16 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 16 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

► Envie d’installer des panneaux solaires ? Rueil vous aide à savoir si ça vaut le coup. Et si vous produisiez votre électricité sur le toit de votre logement ? La mairie de Rueil-Malmaison entend vous y aider avec un outil innovant : un cadastre solaire. Ce dispositif, rendu public lundi soir, prend la forme d’un site Internet imaginé par la société Cythelia Energy sur lequel on peut consulter le potentiel solaire de son toit à l’aide d’une carte interactive. « Nous avons modélisé le cadastre jusqu’à cette précision pour que les Rueillois puissent se rendre compte de l’inclinaison de leur toit, explique Benoît Lelong, le directeur de l’entreprise. Un toit incliné à 30 degrés plein sud va pouvoir produire beaucoup plus qu’un toit tourné vers le nord où le soleil est moins fort. Les ombrages vont aussi faire la différence d’une maison à l’autre. » A lire : Énergie : comment produire vous-même votre électricité. (@LeParisien_92). Légende image : Le site proposé par la ville de Rueil permet de connaître le taux d’ensoleillement de chaque toit de la commune. Plus c’est jaune, plus c’est ensoleillé et plus ça vaut le coup d’installer des panneaux. Capture d’écran du cadastre solaire.

#Quartier

► Nextdoor, le réseau de voisinage valorisé 2 milliards de dollars. Nextdoor veut remettre de l’humain dans les réseaux sociaux. Cette plate-forme de voisinage fondée il y a une dizaine d’années met en relation les personnes du même quartier. « Nous sommes un réseau social fondé sur la confiance, assure sa directrice générale Sarah Friar, arrivée il y a peu de la société de paiement, Square. Contrairement à d’autres plates-formes, nous nous assurons que derrière chaque utilisateur, il y a une personne réelle. Cela évite certains comportements haineux. Et nous rappelons régulièrement aux utilisateurs les règles de bonne conduite. » Nextdoor couvre ainsi plus de 236.000 quartiers, dans une dizaine de pays, parmi lesquels la France, où il s’est lancé l’an dernier. Plus de 8.400 quartiers y sont actifs, notamment à Paris, Lyon, Lille, Bordeaux ou Toulouse.  (@LesEchos).

#Ville

► S’il te plait, dessine-moi une « Smart City ». Thierry Courcet est Directeur du numérique à la Communauté d’agglomération Pau Béarn Pyrénées, un territoire qui s’investit dans une démarche Smart City. Pour répondre aux questions que chacun peut légitimement se poser, sur cette démarche, il a eu l’idée d’un dialogue imaginaire qui permet d’aborder le concept sous un angle pédagogique. Amusant, facile à comprendre et surtout efficace… (@villeintelmag).

#Médecine

► A Rennes, l’intelligence artificielle vient au chevet des grands prématurés. Le Big Data révolutionne depuis plusieurs années la recherche médicale avec des avancées considérables pour la santé des patients. Au CHU de Rennes, chercheurs et médecins travaillent main dans la main pour réduire la morbidité et la mortalité chez les grands prématurés, ces enfants nés entre la 24ème et la 32ème semaine de gestation. L’objectif du projet, baptisé Digi-NewB et financé intégralement par l’Union européenne, est de détecter au plus vite les risques d’infection chez ces nouveau-nés. (@20minutes).

#Technologie

► La « tech for good », cela peut rapporter gros. Pour la deuxième année d’affilée, Emmanuel Macron réunit à Paris un florilège de grands patrons sous le slogan « Tech for good ». Autrement dit, l’utilisation de la technologie au service du bien commun. Derrière ce slogan bien-pensant, a-t-on quelque chose à gagner en s’astreignant à un usage éthique du numérique ? McKinsey, qui a été mandaté pour organiser la journée de travail du deuxième sommet « Tech for good » de mercredi à l’Elysée, s’est penché sur le sujet cette année dans un rapport de 75 pages. Et la réponse du cabinet de conseil est sans appel. « D’un point de vue micro et macroéconomique, ‘Tech for good’ est aussi bénéfique pour les entreprises que pour la société, résume Eric Hazan, senior partner chez McKinsey, qui a chapeauté l’étude. On peut avoir le beurre et l’argent du beurre : une meilleure croissance économique et une meilleure vie. » (@LesEchos).

#Cyberharcèlement

► Bodyguard est une application dont son objectif est de protéger contre le cyberharcèlement. L’application a été développée par un Niçois de 23 ans et lancée il y a deux ans. Elle est utilisée par 27 000 personnes, dont des membres de la majorité, qui en font la publicité. Ce Niçois de 23 ans emploie presque systématiquement la première personne du pluriel pour évoquer l’activité de son entreprise. A la fois développeur, webmaster et gestionnaire de communauté sur les réseaux sociaux, le jeune homme est pourtant seul aux commandes depuis le lancement de son application, en août 2017. Faute de revenus générés par son programme, qui est gratuit et sans publicité, Charles Cohen vit d’ailleurs toujours chez ses parents, expliquait-il à Melty début avril.  (@franceinfo).

#Données

► L’intelligence artificielle et le pillage de nos photos personnelles. Toutes les photos publiées sur Facebook, Twitter, Instagram se retrouvent dans des machines puis sont utilisées par des entreprises qui s’en servent pour reconnaitre des algorithmes. « La qualité de l’intelligence artificielle se mesure à la qualité des données, explique le journaliste de France 3 Anicet Mbida. Aujourd’hui, on utilise des bases publiques de visages. Mais ces bases ont un problème, elles sont constituées de visages d’hommes, un peu clairs et quand on leur demande de reconnaître une femme avec un visage un peu sombre, on a des taux de reconnaissance qui chutent. » Et Anicet Mbida d’ajouter : « Les chercheurs expliquent qu’il faut diversifier le panel. Et ils vont cherchent ces photos sur internet. C’est comme ça qu’IBM s’est un peu fait prendre la main dans le sac. » Ces photos publiques sont donc utilisées sans le consentement des usagers. (@franceinfo).

#Media

► Trois places à gagner pour Le FIL, le festival de l’info locale tout sauf décousu. Save the date ! Ouest Medialab organise le festival de l’info locale les 27 et 28 juin au MEDIACAMPUS à Nantes. Au programme : deux jours d’ateliers et de conférences de professionnels venus de toute la France et d’Europe pour partager leurs expériences et bonnes pratiques sur l’information de proximité. Lire la suite sur le site @metamedia.

#Internet

► Violence en ligne : un « appel de Christchurch » pour une régulation d’internet. Etre plus rapide que les terroristes ou ceux qui diffusent leur propagande sur internet : voilà l’ambition de « l’appel de Christchurch » qui veut poser des axes de travail concrets et efficaces. Le président Emmanuel Macron copréside avec la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern une réunion internationale pour lancer cet appel de Christchurch à Paris, mercredi 15 mai. L’objectif est d’éviter que ne circulent des contenus terroristes sur internet comme on l’a vu après les attaques contre les mosquées de Christchurch en Nouvelle-Zélande le 15 mars. Un suprémaciste blanc australien, Brenton Tarrant, a abattu 51 personnes en filmant le massacre qu’il commettait et en le diffusant en direct sur Facebook. (@franceinfo).

#MediaSociaux

► Ce que prévoit Facebook pour limiter la diffusion en direct d’images terroristes. Comment faire pour éviter que se reproduisent, sur Facebook, des diffusions en direct de vidéos abominables comme celles du 15 mars dernier ? Ce jour-là, un homme a assassiné cinquante personnes dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, et a retransmis les images en direct sur Facebook, sans que rien ne vienne entraver la diffusion, pendant dix-sept minutes, de la vidéo. Ce n’est pas la première fois que le service « Facebook Live », permettant aux internautes de diffuser des vidéos en direct sur le réseau social, pose problème : il a par le passé servi à retransmettre des meurtres, des suicides, des viols ou des tortures. (@lemondefr). A lire aussi : Appel de Christchurch : 26 États et géants du net s’engagent contre les contenus violents (@LExpress).

#RevueDeLiens

► – La start-up allemande Lilium lance son taxi volant à grande vitesse (@Challenges) ; – Trottinettes : Paris est la seule ville à s’être laissée déborder (@Challenges) ; – Facebook, l’empire du faux Faux. comptes, faux clics, fausses audiences et fausse protection des données personnelles. Face aux scandales, Facebook promet de changer. Peut-on encore y croire ? (@LExpress) ; – Qui peut contrôler Facebook ? En 15 ans, Facebook est devenu un monopole tellement puissant que même son cofondateur appelle à le démanteler pour protéger la démocratie (@franceculture) ; – Micromania-Zing lance l’école du jeu vidéo (@Challenges) ; – Alibaba poursuit sa percée dans le retail avec un investissement de 635 millions de dollars dans le « Ikea chinois » (@frenchweb) ; – DNA Script lève 35 millions d’euros pour faire de l’ADN synthétique un levier vers la médecine prédictive (@frenchweb) ; – OnDijon, laboratoire in vivo de la smart city. Inauguré le 11 avril, le projet de smart city OnDijon réunit autour d’un même poste de pilotage ses services d’éclairage, de transport, de gestion des encombrants ou encore de sûreté urbaine. Avec, à la clé, des services au plus près des citoyens et de substantielles économies. Mieux, c’est un nouveau modèle que la métropole entend inventer avec le monde de l’économie numérique, convaincue que la gestion des données est au cœur de ses nouvelles missions de service public (@LesEchos)  ; – Kai-Fu Lee, cerveau de l’intelligence artificielle en Chine. Kai-Fu Lee, petit prodige taiwanais des maths dans l’enfance, a fait carrière aux Etats-Unis comme chercheur informatique avant de devenir en Chine un investisseur-clé dans l’intelligence artificielle. Depuis Pékin et avant de participer à VivaTech, il nous a présenté les grands axes de son livre choc à paraître en septembre. Selon lui, l’Europe est en voie de marginalisation (@LesEchos).

