement sélectionnés. Crédits photo : Université de Grenoble.

#Ville

► Services connectés, communication, mobilité… la smart city sera vraiment intelligente. Concept issu de la Silicon Valley, la ville intelligente, ou « smart city », est aujourd’hui vue comme un modèle à suivre. De nombreuses technologies se développent pour la rendre effective. Les phases d’expérimentation se révèlent plutôt concluantes et semblent illustrer la pertinence d’un écosystème fondé principalement sur les services connectés, la communication et la mobilité. (@siecledigital).

► « Le Salon des Maires d’Ile-de-France c’est le lieu où l’on prouve que nous avons les moyens et les capacités de réinventer le modèle communal et que l’on peut accompagner, voire anticiper les révolutions qui sont déjà aux portes de nos villes », rappelle Stéphane Beaudet, Président de l’AMIF à l’heure du bilan de cette 23ème édition du Salon des Maires d’Ile-de-France qui s’est tenu le 18 avril. « Ce salon permet aussi de mêler l’infiniment petit que constitue le quotidien des maires ; les crèches, la restauration scolaire, la sécurité… et l’infiniment grand avec des débats sur la réorganisation institutionnelle en Ile-de-France ». Bilan satisfaisant pour le Président de l’AMIF puisque « pendant ces trois jours, il y en a eu pour tous les goûts avec un important travail d’échange de bonnes pratiques d’une commune à l’autre. » A lire : Salon des Maires d’Ile-de-France : des élus attentifs aux décisions gouvernementales (@villeintelmag).

#Energie

► Eolien flottant : les grandes ambitions de l’Occitanie. Pendant 3 jours, des professionnels de l’éolien flottant venus du monde entier sont réunis à Montpellier, à l’occasion du 6ème salon Floating Offshore Wind Turbines (FOWT 2019), preuve de l’intérêt des acteurs de ce secteur économique pour notre région. L’Occitanie est en effet à la pointe du combat en faveur du développement de cette énergie propre. Encore au stade de prototype, 4 éoliennes flottantes seront implantées au large de Gruissan d’ici 2021, dans le cadre du projet Eolmed. Elles seront construites sur place, dans l’Aude, dans la future extension en cours d’aménagement dans le port de Port-la-Nouvelle, en acier et en béton. Un chantier qui devrait générer 150 emplois durant 12 à 18 mois. Une autre ferme pilote verra le jour sur le site de Leucate/Le Barcarès (Pyrénées-Orientales), dans le cadre du projet Les Eoliennes du Golfe du Lion. (@franceinfo).

#Economie

► Client à vie. L’économie bascule dans une logique de l’abonnement. Les entreprises plébiscitent cette tendance. Mais le client est il gagnant quand il est locataire, plus que propriétaire ? Edito de David Barroux. Quel est le point commun entre une lame de rasoir, une voiture, la musique, un journal, un smartphone, une bouteille de vin, une série ou un logiciel ? Ils peuvent désormais tous être consommés sous la forme d’un abonnement. Les années passent et de plus en plus de secteurs se convertissent à ce nouveau mode de consommation. Autrefois, la vente à l’acte était la règle. Aujourd’hui l’abonnement devient la norme. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#Santé

► Comment Tencent façonne l’avenir du système de santé chinois. Tencent Trusted Doctor, start-up chinoise issue de la fusion en août 2018 entre Tencent Doctorwork et Trusted Doctors, a levé 250 millions de dollars. Parmi les investisseurs figurent Tencent Holdings, Sequoia Capital China et Country Garden Holdings. Il s’agit du premier tour de table de Tencent Trusted Doctor. Avec ce financement, la valorisation de la start-up dépasse le milliard de dollars, selon des informations de Reuters. Aujourd’hui, Tencent Trusted Doctor affirme effectuer des consultations en ligne avec plus de 440 000 médecins chinois qualifiés et disponibles dans son système. Son offre inclut des consultations en ligne, des services e-commerce et des contrôles physiques. (@frenchweb).

#Livraison

► L’ère de la livraison par drone officiellement lancée aux Etats-Unis. Outre une multitude de défis logistiques, le marché de la livraison par drone aux Etats-Unis fait face à des réglementations strictes. Elles sont principalement gérées par la Federal Aviation Administration (FAA), l’agence gouvernementale en charge des réglementations et des contrôles concernant l’aviation civile dans le pays. Les choses ont toutefois changé mardi, avec le feu vert donné par la FAA à Wing Aviation, filiale d’Alphabet, pour mener des opérations de livraison par drone dans la ville de Blacksburg, en Virginie. Cette certification, la première du type, ouvre la voie à une activité sur laquelle sont également positionnés Amazon, Uber et UPS aux Etats-Unis, mais aussi Alibaba, DJI, JD.com ou SF Express en Chine, Rakuten au Japon, ou l’Européen Airbus et son projet Skyways à Singapour.  (@frenchweb).

#RevueDeLiens

► – Uber lance ses vélos électriques à Bruxelles. Le service « Jump » propose 500 vélos électriques en libre-service. Coincée entre des embouteillages constants et des transports publics insuffisants, la capitale belge se tourne à son tour vers de nouvelles formes de mobilité urbaine, comme la trottinette électrique. (@LesEchos) ; – Une intelligence artificielle détecte la toxicité de substances chimiques. Déjà une découverte au tableau de chasse de l’intelligence artificielle (IA), dont le rayon d’action s’élargit à l’étude de la toxicité des substances chimiques. Elle révèle un risque d’obésité associé au bisphénol S, molécule de remplacement du décrié bisphénol A, un perturbateur endocrinien. L’informaticienne et chercheuse à l’Inserm Karine Audouze nous dévoile les ficelles de ce nouveau métier d’IA toxicologue. (@futurasciences) ; – La ZAD : une anthropologie du futur ? Alessandro Pignocchi, ancien chercheur en sciences cognitives et philosophie de l’art, est aujourd’hui auteur de BD. Il publie « La Recomposition des mondes » (collection Anthropocène chez Seuil), un essai politique déguisé en journal de bord qui retrace son expérience à la ZAD… (@franceculture) ; – Disney veut prendre le contrôle du site de streaming Hulu. Disney possède déjà 60 % de la plate-forme américaine, et veut maintenant racheter les 30 % que possède Comcast. @lemondefr) ; – « Le numérique menace plus les dictatures que les démocraties », dit Stéphane Richard. Dans un entretien aux « Echos », le président-directeur général d’Orange, affiche son optimisme sur la façon dont Internet modifie le jeu démocratique. Il estime notamment que le numérique est un facteur de réduction des inégalités. (@LesEchos) ; – Uber et Slack ont dévoilé de nouveaux éléments financiers avant leur entrée en bourse. Les « licornes » Uber et Slack viennent de dévoiler de nouveaux détails sur leurs entrées en bourses: alors que la firme de VTC revoit ses ambitions à la baisse sur son prix d’introduction, le service de messagerie fera appel à la « cotation directe ». (@Challenges).

25 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 25 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#ArtStreet

► Le Grand Bazhart à Dédale à Vannes. Le Grand Bazhart a posé ses valises à Vannes, au cœur de Dédale, un lieu dédié aux arts urbains où des graffeurs du monde entier sont venus créer des œuvres éphémères dans chacune des pièces de cet ancien bâtiment administratif. (@franceinfo). Crédit photo : Dédale

#Travail

► Sarah, « travailleuse du clic » : « La nuit, je remplis des demandes de devis qui me rapportent plusieurs euros d’un coup ». Comme Sarah, certaines femmes au foyer deviennent microtravailleuses, arrondissant les fins de mois sur des sites aux tâches rémunérées à la pièce. Sa journée, rythmée par les allers-retours matin, midi et soir jusqu’à l’école, où quatre de ses six enfants sont scolarisés, ressemble pourtant à une course contre la montre. L’après-midi, une fois le ménage fait et ses deux derniers nourris et endormis, Sarah s’installe au salon et se connecte de nouveau sur ses deux plates-formes de microtravail préférées – Moolineo et Loonea. Elle enchaîne alors les tâches : donner son adresse pour recevoir et tester la dernière lessive Ariel 3 en 1, postuler pour participer au panel de téléspectateurs de l’institut d’études marketing Harris Interactive, cliquer sur des articles de Grazia et Challenge, s’inscrire à la newsletter de la parfumerie Marionnaud, remplir de nouvelles demandes de devis… « Ça ne paraît pas énorme comme ça, mais, en me connectant tous les jours, j’arrive à gagner 200 à 300 euros par mois », explique cette mère de 26 ans. (@lemondefr).

