28 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 28 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Santé

► Coronavirus : deux jours à Wuhan, mégapole en quarantaine. Alors que les restrictions de circulation s’étendent en Chine dans l’espoir d’enrayer l’épidémie de pneumonie virale, franceinfo pointe le projecteur sur Wuhan, ville où le nouveau virus a été détecté pour la première fois. Légende image : Des pelleteuses s’activent sur le chantier d’un nouvel hôpital de campagne, à Wuhan, vendredi 24 janvier. Selon l’agence Chine nouvelle, la ville compte actuellement 4 000 lits prévus pour accueillir des malades du coronavirus et disposerait de 6 000 lits supplémentaires. @franceinfo. À lire aussi : Dix jours pour construire un hôpital : l’incroyable projet chinois face au nouveau coronavirus @Sciences_Avenir.

► Coronavirus : une intelligence artificielle avait prévu l’épidémie. Une IA de la société canadienne BlueDot avait prédit l’épidémie partie de Wuhan, capitale de la province du Hubei et huitième ville la plus peuplée de Chine, plus d’une semaine avant qu’elle ne soit identifiée comme une forte menace par l’Organisation Mondiale de la Santé le 9 janvier 2020. BlueDot produit des solutions pour anticiper les épidémies de maladies infectieuses et suivre leur développement dans un monde de plus en plus urbain, interconnecté, et soumis au réchauffement climatique. Pour affiner ses prédictions, la société canadienne a développé un algorithme qui collecte et analyse plusieurs types de données : les actualités internationales, les réseaux de suivi des maladies animales et végétales, et les publications officielles émises par différents États et organisations de la santé. @LADN_EU.

► En Haute-Marne. Alexis âgé de 5 ans est né avec une agénésie, c’est-à-dire avec un membre qui ne s’est pas formé complètement avant la naissance. Sa famille s’est inscrite sur le site de l’association E-Nable pour permettre à Alexis de vivre mieux avec son handicap. Ainsi cette association rassemble des bénévoles aux multiples compétences qui « sur leur temps libre, modélisent les appareils d’assistance qui serviront aux enfants ou aux adultes qui en ont besoin, explique le président de l’association en France. Ensuite les « maker » dont les compétences dans l’impression 3D nous permettent de fabriquer ces mains robotisées ». Ainsi à Noël, Alexis a reçu une main aux couleurs de son super héros grâce à une imprimante 3 D: @franceinfo.

#Energie

► En Gironde, le commissaire enquêteur émet un avis défavorable au projet de parc éolien à Lesparre-Médoc. Douze éoliennes devaient être implantées dans le secteur forestier des Vignes Oudides. Dans son rapport, le commissaire estime « qu’il y a eu défaillance au niveau de la participation du public dans le cadre d’une concertation en amont. Cette défaillance remet en cause l’acceptabilité sociale du parc éolien et explique les oppositions frontales au projet sur la fin de l’enquête » Après l’avis défavorable du commissaire enquêteur, le dossier du parc éolien sur la commune de Lesparre doit être présenté devant la commission départementale de la nature des sites et des paysages (CDNPS). ». @franceinfo.

#Ecologie

► Arnaud Leroy (Ademe) : « En matière de transition écologique, il faut sortir du cercle des initiés ». L’écologie est au cœur des promesses de campagne des candidats aux élections municipales de mars 2020. Alors que plusieurs lois récentes [sur l’économie circulaire, les mobilités ou les collectivités] viennent de renforcer leurs compétences en matière de transports ou d’économie circulaire, les collectivités, en particulier le couple intercommunalités-régions, sont les principales actrices de la transition écologique, selon Arnaud Leroy, président de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). Pour cela, elles vont devoir s’allier et prendre le temps d’impliquer les citoyens. Voir la conférence Le Monde Cities intitulée « Transition écologique : à quoi mesure-t-on son efficacité ? », qui s’est tenue à Bordeaux le 27 janvier 2020. @lemondefr.

#Réseau_5G

► La 5G arrive en France, mais les autorités notent « un manque important de données sur ses effets sanitaires ». La 5G arrive en France avec ses promesses de révolutionner les usages liés à la téléphonie mobile, de la voiture autonome à la chirurgie à distance. Son déploiement s’accompagne cependant de nombreuses interrogations sur ses effets sanitaires et environnementaux. Pour y répondre, les ministères de la santé, de l’écologie et de l’économie ont saisi en juillet 2018 l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) afin d’évaluer les risques liés à l’exposition de la population aux champs électromagnétiques découlant de cette technologie qui permettra de transférer des données mobiles en plus grande quantité et à plus grande vitesse. Dans un rapport préliminaire publié lundi 27 janvier, l’Anses conclut à « un manque important voire à une absence de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels liés aux fréquences autour de 3,5 GHz ». En d’autres termes, à ce stade, il lui est impossible d’évaluer les risques liés à la 5G. Elle demande donc aux opérateurs de fournir toutes les informations techniques afin de pouvoir caractériser les niveaux d’exposition. @lemondefr.

#Surveillance

► Quand la police met la main sur nos smartphones. Nos données sont-elles exploitables à l’infini par la police ? Ce débat qui échauffe les esprits dans de nombreux pays est bien plus discret en France. Alors qu’aux Etats-Unis, Donald Trump en personne critique Apple, qui refuse de créer une « porte dérobée », une brèche offerte aux forces de l’ordre désireuses de déverrouiller n’importe quel iPhone, de ce côté-ci de l’Atlantique, des centaines de commissariats français vont s’équiper d’ici à 2024 de boîtiers vendus par l’entreprise israélienne Cellebrite. Ces machines pourront aspirer toutes les données abritées dans n’importe quel smartphone, même verrouillé. Sans faire appel à un laboratoire d’analyse, un policier pourra, en quelques secondes, procéder à l’opération en raccordant cette petite boîte noire au mobile confisqué. @lexpansion.

#CyberPiratage

► « Ils peuvent être utilisées par des pirates » : la gendarmerie lutte contre la criminalité numérique liée aux objets connectés. Montres, caméras, télévisions, enceintes… S’ils peuvent faciliter notre quotidien, les objets connectés sont aussi des espions en puissance. Moins sécurisés qu’un ordinateur ou qu’un smartphone, ils intéressent beaucoup les cybercriminels. Alors que s’ouvre mardi 28 janvier le forum international de la cybersécurité à Lille, franceinfo a pu visiter le centre de lutte contre les criminalités numériques de la gendarmerie nationale. Ce centre, le C3N, est dirigé par la lieutenante-colonelle Fabienne Lopez. Selon elle, ces objets connectés « constituent des vulnérabilités qui peuvent être utilisées par des pirates pour vous observer ou pour récupérer des données bancaires ». @franceinfo.

#Données

► Ouverture des données : regagner la confiance des citoyens. Face à une défiance accrue des citoyens vis-à-vis du pouvoir public, rendre des comptes est désormais une priorité. Avec des compétences de plus en plus élargies, les sujets qui appartiennent aux collectivités sont très vastes et les usagers ont de nombreuses attentes : transition écologique, le mieux manger, etc. Les citoyens ne se contentent plus de beaux discours, mais exigent des preuves. Ainsi, pour avoir un impact et redonner confiance, il est indispensable de fournir aux administrés des informations claires, interactives et compréhensibles. Pour y parvenir, le partage de données apparaît être un véritable levier. Communiquer des données oui, mais intelligemment. Il ne suffit pas de mettre en ligne des informations brutes sur un site web. Partager l’agenda culturel, le fonctionnement des encombrants ou le circuit de ramassages des ordures sur le site de la ville n’a pas de grand intérêt, car il est très difficile de les contextualiser. En ouvrant plus largement ses données, d’autres acteurs pourront les utiliser afin d’optimiser les services proposés aux citoyens. Lire la suite de l’article sur le site @INfluencialemag

#MediaSocial

► «Instagram, la raclette et “La Joconde”». Selfies, likes, photo retouchée parfaite… Le réseau social a reprogrammé notre manière d’être au monde. Le voyageur et le consommateur multiplient désormais les «ego trips». Si Jacques Chirac avait été président de la République à l’ère des réseaux sociaux, ses communicants auraient été contraints de sélectionner la vache la plus « instagrammable » du Salon de l’agriculture. Pas une charolaise, une salers ou une blonde d’Aquitaine. Plutôt une race photo-génétiquement modifiée à grands coups de filtres. Quête du cliché parfait oblige. En moins d’une décennie, Instagram aura réussi à façonner le monde à son image. Partout, la réalité se contorsionne dans l’espoir de rentrer dans le cadre (photo). Lire la suite de l’article sur le site @Le_Figaro.

#Humain_Augmenté

► L’humain augmenté, pour le meilleur et pour le pire. «Augmenté». Voilà un mot qui, tout à la fois, définit et résume l’édition 2020 du CES de Las Vegas qui s’est tenu du 7 au 10 janvier. Plus précisément, c’est «l’humain augmenté» qui a, cette année, passionné les innovateurs de tous bords venus exposer à la grand-messe mondiale de la tech de demain. Désormais connecté des pieds à la tête, l’ambition est claire : décupler ses capacités physiques et cognitives, dans un avenir très proche. Pour cela, l’humain est désormais assisté par la technologie à chaque âge, avant même son entrée dans l’existence et jusqu’après sa disparition. De la naissance au souvenir donc, il voit sa vie complétée d’outils et de machines aux usages dépassant parfois le simple rôle d’aide matérielle pour pénétrer désormais le champ de l’affect et du lien social. De la beauté à la santé, en passant par le travail, la mobilité ou le sport, l’humain est augmenté de toutes parts, au risque, peut-être de le réduire…à la paresse ? Suite de la tribune de Florent Roulier (responsable du numérique chez Niji) sur le site @LesEchos.

27 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 27 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Reconnaissance_Faciale

► Reconnaissance faciale : qu’est-ce que c’est et quels sont les dangers ? La reconnaissance faciale est une technologie de plus en plus répandue, basée sur l’intelligence artificielle, permettant d’identifier une personne sur une photo ou une vidéo en comparant son visage avec ceux sauvegardés dans une base de données. À l’aube des années 2020, la technologie de reconnaissance faciale est en passe d’être adoptée à des fins de surveillance dans la plupart des pays développés. Légende image : Deux femmes regardent des caméras de vidéo surveillance. (Photo: Matthew Henry / Unsplash).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le débat autour de la reconnaissance faciale s’intensifie. À retenir cette semaine : – Reconnaissance faciale – La start-up Clearview AI défraie la chronique aux Etats-Unis avec une application qui peut faire correspondre des photos de visages à des photos et informations en ligne.  Cette  application est utilisée par de nombreuses agences de police aux États-Unis. Les législateurs européens, eux, prennent leur temps pour légiférer afin de ne pas se tromper. Pendant ce temps, la police de Londres installe des caméras utilisant la reconnaissance faciale dans les ruesEtat des lieux de cette techno et comment l’éviter. Mais est-ce le bon combat ?