15 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 15 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

► A travers son rapport « La face cachée du numérique », publié en novembre 2018, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) réaffirme que les émissions de CO2, liées à l’utilisation de l’informatique sont considérables. L’envoi d’un mail assorti d’une pièce jointe est autant énergivore qu’une ampoule allumée pendant 24 heures (sachant que chaque heure, des milliards de mails sont envoyés dans le monde). Pis, les mails professionnels de 100 salariés pendant un an représentent l’équivalent de 13 allers-retours Paris-New-York ! Cette pollution est produite par l’énergie consommée pour faire tourner et refroidir les serveurs, ces fameux centres de données (data centers) où sont stockées toutes les données d’Internet. Au fur et à mesure que la consommation mondiale de données explose, les centres de stockage se multiplient . Il en existe actuellement 4.438 à travers le monde dont 149 en France, selon le recensement de Data Center Map. (@EchosExecutives). Légende image : Ne pas nettoyer sa boîte mail bientôt aussi choquant que laisser ses déchets en plan après un pique-nique ? Crédits photo : Shutterstock

#Santé

► La télémédecine au secours des déserts médicaux de la région Centre-Val-de-Loire ? « Dans les zones où les médecins généralistes sont rares, les consultations en Ehpad sont très rapides parce que les praticiens courent partout. Il vaut donc mieux une consultation à distance pour que le médecin prenne du temps. C’est un outil de plus même si cela ne remplacera jamais l’examen clinique. », explique le Dr Cécile Biguier est gériatre à l’Ehpad de Bracieux dans le Loir-et-Cher. Elle a participé à la mise en place de la télémédecine dans l’établissement.

#Déchets

► Toulouse : le retour de la consigne pour les bouteilles en verre. « L’idée du container, c’est quand même de casser une bouteille. C’est stupide. Une bouteille en parfait état, au lieu de la casser, on la lave simplement et on la réutilise. » Et si les bacs des Recup’verres avaient assez vécu ? Si les consignes pour bouteilles en verre, disparues dans les années 70 avec l’avènement du plastique faisaient leur grand retour ? C’est le pari de Marion Lembrez et de son association, Consign’up. Elle mise sur « un concept abordable » pour inciter chacun à prendre part à ce mouvement vertueux d’économie circulaire. L’idée de Consign’up est toute simple : un simple autocollant sur une bouteille pleine qui indique qu’on pourra ensuite la rapporter vide dans le magasin où on l’a achetée. L’association a réussi à convaincre une  vingtaine de magasins et presqu’autant de producteurs de bière ou de vin de la région à jouer le jeu de ce recyclage alternatif. Une bonne idée pour ce directeur d’un magasin Biocoop du quartier des Minimes : « je pense qu’il y a des clients véritablement susceptibles d’acheter plus spécifiquement ces bouteilles-là » dit Benoît Hournon, « parce qu’il y a du contenu derrière, de la valeur ajoutée et de l’engagement ». (@franceinfo).

#Data

► RGPD : un an après, des objectifs non atteints. Le 25 mai 2018 entrait en application un nouveau règlement européen visant à mieux protéger les données personnelles des Européens : le RGPD. Quel bénéfice le citoyen peut-il réellement en tirer ? Première certitude, le RGPD aura permis de favoriser la sensibilisation des citoyens aux enjeux liés aux traitements de leurs données. En Europe, ce sont plus de 100.000 plaintes qui auront été déposées par des citoyens et associations en l’espace d’une année. Derrière ce nombre grandissant de plaintes, les sanctions prononcées par la CNIL et ses homologues européens n’ont pourtant pas encore réellement augmenté en volume. Or, c’est bien souvent le risque de sanction qui incite les acteurs privés comme publics à se mettre en conformité. (@EchosExecutives).

► Situé à Val-de-Reuil, « Normandie 2 », énorme data center, qui dispose de 5.000 m² de salles informatiques, sera opérationnel en 2020. Il doit permettre à Orange de faire face aux besoins exponentiels du groupe et de ses clients en matière de stockage, de gestion des données et de services « cloud » (informatique dématérialisée). « Au cours des deux dernières années, le monde a produit davantage de données que depuis l’origine de l’humanité. Est-ce que ça va ralentir ? Non, à l’évidence. Du fait notamment de la massification des objets connectés, on estime que d’ici 2030 on devrait avoir plus de 200 milliards d’objets connectés aux réseaux. On dit souvent que si Internet était un pays, il serait le 6e plus gros émetteur de CO2 sur la planète », Stéphane Richard, Pdg d’Orange, présent lors de la pose de la première pierre, explique l’enjeu de ces technologies.

#Reconnaissance Faciale

► San Francisco bannit la reconnaissance faciale. Nul n’est prophète en son pays. San Francisco, berceau des technologies, vient d’interdire l’une des plus prometteuses d’entre elles… mais aussi l’une des plus controversées. Le conseil municipal de la ville a adopté mardi une loi visant à bannir l’usage de la reconnaissance faciale par la police et ses différentes agences municipales. « Je pense que San Francisco, en tant que capitale de tout ce qui touche à la technologie, a une responsabilité particulière, a déclaré Aaron Peskin, qui préside le conseil. Nous avons une responsabilité énorme de réguler les excès de la technologie, précisément parce qu’ils sont hébergés ici. » (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

► Luc Julia : « Avec l’intelligence artificielle, 85% des métiers de 2030 n’existent pas aujourd’hui ». Luc Julia est l’un de ceux grâce auxquels on peut aujourd’hui dicter des ordres à nos smartphones. Pionner de l’intelligence artificielle, il co-dirige aujourd’hui l’innovation chez Samsung. Sur le plateau de Paris Direct, il revient sur les enjeux et les défis de demain pour les nouvelles technologies. (@France24).

#ÉlectionsEuropéennes

► L’Europe sur la cyberdéfensive. Le 4 avril, les experts du processus électoral et les spécialistes de la cyberdéfense des 28 Etats de l’UE se sont retrouvés au Parlement européen à Bruxelles pour un exercice inédit. Sous l’œil de représentants des institutions européennes, ils ont « déployé une batterie de scénarios de crise, testé la robustesse informatique et affiné leurs réponses technologiques, politiques, médiatiques… », raconte un participant. Les 28 se sont attachés à faire corps, une première dans deux domaines, les élections et la sécurité, si sensibles et régaliens. Face à un auditoire peu enclin à s’épancher et trop ronronnant à son goût, la commissaire à la Justice, Vera Jourova sonne alors le tocsin. « Je les ai prévenus que ces élections ne seraient pas ‘business as usual’ et qu’il fallait s’y préparer », raconte-t-elle. (@LesEchos).

#Internet

► Comment la France veut se placer en pivot des débats sur la régulation d’Internet. La France tente de s’installer en pivot des débats sur la régulation d’internet, avec le lancement mercredi à Paris avec la Nouvelle-Zélande d’un « appel de Christchurch » contre l’extrémisme en ligne et un nouveau sommet Tech for Good. Ces réunions de dirigeants politiques et économiques internationaux autour d’Emmanuel Macron seront suivies par le salon des start-up VivaTech du 16 au 18 mai à la Porte de Versailles, auquel se rendront le président français et la plupart des grands dirigeants de la tech conviés à l’Elysée. Après avoir beaucoup bousculé les cadres établis, l’internet doit désormais entrer « dans une phase de maturité » a expliqué cette semaine le secrétaire d’Etat au numérique Cédric O. « Si les seuls États qui savent efficacement réguler les réseaux sociaux et les grands acteurs de la technologie sont des pays peu démocratiques, alors c’est qu’il y a un problème dans le système », a-t-il souligné. (@frenchweb). A lire aussi : « Tech for good » : Macron ne relâche pas la pression. Un an après le premier sommet, le président réunit mercredi 15 mai à l’Elysée 80 patrons de la tech mondiale. Si les thématiques se sont enrichies, le gouvernement en profitera surtout pour faire le point sur les engagements pris en 2018 par les géants du secteur. (@LesEchos).

#Entreprise

► La question de l’évaluation des licornes chinoises. Par Olivier Ezratty, consultant et auteur, expert FrenchWeb. Je réagissais dimanche 12 mai 2019 à un tweet de Gilles Babinet sur une étude chinoise faisant état de 202 licornes dans le pays, battant les 172 licornes US. Il est de bon ton en ce moment de mettre en évidence le développement fulgurant des start-up chinoises et la perspective de voir l’Europe coincée entre la Chine et les USA et réduite à un rôle de figuration. Ce nombre de licornes étant très élevé, j’ai voulu en savoir plus et au passage, analyser l’impact que cela allait avoir sur les autres écosystèmes d’innovation. Cela a donné un fil Twitter d’une vingtaine de tweets que je remets ici en ordre pour les détailler. Lire la suite sur le site @frenchweb.

#RevueDeLiens

► – EuropaCity met l’emploi en avant pour convaincre ses opposants. Les promoteurs du projet de la Zac du Triangle de Gonesse lancent une plateforme pour dénicher les compétences de demain. Ils promettent que plus de 10.000 emplois seront créés lors de la phase d’exploitation du projet, et entre 3.300 et 4.200 durant sa construction. (@Challenges) ; – Pourquoi les écrans font grossir (@franceinfo) ; – Le poison Facebook. Devenu un outil d’influence lors des élections en permettant la diffusion de fausses informations et le déferlement de propos haineux, le réseau social est désormais la cible du monde politique et d’associations civiles, qui demandent davantage d’encadrement. Voire son démantèlement. (@LExpress) – Qwant propose un mode donation. L’utilisateur peut accepter davantage de publicités pour générer un revenu à verser à une association de son choix. (@LesEchos) ; – Facebook : les petits secrets d’un algorithme qui rend accro. Pour choisir le contenu visible sur votre page, le roi des réseaux scrute en profondeur vos habitudes de consultation. (@LExpress) ; – Theranos, l’escroquerie high-tech. Voici un essai d’investigation qui se lit comme un polar. L’histoire de Theranos, une start-up de la Silicon Valley qui n’était en réalité qu’une vaste escroquerie. (@LExpress) ; – Luko, une assurance numérique qui rembourse « en deux heures ». Cette start-up propose de numériser l’ensemble du service d’assurance habitation. En cas de sinistre, elle promet de dédommager ou d’envoyer un expert en quelques heures. (@LExpress) ; – L’intelligence artificielle star d’une exposition à Londres (@orangenewsfr).

14 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 14 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Technologie

► S’inspirant de l’acacia du désert d’Australie, l’eTree est une aubaine pour les usagers en quête d’une source énergétique pour recharger leur téléphone mobile, leur tablette numérique, surfer sur Internet, voire recharger leur vélo électrique… Le 29 mai 2017, le premier « eTree » d’Europe a été inauguré à Nevers (Nièvre). Une quinzaine au total ont jusque-là pris racine dans le monde. Crédit photo : eTree de Trenat en Belgique.

