11 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 11 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Energie

► Publié le 5 février par deux groupes de réflexion respectivement allemand et britannique, une étude annonce que « les émissions de gaz à effet de serre issues des centrales produisant de l’électricité dans l’Union européenne ont diminué plus fortement en 2019 qu’au cours de n’importe quelle année depuis au moins 1990 ». Ainsi dans l’U.E., les centrales éoliennes et solaires ont, pour la première fois en 2019, produit plus d’électricité que les centrales à charbon. @usbeketrica. Photo de Dieter_G via Pixabay (CC).

#Ville

► En octobre 2017, Sidewalk Labs,  a remporté l’appel d’offres pour transformer la friche portuaire de Quayside au sud de Toronto, en quartier futuriste piloté par les technologies et les données numériques. Parmi les innovations proposées par Google : les feux tricolores intelligents pour s’adapter au trafic routier en temps réel, les pistes cyclables chauffées en hiver pour éviter qu’elles ne soient ensevelies sous la neige, le réseau souterrain de robots assurant la distribution des colis et la gestion des déchets, ou encore les immeubles dotés d’abris imperméables se déployant automatiquement lors d’intempéries. Mais le projet soulève d’immenses inquiétudes concernant la collecte et l’utilisation des données des résidents. Après avoir donné un accord de principe le 31 octobre 2019, les autorités locales décideront de poursuivre ou d’arrêter le projet le 31 mars prochain. Lire l’article de Jean Haëntjens, économiste-urbaniste, spécialiste des stratégies urbaines, La « Google City » à Toronto, c’est grave docteur ?, sur le site de @FrenchWeb.

#Surveillance

► La safe city devant le tribunal administratif de Marseille. La safe city, déclinaison sécuritaire de la smart city est venue à la barre du tribunal administratif de Marseille. En cause, la mise en place de la vidéosurveillance automatisée par la ville, qui a lancé par ailleurs son « observatoire Big data de la tranquillité ». Une requête en référé a été déposée le 17 janvier par la Quadrature du net et la Ligue des droits de l’homme contre ce dispositif déjà en test. Mais les juges l’ont rejetée le 7 février, sans se prononcer sur le fond de l’affaire, considérant qu’elle n’était pas recevable puisqu’ils n’avaient pas de « décision administrative » à suspendre. Pour les associations plaignantes, qui attaquent pour la première fois ce type de dispositif, il s’agit là de mettre en place de « nouvelles technologies de surveillance » dans l’espace public qui, pour l’essentiel, relèvent d’une « surveillance biométrique généralisée : détection de comportements anormaux, suivi de silhouettes ou d’individus, captations sonores… » @Lagazettefr

#Données

► Données de consommation des compteurs Linky : la Cnil met en demeure Engie et EDF pour non-respect de certaines exigences. La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), gendarme français de la protection des données, a annoncé mardi 11 février avoir mis en demeure les groupes d’énergie EDF et Engie, leur donnant trois mois pour mettre en conformité la manière dont ils gèrent la collecte des informations personnelles des consommateurs par les compteurs communicants Linky. Les deux groupes sont mis en demeure « en raison du non-respect de certaines des exigences relatives au recueil du consentement à la collecte des données de consommation issues des compteurs communicants Linky, ainsi que pour une durée de conservation excessive des données de consommation » » précise le communiqué du gendarme français des données personnelles. @franceinfo.

#Automatisation

► « Qui travaillera demain ? » Les robots ou les humains ? Automatisation, plates-formes numériques, ­intelligence artificielle… Dans cet univers en profonde mutation, verra-t-on encore des hommes et des femmes à l’ouvrage ? Quatre intervenants de la conférence organisée par Le Monde et Courrier international avec Thecamp, tentent de répondre à la question. « De même, une ville, un territoire, une puissance publique, peuvent-ils encore décider de leur politique d’aménagement du territoire lorsque des résidences sont transformées en hôtels collaboratifs (Airbnb), des petites routes en autoroutes ou des trottoirs en couloirs à trottinettes (Waze, Google Maps, Uber, Lime) par le jeu d’une simple application qui transforme l’air de rien l’usage d’une infrastructure physique sans la modifier elle-même ? Pourra-t-on demain maintenir des mécaniques collectives et solidaires, lorsqu’on ira éduquer ses enfants sur un MOOC californien ou se faire soigner par une plate-forme de santé chinoise ? », explique Benoît Thieulin est le fondateur de l’agence d’innovation numérique La Netscouade, et ancien président du Conseil national du numérique. @lemondefr.

#Entreprise

► « À l’avenir, des robots postuleront pour nous à des offres d’emploi ». « Nous avons une technologie qui va permettre de diffuser des offres d’emploi de manière ciblée, afin d’améliorer ce qui existe déjà en matière de recrutement en ligne, explique Fariha Shah, co-fondatrice de Golden Bees. Notre solution permet de toucher tous les internautes de manière intelligente. » Grâce aux datas, Golden Bees devine votre profil, et les opportunités professionnelles qui devraient vous correspondre. @Le_Figaro.

#IA

► De Butler à McEvan: intelligence artificielle, nouvelle barbarie? Chronique de Mathieu Laine. De Erewhon ou De l’autre côté des montagnes, la dystopie de Samuel Butler publiée en 1872, jusqu’à Une machine comme moi de Ian McEwan, récemment publié chez Gallimard, avec une traduction de France Camus-Pichon, la littérature britannique s’est distinguée par sa capacité à soulever et traiter un sujet dont l’actualité est chaque jour plus brûlante: avec le développement accéléré de l’intelligence des objets, basculons-nous dans la barbarie ? Dans Erewhon, anagramme de «nowhere» (nulle part), le héros de ce nouveau voyage de Gulliver observe les hommes après s’être longuement mis à distance. À la manière d’Usbek et Rica portant un regard neuf sur la France des années 1712-1720 dans les Lettres persanes de Montesquieu, il découvre un monde ayant interdit toute évolution technologique de peur de voir la machine l’emporter sur l’homme au point de le supplanter  «car l’homme, pour le moment, croit que c’est son intérêt qu’il poursuit, et il dépense une somme incalculable de temps et de labeur et d’intelligence à perfectionner davantage chaque jour la race des machines. Déjà il a réussi à faire bien des choses qui autrefois auraient passé pour irréalisables, et il semble qu’il n’y ait aucune limite au résultat que peuvent amener des perfectionnements accumulés, si nous laissons les machines descendre en se modifiant de génération en génération. » Lire la suite de la chronique sur le site @LesEchos

#Informatique

► L’avenir de l’informatique sera biologique. Entre 2014 et 2019 aux États-Unis, les investissements dans les start-ups de l’informatique quantique sont passés de 55 à 434 millions d’euros. L’enjeu est d’utiliser la mécanique quantique pour fabriquer des processeurs infiniment plus puissants. En plus de l’informatique quantique, l’entreprise américaine Intel développe des puces neuromorphiques. Inspirées par le fonctionnement du système nerveux humain, elles disposent de capacités de calcul et d’apprentissage considérables. L’entreprise Catalog stocke quant à elle nos données sur de l’ADN et sa technologie ne nécessite pas de refroidissement. Ainsi l’entreprise utilise des machines qui «impriment» des séquences de molécules synthétiques représentant des données (texte, photo, son, vidéo) sous la formes de brins d’ADN. Le biomimétisme nous tend les bras. @koriifr

#Commerce

► Uber Eats et Deliveroo à la conquête des petites villes françaises. Amir (son prénom a été modifié à sa demande) nous invite à bord de sa 206. Entre les sièges bébé fixés sur la banquette arrière sont posés deux sacs isothermes. Après une faillite, ce pizzaïolo s’est transformé en livreur pour Uber Eats et Deliveroo à Blois (Loir-et-Cher). En ce midi pluvieux, il s’en va déposer un taco poulet pour 4,30 euros la course. « C’est en attendant mieux. J’espère devenir grutier. » Depuis 2019, les deux principales plates-formes de livraison de repas bataillent dans la cité royale. Elles opèrent chacune sur vingt-sept restaurants, souvent les mêmes enseignes. Uber se targue de disposer d’une armada de quarante-cinq livreurs, contre quinze pour Deliveroo. Bruay-la-Buissière (Pas-de-Calais), Saint-Lô (Manche), Château-Thierry (Aisne), Granville (Manche)… Chaque semaine, de nouvelles villes de l’Hexagone, petites et moyennes, sont conquises. « Aujourd’hui, nous couvrons 50 % de la population française, soit 34 millions de personnes, et nous sommes présents dans 180 agglomérations », explique-t-on chez Uber Eats. Deliveroo, de son côté, affiche une cinquantaine d’agglomérations au compteur. @lemondefr

#JeuVidéo

► Le journaliste Antoine Tricot s’interroge, sur France Culture de l’évolution du jeu vidéo, de loisir marginal à poids lourd de l’industrie culturelle. « Il est temps de regarder le jeu vidéo comme un objet culturel normal, avec ses bons et ses mauvais côtés. » Pour Antoine Tricot, cela veut dire explorer les multiples dimensions d’un art devenu industrie, un loisir diabolisé et pourtant mainstream, une pratique culturelle désormais professionnalisée et un secteur économique à part entière. Les jeux vidéo, c’est la vie !, série documentaire d’Antoine Tricot, réalisée par Rafik Zenine pour La Série documentaire (4 x 53 min), sur France Culture et les plates-formes de podcasts à la demande. @lemondefr.

10 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 10 février 2019

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Climat

► L’effrayante cartographie des futurs impacts du réchauffement en Europe montre que les canicules, submersions marines, feux de forêts et autres sécheresses vont s’étendre sur le continent européen et gagner en fréquence et en intensité. C’est ce que donne à voir le jeu de cartes interactives simulant les impacts du dérèglement climatique réalisé par l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) et que dévoile, lundi 10 février, Le Monde sur son site Web. @franceinfo. Légende image : Un pompier à Peyrehorade (Landes) le 14 décembre 2019. Photo : Gaizka Iroz / Afp).

#Transport

► A Niort, le bus est gratuit depuis deux ans, mais le bilan est mitigé. C’est une promesse de campagne qui a été tenue. Comme l’avait annoncé Jérôme Baloge, élu maire en mars 2014 dès le premier tour, Niort est devenue en septembre 2017 la plus grosse agglomération à passer aux transports gratuits, le chef-lieu des Deux-Sèvres a depuis été détrôné par Dunkerque (Nord). Deux ans plus tard, la fréquentation de ces bus n’a pas pour autant explosée. Les chiffres oscillent entre + 20 % et + 30 %. La ville de Dunkerque affiche un spectaculaire + 85 % en moyenne sur la semaine. Dans un rapport d’information du Sénat, Charles-Eric Lemaignen, vice-président du Groupement des autorités responsables de transport (GART), souligne que « Niort, seule ville à avoir baissé l’offre en même temps qu’elle instaurait la gratuité, est de très loin la ville dans laquelle l’augmentation de la fréquentation du réseau de transport a été la plus faible. Le nombre d’usagers augmente toujours lors de la mise en place de la gratuité, mais s’il n’y a pas d’amélioration de l’offre, le taux de fréquentation rechute ensuite. » @lemondefr.