#Entreprise

► Google : des employées et activistes anti-harcèlement sexuel dénoncent des représailles en interne. « Google mène des représailles contre plusieurs organisateurs » d’une protestation interne contre le harcèlement sexuel et pour l’égalité chez le géant du numérique, ont dénoncé, dans un e-mail interne envoyé lundi 22 avril, deux des figures du mouvement,  évèle le site Wired. Les auteures, Meredith Whittaker et Claire Stapleton, font partie des sept salariés qui ont lancé le Google Walkout for Real Change, une manifestation au cours de laquelle près de 20 000 employés sont descendus dans la rue, en novembre 2018, devant les bureaux de Google à Mountain View, en Californie, mais aussi à New York, Singapour, Londres, Dublin, Zurich, Toronto ou Chicago. (@lemondefr).

#Automatisation

► La robotisation devrait faire disparaître 14 % des emplois d’ici 20 ans, selon l’OCDE. A quoi ressembleront nos emplois dans quelques décennies ? Convaincus que le progrès technologique apportera le meilleur, les techno-optimistes décrivent un monde où les robots occuperont les tâches les plus ingrates tandis que les humains se consacreront à leurs loisirs. Les techno-pessimistes, eux, penchent pour un scénario où l’intelligence artificielle détruira massivement les emplois, engendrant pauvreté, conflits de classes et instabilité politique. Si le pire n’est jamais sûr, la robotisation nourrit déjà une grande anxiété au sein des classes moyennes des pays industrialisés. Dans L’Avenir du travail, le nouveau rapport qu’elle publie jeudi 25 avril, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) s’efforce de faire le tri entre les inquiétudes légitimes et les peurs excessives sur le sujet. Elle dresse un tableau aussi nuancé que complexe. (@lemondefr).

#EconomieAttention

► Tristan Harris, l’ex-ingénieur qui veut empêcher la technologie de « dégrader l’humain ». Et si, derrière l’actuelle « cacophonie » des « scandales » touchant les technologies numériques, il y avait une raison principale ? C’est la thèse exposée mardi 23 avril par Tristan Harris, le fondateur du Center for Humane Technology, une organisation à but non lucratif créée pour combattre les maux engendrés par la technologie. Pour lui, la technologie « dégrade l’humain », parce qu’elle a installé « une économie de l’extraction de l’attention », « une course pour pirater nos instincts » et transformé nos smartphones en « machines à sous ». Il voit là « la source » de la plupart des dangers de l’époque connectée : « la baisse de notre attention », « l’addiction de nos enfants aux écrans », « la polarisation du débat démocratique », « la transformation de la vie en une compétition de “J’aime” et de “partages” »… (@lemondefr).

#Medecine

► Yann Le Cun : « l’intelligence artificielle ne supprimera pas le métier de radiologue ». Il évoque même une amélioration des conditions de travail des radiologues. « Cela devrait rendre le travail un petit peu moins routinier dans certains cas. Je suis assis à côté de radiologues à l’école de médecine de NYU, [NDLR : New York University] qui passent une bonne partie de la journée dans une salle sombre à regarder des écrans et à passer d’une tranche à l’autre. Un réseau de neurones cognitif peut regarder le volume complet simultanément et appréhender le volume de l’image complet, au lieu de visualiser des tranches. Ce qui permet probablement de mieux interpréter l’image. Le métier de radiologue va changer, d’une certaine manière la productivité, la fiabilité et son intérêt vont s’améliorer » pense-t-il. ().

#Renseignement

► Les échanges de données sensibles entre pays peuvent avoir « des conséquences sur la vie privée des Français »Après trois ans d’existence, le gendarme des services de renseignement se rebiffe. La Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR), née fin 2015, de la première loi votée sur ce domaine sensible, s’était, jusqu’à présent, contentée de fournir un bilan statistique et juridique des collectes de données réalisées par les services secrets. Dans son rapport 2018, publié jeudi 25 avril, elle décide, cette fois, d’aborder des sujets qui fâchent et dénonce, poliment, la mise à l’écart de pans entiers de la surveillance des communications. Certes, la CNCTR ne donne qu’un avis facultatif sur le recours à un ensemble de techniques, dont les écoutes ou la géolocalisation, validées par Matignon, mais elle est la seule autorité administrative indépendante autorisée à vérifier sur pièces et sur place la réalité de ces surveillances. (@lemondefr).

#RevueDeLiens

► – Entre fachosphère et sites douteux, les activités troubles de @fandetv (@lemondefr) ; – Artefact inaugure le lab d’intelligence artificielle Carrefour-Google. Artefact, Carrefour, et Google ont décidé d’unir leurs forces en mettant en place un lab en Intelligence Artificielle. Leur objectif ? Mettre au point des solutions liées aux grandes fonctions de la distribution tout en utilisant le potentiel de l’intelligence artificielle. (@bymaddyness) ; – Airbnb, future plateforme de vidéos en streaming ? (@frenchweb) ; – Data: Facebook prêt à payer une amende record de 3 à 5 milliards de dollars (@frenchweb) ; – La start-up Permettez-moi de construire lève un million d’euros. Aurélien de Nunzio, fondateur de la legaltech Permettez-moi de construire, et lauréat 2018 du concours organisé lors du Sommet des start-up de Lille, annonce une deuxième levée de fonds. (@Challenges) ; – Sommet des start-up à Aix-Marseille : un vent tech venu du Sud. Alors que s’ouvre ce jeudi le Sommet des start-up à Aix-Marseille, Challenges est allé à la découverte de l’exceptionnel dynamisme provençal.  (@Challenges) ; – Sommet des start-up : les grands vainqueurs du duel des start-up sudistes (@Challenges) ; – France : l’annulation du redressement fiscal de Google confirmée en appel. La Cour administrative d’appel de Paris, saisie en juillet 2017 par le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, a confirmé jeudi l’annulation du redressement fiscal infligé par l’Etat français au géant américain Google. (@Challenges) ; – Démocratie participative : le « community organizing » peut-il faire mieux que le Grand débat ? (@franceculture).

24 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 24 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#JeuVidéo

► Depuis quelques années, la folle croissance de l’e-sport ou sport électronique (pratique sur Internet d’un jeu vidéo) attire toutes les convoitises. En France, Poitiers a pris de l’avance sur tout le monde. La commune est devenue avec le temps une place incontournable de ce secteur en pleine expansion. Désormais, tous les ans lors du week-end de Pâques, la ville accueille la Gamers Assembly, l’un des événements les plus emblématiques de l’e-sport en France. Cette année, pour la 20e édition, 2500 joueurs s’y sont réunis pour s’affronter sur les jeux vidéos phares du moment « Pas une seule grande équipe ne rate la Gamers assembly », assure Désiré Koussawo, président d’honneur de FuturoLAN, l’association qui organise l’événement. (@frenchweb). Crédit photo :  Crédit: AOC Gaming/Twitter.