#Vivatech2019

► À l’occasion de la quatrième édition du salon VivaTech 2019 (16-18 mai 2019), @franceinfo et @lesechos proposent une série spéciale consacrée à l’innovation technologique à la française. Cinq épisodes, cinq tables rondes pour prendre le poul de cinq secteurs bousculés par la tech : les transports, l’environnement, la médecine, la finance et l’alimentation

► « VivaTech, le bon endroit pour développer des champions européens ». 9 000 start-up venues de 125 pays et plus de 100 000 visiteurs attendus : les chiffres de « VivaTech » donnent le tournis et incarnent bien l’évolution exponentielle qu’a connu ce salon de l’innovation sous toutes ses formes. Au-delà de son impact international, un tel événement permet également à l’écosystème français d’affirmer sa place en Europe. Vincent Ducrey, co-fondateur du think tank digital Hub Institute, livre son regard sur ce rendez-vous, son avenir et son rôle stratégique pour la France : « La France a su mettre en place un écosystème efficace pour l’innovation : des incubateurs partout, y compris en région, un tissu de fonds d’investissement, des aides publiques et une envie d’entreprendre chez les jeunes qui est assez nouvelle. Nous disposons de domaines d’excellence sur lesquels capitaliser, comme l’autopartage, la Fintech ou les services ». A lire aussi : Tout ce qui vous attend au salon Viva Tech 2019. (@LeParisien_Tech).

► Cybersécurité, data mining, machine learning….  l’intelligence artificielle de A à Z. L’intelligence artificielle s’affirme dans la vie des entreprises et le quotidien de tous. Alors que s’ouvre Viva Technology, dont nous vous présentons les moments forts, voici quelques fondamentaux pour l’aborder. L’intelligence artificielle pilote les applis des smartphones, anime les enceintes connectées, épluche des milliards de données pour proposer l’information, le bien ou le service optimal. (@LeParisien_Tec).

#IntelligenceArtificielle

► La crise de confiance. C’est devenu le mot le plus en vogue dans l’univers de l’intelligence artificielle : plus encore que les questions éthiques, la confiance dans les algorithmes est vue comme un enjeu majeur. IBM a publié l’an dernier ses principes pour une « IA de confiance » ; selon ceux de Partnership on AI, une association internationale réunissant des géants du numérique comme Google, Facebook ou Apple, il faut que la technologie soit « digne de confiance » ; enfin, l’Union européenne s’exprime en des termes identiques dans un rapport paru en avril, « Ethics guidelines for trustworthy AI ». Cet engouement ne doit rien au hasard : les exemples de malheureuses méprises de la machine apparaissent avec d’autant plus d’acuité que les systèmes se répandent à grande vitesse. (@LesEchos).

► Suède : quand l’intelligence artificielle s’occupe des tâches trop ennuyeuses pour les humains. Selon Joakim Wahlqvist, développeur pour le cabinet de conseil Sogeti, il est maintenant possible de remplacer un travail manuel coûteux par une automatisation en utilisant l’IA. Selon lui, cette technologie permettra d’améliorer le processus de fabrication et réduire le temps de maintenance des machines. Il cite l’exemple du fabricant d’emballages BillerudKorsnas AB. Une des applications possibles de l’IA à laquelle on ne pense pas forcément est la protection des forêts. Sogeti a en effet développé avec l’aide de Sveaskog AB, la plus grande société forestière de Suède, des algorithmes pour lutter contre les insectes. Le programme apprend de lui-même à détecter les attaques de dendroctones de l’épinette à partir des photos satellites.  (@Fredzone).

► Cinq tendances qui vont révolutionner 2019. Une myriade d’industries se verra affectée par la montée de l’intelligence artificielle à l’échelle internationale, à commencer par les géants technologiques qui investissent déjà d’énormes sommes dans la recherche de l’automatisation. L’an dernier, l’implémentation des intelligences artificielles a considérablement augmenté au sein de nombreuses plates-formes, outils et applications dans le monde entier. L’impact sur les secteurs de la santé, de l’éducation et d’autres secteurs a été considérable, de plus en plus de gens optant pour des solutions électroniques basées sur l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique. L’industrie automobile s’est également lancée avec des voitures 100% autonomes, ainsi que le secteur agricole qui se tourne vers des robots intelligents pour arrêter la pulvérisation d’insecticide sur les cultures. La liste est encore longue. (@wef).

#Ville

► OnDijon, la smart city est en marche : piloter l’espace public. La métropole de Dijon s’est lancé dans OnDijon, un projet smart city couvrant l’ensemble de sa métropole, inédit par son ampleur et sa durée. La première grande étape a été franchie le 11 avril 2019 avec l’inauguration du poste de pilotage unique des services municipaux, actuels et futurs. Les premiers cas d’usage sont déjà opérationnels. Le second volet  se tourne vers les citoyens, via un partage de données anonymes et des services et applications personnalisés. Une ambition qui ne va pas sans poser des questions sur le devenir de ces données et sur les choix faits par la métropole dans ce projet, comme nous le verrons, dans la suite de l’étude avec la question : comment intégrer les citoyens. (@Les Smartgrids).

#Transport

► Trottinettes électriques à Paris : une « charte de bonne conduite » et la menace d’une interdiction temporaire. Est-ce qu’une « charte de bonne conduite », non contraignante par définition, permettra vraiment de débarrasser les trottoirs parisiens des trottinettes électriques stationnées à la va-vite ? Difficile à dire. La mairie de Paris et les opérateurs de location en free floating viennent en tout cas lundi de signer un texte dans ce sens. Censé renforcer la régulation de la circulation et du stationnement, le lancement de la charte survient alors que le mode de transport est en plein boom dans la capitale. On compte en effet à Paris environ 15 000 trottinettes électriques, soit un état de « saturation » d’après la Ville. (@franceinfo). A lire aussi : Ne tirez plus sur les trottinettes ! (@LesEchos).

#Téléphonie

► 5G: Huawei se dit prêt à signer des accords de « non espionnage » Le président de Huawei a assuré mardi 14 mai que son groupe était prêt à signer des accords de « non espionnage », au moment où Washington tente de convaincre ses alliés occidentaux d’exclure l’équipementier chinois du déploiement de la 5G sur leur sol. « Nous sommes prêts à signer des accords de « non espionnage » avec les gouvernements, y compris le gouvernement britannique, à nous engager à ce que nos équipements respectent les normes en matière de non espionnage », a déclaré Liang Hua lors d’une conférence de presse à Londres. (@Challenges).

#RevueDeLiens

► – Slack vise le 20 juin pour son introduction à Wall Street. La messagerie collaborative instantanée, valorisée 16 milliards de dollars, est dans la dernière ligne droite. La date de son IPO pourrait toutefois encore changer, a déclaré lundi son vice-président, alors que d’autres géants de la tech comme Uber connaissent des débuts difficiles à Wall Street (@LesEchos) ; – Emmanuel Macron exhorte la France et l’UE à s’unir face à Netflix, Disney et Apple (@frenchweb) ; – Drogues, tabac, alcool: l’e-santé au secours des «addicts » (@frenchweb) ; – Les 23 start-ups internationales à ne pas manquer à VivaTech 2019 (@frenchweb) ; – Hommes/femmes: rompre avec les idées reçues (@frenchweb) ; – WhatsApp reconnaît qu’une faille de sécurité a été exploitée par un logiciel espion. Le logiciel de la société israélienne NOS a été retrouvé sur le téléphone d’un avocat impliqué dans la défense de militants des droits de l’homme. WhatsApp a fourni lundi une mise à jour de son application et indique enquêter sur l’ampleur du piratage. (@LesEchos) ; – Les dix choses que l’ntelligence artificielle fait mieux que l’homme (@cnews) ; – L’intelligence artificielle peut à présent prédire la mort mieux qu’un médecin (@BigData) ; – « Ma French Bank » : la Banque postale lance sa banque en ligne. Pour deux euros par mois, le client disposera d’un compte sans découvert, d’une carte Visa avec retraits sans frais, ou encore du paiement sans contact ApplePay. (@LExpress).

13 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 13 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009. 

#Agriculture

Nord : des parents inquiets par l’usage de pesticides interdits dans des champs, près des écoles. « Le champ, il est à moins de 100 mètres à vol d’oiseau, juste là derrière » dénonce Yves Dubray, parent d’élèves. « Et comme on a appris que c’était visiblement un champ de pommes de terre, et on sait que les pommes de terre, c’est très traité, on est quand même relativement inquiets pour la santé de nos enfants. » « Peut-être que dans les 6 mois, un an qui arrivent, ils auront rien, mais qui nous dit que dans 10 ans… ? » s’interroge-t-il. « On veut être rassurés par rapport à ça, on veut qu’il y ait des choses qui soient mises en place. » (@franceinfo).  Crédit photo : Valentin Le Roux / France 3.

► Les étudiants agricoles du lycée agricole de Rouffach (Haut-Rhin) ont organisé une rencontre, journée vigne 4.0, entre viticulteurs et fabricants d’outils autour du thème des nouvelles technologies. L’occasion de réfléchir à l’avenir de ce secteur agricole où le travail manuel reste prépondérant. « Le tracteur autonome fonctionne avec des capteurs ultrason, une console en cabine permet à l’opérateur d’engager l’autoguidage puis de se libérer de la tâche de la trajectoire: il va pouvoir s’occuper de ses outils latéraux et arrière afin de ne pas endommager la vigne ou traiter le cas échéant », explique Youssef Karnani, responsable nouvelles technologies société AGCO. Avec une question : est-ce-que dans dix ans, les robots pourront travailler tout seul dans les vignes (@franceinfo).

► L’agriculture urbaine nous avait habitués aux fraises, champignons, tomates et herbes aromatiques. Mais cette année, l’appel à projets lancé par la ville de Montrouge a laissé sa chance à une idée originale, née de l’imagination de quatre sœurs parisiennes : faire pousser du safran, cette épice aux accents iraniens, aux portes de Paris. L’installation est prévue en juillet et la plantation en août. (@LeParisien_92).

#Transport

► Un bus 100% électrique en test dans le secteur de Cannes. L’agglomération Cannes Pays de Lérins se mobilise pour apporter une réponse écologique aux transports en commun. Ainsi, la régie de transport teste pendant un mois un bus tout électrique avec un but : aller plus loin que la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte. Un seul chiffre : 35 % des gaz à effet de serre résultent des transports individuels mais aussi des transports en commun qui roulent au diesel. (@franceinfo).

► En Europe, la voiture électrique est-elle réservée aux pays riches ? Le taux d’électrification en Europe est on ne peut plus divers… en fonction du PNB par habitant. C’est ce qui ressort d’une étude de l’ACEA (Association des constructeurs européens d’automobiles). Le champion est évidemment la Norvège, où la part des voitures électrifiées (100% électriques et hybrides rechargeables) frise les 50% du marché total des véhicules neufs (49%). Logique, c’est le pays le plus riche du continent, avec un PNB de 73.200 euros par personne. Soit plus de deux fois le PNB moyen européen (30.600 euros). Les pays les plus pauvres de l’Union sont globalement ceux où la part d’électrification est la plus faible! La Pologne est à 0,2%, la Slovaquie à 0,3%. Ces deux Etats ont respectivement des PNB par habitant de 12.200 et 16.600 euros seulement. E (@Challenges).

