19 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 19 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Algorithme

► Et si les algorithmes remplaçaient les tests sur les animaux ? D’après une étude menée par une équipe de recherche de l’université Rutgers aux États-Unis, un algorithme pourrait permettre de tester la toxicité de différents produits chimiques sans recourir aux animaux. « Il existe un besoin urgent à travers le monde de trouver un moyen précis, rapide et à faible coût de tester la toxicité des produits chimiques afin de garantir la sécurité des personnes qui les manipulent et des milieux dans lesquels ils sont utilisés. Les tests sur les animaux ne peuvent pas à eux seuls répondre à ce besoin », soutient Daniel Russo, chercheur à l’initiative du projet. (@slatefr). Légende image : Un espoir pour que les cobayes n’en soient plus. Crédits photo : Ricky Kharawala via Unsplash.

#Téléphonie

► Enchères 5G : l’Etat pourrait ne pas être aussi gourmand qu’attendu. Les enchères, oui, mais à quel prix ? C’est une question qui fait peur au monde des télécoms en France, alors que l’Arcep doit attribuer en fin d’année les précieuses fréquences 5G, le prochain standard de téléphonie mobile. A ce stade, personne ne sait si le gouvernement va en profiter pour maximiser à tout prix ces enchères pour renflouer ses caisses. Mais ce qui est sûr, c’est que la secrétaire d’Etat chargée du Numérique envoie, pour l’heure, des signaux rassurants. « La capacité du secteur à investir dépendra du niveau des redevances attendu par l’Etat, expliquait récemment Sébastien Soriano, le président de l’Arcep, devant le Sénat. Ce sont des éléments sur lesquels nous sommes en attente de cadrage : plus les opérateurs consacreront d’argent au paiement des redevances, moins ceux-ci pourront investir dans le réseau. » (@LesEchos)

► 5G : les industriels ne veulent pas être les dindons de la farce. Régulateur, gouvernement, opérateurs – tous sont unanimes : la 5G est une technologie taillée pour les industriels. Avant de profiter au grand public, elle doit irriguer les usines, les hôpitaux, les autoroutes, les ports… Pour cela, il faudra que ces sites, souvent excentrés, soient couverts par des antennes 5G et que les opérateurs offrent des services de qualité professionnelle à l’industrie. Et c’est loin d’aller de soi. « Les opérateurs mobiles n’ont aucune habitude des réseaux critiques. Ils gèrent les pannes des antennes avec une approche statistique. C’est un changement complet de culture qu’il va falloir opérer », s’inquiète le responsable des réseaux d’un grand groupe tricolore. Pour rassurer ses partenaires industriels, le patron d’Orange organisait jeudi une grande conférence. « Je prends l’engagement très clair que nous prioriserons les sites industriels, les zones d’activité économique dans nos déploiements 5G », a juré Stéphane Richard. (@LesEchos).

► En Allemagne, la 5G a déjà rapporté plus de 5 milliards. Les quatre opérateurs télécoms se disputent les 41 blocs de fréquences 5G mis aux enchères depuis un mois ? La facture atteint déjà 5,4 milliards d’euros, loin, très loin des 3 milliards attendus par l’Etat. Nul ne s’avance pour pronostiquer le terme de ce processus qui reprendra mardi 23 avril et qui est très observé en Europe, alors que les folles enchères 5G en Italie ont rapporté 6,5 milliards. « Cela témoigne de la valeur de ces nouvelles fréquences et des fortes attentes qu’elles représentent en termes de nouveaux modèles économiques. La présence d’un quatrième opérateur renforce la concurrence sur le marché de la téléphonie mobile », se félicite Gustav Herzog, député social-démocrate, expert des infrastructures digitales au sein de son groupe parlementaire. (@LesEchos).

#IntelligenceArtificielle

Les vraies questions à se poser pour éviter l’ethical washing. Raja Chatila est professeur en robotique et éthique des intelligences artificielles à la Sorbonne et directeur de l’Institut des systèmes intelligents et de robotique (Isir). Il fait partie du comité d’experts de haut niveau sur l’intelligence artificielle constitué par la Commission européenne. Nous l’avons rencontré lors de la Nuit de l’IA jeudi 18 avril à Paris. Il explique : « Les questionnements autour de l’éthique sont en fait presqu’aussi anciens que l’intelligence artificielle elle-même. Ils existent depuis les années 1950. À l’époque, on ne parlait pas d’éthique, mais de philosophie. Ces questionnements restaient prospectifs car la technologie n’était pas suffisamment avancée. Dans les années 2000, les systèmes robotiques autonomes ont suffisamment mûri pour sortir des laboratoires. On a commencé à développer des armes, des systèmes capables d’interagir avec les humains et de prendre des décisions. Savoir comment devaient se comporter ces systèmes est donc devenu une question très concrète à ce moment-là. » (@LADN_EU).

► AnotherBrain, la start-up pionnière d’une nouvelle génération d’intelligence artificielle. Au nombre des entreprises qui repoussent toujours plus loin les limites du domaine, figure AnotherBrain. Fondée par Bruno Maisonnier, le créateur des célèbres robots humanoïdes NAO et Pepper, AnotherBrain est la pionnière d’une intelligence artificielle de 3ème génération qui présente des avantages décisifs puisque sa technologie n’a pas besoin de big data et qui explique ses décisions et consomme peu d’énergie. Mais, sérieusement, peut-on envisager un jour l’existence d’un robot qui dispose d’une IA qui fonctionne comme le cortex cérébral ? Pour Bruno Maisonnier, en mettant de côté des notions « d’âme » portées par les religions, on peut considérer que le cerveau est seulement un organe physique, et donc que « nous serons, un jour, capables de faire artificiellement, tout ce que peut faire le cerveau ». « Ce n’est qu’une question de temps », assure-t-il. (@figaro_economie). A lire aussi : Faut-il avoir peur de l’intelligence artificielle ? (@europe1).

#RevueDeLiens

► – La ville de New York perd ses habitants. Les derniers chiffres montrent que la population de la ville a reculé en 2017 et 2018, pour la première fois depuis plus de 10 ans. L’effet combiné d’une diminution des arrivées d’immigrés et d’une hausse des départs de résidents a provoqué une baisse de la population, qui croissait pourtant de façon continue depuis plusieurs années. (@LesEchos) ; – Facebook a stocké « des millions » de mots de passe Instagram sans les crypter. Le réseau social, qui parlait d’une « dizaine de milliers » de comptes concernés en mars, a finalement revu son estimation à la hausse. (@LExpress) ; – La 4G privée arrive pour les industries critiques. L’Arcep va dans les prochaines semaines mettre à disposition des groupes aéroportuaires, énergétiques, autoroutiers… des fréquences 4G pour leurs besoins propres. (@LesEchos) ; – Le Wifi et la 4G en intérieur, un défi pour les télécoms. Complexe, mal anticipé, trop cher : avoir du Wifi ou de la 4G dans les immeubles de bureaux, comme dans les tunnels ou les métros est souvent une gageure. (@LesEchos) ; – Ce qu’il faut retenir de la Paris Blockchain Week (@frenchweb) ; – Netflix mise sur New York avec un pôle de production géant (@frenchweb) ; – Tchap, la messagerie de l’Etat, comportait une faille de sécurité (@frenchweb).