#Transport

► Comment Vichy et Clermont-Ferrand vont expérimenter les véhicules sans conducteur. A Vichy, les passants pourront bientôt croiser un véhicule sans chauffeur. La Ministre des Transports Elisabeth Borne a annoncé mercredi 24 avril que l’agglomération ferait partie des 16 territoires retenus par l’Etat pour expérimenter ces moyens de transports autonomes dans leur espace public. Parmi les villes annoncées mercredi matin, Vichy aurait du être accompagnée par Clermont au sein du projet SAM (sécurité et acceptabilité de la conduite et de la mobilité autonome) mais la métropole clermontoise a finalement indiqué qu’elle avait renoncé au projet. Il faudra donc aller à Vichy pour emprunter la navette unique qui circulera sur les berges de l’Allier. Elle empruntera un parcours d’1,2 km, côté Bellerive, entre le pont de Bellerive et le camping, sur une voie fermée à la circulation des véhicules motorisés. La ligne comprendra 3 arrêts. (@franceinfo).

#Commerce

► L’ère de la livraison par drone officiellement lancée aux Etats-Unis. Outre une multitude de défis logistiques, le marché de la livraison par drone aux Etats-Unis fait face à des réglementations strictes. Elles sont principalement gérées par la Federal Aviation Administration (FAA), l’agence gouvernementale en charge des réglementations et des contrôles concernant l’aviation civile dans le pays. Les choses ont toutefois changé mardi, avec le feu vert donné par la FAA à Wing Aviation, filiale d’Alphabet, pour mener des opérations de livraison par drone dans la ville de Blacksburg, en Virginie. Cette certification, la première du type, ouvre la voie à une activité sur laquelle sont également positionnés Amazon, Uber et UPS aux Etats-Unis, mais aussi Alibaba, DJI, JD.com ou SF Express en Chine, Rakuten au Japon, ou l’Européen Airbus et son projet Skyways à Singapour. (@frenchweb).

#Agriculture

► L’intelligence artificielle au service de l’agriculture. L’intelligence artificielle investit tous les pans de l’industrie y compris dans les secteurs les plus traditionnels comme l’agriculture. L’IA permet par exemple aux agriculteurs d’utiliser moins de pesticides, moins de désherbants et surtout moins d’engrais. « On peut cibler très précisément, avec des petits robots qui vont se promener sur les champs, repérer par exemple une mauvaise herbe et attaquer seulement celle-là », explique en plateau le journaliste de France 3 Anicet Mbida. L’intelligence artificielle peut aussi aider pour les récoltes. « Avec l’IA et la robotique, on est capable de repérer facilement quand le produit est mûr ainsi que de les attraper », poursuit le journaliste. Et d’ajouter : « Il n’y a plus besoin d’humains ». L’élevage a également recours à l’intelligence artificielle. « L’idée est d’éviter les pandémies. Dans les élevages, on utilise énormément de capteurs, de température, de sons, ou même la reconnaissance faciale. On est capable de voir quand un animal ne va pas bien. L’idée, c’est de détecter les maladies beaucoup plus tôt », explique en plateau Anicet Mbida. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

► Chronique d’une semaine avec et sans IA. Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb. On voit toujours midi à sa porte. Je vais m’adonner ici à l’exercice et parcourir la semaine passée au travers du prisme de l’IA qui est l’un des principaux centres de mon activité du moment. Les outils à base d’IA se sont insérés dans la vie de tous les jours, ne serait-ce que dans nos smartphones pour leur fonction de mise au point photo ou pour la commande vocale. Ils se cachent aussi de manière plus ou moins visible dans l’actualité quotidienne. L’IA n’est évidemment pas une solution miracle à tous les problèmes humains. C’est toutefois une riche boîte à outils exploitable dans de nombreux contextes, en général, jamais seule car elle est couplée à des capteurs, des télécoms et du hardware. Lire la suite sur le site @frenchweb.

#IA4EU

► La plateforme européenne collaborative sur l’intelligence artificielle. L’IA4EU est un projet visant à créer une plateforme collaborative regroupant les entreprises européennes. L’objectif est de développer des solutions d’intelligence artificielle respectueuses d’une certaine éthique. Ce sont déjà 79 partenaires privés et publics originaires de 21 pays européens qui ont rejoint l’initiative portée par la France. L’Union européenne va financer le programme à hauteur de 20 millions d’euros sur trois ans et espère, à terme, rivaliser avec les principales entreprises mondiales, notamment américaines et chinoises, qui investissent déjà massivement dans les solutions d’intelligence artificielle. Dans le détail, IA4EU proposera un moteur de recherche dédié à l’IA ainsi qu’un espace collaboratif où les membres pourront déposer des ressources destinées à être testées et améliorées. L’accent est mis sur l’aspect collaboratif du projet et le partage des compétences entre les différents membres. (@Cubic).

#RevueDeLiens

► – Wing obtient la première licence commerciale pour ses drones. L’administration fédérale américaine de l’aviation a autorisé cette filiale d’Alphabet, maison mère de Google, à commercialiser ses services. Ses drones devraient commencer à livrer des clients dans les prochains mois en Virginie, avant de se déployer ailleurs aux Etats-Unis. (@LesEchos) ; – La jeunesse oubliée de l’inclusion numérique. Contrairement aux idées reçues, de nombreux jeunes des territoires dits « fragiles » maîtrisent assez mal les outils du numérique. Il faut donc développer les formations informatiques pour donner à chacun une chance de réussir dans cette société en transformation. (@LesEchos) ; – L’intelligence artificielle à la vitesse de la lumière. Une start-up française propose une unité de calcul spécialisée dans l’apprentissage automatique, qui tire ses performances inédites d’un phénomène physique, la diffraction. (@lemondefr) ; – La pépite française Drivy rachetée par l’américain Getaround. Fondé en 2010 par Paulin Dementhon, Drivy est la principale plate-forme d’autopartage en Europe avec 55.000 voitures accessibles dans six pays et une communauté de 2,5 millions d’utilisateurs, selon le communiqué. (@Challenges) ; – Trottinettes électriques : le coût caché du bas de gamme. Les premières trottinettes en libre-service qui ont envahi les rues de Paris n’étaient pas adaptées à un usage intensif. Petit à petit les opérateurs cherchent à améliorer la qualité du produit car leur très courte durée de vie plombe leur bilan écologique et leur rentabilité. Plongée dans l’univers de la « mobilité jetable ». (@Challenges) ; – L’intelligence artificielle existe bel et bien. Certains auteurs tiennent aujourd’hui à dire que l’intelligence artificielle n’existe pas, mais c’est prendre le risque de heurter de plein fouet sa réalité économique, explique Jean-Philippe Couturier, PDG de Whoz. (@LesEchos).

23 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 23 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► « Ça fait peur » : des chercheurs ont calculé la fonte des glaces au Groenland depuis 1972. En 2019, mesurer la fonte des glaces au Groenland ou en Antarctique est un exercice relativement précis. Pour y parvenir, les scientifiques s’appuient sur un arsenal de satellites, de stations météo et de modèles climatiques sophistiqués. Dans une étude parue dans les comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS), lundi 22 avril, des chercheurs ont recalculé la perte de glaces depuis 1972, date de la mise en orbite des premiers satellites Landsat ayant photographié régulièrement le Groenland. « Quand on regarde sur plusieurs décennies, il vaut mieux s’asseoir sur sa chaise avant de regarder les résultats, parce que ça fait un petit peu peur de voir à quelle vitesse ça change, lâche à l’AFP le glaciologue français Eric Rignot, professeur à l’Université de Californie à Irvine, coauteur de l’étude avec des collègues en Californie, à Grenoble, Utrecht et Copenhague. C’est aussi quelque chose qui affecte les quatre coins du Groenland, pas juste les parties plus chaudes au Sud ». (@franceinfo). Légende imageDes icebergs dans le fjord Sermilik, au Groenland, le 12 août 2018. Crédits photo : Philippe Roy / Afp.