#Travail

► Ces entreprises qui passent au télétravail intégral. Des dirigeants ont fait le choix de ne pas louer de locaux. En laissant les salariés s’installer où ils le souhaitent, ils recrutent plus facilement. C’est ainsi que s’est créée en décembre 2009 BoondManager, société d’édition d’outils de gestion. Ses trente salariés sont en full remote, soit en télétravail intégral. Anthony Lambert dirige la société depuis Lille avec son frère basé à Brest, Au départ, ils n’avaient pas imaginé créer une entreprise avec un tel modèle d’organisation. Mais les deux frères en apprécient finalement les bénéfices : « Nous sommes particulièrement efficaces en étant chacun chez soi », témoigne Anthony Lambert. Des entreprises sans bureau comme BoondManager réduisent leurs coûts. Elles doivent néanmoins rembourser aux salariés les frais liés au télétravail et à la sujétion constituée par l’utilisation d’une partie de leur domicile pour leur activité professionnelle. @Le_Figaro. A lire aussi : Le télétravail peut vite tourner au cauchemar @slatefr.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Pour la première fois, YouTube révèle ses recettes publicitaires. À retenir cette semaine : – Quelle couverture journalistique pour des élections en période de perte de confiance ? ; – Les médias produisent moins de contenus mais gagnent en audience ; – Les formats immersifs, sont-ils l’avenir du journalisme ? ; – Allons-nous vraiment accepter la perte de notre vie privée ? ; – Donald Trump et ses alliés préparent ce qui pourrait être la plus vaste campagne de désinformation de l’histoire.

#IA

► « Le terme IA est tellement sexy qu’il fait prendre des calculs pour de l’intelligence ». Croire que l’intelligence artificielle ait quelque chose à voir avec l’intelligence humaine est une illusion, détaille l’informaticien Vincent Bérenger dans une tribune au « Monde ». C’est une éminente figure de l’intelligence artificielle (IA), Yann Le Cun, qui souligne que les prouesses de l’IA démontrent bien plus les limites intellectuelles humaines que l’intelligence de ses réalisations. Nous sommes de mauvais calculateurs, nous ne savons pas brasser de grandes quantités d’informations, notre mémoire n’est pas fiable. Sous cet angle, il est moins étonnant que des IA dopées aux gigahertz et aux téraoctets écrasent les experts humains dans des exercices que nous considérions, il y a peu, comme des sommets intellectuels. John McCarthy (1927-2011), un pionnier de l’IA, s’en serait agacé, « Dès que ça marche, on arrête de l’appeler IA » (« As soon as it works, no one calls it AI anymore », selon les propos rapportés par le polytechnicien Bertrand Meyer sur son blog. Lire la suite de la chronique sur le site @lemondefr.

► Spécialiste renommé de l’intelligence artificielle (IA), Yann Le Cun est professeur à l’université de New York et responsable de la recherche en IA chez Facebook. Il explique dans un entretien sur le site @lemondefr : « Il y a énormément d’applications positives dans la recherche d’information, la traduction, la compréhension de la langue naturelle, la reconnaissance de la parole, les agents virtuels intelligents du type Alexa. Les applications bénéfiques vont, de loin, l’emporter. Si certaines ont des effets négatifs, cela ne sera que temporaire. Toute nouvelle technologie crée des effets pervers qui sont ensuite corrigés. Actuellement, deux inquiétudes sont perceptibles en Europe. La première porte sur l’emploi et concerne les salariés qui se demandent comment un robot peut les remplacer dans leur travail ou rendre leurs compétences professionnelles obsolètes. La seconde se situe à l’opposé : si l’Europe ne fait rien, la Chine ou les Etats-Unis vont prendre le contrôle de l’économie, car ces pays sont plus avancés que nous sur l’IA. Face à ces questions, la réponse est à la fois politique et économique. » @lemondefr

► Intelligence artificielle : l’UE peaufine sa stratégie. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, est allée un peu vite en besogne. A peine installée dans son bureau du Berlaymont, à Bruxelles, l’ancienne ministre allemande annonçait son intention de lancer une initiative législative au sujet des implications humaines et éthiques de l’intelligence artificielle, dans les cent premiers jours de son mandat. Au sein de la Commission européenne, on se demandait quelle mouche avait piqué la présidente. « Von der Leyen a voulu aller très vite, cela a un peu surpris en interne, alors qu’il est nécessaire de prendre un peu de temps, de bien consulter », explique un fonctionnaire européen. La Commission a donc tempéré ses ardeurs. Le 19 février, Thierry Breton, commissaire européen chargé du marché intérieur, présentera les grandes lignes de la stratégie européenne, dans un Livre blanc. Un prélude aux initiatives législatives. La Commission cherche un équilibre entre deux objectifs : soutenir l’innovation et le développement économique d’une technologie de pointe, grâce à des investissements et des règles communes, tout en rassurant les citoyens face aux risques d’une invasion des objets connectés, des algorithmes opaques et des ordinateurs apprenants. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

07 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 7 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Ecologie

► Le billet vert. Angers : ville écolo par excellence. Si Joachim du Bellay salue la fameuse douceur angevine, l’observatoire des villes vertes consacre une nouvelle fois les efforts d’Angers pour sa végétalisation. Dans son classement publié mardi 4 février, il a noté la ville en tête de 50 agglomérations vertes au premier sens du terme. La ville consacre près de 5% de son budget à la végétalisation avec 204 m2 d’espaces verts par habitant, mais elle fait aussi pâturer des chèvres ou des moutons pour tondre ses pelouses plutôt que de bruyantes machines. La ville a laissé tomber les phytosanitaires il y a près de 10 ans, et implique ses citoyens avec des potagers partagés et des permis de végétaliser les rues. Après avoir remporté le classement des villes où il fait bon vivre, Angers va encore énerver les 49 autres agglomérations en compétition pour être la ville la plus verte de France. @franceinfo. Légende image : Le château d’Angers, 31 octobre 2013. (Photo : Frank Perry / Afp).

#Municipales2020

► Une vieille église, six maisons en pierre et une cabine téléphonique hors service. Voilà, vous avez fait le tour de Rochefourchat, minuscule village de la Drôme, situé sur les hauteurs de Saint-Nazaire-le-Désert. « Ici, il n’y a pas de querelles de clochers », prévient le maire, Jean-Baptiste de Martigny. Et pour cause : le village est le moins peuplé de France, avec seulement un habitant, selon les derniers chiffres de l’Insee. Jean-Baptiste de Martigny, avocat à Paris de 42 ans, a acheté sa résidence secondaire dans la petite commune en 2006. Ce village « très sauvage, très préservé de la ville » situé à plus de 600 km de la capitale est l’endroit idéal pour un citadin pressé. Deux ans après son arrivée, il est élu maire de la commune avec 100% des suffrages exprimés. Une ascension fulgurante due en réalité au fait que l’ancienne maire depuis 25 ans désirait prendre sa retraite politique. Ici, pas de campagne électorale, mais plutôt une discussion autour de la table. « Ce sont des fonctions de représentation et il y a beaucoup d’aspects juridiques, donc j’avais une prédisposition par mon métier », se contente d’expliquer le maire. @franceinfo.

#Centre-Ville

► Concurrence des galeries commerciales, loyers trop élevés, problèmes de parking : le centre-ville de Perpignan se vide de ses commerces. Perpignan subit de plein-fouet la désertification de son centre-ville : 23 commerces disparaissent chaque année en moyenne. Pour expliquer le phénomène, il suffit d’aller en périphérie de la ville. Les centres commerciaux encerclent la ville. « Perpignan, c’est magnifique mais il y a le problème du parking, explique Lila, une habituée de la galerie commerciale. C’est difficile de se garer et en plus il faut payer ». Elle se souvient d’une autre époque où « quand on allait dans le centre-ville, il y avait tous les magasins que l’on aimait ». @franceinfo.

#Commerce

► Lancé par l’association Créacoop 25, un marché coopératif et participatif « T’as meilleur temps ! », verra le jour en septembre 2020 à Besançon (Doubs). Comment fonctionnera ce supermarché coopératif ? C’est un commerce à but non lucratif. Pour faire ses courses dans ce supermarché, il faut être coopérateur, c’est-à-dire acheter une part sociale (100 euros, environ) et travailler trois heures par mois dans le magasin : mettre en rayon, tenir les comptes, être à la caisse, gérer les stocks etc. Pour l’instant, l’association compte cinq cents membres. La particularité : les choix sont faits par les adhérents et le bio et les circuits-courts sont privilégiés. @franceinfo.

#Santé

► Depuis la fin de l’année 2019, le centre hospitalier de Valenciennes, dans le Nord, expérimente un logiciel d’intelligence artificielle qui a révolutionné l’organisation du service des urgences. Avec cet outil, le personnel peut anticiper les flux de patients jusqu’à une semaine avec fiabilité et ainsi d’éviter l’engorgement du service. Selon la direction de l’hôpital, les avantages sont nombreux. « Cela nous permet d’ajuster les équipes pour que le service ne soit pas en tension comme il l’était souvent avant l’expérimentation et cela réduit donc aussi le temps d’attente pour les patients », assure le directeur de l’établissement. @20minutes

#Entreprise

► Dans l’Aveyron, la commune d’Arvieu près de Rodez est à la pointe du numérique ! Dans cette commune de 813 habitants, on résiste à l’isolement géographique et au déclin démographique en milieu rural grâce notamment à un pôle d’entreprises spécialisées dans le numérique. Elles sont installées toutes ensemble, dans un ancien couvent, partageant un même espace de travail depuis le mois de septembre. « L’intégralité de cet espace de travail est géré par une coopérative spécialisée dans le développement de sites web et d’application. C’est elle qui loue ces locaux de 350 m2 où le réseau très haut débit a été installé, explique Vincent Benoît, co-fondateur de Laëtis. Quand j’analyse le pouvoir de vivre de mes collègues, leur pouvoir de vie est supérieur à s’ils étaient en zone urbaine ». Pour le maire d’Arvieu, « ça fait revivre les commerces, les restaurants sont au travail; tout le monde s’y retrouve ». @franceinfo.

#Association

► Entièrement gratuite, depuis dix ans HelloAsso fournit aux associations tous les outils leur permettant de gagner du temps dans la gestion de leurs activités associatives. « Notre objectif de départ n’a pas changé : venir en aide aux Français engagés dans les associations ! Ce sont des personnes qui ont toujours une solution imaginative à portée de main pour résoudre les problèmes qu’elles rencontrent. Nous voulions donc leur apporter un service à leur image : malin, parce qu’il ne coûte rien, qu’il répond à une problématique du quotidien et qu’il est facile d’utilisation. » Léa Thomassin, Présidente et co-fondatrice de HelloAsso. En dehors de Bordeaux, 4 coordinations ont été implantées à Lille, Nantes, Lyon et Montpellier. @franceinfo

#Energie

► Urgence climatique : des étudiants primés pour des projets utilisant des sources d’énergie inexploitées. Lancé par la fédération professionnelle de l’ingénierie (Synthec) le prix de l’ingénierie du futur, vient de récompenser plusieurs équipes d’étudiant qui présentent des projets exploitant des sources d’énergie, peu ou pas exploitées, comme l’air, le bruit, le vent ou encore le soleil. Des projets prometteurs qui ne laissent pas insensibles compte de l’urgence à agir pour le climat. « Envie d’agir pour la planète ? Inventez des solutions technologiques qui répondent à l’urgence climatique ! », tel était le thème du défi lancé par la fédération professionnelle de l’ingénierie (Syntec) et dont le palmarès 2019 vient d’être dévoilé. Lancé depuis 2006 ce concours est organisé en partenariat avec les ministères Ce concours étudiants est organisé en partenariat avec les ministères de la Transition écologique et solidaire, de l’Éducation nationale, de l‘Économiela Direction Générale des Entreprises, et Concepteurs d’Avenirs.  Son objectif est de donner un coup d’accélérateur aux talents de demain en matière d’ingénierie. @villeintelmag.

#IA

► EDF, Thales et Total forment un trio dans l’intelligence artificielle. Autant mettre les recherches fondamentales en commun. Trois grands industriels français d’horizons différents – l’énergéticien EDF, le pétrolier Total et Thales, groupe versé dans l’aéronautique, la défense ou l’espace -, ont décidé de financer ensemble un laboratoire dédié à l’intelligence artificielle pour faire des cerveaux numériques « une source de croissance et d’emploi ». Un projet qui s’inscrit dans la ligne du manifeste pour l’intelligence artificielle au service de l’industrie signé début juillet par 14 grands groupes français. Les chercheurs seront installés sur le plateau de Saclay, dans les locaux d’EDF Lab Paris-Saclay. Leur première mission sera de développer une intelligence artificielle « de confiance au service des systèmes critiques industriels », avec un niveau d’exigence absolu sur sa fiabilité et dont la prise de décision puisse être « explicable voire certifiable ». @LesEchos.