#Municipalité

► Avec le Brexit, la France s’apprête à perdre ses conseillers municipaux britanniques. Près de 800 élus locaux, de nationalité britannique, seront dépourvus de leur droit de vote et de candidature aux élections municipales dès la fin du mois de janvier. Les citoyens britanniques pouvaient devenir conseiller municipal. Une possibilité ouverte pour tout résident européen, cette année-là, à la suite du traité de Maastricht de 1992. En Charente, où vivent 6 300 ressortissants britanniques, 70 conseillers municipaux sont concernés. « Le phénomène est symptomatique d’une déconnexion entre les grands enjeux politiques et la vie des petites communes, déplore Benoît Savy, maire de Montrollet (Charente). On ne s’attendait pas à ce que la sortie du Royaume-Uni, qui bouscule l’Union européenne [UE], débarque à la table d’un conseil municipal de Charente limousine. » @lemondefr

► « Gardiens de la mémoire » : ces maires à la tête de communes sans habitant. Depuis 2008, Jean-Pierre Laparra, retraité des télécoms est le maire de Fleury-devant-Douaumont, commune… sans habitant. Cette commune de la Meuse fait partie des villages « morts pour la France », intégralement détruits par la bataille de Verdun en 1916. La France en compte cinq autres, également situés dans ce département : Beaumont-en-Verdunois, Bezonvaux, Cumières-le-Mort-Homme, Haumont-près-Samogneux et Louvemont-Côte-du-Poivre. Depuis la Grande Guerre, les terres meurtries de ces villages « morts pour la France » sont en effet inhabitables. Pour préserver la mémoire de ces villages martyrs, l’État décide d’acheter les terrains en 1919 et de mettre en place une commission municipale composée de trois personnes, dont un maire. Sans habitant, pas d’élection évidemment. C’est le préfet qui nomme ces maires, en accord avec le conseil départemental de la Meuse. @lexpress

#Ville

► Qu’est-ce que la « Ville du quart d’heure », le concept-phare de la maire de Paris ? Tout juste après avoir déclaré sa candidature, le 12 janvier dernier, Anne Hidalgo dévoile un des axes de sa campagne : « la Ville du quart d’heure ». Paris peut-elle vraiment devenir une métropole à taille humaine ? La Ville du quart d’heure, c’est quoi ? C’est la ville des proximités où l’on trouve tout ce dont on a besoin à moins de 15 minutes de chez soi. À l’origine du concept de la « Ville du quart d’heure », on retrouve un professeur à la Sorbonne, Carlos Moreno. « Nous vivons dans des cités fragmentées, où l’on travaille fréquemment loin d’où l’on habite, où l’on ne connaît pas ses voisins, où l’on est seul, où l’on en souffre », a expliqué le chercheur, lors de ce même meeting. Il raconte également, dans les pages de Libération, qu’il a fait germer cette idée à une époque où le citadin ne voulait qu’une chose : aller plus vite, aller plus loin. « Dans les années 90, on s’est dit qu’on allait résoudre le problème de l’éclatement spatial des villes grâce à la technique : aller plus vite, plus loin, avec des métros plus rapides par exemple. Puis des gens comme moi se sont intéressés aux conséquences de cet aménagement de la ville sur la vie dans la ville. Six choses font qu’un urbain est heureux : habiter dignement, travailler dans des conditions correctes, s’approvisionner, le bien-être, l’éducation et les loisirs. Pour améliorer la qualité de vie, il faut réduire le périmètre d’accès à ces six fonctions », justifie-t-il. @VanityFairFR. A lire aussi : L’élimination progressive des voitures est la clé des plans de la maire de Paris pour une ville de 15 minutes. @forbes.

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#Pollution

► Plomb, pesticides, déchets médicaux : à Guérande, les marais salants sont menacés de toutes parts. Les marais salants ont fait connaitre la presqu’île Guérande (Loire-Atlantique) dans le monde entier. Les sachets de gros sel, de sel fin ou de fleur de sel sont réputés et couverts de labels et de certifications. Pourtant, en janvier 2018, après un avis de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), plusieurs produits ont été rappelés après la découverte de « plomb à des teneurs supérieures à la réglementation ». « Cela a été un point d’alerte, toute la filière s’est inquiétée », se rappelle Charlotte Le Feuvre, présidente de la coopérative Le Guérandais, qui représente 220 des 350 producteurs de sel de la presqu’île. Qu’en est-il, deux ans plus tard ? C’est la question que se pose Rémy Gautron, président de la fédération Presqu’île environnement. « Les paludiers [qui récoltent le sel] font des analyses du sel, mais ils ne les communiquent pas », regrette-t-il, après avoir exprimé ses craintes sur notre plateforme participative #AlertePollution. @franceinfo.

#Energie

► Le biométhane représente aujourd’hui un petit pourcentage de la consommation de gaz en Pays de la Loire. Il y a déjà dix sites de production de biométhane existent dans cette région, neuf sont en construction et on compte 120 projets en cours. Dans cette région, le biogaz pourrait atteindre 17% de la consommation de gaz en 2025. Il existe plusieurs façons de produire du biométhane : « Le biométhane est un gaz produit à partir de tout ce qui est déchet organique, tout ce qui peut fermenter. Depuis 2014, on a le droit de réinjecter ce biométhane dans le réseau après épuration pour qu’il soit à 95 % comme les autres. La première installation était à Mortagne-sur-Sèvre en Vendée », explique Christelle Rougebief, GRDF (Gaz réseau distribution France). @franceinfo.

#Europe

► Stockholm veut devenir la première ville positive pour le climat d’ici 2040. En novembre dernier, Stockholm a décroché le titre de « World Smart City » lors du congrès mondial Smart City Expo à Barcelone. Selon le jury, le leadership de la ville dans le cadre du projet européen GrowSmarter a été l’élément décisif. « Pour moi, dans une ville intelligente, le citoyen est au cœur de tout : nous devons nous demander quels seront les besoins des citoyens dans l’avenir, explique Anna König Jerlmyr, la maire de la capitale suédoise. Cela signifie aussi mettre en œuvre des solutions plus durables en matière de climat, mais aussi bien sûr de durabilité sociale, donc sous différents aspects : c’est toute la perspective globale de l’Agenda 2030 du développement durable des Nations Unies qui consiste à envisager les choses pour aujourd’hui, mais aussi pour le long terme. » A lire aussi : Les exploits durables de Stockholm, ville « la plus intelligente » du monde   @euronewsfr.

► Top 5 des projets de Smart City les plus ambitieux pour les années 2020. Les années 2020 seront celles de la Smart City. Au cours des dix années à venir, les grandes villes du monde entier se transformeront grâce aux technologies de l’internet des objets, du Big Data ou de l’intelligence artificielle. En outre, de nouvelles villes entièrement basées sur ces nouvelles technologies verront le jour. Découvrir sur le site @iot_business, les projets de Smart City les plus ambitieux et impressionnants prévus pour la prochaine décennie : Toyota Woven City au Japon, Belmont en Arizona, Neom en Arabie Saoudite, Forest City en Malaisie, Sidewalk Labs à Toronto.

#Paiement

► Lydia, l’appli de paiement qui a conquis la jeunesse française. L’ancien atelier de la rue du Sentier, à Paris, n’est pas encore tout à fait meublé et équipé. Lydia, la jeune pousse spécialisée dans les paiements avec son téléphone mobile, vient tout juste de s’y installer, sur deux open spaces en rez-de-chaussée et en sous-sol, pour pouvoir accueillir des équipes continuellement en croissance. Cette société compte aujourd’hui 90 salariés, et vise l’embauche de 70 collaborateurs de plus cette année. La fintech (start-up de la finance) créée en 2013 en a désormais les moyens. Le 15 janvier, elle a annoncé avoir levé 40 millions d’euros au cours d’un tour de table mené par Tencent, le géant chinois de l’Internet, maison mère de la messagerie WeChat (1 milliard d’utilisateurs mensuels). Le groupe, coté à Hongkong, compte parmi les plus gros acteurs mondiaux des services financiers, avec son appli WeChat Pay. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#MédiaSocial

► Facebook : l’intelligence artificielle à l’origine de faux profils. Ces profils Facebook ont tous un point commun : leur photo affiche un visage qui n’existe pas. Ils ont été créés de toutes pièces par une intelligence artificielle. En décembre dernier, Facebook a réagi et supprimé des dizaines de profils de ce genre, des faux comptes qui administraient en général des pages de soutien à Donald Trump. Ils étaient plutôt très bien faits, mais voici comment démasquer la supercherie. « Les ordinateurs ne sont pas très bons sur plusieurs choses. Par exemple, l’intelligence artificielle part du principe que les humains n’ont pas des visages parfaitement symétriques. Sur des personnes qui portent des lunettes, vous verrez que les deux côtés des lunettes ne sont pas les mêmes. Ça fait faux. La même chose arrive avec les boucles d’oreilles », explique Ben Nimmo, directeur des enquêtes chez Graphika. Les auteurs de ces faux profils y publiaient des articles pour y attirer les internautes et leur faire lire un contenu pro-Trump. @franceinfo

#NouveauMonde

► Startup, intelligence artificielle, informatique quantique… La France est-elle dans la course ? Les pouvoirs publics français ont récemment publié le French Tech 120, une sélection de plus de 120 jeunes pousses du numérique à fort potentiel. De son côté, Emmanuel Macron a reçu le 20 janvier, à Versailles, les patrons de grandes entreprises étrangères, dont beaucoup d’entreprises technologiques, dans le cadre de l’opération Choose France. L’occasion de faire le point sur l’innovation en France. La France est-elle pour de bon dans la course à l’innovation technologique ? « Oui, c’est incontestable. En quelques années, l’action combinée des pouvoirs publics et du secteur privé a contribué à créer un engouement pour l’entreprenariat, notamment chez les jeunes dans le domaine du numérique. Cela se traduit par une meilleure préparation de notre société aux technologies que dans d’autres pays. Une préparation à la fois aux impacts positifs et aussi aux conséquences dont nous devons nous méfier », explique Georges Nahon, analyste, ex PDG d’Orange Silicon Valley. @franceinfo

24 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 24 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Écologie

►  Les Marseillais moins engagés que les Bordelais ou les Rennais Comment les Français vivent-ils les nouveaux enjeux environnementaux ? Sont-ils optimistes ou pessimistes ? Et quels sont leurs comportements face à ces enjeux ? C’est pour répondre à ces questions qu’a été fondé l’Observatoire des vécus du collapse, à l’initiative de Pierre-Eric Sutter, psychologue, d’un économiste et d’un statisticien. Pendant trois mois, les chercheurs ont interrogé un échantillon représentatif de 1000 Français, en face à face. Avec des résultats parfois étonnants. Les habitants de Marseille et de l’est de la France sont moins optimistes et actifs en matière d’écologie que ceux de l’ouest du pays. Légende image : Vallon des Auffes Marseille (Photo : Shutterstock). @WeDemain.