#Numérique

► « La présence des femmes apportera une pluralité de pensées dans les équipes ». Rencontre avec trois jeunes femmes qui choisissent de se reconvertir pour devenir développeuse data et IA. Lisa, Garance et Frédérique sont bien conscientes de l’enjeu de la représentativité des femmes dans le secteur du numérique. Selon les derniers chiffres de l’enquête 2019 Besoins en Main d’Œuvre de Pôle Emploi les métiers de l’informatique se placent à la 5e position dans le classement des métiers les plus recherchés en France, (après les agents d’entretien, aides à domicile, aides-soignants et métiers dans la restauration) avec plus de 46.000 projets d’embauches cette année. Cette manne pour l’emploi échappera-t-elle aux femmes ? (@franceinter).

#Entreprise

► Originaires de la cité des Pâquerettes à Nanterre (Hauts-de-Seine), Bilal et Rachid se sont lancés à 25 ans dans l’auto-entrepreneuriat avec Kilavetout. « On n’a pas de bureaux, comme Uber. Nous, nous avons juste un site Internet et une camionnette », explique Bilal. Uber est le modèle dont ils souhaitent s’inspirer, avec son associé Rachid Salmi, 25 ans aussi, pour développer kilavetout.fr leur entreprise de nettoyage à domicile présentée comme 100 % écologique. Le principe est de pouvoir commander un lavage de voiture directement sur leur site Internet. (@LeParisien_92).

#GAFA

► Google, Apple, Facebook, Amazon: la vie sans eux vraiment ? Au pays des Gafa, le schizophrène est roi. Nos pires ennemis se révèlent nos meilleurs alliés : « Je ne suis pas du tout pour tuer les Gafa, prévient ainsi Amélie Oudéa-Castéra, directrice e-commerce et digital de Carrefour. Ils nous tirent vers le haut et leurs services ont considérablement simplifié la vie des gens.» Jean-Charles Naouri, PDG de Casino, déclarait, lui, le 14 mars : « Amazon nous apporte un flux de consommateurs auxquels nous n’avions pas accès. Dire que c’est le loup dans la bergerie est totalement faux. » La question est simple : quel coût pour quel avantage ? A ce sujet, l’université du Middlesex, en Grande-Bretagne, a fait cette découverte : l’utilisateur moyen de Facebook accepterait de supprimer son compte moyennant 1 000 à 2 000 dollars. Le prix d’une vie sans Gafa. (@Challenges).

#MediaSocial

► Le casse-tête Facebook. Les réseaux sociaux sont devenus trop puissants pour ne pas être régulés. Reste à trouver la bonne régulation… Un édito de David Baroux (Les Echos). On trouve rarement une réponse simple à un problème complexe. En ce XXIème siècle digital, plus personne ne peut nier que la toute-puissance des réseaux sociaux affecte en profondeur nos sociétés. A partir du moment où tous les citoyens ont dans leur poche un smartphone et qu’ils sont du réveil au coucher infusés par du contenu numérique, notre rapport au divertissement mais aussi à l’information a changé de nature. Nous vivons à l’heure de l’instantanéité et de la communication sans filtre. Lire la suite sur le site @LesEchos.

#CivicTech

► L’application Citoyen veut devenir le « Wikipédia » des données. L’application Citoyen, qui se lance officiellement ce lundi 13 mai, propose plus de 200 statistiques sur des thèmes d’actualités et politiques. À l’image de l’encyclopédie en ligne Wikipédia, la plateforme recourt à des contributeurs. Une différence notable : seules les données officielles (gouvernement, institutions…) sont utilisées. Cette Civic Tech – ces startups et organisations qui donnent aux citoyens de nouveaux outils numériques pour peser dans le débat public -, permet aux utilisateurs de consulter des statistiques régulièrement médiatisées. « L’application est née d’une frustration personnelle. Je ne trouvais pas de service qui me permettait de trouver facilement, et sur une seule plateforme, certains chiffres-clés régulièrement utilisés dans les débats politiques et les informations », explique Mickaël Jordan, créateur de l’application. « Le but est de rendre accessible les données grâce à des cartes et graphiques simplifiés. Nous voulons démocratiser la culture de la donnée. » (@latribune).

#RevueDeLiens

► – Ouverture du musée Dali en Floride : le peintre ecréé par intelligence artificielle pour des animation interactives (@europe1) ; – A Calon Ségur, l’intelligence artificielle révolutionne le travail de la vigne (@LesEchos) ; – Creuse : Picoty SA rançonnée après une cyberattaque. C’est une rançon de plusieurs milliers euros qui est réclamée au négociant en produits pétroliers Picoty SA. L’entreprise, dont le siège est basé à Saint-Maurice-la-Souterraine (Creuse) a été victime, le 11 mai 2019, d’une cyberattaque. (@franceinfo) ; – Le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et la Suède, fers de lance des scale-up en Europe (@frenchweb) ; – Les temps forts de Viva Technology 2019 (@villeintelmag).

12 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 12 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Media

► Il y a deux ans, le Cahier de Tendances de Meta Media intitulé « Et si les médias redevenaient intelligents ? » s’intéressait à la propagation, déjà forte, de l’intelligence artificielle (IA) dans le secteur des médias. Depuis, la dissémination s’est bien sûr étendue et a rayonné. Et très vite est venue l’angoisse du « grand remplacement technologique » avec comme éventualité : soit les algorithmes se substitueront à ceux et celles qui créent, informent et diffusent, soit nous apprendrons à travailler avec ce formidable nouvel outil pour enfin réussir à co-créer et coproduire avec le public des œuvres et des contenus qui, lentement, se déverrouillent et deviennent « vivants », changeants, modifiables ? Ainsi pour la sortie du prochain Cahier de Tendances Printemps – Eté, Meta-Media propose « Cartographie des applicatifs IA dans les médias » où elle dresse les cas d’usage de l’IA dans toute la chaîne de production et de diffusion des médias. Le cahier sera disponible, sur Méta-Media en PDF gratuitement début juin. Illustration de couverture de Jean-Christophe Defline. Lire l’article Médias automatiques ou complicité hommes-machines ? sur le site @metamedia.

#Cyberguerre

► « La cyberguerre est une guerre permanente qui s’attaque aux fondements de la société ».Qui sont les hackers russes qui ont piraté en 2016 les mails du parti démocrate américain, qui sont probablement derrière la cyberattaque qui a paralysé tout un pays – l’Ukraine, en juin 2017 et coûté 10 milliards de dollars à l’économie mondiale ? Boris Razon et Etienne Huver relatent les fruits de leur enquête dans Les nouvelles guerres, sur la piste des hackers russes (ARTE Editions/Stock). A l’orée des élections présidentielles de 2017, Boris Razon est directeur des rédactions de Slate.fr et travaille avec Etienne Huver, journaliste au collectif d’investigation Slugnews. « Il y a les Macron Leaks. Et on parle alors de plus en plus d’hackers russes, d’une entité que personne n’est capable de nommer ou d’identifier. Comme une menace fantôme ». L’enquête est lancée. (@usbeketrica)

#Cybersécurité

► L’IA : la solution miracle contre les cyberattaquants ? Selon les données fournies par la Consumer Technology Association, le principal usage de l’intelligence artificielle en 2018 était la cybersécurité, en particulier pour détecter les intrusions. L’intelligence artificielle est-elle la solution à la multiplication des cyberattaques ? L’IA n’est certainement pas la seule solution, mais elle y contribue en automatisant des tâches. C’est la conclusion de cette étude. En s’appuyant sur le machine learning, les entreprises peuvent en effet repérer et bloquer plus rapidement des comportements suspects annonciateurs d’une tentative d’intrusion sur le Système d’information. (@ITSocial.fr).

#Metier

► « L’intelligence artificielle n’épargnera aucun métier ». L’économiste américain enseignant à Genève, Richard Baldwin, décrypte dans son dernier livre « Le soulèvement contre la globotique » la révolution de l’intelligence artificielle couplée à la mondialisation, qui affectera massivement les cols blancs. Il explique comment l’intelligence artificielle chamboulera rapidement la production et le travail : « Pour frapper les esprits, j’ai créé ce vilain néologisme, la «globotique», contraction de mondialisation (globalization, en anglais) et de robotique. Un « globot » désigne selon moi, soit un logiciel susceptible de remplacer un emploi. » Il ajoute que « c’est la troisième grande transformation de l’histoire économique, (…) celle de l’intelligence artificielle qui permet, entre autres exemples, des traductions de plus en plus précises, des diagnostics médicaux de plus en plus fiables. » (@Figaro_Economie).

#Journalisme

► Dix newsletters auxquelles les journalistes devraient s’abonner Par Barbara Chazelle, France Télévisions, Prospective et MediaLab. Tous les journalistes vous le diront : ils ont le nez dans le guidon de l’actu. Pas toujours évident de suivre les mutations du marché des médias, de faire une veille sur les nouvelles pratiques, les formats, les outils… Bonne nouvelle, de nombreuses newsletters vous mâchent le travail. Lire la suite sur le site @metamedia.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Opération séduction pour Mark Zuckerberg de passage en France. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – L’info en continu a-t-elle pris le contrôle de la réalité ; – L’Internet des médias sociaux est aussi dangereux que la crise climatique ; – « L’intox c’est nous. », une série de documentaires sur la désinformation numérique ; – Comment AirBnB a conquis le monde, et transformé les villes ; – Cinéma, Télévision, vidéo en streaming : le bilan 2018 du CNC.

#RevueDeLiens

► – Intelligence artificielle et numérisation, à quand notre perte d’identité ? (@usinenouvelle) ; – Intelligence artificielle et numérisation, à quand notre perte d’identité ? (@usinenouvelle) ; – Face à leur hyperpuissance, faut-il démanteler les GAFA ? L’hyperpuissance des géants de la tech – Google, Amazon, Facebook et Apple – est de plus en plus contestée aux Etats-Unis, comme en Europe. Au nom de la concurrence et des libertés. Mais de là à les taxer ou les démanteler… A Washington, le dossier est ouvert avant la présidentielle 2020. (@Challenges) ; – Le virage de Facebook vers les messages privés, un défi pour la régulation. Les contenus haineux échangés sur les messageries privées de Facebook, comme Messenger ou WhatsApp , sont plus difficilement détectables par le réseau social ; – Mark Zuckerberg : « Nous avons besoin de règles ». Lors de sa rencontre vendredi avec le président de la République, Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a admis que les Gafa devaient exercer un contrôle sur leurs contenus. Le tout est de trouver « le juste milieu entre un régime très peu régulé et un autre très draconien » ; – Paris, championne de la lutte en faveur de l’environnement.  Selon l’étude de CDP, moins de 15 % des 630 métropoles étudiées se montrent bonnes élèves. (@Figaro_Economie).

