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ReVue d’actu de 11h11 – lundi 1er avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Sécurité

► La cybersécurité est brisée : commençons à y remédier. La cybersécurité est dans un état lamentable, peut-être le pire qu’elle n’ait jamais connu. Il ne se passe littéralement pas un jour sans qu’un autre cas de faille de sécurité, de fuites de données ou de vol de secrets d’entreprise ne soit signalé. Bien sûr, les causes sont multiples. Commençons par les plus évidentes, les escrocs et les fraudeurs – des petits criminels au crime organisé – qui sont capables de nous extorquer de l’argent avec des ransomware ou de voler des données d’entreprise ou nos informations de carte de crédit avec des attaques de phishing. Peu de services de police ont le temps, l’argent et les compétences nécessaires pour attraper ces groupes ou les traduire en justice. Ensuite, il y a les hackers agissant au service d’un État qui passent de l’espionnage à la cyberguerre – et les gouvernements qui ferment les yeux sur leurs activités ou qui les encouragent positivement. (@zdnetfr).

#Piratage

► Le coût des cyberattaques explose partout dans le monde. La médiatisation des cyberattaques les plus dévastatrices avait convaincu les décideurs de ne plus se demander si leur organisation allait être attaquée, mais plutôt quand. Désormais, ils devraient aussi se soucier plus fortement du montant de la facture… Car elle risque d’être de plus en plus élevée. C’est, en tout cas, ce que révèle la dernière étude internationale d’Accenture Security et du Ponemon Institute, qui a sondé 2.600 experts et 355 grandes entreprises réalisant plus de 20 milliards de dollars de revenus annuels. Dévoilée lors du dernier forum de Davos et diffusée cette semaine, elle pointe clairement une envolée des conséquences financières liées aux attaques informatiques. Une cyberattaque coûte ainsi désormais en moyenne 13 millions de dollars à sa victime, soit une augmentation de 27,4 % sur un an. (@LesEchos).

#Emploi

► Intelligence artificielle : des talents qui s’arrachent à prix d’or. Bienheureux les jeunes diplômés qui maîtrisent les arcanes de l’intelligence artificielle (IA), car les entreprises viendront à eux. « C’est à nous, employeurs, de convaincre les plus qualifiés d’entre eux de nous rejoindre », explique Romain Lerallut, directeur de la recherche et développement de la société française de reciblage publicitaire sur Internet Criteo. Ce n’est pas donné à tout le monde. Avec l’engouement actuel pour cette discipline, la cote des professionnels a explosé. La création, en France, de laboratoires par des géants internationaux tels que Facebook a encore avivé la compétition entre entreprises pour attirer ces talents rares.  (@lemondefr).

#Information

► « Brexit : référendum, mensonges et réseaux sociaux » : regardez « La Fabrique du mensonge », la série documentaire sur les fake news. « Fake news » : c’est un mot qui a envahi notre quotidien et une réalité qui concerne tous les domaines, de la politique aux faits-divers en passant par la santé. Les motivations de ceux qui fabriquent ces fausses informations sont multiples : influencer l’opinion, changer le cours d’une élection ou tout simplement gagner de l’argent, comme le montre La Fabrique du mensonge, une série de six documentaires initiée par Félix Suffert Lopez, et réalisée par Arnaud Lievin et Elsa Guiol. Le premier volet, intitulé Brexit : référendum, mensonges et réseaux sociaux , explique comment, au Royaume-Uni, les dirigeants de la campagne pro-Brexit ont fabriqué de toutes pièces un mensonge : en quittant l’Union européenne, le pays pourrait économiser 350 millions de livres par semaine et les affecter à la Sécurité sociale. Un mensonge diffusé de manière industrielle sur les réseaux sociaux, pour toucher les citoyens. C’est la première fois dans l’histoire que les réseaux sociaux et l’utilisation des données personnelles ont autant perturbé un scrutin. Une méthodologie dupliquée ensuite lors de nombreuses élections à travers le monde. (@franceinfo).

#JeuVideo

► Albi : un jeu vidéo pour (mieux) former les étudiants infirmiers. Pour former les futur(e)s infirmiers ou infirmières d’Occitanie, des chercheurs de l’université d’Albi ont conçu : « Clone ». Ce serious game plonge virtuellement les futurs professionnels de soin dans la vie quotidienne d’un hôpital. Visuellement, ce serious game ressemble aux Sims ou à Theme Hospital, un jeu des années 90 où il fallait gérer un hôpital. Dans Clone, le joueur incarne un(e) infirmier/e qui prend son poste le matin. Après avoir pris les transmissions auprès de l’équipe de nuit, il doit planifier les tâches à faire dans la journée, les réaliser et enfin transmettre les informations à l’équipe de l’après-midi. (@franceinfo).