#Ville

► Géopolitique de la smart city. Idée. La ville intelligente – smart city en français 2.0 – ne relève pas uniquement du débat savant sur le mirage urbain ou du propos mesuré sur les transformations des modes de vie. Le sujet, avec une récente note de l’Ifri, entre dans le champ géopolitique. Une belle étude sur le modèle chinois de smart city – ou de « ville sûre » (« safe city ») – souligne combien des ambitions et des trajectoires peuvent différer. D’un côté, la Chine développe et exporte ses technologies et son droit peu soucieux des libertés, pour des territoires bien surveillés et administrés. De l’autre, l’Occident veut optimiser ses métropoles et leurs aménités. Lire la suite de la chronique de Julien DAMON (Chroniqueur – Professeur associé à Sciences po.) sur le site @LesEchos.

► En Suède, une ville écologique du futur sort de terre. En Suède, un projet pharaonique pourrait bien concentrer tout ce qui se fait de mieux en matière d’urbanisation durable. Débuté en 2009, le Stockolm Royal Seaport se veut la vitrine mondiale du savoir-faire scandinave en matière de développement et de planification urbaine durable. Achevée en 2030, cette ville est destinée à accueillir 10 000 nouveaux logements, espaces économiques et aires culturelles et de détente sur une superficie de 236 ha. Symbole d’une renaissance, ce nouvel éco-quartier sort littéralement de terre sur le site d’une ancienne usine à gaz au nord de la ville, entre le parc de Norra Djugården et le port franc. Lire la suite de l’article sur le site @mondi_alisation

#Transport

► A Vienne (Poitou-Charentes), vous pouvez faire le plein de votre voiture en 20 minutes sur l’aire de Jaunay-Marigny. Une nouvelle borne bien utile pour les propriétaires d’un véhicule électrique. Désormais, sur l’autoroute A10 dans le sens Paris-Bordeaux, les automobilistes qui feront une halte sur l’aire de Jaunay-Marigny pourront faire le plein d’électricité en 20 minutes seulement. Une nouveauté grâce à quatre points de recharge « haute puissance ». C’est trois fois plus rapide que les bornes actuelles, indique leur constructeur Ionity. « Il fallait répondre à un maillage de bornes électriques et cette aire s’y prêtait pour que notre clientèle puisse recharger régulièrement son véhicule jusqu’à sa destination », explique Laurent Gaudin, responsable du réseau autoroute AVIA Picoty. @franceinfo.

#Municipalité

► « J’ai été élu sous la IVe République » : dans l’Aisne, le plus ancien maire de France dirige le village de Droizy depuis 1958 Alors que les élections municipales 2020 (les 15 et 22 mars) approchent, il existe, parmi tous les maires sortants, un édile qui se distingue. Car Paul Girod n’est pas un élu comme les autres : cet homme de 88 ans a été élu maire pour la première fois en… 1958, alors que René Coty était président de la République. Un record de longévité. Pourtant, même après toutes ces années passées aux commandes du village, quand « M. le Maire » passe devant une bordure aux pavés mal posés, cela a le don de l’irriter : « Regardez ici, vous voyez le béton, là ? Cela a été posé n’importe comment », peste-t-il. « Si je pouvais étriper le gars qui a fait ça je le ferais ! Je n’aime pas qu’on marche sur les pieds de la commune, rappelez-vous de cela, jeune homme », prévient-il au micro de notre journaliste. Paul Girod est la tête de la commune depuis bientôt 62 ans : « J’ai été élu sous le IVème [République] », s’amuse-t-il à répéter. @franceinfo

#Réseau_5G

► La 5G européenne prise entre les feux chinois et américains. L’Europe a-t-elle déjà perdu la bataille de la 5G? Est-elle condamnée à choisir entre un retard de plusieurs années sur les Américains ou laisser ses opérateurs opter pour le groupe chinois Huawei? Ce dernier est de plus en plus présenté comme un véritable cheval de Troie dans une infrastructure critique. La 5G va concerner tous les pans de l’économie, bien au-delà des communications. Jamais une infrastructure télécoms n’aura été aussi vitale pour les pays. Ce qui explique les craintes que suscite une éventuelle défaillance du réseau ou de son utilisation à des fins d’espionnage. Pourtant, les normes qui définissent la 5G la rendent plus fiable que les générations précédentes de téléphonie mobile. C’est là que la géopolitique entre en ligne de compte. «Je sais qu’un pays membre de l’Union européenne ne va pas faire pression sur Nokia ou Ericsson pour éteindre les réseaux en France», pointe Guillaume Poupard, directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) dans une interview aux Échos. @Le_Figaro.

#Sciences

► L’intelligence artificielle au chevet des manchots Pour mieux étudier et protéger les manchots, les scientifiques voudraient d’abord les compter. Mais comment faire ? Certaines colonies vivent dans des lieux reculés et plusieurs milliers d’individus s’entassent parfois sur un tout petit périmètre. La solution pourrait venir de l’intelligence artificielle (IA). La start-up indienne Gramener a mis au point un réseau de neurones « convolutif » capable d’estimer la densité d’oiseaux marins à partir de millions d’images, recueillies en Antarctique par Penguin Watch, un programme chapeauté par l’université d’Oxford. Cet outil découpe les clichés en plusieurs zones, recherche, dans chacune d’entre elles, les traits distinctifs des manchots, affine ses résultats, puis finit par établir une carte de densité sous forme de points. Lire la suite de l’article sur le site @lexpress

#Surveillance

► 2020 : la surveillance de masse technologique est partout. Et qui s’en fout ? « À l’heure où la reconnaissance faciale investit nos visages, où les assistants vocaux intelligents s’invitent dans nos salons, et où Instagram recompose nos rapports sociaux, est-il encore possible de se tenir à l’abri des regards ? ». Journaliste chez Télérama, Olivier Tesquet décrypte depuis dix ans (Comprendre WikiLeaks, Dans la tête de Julian Assange) la façon dont l’omniprésence de la surveillance recompose à sa guise notre environnement. Dans À la trace, son ouvrage qui vient de paraître, il analyse le processus d’invisibilisation de la surveillance de masse, et de ses effets délétères. Des caméras intelligentes de Xinjiang à nos profils Facebook, les nouveaux dispositifs de surveillance, ubiquitaires et invisibles, sont joyeusement invités à violer, capter et partager la moindre parcelle de notre intimité… Lire l’interview sur le site @LADN_EU.

► Un vaste système de vidéosurveillance biométrique à Marseille attaqué en justice. Détecter des mouvements de foule, des comportements jugés anormaux ou retrouver automatiquement une personne signalée… Deux associations de défense des droits fondamentaux attaquent la ville de Marseille devant le tribunal administratif pour suspendre la mise en place d’un vaste système de vidéosurveillance qualifié d’« intelligent », qu’elles accusent de porter atteinte aux libertés individuelles. Dans leur requête en référé, la Ligue des droits de l’homme (LDH) et la Quadrature du Net demandent à la municipalité de suspendre l’installation de ce système de vidéosurveillance qui aurait été « mis en place dans les toutes dernières semaines de l’année 2019 ». Elles estiment que Marseille n’a pas respecté ses obligations légales, puisque ce système pourrait à terme permettre de surveiller de façon automatique « l’ensemble de la population circulant sur la voie publique », avec un recueil et une analyse des données biométriques, selon la requête. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#Web

► Ecosia : peut-on vraiment planter des arbres en utilisant un moteur de recherche ? « Vous parcourez le Web, nous plantons des arbres. » Depuis plusieurs années, le credo du moteur de recherche Ecosia a séduit des internautes sensibles aux problématiques environnementales et souvent soucieuses de s’émanciper de Google. Mais comment des recherches en ligne peuvent-elles conduire à planter des arbres ? Beaucoup s’interrogent sur l’authenticité de cette promesse, à en croire certaines recherches associées à Ecosia sur Google.  Ecosia, qui a fêté sa première décennie en décembre 2019, a été fondé en Allemagne par Christian Kroll, alors âgé de 25 ans. Après des études de commerce, il se lance dans « un voyage autour du monde qui lui permet de comprendre les problèmes liés à la déforestation », peut-on lire sur le site d’Ecosia. Ayant déjà tenté de lancer un moteur de recherche solidaire – et échoué –, il en imagine un « qui utilise [ses] bénéfices pour planter des arbres », indique le site. Rejoint par l’investisseur Tim Schumacher, impliqué dans une dizaine de start-up, il dirige désormais une équipe de quarante-cinq personnes. Lire l’article sur le site @lemondefr

23 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 23 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Habitat

► BIM, co-living, préfabrication : le bâtiment entame sa mutation. Comment construire la ville du futur ? Entre l’évolution des modes de vie, l’urgence climatique et les avancées technologiques, le secteur de la construction est soumis à quelques défis. Y répondre implique de bouleverser des manières de faire et de travailler d’une filière comptant pour la moitié du chiffre d’affaires de l’industrie globale en France, avec 400 000 entreprises et 1,5 million de salariés. Focus sur l’un des enjeux d’avenir identifié par le projet DEMAIN de Bpifrance : bâtir les territoires de demain. @usbeketrica. Légende image : Maison du futur par Mechanix Illustrated

#Ville

► Copenhague, cité européenne, exemple de ville intelligente et durable  Pour Copenhague, la plus grosse ville, mais aussi la capitale du Danemark, la véritable prise de conscience écologique a démarré en 2009, lorsqu’elle a accueilli la conférence climatique COP 15, devenue depuis COP 21. Pas trop difficile pour ce pays nordique de franchir le pas, les habitants étant par nature, respectueux de leur environnement, et bien avant cette date. Restait à convaincre, les quelques indécis et transformer toutes les petites actions en grands projets afin de faire de la ville un exemple mondial de ville neutre en carbone à partir de 2025. Pour le Grand Copenhague, métropole de 1,2 millions d’habitants, le projet est très ambitieux mais pas si difficile à tenir tant la volonté politique et citoyenne est grande. Un projet tout à fait transposable dans bon nombre de métropoles européennes de la même taille. Lire la suite de l’article sur le site @villeintelmag.