11 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 11 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#FrenchTech

►  Lille, une métropole entre passé industriel et futur numérique. Après avoir été le fer de lance de l’économie française pendant la révolution industrielle, Lille s’est heurtée à une crise de l’emploi qui a mis à mal son tissu économique. Mais c’était sans compter sur le train de la French Tech dans lequel elle a su grimper dès le départ. Aujourd’hui, elle mise sur des technologies de pointe sans pour autant tourner le dos à son héritage industriel. « On veut favoriser l’émergence d’ouvriers spécialisés dans le numérique, sans tourner le dos à notre histoire mais pour entrer dans le futur. C’est ça l’économie de demain », explique Raouti Chehih, cofondateur et directeur d’EuraTechnologies, pôle d’excellence et d’innovation. « On cherche à penser global en agissant local, à valoriser ce savoir-faire qui n’était pas optimisé, faute de synergies » (@bymaddyness).

#Télémédecine

► Il est urgent de passer à la vitesse supérieure. Ceux qui sont éloignés des grands centres urbains le vivent au quotidien : il est de plus en plus difficile de trouver un médecin de proximité. Les déserts médicaux s’installent, la télémédecine est une réponse, mais il ne faut plus attendre et agir rapidement comme le préconise Ghislaine Alajouanine, Présidente du Haut Conseil Français de la Télésanté. Auditionnée le 2 mai dernier par la commission de l’Aménagement du Territoire et du Développement Durable du Sénat sur les réponses apportées par la Télémédecine aux déserts médicaux dans le cadre du plan « Ma Santé 2022  », Elle tire la sonnette d’alarme et appelle à une mobilisation immédiate et générale pour déployer sans plus attendre la télémédecine sur les territoires.  (@villeintelmag).

#Société

► Le travail détermine-t-il (encore) notre place au sein de la société ? La notion de lieu de travail comme cercle de socialisation est, elle, remise en question depuis un certain temps déjà par l’essor du travail indépendant et du télétravail mais aussi par le fait que les jeunes employés changent beaucoup plus régulièrement d’entreprise que leurs aînés. Le fameux “bureau” n’est désormais plus un espace relationnel suffisamment structurant pour que les travailleurs s’y ancrent durablement. Les jeunes générations construisent des carrières beaucoup moins linéaires que leurs parents et grands-parents, dans un contexte de chômage de masse. Le travail est aujourd’hui une activité comme une autre, que l’on pratique dans un lieu que l’on peut choisir, par intermittence selon un planning flexible. (@bymaddyness).

#DroitDAuteur

► Face aux Gafam, les députés adoptent le droit voisin. À l’Assemblée nationale, jeudi 9 mai, l’heure était quasiment à l’union nationale face aux Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Un consensus rare suscité par l’adoption de la loi instituant un droit voisin, inspiré du droit d’auteur, au profit des éditeurs et des agences de presse. Quatre-vingts députés, hormis celui de La France insoumise Michel Larive, qui a regretté un texte « flou »et prédit une « grande reddition en rase campagne » face aux Gafam en raison de l’absence de garde-fous – ont voté en faveur de ce texte au nom de la défense d’un secteur bousculé par la révolution numérique et au nom de la démocratie. « Face aux Gafam, il ne peut y avoir de calcul politicien ou de subtilités tacticiennes, il faut que nous soyons tous ensemble », a déclaré le rapporteur de la loi, le député MoDem Patrick Mignola. (@lemondefr).

#GAFA

► Facebook et Google : « Comment remettre le génie dans sa lampe ? ». Les rois de l’Internet furent de grands moteurs d’innovation mais désormais leur puissance menace l’équilibre de nos économies et de nos sociétés, explique dans sa chronique Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ». Facebook travaille ardemment au lancement de sa propre monnaie. Elle permettrait d’acheter des services, de transférer de l’argent, voire de se faire rémunérer. « Je pense qu’envoyer de l’argent à quelqu’un devrait être aussi simple que d’envoyer une photo », avait expliqué tout simplement Mark Zuckerberg en décembre 2018. Le patron de Facebook rêve encore de renforcer le pouvoir de son réseau social en offrant la possibilité à ses quelque 3 milliards de membres d’échanger en « Facebook coin ». Jamais une entreprise n’a semblé aussi puissante à l’échelle de la planète, au point de s’attribuer des prérogatives d’Etat, comme celle de battre monnaie. Mais Facebook est-il vraiment au-dessus des Etats ? Il semble plutôt qu’au fait de sa puissance, il n’ait jamais été aussi menacé. Lire la suite sur le site @lemondefr.

#PlateForme

► Surveiller, et moins punir : la France veut « responsabiliser » les plate-formes. Comment réguler les réseaux sociaux, sans en faire les « nouveaux arbitres » de la liberté d’expression, tuer leur pouvoir d’innovation, ni créer des barrières à l’entrée trop fortes empêchant la naissance d’un champion européen du numérique ? La tâche avait tout des douze travaux d’Hercule pour les membres de la mission « Facebook », chargée par Emmanuel Macron d’élaborer un nouveau cadre de régulation. Après cinq mois de travail et « plusieurs journées » chez Facebook, dans ses bureaux à Paris, Dublin et Barcelone, les dix enquêteurs (issus du CSA, de l’Arcep et de plusieurs administrations) viennent de rendre leurs conclusions. Sur 34 pages, le texte dessine les premières pistes d’une régulation des réseaux sociaux « par les contenus », sans toutefois déterminer tous les détails. (@LesEchos).

#RevueDeLiens

► – Pourquoi l’appart imaginé par Fnac Darty fascine et fait peur https://www.20minutes.fr/high-tech/2514971-20190511-video-appartement-futur-visite-fascinant-projet-fnac-darty-fait-peu-peur (@20minutes) ; – « Les moteurs de recommandation font plus qu’influencer nos choix : ils modifient nos goûts ! » Le professeur de communication Charles Cuvelliez rapporte, dans une tribune au « Monde », une expérience où les choix musicaux de cobayes sont orientés par des outils de recommandation. (@lemondefr) ; – Cyberattaques: comment le FBI et la DGSI ont traqué les espions chinois de Safran (@Challenges) ; – Transition énergétique allemande: le fantasme fait place à la gueule de bois. En Allemagne mais aussi partout ailleurs, l’enthousiasme écolo béat des dix années passées cède la place à un examen plus rationnel du rapport coût-avantage de chaque énergie et du bien-fondé de la « transition ». Celui-ci est bien plus douteux qu’on pensait…(@Challenges).

10 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 10 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

 x► Les bouchons ont empiré à San Francisco à cause d’Uber et de Lyft, selon une étude. Les VTC (Véhicules de Tourisme avec Chauffeur) augmentent les embouteillages. Les trajets en Uber ou en Lyft remplacent souvent des déplacements à pied, à vélo ou en transport en commun à San Francisco et ont contribué à une hausse importante des embouteillages en centre-ville, concluent des chercheurs dans une étude mercredi 8 mai. L’analyse s’ajoute à une similaire à Manhattan et visait à trancher le vieux débat sur les effets des voitures de tourisme avec chauffeur (VTC) dans les villes. Selon les auteurs, qui publient leurs travaux dans la revue Science Advances, les données sont claires : la vitesse moyenne a baissé dans le centre de San Francisco de 13% entre 2010 et 2016 et c’est principalement à cause des VTC. Lyft a contesté la méthodologie parce qu’elle attribue la hausse des embouteillages – incontestable – principalement aux VTC, alors que simultanément, la ville a connu un boum de la vente en ligne et donc des livraisons par véhicules. (@franceinfo). Légende image : Les VTC ont augmenté les embouteillages dans la ville de San Franscico, selon une étude. Crédit photo : Justin Sullivan / Getty Images / Afp.

► Grève numérique chez Uber avant l’introduction en bourse. Des piquets de grève numériques : le large mouvement de grève chez Uber qui a démarré mercredi 10 mai est inédit. A New York, San Francisco, Chicago, Montréal et Londres, ils se déconnectent de l’application et de la plateforme pendant plusieurs heures, tous en même temps. Les chauffeurs veulent montrer la grande différence entre leur statut très précaire, leurs conditions de travail difficiles, leurs salaires très bas et les sommes d’argent gigantesques qui vont être investies lors de l’introduction en bourse d’Uber dont on parle depuis plusieurs mois et qui est prévue vendredi à Wall Street. (@franceinfo). A lire : Uber a connu une première séance boursière difficile vendredi 10 mai, pénalisé par les incertitudes entourant le modèle économique des plateformes en ligne de réservation de véhicules avec chauffeur, qui affichent des pertes importantes. (@Challenges).

#Ville

► Smart city : des quartiers intelligents modulables en fonction des besoins de la population ! Un quartier expérimental Sidewalk Labs est une filiale d’Alphabet, la maison mère de Google. Cette société planchant sur des projets de réorganisation des espaces urbains a basé sa motivation sur un important constat. En 2020, pas moins de 2 milliards de terriens vivront en ville, et autant rappeler qu’il s’agit d’un espace voué à se transformer de manière perpétuelle. Cette tendance s’accompagne également de contraintes environnementales de plus en plus lourdes. Selon Sidewalk Labs, les villes actuelles sont construites autour des voitures. Or, celles-ci devraient plutôt être bâties autour des personnes, c’est pourquoi il est ici question de “super-blocs” intelligents et modulables. (@SciencePost_fr)

► L’heure du bilan pour Issygrid. Lancé en 2012, le quartier intelligent Issygrid est un précurseur qui a servi d’expérimentateur. Le projet est arrivé à son terme le 28 mars, mais les expérimentations n’ont pas attendu pour se répliquer ailleurs. À Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine, Issygrid est l’un des premiers projets globaux travaillant sur l’intelligence des réseaux d’énergie. Dès 2012, il englobe un quartier de 2 000 logements (plus de 5 000 habitants et 160 000 m² de bureaux (10 000 employés). « Spontanément, les gens sont intéressés par les projets d’écoquartiers. Mais quand il faut passer à l’acte, ce n’est pas pareil. Les citoyens acceptent d’être équipés mais peuvent se perdre dans la technique », pointe Éric Legale, directeur d’IssyMedia, société d’économie mixte chargée de la communication et de l’innovation de la ville d’Issy-les-Moulineaux. Industriels, collectivités et citoyens semblent tous confrontés à un seul et même problème : l’acculturation aux nouveaux usages. Une problématique commune qui ne peut se résorber que par la pratique. (@ClubTechniCites).