#Vidéosurveillance

► Une réalité pire que le mythe ? Elodie Lemaire, maître de conférence à l’Université de Picardie Jules Verne, publie « L’œil sécuritaire. Mythes et réalités de la vidéosurveillance ». Elle passe au scanner nos idées reçues en matière de vidéosurveillance, fantasmes aggravés par la littérature et le cinéma, d’Orwell à Minority Report. Elle dévoile, à partir d’expériences concrètes, les dangers bien réels de l’extension de son domaine… Elle explique : « En Angleterre, la vidéosurveillance « intelligente » [avec caméras analytiques] a permis l’arrestation d’un certain nombre de personnes, toutes innocentes. (…) Ce dispositif est assez vulnérable ; il faudrait des caméras pour surveiller des caméras. » (@franceculture).

#Surveillance

► Ni caméras ni police municipale : le contre-courant opiniâtre d’Issy-les-Moulineaux. La mairie d’Issy-les-moulineaux (Hauts-de-Seine) a fait le choix politique de n’avoir ni police municipale ni vidéosurveillance généralisée dans cette commune qui compte près de 70 000 habitants. Un choix détonant à l’heure où pratiquement toutes les villes s’y mettent (30 communes sur 36 ont une police municipale et des caméras de vidéosurveillance dans les Hauts-de-Seine), même les villes communistes, et rivalisent d’originalité pour recruter des agents. (@LeParisien_92).

#Dépendance

► Un HLM connecté peut-il aider les personnes âgées à rester chez elles ? À Versailles, le « HLM connecté » devient une réalité. Le bailleur social Les Résidences Yvelines Essonne, dont le parc compte 32.000 logements sur 120 communes des deux départements franciliens, vient de dévoiler son démonstrateur d’appartement truffé d’équipements numériques. « Le logement connecté, même si ce n’est pas notre seul objectif, peut répondre en partie à la problématique du vieillissement de la population et du maintien à domicile des personnes âgées », explique Arnaud Legros, président des Résidences Yvelines Essonne, dont environ un tiers des résidents sont des personnes de plus de 65 ans.  (@Challenges).

#Biotechnique

► Faut-il empêcher la Chine de booster le QI des singes ? Par Laurent Alexandre. Les chercheurs chinois multiplient les expériences génétiques sur les singes mais balaient tout questionnement bioéthique. Le tsunami technologique pose des questions qui étaient jusqu’à présent réservées à la science-fiction. Il y a cinq ans, trois expérimentations ont accru les capacités intellectuelles de souris en modifiant leur ADN avec des segments de chromosomes humains ou en leur injectant des cellules cérébrales humaines. Ces animaux manipulés ont de plus gros cerveaux et réalisent plus vite des tâches complexes. Les séquences ADN modifiées sont impliquées chez l’homme dans le langage (gène FOXP2) et la taille du cerveau (séquence HARE5). Lire la suite sur le site @LExpress.

#Numérique

► Attentats au Sri Lanka: quel avenir pour les plateformes numériques ? La décision des autorités sri-lankaises de bloquer les réseaux sociaux après la série d’attentats meurtriers de dimanche illustre la méfiance envers ces plateformes, mais certains pointent une atteinte à la liberté d’expression et à l’accès à l’information. Cette décision est intervenue alors que les réseaux sociaux sont vigoureusement critiqués à travers le monde, accusés de laisser proliférer désinformation et contenus incitant à la haine ou à la violence. Une vague coordonnée d’attentats suicides contre des églises célébrant la messe de Pâques et des hôtels a fait au moins 310 morts dimanche au Sri Lanka. « Certains gouvernements, dans le monde entier, y compris ceux qui utilisent les réseaux sociaux et les médias d’Etat, ont compris le risque posé par des plateformes comme WhatsApp », a estimé Jennifer Grygiel, spécialiste du sujet à l’Université de Syracuse (est). « Ils agissent vite maintenant lors d’actes de terrorisme pour empêcher les rumeurs et d’éventuelles violences, mais la facilité avec laquelle ils peuvent fermer les plateformes montre aussi combien ils ont de pouvoir et de contrôle sur ces compagnies, et (démontre) le besoin de protéger la presse libre », a-t-elle ajouté. (@frenchweb).

#RevueDeLiens

► – Tesla s’attaque à Uber et Lyft et va lancer des taxis autonomes dès 2020. Selon Elon Musk, il pourrait y avoir un million de voitures autonomes réservables comme des VTC d’ici un an et demi. Ce système permettra aux propriétaires de Tesla d’engranger jusqu’à 30.000 dollars par an, assure-t-il aussi. Et sera moins cher pour les utilisateurs que les autres systèmes existants. (@LesEchos) ; – Intelligence artificielle : les défis de l’apprentissage profond (@FR_Conversation) ; – Incendie à Notre-Dame de Paris, la question de la sauvegarde numérique (@lecafedugeek) ; – La guerre numérique sera avant tout celle des talents. Par Gilles Babinet (@LesEchos) ; – On Dijon : la Smart City autofinance sa transition énergétique ? (@lenergeek) ; – Mobilité en 2030 : véhicules volants, open data… et encore plus de trottinettes. La question des mobilités urbaines est au cœur de nombreuses réflexions sur le futur des villes. Pour y voir plus clair, nous avons rencontré trois expert·e·s et leur avons posé la même question : comment envisagez-vous le futur des mobilités urbaines dans 30 ans (@LADN_EU).

22 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 22 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

► Contre les bouchons, on a tout essayé. Et s’il n’y avait rien à faire contre les embouteillages en ville ? La Fabrique de la Cité vient de publier un rapport au titre provocateur : « Pour en finir avec (la fin de) la congestion urbaine ». Le document tord le cou aux solutions numériques de mobilité, souvent présentées comme la panacée contre les bouchons. L’état global de la circulation continue de se dégrader dans les villes européennes et américaines, malgré les solutions GPS comme Waze, écrit le think tank. Le rapport n’est pas tendre non plus avec les solutions plus classiques pour résorber le trafic. Augmenter la capacité d’une route ou en construire une nouvelle ? Cela renforce la demande. Décaler les horaires de bureau des employés ou encourager le télétravail ? Les entreprises n’acceptent pas toujours et de nombreux métiers n’y sont pas éligibles. Deux pistes sont toutefois très efficaces : le péage urbain et la fiscalité. Hélas, ces solutions nuiraient fortement à la compétitivité de la ville. Une ville embouteillée n’est-elle pas une ville attractive ? (@LesEchos). Légende image : A New York, la ville a enregistré entre 2015 et 2016 une baisse de la fréquentation des bus et du métro tandis qu’Uber et consorts triplaient leur nombre de passagers, ce qui génère de nouveaux bouchons. Crédits photo : Shutterstock.

#ServicePublic

► Gilles Babinet : « l’expérience utilisateur est l’oubliée des services publics » Dans un rapport sur les enjeux numériques des territoires, publié sur fond de Grand Débat, Gilles Babinet, digital champion auprès de l’Union européenne, tire le bilan décevant de la numérisation du service public et de l’état de l’éducation numérique dans les zones rurales et périurbaines. Ainsi, il écrit dans le rapport : « Il faut arrêter de stigmatiser les « gilets jaunes » en disant que ce sont des gens qui appartiennent aux extrêmes. Les travaux de l’Institut Montaigne montrent qu’il s’agit de gens nettement plus pauvres que la moyenne des Français et qui sont confrontés à des problèmes de ruralité, de périurbain, de petites villes, très inquiétants. Dans certains territoires, on observe un effondrement qui n’est pas seulement économique, mais aussi social, voire général. C’est un phénomène important et qui ne va pas s’effacer demain, que les troubles sociaux s’arrêtent ou pas. Le numérique a une importance première dans la capacité à répondre sur le long terme, mais aussi sur le court terme. Avoir des services publics qui sont facilement accessibles par le numérique devient essentiel. » (@latribune). A lire aussi : Enjeux numériques des territoires : le citoyen-utilisateur au centre des réflexions (@i_montaigne).