► A deux mois des élections municipales, Europe 1 et le Point publient en exclusivité les résultats d’une enquête de la Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (Ifrap) sur les comptes des 80 plus grandes villes de France. En tête de ce palmarès, divisé en quatre en fonction de la taille des communes : Villeurbanne, Boulogne-Billancourt, Colombes et Colmar. Retrouvez le palmarès des villes les mieux gérées. A écouter Gestion des villes : Agnès Verdier-Molinié, directrice de l’Ifrap (fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques), considère que « l’investissement est un facteur important ». @europe1.

#Commerce

► Drôle de concept : 6 boutiques qui ne vendent rien. À l’automne dernier, le street artist Banksy faisait une nouvelle fois sensation en ouvrant dans la banlieue de Londres une boutique dont la particularité était… d’être toujours fermée. Pas moyen d’y entrer pour acquérir un article ! Le concept est radical mais révélateur de l’air du temps. À l’heure où cohabitent les ventes physiques et digitales, les frontières se brouillent entre l’acte d’achat et l’expérience client. Les enseignes veulent exister « autrement ». Une nouvelle génération de marques, souvent nées avec Internet, pousse l’audace jusqu’à ouvrir des magasins où aucune marchandise n’est vendue. Voici six concepts particulièrement inattendus. @lesechos

#Transport

► Vélo, télétravail… comment la grève a changé les habitudes des Français. Alors que les transports ont presque repris leur rythme de croisière et que les Franciliens s’apprêtent à lancer leur demande de remboursement de leur pass Navigo, il est temps de tirer un bilan de l’impact de ce mouvement social hors norme sur la vie quotidienne des Français. Challenges a ainsi commandé un sondage à Opinionway Ecomob.club, sur l’impact des grèves dans le mode de vie. Les transports alternatifs ont-ils été vraiment pris d’assaut ? Allez-vous prolonger l’expérience au-delà des grèves ? Dans quelle mesure votre employeur a-t-il mis en place des solutions pour limiter les contraintes de l’absence de transports ? Lire la suite de l’article sur le site @Challenges.

#Internet

► Pourquoi la loi « contre la haine en ligne » inquiète. Adoptée en seconde lecture par les députés le 22 janvier, la loi « Avia » contre la haine en ligne suscite de nombreuses oppositions. Associations, partis politiques et institutions dénoncent un texte contre-productif, qui pourrait conférer encore plus de pouvoir aux grandes plateformes. Et les inciter à la censure. « La haine est aujourd’hui partout sur Internet, amplifiée par les réseaux sociaux. » Le constat est signé Cédric O, secrétaire d’État au Numérique, venu défendre devant l’Assemblée nationale la loi « Avia » (du nom de la député à son origine, Laetitia Avia) contre la haine en ligne, dans la soirée du 21 janvier. « Il est temps d’adresser un message à la fois simple et clair : cette haine ne sera pas plus tolérée en ligne qu’elle ne l’est dans la rue et dans la vie de tous les jours », a-t-il affirmé, ajoutant que les grandes plateformes devraient désormais « rendre des comptes sur leur action ». @usbeketrica

#Informatique

► “Jean Zay”, le nouveau super calculateur de Saclay, est puissant comme 40 000 ordinateurs personnels. Il peut effectuer 16 millions de milliards d’opérations par seconde. Jean Zay, le nouveau super calculateur installé au centre de calcul Idris du CNRS sur le plateau de Saclay (Essonne), fait la part belle à l’intelligence artificielle, offrant à pleine puissance une capacité de calcul équivalente à 40 000 ordinateurs personnels cumulés. Ce nouvel outil, attendu avec impatience par la communauté scientifique, a coûté un total de 25 millions d’euros. Jean Zay est l’un des plus puissants en France et en Europe. @franceinfo.

► Nouveau supercalculateur : il va « créer du business et des emplois » assure le président du CNRS. Alors que la France a réalisé l’acquisition pour 25 millions d’euros d’un nouveau supercalculateur dédié à l’intelligence articielle, le président du CNRS, Antoine Petit, s’enthousiasme mardi sur franceinfo sur les possibilités nouvelles offerte par cette machine. @franceinfo.

► « Les Gafa se sont dotés très tôt de grands supercalculateurs dédiés à l’IA, rapidement imités par les États-Unis », explique à l’AFP Jamal Atif, chercheur au CNRS. Si l’entreprise britannique DeepMind a pu concevoir AlphaGo, dont la victoire contre le champion du monde du jeu de Go avait fait grand bruit en 2016, c’est parce qu’elle disposait de la puissance de calcul de Google. Mais en France, « il n’y avait rien. Et sans calcul, nous restions dans des temps anciens », avoue le chercheur du Laboratoire d’analyse et modélisation de systèmes pour l’aide à la décision. « La compétition est terrible dans ce domaine-là, et les chercheurs français s’estimaient très désavantagés par rapport à leurs compétiteurs », raconte Denis Girou, ancien directeur de l’Institut du développement et des ressources en informatique scientifique (Idris) du CNRS. @futurasciences.

#Robotique

► L’avenir de la robotique sociale : assistance ou surveillance ? Si les robots dits sociaux sont encore loin d’accompagner notre quotidien, on peut d’ores et déjà s’interroger sur le projet dont ils sont porteurs. A l’heure où les pratiques numériques confortent plus que jamais l’analyse deleuzienne sur les sociétés de contrôle, la tentation est grande pour la robotique sociale, encore très malléable, de chercher son modèle économique du côté d’un capitalisme cognitif datavore et peu scrupuleux. Comme le révèlent les faillites dans le secteur, le robot social peine à trouver sa raison d’être et son modèle économique en dehors des laboratoires. L’innovation étant aujourd’hui en grande partie darwiniste, le marché fait face à des offres de « solutions » pour lesquelles il n’existe pas encore de problème. Or, quel est aujourd’hui le critère de « sélection artificielle » sur le marché numérique ? Les données. @FR_Conversation

22 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 22 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Transport

 Comment New York veut chasser les voitures de ManhattanEn ce froid matin de janvier, la circulation se fait au compte-gouttes dans le sud de Manhattan. Comme tous les jours de semaine, aux heures de pointe, taxis jaunes, voitures, bus et camions de livraison avancent pare-chocs contre pare-chocs, au rythme des coups de Klaxon. Depuis trois mois, pourtant, une artère échappe aux embarras habituels de la circulation new-yorkaise. Dans la 14e Rue, juste au sud d’Union Square, pas un embouteillage. De 6 heures du matin à 10 heures du soir, seuls les autobus, bus scolaires, véhicules d’urgence et camions de livraison ont le droit de circuler. Bienvenue dans la première rue de New York entièrement interdite aux voitures. @LesEchos. Légende image : Une rue new-yorkaise réservée aux bus et aux camions de livraison. (Photo : Benoît Georges / Les Echos).

► L’innovation est en route pour un trafic plus fluide et plus sûr. La route du futur sera plus sûre, plus économe et plus fluide… Grâce aux technologies de pointe : capteurs, éclairage intelligent, analyse des comportements par intelligence artificielle, etc. Une expérimentation préfigure cet avenir routier radieux, dans les Hauts-de-Seine, sur le boulevard circulaire de la Défense (RD 993). Sur ce tronçon de 5,32 km autour du quartier d’affaires parisien, un éventail de technologies doit être déployé pour une meilleure intégration au tissu urbain environnant. @LesEchos.

#Commune

► Quelle est la physionomie des 35.000 communes de France ? La France compte 34.968 communes (dont 129 outre-mer). Ce chiffre tend à diminuer au fil des ans. Indépendamment de la généralisation de l’intercommunalité, des lois de 1971, 2010 et surtout 2015 favorisent la fusion de communes. En une décennie, 2500 d’entre elles ont participé à la création de 750 entités municipales nouvelles. De 36.570 en 2009, le nombre total de communes est passé à 34.968 en 2019, 1602 de moins. La France a un nombre de municipalités équivalent au Royaume-Uni (32.239 pour 63 millions d’habitants), mais largement supérieur à l’Allemagne (11.054 pour 82 millions), l’Espagne (8131 pour 46,5 millions) ou l’Italie (7954 pour 60,5 millions) @Le_Figaro.

#Ville

► GrowSmarter : les plus grandes Smart Cities d’Europe livrent leurs conseils. Depuis maintenant cinq ans, le projet européen GrowSmarter travaille sur des solutions Smart City. À présent, les villes de Barcelone, Stockholm et Cologne, considérées comme les leaders européens de la ville intelligente, délivrent leurs recommandations compilées à partir de ces longues années de labeur. L’objectif ? Permettre aux autres villes européennes de profiter de l’expérience accumulée. Ces précieux conseils ont été compilés en un seul rapport intitulé « From Dream to Reality – Recommendations for Policymakers and Practitioners ». En consultant cette publication, les législateurs pourront profiter de recommandations détaillées sur la meilleure façon d’implémenter les solutions Smart City à un niveau local, national ou européen aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé. @iot_business

#Politique

► Fallait-il aussi disrupter la démocratie ? (#DLD20). Sale ambiance ce week-end à Münich, lors de la conférence DLD sur l’innovation. En pleine crise mondiale du climat et de concentration abusive des richesses, la communauté numérique internationale, réunie comme chaque année avant Davos, est en train d’admettre ce qu’elle ne voulait pas voir : la tech, qui devait sauver le monde, a aggravé les problèmes. Et personne ne fait rien. Non seulement, la révolution numérique sert plus à envoyer des photos de cappuccino qu’à lutter contre le réchauffement de la planète; à monopoliser le pouvoir qu’à le partager; mais elle est surtout en train de saboter la démocratie, pilier d’une Europe qui se sent de plus en plus isolée et en retard face à l’Amérique et la Chine. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia

#Data

► Le gouvernement américain investit dans le stockage de données dans l’ADN. La biotech française DNA Script a annoncé, mardi 21 janvier, avoir reçu un financement du gouvernement américain pour mettre au point une technologie de stockage des données dans l’ADN. En partenariat avec des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT), d’Harvard, et d’Illumina, le géant américain du séquençage génétique, elle a quatre ans pour développer une machine capable d’encoder dans une molécule un téraoctet de données en vingt-quatre heures pour un coût maximal de 1 000 dollars (902 euros). @lemondefr.