► « Les algorithmes d’intelligence artificielle bouchent les horizons des internautes ». Dans une tribune au « Monde », le chercheur Hugues Bersini appelle plates-formes et réseaux sociaux à redonner une place aux produits et aux savoirs qui ne passent pas par la simple imitation du plus grand nombre. Il écrit «  Nous n’avons jamais été aussi prévisibles que depuis quelques années, et ce à partir des myriades de données que nous abandonnons dans les serveurs des immenses entreprises informatiques qui prennent graduellement le contrôle de nos existences. (…) On comprend bien que, dans un but éminemment commercial, les Gafam (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft) aient pour vocation, non pas de vous proposer ce que vous connaissez, pratiquez ou possédez déjà, mais bien de vous suggérer de nouveaux produits censés vous séduire. Comment Amazon va-t-il vous proposer un produit nouveau dont il espère que vous ferez l’acquisition ? @lemondefr.

► Revue de liens : – Yann Le Cun : « Les applications bénéfiques de l’intelligence artificielle vont, de loin, l’emporter ».   (@lemondefr) ; – L’intelligence artificielle, un outil prometteur pour la sécurité. Algorithmes, reconnaissance faciale… Villes et collectivités expérimentent ces technologies numériques pour mieux sécuriser l’espace public. (@Le_Figaro) ; – « Si l’on n’y prend garde, l’intelligence artificielle reproduira nos stéréotypes de genre »  via @lemondefr).

#Smartphone

► Comment le smartphone impacte-t-il les relations d’amitié chez les jeunes ? Si le téléphone peut être nocif d’un point de vue médical, par une exposition prolongée à la lumière bleue des smartphones, qu’en est-il pour les relations amicales ? Nous sommes allés à l’université de Caen pour rencontrer le sociologue VassiliRivron et lui poser la question. Pour cet enseignant-chercheur, le téléphone n’est pas forcément nocif, mais il peut être addictif. Le sociologue insiste sur le fait que le téléphone doit rester un outil, qu’il ne faut pas oublier qu’on en fait ce que l’on veut. Pour Marie Renouard, enseignante de philosophie et psychanalyste, l’amitié ne se crée pas derrière un écran mais en face à face. En effet, il est plus difficile de comprendre ou de connaître l’intention de la personne à travers un message car il nous manque l’intonation et les mimiques faciales. Ainsi, le sens du message peut parfois être déformé ou mal interprété. @franceinfo

05 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 6 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Pollution

► Bangladesh: la capitale Dacca noyée par des affiches électorales plastifiées. La capitale du Bangladesh, Dacca, est noyée par des centaines de millions d’affiches plastifiées à l’approche des élections locales prévues samedi et des militants s’inquiètent des conséquences néfastes pour l’environnement. Estimées à environ 304 millions, ces affiches vont finir dans les égouts et les rivières, s’emporte Sharif Jamil, secrétaire général du Bangladesh Environment Movement. « Et si les affiches sont brûlées, cela va polluer l’air », note-t-il. La qualité de l’air à Dacca est parmi les plus mauvaises au monde. « Il va falloir 400 ans avant que ces affiches ne se décomposent », souligne Sharif Jamil. @Sciences_Avenir.

► Des « arbres » artificiels installés à Londres pour lutter contre la pollution de l’air. Le Waltham Forest Council a ainsi installé deux City Trees permanents à l’extérieur de la gare de Leytonstone et un autre sur la High Road pour améliorer la qualité de l’air. C’est la société allemande Green City Solutions qui a créé le City Tree. Selon la description du fabricant, c’est un système d’épuration d’air extérieur autonome fait de mousse. Il utilise ainsi la biotechnologie pour imiter les avantages de la réduction de la pollution réalisée par « environ 275 arbres urbains ». Chaque City Tree est autonome et contient un réservoir d’eau, des systèmes d’irrigation et des capteurs pour surveiller la croissance des plantes. Le tout est alimenté par une combinaison de panneaux solaires et de batteries internes. Le City Tree a été conçu pour être capable d’éliminer divers agents polluant l’air tout en produisant de l’oxygène. @DailyGeekShow

#Solidarité

► Après Ecosia, le moteur de recherche qui plante des arbres, voici YouCare, celui qui offre des repas aux animaux. Fondé en mai 2018 par deux levalloisiens. Leur équation est simple : un repas pour chien, chat et autres nouveaux animaux de compagnie (Nac), coûte en moyenne 10 centimes d’euros. En parallèle, les deux jeunes entrepreneurs ont calculé que 45 recherches sur Internet rapportaient 20 centimes d’euros de recettes de la part des annonceurs. Ces derniers monnaient leur référencement auprès des « index », en l’occurrence celui de Microsoft, partenaire de YouCare. À chaque nouvelle recherche, l’argent collecté grâce à la publicité est redistribué à des associations de protection animale. Le moteur de recherche indique qu’environ 45 recherches permettent d’offrir un repas à un animal dans un refuge. Les utilisateurs YouCare effectuent en moyenne 7 recherches par jour, ce qui permet d’offrir un repas à un refuge par semaine en moyenne. @LADN_EU & @le_Parisien.

► A Stockton, en Californie, le maire parie sur un revenu minimum garanti pour réduire la précarité. Michael Tubbs est maire de Stockton, une agglomération de 300 000 habitants qui a fait faillite en 2012 et ne s’en est pas relevée, comme en témoigne le délabrement de certains bâtiments historiques, reliquats du passé cossu d’une ville née dans la foulée de la ruée vers l’or de 1849. Lange Luntao, le petit-fils d’un ouvrier agricole venu des Philippines (Stockton a un quartier appelé le Petit Manille), dirige la coalition Reinvent Stockton. Autour d’eux s’est constitué un réseau de jeunes influencés par la Silicon Valley autant que par Barack Obama. Ils se sont surnommés les « boomerangs » : ceux qui reviennent dans leur communauté d’origine avec l’ambition de changer le monde et ses inégalités. Ainsi Depuis un an, 125 familles de la ville reçoivent 500 dollars par mois. À travers cette expérience soutenue par plusieurs barons de la Silicon Valley, l’élu démocrate Michael Tubbs veut prouver que les « pauvres » ne le sont pas parce qu’ils ne travaillent pas assez, mais parce que le coût de la vie est trop élevé. @lemondefr

#Santé

► Quand les « serious games » deviennent des outils d’accompagnement des patients. Et si un jeu pouvait accompagner un jeune enfant asthmatique et sa famille ? Et si un jeu pouvait responsabiliser un enfant de 9 ans face à son diabète ? Ces jeux existent, ils permettent pour « Effic’asthme » de former et de rassurer les parents et leurs jeunes enfants face à l’asthme et « Glucozor » propose à l’enfant diabétique de prendre soin d’un compagnon virtuel en respectant les contraintes qui s’appliquent à lui-même. Au fur et à mesure que le chiffre d’affaires de l’industrie du jeu vidéo supplante celle du cinéma et que les jeux vidéo sont reconnu comme un art à part entière, leur utilisation à d’autres fins que purement ludiques n’étonne plus. @FR_Conversation

#Travail

► Chine : les applications de télétravail surchargées. En raison de la propagation actuelle du coronavirus, beaucoup d’entreprises ont pris des mesures de précaution et ont incité ou parfois même obligé leurs employés à travailler de chez eux. A cause d’un volume de trafic trop important, l’outil de communication d’entreprise et de collaboration bureautique de TencentWeChat Work, et l’application d’espace de travail virtuel d’AlibabaDingTalk, ont été paralysés. De nombreux utilisateurs se sont plaints de problèmes de connexion. DingTalk a déclaré que son trafic de vidéoconférence avait atteint un sommet historique à 9 heures du matin, ce lundi. Plus de 200 millions d’employés ont travaillé à distance, selon l’entreprise. Le bond des travailleurs à distance, même temporaires, représente une opportunité inattendue pour les prestataires de services pour acquérir de nouveaux utilisateurs. @Frenchweb.

► Deliveroo condamné en France aux prud’hommes pour travail dissimulé. C’est une première en France. La plateforme de livraison de repas Deliveroo a été condamnée pour travail dissimulé à la suite de la requalification du contrat de prestation de service d’un de ses coursiers en contrat de travail. Un livreur à vélo ayant travaillé pour Deliveroo à partir de 2015 demandait la requalification de son contrat de prestation de service en contrat de travail. « Cela a été un très long combat, engagé en 2016 », a affirmé son avocat Me Kevin Mention. Un juge départiteur du conseil des prud’hommes de Paris a condamné Deliveroo pour travail dissimulé, selon la décision consultée. La justice a « reconnu que le fait d’obliger le coursier à avoir un contrat de prestation de service était une volonté de frauder le code du travail de la part de Deliveroo et condamné l’entreprise à verser 30 000 euros au livreur », selon Me Mention. @lemondefr.

#Logement

► Pour lutter contre les abus et les opérations massives visant à transformer des immeubles entiers en habitations de passage, la mairie de Cannes (Alpes-Maritimes) refuse une opération massive commerciale de type Airbnb. En 2018, 4 000 meublés touristiques été officiellement déclarés sur différentes plateformes, à Cannes. Aujourd’hui, le chiffre a presque doublé. La municipalité explique que ce type de transaction entre particuliers est nécessaire à la ville mais à condition, précise la mairie, que l’offre n’explose paset devienne une opération massive commerciale immobilière. @franceinfo

#Police

► Quand la police exploite le big data pour résoudre ses enquêtes. Webdrone. C’est le nom d’une petite société, située à deux pas de la Madeleine, à Paris. Elle emploie une poignée d’experts et d’ex-cybergendarmes qui passent le plus clair de leur temps à enquêter pour le compte de riches clients, victimes notamment de contrefaçon ou de campagnes de dénigrement sur internet. Ces privés travaillent à l’aide d’un e-drone ou drone virtuel, c’est-à-dire un algorithme sophistiqué qui permet de matérialiser des réseaux organisés sur la base des informations qu’il puise sur internet. Le programme cherche dans les pages, indexées ou non indexées, mais aussi dans le darknet, accessible essentiellement aux initiés qui en connaissent les chemins d’accès. « On entre quelques éléments d’investigation, comme des pseudos ou des avatars et le système identifie toutes les traces numériques dans les trois couches du web et sur les réseaux sociaux », explique Hervé, l’un des piliers de l’équipe. @Le_Figaro.

► Un rapport analyse les enjeux de la police prédictive. « Police prédictive ». C’est le thème d’un rapport de 2019 de l’Institut Paris Région (IPR), ex-Institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU) d’Ile-de-France. Cet organisme soutenu par la région que préside Valérie Pécresse porte un regard aiguisé sur la grande mode des algorithmes expérimentés dans le champ sécuritaire, dans l’espoir de parfaire la réponse des pouvoirs publics aux incivilités et à la délinquance. En 35 pages, il brosse le tableau d’un secteur plein de promesses d’un point de vue économique, mais qui soulève aussi maintes questions sur le plan des libertés individuelles. @Le_Figaro

#Ecran

► Parents, utilisez-vous des outils numériques pour contrôler l’accès aux écrans de vos enfants ? Le Safer Internet Day, organisé en France et dans le monde entier à partir du 11 février par des institutions, entreprises et association, se concentre cette année sur « la place des écrans dans la famille », et le rôle des parents en la matière pour éduquer leurs enfants. A cette occasion, la rubrique Pixels du Monde s’intéresse aux solutions techniques disponibles et utilisées par certains parents pour surveiller, ou contrôler, l’usage des écrans connectés par leurs enfants – tablettes, consoles de jeux, ou premiers smartphones. @lemondefr.