#Environnement

► Paris : quand l’ex-patron de boîte de nuit lâche les dancefloors pour l’écologie. Lionel Bensemoun a tenu les boîtes de nuit les plus branchées de la capitale. À 47 ans, il change de costume en créant un lieu citoyen participatif autour du dérèglement climatique et de ses conséquences. Le 30 mars, il inaugure « La Base » dans le Xème arrondissement. Installé dans un vaste local meublé façon brocante, cet « espace citoyen de mobilisation pour le climat et donc, pour la justice sociale », comme il le décrit, réunit une dizaine d’associations qui réfléchissent aux actions à mener pour tenter d’infléchir le dérèglement du globe. (@LP_MaTerre).

#Transport

► L’Europe choisit le Wi-Fi pour connecter la voiture de demain. Seule contre tous. L’Europe a choisi mercredi une technologie ancienne (le Wi-Fi) pour connecter les véhicules du futur. Cet élément technique est incontournable au développement des voitures autonomes: il doit permettre l’envoi de messages d’alerte entre véhicules ou à destination des véhicules. Ce choix s’est fait au détriment de la 5G, par 304 voix contre 207. Le texte doit encore être ratifié par le Conseil européen, qui suit en général l’avis du Parlement. Un choix qui peut sembler déconcertant à l’heure où la planète télécoms ne jure que par la 5G. La commissaire européenne en charge du Transport, Violeta Bulc, soutient que le Wi-Fi est l’option la plus fiable pour améliorer la sécurité routière. Cette technologie a pour elle d’être « facile à mettre en œuvre et bon marché ». (@FigaroTech).

#RevueDeLiens

► – A Châtenay-Malabry, on visite son futur logement avec un casque de réalité virtuelle. Au sein de l’espace de vente du programme La Vallée, le groupe Eiffage Immobilier propose aux acquéreurs sur plan des visites virtuelles de leur futur appartement, presque comme s’ils y étaient. (@LeParisien_92) ; – Avec « Vigie », les citoyens vont pouvoir collaborer avec la Gendarmerie (@villeintelmag).

21 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 21 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#ArtNumérique

► « Ghost cities » : ce robot construit et déconstruit une ville à l’infini. C’est au Mirage, festival d’art numérique de Lyon que nous avons découvert l’installation « Cénotaphes » de Thomas Garnier, ville miniature mise sous cloche. On y voit une mini grue qui monte et qui descend inlassablement de petits blocs de béton. Elle compose une ville déserte, à l’instar des « ghost cities » ou « ruines instantanées », centres urbains dépeuplés que l’on voit dans certaines parties du monde.  On pense à WALL-E, à un Tetris géant, ou à un parking désert… Certains y voient une « machine à pince » de fête foraine, raconte l’artiste français. Architecte de formation, Thomas Garnier est fraîchement diplômé de l’École d’art du Fresnoy, à Tourcoing.  (@LADN_EU). Crédit photo : Thomas Garnier, Cénotaphes, 2018

#Algorithme

► Aurélie Jean – La transparence des algorithmes : une (fausse) bonne idée ? La loi numérique exige depuis 2017 une transparence entière et sans concession de tous les algorithmes décisionnels à caractère individuel, utilisés par la fonction publique. Écrit autrement, les algorithmes qui fournissent à l’administration une décision sur un citoyen doivent être explicités publiquement. Les motivations sont justes et évidentes : ces algorithmes, qui contribuent même partiellement à la vie de la cité, doivent être disponibles à tout moment par tous les individus de notre pays. A priori, cette idée est une bonne nouvelle pour la responsabilité de l’État. Et pourtant, c’est l’archétype de la fausse bonne idée, ou plutôt c’est le chemin pour parvenir à un tel objectif qui ne va pas. La transparence des algorithmes, oui, mais pas n’importe comment et sûrement pas à n’importe quel prix ! (@LePoint).

#DonnéesPersonnelles

► La blockchain est le meilleur bouclier contre les attaques sur nos données personnelles. Par Ludovic Courcelas, responsable stratégie secteur public pour ConsenSys. Il explique comment la technologie blockchain Ethereum peut nous aider à enfin changer la façon dont nous protégeons nos données et notre identité numérique. Si le traitement et la vente de nos informations et données personnelles par les géants d’internet n’a rien de nouveau. Ce que peu de gens savent, c’est que notre identité numérique et toutes les données qui y sont associées ne nous appartiennent pas. Non content de ne pas nous appartenir, ces données sont souvent très mal sécurisées. De manière générale, le public et les entreprises ne font attention à la protection de leurs données que lorsqu’il est trop tard, quand un piratage a eu lieu, et que leurs propres données sont compromises. Lire la suite  sur le site @siecledigital.

#IntelligenceArtificielle

► Les enjeux éthiques des algorithmes. Construits sur le modèle du « machine learning » (apprentissage par l’exercice), les algorithmes d’intelligence artificielle (IA) sont capables d’optimiser perpétuellement leurs calculs au fur et à mesure qu’ils traitent des données. A travers le paramétrage, les critères de fonctionnement ou les données d’apprentissage, un algorithme peut cependant être biaisé et refléter des discriminations en vigueur dans la société. « Il y a deux types de biais algorithmiques, ceux qui reproduisent les discriminations et ceux qui en fabriquent car ils sont construits sur des jeux de données d’apprentissage non représentatif de la société » indique l’ingénieure Anna Choury, spécialiste de l’IA. (@EchosExecutives).

20 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 20 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Media

► Tendances : ces médias qui veulent changer le monde. Pour sa troisième saison, le Tank Média a présenté ses médias incubés. La variété est au rendez-vous, mais une thématique semble se démarquer. Au-delà du simple support d’information, comment les médias peuvent-ils faire bouger les lignes de notre société ? Après avoir lancé son appel à projets en janvier 2019, le Tank Média a présenté les 7 médias incubés pour cette troisième saison. Pour rappel, ce programme d’incubation propose aux journalistes ou entrepreneurs, trois mois de formation et d’échanges afin d’accélérer le développement de leur projet. Les années précédentes plusieurs médias comme Tchika magazine, le podcast Happy end, ou bien encore Takemind, sont passés par là et poursuivent à présent leur phase d’expansion. (@LADN_EU). Crédit photo : Getty Image

#Téléphonie

► Apple, Samsung, Huawei déjà lancés dans la bataille de la 5G. Il ne manquait plus que lui. Au terme d’une bataille juridique hors norme, Apple a finalement trouvé un accord avec son ancien fournisseur Qualcomm et fait du même coup un grand pas vers le lancement d’un iPhone 5G. La course à l’innovation dans laquelle sont engagés les constructeurs, qui espèrent redresser les ventes de smartphones grâce à cette nouvelle technologie, s’en trouve complètement relancée. Jusqu’ici, le géant américain apparaissait comme le grand absent de la 5G. Faute d’un accord avec son partenaire historique, fournisseur de référence de modems, Apple était condamné à voir le train de la 5G passer sans lui. Son partenariat avec Intel, abandonné donc, au profit de Qualcomm, ne lui permettait d’envisager un iPhone compatible avec cette technologie qu’à l’horizon 2020, voire 2021. (@LesEchos).