► Orléans Métropole se dote d’un système de vue immersive 3D. A l’instar de Google Street View dont le contenu n’est pas assez régulièrement mis à jour, la métropole orléanaise vient de se doter d’un outil de visualisation 3D qui facilite la connaissance du territoire et la prise de décision. Proposé par la société néerlandaise Cyclomedia, ce système de visualisation est interfacé avec le système d’information géographique (SIG) de la collectivité et permet aux utilisateurs publics et privés d’avoir une vue plus précise de leur environnement. (@villeintelmag).

#Téléphonie

► Enchères 5G : la France entre dans le vif du sujet. Top départ pour la 5G. Bercy et le ministère de la Cohésion des territoires ont signé la lettre de cadrage qui détaille, en deux pages, la philosophie générale du gouvernement sur les enchères 5G qui doivent se tenir à l’automne. Ce document, dont « Les Echos » ont eu connaissance, marque le coup d’envoi officiel de la bataille qui va opposer les opérateurs télécoms pour l’achat de ces précieuses bandes de fréquences de la 5G, qui va succéder à la 4G. A lire aussi : L’équation de la 5G. A qui doit profiter le nouveau réseau télécoms à très haut débit ? A l’Etat, au contribuable, au consommateur, aux opérateurs… Les pouvoirs publics doivent trouver un moyen de ne faire que des gagnants. Compliqué. (@LesEchos)

#Cryptomonnaie

► Facebook coin, quand les Gafa se prennent pour l’Etat. C’est stratégique pour la firme de Mark Zuckerberg. Lancé en 2018, le projet d’une cryptomonnaie maison se déroule chez Facebook dans le plus grand secret. Like coin ou Facebook coin… on ne connaît pas son nom, mais on a déjà quelques données. Un projet primordial pour le réseau social qui a besoin de s’affranchir de sa dépendance au revenu publicitaire. La manne que pourrait générer les près de 2,7 milliards d’utilisateurs de Facebook et des applis Messenger, Instagram et WhatsApp, en achetant des produitsune monnaie virtuelle propriétaire, se chiffrerait en milliards supplémentaires. Tout en renforçant encore le lien entre les utilisateurs et les réseaux sociaux du groupe. (@LesEchos)

#IntelligenceArtificielle

► A l’heure où l’intelligence artificielle devient une réalité, le principal enjeu va être de faire en sorte que « l’homme et l’intelligence artificielle doivent arriver à travailler ensemble ». C’est l’objectif que décrit Antoine Petit, PDG du CNRS. « Ce qui est clé c’est qu’il y ait une interaction entre l’homme et l’intelligence artificielle. C’est à construire, pour mieux travailler avec la machine » souligne le PDG. Il en veut pour preuve les bugs, les anomalies que présente le « Deep Learning ». « Il y a le mot magique Deep Learning dont tout le monde parle. C’est quelque chose qui marche très bien de façon assez étonnante, mais c’est aussi quelque chose qui a des bugs, des anomalies » présente-t-il. « Ce qui est compliqué à comprendre c’est que les anomalies du Deep Learning sont très différentes de nos anomalies à nous, les humains » dit-il. « Et l’intelligence artificielle fera ce que vous lui avez dit de faire » déclare-t-il. (@RevueduDigital).

► À l’école de l’intelligence artificielle. Biais algorithmiques, transparence des algorithmes publics, codage d’intelligences artificielles plus représentatives… Les enjeux de l’inclusion dans le numérique sont nombreux. Une nouvelle génération de développeurs s’en empare, militant pour changer le monde de l’entreprise et, plus largement, la société. « Les « bootcamps » pour développeurs américains, c’était l’idée un peu révolutionnaire qu’on pouvait apprendre tous ensemble avec juste son ordinateur, un thermos de café et une connexion Internet. Ça a ouvert le champ des possibles en termes de formation, raconte Louise Joly, directrice de l’école IA Microsoft. La formation est orientée vers des publics éloignés de l’emploi mais qui ont des rudiments en code et une appétence pour les maths. Il n’y a pas de pré-requis de diplôme : des personnes n’ont pas le baccalauréat, une élève a un bac +5 en Droit… » (@usbeketrica).

#MediaSocial

► « Un défi sérieux pour les instances de régulation ». Leur montée en puissance fausse le jeu démocratique et rend leur réglementation indispensable, estime l’ex-dirigeant de médias Antoine de Tarlé dans une tribune au « Monde ». Chaque jour, des flots de messages de haine et d’images truquées circulent sur les plates-formes numériques, aussi bien en Europe qu’aux Etats Unis. Il devient indispensable de réglementer les réseaux sociaux pour sauvegarder le débat démocratique. C’est l’objet d’une proposition de loi déposée par Laetitia Avia, députée (LRM) de Paris, avec l’aval de l’Elysée. Ce texte, qui prévoit de lourdes pénalités financières et s’inspire de la loi allemande promulguée en janvier 2018, suffira-t-il ? Les enjeux sont considérables, les solutions difficiles à mettre en œuvre. Lire la tribune sur le site @lemondefr. Antoine de Tarlé est ancien dirigeant des groupes TF1 et Ouest-France. Il vient de publier « La Fin du journalisme ? Dérives numériques, désinformation et manipulation » (Editions de l’Atelier).

#RevueDeLiens

► – Nouvelles technologies : l’Europe face aux géants du Web. Quand on parle d’Internet, on n’imagine pas forcément le rôle que peut jouer l’Union européenne sur la toile. Et pourtant, les députés européens sont forces de proposition sur les sujets du quotidien qui touchent aux nouvelles technologies. (@franceinfo) ; – La stratégie commune des marques nées en ligne pour convaincre les investisseurs (@frenchweb) ; – Lyon: 38 euros d’amende si vous roulez en trottinette sur les trottoirs. Interdit de rouler sur les trottoirs et les berges de Saône à Lyon (Rhône) : la mairie a pris un arrêté pour limiter les risques d’accidents ; – Une amende de 38 euros est désormais prévue et plutôt bien comprise par les utilisateurs. (@franceinfo) ; – Netflix s’empare de StoryBots pour se renforcer avant le lancement de la plateforme de streaming de Disney (@frenchweb) ; – Jeff Bezos lève le voile sur son alunisseur. Le patron d’Amazon et de Blue Origin a présenté Blue Moon, au cours d’une présentation inhabituelle. Cet engin, destiné à voyager sur la Lune, pourra embarquer quatre véhicules autonomes. Jeff Bezos a aussi exposé sa vision de la conquête spatiale. (@LesEchos) ; – Cinq livres à lire pour préparer Vivatech. Du 16 au 18 mai se déroulera Vivatech, la grand-messe parisienne de l’innovation et des startups. Préparez votre visite avec cette sélection de koobs consacrée à l’innovation. Parce qu’il n’existe pas une seule manière d’être innovant, voici les meilleurs livres sur sur le sujet pour que vous choisissiez votre méthode. (@bymaddyness) ; – Quelles initiatives digitales pour le traitement des déchets ? Quelles sont concrètement les innovations digitales et technologiques mises en place par les acteurs de la filière transformation et valorisation des déchets ? Maintenance prédictive, collecte intelligente des déchets…. Mathieu Clémenceau, Consultant mc2i Groupe, nous éclaire sur les différents initiatives en cours. (@LUsineDigitale).

09 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 9 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

► Mobilib’ : Paris lance le successeur d’Autolib’ avec la startup Ubeeqo et trois autres opérateurs. À quoi pourrait donc ressembler le « nouvel » Autolib’, neuf mois après la mort du service d’autopartage ? Comme annoncé dans un communiqué ce lundi, la mairie de Paris vient de désigner quatre opérateurs pour gérer Mobilib’ : son successeur officiel, Ada, les startups Communauto et Drivy, mais surtout Ubeeqo. Sur les 1213 places réservées au nouveau service dans la capitale, l’entreprise Ubeeqo rafle en tout  851 emplacements. Parmi ceux-ci, Ubeeqo se voit surtout confier la totalité des anciennes places Autolib’, équipées d’une borne pour recharger les voitures électriques et certains véhicules hybrides. Le reste des 362 emplacements qui échappent à Ubeeqo, tous réservés à des véhicules thermiques et hybrides non-rechargeables, est réparti entre les trois autres sociétés. (@franceinfo). Légende image : Des centaines de véhicules Autolib’ garés à Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher) en novembre 2018, après la fin du service à Paris. Crédit photo : Guillaume Souvant / Afp.

#Agriculture

► En Bretagne, des poules remplacent les pesticides dans des vergers. À Saulnières en Ile-et-Vilaine, un arboriculteur passé en bio depuis 12 ans a constaté que les poules noires locales, de Janzé, dévorent les insectes qui auparavant décimaient ses arbres fruitiers. Il élève aussi des moutons pour désherber ses parcelles. Le test a été concluant. « Nous avons fait un premier essai en mettant 80 poules en liberté sur 3 hectares, tout en laissant les autres parcelles sans aucun traitement », indique le producteur. (@Figaro_Economie).

► Le réseau d’agriculteurs « Bienvenue à la ferme » inaugure son premier magasin. Pour la première fois, un magasin sous enseigne « Bienvenue à la ferme » ouvre ses portes, à Lantic, dans les Côtes d’Armor. Créé en 1988 par l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA), ce réseau rassemble des producteurs et des consommateurs soucieux de favoriser les circuits courts. Avec ce système, les consommateurs ont la possibilité de se rendre directement à la ferme afin d’y retirer leurs achats préalablement commandés. Une proximité au service de la transparence des produits vendus et de la juste rémunération des producteurs locaux. (@Figaro_Economie).

#Logement

► La banlieue est le grand gisement de croissance pour Airbnb en France. La France est la deuxième destination pour Airbnb, après les Etats-Unis. Sur plus d’un demi-million d’annonces, 80 % sont en dehors de Paris selon le directeur général de la plate-forme en France, Emmanuel Marill. Il explique : « Nous avons commencé par Paris en 2012, puis les grandes villes en 2014. À l’origine, notre clientèle était essentiellement urbaine, dans une classe d’âge entre 25 et 35 ans. Ce n’est plus le cas. Désormais, 80 % de nos annonces sont en dehors de Paris et 17 % en zones rurales. Au total, 22.000 communes ont au moins une annonce sur Airbnb, qui devient aussi un marché d’offres en banlieue. La banlieue est même le grand gisement de croissance. » (@LesEchos).