#CentreVille

► Dans le centre-ville de Dieppe, l’habitat est très resserré. Ainsi un drone survole cette partie de la ville observer l’état des maisonset du Pollet  Des images avec une précision de 20 millions de pixels sont réalisées par un droniste professionnel dieppois. Elles permettent de réveler l’état des toitures, les infiltrations, les fissures. Ainsi la ville peut vérifier les résultats de travaux qui ont fait l’objet d’une demande préalable. Les propriétaires de logements indignes, voire dangereux seront  aussi rappelés à leur responsabilité. @franceinfo

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 5 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Environnement

► Quand les cigognes ne migrent plus vers l’Afrique. Dans les années 70, les cigognes d’Europe occidentale faisaient des milliers de kilomètres pour fuir le froid et aller passer l’hiver au sud du Sahara. Désormais, elles restent dans la péninsule ibérique. C’est ce qu’indique l’ONG espagnole SEO/BirdLife dans le rapport « Migration et écologie spatiale de la cigogne blanche en Espagne ». Moins que le changement climatique, c’est la présence grandissante de rizières et, surtout, de décharges à l’air libre aux alentours des villes, qui a facilité cette sédentarité. Il apparaît que désormais, seules les très jeunes cigognes se lancent encore, par instinct, dans la traversée du détroit de Gibraltar vers l’Afrique sahélienne, avant de choisir la commodité avec l’âge. @LesEchos. Légende image: La cigogne blanche ne migre plus vers l’Afrique sahélienne et passe désormais les hivers en Espagne. (Photo : Getty Images).

#Ville

► Depuis 2014, l’Observatoire des villes vertes publie tous les trois ans un Palmarès des villes les plus végétalisées de France. Voici le classement de 2020. Densité des espaces verts, protection de la biodiversité, budget alloué à la végétalisation… Autant de critères qui rentrent en compte dans le palmarès des villes vertes françaises, publié tous les trois ans par l’Observatoire des villes vertes, qui réunit l’Union nationale des entreprises du paysage et Hortis, l’association regroupant les responsables de la nature en ville. Si Strasbourg, qui occupait la troisième place lors du dernier palmarès de 2017, n’apparaît plus dans le classement des 10 villes les plus vertes en 2020, Angers et Nantes conservent leur première et deuxième place. C’est Metz, absente du classement il y a trois ans, qui se hisse à la troisième place. À la suite du trio de tête : Amiens, Lyon, Poitiers, Rennes, Caen, Nancy et Brest. @Wedemain.

#Transport

► Comment New York veut chasser les voitures de Manhattan. Depuis trois mois, une artère échappe aux embarras habituels de la circulation new-yorkaise. Dans la 14ème Rue, juste au sud d’Union Square, pas un embouteillage. De 6 heures du matin à 10 heures du soir, seuls les autobus, bus scolaires, véhicules d’urgence et camions de livraison ont le droit de circuler. Bienvenue dans la première rue de New York entièrement interdite aux voitures. Depuis le 3 octobre 2019, sur la moitié de sa longueur, non seulement les voitures individuelles mais aussi les taxis et les VTC n’ont le droit de l’emprunter que s’ils tournent au carrefour suivant ou s’ils rejoignent l’un des rares parkings. A chaque embranchement, des panneaux rappellent la règle, répétée aussi par d’immenses marques au sol, en caractères blancs sur fond rouge : « bus and trucks only ». @lesechos.

► Antony : des caméras sur les bus pour filmer la chaussée et réduire les accidents. Des caméras non seulement à l’intérieur des bus mais aussi à l’extérieur, braquées sur la chaussée. Cette idée est développée depuis la fin de l’année dernière sur le réseau de bus Paladin, et plus précisément à Antony, à titre expérimental. L’objectif de ces deux technologies appelées Mobileye 8 Connect et Logiroad est simple : réduire le nombre d’accidents et gérer l’état de la voirie. « Cette technologie permet, grâce à la caméra frontale, de filmer 22 kilomètres de voirie et de les cartographier en 3D, explique Perrine Precetti, maire adjointe chargée de la mobilité urbaine. Cela rend possible une maintenance prédictive, en repérant les nids-de-poule et les réfections à prévoir pour les budgéter. Cette technologie va également améliorer la sécurité des usagers de la route. » @le_Parisien

#Agriculture

► Agriculture urbaine : Cycloponics valorise les espaces souterrains. Anciens parkings, entrepôts désaffectés… les grandes villes dissimulent de nombreux espaces souterrains abandonnés. Alors que l’agriculture urbaine suscite un engouement croissant, Jean-Noël Gertz et Théophile Champagnat ont eu l’idée d’en transformer certains en lieux dédiés à l’agriculture biologique. Depuis leurs débuts en 2012, les deux fondateurs de Cycloponics exploitent trois sites : à Paris dans le 18e arrondissement, à Floirac en périphérie de Bordeaux et à Strasbourg. Sur chaque site, c’est le même modèle qui est appliqué pour générer des revenus. Une partie est aménagée en espace agricole : sous les éclairages à LED qui reproduisent la lumière du jour se développent des micropousses, très tendance dans les assiettes. Sont également cultivées, mais dans l’obscurité, des endives blanches et plusieurs espèces de champignons. @EchosExecutives.

#Municipales2020

► En vue des élections municipales (15 et 22 mars 2020), franceinfo révèle mardi 4 février une étude de l’institut Montaigne. Différents critères sont observés par ce groupe de réflexion, dans les onze plus grandes villes de France : Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg et Toulouse. Quelle est la ville qui possède le plus de vélos en libre-service ? Quelle est la municipalité qui investit le plus dans la politique culturelle ? A lire aussi : Plus d’impôts locaux, moins de dépenses, une dette maîtrisée : la santé financière des plus grandes villes françaises passée au crible. @franceinfo

#Ecosystème

► La Machinerie à Amiens, qui anime un espace de travail collaboratif et un fablab. L’Electrolab à Nanterre, 1.500 m² d’ateliers où salariés, étudiants, retraités, chômeurs, ingénieurs ou artistes travaillent ensemble sur des projets de fabrication numérique. Mais aussi Les Imaginations Fertiles à Toulouse, la Palanquée à Sète, ou le Hatlab à la Verrière sont tous des tiers lieux. Ils font partie des 80 lauréats qui viennent d’être labellisés « Fabriques de Territoire » (dont 32 à dominante « numériques »), suite à l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé en juillet 2019 par le gouvernement. Déjà installés ou en cours de création, ces lieux recevront une subvention de 75 000 à 150 000 euros chacun, sur trois ans. Lire le rapport « Tiers lieux, un défi pour les territoires » de la mission « Coworking : Territoires, Travail, Numérique » dirigé par Patrick Levy-Waitz, Président de la Fondation Travailler autrement a remis au gouvernement le 19 septembre 2018.

► Les tiers-lieux sont des espaces physiques pour faire ensemble : coworking, micro-folie, campus connecté, atelier partagé, fablab, garage solidaire, social place, makerspace, friche culturelle, maison de services au public… Les tiers-lieux sont les nouveaux lieux du lien social, de l’émancipation et des initiatives collectives. Ils se sont développés grâce au déploiement du numérique partout sur le territoire. Chaque lieu a sa spécificité, son fonctionnement, son mode de financement, sa communauté. Mais tous permettent les rencontres informelles, les interactions sociales, favorisent la créativité et les projets collectifs. En résumé, dans les tiers lieux, on crée, on forme, on apprend, on fait ensemble, on fabrique, on participe, on crée du lien social…

► Revue de liens : – Du Nord à la Guyane, le gouvernement subventionne 80 premiers tiers-lieux. Coworking, activités culturelles, formations… Sept mois après le lancement de son appel à manifestation d’intérêt, le gouvernement vient de labelliser 80 premiers tiers-lieux, de Coudekerque-Branche à Saint-Laurent du Maroni. (@latribune) ; – Tiers-lieux : « Les collectivités jouent déjà un rôle d’impulseur » Patrick Levy Waitz. Au lendemain de la remise de son rapport « Faire ensemble pour mieux vivre ensemble » le président de la Fondation Travailler Autrement, Patrick Levy Waitz, se dit favorable à l’instauration d’un Airbnb des tiers-lieux. (@latribune) ; – Le gouvernement met la main à la poche pour accélérer l’essor des tiers-lieux. Coworking, micro-folie, campus connecté, atelier partagé, fablab, garage solidaire, social place, makerspace, friche culturelle, maison de services au public sont autant de tiers-lieux concernés par un appel à manifestation d’intérêt (AMI) lancé ce 12 juillet par le gouvernement, à la suite des recommandations de la mission coworking. L’État financera de 75 000 à 150 000 euros sur 3 ans chacun des 300 projets identifiés. (@latribune).

#Réseau_5G

► La 5G arrive en France, mais les autorités notent « un manque important de données sur ses effets sanitaires ». La 5G arrive en France avec ses promesses de révolutionner les usages liés à la téléphonie mobile, de la voiture autonome à la chirurgie à distance. Les premières offres sont attendues à la fin de l’année. Son déploiement s’accompagne cependant de nombreuses interrogations sur ses effets sanitaires et environnementaux. Pour y répondre, les ministères de la santé, de l’écologie et de l’économie ont saisi en juillet 2018 l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) afin d’évaluer les risques liés à l’exposition de la population aux champs électromagnétiques découlant de cette technologie. Dans un rapport préliminaire publié lundi 27 janvier, l’Anses conclut à « un manque important voire à une absence de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels liés aux fréquences autour de 3,5 GHz ». En d’autres termes, à ce stade, il lui est impossible d’évaluer les risques liés à la 5G. Elle demande donc aux opérateurs de fournir toutes les informations techniques afin de pouvoir caractériser les niveaux d’exposition.  @lemondefr

04 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 4 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Transport

► En France, on en dénombre un rond-point tous les 25 km en moyenne, soit près de 50.000 sur tout le territoire. Ronds, ovales, carrés, ils font partie du paysage routier français. En Loire-Atlantique à Nozay, des conditions particulières ont conduit les ingénieurs à imaginer et réaliser un rond-point en forme de cacahuète. « Quand vous avez des ronds-point traditionnels, très souvent des voies sont pratiquement dans l’axe du rond-point. Les gens ralentissent donc moins et ça ne permet pas aux autres voies de s’intégrer facilement sur ce rond-point », explique Jean Charrier, vice-président du conseil départemental. @franceinfo. Légende image : Une vue aérienne du rond-point aménagé par le conseil départemental de Loire-Atlantique à Nozay. (Photo du Conseil départemental de Loire-Atlantique).

► Marre de prendre l’avion ? Voyagez en avatar ! « Les avatars ont le potentiel de connecter les gens partout dans le monde d’une façon que ne permettent pas les voyages traditionnels, expliquait ANA (All Nippon Airways), la principale compagnie aérienne japonaise, en présentant en octobre 2019 son projet de plate-forme de tourisme à base d’avatars. Notre vision d’une planète mieux connectée s’appuie sur les dernières innovations en matière de robotique, de réalité augmentée, de réalité virtuelle et d’intelligence artificielle pour transformer la manière dont les humains interagissent ». Concrètement, le service Avatar-In offre la possibilité de visiter le Japon par avatar interposé, via un robot mobile piloté à distance par un « voyageur » qui ne se déplace pas.