#Reconnaissance_Faciale

► Une start-up analyse les photos des réseaux sociaux pour la police américaine. Pouvoir comparer en quelques instants une photographie avec une base de données de plus de trois milliards de photographies publiées par tout un chacun sur les réseaux sociaux : la promesse a séduit six cents services de police aux Etats-Unis. Cet outil est proposé par Clearview, discrète start-up américaine à laquelle le New York Times a consacré une longue enquête, parue le 18 janvier. Fondée par Hoan Ton-That, 31 ans, l’entreprise a, pour faire fonctionner son logiciel, discrètement copié des milliards d’images publiées sur les plates-formes sociales les plus courantes du monde occidental. « Les utilisateurs de Clearview peuvent potentiellement identifier de la sorte toutes les personnes qu’elles ont vues. L’outil pourrait être utilisé pour identifier des militants dans des manifestations, ou un bel inconnu dans le métro, ne révélant pas seulement leur nom mais aussi leur lieu de vie, ce qu’ils ont fait précédemment, et quelles sont leurs fréquentations », écrit le New York Times. @lemondefr

#Cryptomonnaie

► Des banques centrales du monde se penchent sur la monnaie numérique. Plusieurs banques centrales, dont la Banque Centrale européenne (BCE) qui gère la zone euro, vont se réunir pour échanger sur leurs expériences autour de la monnaie numérique. Le groupe sera dirigé par Benoît Coeure, un économiste français, également ancien fonctionnaire de la BCE. Il sera épaulé par la banque des règlements internationaux. « Le groupe évaluera … les choix économiques, fonctionnels et techniques de conception, y compris l’interopérabilité transfrontalière, et le partage des connaissances sur les technologies émergentes », ont déclaré les banques centrales dans un communiqué. @SiecleDigital.

#IA

► Sophia Antipolis crée le premier observatoire de l’intelligence artificielle. Dans le prolongement de l’ouverture à Sophia Antipolis d’un institut interdisciplinaire de l’intelligence artificielle, la technopole va accueillir, fin janvier, le premier observatoire français de l’IA. Baptisé « Otesia » et lancé en partenariat par l’université Côte d’Azur, la CCI, le département et la communauté d’agglomération de Sophia Antipolis, il aura pour mission de décrypter et d’analyser les impacts technologiques, économiques et sociétaux de l’intelligence artificielle. « L’IA fait peur car ses applications, ses enjeux et ses procédés sont mal connus du grand public. Il faut donc informer, former et expliquer », analyse Marco Landi, ancien président monde d’Apple, qui préside aujourd’hui le comité d’experts du Smart Deal des Alpes-Maritimes. @LesEchos. A lire aussi : Imaginer de nouveaux algorithmes, leur donner la capacité d’apprendre et résoudre quelques mystères… un superordinateur fait pour la première fois en France la part belle à l’intelligence artificielle pour sortir « des temps anciens ». @Sciences_Avenir.

21 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 21 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Climat

► Les trois thermomètres de l’action contre le réchauffement climatique. Tribune de Christian de Perthuis, Professeur d’économie à l’Université Paris Dauphine. Les rejets de CO2 provenant des énergies fossiles et des procédés industriels composent près de 70 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, nous enseignent les rapports du GIEC. Pour chaque pays, il existe trois façons de les mesurer : l’empreinte carbone territoriale calcule les rejets de CO2 à l’intérieur des frontières d’un pays ; l’empreinte de consommation, ceux résultant des usages finaux de biens et services ; et l’empreinte d’extraction, ceux issus de l’extraction d’énergie fossile. Ces trois empreintes ne s’additionnent pas. Elles constituent trois thermomètres bien distincts, donnant des images qui peuvent être assez différentes : en 2017, l’empreinte carbone territoriale de la France était, par exemple, de 5,3 tonnes de CO2 par habitant, pour une empreinte de consommation de 7,1 tonnes et une empreinte d’extraction de 0,03 tonne. Leur complémentarité éclaire les enjeux de la décarbonation des économies. Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation. Légende image : Centrale électrique et mine de charbon à Bełchatów en Pologne. (Photo : Pawel_Brzozowski / Shutterstock).

#Ville

► Montpellier, la cité intelligente : expérimenter un système de capteurs plantés dans le sol pour en connaître l’humidité. La métropole de Montpellier a ainsi mis en place une architecture numérique complète, capable d’accueillir tout type de données pour développer un outil de supervision qui a vocation à restituer les informations issues des équipements communicants via des tableaux de bord. Parmi ses nouveaux systèmes en place : Montpellier expérimente un système de capteurs plantés dans le sol pour en connaître l’humidité. La plante exerce au niveau de ses racines, une pression dit osmotique pour s’alimenter en eau. Cette pression est nécessaire afin de faire passer la molécule d’eau à travers la membrane extérieure des cellules végétales. Pierre Brice, chargé de la « smart city » à la ville et à la métropole de Montpellier : « Couplé à une application météo, ce dispositif permet de savoir s’il est nécessaire d’arroser ou non et donc de faire des économies d’eau. A terme, c’est un service que nous pourrions également proposer aux habitants. » @europe1.

#Transport

► Pourquoi les cours du palladium continuent de flamber. Rien ne semble enrayer l’extraordinaire flambée du palladium. Après avoir battu le record historique de l’or, après avoir franchi la barre symbolique des 2.000 dollars, le métal précieux vient de passer un nouveau seuil, celui de 2.500 dollars l’once. Depuis le début de l’année, il a progressé de plus de 30 % et vendredi dernier, il a grimpé de 8,58 % en une seule séance. Les raisons ? Le palladium, utilisé dans la fabrication des pots catalytiques des voitures à essence, s’apprête à connaître un marché déficitaire pour la neuvième année consécutive. La forte demande de voitures à essence, dans le sillage du scandale Volkswagen sur le diesel, alimente aussi cette hausse, tout comme les nouvelles réglementations anti-pollution en Europe et en Chine. @LesEchos.

#Surveillance

► La vidéosurveillance « intelligente » de Marseille attaquée en justice. Deux associations de défense des droits fondamentaux attaquent la ville de Marseille devant le tribunal administratif pour suspendre la mise en place d’un vaste système de vidéosurveillance qualifié « d’intelligent », qui porte atteinte aux libertés individuelles selon elles. Dans leur requête en référé, la Ligue des droits de l’Homme et la Quadrature du net demandent à la ville de suspendre la mise en place de ce système de vidéosurveillance, soulignant qu’il doit analyser des données pour détecter des mouvements de foule, des comportements jugés anormaux ou retrouver automatiquement une personne signalée. Elles estiment que Marseille n’a pas respecté ses obligations légales en mettant en place ce système qui doit permettre de surveiller de façon automatique « l’ensemble de la population circulant sur la voie publique », avec un recueil et une analyse des données biométriques, selon la requête. @20minutes

#Climat

► Ces multinationales qui se mobilisent. « Comment mobiliser les entreprises pour répondre aux risques du changement climatique ? » La question figure en tête de l’ordre du jour des principaux dirigeants du monde des affaires, des gouvernements et de la société civile qui se retrouvent cette semaine à Davos. Pour y répondre, 525 investisseurs mondiaux, qui représentent 96.000 milliards de dollars d’actifs, ont à nouveau demandé l’an dernier aux multinationales de communiquer leurs données à l’Organisation non gouvernementale CDP. Résultat : 179 entreprises, soit 2 % des 8.400 répondants, figurent sur la liste A du CDP, qui recense celles qui veulent faire partie de la solution plutôt que du problème. Dans le classement par pays cette fois, c’est le Japon qui arrive en tête (38 entreprises sur la liste A), devant les Etats-Unis (35) et la France (22). Mais sur le plan « régional », l’Europe domine, et de loin, avec 85 mentions, devant l’Asie (50) et l’Amérique du Nord (36). @LesEchos. Légende image :  (Photo : (Photo montage : Getty Images / iStockphoto).

#Pollution

► L’immense défi de la sortie du plastique. 8,3 milliards de tonnes de plastiques ont été produites dans le monde entre 1950 et 2015, d’après la revue scientifique Science Advances. Son premier débouché est l’emballage, qui en Europe représente près de 40% de la consommation de plastique, et dont la durée de vie est par nature très courte. Son bilan environnemental est donc catastrophique. Selon la revue Science, 250 kilos de plastique sont rejetés chaque seconde dans les mers du monde. Avalés par la faune marine, ils nuisent à la biodiversité et entrent dans la chaîne alimentaire. Un rapport de l’université de Newcastle pour le WWF révèle qu’en buvant de l’eau en bouteille, ou en mangeant des fruits de mer, une personne ingère jusqu’à 5 grammes de plastique par semaine: l’équivalent du poids d’une carte de crédit. Sans compter que la production de plastique est responsable de 6% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. @latribune.

► La Chine s’attaque aux plastiques à usage unique. D’ici peu les pailles, sacs et autres gobelets jetables ne seront plus qu’un lointain souvenir en Chine. Le pays, premier pollueur mondial, va bannir dès cette année l’utilisation de plusieurs produits à usage unique dans les grandes villes. Objectif : réduire les déchets et la pollution. Dimanche, la Commission nationale du développement et de la réforme et le ministère de l’Environnement ont annoncé un plan sur cinq ans pour réduire de 30 % l’utilisation du plastique alors qu’en 2017, le géant asiatique a produit pas moins de 210 millions de déchets selon la Banque mondiale. Dans 10 ans, la quantité de déchets émis par le pays pourrait atteindre 500 millions de tonnes. @LesEchos

#Fibre

► La concurrence arrive dans les grandes villes. La guerre des télécoms n’est pas près de s’arrêter. Elle pourrait même s’intensifier, avec l’arrivée prochaine, face aux quatre armées ennemies d’Orange, SFR, Bouygues et Free, d’une multitude de petits et moyens adversaires sur un terrain de bataille qui leur était jusqu’à présent réservé : la fibre optique dans les grandes villes. Le fomenteur de ces troubles à venir s’appelle CityFast, une société créée il y a un peu plus d’un an par Axione (filiale de Bouygues Construction) et le fonds Mirova. L’entité avait alors acheté les 140.000 lignes de fibre optique déployées par Bouygues Telecom dans les grandes villes, moyennant 45 millions d’euros. CityFast avait aussi pris l’engagement de connecter 3,4 millions de foyers urbains d’ici fin 2021 et de louer cette infrastructure à l’opérateur de Martin Bouygues. Ainsi qu’à d’autres. @LesEchos.

#Réseau_5G

► Ericsson implante son centre de recherche sur la 5G en France. «Ce n’est pas tous les jours qu’on annonce l’ouverture d’un site», plaisante Börje Ekholm. Le PDG d’Ericsson a choisi d’implanter à Massy-Palaiseau, en région parisienne, un centre de recherche et développement (R&D), dédié aux développements logiciels et à la sécurité de la 5G. Il est placé sous la responsabilité de Birgitta Finnander. Elle dirigeait jusqu’alors un centre R&D d’Ericsson en Pologne. « La 5G va toucher toute l’économie. La sécurité devient encore plus importante que pour les générations précédentes de téléphonie mobile. C’est une infrastructure critique », explique Börje Ekholm.. À lire aussi : Comment la 5G va changer notre quotidien. @Le_Figaro.