#Travail

► Dix-sept applis digitales pour se sentir mieux au travail. Tandis que le numérique s’installe durablement dans l’entreprise, la question du bien-être au travail ne peut s’analyser sans prendre en compte les nouvelles technologies. Une proportion de 92 % des salariés estime que le bien-être au travail est un enjeu important, affirme l’étude « Entreprise et Santé », coréalisée par l’institut Viavoice et la mutuelle de santé Harmonie Mutuelle. Très complexe, la notion de bien-être au travail regroupe différentes dimensions, économiques, sociologiques, psychologiques et physiques. Apparentée à la qualité de vie au travail, sa conception subjective renvoie à la notion de bonheur. Quatre niveaux d’actions possibles. (@EchosExecutives).

#Seniors

► A Moulins, les résidents d’une maison de retraite pédalent dans le monde entier grâce à un vélo connecté.
AMoulins, les résidents de la maison de retraite Saint-François pédalent à travers le monde, sans quitter leur fauteuil. « L’Italie, c’est magnifique », lance Simone Michon, résidente de 89 ans. La prouesse est possible grâce à un vélo numérique, « Les images défilent à l’écran, le résident pédale à la vitesse qu’il souhaite et choisit sa direction, à droite ou à gauche, installé dans son fauteuil roulant ou dans une chaise », explique Valentin Carrot, infirmier. L’Ephad a décidé d’investir dans cet appareil qui permet de faire du sport l’air de rien. « C’est très bien. Quand on a mal aux jambes, ça fait du bien et puis on perd des calories », résume Fernande Charrier, résidente de 82 ans. (@franceinfo).

#Energie

► Saint-Nazaire : les acteurs des parcs éoliens offshore sont toujours dans l’attente. Le dossier des éoliennes en mer attend toujours des vents favorables. Le dernier recours pour le champ éolien de Saint-Nazaire, un parc offshore de 80 éoliennes, doit être examiné par le conseil d’État. Dans la région, 1300 emplois sont liés aux énergies marines renouvelables. Les entreprises attendent un engagement fort de l’État pour développer la filière française. Attribués en 2012, les champs éoliens français peinent à voir le jour, la décision du Conseil d’État est attendue dans les semaines à venir. (@franceinfo).

#DataCenter

► Vers des data centers plus « verts » ? Selon l’Ademe, le secteur numérique dans sa globalité (fabrication et utilisation de serveurs, réseaux, terminaux, etc.) représente à lui seul pas moins de 10% de la consommation énergétique mondiale. Avec le développement du cloud, les besoins en hébergement de données augmentent régulièrement. Conséquence directe : d’ici 2020, la France devrait posséder au moins 200 centres de stockage de données qui sollicitent de grosses ressources énergétiques pour leur alimentation comme pour leur refroidissement (3 TWh en 2015, soit l’équivalent de la ville de Lyon, selon l’Union française de l’électricité). Un casse-tête auquel les hébergeurs tentent de répondre en optimisant leurs installations ou en réutilisant la chaleur dégagée. (@LesEchos)

#IntelligenceArtificielle

► La chasse aux bogues. Nul besoin d’un piratage complexe pour faire boguer la machine. Des chercheurs chinois ont démontré qu’un simple marquage autocollant sur la chaussée perturbe le système de reconnaissance d’une voiture autonome, Tesla en l’occurrence. Si le marquage se trouve sur la mauvaise voie, la voiture va se retrouver à contresens. Les constructeurs travaillent maintenant à corriger le tir. Les chercheurs d’une université belge ont découvert qu’une simple pancarte devant son corps pouvait empêcher la caméra de vidéosurveillance de détecter une personne. Cette pancarte n’est pas comme les autres. Elle a été dessinée en fonction des erreurs des algorithmes de reconnaissance d’images. La machine pense que c’est un décor et ne détecte plus la personne. Cette faille concerne un algorithme particulier et est unique. (@franceinfo).

#Algorithmes (4/4)

► Serons-nous bientôt jugés par des ordinateurs ? Quels effets les algorithmes ont-ils sur la justice ? Comment le numérique a-t-il révolutionné notre langage et notre écriture, les liens qui structurent notre société ? Et qu’est-ce que cette nouvelle forme d’intelligence engendre de nouveau d’un point de vue juridique et philosophique ? L’invité du jour : Jean Lassègue, philosophe et épistémologue, chargé de recherche CNRS et chercheur associé à l’IHEJ, l’Institut des Hautes Etudes sur la Justice. (@franceculture).

#RevueDeLiens

► – VTC : Heetch lève 34 millions d’euros pour passer la vitesse supérieure en Afrique francophone (@frenchweb) ; – Le New York Times compte 3,5 millions d’abonnés en ligne https://www.frenchweb.fr/le-new-york-times-compte-35-millions-dabonnes-en-ligne/358077 (@frenchweb) ; – Uber et Lyft: les forces et faiblesses des deux géants américains du VTC (@frenchweb) ; – Garry Kasparov : « L’intelligence artificielle nous rendra plus humains » (@LeParisien_Tech) ; – Sorties, fêtes… : quatre applis pour se libérer de Facebook. Applications, matériel, utilisation des réseaux sociaux… Un vendredi sur deux, « La Matinale » vous accompagne et vous conseille dans votre vie connectée. Aujourd’hui, une sélection d’applis pour savoir où aller pour réussir sa soirée. (@lemondefr) ; – Un cofondateur de Facebook appelle à démanteler le groupe. Dans une tribune publiée par le New York Times, Chris Hughes propose qu’Instagram et WhatsApp soient scindés de Facebook. (@LExpress) ; – Arnaques, nudes et complotisme : j’ai plongé dans la vie numérique des collégiens (@LADN_EU).

08 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 8 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Travail

► Comment le Japon se prépare à remplacer les hommes par les machines. Les Japonais n’ont aucune peur des robots. Ils les ont adoptés depuis longtemps et en attendent beaucoup. Il y a urgence : selon l’OCDE, la productivité du pays est inférieure de 25% à la moyenne des pays développés. L’organisation note toutefois que la productivité est remontée de quatre places depuis que le Japon a accéléré son investissement dans les robots. Le pays est aujourd’hui le deuxième mondial en nombre de robots industriels par employé, loin derrière la Corée du Sud, mais juste devant l’Allemagne. Et côté exportations, il bat tous les records : il domine largement le secteur de la robotique industrielle, avec 36,6% du marché mondial, largement devant l’Allemagne (14,2%) et la Corée du Sud (3,3%), selon Top Industrial Robots Exporters. L’originalité du Japon vient de son intérêt pour les robots humanoïdes. (@Challenges). Légende image : Le robot Pepper. Son créateur français, la start-up Aldebaran, a été rachetée par le patron de Softbank, Masayoshi Son. Crédit image : Gabriel Bouys / Afp.

#Entreprise

► Laboratoire urbain, Nantes accueille les « Labs » d’innovation de grands groupes. Affaiblis d’un côté sur leurs activités traditionnelles, concurrencés de l’autre par les start-up et les GAFA, les grandes entreprises ont compris qu’elles ne pourraient pas rester dans la bataille sans renouveler leurs modèles, sans s’ouvrir sur l’extérieur. Expérimenter, se réinventer, tester des prototypes, dépoussiérer l’image de son entreprise, rendre sa marque employeur plus attractive, leurs motivations sont nombreuses pour réaliser leur transformation. Séduits par le projet urbain de l’Ile de Nantes, La Poste, le groupe Eram et Microsoft ont choisi d’y installer leur « lab d’innovation ». Ils nous expliquent pourquoi. (@frenchweb).

#Coworking

► Un jeune entrepreneur a décidé d’installer son bureau sur une place de stationnement du centre-ville de Toulouse pour protester à la fois contre le prix des loyers et contre la pollution générée par le nombre trop important de voitures. La scène s’est déroulée lundi 29 avril dans le centre-ville de Toulouse. En faisant cela, le Toulousain s’inscrit dans le mouvement #WePark, né en Californie de l’initiative de Victor Pontis. « Je vais installer un bureau et travailler sur une place de parking pour quelques heures afin de montrer que l’espace occupé par les places de stationnement pourrait être mieux utilisé. Souhaitez-moi bonne chance », avait alors tweeté le Californien. (@LeHuffPost). À lire aussi : À San Francisco, des travailleurs installent leur bureau sur des places de parking (@franceinfo).

#Téléphonie

► La 5G oblige déjà les opérateurs télécoms à renforcer la sécurité de leur réseau. Avec l’arrivée des premiers réseaux commerciaux 5G, la sécurité est devenue une priorité pour les opérateurs mobiles. Logiquement, 94% d’entre eux estiment que la croissance du trafic réseau et du nombre d’appareils connectés entraîneront une hausse significative des problèmes de sécurité et de fiabilité sur les réseaux 5G, selon une étude intitulée « Securing the Future of a Smart World », menée par l’éditeur américain A10 Networks. « La forte augmentation du nombre d’appareils connectés va élargir la surface d’attaque et ouvrir la voie vers de nouvelles fenêtres de tirs pour les cybercriminels », avertit Gunter Reiss, vice-président d’A10 Networks, lors de sa venue en France, avant d’ajouter : « La sécurisation de l’IoT est au cœur de la problématique car cette technologie sera utilisée pour la plupart des cas d’usage identifiés. » D’après l’étude, la smart city, la connectivité haut débit et le véhicule automobile seront en effet moteurs pour la 5G. (@journaldunet).

#TransformationNumérique

► Ce qui bloque votre transformation organisationnelle, ce sont vos modèles mentaux. Par Philippe Silberzahn, professeur d’entrepreneuriat, stratégie et innovation à EMLYON Business School et chercheur associé à l’École Polytechnique (CRG). Qu’est-ce qui bloque la transformation organisationnelle? Face à ce problème les explications ne manquent pas. Problème d’exécution, manque de vision, résistance au changement, etc. Les solutions non plus, toutes plus logiques les unes que les autres. Et pourtant rien ne change. Rien ne change parce que ce qui pose problème n’est pas le problème, mais la façon dont on le formule, et cette façon est dictée par le modèle mental sous-jacent, c’est à dire la façon dont nous voyons le monde. Sans changement de modèle mental, les organisations resteront coincées dans une transformation sans fin qui n’avance pas. Passons en revue quelques-unes de ces explications «logiques» à la lumière de cette notion de modèle mental. Lire la suite sur le site @frenchweb.