#Numérique

► L’attention, ultime défi d’un monde digital ? Nous entrons dans une ère où l’attention devient une qualité fondamentale. Elle est le socle de la relation à l’autre, la base d’autres qualités essentielles comme l’empathie, la bienveillance ou la compassion. Elle est donc plus que jamais une compétence clé du leader positif. Si notre capital attentionnel est en danger, tout n’est pourtant pas perdu : les neurosciences et les sciences contemplatives montrent que nous pouvons facilement travailler et développer cette précieuse ressource qu’est l’attention. L’attention est un sujet vaste et mal connu, qui renvoie d’abord à nos facultés cognitives : elle permet de rester concentré, de réagir plus vite en cas de changement d’environnement et de mieux mémoriser. Elle est au cœur des enjeux d’efficacité au travail, mais aussi des relations sociales, du changement d’économie, centrée jusqu’à présent sur le profit à court terme et la menace, pour passer à une économie soucieuse des autres et des ressources de la planète (caring and conscious Economy). Une économie du soin, de l’attention, de la conscience de notre interdépendance. (HBRFrance).

#IA4EU

► L’Europe veut accélérer sur une Intelligence Artificielle humaniste et éthique. Par Kati Bremme, Direction de l’Innovation et de la Prospective. Face aux « Big Nine » repartis entre les Etats-Unis et la Chine, l’Europe peine à s’imposer sur le marché de l’Intelligence Artificielle. Le seul moyen pour faire le poids dans un terrain largement occupé par les GAFAs et BATX, est de construire l’avenir de l’IA en collaboration. La première « European AI Night », organisée cette semaine à Paris, a réuni parmi les 2.000 participants acteurs de l’industrie, start-ups, chercheurs et politiques pour dessiner un avenir européen de l’IA. C’était aussi l’occasion de présenter l’initiative AI4EU, une plateforme collaborative à destination des chercheurs et entreprises européennes doublée d’une communauté autour de l’Intelligence Artificielle. Lire la suite sur le site @metamedia.

#RevueDeLiens

► – A France Télévisions, l’heure des grands chantiers. Une partie des salariés et des syndicats s’inquiètent de réformes menées tambour battant dans un contexte concurrentiel mouvant. (@lemondefr).

19 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 19 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Algorithme

► Et si les algorithmes remplaçaient les tests sur les animaux ? D’après une étude menée par une équipe de recherche de l’université Rutgers aux États-Unis, un algorithme pourrait permettre de tester la toxicité de différents produits chimiques sans recourir aux animaux. « Il existe un besoin urgent à travers le monde de trouver un moyen précis, rapide et à faible coût de tester la toxicité des produits chimiques afin de garantir la sécurité des personnes qui les manipulent et des milieux dans lesquels ils sont utilisés. Les tests sur les animaux ne peuvent pas à eux seuls répondre à ce besoin », soutient Daniel Russo, chercheur à l’initiative du projet. (@slatefr). Légende image : Un espoir pour que les cobayes n’en soient plus. Crédits photo : Ricky Kharawala via Unsplash.

#Téléphonie

► Enchères 5G : l’Etat pourrait ne pas être aussi gourmand qu’attendu. Les enchères, oui, mais à quel prix ? C’est une question qui fait peur au monde des télécoms en France, alors que l’Arcep doit attribuer en fin d’année les précieuses fréquences 5G, le prochain standard de téléphonie mobile. A ce stade, personne ne sait si le gouvernement va en profiter pour maximiser à tout prix ces enchères pour renflouer ses caisses. Mais ce qui est sûr, c’est que la secrétaire d’Etat chargée du Numérique envoie, pour l’heure, des signaux rassurants. « La capacité du secteur à investir dépendra du niveau des redevances attendu par l’Etat, expliquait récemment Sébastien Soriano, le président de l’Arcep, devant le Sénat. Ce sont des éléments sur lesquels nous sommes en attente de cadrage : plus les opérateurs consacreront d’argent au paiement des redevances, moins ceux-ci pourront investir dans le réseau. » (@LesEchos)

► 5G : les industriels ne veulent pas être les dindons de la farce. Régulateur, gouvernement, opérateurs – tous sont unanimes : la 5G est une technologie taillée pour les industriels. Avant de profiter au grand public, elle doit irriguer les usines, les hôpitaux, les autoroutes, les ports… Pour cela, il faudra que ces sites, souvent excentrés, soient couverts par des antennes 5G et que les opérateurs offrent des services de qualité professionnelle à l’industrie. Et c’est loin d’aller de soi. « Les opérateurs mobiles n’ont aucune habitude des réseaux critiques. Ils gèrent les pannes des antennes avec une approche statistique. C’est un changement complet de culture qu’il va falloir opérer », s’inquiète le responsable des réseaux d’un grand groupe tricolore. Pour rassurer ses partenaires industriels, le patron d’Orange organisait jeudi une grande conférence. « Je prends l’engagement très clair que nous prioriserons les sites industriels, les zones d’activité économique dans nos déploiements 5G », a juré Stéphane Richard. (@LesEchos).

► En Allemagne, la 5G a déjà rapporté plus de 5 milliards. Les quatre opérateurs télécoms se disputent les 41 blocs de fréquences 5G mis aux enchères depuis un mois ? La facture atteint déjà 5,4 milliards d’euros, loin, très loin des 3 milliards attendus par l’Etat. Nul ne s’avance pour pronostiquer le terme de ce processus qui reprendra mardi 23 avril et qui est très observé en Europe, alors que les folles enchères 5G en Italie ont rapporté 6,5 milliards. « Cela témoigne de la valeur de ces nouvelles fréquences et des fortes attentes qu’elles représentent en termes de nouveaux modèles économiques. La présence d’un quatrième opérateur renforce la concurrence sur le marché de la téléphonie mobile », se félicite Gustav Herzog, député social-démocrate, expert des infrastructures digitales au sein de son groupe parlementaire. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Les vraies questions à se poser pour éviter l’ethical washing. Raja Chatila est professeur en robotique et éthique des intelligences artificielles à la Sorbonne et directeur de l’Institut des systèmes intelligents et de robotique (Isir). Il fait partie du comité d’experts de haut niveau sur l’intelligence artificielle constitué par la Commission européenne. Nous l’avons rencontré lors de la Nuit de l’IA jeudi 18 avril à Paris. Il explique : « Les questionnements autour de l’éthique sont en fait presqu’aussi anciens que l’intelligence artificielle elle-même. Ils existent depuis les années 1950. À l’époque, on ne parlait pas d’éthique, mais de philosophie. Ces questionnements restaient prospectifs car la technologie n’était pas suffisamment avancée. Dans les années 2000, les systèmes robotiques autonomes ont suffisamment mûri pour sortir des laboratoires. On a commencé à développer des armes, des systèmes capables d’interagir avec les humains et de prendre des décisions. Savoir comment devaient se comporter ces systèmes est donc devenu une question très concrète à ce moment-là. » (@LADN_EU).

► AnotherBrain, la start-up pionnière d’une nouvelle génération d’intelligence artificielle. Au nombre des entreprises qui repoussent toujours plus loin les limites du domaine, figure AnotherBrain. Fondée par Bruno Maisonnier, le créateur des célèbres robots humanoïdes NAO et Pepper, AnotherBrain est la pionnière d’une intelligence artificielle de 3ème génération qui présente des avantages décisifs puisque sa technologie n’a pas besoin de big data et qui explique ses décisions et consomme peu d’énergie. Mais, sérieusement, peut-on envisager un jour l’existence d’un robot qui dispose d’une IA qui fonctionne comme le cortex cérébral ? Pour Bruno Maisonnier, en mettant de côté des notions « d’âme » portées par les religions, on peut considérer que le cerveau est seulement un organe physique, et donc que « nous serons, un jour, capables de faire artificiellement, tout ce que peut faire le cerveau ». « Ce n’est qu’une question de temps », assure-t-il. (@figaro_economie). A lire aussi : Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ? (@europe1).