► Lot-et-Garonne : ils créent leur jeu vidéo en classe. Dans sept collèges et deux  lycées du Lot-et-Garonne y sont associés, les jeunes doivent imaginer et concevoir l’intégralité du jeu vidéo d’ici juin. Et chacun a son rôle dans la réalisation : scénariste, graphiste, programmeur, bruiteur… Le projet est porté par l’association québécoise « Fusion Jeunesse ». Ainsi ce projet permet aux jeunes de donner du sens aux études et, pourquoi pas, de trouver l’idée d’un futur métier. Il financé par la Région Nouvelle-Aquitaine et la société de jeux video Ubisoft, cette experience vise à tordre le cou à l’idée que le jeu vidéo est trop souvent à l’origine du décrochage scolaire. (@franceinfo).

#MediaSocial

► La recette très secrète de Tinder. Dans le cercle fermé des services de rencontres en ligne, peu d’applications ont connu un succès international comparable à celui de Tinder. Sortie en 2012 aux Etats-Unis, et en 2013 en France, Tinder compte désormais un nombre d’utilisateurs estimé à 50 millions dans le monde entier. Surtout, 4,1 millions d’entre eux sont des utilisateurs payants, qui confèrent à Tinder le statut de poule aux œufs d’or pour sa maison mère (l’entreprise américaine Match Group). Les revenus générés par Tinder ont ainsi été estimés à 810 millions de dollars pour 2018, ce qui en fait l’une des applications les plus rentables de l’App Store, nous apprend la journaliste Judith Duportail, dont le livre L’Amour sous algorithme, une enquête consacrée à cette application, est sorti le 21 mars aux Editions Goutte d’or. (@lemondefr).

#Transport

► Nantes : les trottinettes électriques en libre-service retirées par la mairie. Un petit tour et puis s’en vont. Pas de trottinettes électriques en libre-service à Nantes sans accord préalable. C’est le message de la mairie à la société Bike Mobility qui a tenté une implantation ce week-end. C’est un nouvel épisode dans le développement des trottinettes électriques en ville. Dimanche 31 mars, la start-up allemande Bike Mobility a installé une flotte de trottinettes Wind dans le centre-ville de Nantes sur le modèle du libre-service. Mais le problème est que l’installation s’est faite sans accord préalable de la municipalité. La mairie a rapidement retiré toutes les trottinettes présentes dans l’espace public. (@franceinfo).

#Entreprise

► Sur Twitter, coup de colère du maire de Chartres contre Amazon. Un site Amazon à Chartres ? Il faudra lui passer sur le corps d’abord. Jean-Pierre Gorges l’a fait savoir ce vendredi sur Twitter, dans un fil de tweet sobrement intitulé « Assumer le risque d’avoir raison trop tôt ». Opposé depuis l’an dernier à l’installation d’un mystérieux géant du e-commerce dans sa commune. Il dénonçait une opération « à faible valeur ajoutée » pour sa ville, qui aurait cependant pu voir 2000 emplois créés sur son territoire. Des emplois « peu qualitatifs » d’après l’édile. Il affirmait à l’Echo républicain que cette implantation « serait préjudiciable à l’équilibre sociologique et démographique de l’agglomération. […] Ces emplois peu qualifiés vont attirer des nouveaux habitants qui vont modifier la structure de la population. » (@franceinfo).

#Médecine

► La téléconsultation, ça change quoi pour les médecins généralistes et leurs patients ? Depuis le 15 septembre 2018, tous les médecins peuvent avoir recours à la télé consultation, quel que soient leur spécialité et leur lieu d’exercice. Cela représente une véritable innovation dans le paysage médical. La télé consultation est une des formes de la télé médecine. C’est une pratique médicale à distance à travers un ordinateur et un smarphone. Son objectif est de mettre en rapport les professionnels de santé entre eux ou avec un patient. Désormais, la télé consultation est remboursée par l’assurance maladie, au même titre qu’une consultation en direct. Six mois après la mise en place de ce remboursement, 7 939 télés-consultations ont été prise en charge, selon un communiqué de presse de l’assurance maladie du 26 mars 2019. D’autre part, le nombre moyen de télé consultations est passé de 200 fin 2018, à 700 depuis la mi-février 2019. Le docteur François Arcos, médecin généraliste, a très vite fait le choix d’ajouter cet outil à sa panoplie de praticien. Il était l’invité de l’émission Ensemble c’est mieux ! du jeudi 28 mars 2019. (@franceinfo).

#LiensSauvages

► – Le nouveau projet fou de Facebook : battre monnaie (@LesEchos) ; – Pourquoi Warner Music s’intéresse à l’intelligence artificielle (@LesEchos) ; – Construit-on une marque pour une start-up comme pour n’importe quelle entreprise ? (@frenchweb) ; – Comment renforcer l’écosystème médiatique européen (@frenchweb) ; – Pourquoi Fortnite peut devenir bien plus qu’un simple jeu vidéo (@frenchweb) ; – [We Love Innovation] AnotherBrain, l’ambitieux pari de Bruno Maisonnier dans l’intelligence artificielle (@frenchweb) ; – Machine Learning : le futur de l’IA est déjà là (@Contrepoints) ; – Des médias s’érigent contre le poisson d’avril, ce propagateur de fake news (@LExpress).