#Ville

► Le destin des villes passe par les habitants. Au-delà des promesses de la Smart City et de la densification, sur quelles bases peut-on « reconquérir » la ville et inventer celle de demain ? En 2015, d’après la Commission Européenne, 75% de la population mondiale vivait dans une zone urbaine. Une statistique qui n’est pas près de stagner et encore moins de régresser, lorsque l’on songe qu’au cours des vingt-cinq dernières années, la surface de l’ensemble des villes mondiales s’est accrue d’une aire semblable à celle de l’Irlande. La ville gagne du terrain, grignote, et ce faisant, fait face à de nouveaux défis… sans pour autant être totalement venue à bout de ceux qui sont les siens depuis longtemps. Car depuis au moins le début du XXème siècle, la ville est l’objet d’un paradoxe : alors qu’elle représente une formidable concentration d’êtres humains, on la juge… inhumaine. Trop grosse, trop agitée, trop dure, trop éloignée des besoins simples de chacun, et inapte à apporter le minimum décent à l’ensemble de ceux qui la peuplent. Replacer l’habitant au centre de la ville du futur ? Une priorité évidente… plus facile à énoncer qu’à régler. @usbeketrica.

#Commune

► Depuis 2018, la commune Hermanville-sur-Mer (Calvados) expérimente la démocratie participative en ligne en créant Confonder, un site Web. « Les élus peuvent se servir du site pour consulter la population autour de projets et les habitants peuvent proposer des idées pour la commune, explique François Gruselle, le créateur de Cofonder. Cet outil permet aussi de réaliser un budget participatif : la commune met de côté une partie de son budget et la dispatche entre tous les habitants pour qu’ils choisissent les projets qu’ils veulent voir émerger dans la commune ». @franceinfo.

#Territoire

► Territoires en transition : l’inévitable réinvention ? [Une émission @franceculture en partenariat avec le service Planète-Sciences du Monde]. L’écologie et les questions environnementales sont désormais élevées au rang des priorités d’un nombre croissant de citoyens et ces sujets imprègnent aujourd’hui très largement les programmes politiques de tout bord. À l’approche des élections municipales, les regards se portent donc vers les territoires dont certains ont déjà engagé une politique de transition afin de répondre aux enjeux du réchauffement climatique et d’en limiter les effets. De la collapsologie au modèle résilient des sociétés de demain, quels scénarios sont élaborés et mis à disposition des territoires désireux de se réinventer ? Quels modes d’existence seront les nôtres, dans un contexte de risque d’effondrement des sociétés thermo-industrielles ? Décroissance, autonomie, sobriété riment-elles avec liberté, indépendance, résilience ?

#Entreprise

► Tours : rencontre avec 4 entreprises innovantes de la région. Pour la deuxième année consécutive, le salon, Human Tech Days s’est tenu à Tours dans le cadre du mois du numérique de la région qui s’achève le 15 février. Les organisateurs ont choisi comme thématique de « Placer l’humain au cœur de la société numérique ». La rédaction de France 3 Centre-Val de Loire s’est  intéressée à quatre entreprises régionales présentes sur le salon : Lify-Air (Détection en temps réel des pollens dans l’air), Lib&Lou (Location de jouets pour les enfants de 0 à 6 ans), ToolPad (Assistant d’utilisation d’ordinateur pour seniors) et Les 3 Dimensions (L’impression 3D accessible à tous). @franceinfo.

#Fiscalité

► Google répercute sur ses clients la « taxe Gafa » autrichienne. Depuis le 1er janvier, une loi autrichienne impose une taxe de 5% sur les revenus issus de la publicité en ligne. Cette dernière ne concerne que les entreprises réalisant plus de 750 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel, dont 25 millions d’euros en Autriche. Une autre façon de désigner les Gafa, soit les géants du numérique comme Google, Facebook ou Amazon. «Ce n’est que justice que les géants du numérique actifs en Europe paient leur juste part d’impôts», avait déclaré le chancelier autrichien Sebastian Kurz fin 2018, à l’annonce de ce qui n’était encore qu’un projet de loi. La réplique de Google ne s’est pas fait attendre. À partir du second semestre 2020, le numéro un de la publicité en ligne va augmenter ses tarifs de 5% pour tous les annonceurs «dont les publicités sont vues en Autriche, et ce quel que soit le pays où ils se trouvent», indique un e-mail envoyé à ses clients la semaine dernière, et publié par les médias autrichiens. @Le_Figaro.

#Pollution

► Les océans de plastique : un fléau contre lequel nous pouvons tous et toutes lutter ! « Chaque minute, 19 tonnes de déchets sont déversées dans les océans, » annonce en introduction Simon Bernard. Et sur cette quantité, seul 1% flotte dans l’eau, le reste finit par couvrir nos fonds marins ». Mais le plus inquiétant pour le jeune ingénieur reste la dégradation de ces morceaux de plastique en fines particules qui, une fois avalées par les poissons « se retrouvent dans toute la chaîne alimentaire ». Résultat, nous avalons chaque jour l’équivalent d’une carte bleue, soit 5 grammes de plastique. Cette problématique du rejet de nos déchets plastiques dans l’océan, Simon Bernard l’a découverte lorsqu’il était officier de marine. Convaincu qu’il fallait agir, il a mis à profit ses compétences techniques pour fonder Plastic Odyssey. À bord de son bateau Ulysse, il sillonne les mers et les océans pour comprendre l’influence de ces plastiques sur leur écosystème et tente de trouver des solutions pour stopper le développement du septième continent. Si certains pessimistes pensent qu’il est déjà trop tard pour agir, le jeune entrepreneur est persuadé qu’il reste encore des solutions pour “fermer ce robinet de plastique ». @bymaddyness.

#Données

► Opinion | Pas de « smart city » verte sans partage des données. Tribune de Florent Andrillon (directeur associé chez Capgemini Invent). L’urbanisation rapide des populations et les changements de mode de vie des populations placent les villes au cœur des enjeux climatiques. La moitié de l’humanité vit aujourd’hui en zone urbaine. Les Nations unies estiment qu sept habitants sur dix vivront en ville en 2050. Et cette progression sera tirée à 90 % par l’Afrique et l’Asie. Si les villes ne représentent que 3 % du territoire, elles sont responsables de 60 % à 80 % de la consommation d’énergie dans le monde et à l’origine de 75% d’émissions gaz carbonique. Cette distribution du territoire met sous pression les ressources en eau potable, la gestion des eaux usées, l’environnement et engendre des problèmes de pollution et de santé publique. Lire la suite de la tribune sur le site @LesEchos.

#Informatique

► « L’idée de « rendre le monde meilleur » est une farce ». A 77 ans, Joan Greenbaum, ex-programmeuse d’IBM ayant milité pour une technologie plus éthique dès les années 1960, fait le parallèle entre son parcours et la révolte actuelle des « tech workers ».Elle explique dans un entretien sur le site @usbeketrica : « Les sociétés comme IBM étaient très marquées par les sciences du management, l’idée de rendre le monde plus efficace, plus productif. En somme, réduire le coût du travail et permettre des gains de temps à tous les niveaux. Ceux, parmi nous, qui faisaient de la programmation, qui codaient, ne partageaient pas forcément ces vues. Je me suis engagé très tôt avec Computer People For Peace. Avec ce groupe, nous nous demandions comment mettre l’informatique au service du bien commun, comment éviter d’oeuvrer pour l’industrie militaire ou contribuer à changer la nature du travail. Deux visions du monde s’affrontaient déjà : celle des grandes entreprises et celle de certains ingénieurs et programmeurs, marqués par les mouvements anti-guerre du Vietnam. ».

► « Vivre avec des machines émotionnelles », selon Laurence Devillers. Tribune. Les dimensions affectives envahissent les machines pour permettre un dialogue plus naturel mais aussi pour capter notre attention. Pendant longtemps, philosophes et scientifiques ont opposé émotion et raison. L’évolution des connaissances scientifiques, grâce aux neurosciences, montre que les émotions et les sentiments sont nécessaires au fonctionnement cognitif, à la mémorisation, à l’apprentissage et à l’interaction. L’informatique émotionnelle regroupe trois technologies : la reconnaissance des affects, le raisonnement et la prise de décision à partir des affects, et enfin la génération d’affects grâce à des indices dans la voix, le visage ou les gestes. Les émotions sont complexes et propres à chaque individu. Elles sont par essence dynamiques, dépendent de notre culture, de notre éducation et du contexte dans lequel l’enregistrement est capturé.  Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr

03 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 3 février 2019

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#StreetArt

► Portugal : quand une « no-go zone » se transforme en musée à ciel ouvert. Une cité de la banlieue de Lisbonne (Portugal) était présentée comme une « no-go zone » où taxis et bus ne circulaient plus. « Pendant longtemps ici, tout était abandonné. Mais aujourd’hui, tout change pour le mieux », explique un passant. Pour réhabiliter le quartier, la mairie a organisé en 2014 un festival de street art avec des artistes venus du monde entier. Depuis, il a lieu chaque année, et la cité s’est transformée en galerie d’art à ciel ouvert. « Ces œuvres d’art dans notre quartier nous ont permis de nous projeter dans le monde. Les gens viennent ici, cherchent à nous connaître, à entendre nos histoires. Avant, personne ne nous voyait, ni ne s’intéressait à nous. Aujourd’hui, tout cela a changé », souligne Emanuela Kalemba, organisatrice d’une visite guidée de « Quinta do Mocho ». Chaque semaine, des groupes de touristes viennent admirer les 120 œuvres. Des fresques sur des thématiques variées comme la discrimination raciale, les droits des enfants, ou la justice. @franceinfo. (Crédit photo: AFP).

#Ville

► « Une ville durable est par définition est une ville qui est à la convergence des défis écologiques, des changements climatiques, le durable et de la biodiversité….Le durable n’est autre chose qu’une ville viable, d’une ville vivable, d’une ville équitable. Au XXIème siècle, nous avons internet partout, tout est connecté et nous voulons que cette connexion serve si à créer un lien social, à lutter contre le changement climatique. Nous ne voulons pas d’une ville massivement connectée pour les gens qui isolent les gens. On est hyper connecté technologiquement mais massivement, socialement déconnecté », explique Carlos Moreno, Scientifique franco-colombien et expert international de la Smart City humaine, lors d’une conférence-débat, le 29 janvier à Calvi (Corse). @corsenetinfos.

#Google_City

► Toronto doit-elle avoir peur du projet de smart city mené par Sidewalk Labs ? Sidewalk Labs, une filiale d’Alphabet, veut faire du quartier de Quayside à Toronto le début d’une smart city. Un projet contesté par une partie de la population, qui craint notamment que de nombreuses données personnelles ne soient collectées, sans aucun garde-fou. Les villes ont-elles les moyens de se protéger de l’implémentation non souhaitée de nouvelles technologies par des entreprises privées ? @LUsineDigitale

#Energie

► Médoc : avis défavorable pour le projet de parc éolien. Les opposants au projet sont ravis de cette décision du commissaire enquêteur même si cet avis, seul, ne conditionnera pas la décision de la préfecture. Il a toutefois donné cet avis défavorable pointant notamment le manque de concertation auprès du public mais aussi la sécurité incendie, dans un contexte forestier. José Bertin, Président collectif Vent Debout Médoc : « Les douze éoliennes sont prévues en deux alignements de six. et il y a des maisons qui sont à 700-800 mètres. Ce qui laisse le passage à peu près de 200 mètres pour les canadairs : ce qui est ridicule ! Donc la prévention incendie sera difficile… ». De son côté, le maire de Lesparre, Bernard Giraud, regrette que le Médoc ne puisse accueillir les premières éoliennes de l’ex-Aquitaine… @franceinfo.

#Municipales2020

► « Ici, les gens sont des zombies… » Bienvenue à La Grand-Combe, la ville au taux de chômage le plus élevé de France. Entre les conserves de maïs doux et les paquets de macaronis à petit prix, Louisa garde le sourire. Cette mère célibataire aux cheveux bruns passe le plus clair de son temps derrière la caisse de cette petite épicerie solidaire du Secours populaire, située dans le centre-ville de La Grand-Combe (Gard). Elle s’active bénévolement pour venir en aide aux plus démunis… dont elle fait aussi partie. Sans emploi depuis de longues années, Louisa vit au RSA avec sa fille et doit faire face aux dépenses courantes avec 150 euros par mois. « Je n’ai pas de voiture, je ne peux pas me déplacer et ici, il n’y a rien, pas d’emploi », égrène la quinquagénaire sans colère, mais d’un ton désabusé. Vidée des deux tiers de ses habitants en moins de cinquante ans, la commune de 5 000 âmes détient aujourd’hui un triste record : 40% de chômage, le plus haut taux pour une ville de plus de 1 000 habitants en France métropolitaine, selon les données de l’Insee. @franceinfo.