#RevueDeLiens

► – La ville de New York perd ses habitants. Les derniers chiffres montrent que la population de la ville a reculé en 2017 et 2018, pour la première fois depuis plus de 10 ans. L’effet combiné d’une diminution des arrivées d’immigrés et d’une hausse des départs de résidents a provoqué une baisse de la population, qui croissait pourtant de façon continue depuis plusieurs années. (@LesEchos) ; – Facebook a stocké « des millions » de mots de passe Instagram sans les crypter. Le réseau social, qui parlait d’une « dizaine de milliers » de comptes concernés en mars, a finalement revu son estimation à la hausse. (@LExpress) ; – La 4G privée arrive pour les industries critiques. L’Arcep va dans les prochaines semaines mettre à disposition des groupes aéroportuaires, énergétiques, autoroutiers… des fréquences 4G pour leurs besoins propres. (@LesEchos) ; – Le Wifi et la 4G en intérieur, un défi pour les télécoms. Complexe, mal anticipé, trop cher : avoir du Wifi ou de la 4G dans les immeubles de bureaux, comme dans les tunnels ou les métros est souvent une gageure. (@LesEchos) ; – Ce qu’il faut retenir de la Paris Blockchain Week (@frenchweb) ; – Netflix mise sur New York avec un pôle de production géant (@frenchweb) ; – Tchap, la messagerie de l’Etat, comportait une faille de sécurité (@frenchweb).

18 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 18 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► Dégel du pergélisol : ce serait pire que prévu pour le climat. Il est aussi connu sous son charmant surnom de « bombe climatique ». Le pergélisol, ou permafrost en anglais, désigne ces vastes étendues de sols gelés en permanence, parfois depuis des millions d’années. Situé principalement dans l’hémisphère nord, dans et autour du cercle polaire, il représenterait 25 % des terres émergées de cet hémisphère. Or, ce pergélisol constitue le plus gros réservoir de carbone continental de la planète : 1 700 milliards de tonnes de carbone d’origine végétale, soit le double de ce que contient actuellement l’atmosphère. En dégelant sous l’effet du réchauffement climatique, ce carbone est respiré par des bactéries et rejeté dans l’atmosphère, non seulement sous forme de CO2, mais aussi de méthane, un gaz moins persistant mais au pouvoir d’effet de serre beaucoup plus puissant : 25 fois plus réchauffant que le CO2 à l’échelle du siècle. (@usbeketrica). Légende image : La photo montre le type de fissure dans le pergélisol en Arctique (Septembre 2005). Crédits photo : Broken Inaglory / CC BY-SA 3.0.

#Transport

► Trois initiatives pour éviter la voiture individuelle. Se passer de la voiture individuelle en ville, c’est possible. Voilà trois idées présentées lors de la conférence organisée par Le Monde Cities, à Rennes le 28 mars 2019. Le Bureau des temps de Rennes Métropole expérimente le décalage des heures de cours à l’université pour diminuer le nombre des usagers dans les transports en commun aux heures de pointe. A Crozon, dans le Finistère, un réseau d’auto-stop citoyen s’est développé pour « transformer la voiture en transport collectif ». A Brest, c’est un téléphérique qui permet d’accéder à un nouveau quartier auparavant enclavé. (@lemondefr).

#Drone

► Les lignes bougent entre gentils et vilains drones. Gentils drones contre vilains drones : depuis une demi-douzaine d’années qu’il fait parler de lui, l’aéronef piloté à distance a toujours présenté cette dualité. Il fascine, ouvre des horizons parfois vertigineux, mais ne fait pas l’unanimité. Bref, certains de ses usages provoquent la défiance. Il y eut d’abord le drone militaire – potentiellement robot tueur – pour jouer le rôle du bad cop. Lui faisait face le drone civil, le good cop, celui qui guide les soldats du feu, donne des yeux aux archéologues, offre des images superbes aux médias et aux organisateurs de fêtes familiales, ravit enfants et grands enfants au pied du sapin. Il semble qu’un changement de paradigme se soit discrètement glissé dans le paysage. La récente décision d’armer les drones militaires de l’armée française n’a guère provoqué de remous. (@lemondefr).

#Cosmos

► Katie Bouman, traqueuse de trou noir propulsée malgré elle superstar des femmes de science. C’est un travers typiquement humain que de vouloir trouver un héros pour incarner un événement historique. La publication, mercredi 10 avril, à 15 h 07 (heure de Paris), de la première photographie jamais prise d’un trou noir n’a pas dérogé à la règle. Sauf que le héros en question s’est mué, cette fois, en héroïne. Un fait suffisamment rare, surtout dans un monde scientifique souvent critiqué pour son manque de parité, pour que la femme en question devienne, bien malgré elle, l’icône d’une avancée égalitaire. (@lemondefr).

#ProtectionDesDonnées

► Pour la présidente de la CNIL, « il y a une prise de conscience mondiale ». Le 25 mai 2018 entrait en vigueur le règlement général sur la protection des données (RGPD) qui consolide les droits des citoyens et renforce les obligations des entreprises en matière de données personnelles. En France, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) est chargée d’appliquer ce texte ambitieux. Marie-Laure Denis, sa présidente depuis février, a accordé au Monde son premier entretien, à l’occasion de la présentation du rapport annuel de l’institution, lundi 15 avril. Elle explique que « Depuis le RGPD, les entreprises doivent notifier les violations de données à la CNIL dans les 72 heures. Il y en a eu 1 100 en 2018. Nous voulons accompagner tous les acteurs. Les 4 millions d’entreprises françaises n’ont pas la capacité de faire face de la même façon à leurs obligations. Nous essayons d’adopter des mécanismes de droit souple pour les aider. Nous allons publier un guide pour les collectivités locales, comme nous avons publié le guide TPE-PME en 2018. (@lemondefr).

#SVOD

► Disney+, Netflix, Prime Video, OCS… A quelle offre de SVoD s’abonner ? Disney a dévoilé ses nouveaux desseins qui s’annoncent animés. L’entreprise a présenté dans la nuit du jeudi 11 au vendredi 12 avril sa plateforme de streaming. Disney+ sera moins chère que ses principaux concurrents et entrera en service en fin d’année aux Etats-Unis. Depuis l’arrivée de Netflix en France à l’automne 2014, les offres de vidéo à la demande, autrement appelée SVoD (« Subscription Video on Demand ») se multiplient pour tenter de séduire un consommateur attiré par cette nouvelle façon de regarder des films et des séries. La promesse est simple : avoir accès en illimité à un catalogue de films et/ou de séries télé moyennant un abonnement, généralement mensuel. (@franceinfo).

#RevueDeLiens

► – Pourquoi les investissements de la Chine dans la voiture électrique sont un danger pour l’Europe. Le salon de l’auto de Shanghai se place sous le signe de la voiture électrique. Mais l’écologie n’est pas seule en jeu. Le Parti communiste chinois bâtit une vraie stratégie de domination mondiale en profitant de sa mainmise sur les batteries et les matières premières indispensables. (@Challenges) ; – Les ministres priés d’abandonner WhatsApp au profit de Tchap. L’Etat a commencé à déployer sa propre messagerie privée sécurisée, Tchap. Destinée à remplacer Whatsapp ou Telegram, elle servira aux agents des services de l’Etat ou du gouvernement à communiquer entre eux. (@LesEchos) ; – Face à la concurrence, Amazon ferme son site e-commerce en Chine (@frenchweb) ; – Intelligence artificielle : l’Américain SAS va investir 1 milliard de dollars (@LTafrique) ; – Comment des pages Facebook misent sur la pitié pour obtenir des clics. Femmes mutilées, enfants malades… sur Facebook, des photos tentent d’apitoyer pour que les utilisateurs les partagent. Et pour faire gagner de l’argent à ceux qui les diffusent. (@lemondefr).

