21 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 21 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#ArtNumérique

► « Ghost cities » : ce robot construit et déconstruit une ville à l’infini. C’est au Mirage, festival d’art numérique de Lyon que nous avons découvert l’installation « Cénotaphes » de Thomas Garnier, ville miniature mise sous cloche. On y voit une mini grue qui monte et qui descend inlassablement de petits blocs de béton. Elle compose une ville déserte, à l’instar des « ghost cities » ou « ruines instantanées », centres urbains dépeuplés que l’on voit dans certaines parties du monde.  On pense à WALL-E, à un Tetris géant, ou à un parking désert… Certains y voient une « machine à pince » de fête foraine, raconte l’artiste français. Architecte de formation, Thomas Garnier est fraîchement diplômé de l’École d’art du Fresnoy, à Tourcoing.  (@LADN_EU). Crédit photo : Thomas Garnier, Cénotaphes, 2018

#Algorithme

► Aurélie Jean – La transparence des algorithmes : une (fausse) bonne idée ? La loi numérique exige depuis 2017 une transparence entière et sans concession de tous les algorithmes décisionnels à caractère individuel, utilisés par la fonction publique. Écrit autrement, les algorithmes qui fournissent à l’administration une décision sur un citoyen doivent être explicités publiquement. Les motivations sont justes et évidentes : ces algorithmes, qui contribuent même partiellement à la vie de la cité, doivent être disponibles à tout moment par tous les individus de notre pays. A priori, cette idée est une bonne nouvelle pour la responsabilité de l’État. Et pourtant, c’est l’archétype de la fausse bonne idée, ou plutôt c’est le chemin pour parvenir à un tel objectif qui ne va pas. La transparence des algorithmes, oui, mais pas n’importe comment et sûrement pas à n’importe quel prix ! (@LePoint).

#DonnéesPersonnelles

► La blockchain est le meilleur bouclier contre les attaques sur nos données personnelles. Par Ludovic Courcelas, responsable stratégie secteur public pour ConsenSys. Il explique comment la technologie blockchain Ethereum peut nous aider à enfin changer la façon dont nous protégeons nos données et notre identité numérique. Si le traitement et la vente de nos informations et données personnelles par les géants d’internet n’a rien de nouveau. Ce que peu de gens savent, c’est que notre identité numérique et toutes les données qui y sont associées ne nous appartiennent pas. Non content de ne pas nous appartenir, ces données sont souvent très mal sécurisées. De manière générale, le public et les entreprises ne font attention à la protection de leurs données que lorsqu’il est trop tard, quand un piratage a eu lieu, et que leurs propres données sont compromises. Lire la suite  sur le site @siecledigital.

#IntelligenceArtificielle

► Les enjeux éthiques des algorithmes. Construits sur le modèle du « machine learning » (apprentissage par l’exercice), les algorithmes d’intelligence artificielle (IA) sont capables d’optimiser perpétuellement leurs calculs au fur et à mesure qu’ils traitent des données. A travers le paramétrage, les critères de fonctionnement ou les données d’apprentissage, un algorithme peut cependant être biaisé et refléter des discriminations en vigueur dans la société. « Il y a deux types de biais algorithmiques, ceux qui reproduisent les discriminations et ceux qui en fabriquent car ils sont construits sur des jeux de données d’apprentissage non représentatif de la société » indique l’ingénieure Anna Choury, spécialiste de l’IA. (@EchosExecutives).