#Environnement

► Qu’est-ce qu’on fait pour la planète ? Trier, recycler, revaloriser, se mettre au bio, acheter local, cultiver son jardin. Aujourd’hui, nous sommes tous concernés. Bien sûr, l’État doit mener une politique permettant le changement, les entreprises doivent décarboner leurs modes de production mais pour accélérer cette action collective, nous devons tous nous y mettre. Et vous savez quoi ? La révolution verte a déjà commencé. Agir pour le respect de la planète à tous les niveaux devient une réalité partout autour de nous. Les étudiants de L’École Française de Journalisme de Bordeaux mettent en lumière les initiatives citoyennes et économiques en Nouvelle-Aquitaine. France 3 Nouvelle-Aquitaine, dans le cadre d’un partenariat pédagogique avec l’EFJ de Bordeaux, vous propose de découvrir le travail de ces futurs journalistes. Des étudiants qui n’ont pas ménagé leur énergie pour aller dénicher ces initiatives remarquables, avec même parfois, des réalisations très inattendues. Comme quoi, quand on veut moins de pétrole, en France, on a toujours des idées ! @franceinfo.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Le coronavirus affole les réseaux sociaux et le monde de la tech. À retenir cette semaine : – Coronavirus & censure en Chine : Alors que le coronavirus se propage, la désinformation se viralise encore plus vite et la colère inonde les réseaux sociaux chinois. Une colère qui peut coûter cher, avec un gouvernement chinois qui contrôle les 1,1 milliard d’utilisateurs de WeChat (y compris dans les groupes privés), traquant toute personne qui pourrait « « perturber l’ordre social ». Mais au fur et à mesure que la population se voit refuser la libre circulation de l’information, le gouvernement perd de sa crédibilité. C’est en effet, en partie, la censure chinoise qui a aidé à la diffusion du virus ; – Nous sommes désormais contrôlés à distance : « Les capitalistes de la surveillance contrôlent la science et les scientifiques, les secrets et la vérité. » ; – L’IA fera ce que l’on lui demandera de faire. C’est bien là le problème.

#Réseau

► Des réseaux LoRaWAN moins infaillibles qu’on le pense. La technologie LoRaWAN serait-elle moins infaillible que prévue ? Des experts en sécurité ont publié en début de semaine un rapport de sécurité alarmant à propos de cette nouvelle technologie en plein essor. Celle-ci serait, contre toute attente, vulnérable aux cyberattaques et aux erreurs de configuration, malgré tout les discours rassurants sur la sécurité améliorée du protocole, fondée sur l’utilisation de deux couches de chiffrement. Pour rappel, LoRaWAN (pour « Long Range Wide Area Network ») est une technologie radio qui fonctionne en plus du protocole propriétaire LoRa. Le protocole LoRa a été développé pour permettre aux entreprises de connecter à l’Internet des appareils à piles ou à faible consommation d’énergie via une connexion sans fil. LoRaWAN reprend le protocole LoRa et permet à des appareils répartis sur une vaste zone géographique de se connecter sans fil à Internet par des ondes radio. @zdnetfr.

#Société

► Hartmut Rosa : « Aujourd’hui, on est aliéné parce qu’on se sent à la fois libre et perdu ». Après la publication en 2018 de son foisonnant essai Résonance (éd. La Découverte), Hartmut Rosa nous enjoint de nouveau à réfléchir à notre rapport au monde. Dans Rendre le monde indisponible (éd. La Découverte), le philosophe et sociologue allemand questionne cette quête moderne consistant à chercher à contrôler le monde, à le plier à nos désirs. Cette quête qui nous vaut d’exploiter la nature, les individus, la beauté, et de voir le tout nous échapper. Nous avons pris le temps de creuser le sujet avec lui à l’occasion de son dernier passage à Paris. Il explique dans un entretien sur le site @usbeketrica: « Je pense que ce qui rend notre sort singulier, aujourd’hui, c’est que nous sommes perdus pour une nouvelle raison. Ça n’est pas à cause de la répression, ou d’une oppression, comme ça a pu être le cas par le passé. Aujourd’hui, on est aliéné parce qu’on se sent à la foi libre et perdu. C’est frappant quand on considère le degré de colère qui s’exprime ces temps-ci. Les gens estiment qu’ils n’obtiennent pas ce qu’ils méritent (…) mais il me semble qu’on regarde dans la mauvaise direction. (…) La frustration vient précisément du fait qu’on réalise que maintenant, on a accès à des millions de choses, de films, de chansons, et que pour autant on n’obtient pas ce dont on a besoin. Parce que ce dont on a besoin, c’est ce que j’appelle la résonance, ce rapport au monde qui permet d’être touché, ému, transformé par lui, de faire l’expérience de la transcendance. »

#Numérique

► Près de Toulouse, les facteurs luttent contre la fracture numérique. Podcast, replay, achats ou impôts en lignes…Difficile pour certaines personnes de comprendre ce jargon informatique. Surtout lorsque l’on n’a pas accès aux outils du numérique. Les personnes âgées, parfois isolées sont les premières victimes de ce « tout numérique » imposé. La dématérialisation des démarches administratives est prévue pour fin 2022. L’idée de réaliser cette enquête est justement née de ce constat. Une véritable « course contre la montre » pour le président de la communauté d’agglomération du Sicoval, Jacques Oberti. Il souhaite par cette enquête, capter les besoins des personnes et déterminer les publics. Objectif : mettre en place très rapidement des ateliers de formation au numérique. On veut démystifier le numérique et accompagner les publics, voir même mobiliser des acteurs sur le terrain pour effectuer les démarches à la place des personnes en difficulté. Il faut les aider et aller vite pour éviter aussi qu’ils perdent leur droit. @franceinfo.

31 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 31 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#RéalitéVirtuelle

► Une nouvelle expérience VR dans les eaux écossaises. Les possibilités offertes à l’Écosse pour naviguer et faire du bateau sur les rivières, les lochs et les mers sont encouragées dans une nouvelle campagne. Une série de vidéos de réalité virtuelle à 360 degrés ont été produites dans le cadre de #MustSeaScotland. St Kilda, Islay, Skye et Inverness Marina sont parmi les lieux présentés. Sail Scotland a créé la campagne avec d’autres organisations, dont le National Trust for Scotland et VisitScotland. @BBC. Légende de l’image : Desvidéos à 360 degrés ont été créées.

#Téléphonie

► La 6G sera 100 fois plus rapide que la 5G. L’opérateur de téléphonie mobile japonais NTT DoCoMo vient de publier un livre blanc décrivant l’évolution de la 5G et le développement 6G. Cette dernière devrait être 100 fois plus rapide que la 5G et pourrait couvrir toute la Terre à partir de satellites. Et ce n’est pas tout…. Débits monstrueux, latence réduite… De surcroît, cette 6G réglerait la problématique des zones blanches ou mal desservies. En atteignant l’espace et les satellites, la couverture serait mondiale avec des débits de plusieurs Gbps partout. @futurasciences.

#Données

► RATP : le plus gros producteur de données d’Ile-de-France. Dans le cadre de sa stratégie de transformation numérique initiée début 2017, la RATP a entrepris un profond travail de valorisation de ses données. Dans le cadre de son plan d’excellence opérationnelle ferroviaire, ce chantier porte notamment sur la gestion des flux voyageurs dans le tramway ou la gestion des incidents dans le métro. La maintenance prédictive présente un cas d’usage évident. « La fermeture des portes constitue la première cause d’incidents voyageur sur le RER, indique Vânia Ribeiro, Chief digital officer pour l’opérateur de transports publics. En dotant les portes de capteurs, il est possible d’intervenir avant qu’elles ne tombent en panne. Cela a fait baisser de 20% les incidents voyageurs. » Lire la suite de l’article sur le site @zdnetfr.

#Ville

► La ville est-elle une app comme une autre ? Elle devait nous assurer sécurité, mobilité, efficacité, rapidité et pourtant, aujourd’hui, le concept peine à convaincre. Pire, certains voudraient la voir disparaître, l’accusant d’être une énième machine à cash, un puit de données pour les GAFAM, ou d’être simplement stupide. Pour d’autres, les villes intelligentes sont la promesse d’une destruction de la démocratie. Des critiques et des risques qui ont contraint Sidewalk Labs à revoir ses ambitions. La filiale d’Alphabet, maison mère de Google, qui tente depuis 2011 de transformer Toronto en smart city, a vu ses possibilités de collecter des données se réduire comme peau de chagrin. Il faut dire que la tentation est grande pour les municipalités de moderniser leurs villes à coup de trottoirs connectés. Lire la suite de l’article sur le site @LADN_EU. Photo : RyanJLane.

#Municipales2020

► Quels projets pour les villes moyennes ? Les villes moyennes, cibles de toutes les campagnes ? Yannick Jadot, personnalité influente du mouvement Europe Ecologie Les Verts (EELV) annonçait clairement son objectif de campagne pour les municipales : « Montrer que nos espaces de conquête ne sont pas que les métropoles où les gens vivent bien ». Il rejoignait ainsi certains mouvements de gauche qui voient dans les villes moyennes des bastions à prendre pour réaffirmer un projet social et équitable pour tous. Même ambition du côté du Rassemblement national qui a compris que plus il se tourne vers les petites et moyennes villes, plus son score est élevé. Les villes moyennes dont la définition évolue, elles concentrent généralement entre 20 et 100,000 habitants, ont été longtemps oubliés des politiques gouvernementales et des démarches scientifiques comme le rappelle le chercheur Frédéric Santamaria. @FR_Conversation.

#Habitation

► A Stockholm, 10 ans et 5 mois d’attente pour trouver un appartement. Trouver un appartement à louer, dans une capitale européenne, n’est pas une mince affaire. A Stockholm, encore moins qu’ailleurs. Il faut désormais compter en moyenne dix ans et cinq mois pour espérer y décrocher l’appartement de ses rêves. Il s’agit du dernier chiffre, révélé à la mi-janvier, par l’Agence municipale du logement (Stockholms Bostadsförmedling), auprès de laquelle 675 000 Suédois (dans un pays de 10 millions d’habitants) font désormais la queue. Ailleurs aussi, les files d’attente s’allongent. A Göteborg, deuxième ville du pays, sur la côte ouest, il faut patienter six ans en moyenne. A Malmö (Sud), 1 199 jours. Ubuesque, ce phénomène est un héritage de l’idéal social-démocrate, qui voulait garantir à chacun le droit à un logement à un prix abordable, mais qui se retrouve aujourd’hui malmené par l’urbanisation et la croissance démographique, combinées à une grave pénurie de logements. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr

#MediaSocial

► Comment améliorer YouTube ? Une anthropologue présente des solutions. vec ses 400 heures de contenus produits chaque minute et son milliard d’utilisateurs uniques par mois, YouTube est un mastodonte médiatique unique en son genre. Sa particularité est bien évidemment de reposer sur une myriade de vidéastes qui espèrent vivre de leur art (et des revenus publicitaires). Dans son livre  Thanks for Watching, An Anthropological Study of Video Sharing on YouTube (Merci d’avoir regardé, une étude anthropologique du partage de vidéo sur YouTube), l’anthropologue Patricia G. Lange s’est justement penchée sur cette communauté de créatifs et la manière dont ils ont perçu la montée de plus en plus forte des options de monétisation des vidéos. Elle résume les échanges qu’elle a pu avoir avec eux dans un post de blog publié ici. @LADN_EU.