#Algorithmes (3/4)

► Internet a-t-il réinventé les règles du jeu politique ? La révolution numérique a bouleversé la façon de faire de la politique. Dans le monde, certains partis populistes ont appris à manipuler les algorithmes, interpréter et se servir de la colère, donnée structurelle de la politique, renforcée par les réseaux sociaux. La politique a-t-elle perdu ? Nos actions produisent une quantité gigantesque de données numériques, exploitées par les algorithmes pour prédire nos comportements. Les nouvelles technologies, les réseaux sociaux comme Facebook, sont des machines à produire de la colère, ou en tout cas à l’exacerber. Par les likes, un mécanisme de renforcement et d’enfermement s’opère. L’invité du jour : Giuliano Da Empoli, directeur du think tank Volta à Milan, ancien conseiller politique de Matteo Renzi. (@franceculture).

#RevueDeLiens

► – Orange, à la conquête du marché de la cybersécurité en Europe. L’opérateur télécoms va racheter le néerlandais SecureLink pour 515 millions d’euros. Cette opération d’une ampleur inédite pour ses activités de services de sécurité informatique lui permettra de doubler de taille. (@LesEchos) ; – Video à la demande : Netflix et consorts ont doublé leur chiffre d’affaires en France en 2018. Le marché de la SVOD (vidéo à la demande par abonnement) a doublé entre 2017 et 2018, selon le bilan du CNC. La taxe dite « Netflix » a rapporté presque 8 millions d’euros. (@LesEchos) ; – Deux Israéliens arrêtés dans le démantèlement d’une porte d’accès au darkweb (@franceinfo) ; – L’intelligence artificielle va bientôt permettre de prévoir les infections chez les bébés prématurés. Les nouveaux-nés prématurés suivis dans les hôpitaux sont très sensibles aux risques d’infection. Plusieurs hôpitaux créent un algorithme à partir de leur système de surveillance afin de détecter plus facilement les facteurs de risques chez ces tout-petits. (@franceinter).

07 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 7 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Algorithmes (2/4)

► L’intelligence artificielle a-t-elle du cœur ? Les algorithmes ont mauvaise presse : ils nous influencent, nous manipulent et nous prédisent le pire… Les algorithmes sont-ils à notre image ? Ou nous dominent-ils déjà ? Que se passerait-il si, au lieu de parler à leur place, on leur donnait la parole ? Auraient-ils un avis, une opinion, une vision du monde indépendante de celle qu’on leur inculque ? Ont-ils, comme nous, un coeur ? Avec Aurélie Jean, Ph.D., docteure en sciences des matériaux et en mécanique numérique, et Serge Abiteboul, chercheur à Inria, Institut national de recherche en sciences du numérique. (@franceculture). Légende image : mage du film « Ex machina » d’Alex Garland avec Alicia Vikander (2014). Crédits : Universal Pictures International France.

#IntelligenceArtificielle

► « Il semble illusoire de contrôler a priori les outils d’intelligence artificielle car leurs conséquences sont quasi imprévisibles ». Le professeur d’économie Guillaume Chevillon analyse, dans une tribune au « Monde », les enjeux d’une politique de sécurité algorithmique qui s’avère compliquée à mettre en œuvre. Il explique : « La dimension humaine n’est pas suffisamment prise en compte dans les algorithmes issus des sciences de l’ingénieur où les individus sont vus comme des boîtes noires : on ne perçoit pas leur pensée, mais on en mesure le résultat via leurs actions. En réalité les humains réfléchissent aux influences qu’on essaie d’exercer sur eux et peuvent les contrecarrer. » (@lemondefr).

#Livraison

► Montpellier : des coursiers à vélo créent une coopérative pour mettre plus d’éthique dans la livraison des repas. Dans la cuisine du restaurant, une tablette annonce les commandes de repas à domicile. Un geste devenu habituel dans de nombreux établissements. Sauf qu’à Montpellier, la plateforme de commande est 100% montpellieraine. L’application, simplement baptisée les coursiers montpelliérains, est en service depuis le 1er mai. Elle a été lancée par cinq coursiers qui travaillaient jusque-là pour une start-up internationale de livraison de repas. (@franceinfo).

#Commerce

► A Issy-les-Moulineaux, les commerçants du quartier du Fort ont le blues. L’écoquartier est sorti de terre voilà cinq ans. Depuis, 3 500 habitants s’y sont installés ainsi que neuf commerçants, dont certains peinent à faire décoller leur activité. Un écoquartier dont la réussite est régulièrement saluée sur le plan environnemental… Mais qui inquiète certains commerçants sur leur avenir, parce qu’il serait moins actif que prévu. Pour le propriétaire du restaurant la Poudrière « il y a peu de passage » ; Le quartier du fort ne comptant ni entreprise ni bureaux. Le libraire pensait lors de son installation « que l’esplanade devant la librairie serait plus active, qu’il y aurait un marché, des animations… et finalement la place est triste à mourir ». (@LeParisien_92).

#Santé

► Comment l’IA pourrait faciliter les fraudes à l’assurance dans la santé. Dans la grande famille de l’intelligence artificielle, une des dernières techniques fait beaucoup de bruit : il s’agit des réseaux de neurones antagonistes, ou GAN (« generative adversarial networks »). On les a vus créer des photos de fausses célébrités ou encore produire des « deepfakes », des documents vidéo ou audio plus vrais que nature. Ils pourraient être aussi utilisés pour générer de fausses informations médicales, s’inquiètent des chercheurs de Harvard et du MIT dans un article publié par la revue « Science ». Le risque, pointent les auteurs, serait une automatisation de l’arnaque aux remboursements de santé. On sait que les « deepfakes » peuvent duper l’humain, mais on sait moins qu’ils peuvent aussi tromper la machine. (@LesEchos).

#Médécine

► Intelligence artificielle et médecine : des promesses et beaucoup de questions. Ces nouveaux outils doivent encore faire la preuve de leur intérêt, et soulèvent des questions éthiques et pratiques, à la fois pour le pratiquant et le patient. A Montpellier, le mardi 14 mai 2019, les Rencontres économiques et sociétales d’Occitanie (RESO) exploreront le futur de l’emploi à l’heure de la transformation numérique. « Le développement de l’IA est appelé à transformer en profondeur les pratiques des professionnels de santé : aide au diagnostic, appui à la construction d’une thérapie, suivi évolutif du patient… », affirment les auteurs du rapport Villani, Donner un sens à l’intelligence artificielle (mars 2018). Mais à quelle échéance ? Pour l’heure, seuls les algorithmes développés au service de l’imagerie médicale devraient s’imposer rapidement. (@lemondefr).

#Culture

► Hauts-de-Seine : une appli pour devenir un pro des sculptures Le département des Hauts-de-Seine a lancé en partenariat avec Baludik, et à l’occasion de son premier printemps de la sculpture, une application au nom passe-partout – « découverte Hauts-de-Seine »- mais au principe original. Jeux de piste, indices, cartes et boussole vous aident pour dénicher des sculptures chargées d’histoire, très nombreuses près de chez vous, mais parfois très bien cachées… « L’objectif est de s’adresser tout particulièrement aux familles et à un jeune public, pour les amener vers les lieux de culture et développer leurs connaissances », explique-t-on au département. (@LeParisien_92).

#Surveillance

► Chine : une faille de sécurité a exposé les systèmes de surveillance des villes. Cette information ne vous aura pas échappée : la Chine a implémenté des nouvelles technologies partout là où elle pouvait le faire. Publiquement, l’objectif est de rendre ses villes plus intelligentes, ce n’est pas totalement faux, mais nous savons pertinemment que la volonté du gouvernement est d’accroître la puissance des systèmes de surveillance du pays. D’ailleurs, récente faille de sécurité a exposé ces systèmes de surveillance pendant plusieurs semaines. Le problème c’est que lorsque ces données fuitent, cela peut s’avérer extrêmement dangereux. En mars dernier, le chercheur en sécurité Victor Gevers a trouvé et divulgué une base de données partageant en direct la localisation des 2,6 millions d’habitants du Xinjiang, en Chine. L’occasion de se faire une idée du degré de surveillance mis en place par l’État chinois. (@siecledigital).

#Metier

► « Nous allons changer non seulement de métier, mais aussi plusieurs fois ». Educateur de robot, avocat augmenté, éthicien de l’IA… Dans son récent ouvrage, « les métiers du futur » publié aux éditions First, Isabelle Rouhan, fondatrice de Colibri Talent pour le recrutement de dirigeants, envisage les emplois de demain et livre une vision optimiste d’un futur robotisé offrant l’occasion de se reformer. En revanche, souligne-t-elle, la responsabilité sociétale et environnementale comme enjeu de pérennité, c’est maintenant ! (@EchosExecutives).

#ÉlectionsEuropéennes

► Facebook a ouvert sa War Room. On vous l’annonçait il y’a peu, et ça s’est concrétisé : Facebook a enfin ouvert sa War Room pour les élections européennes. Afin de lutter contre la désinformation et les ingérences durant cette période électorale d’importance, le géant américain a engagé 40 personnes dans sa cellule de crise. Cette équipe est composée de scientifiques, d’ingénieurs, et d’experts en sécurité qui devront intercepter toutes les fake news avant qu’elles ne se propagent. Elle est basée à Dublin, en Irlande, et devrait fonctionner jusqu’à la fin des élections. Grâce à elle, Facebook devrait avoir les moyens de lutter efficacement contre les tentatives de manipulation des électeurs. (@siecledigital).

#RevueDeLiens

► – Lille : les opposants au projet Saint-Sauveur installent un doigt d’honneur géant sur la friche (@franceinfo) ; – La plus haute tour en bois de France se construit à Bordeaux. Stockant 1.000 mètres cubes de CO2, la tour Hypérion, construite par Eiffage, culminera à 57 mètres et sera livrée en 2021. (@Challenges) ; – La trottinette, ce nouveau casse-tête des assureurs. Très légères et donc fragiles sur route, rapides et donc potentiellement dangereuses sur les trottoirs, les trottinettes électriques en plein essor font figure de casse-tête pour les assureurs, qui tâtonnent – faute de réglementation claire – pour couvrir ces nouveaux moyens de transport (@Challenges) ; – Digital labor, travail du clic : découvrez ces travailleurs de l’ombre derrière vos algorithmes (@erse_net) ; – Climat : 200 maires appellent l’UE à la neutralité carbone d’ici 2050 (@LExpress) ; – Cinq moyens d’agir contre l’effondrement mondial de la biodiversité (@Le_Figaro) ; – Vers une ligne électrique sous-marine à 1 milliard entre la France et l’Irlande. La Commission de régulation de l’énergie a adopté, avec son homologue irlandaise, un accord de partage des coûts pour une future interconnexion entre les deux pays. Ils espèrent maintenant une subvention européenne de 60 % (@LesEchos).