17 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 17 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#LaVilleMiroir

Légende imagePlace Charles de Gaulle à Puteaux (Hauts-de-Seine), le 13 avril. Crédit photo : @padam92.

#Territoire

► « L’évolution de la consommation, des dépenses publiques et privées, montre que nous entrons dans une économie « antropocentée », c’est-à-dire focalisée non plus sr des objets possédés, mais sur l’individu lui-même, son corp, son cerveau, ses émotions. La santé, et plus généralement le bien-être, l’alimentation, qui n’est plus seulement de subsistance, le divertissement, la mobilité, la sécurité, l’éducation : tels sont les grands secteurs du futur », écrit Pierre Veltz, économiste et sociologue, dans son ouvrage « La France des territoires, défis et promesses » publié en février 2019 (voir p100). À lire sur le site @FR_Conversation : Douze métropoles et le désert français… ou une « métropole France » ? Ainsi son dernier livre, Pierre Veltz invite à considérer la France comme une vaste aire métropolitaine, structurée par une dizaine de grandes villes vivant en étroite symbiose à la fois avec la capitale et les territoires moins denses qui les entourent. Il souligne les atouts de l’ensemble et les complémentarités entre les composantes, affirmant qu’aucun territoire n’est condamné et que tous peuvent être porteurs de projets ambitieux.

#Architecture

► Pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris, on fera appel à la technologie et à la 3D. Lla technologie 3D sera appelée en renfort pour rebâtir la cathédrale Notre-Dame de Paris détruite par un incendie lundi 15 avril. L’édifice sera reconstruit grâce, entre autres, à la 3D. Nous sommes au XXIème siècle et il existe de nombreuses cartographies 3D des monuments importants dans le monde, dont la cathédrale Notre-Dame. L’historien Andrew Tallon (décédé l’an dernier), spécialisé dans l’imagerie 3D des bâtiments historique, a passé au peigne fin plus de 45 édifices dans le monde dont Notre-Dame. Ce scientifique utilisait des scanners lasers montés sur des trépieds pour balayer l’intérieur et l’extérieur du bâtiment, ce qui lui a permis de créer un modèle 3D extrêmement fidèle de la cathédrale, de toutes les voûtes, toutes les gargouilles, toutes les pierres et probablement aussi la charpente, avec une précision jusqu’à cinq millimètres. Sachez qu’il existe aussi d’autres modélisations 3D insolites, comme celle réalisée par l’éditeur de jeu vidéo Ubi Soft pour le jeu Assassins Creed. (@franceinfo).

#Cybersécurité

► Les attaques par rebond alarment l’Anssi. Dix ans après la création de l’Anssi, les entreprises ont appris à fermer à double tour les portes de leurs systèmes informatiques. « Mais les attaquants passent maintenant par les fenêtres, s’alarme Guillaume Poupard, le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information. Et il y a beaucoup de fenêtres. » Plutôt que de s’attaquer frontalement à une victime bien protégée, les attaquants rusent et se font passer pour un proche de celle-ci, fournisseurs ou sous-traitants informatiques, explique l’agence dans son rapport annuel publié ce lundi 15 avril. Pour tenter de cadenasser ces entrées secondaires, l’Anssi entend donc dresser d’ici dix-huit mois une liste blanche de prestataires d’administration et de maintenance sécurisée (PAMS) « dans le domaine de l’informatique classique comme dans le domaine industriel ». (@LesEchos). A lire aussi : Les cyberattaques indirectes, nouvelle menace pour la France (@Challenges).

#IntelligenceArtificielle

► IA, la prochaine menace contre l’humanité ? Décidément, Héloïse Chochois n’a pas froid aux yeux et ne craint pas de traiter des sujets délicats à illustrer. Après s’être confrontée au sujet des prothèses de membres lors de sa première participation à la collection Octopus, La fabrique des corps, voilà qu’elle s’attaque, dans cette nouvelle livraison, à un sujet ô combien aussi complexe : l’intelligence artificielle. En effet, quel sujet plus aride ? Tout particulièrement lorsqu’il s’agit d’être didactique et d’expliquer ses tenants et ses aboutissants. Car, même si nous sommes tous persuadés que l’IA a toutes les chances de bientôt bouleverser nos vies et de modifier profondément notre rapport au travail et aux autres, comment l’expliquer et en faire prendre conscience pleinement ? Comment, à partir d’une suite de “O“ et de “1“, bâtir un récit intelligible, pédagogique et entraînant ? Lire la suite sur le site @Sciences_Avenir.

#Assistant

► Avec des enceintes connectées, des conversations loin d’être privées. Quand un utilisateur pose une question à son assistant vocal, il n’y a pas qu’un ordinateur qui écoute… L’agence de presse Bloomberg a consacré, jeudi 11 avril, une enquête aux milliers de personnes chargées, par Amazon, d’écouter une partie des enregistrements des utilisateurs d’Alexa, son assistant vocal. Alexa est notamment présente dans les enceintes connectées Amazon Echo. Vendues à bas prix, ces enceintes ont commencé à coloniser les foyers français. Quand on leur pose une question, celle-ci est retransmise à de grandes fermes d’ordinateurs qui les déchiffrent immédiatement, puis choisissent la réponse à renvoyer. Le tout piloté par un programme d’intelligence artificielle (IA) capable, selon le site d’Amazon, de s’améliorer de façon autonome : « Alexa vit dans les nuages et devient chaque jour un peu plus intelligente. » Or, pour s’améliorer, ce système d’IA est épaulé par des milliers d’employés en chair et en os, qui écoutent et décortiquent des requêtes d’utilisateurs. Pourtant, lorsqu’on consulte la foire aux questions du site français d’Amazon, rien ne le laisse entendre. (@lemondefr).

► Les utilisateurs d’Alexa sur écoute: un flou juridique inquiétant. Alexa, l’assistant intelligent d’Amazon, collecte les conversations de ses utilisateurs à leur insu, révèle Bloomberg. Pire, Alexa les transmet à des centres d’écoute où de véritables humains les décortiquent et les retranscrivent, afin d’améliorer les performances de reconnaissance vocale de l’appareil pas si autonome que prévu. Certains employés de ces centres, situés aussi bien en Roumanie qu’aux États-Unis, confient avoir été témoins de moments intimes, criminels, voire des deux. L’un d’entre eux a ainsi alerté sa direction après avoir entendu l’extrait audio d’une agression sexuelle. Mais la direction de son centre n’aurait pas su réagir. Amazon évolue en effet dans une zone floue au regard de nombreuses lois. En Europe, rien n’interdit de collecter des enregistrements audio obtenus par une enceinte connectée, ni de les faire analyser par des employés. À condition d’être transparent et clair sur ce qui est fait de ces enregistrements et de permettre à l’utilisateur de s’y opposer. (@FigaroTech).

#RevueDeLiens

► – Tchap, la messagerie de l’Etat français plus sûre que Telegram. L’Etat a commencé à déployer sa messagerie privée sécurisée, Tchap, destinée à remplacer Whatsapp ou Telegram pour les communications des agents des services de l’Etat ou du gouvernement, a indiqué mardi Nadi Bou Hanna, le directeur interministériel du numérique. (@Challenges) ; – Le gouvernement indien veut interdire l’accès à Tik Tok, l’application préférée des ados. Cette plate-forme, créée par une entreprise chinoise, dont la spécialité est la création et le partage de courtes vidéos musicales, est accusée de propagation de contenus pornographiques. (@lemondefr) ; – En Bretagne, des épiceries à prix cassés contre le gaspillage alimentaire. En un an, un réseau de trois supérettes Nous épiceries anti-gaspi, commercialisant avec une réduction de 30% en moyenne des produits invendus, s’est développé en Bretagne. (@Figaro_Economie) ; – La start-up ThrustMe divise par trois les coûts d’accès à l’espace (@Figaro_Economie).