#Economie

► 2020, année de consécration de l’économie circulaire ? 2020 s’annonce comme l’année de la consécration pour l’économie circulaire. Jeudi 30 janvier, le parlement a définitivement adopté la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire. Un texte qui doit incarner, pour le gouvernement, l’intérêt de l’acte II du quinquennat pour l’urgence écologique.Le concept, fondé sur la nécessité de limiter la consommation des ressources naturelles, a été défini dès 2015 par la loi de transition énergétique, qui avait déjà reconnu l’économie circulaire comme un objectif national. Depuis, ce pilier du développement durable peine toutefois à se frayer une place dans l’opinion publique, à côté de la prise de conscience de la crise climatique et bien au-delà de l’urgence du tri et du recyclage à laquelle il est souvent réduit. Lire la suite de l’article sur le site @latribune.

#Entreprise

► Italie : les coopératives, remède à la crise ? À Bologne (Italie), de jeunes start-ups optent pour le modèle coopératif. C’est le cas de Fair B&B, un site dédié à la mise en relation de propriétaires d’appartement et des touristes. Les profits sont réinvestis dans des projets sociaux. « Notre commission est la même que les autres plateformes, mais nous l’utilisons différemment. La moitié sert à la gestion de la coopérative, l’autre moitié est consacrée à un projet social. Avec nous en voyageant on fait le bien. C’est une façon de redynamiser le territoire et repenser la vie dans la cité, d’utiliser différemment les technologies« , explique Damiano Avellino, fondateur de la plateforme Fair B&B. Le loueur perçoit exactement la même somme que sur les autres plateformes, mais il donne du sens à sa démarche. « C’est l’unique façon de faire un projet social et de lutter contre la gentrification des villes européennes comme Barcelone ou Berlin. Avec ce projet, tu n’es pas qu’un numéro, tu fais quelque chose pour ton territoire et pour ta ville », confie Gabrielle Tabanelli, futur loueur. L’argent généré par Fair B&B a été investi par exemple dans une pizzeria solidaire où un salarié sur trois est une personne handicapée. @franceinfo

#Environnement

► « Les solutions pour la planète sont devenues rentables », salue Bertrand Piccard au sommet ChangeNOW. Mettre en relation les grandes entreprises avec des start-ups qui développent des solutions pour protéger la planète : tel est l’objectif du sommet ChangeNOW qui se tient au Grand Palais, à Paris, du 30 janvier au 1er février. Au programme de ces deux jours, des échanges et des tables rondes entre décideurs, entrepreneurs et personnalités engagées pour la transition écologique. Parmi les participants, Bertrand Piccard s’enthousiasme de voir se parler des personnes issues de milieux différents. Une raison à cela : « Les solutions pour la planète sont devenues rentables. C’est une bonne nouvelle. On peut parler le même langage que ceux qu’on veut convaincre, en parlant de création d’emplois et de rentabilité. » @franceinfo.

#JeuVideo

► Caresses virtuelles, jeux vidéo sympas et décryptage des émotions… En 2020, la tech sera douce ou ne sera pas. « Les figures de proue du secteur et les entreprises irresponsables doivent rendre des comptes sur leurs méfaits sociétaux et environnementaux », indique Emma Chiu, Directrice de Wunderman Thomson Intelligence. C’est maintenant clair, on en a tous ras-le-bol des technos anxiogènes des GAFFA. En 2020, on leur préférera caresses virtuelles, décryptage des émotions, et jeux vidéo inclusifs pour un effet feel good quasi immédiat. @LADN_EU. Photo : © 4X-image sur Getty Images

30 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 30 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Réseau_5G

► 5G : progrès ou menace pour l’environnement et la santé ? Elle arrive en France en 2020 mais déjà, elle est décriée : la prochaine norme de communication mobile va encore accélérer nos vies, avec son lot d’effets néfastes pour l’environnement, mais aussi d’avancées : des téléphones plus sobres, des communications se passant d’antennes-relais, des opérations chirurgicales à distance… À Bruxelles, la ministre de l’Environnement, estimant que “les Bruxellois ne sont pas des rats de laboratoire », attend des moyens de mesurer efficacement le rayonnement des antennes avant de laisser la 5G s’installer dans la capitale belge. Car, avec son arrivée, se pose à nouveau la question de l’exposition aux ondes électromagnétiques. Un sujet suivi en France par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), qui reste prudente. Lors d’une commission parlementaire sur le sujet, l’un des responsables de l’Anses, Olivier Merckel, relevait que les études sur les champs électromagnétiques ne permettaient pas « d’avoir une position définitive ». @WeDemain. Légende image : Les antennes de téléphonie mobile devraient se multiplier avec la 5G. (Phoo : Shutterstock).

#Ville

► Moscou, championne du monde des villes connectées. Qui se souvient de cette époque où les Moscovites se murmuraient à l’oreille, sur le ton du conseil précieux : « Vous cherchez des billets de train ? Allez à la gare de Kazan, il n’y a qu’une heure de queue ! » Le tout pour finalement se faire houspiller par un vendeur peu amène qui compte et recompte vos billets derrière un guichet poussiéreux. En à peine dix ans, la capitale russe a changé d’époque. Moscou est aujourd’hui une ville où l’on peut payer son ticket de train ou de métro (0,55 euro à l’unité) avec son téléphone, sa montre connectée ou, pour les plus coquets, sa bague connectée. Sans compter le paiement par reconnaissance faciale, d’ores et déjà en phase d’expérimentation. Lire la suite de l’article sur le site @lemondefr.

#Municipales2020

► A qui va profiter le jeu de pêle-mêle électoral ? Retour au sol dans la France des villes et des campagnes, parole aux habitants des 35 416 communes, dont 31 787, soit neuf sur dix, ont moins de 3 000 âmes, et 97 % moins de 9 000. La population des maires, ces élus préférés des Français, se situent à l’interface du national et du local, à l’endroit où la France d’en bas regarde la France d’en haut. Dans un pays de tradition centralisée comme le nôtre, aucun ne peut être indifférent à la politique nationale et à ses équilibres. Certes, la notabilité politique, gage d’efficacité dans la défense du territoire, croît avec la taille et l’importance de la ville d’élection, mais par l’intermédiaire des réseaux et des intercommunalités l’empreinte politique colore l’ensemble du paysage, invitant les soirs d’élections à une double lecture des résultats. @FR_Conversation

#Agriculture

► « Ce qu’on veut, c’est remplacer l’agriculture de masse par une masse d’agriculteurs », explique Jean-Martin Fortier. Jean-Martin Fortier a fondé au Québec Les jardins de la Grelinette, une micro-ferme bio intensive devenue un modèle du genre. Son idée est de multiplier le nombre de petites fermes. Il explique que les personnes venant dans sa ferme sont captivées par deux points : la beauté et la petite taille du lieu. En effet, sa ferme est particulièrement petite (1 hectare et 4 employés) mais malgré tout très productive. Dans son petit havre de paix, Jean-Martin Fortier vante la diversité de son activité. Il estime aujourd’hui contribuer à un monde meilleur. « C’est mener par l’exemple, c’est arrêter de rouspéter et de faire les Che Guevara de salon et puis se dire : ‘Moi, je fais, j’ai un impact, je contribue, je suis un acteur du changement, je suis un agriculteur, je suis fier, je fais un beau métier et je contribue à un monde meilleur. » @franceinfo.

#Climat

► Sommet Change Now : « Nous devons tous nous considérer comme coacteurs » de la transition écologique, plaide Julien Dossier, spécialiste de la ville durable. Partir d’une œuvre de la renaissance italienne pour imaginer un monde moins carboné face au changement climatique. C’est la démarche originale entreprise par Julien Dossier dans son livre Renaissance écologique (Actes Sud, 2019). L’auteur, qui dirige le cabinet de conseil Quattrolibri et s’est notamment occupé de la stratégie zéro carbone de la ville de Paris, a réalisé, avec l’aide du dessinateur Johann Bertrand d’Hy, une version contemporaine de L’Allégorie des effets du bon gouvernement, peinte par Ambrogio Lorenzetti en 1338. Lire l’entretien Julien Dossier sur le site @franceinfo.

#Energie

► L’hydrogène enfin transformé en métal ? Il faut parfois taper fortement du poing sur la table pour obtenir ce qu’on veut. C’est en quelque sorte ce qu’ont fait trois chercheurs du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et du synchrotron Soleil (Gif-sur-Yvette) pour fabriquer un matériau espéré depuis plus de quatre-vingts ans : de l’hydrogène métallique. C’est-à-dire la métamorphose de l’élément le plus simple et le plus abondant de l’Univers, connu pour être isolant, en un excellent conducteur. De quoi faire rêver. Cet hydrogène métallique pourrait même être supraconducteur à la température ambiante, donc sans résistance électrique, et servir à transporter sans perte l’électricité. Solide ou liquide, il concentre aussi énormément d’énergie, d’où des débouchés comme carburant spatial. @lemondefr.

► Au Royaume-Uni, l’éolien a détrôné le charbon roi. Longtemps symbole d’un pays qui s’est développé par le charbon, le Royaume-Uni fait désormais figure de modèle en matière de transition énergétique. Le charbon, qui produisait les deux tiers de l’électricité dans les années 1980 et 36% en 2013, représente désormais moins de 4% du total. En 2019, la production d’électricité britannique issue d’énergies renouvelables a dépassé pour la première fois au troisième trimestre celle générée par les hydrocarbures. Une première depuis 1882. La production de charbon devrait même disparaître d’ici à 2025 selon le gouvernement. En parallèle, le Royaume-Uni est devenu une des références mondiales dans les énergies marines renouvelables en l’espace d’une vingtaine d’années. Avec 8.483 MW installés en 2019, il fait figure de leader incontesté de l’éolien en mer. 1.200 MW de capacités nouvelles seront délivrées cette année avec la mise en service du parc éolien de Hornsea Project One, l’un des plus puissants au monde.@slatefr. Légende image : Avec 8.483 MW installés en 2019, le Royaume-Uni fait figure de leader mondial incontesté de l’éolien en mer. (Photo : Nicholas Doherty via Unsplash).

#Données

► « « La caractéristique la plus importante, c’est que nous sommes amenés à divulguer volontairement toutes nos informations privées. C’est la différence avec les sociétés de contrôle antérieures. Tout se passe aujourd’hui comme si quelqu’un avait compris que pour avoir accès à nos informations privées, il fallait nous amener à les livrer volontairement, par désir et par plaisir. C’est avec notre pleine et entière participation que la circulation du pouvoir dans la société a complètement changé. Je ne pense pas que l’on ait encore pris toute la mesure des enjeux, de ce que cela signifie pour nos vies privées, pour notre propre subjectivité et pour nos politiques. C’est ce que j’essaye d’exposer dans cet essai, » explique le chercheur franco-américain Bernard E. Harcourt dans un entretien sur le site via @franceinfo. Il vient de publier « La société d’exposition », un essai qui pointe la désinvolture avec laquelle nous abandonnons chaque jour un peu plus notre vie privée au profit de la société numérique.

#Numérique

► Inde : le numérique offre des emplois aux femmes. À 59 ans, Rashmi Sahijwala est devenue une petite main de l’économie numérique. Son appartement est aujourd’hui un restaurant virtuel dont elle est la cheffe. Elle travaille pour une plateforme de livraison à domicile et fait partie des moins de 25% de femmes indiennes à avoir un emploi. « Un programme comme la plateforme Curryfull est bon pour les femmes, car l’Inde est un pays très conservateur et les femmes ne peuvent pas facilement travailler à l’extérieur », décrit la mère de famille. Le cloud kitchen est en plein essor. La taille du marché prévu pour 2023 atteint le milliard de dollars. Le patron de Rashmi Sahijwala est déjà cofondateur de trois sites. Parfois, la cheffe doit assurer dix commandes différentes en seulement quinze minutes. Son salaire mensuel est de 180 €. En Inde, les femmes au foyer sont un vivier bon marché. @franceinfo.

