16 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 16 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Climat

► Des constats faits, passons aux solutions. Tribune de Jean Peyrelevade, économiste, avec Michel Destot, ancien maire de Grenoble et président du think tank « Inventer à gauche ». La science nous aide à prévoir les conséquences catastrophiques du réchauffement climatique. Elle exerce avec efficacité une sorte de devoir permanent d’alerte. L’organe le plus visible qui porte ce message est le GIEC, groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Créé en 1988 à la demande du G7 (heureux temps où les principaux dirigeants politiques du monde faisaient leur travail), ouvert à tous les pays de l’ONU, il rassemble aujourd’hui les représentants qualifiés de 195 Etats. Les jugements de ce groupe, qui se réunit tous les ans en session plénière, sont fondés sur des publications scientifiques et techniques dont il a pour tâche de fournir une synthèse. Le GIEC produit régulièrement des rapports d’évaluation globaux, de plus en plus alarmistes. Le dernier est de 2014, le prochain est annoncé pour 2022. Dans l’intervalle, des rapports spéciaux sont consacrés à des thématiques particulières,  le plus récent (2019) étant consacré à l’état dramatique des océans. Lire la suite de la tribune sur le site @LesEchos. Légende image : Banquise et pingouins en articque. (Photo : David Merron/Getty Images).

#Commerce

► Hypermarchés : en attendant le renouveau. On a beaucoup glosé sur la mort des hypermarchés, et ce depuis les premiers signes de leur essoufflement, qui date des années 1990. Et pourtant, ces formats de magasins représentent toujours une part importante de l’activité en 2019 : 11 millions de mètres carrés, 2 232 enseignes et 72 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Ce qui semble bien terminé, en revanche, c’est le temps de la croissance folle. Aujourd’hui, leur chiffre d’affaires est plutôt en baisse, et les plans de reconversions, qui s’accompagnent souvent de suppressions d’emplois, se succèdent dans les enseignes.  À l’image d’Auchan, enseigne du groupe familial Mulliez, qui vient d’annoncer un plan de suppressions de 517 postes. Alors, lent déclin, ou simple transition avant un renouveau ? Éléments d’analyse sur le site @franceculture.

#FrenchTech

► Un record de 5 milliards en trompe-l’oeil. Faut-il se réjouir ? A la première lecture, il y a de quoi. Avec un total de 5,03 milliards d’euros levés en 2019, la French Tech enregistre un nouveau record, dans les mêmes proportions que celui déjà établi en 2018 (environ +40 %), selon le baromètre annuel réalisé par EY. 736 opérations auront été nécessaires pour atteindre ce montant qui peut paraître stratosphérique au regard du maigre milliard atteint il y a tout juste cinq ans. « Malgré un léger ralentissement sur le second semestre, la trajectoire de la première partie de l’année a été tenue, explique Franck Sebag, associé EY et chargé de l’étude. En revanche, lorsque l’on compare notre écosystème en Europe, nous sommes à la traîne, notamment sur les tours de financement supérieurs à 50 millions d’euros. » @EchosExecutives.

#Reconnaissance_Faciale

► « La population est largement opposée à la reconnaissance faciale » Le déploiement de la reconnaissance faciale est-il inéluctable ? Alors que le Secrétaire d’État au numérique Cédric O a annoncé le lancement d’une phase d’expérimentation en France pour l’année 2020, et alors que la gronde ne cesse de monter aux Etats-Unis, nous en discutons en compagnie de Sylvain Steer, juriste et membre de la Quadrature du Net, et Gwendal Le Grand, Secrétaire général adjoint de la CNIL. « Une fois que tout le monde est habitué à utiliser le système de reconnaissance faciale de Facebook, il devient beaucoup plus difficile de dire que les forces de l’ordre, qui sont censées veiller sur “le bien”, devraient ne pas y avoir accès ». Cette affirmation du philosophe américain Evan Selinger, cité par le journaliste Hubert Guillaud, a le mérite d’éclairer les termes du débat. La distinction entre reconnaissance faciale gouvernementale et privée n’est pas pertinente. L’une alimente fatalement l’autre dans une logique de banalisation. @usbeketrica.

#JeuVidéo

► « Le jeu vidéo a été parasité par des imaginaires masculinistes » Comment et pourquoi le monde du jeu vidéo participe-t-il à la reproduction des stéréotypes de genre ? C’est la double question à laquelle le documentaire Qui sont les joueurs de jeu vidéo ? tente de répondre. Disponible gratuitement sur la chaîne YouTube Game Spectrum depuis le 7 janvier, le documentaire revient, entre autres, sur la construction de la « masculinité geek », les exclusions qu’elle engendre et les quelques solutions alternatives qui existent, ou restent à inventer, pour essayer d’en sortir. Un travail complet et extrêmement fouillé, notamment grâce aux longues interventions de Mehdi Derfoufi, Mar_Lard, Sébastien Genvo et Marion Coville, quatre spécialistes du sujet qui tentent ici d’éclairer la problématique d’un point de vue historique et à l’aune des études de genre. @usbeketrica

#Ville

► Connu pour ses tubes R&B Lonely ou Smack That, le chanteur et producteur américano-sénégalais Akon a signé mardi 14 janvier un accord avec la société publique Sapco (Société d’aménagement et de promotion des côtes et zones touristiques du Sénégal) pour créer sa propre ville durable au Sénégal. En novembre dernier, Akon avait précisé que « sa ville » fonctionnerait à l’énergie renouvelable et qu’elle serait équipée de son propre aéroport. L’artiste souhaite également mettre en place sa propre cryptomonnaie, le «Akoin». Un porte-parole du ministère du Tourisme a parlé quant à lui de projet de village de tourisme durable. Une partie de la presse sénégalaise va jusqu’à anticiper la construction d’une ville « durable » et « futuriste », véritable « Akon City », sur des dizaines d’hectares. @Le_Figaro.

#Littérature

► Se saisir du numérique, un défi pour la littérature québécoise. Tribune de Karen Cayrat, Doctorante au CREM |SIC, Langue et Littérature françaises|Traductrice -interprète, Université de Lorraine. Si de nombreuses communautés de lecteurs telles que Babelio ou Goodreads se sont constituées au fil de ces dernières années sur la Toile, les acteurs du milieu littéraire ne sont pas en reste. Alors qu’en France, la ligue des auteurs professionnels qui rassemble un collectif d’auteurs et une fédération d’organisations propose de penser les conditions de création et de militer en faveur d’un statut d’auteur, suite aux mouvements #payetonauteur et #auteurencolère, depuis cet automne, outre-Atlantique, une communauté inédite de pratiques s’esquisse au Québec, sous l’impulsion d’une structure atypique : Rhizome, qui promeut le décloisonnement et le rayonnement de la littérature québécoise.  Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation.