17 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 17 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Région

x ► Zoom sur l’écosystème digital breton en 2020. Déjà 4 ans que cette cartographie circule sur les réseaux (plus de 100 000 vues l’année dernière) et décore quelques centaines de bureaux Bretons et Ligériens. Pour certains, véritable boussole lorsque l’on débarque sur le territoire et pour d’autres, c’est un véritable challenge d’y figurer… Au fil des années, cet exercice devient de plus en plus complexe. Alors un grand merci à la centaine d’oreilles d’amis trainants dans de nombreux cercles afin de nous faciliter la tâche. @FrenchWeb. Légende image :  Cap Fréhel (Cote_d’Amor).  Crédit phot : canadastock / shutterstock.

#Climat

► Comment la désinformation sur le climat se diffuse et se finance sur YouTube. « Le changement climatique est l’un des plus grands défis de notre époque […], des mesures immédiates doivent être prises à l’échelle mondiale pour limiter et, idéalement, inverser [ses effets] », clame Google dans son rapport environnemental 2019. Pourtant, malgré ces propos volontaristes, l’entreprise semble bien démunie, voire complaisante, face à la diffusion de contenus climatosceptiques sur sa plate-forme de vidéos YouTube, selon un rapport de l’ONG Avaaz publié jeudi 16 janvier. Ce document d’une trentaine de pages compile des éléments attestant de l’ampleur de la circulation de thèses fallacieuses sur le changement climatique sur YouTube. Il montre également comment le fonctionnement de la plate-forme vidéo peut amplifier ce phénomène. L’ONG souligne aussi que les contenus problématiques sont souvent pleinement intégrés dans son système de monétisation publicitaire. @lemondefr.

#Energie

► Tarn : le couple qui demandait à la justice de reconnaître les nuisances des éoliennes débouté. Christel et Luc Fockaert ont été déboutés jeudi 16 janvier 2020 par le tribunal de grande instance de Castres. Ce couple, installé dans le petit hameau du Margnès, au sud du Tarn avait saisi la justice pour que soit reconnu « le trouble anormal de voisinage » généré par des éoliennes installées au-dessus de leur maison. Le procès s’était tenu le 29 novembre dernier, au terme de trois ans d’instruction et d’expertises acoustiques et médicales. Le tribunal leur a donné tort, estimant qu’il n’y avait pas de lien de causalité entre les troubles dénoncés par le couple et la présence du parc éolien. @franceInfo.

#Agriculture

► Depuis l’annonce de l’arrêt du projet d’aéroport en 2018, les occupants de la ZAD Notre-Dame des Landes (Loire-Atlantique) souhaitent désormais pérenniser leurs projets d’habitation ou d’agriculture. « Il y a tout un tas d’activités agricoles mais aussi liées à la vie quotidienne, par exemple à l’organisation d’assemblées. Il y a une rotation des taches, que l’on apprend. La ZAD est aussi un lieu de transmission, d’apprentissage », explique Basile, paysans sur la ZAD. Pour régulariser la situation des agriculteurs historiques et zadistes, des baux de fermage leur ont été proposés, mais de nombreuses situations restent teintées d’incertitudes. « Nous pensons qu’il peut y avoir des mutualisations de pratiques, qu’il peut y avoir entre ceux qu’on appelle les agriculteurs historiques, et ceux qui sont désireux de trouver de nouveaux modes agricoles, des formes de coopération. On peut tirer parti des expériences des uns et des autres », explique Claude d’Harcourt, le prefet. @franceinfo.

► Ce que cache l’explosion des ventes de pesticides en 2018. C’est un chiffre qui a fait l’effet d’une bombe. En 2018, les ventes des produits phytosanitaires ont explosé, selon la dernière note de suivi du plan Ecophyto, censé matérialiser les engagements pris par le gouvernement pour réduire les usages des pesticides. Les quantités vendues ont, en effet, bondi de 21% entre 2017 et 2018 tous produits et usages confondus et si l’on s’intéresse uniquement aux usages agricoles, la hausse s’établit à +23%. Même constat avec un autre indicateur scruté régulièrement, le Nodu agricole qui prend en compte les doses appliquées et qui augmente lui de 24%. Alors forcément, dans un contexte de transition écologique, une telle hausse fait mauvais genre. @Challenges

► Les fermes urbaines une filière agricole en pleine croissance. Alors qu’en milieu rural, les agriculteurs peinent à vivre de leur production et pour cause : la plupart des légumes et fruits consommés par les urbains proviennent le plus souvent de zones maraichères industrielles installées dans les pays du sud, Espagne ou Maghreb, les fermes urbaines se présentent comme une alternative sérieuse. Si de toute évidence elles ne résoudront pas toutes les difficultés de nos agriculteurs, elles pourraient permettre de réduire les circuits en offrant des fruits et légumes de saison et d’une qualité acceptable, pour peu que dans certains cas on accepte les nouvelles technologies en matière d’agriculture.  @villeintelmag.

#Jeunesse

► Une Azuréenne invente une « boite à limites » pour apprendre aux enfants à gérer leur temps sur les écrans. Comme beaucoup de parents, Natacha Didier a été confrontée à des enfants qui ne veulent pas lâcher leurs écrans. Elle a imaginé la « boite à limites« , un kit éducatif composé de magnets à mettre sur le frigo de la cuisine. Ces outils permettent de définir avec l’enfant des moments précis et limités où ils peuvent utiliser les écrans. Comment est né le projet ?  « J’ai commencé par faire un système de tickets, les enfants avaient droit à 3 tickets de 30 minutes par semaine. On chronométrait le temps passé sur la tablette avec le minuteur de la cuisine. Ça a marché tout de suite. C’est entré dans les habitudes et ils ont arrêté de me solliciter constamment », explique la maman. @FranceInfo.

#Art

► « La physique quantique a une dimension artistique ». Experte en physique quantique, elle a déserté les arènes de la recherche scientifique pour devenir artiste. Orchestrant qubits et particules, la Britannique Libby Heaney expose le potentiel et les menaces des technologies quantiques, qui rejoignent les fondamentaux de l’art : explorer l’invisible et la pluralité. Rencontre, virtuelle, avec une défricheuse de l’infiniment petit, un monde qui pourraient bien révolutionner notre quotidien macroscopique. Elle explique : « Venant d’un milieu ouvrier, étudier les sciences m’a semblé plus sûr. À l’université j’ai choisi la physique quantique, sans doute parce ce qu’elle comporte à mes yeux une dimension artistique. Elle concerne une réalité invisible au quotidien et très différente de ce qu’on connaît, ce qui est assez excitant. Ainsi, les objets quantiques peuvent être dans une multiplicité d’endroits en même temps, ils peuvent rester liés malgré la distance, ou encore bouger de manière arbitraire. Tout comme l’art, la physique quantique permet d’aller au-delà de sa propre expérience. » @usbeketrica.