► Antennes 5G : l’avertissement du patron de l’Anssi aux opérateurs télécoms. Dans un entretien aux « Echos », Guillaume Poupard, le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), décrit la « philosophie » sécuritaire qui doit s’appliquer aux réseaux télécoms. Selon lui, il existe des « risques plus forts » sur les équipements télécoms chinois, que ceux européens. Il répond par ailleurs aux attaques des opérateurs sur l’instruction des demandes d’autorisation qu’ils ont déposées à l’Anssi pour savoir s’ils peuvent utiliser les antennes 5G du chinois Huawei, sujet éminemment politique et sensible. @LesEchos.

#Sécurité

► Dans un entretien aux « Echos », Guillaume Poupard, le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi) dresse le panorama des anciennes et nouvelles menaces informatiques, qui prolifèrent. La plus importante, demain, sera la cybercriminalité organisée. L’attaque du Centre Hospitalier Universitaire de Rouen en est un bon exemple. Parallèlement, alors que Huawei est pointé du doigt aux Etats-Unis et à mots couverts en France, il lance in fine un avertissement aux opérateurs télécoms sur les équipements chinois, selon lui plus à risques que les Européens.  Il explique que « la cybersécurité doit être de plus en plus intégrée dans les systèmes informatiques et remonter tout en haut dans la gouvernance. Ce n’est pas une option. On n’achète pas une voiture sans frein pour économiser 5 % sur le prix de la voiture. » @LesEchos

20 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 20 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Transport

► Des feux qui passent au rouge, quand les voitures roulent trop vite. Des lumières qui s’allument sur le trottoir d’en face, quand les piétons traversent. Des flèches qui s’éclairent sur le bitume de la chaussée, quand les automobilistes s’approchent des carrefours. A partir de l’été prochain, le boulevard circulaire de La Défense, qui enserre le quartier d’affaires, va devenir la route urbaine du futur, véritable préfiguration de la ville connectée. « L’idée est d’identifier, sur une période assez longue, le trafic routier sur le boulevard circulaire pour avoir une capacité de prédiction », explique Charles Chemama, directeur adjoint des mobilités au conseil départemental des Hauts-de-Seine. @le_Parisien. Légende image : Quelques tours du quartier d’affaire de la Défense (Hauts-de-Seine) par une après-midi de janvier. (Photo : padam92).

#Ville

► Le CES 2020, vitrine de la ville de demain. Avec plus de 4 500 exposants et 170 000 visiteurs, l’édition 2020 du CES a marqué les esprits. Des plus jeunes startups jusqu’aux plus grands groupes, les innovations présentées ont couvert toutes les thématiques avec toujours le même mot d’ordre : rendre le monde meilleur. Parmi les grandes tendances de cette édition 2020, la 5G, la smart city et la mobilité urbaine ont été au centre de toutes les discussions. Valérie Levkov, SVP Afrique et Moyen-Orient pour le groupe EDF note l’émergence de tendances fortes dans tous ces secteurs : « l’une d’entre elles est l’utilisation des données : on passe de l’ère où on allait chercher les données à l’ère où on développe des algorithmes pour offrir de nouveaux services, toujours plus orientés clients ». @pressecitron.

► La ville « essaye de passer du noir au vert », explique le maire de Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais). Trente ans après la fermeture de la mine de charbon, cette commune de 7 000 habitants est devenue un laboratoire de la transition écologique. Ce changement est impulsé par le maire, Jean-François Caron, qui termine son troisième mandat. Même l’église est mise à contribution : son toit, recouvert de panneaux solaires, permet à la ville de revendre de l’électricité, et ramène « à peu près 5 000 euros par an dans le budget municipal », détaille l’édile. Les habitants sont incités à participer à la transition et ils ont pu prendre des parts dans la société chargée d’équiper en panneaux solaires tous les bâtiments municipaux. Dans le village, chaque logement social qui sort de terre doit respecter des normes écologiques. La transition écologique gagne également les agriculteurs. Sur quinze exploitations, cinq sont passées au bio.

#Désertification_Médicale

► Châtillon-Coligny (Loiret) est un parfait exemple de désert médical. Avec ses 1 900 habitants, il n’y a plus de médecins dans la commune. Le premier cabinet est à 20 kilomètres environ. Depuis quelques mois, le bourg a tenté d’attirer des médecins, mais rien n’y fait. Même quand elle propose un logement à disposition. La seule solution ? Un cabinet de télémédecine. En un an, il y a déjà eu 1 000 consultations. Isabelle Palson, infirmière, réalise les opérations à l’aide d’un médecin : « Tout est connecté, et du coup, je suis ‘les mains du médecin’ (…) il y a certaines limites, notamment quand il faut faire des examens approfondis ». Ainsi, les gens se sentent abandonnés. Pour toute la région Centre-Val-de-Loire, il n’y a que 66 médecins pour 100 000 habitants. La France a perdu 6 500 médecins en huit ans. @franceinfo.

► Sarthe : le désert médical s’accentue chez les généralistes et à l’hôpital public. C’est le premier employeur de l’agglomération mancelle et de la Sarthe toute entière, le centre hospitalier du Mans et ses différents satellites comptabilisent 4 500 salariés. Pourtant, tous les établissements de santé de la Sarthe sont en pénurie de médecins, dans pratiquement tous les services. L’hôpital du Bailleul a péniblement réussi à maintenir son propre service des urgences. , malgré une menace d’interruption pendant les fêtes de fin d’année, mais n’a pas pu maintenir son Service mobile d’urgence et de réanimation. L’antenne Smur de La Ferté-Bernard, accordée par l’Agence régionale de santé en juin 2019, n’a toujours pas pu voir le jour, faute de praticiens. Côté médecine générale, pas de bonnes nouvelles non plus : 40 000 Sarthois(es) sont aujourd’hui sans médecin référent. Une situation encore plus préocuppante quand on sait que 30% des médecins encore en activité en ville prendront leur retraite d’ici deux ans. @fanceinfo.

► Un grenelle de la santé prévu dans le Loir-et-Cher pour 2020. En 30 ans, le Loir-et-Cher a perdu 25% de ses médecins généralistes. Alors que les communes les plus rurales du département peinent à attirer les médecins, le président du Conseil départemental, Nicolas Perruchot promet un grenelle de la santé cette année. Ce grenelle n’est pas la première action mise en place dans le Loir-et-Cher pour lutter contre la désertification médicale. En juin dernier, le premier espace de télémédecine de la région bénéficiant aux résidents de l’EPHAD ainsi qu’à ceux de la maison de santé pluridisciplinaire de Chateauvieux a été ouvert. Une solution de plus pour limiter les délais d’attente chez les praticiens. @franceinfo.

► Faut-il salarier les médecins pour lutter contre les déserts médicaux ? A l’instar de la mairie de Tulle, qui vient d’ouvrir le premier centre de santé municipal du Limousin, avec trois médecins salariés par la commune, ces structures publiques séduisent de plus en plus de collectivités locales, pour pallier le déficit de médecins dans certaines zones sous dotées. Le conseil départemental de la Corrèze a créé en septembre 2019 son propre centre de santé départemental, avec deux antennes à Egletons et Neuvic. Il embauche pour l’instant quatre médecins, qui répartissent leur temps de travail sur les deux structures, mais l’objectif est de tourner à une petite dizaine de professionnels d’ici fin 2020, avec d’autres antennes. A lire aussi : Dans les Côtes-d’Armor, la commune de La Chèze a dû se résoudre à recruter des médecins salariés par la municipalité. @franceinfo.

#Santé

► Les entreprises innovantes à Limoges. La coupole d’Ester technopole à Limoges abrite des entreprises innovantes dans le secteur de la santé. Des molécules pénétrant dans la peau de manière virtuelle, c’est l’idée d’Insilibio. L’entreprise créée des simulations informatiques pouvant prédire l’action d’un médicament sans avoir recours à des expériences longues et coûteuses. L’idée a germé dans les laboratoires de l’Université de Limoges. Quinze ans de travail et une technique qui aujourd’hui intéresse l’industrie pharmaceutique, mais aussi des domaines comme la cosmétique ou l’agroalimentaire. @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Netflix accélère en France. À retenir cette semaine : – La Commission Européenne envisage d’interdire la reconnaissance faciale (livre blanc) ; – Facebook a contribué à décimer l’industrie des médias, mais souhaite que les journalistes fassent leur travail ; – Ce qu’il faut savoir en 2020 sur la 5G ; – Le deek fake s’industrialise et se commercialise ; – Blockchain : où sont passés les 340 millions de l’Union européenne ?

#Territoire

► Cent millions d’euros pour un parc hôtelier « high tech » dans l’Aisne. Reconvertir une ancienne exploitation industrielle en village touristique hyperconnecté. C’est le projet que viennent de présenter Philippe Nguyen, le fondateur de la Compagnie européenne de gestion et de participations (CEGP), un holding d’investissement luxembourgeois, et l’architecte axonais Eric Pacé. Leur plan ? Reconvertir l’ancienne carrière de silice de Latilly, à une trentaine de kilomètres au sud de Soissons (Aisne), en un pôle hôtelier ultramoderne, à mi-chemin entre le Futuroscope et les Center Parcs. « Notre projet, à la pointe de toutes les technologies énergétiques, sera une première en milieu rural au niveau européen », annonce Philippe Nguyen. @LesEchos.

#Reconnaissance_Faciale

► Les appels à ralentir se multiplient. Il est urgent d’attendre concernant le déploiement de la reconnaissance faciale. C’est en substance le dessein de la Commission européenne, qui a pour projet d’interdire pendant les cinq années à venir l’utilisation de cette technologie d’intelligence artificielle (IA) dans l’espace public, croit savoir l’agence Reuters.Une durée que Bruxelles juge nécessaire pour se donner le temps de mettre au point des garde-fous efficaces pour juguler les externalités négatives et les effets néfastes pouvant potentiellement être engendrés par la reconnaissance faciale – tout particulièrement en ce qui concerne la vie privée et les données personnelles des citoyens européens. La commissaire chargée du Numérique, Margrethe Vestager, devrait présenter ses propositions le mois prochain. @LesEchos.

17 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 17 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Région

x ► Zoom sur l’écosystème digital breton en 2020. Déjà 4 ans que cette cartographie circule sur les réseaux (plus de 100 000 vues l’année dernière) et décore quelques centaines de bureaux Bretons et Ligériens. Pour certains, véritable boussole lorsque l’on débarque sur le territoire et pour d’autres, c’est un véritable challenge d’y figurer… Au fil des années, cet exercice devient de plus en plus complexe. Alors un grand merci à la centaine d’oreilles d’amis trainants dans de nombreux cercles afin de nous faciliter la tâche. @FrenchWeb. Légende image :  Cap Fréhel (Cote_d’Amor).  Crédit phot : canadastock / shutterstock.