#Media_Social

► Des influenceurs plus professionnels..et moins riches qu’attendu. Les idées fausses ont la vie dure. Dans l’imaginaire collectif, l’influenceur (se) lambda ploie sous les tonnes de trottinettes électriques, de produits de beauté pointus et autres chaussures de sport, dont l’abreuvent des marques qu’il recommande avec chaleur… De quoi attiser les vocations. « Un fantasme trompeur », « clashe » en retour la quatrième étude sur les « Influenceurs et les marques », réalisée auprès de 1.735 influenceurs par Reech, première « brand tech » française du marketing d’influence, « afin de réhabiliter ce métier où l’influenceur communique le plus souvent sur ses passions », indique son président-fondateur Guillaume Doki – Thonon, déterminé à tordre le cou à tous ceux qui veulent faire rimer influenceurs et fraude. Ainsi, seuls 15 % d’entre eux exercent cette activité à temps plein et 86 % confirment qu’elle ne constitue pas leur principale source de revenus. @LesEchos.

#IA

► Intelligence artificielle : vers un nouvel ordre international ? Santé connectée, éducation augmentée, mais également armes autonomes et surveillance de masse : les projections liées aux potentialités de l’intelligence artificielle excitent les appétits des puissances internationales qui y voient un moyen de renforcer leurs capacités d’action dans presque tous les domaines. Objet de fierté sur le plan civil et de fantasmes sur le plan militaire, ces nouvelles technologies sont au cœur d’une intense compétition entre les Etats-Unis et la Chine. D’un côté, les GAFAM, de plus en plus indépendants de Washington, poursuivent leur rêve de puissance aux accents libertaires, tout en restant les étendards de la primauté technologique américaine. De l’autre, les BATX, sous le contrôle attentif du Parti communiste chinois, passent lentement mais sûrement d’une volonté de rattrapage à un désir de dépassement de leurs rivaux.Au milieu, la Russie, l’Europe, ou encore la Corée du Sud qui tentent de ne pas trop se laisser distancer. @franceculture.

29 Jan

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 29 janvier 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Sport

► Un terrain de foot 100% naturel a été inauguré à La Ciotat en ce début d’année 2020. Sa pelouse écoresponsable est faite en noyaux d’olives. Une multitude d’enquêtes a montré que les terrains synthétiques peuvent être dangereux pour la santé à cause des petites granules de caoutchouc issues de pneus. Ainsi les remplacement de ces granules par des noyaux d’olives concassés est plus écologiques et moins dangereux pour la santé. Pour ce terrain de sport, il a fallu 60 tonnes de noyaux d’olives. @LeHuffPost. Légende image : (Photo : Miroslav_1 / Getty Images).

#Fintechs

► Ces start-up qui ringardisent les banques traditionnelles. Décidément, rien ne leur sera épargné. La start-up française Bruno a récemment dévoilé un logiciel capable d’analyser les comptes courants, afin de déterminer le montant optimal qu’un client peut mettre de côté sans se serrer la ceinture. Pauvres conseillers bancaires : déjà concurrencés dans leurs tâches quotidiennes par la foultitude d’applications apparues ces dernières années, ils voient aujourd’hui le coeur même de leur raison d’être, « conseiller », remis en question par des algorithmes. Et le phénomène promet de s’accélérer… « Une étude que nous venons de réaliser montre qu’en 2019, chez les 18/35 ans, 50% des ouvertures de comptes se sont faites auprès d’une néobanque entièrement digitale », souligne Naji Ghorra, spécialiste du secteur bancaire chez Accenture. Lire la suite de l’article sur le site @lexpansion.

#Economie

► « Pris au piège » :un rapport décrit le côté obscur de la « gig economy ». Entre frais cachés, salaires insuffisants, pression à la disponibilité constante et absence d’évolution, beaucoup d’employés de la « gig economy », les petits boulots par application interposée, se retrouvent « pris au piège », selon un rapport publié mercredi 29 janvier. Pour beaucoup de travailleurs, les applications comme Uber ou Deliveroo « sont devenues un piège. Ils n’ont pas d’autre option que d’accepter ces emplois à la tâche, et pas de manière d’en sortir », et certains se sentent « pris dans des sables mouvants », poursuit le rapport du centre de réflexion spécialisé dans la technologie Doteveryone. « Un Britannique sur dix prend un emploi à travers une plateforme numérique au moins une fois par semaine » pour fournir à des consommateurs toujours plus exigeants des courses de taxi, coiffures, repas, réparations diverses ou baby-sitting, entre autres, constate Doteveryone. @France24.

#Agriculture

► Contre l’agribashing, l’agriloving. Lassés du dénigrement systématique dont ils estiment faire l’objet, les agriculteurs répondent sur les réseaux sociaux, le terrain où s’ébattaient leurs contempteurs. A raison de quarante atteintes au monde agricole par jour recensées, il était temps de réagir, écrit Sabine Delanglade. Un carnet de campagnes qui en dit long sur les dérives de notre temps. François-Xavier Lévêque, Baptiste Colson et les autres l’ont compris et se disent très heureusement surpris de l’accueil réservé à leur site et leurs vidéos #agriloving. « Pour passer de l’agribashing à la communication positive il n’y avait qu’un pas à franchir, ils l’ont fait », se félicite le directeur de la communication de Bioline by InVivo, Thomas Bégon qui ajoute : « A l’émotion il fallait répondre par l’émotion. » Pour lui, « Les vacances à la ferme chez les grands-parents c’est fini, il faut donc retrouver ce lien sentimental. » @LesEchos.

#Transport

► Mobilités et environnement: les Français freinés dans leur volonté de changement. À l’approche des élections municipales, la fondation Nicolas Hulot et la plateforme Wimoov ont publié leur premier rapport sur les mobilités du quotidien «pour éclairer les futurs maires sur les contraintes de mobilité et les aspirations au changement». Si 89% des Français se disent préoccupés par la crise environnementale, 72% continuent d’utiliser la voiture comme mode de transport principal. Dans les zones les moins denses, le nombre de personnes utilisant la voiture a même augmenté de 39% en deux ans… souvent à cause de la suppression de transports en commun. Il leur est en effet difficile de changer leurs habitudes. L’objectif est donc « de ne pas faire l’erreur d’opposer écologie et social, et d’éviter que la transition écologique ne laisse des personnes sur le bord de la route », assure Marie Chéron, responsable mobilité à la fondation Nicolas Hulot. @Le_Figaro.

#Banque

► Comment les banques traditionnelles innovent pour rester dans la course du numérique. Désactiver le paiement en ligne de sa carte bancaire, payer en magasin avec son smartphone, agréger tous ses comptes de différents établissements dans une seule appli… Autant de fonctionnalités communes dans les banques en ligne, comme Boursorama Banque et Fortuneo, et les néobanques, comme N26, Revolut ou encore Max. Mais elles ne sont pas les seules à les proposer. « Les réseaux bancaires traditionnels ne sont pas en reste en matière d’innovation numérique », insiste Alexandre Giros, le directeur du digital de La Banque postale. Les applications des banques classiques permettent en effet de réaliser de plus en plus d’opérations de façon autonome, notamment de piloter sa carte bancaire avec son smartphone.  @lemondefr.

#Tourisme

► Quand l’intelligence artificielle rend votre hôtel particulier. Service sur-mesure pour touristes ordinaires. Alors que l’intelligence artificielle (IA) entre progressivement dans le quotidien des foyers via les assistants vocaux et autres objets connectés, le secteur du tourisme hôtelier lui ouvre également ses portes depuis quelques années. « Les grandes chaînes d’hôtels comme les plus petits groupes surveillent les évolutions du marché, explique Jean-Michel Chapuis, responsable scientifique du programme de management hôtelier à l’école Ferrandi. Elles n’ont pas les moyens d’investir pour créer leur propre IA, mais elles misent sur les applications de start-up qui utilisent les technologies de gros acteurs comme Google, Apple ou Amazon. » Ces outils et applications variées permettent notamment d’avoir une connaissance plus fine du client et d’ainsi personnaliser son expérience voyage. @20minutes

#Réseau_5G

► Déploiement de la 5G en Europe : la Commission européenne n’écarte pas Huawei mais « établit des règles claires » à respecter. Le protectionnisme n’est pas dans l’ADN de l’Union européenne. Dans la foulée du Royaume Uni, l’UE présente son plan pour protéger les infrastructures de la future 5G. Cette technologie internet mobile ultra rapide devrait révolutionner nos pratiques mais les milliers d’antennes nécessaires qui devront être installées sont autant de points d’entrée pour d’éventuels piratages ou espionnages. Pour l’éviter, les États-Unis demandaient aux occidentaux d’interdire purement et simplement le Chinois Huawei. Une recommandation que l’Europe ne suivra donc pas. « L’UE ne ferme ni n’ouvre la porte à personne », explique Thierry Breton, le commissaire européen au Marché intérieur. @franceinfo. A lire aussi : L’Europe très attentive à sa souveraineté technologique avec la 5G @Le_Figaro.

#Cybersécurité

► Les progrès du quantique bousculent la cybersécurité. Smartphones, transactions bancaires, passeports, dossiers médicaux… Aujourd’hui, la sécurité informatique repose en grande partie sur le cryptage des données. Or même le plus sophistiqué système de cryptographie actuel est menacé par l’arrivée potentielle d’un ordinateur quantique. L’informatique quantique repose sur des principes totalement différents de l’informatique telle que nous la connaissons aujourd’hui puisqu’elle se fonde sur des propriétés physiques de la matière et non sur des mathématiques. Ce changement de paradigme et le saut de puissance de calcul qui en découlera vont ouvrir de nouveaux champs d’application mais ils permettront aussi d’abattre toutes les barrières cryptographiques qui protègent aujourd’hui nos données personnelles sensibles, bancaires, médicales… ainsi que la sécurité nationale des pays. @Le_Figaro.

#Police

► Policiers: sur les réseaux sociaux, la guerre des images ne fait que commencer. Sous le hashtag #violencespolicieres, Twitter diffuse un déluge de séquences mettant en scène des charges violentes, des coups, des « matraquages » et des tirs de LBD. Au cœur d’une rageuse guerre de l’image, les forces de l’ordre tentent de ne pas perdre la face. « C’est quasiment mission impossible car nous sommes entre le marteau et l’enclume en permanence », grimace un responsable policier. « Nous sommes au cœur d’une guerre d’autant plus redoutable qu’elle repose sur une émotion pure qui crée de l’empathie et tend à transformer les casseurs en victimes, explique un officier venu du terrain. À force d’être exposé à des images de plus en plus crues de visages tuméfiés, d’œil blessés ou de mains arrachées qui tournent en boucle, tout le monde ou presque finit par se laisser convaincre que les forces de l’ordre sont devenues un outil de répression aveugle et systématique. Or, la dernière manifestation anti-PMA, qui a réuni 25.000 personnes, a été calme comme une mer d’huile, sans le moindre jet de lacrymogène. » @Le_Figaro.

#Technologie

► 5G, intelligence artificielle : la Commission dévoile sa feuille de route. L’Europe n’est pas du tout en retard dans la cinquième génération de téléphonie mobile (5G), n’a eu de cesse de répéter, ces dernières semaines, Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur. Ce mercredi 29 janvier, il présentera aux côtés de la « dame de fer » Margrethe Vestager, responsable de la concurrence, la « boîte à outils » européenne sur les réseaux 5G. Car l’Europe pose un œil méfiant sur ces derniers. D’un côté, elle sait qu’ils ont un potentiel immense, notamment en matière de sécurité, mais pas seulement : la 5G rimera aussi avec l’avènement des villes connectées, des véhicules autonomes ou d’autres produits high-tech encore insoupçonnés qui réclameront, pour fonctionner de manière optimale, des infrastructures de communication mobile ultra-sophistiquées. @lacroix