#Climat

► Comment la désinformation sur le climat se diffuse et se finance sur YouTube. « Le changement climatique est l’un des plus grands défis de notre époque […], des mesures immédiates doivent être prises à l’échelle mondiale pour limiter et, idéalement, inverser [ses effets] », clame Google dans son rapport environnemental 2019. Pourtant, malgré ces propos volontaristes, l’entreprise semble bien démunie, voire complaisante, face à la diffusion de contenus climatosceptiques sur sa plate-forme de vidéos YouTube, selon un rapport de l’ONG Avaaz publié jeudi 16 janvier. Ce document d’une trentaine de pages compile des éléments attestant de l’ampleur de la circulation de thèses fallacieuses sur le changement climatique sur YouTube. Il montre également comment le fonctionnement de la plate-forme vidéo peut amplifier ce phénomène. L’ONG souligne aussi que les contenus problématiques sont souvent pleinement intégrés dans son système de monétisation publicitaire. @lemondefr.

#Energie

► Tarn : le couple qui demandait à la justice de reconnaître les nuisances des éoliennes débouté. Christel et Luc Fockaert ont été déboutés jeudi 16 janvier 2020 par le tribunal de grande instance de Castres. Ce couple, installé dans le petit hameau du Margnès, au sud du Tarn avait saisi la justice pour que soit reconnu « le trouble anormal de voisinage » généré par des éoliennes installées au-dessus de leur maison. Le procès s’était tenu le 29 novembre dernier, au terme de trois ans d’instruction et d’expertises acoustiques et médicales. Le tribunal leur a donné tort, estimant qu’il n’y avait pas de lien de causalité entre les troubles dénoncés par le couple et la présence du parc éolien. @franceInfo.

#Agriculture

► Depuis l’annonce de l’arrêt du projet d’aéroport en 2018, les occupants de la ZAD Notre-Dame des Landes (Loire-Atlantique) souhaitent désormais pérenniser leurs projets d’habitation ou d’agriculture. « Il y a tout un tas d’activités agricoles mais aussi liées à la vie quotidienne, par exemple à l’organisation d’assemblées. Il y a une rotation des taches, que l’on apprend. La ZAD est aussi un lieu de transmission, d’apprentissage », explique Basile, paysans sur la ZAD. Pour régulariser la situation des agriculteurs historiques et zadistes, des baux de fermage leur ont été proposés, mais de nombreuses situations restent teintées d’incertitudes. « Nous pensons qu’il peut y avoir des mutualisations de pratiques, qu’il peut y avoir entre ceux qu’on appelle les agriculteurs historiques, et ceux qui sont désireux de trouver de nouveaux modes agricoles, des formes de coopération. On peut tirer parti des expériences des uns et des autres », explique Claude d’Harcourt, le prefet. @franceinfo.

► Ce que cache l’explosion des ventes de pesticides en 2018. C’est un chiffre qui a fait l’effet d’une bombe. En 2018, les ventes des produits phytosanitaires ont explosé, selon la dernière note de suivi du plan Ecophyto, censé matérialiser les engagements pris par le gouvernement pour réduire les usages des pesticides. Les quantités vendues ont, en effet, bondi de 21% entre 2017 et 2018 tous produits et usages confondus et si l’on s’intéresse uniquement aux usages agricoles, la hausse s’établit à +23%. Même constat avec un autre indicateur scruté régulièrement, le Nodu agricole qui prend en compte les doses appliquées et qui augmente lui de 24%. Alors forcément, dans un contexte de transition écologique, une telle hausse fait mauvais genre. @Challenges

► Les fermes urbaines une filière agricole en pleine croissance. Alors qu’en milieu rural, les agriculteurs peinent à vivre de leur production et pour cause : la plupart des légumes et fruits consommés par les urbains proviennent le plus souvent de zones maraichères industrielles installées dans les pays du sud, Espagne ou Maghreb, les fermes urbaines se présentent comme une alternative sérieuse. Si de toute évidence elles ne résoudront pas toutes les difficultés de nos agriculteurs, elles pourraient permettre de réduire les circuits en offrant des fruits et légumes de saison et d’une qualité acceptable, pour peu que dans certains cas on accepte les nouvelles technologies en matière d’agriculture.  @villeintelmag.

#Jeunesse

► Une Azuréenne invente une « boite à limites » pour apprendre aux enfants à gérer leur temps sur les écrans. Comme beaucoup de parents, Natacha Didier a été confrontée à des enfants qui ne veulent pas lâcher leurs écrans. Elle a imaginé la « boite à limites« , un kit éducatif composé de magnets à mettre sur le frigo de la cuisine. Ces outils permettent de définir avec l’enfant des moments précis et limités où ils peuvent utiliser les écrans. Comment est né le projet ?  « J’ai commencé par faire un système de tickets, les enfants avaient droit à 3 tickets de 30 minutes par semaine. On chronométrait le temps passé sur la tablette avec le minuteur de la cuisine. Ça a marché tout de suite. C’est entré dans les habitudes et ils ont arrêté de me solliciter constamment », explique la maman. @FranceInfo.

#Art

► « La physique quantique a une dimension artistique ». Experte en physique quantique, elle a déserté les arènes de la recherche scientifique pour devenir artiste. Orchestrant qubits et particules, la Britannique Libby Heaney expose le potentiel et les menaces des technologies quantiques, qui rejoignent les fondamentaux de l’art : explorer l’invisible et la pluralité. Rencontre, virtuelle, avec une défricheuse de l’infiniment petit, un monde qui pourraient bien révolutionner notre quotidien macroscopique. Elle explique : « Venant d’un milieu ouvrier, étudier les sciences m’a semblé plus sûr. À l’université j’ai choisi la physique quantique, sans doute parce ce qu’elle comporte à mes yeux une dimension artistique. Elle concerne une réalité invisible au quotidien et très différente de ce qu’on connaît, ce qui est assez excitant. Ainsi, les objets quantiques peuvent être dans une multiplicité d’endroits en même temps, ils peuvent rester liés malgré la distance, ou encore bouger de manière arbitraire. Tout comme l’art, la physique quantique permet d’aller au-delà de sa propre expérience. » @usbeketrica.

16 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 16 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Climat

► Des constats faits, passons aux solutions. Tribune de Jean Peyrelevade, économiste, avec Michel Destot, ancien maire de Grenoble et président du think tank « Inventer à gauche ». La science nous aide à prévoir les conséquences catastrophiques du réchauffement climatique. Elle exerce avec efficacité une sorte de devoir permanent d’alerte. L’organe le plus visible qui porte ce message est le GIEC, groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Créé en 1988 à la demande du G7 (heureux temps où les principaux dirigeants politiques du monde faisaient leur travail), ouvert à tous les pays de l’ONU, il rassemble aujourd’hui les représentants qualifiés de 195 Etats. Les jugements de ce groupe, qui se réunit tous les ans en session plénière, sont fondés sur des publications scientifiques et techniques dont il a pour tâche de fournir une synthèse. Le GIEC produit régulièrement des rapports d’évaluation globaux, de plus en plus alarmistes. Le dernier est de 2014, le prochain est annoncé pour 2022. Dans l’intervalle, des rapports spéciaux sont consacrés à des thématiques particulières,  le plus récent (2019) étant consacré à l’état dramatique des océans. Lire la suite de la tribune sur le site @LesEchos. Légende image : Banquise et pingouins en articque. (Photo : David Merron/Getty Images).

#Commerce

► Hypermarchés : en attendant le renouveau. On a beaucoup glosé sur la mort des hypermarchés, et ce depuis les premiers signes de leur essoufflement, qui date des années 1990. Et pourtant, ces formats de magasins représentent toujours une part importante de l’activité en 2019 : 11 millions de mètres carrés, 2 232 enseignes et 72 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Ce qui semble bien terminé, en revanche, c’est le temps de la croissance folle. Aujourd’hui, leur chiffre d’affaires est plutôt en baisse, et les plans de reconversions, qui s’accompagnent souvent de suppressions d’emplois, se succèdent dans les enseignes.  À l’image d’Auchan, enseigne du groupe familial Mulliez, qui vient d’annoncer un plan de suppressions de 517 postes. Alors, lent déclin, ou simple transition avant un renouveau ? Éléments d’analyse sur le site @franceculture.

#FrenchTech

► Un record de 5 milliards en trompe-l’oeil. Faut-il se réjouir ? A la première lecture, il y a de quoi. Avec un total de 5,03 milliards d’euros levés en 2019, la French Tech enregistre un nouveau record, dans les mêmes proportions que celui déjà établi en 2018 (environ +40 %), selon le baromètre annuel réalisé par EY. 736 opérations auront été nécessaires pour atteindre ce montant qui peut paraître stratosphérique au regard du maigre milliard atteint il y a tout juste cinq ans. « Malgré un léger ralentissement sur le second semestre, la trajectoire de la première partie de l’année a été tenue, explique Franck Sebag, associé EY et chargé de l’étude. En revanche, lorsque l’on compare notre écosystème en Europe, nous sommes à la traîne, notamment sur les tours de financement supérieurs à 50 millions d’euros. » @EchosExecutives.

#Reconnaissance_Faciale

► « La population est largement opposée à la reconnaissance faciale » Le déploiement de la reconnaissance faciale est-il inéluctable ? Alors que le Secrétaire d’État au numérique Cédric O a annoncé le lancement d’une phase d’expérimentation en France pour l’année 2020, et alors que la gronde ne cesse de monter aux Etats-Unis, nous en discutons en compagnie de Sylvain Steer, juriste et membre de la Quadrature du Net, et Gwendal Le Grand, Secrétaire général adjoint de la CNIL. « Une fois que tout le monde est habitué à utiliser le système de reconnaissance faciale de Facebook, il devient beaucoup plus difficile de dire que les forces de l’ordre, qui sont censées veiller sur “le bien”, devraient ne pas y avoir accès ». Cette affirmation du philosophe américain Evan Selinger, cité par le journaliste Hubert Guillaud, a le mérite d’éclairer les termes du débat. La distinction entre reconnaissance faciale gouvernementale et privée n’est pas pertinente. L’une alimente fatalement l’autre dans une logique de banalisation. @usbeketrica.

#JeuVidéo

► « Le jeu vidéo a été parasité par des imaginaires masculinistes » Comment et pourquoi le monde du jeu vidéo participe-t-il à la reproduction des stéréotypes de genre ? C’est la double question à laquelle le documentaire Qui sont les joueurs de jeu vidéo ? tente de répondre. Disponible gratuitement sur la chaîne YouTube Game Spectrum depuis le 7 janvier, le documentaire revient, entre autres, sur la construction de la « masculinité geek », les exclusions qu’elle engendre et les quelques solutions alternatives qui existent, ou restent à inventer, pour essayer d’en sortir. Un travail complet et extrêmement fouillé, notamment grâce aux longues interventions de Mehdi Derfoufi, Mar_Lard, Sébastien Genvo et Marion Coville, quatre spécialistes du sujet qui tentent ici d’éclairer la problématique d’un point de vue historique et à l’aune des études de genre. @usbeketrica

#Ville

► Connu pour ses tubes R&B Lonely ou Smack That, le chanteur et producteur américano-sénégalais Akon a signé mardi 14 janvier un accord avec la société publique Sapco (Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal) pour créer sa propre ville durable au Sénégal. En novembre dernier, Akon avait précisé que « sa ville » fonctionnerait à l’énergie renouvelable et qu’elle serait équipée de son propre aéroport. L’artiste souhaite également mettre en place sa propre cryptomonnaie, le «Akoin». Un porte-parole du ministère du Tourisme a parlé quant à lui de projet de village de tourisme durable. Une partie de la presse sénégalaise va jusqu’à anticiper la construction d’une ville « durable » et « futuriste », véritable « Akon City », sur des dizaines d’hectares. @Le_Figaro.

#Littérature

► Se saisir du numérique, un défi pour la littérature québécoise. Tribune de Karen Cayrat, Doctorante au CREM |SIC, Langue et Littérature françaises|Traductrice -interprète, Université de Lorraine. Si de nombreuses communautés de lecteurs telles que Babelio ou Goodreads se sont constituées au fil de ces dernières années sur la Toile, les acteurs du milieu littéraire ne sont pas en reste. Alors qu’en France, la ligue des auteurs professionnels qui rassemble un collectif d’auteurs et une fédération d’organisations propose de penser les conditions de création et de militer en faveur d’un statut d’auteur, suite aux mouvements #payetonauteur et #auteurencolère, depuis cet automne, outre-Atlantique, une communauté inédite de pratiques s’esquisse au Québec, sous l’impulsion d’une structure atypique : Rhizome, qui promeut le décloisonnement et le rayonnement de la littérature québécoise.  Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation.

15 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 15 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Economie

x► Loin devant Berlin et Paris, Londres s’accapare la majorité des investissements Tech en Europe. L’investissement dans les jeunes entreprises technologiques a atteint un montant record en 2019 en Europe, dans un marché qui reste largement dominé par Londres, révèle une étude publiée mercredi par l’organisme de promotion de la capitale britannique. Quelque 39 milliards de dollars ont été investis dans les startup technologiques, dont le quart à Londres, selon des chiffres dévoilés par London & Partners et fournis par le cabinet Dealroom. La capitale britannique, où les montants investis ont presque doublé par rapport à 2018, devance Berlin (4,5 milliards) et Paris (3,3 milliards). L’étude estime cependant que ces villes sont désormais de taille à concurrencer New York et Pékin à l’échelle mondiale, même si la région de San Francisco reste l’écrasant champion planétaire (43,5 milliards de dollars). @Frenchtech. Légende image : Londres, capitale du Royaume-Uni. Crédit : Shutterstock.

#Centre-Ville

► Pour relancer les commerces de proximité, la ville de Cambrai (Nord) rend le parking gratuit tous les samedis pour les visiteurs. Il y a un an, en accord avec les commerçants, la municipalité de Cambrai testait le stationnement gratuit le samedi. Face au succès de la mesure, elle est devenue définitive au mois de juin 2019. « Les gens passent plus de temps dans les magasins sans forcément regarder leurs montres, voir s’il faut ou pas remettre de l’argent dans le parcmètre », remarque Stéphanie Danjou, commerçante. L’initiative pourrait inspirer d’autres villes dans les Hauts-de-France. @franceinfo.

#Santé

► Nantes : la réalité virtuelle au chevet des enfants hospitalisés au CHU. Pas un médicament- miracle mais un oasis de quelques instants dans un environnement hospitalier difficile à oublier. Fondée au mois de mars 2019 l’association Dessine-moi la High Tech s’est donnée comme but d’offrir des moyens d’évasion supplémentaires aux enfants hospitalisés dans des services comme ceux de l’hémato-oncologie pédiatrique. Examens à répétition et hospitalisation de longue durée sont le quotidien des petits patients et de leurs accompagnants. A l’aide de casques de réalité virtuelle, de robots éducatifs, de balles connectées ou encore de ballon-drones d’intérieur les bénévoles de cette association loi 1901 interviennent auprès des enfants hospitalisés. @franceinfo.

#Commerce

► Les caissières ne vont pas disparaître (tout de suite) des supermarchés. Tribune de Fernanda Arreola, Professor of Entrepreneurship & Innovation, Un article récent dans les Echos prédisait la disparition des caissières. Mais des exemples récents contredisent cette idée, comme l’échec du supermarché automatisé Carrefour en Belgique. La question à se poser serait donc : si la technologie pour automatiser le service existe, pourquoi certaines solutions ne marchent pas ? Pour répondre à cette question, il s’agit de réfléchir à la notion de valeur du service. Aujourd’hui, la recherche en management considère que ce qui fait le succès d’une entreprise, c’est sa capacité à créer de la valeur. Cependant, cette valeur est très subjective. C’est parce que l’attribution que chacun de nous donne à la valeur des objets que nous achetons réside dans notre perception, et à part très personnelle, cette perception est très contextuelle. Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation.

#Energie

► Northvolt, le pionnier européen des batteries. Un géant européen est en train de naître dans la froideur hivernale du Grand Nord suédois. Pour l’heure, Northvolt Ett n’existe qu’à l’état de squelette en cours d’assemblage. Sa silhouette se profile dans une clairière fraîchement déboisée, grande comme 280 terrains de football, dans la commune de Skellefteå, au sud du cercle arctique. Il s’agira de la plus grosse usine de batteries pour voitures électriques en Europe. Ses capacités dépasseront même, à terme, celles de la Gigafactory de Tesla dans le Nevada. Son ambition : accompagner les constructeurs automobiles dans leur virage vers l’électrification. @LesEchos

#CES2020

► « Ce monde ultra-connecté pense à notre place » Le CES de Las Vegas, la grand-messe de la Tech qui réunit 4 600 exposants sur 2,5 millions de mètres carrés, vient de fermer portes. L’occasion de dresser un bilan de cette édition 2020 avec Frédéric Sebag, co-président et fondateur d’Open, une entreprise qui accompagne de grands groupes (EDF, BNP Paribas, Engie ou PSA) dans leur transition numérique : « Ce cru 2020 signe une transition. On passe du digital qui faisait rêver – et était un peu virtuel – à la réalité d’un monde hyperconnecté, voire « over » connecté. On constate partout l’émergence d’objets très concrets qui vont transformer durablement la société (…) Un des secteurs majeurs, ultra-représenté au CES, concerne la Smart City. Avec une multitude de produits, comme par exemple des solutions pour moduler la lumière dans une rue en fonction du passage ou des capteurs qui équipent les poubelles et permettront de savoir si elles sont remplies, où elles se situent, et quand les ramasser… La ville de demain se pilote. » @OleMag

#Reconnaissance_Faciale

► La reconnaissance faciale transforme déjà notre quotidien. Grâce à l’intelligence artificielle, la reconnaissance faciale permet l’identification d’une personne à partir de son visage ou de vérifier qu’elle est ce qu’elle prétend être (on parle alors d’authentification). La reconnaissance faciale est capable d’analyser les traits du visage, mais aussi des données biométriques, comme les yeux, et de les comparer si besoin à des photos ou des vidéos. Cette technologie controversée soulève de nombreuses craintes parmi ses opposants, qui craignent des atteintes à la protection des données et aux libertés individuelles avec des soupçons de surveillance généralisée. Pour ses défenseurs, la reconnaissance faciale permet des authentifications fiables, rapides et sécurisées pour lutter contre tous types de fraudes. Le marché de la reconnaissance faciale était estimé à 4,55  milliards d’euros dans le monde en 2019. @latribune.

► « La population est largement opposée à la reconnaissance faciale ». « Une fois que tout le monde est habitué à utiliser le système de reconnaissance faciale de Facebook, il devient beaucoup plus difficile de dire que les forces de l’ordre, qui sont censées veiller sur « le bien », devraient ne pas y avoir accès ». Cette affirmation du philosophe américain Evan Selinger, cité par le journaliste Hubert Guillaud, a le mérite d’éclairer les termes du débat. La distinction entre reconnaissance faciale gouvernementale et privée n’est pas pertinente. L’une alimente fatalement l’autre dans une logique de banalisation. De fait, nous sommes aujourd’hui face à un ensemble de technologies qui, pas à pas, se ménagent une place croissante dans nos vies, sous couvert de praticité ou de supposée sécurité. @usbeketrica.

#IA

► Au Canada, on dispense des cours d’intelligence artificielle dès l’école primaire. Les élèves, âgés de 10 et 11 ans, de l’école Armand-Lavergne, située à Montréal, s’apprêtent en décembre 2019 à recevoir un cours un peu spécial : une initiation à l’intelligence artificielle (IA). À la question “Qui peut me dire ce qu’est l’intelligence artificielle ?”, les petites mains se lèvent et les réponses fusent : “Siri”, “Alexa”, “OK, Google” ! Première surprise donc : ils savent très bien de quoi il s’agit ; Ces enfants, eux, ont grandi dans un environnement où ils ont été habitués à interagir avec leur téléphone”, explique Lucie Luneau, la conceptrice et responsable de ce nouveau programme éducatif, lancé en septembre dernier. @LUsineDigitale

#Technologie

► « Il faut redéfinir les fondamentaux du progrès humain ». Les notions de progrès et d’innovation sont régulièrement sur le devant de la scène du fait que les nouvelles technologies font désormais partie de nos vies. Pour Marc Giget, membre de l’Académie des Technologies et président de l’Institut Européen de Stratégies Créatives et d’Innovation ainsi que du Club de Paris des Directeurs de l’Innovation, il s’agit de remettre en perspective ces deux notions inhérentes à notre époque. Il explique sur le site @latribune : « Mais le progrès n’est pas un constat, c’est un objectif. Aucun des penseurs du progrès n’a jamais dit qu’il y avait toujours progrès. « Le progrès ne vaut que s’il est partagé par tous » disait déjà Aristote en 350 avant notre ère, constatant déjà que c’était loin d’être toujours le cas. Après des vagues de progrès remarquables, il peut y avoir des périodes parfois longues de retour en arrière. Ainsi, Kant voyait dans le progrès non un concept explicatif (le fait qu’il y aurait toujours progrès) mais une idée régulatrice, un « idéal de la raison » vers lequel nous devions tendre : à savoir ramener toujours l’humanité dans une dynamique d’amélioration quelles qu’aient été les difficultés rencontrées en chemin. »