La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Transport
► En France, on en dénombre un rond-point tous les 25 km en moyenne, soit près de 50.000 sur tout le territoire. Ronds, ovales, carrés, ils font partie du paysage routier français. En Loire-Atlantique à Nozay, des conditions particulières ont conduit les ingénieurs à imaginer et réaliser un rond-point en forme de cacahuète. « Quand vous avez des ronds-point traditionnels, très souvent des voies sont pratiquement dans l’axe du rond-point. Les gens ralentissent donc moins et ça ne permet pas aux autres voies de s’intégrer facilement sur ce rond-point », explique Jean Charrier, vice-président du conseil départemental. @franceinfo. Légende image : Une vue aérienne du rond-point aménagé par le conseil départemental de Loire-Atlantique à Nozay. (Photo du Conseil départemental de Loire-Atlantique).
► Marre de prendre l’avion ? Voyagez en avatar ! « Les avatars ont le potentiel de connecter les gens partout dans le monde d’une façon que ne permettent pas les voyages traditionnels, expliquait ANA (All Nippon Airways), la principale compagnie aérienne japonaise, en présentant en octobre 2019 son projet de plate-forme de tourisme à base d’avatars. Notre vision d’une planète mieux connectée s’appuie sur les dernières innovations en matière de robotique, de réalité augmentée, de réalité virtuelle et d’intelligence artificielle pour transformer la manière dont les humains interagissent ». Concrètement, le service Avatar-In offre la possibilité de visiter le Japon par avatar interposé, via un robot mobile piloté à distance par un « voyageur » qui ne se déplace pas.
#Ville
► Le destin des villes passe par les habitants. Au-delà des promesses de la Smart City et de la densification, sur quelles bases peut-on « reconquérir » la ville et inventer celle de demain ? En 2015, d’après la Commission Européenne, 75% de la population mondiale vivait dans une zone urbaine. Une statistique qui n’est pas près de stagner et encore moins de régresser, lorsque l’on songe qu’au cours des vingt-cinq dernières années, la surface de l’ensemble des villes mondiales s’est accrue d’une aire semblable à celle de l’Irlande. La ville gagne du terrain, grignote, et ce faisant, fait face à de nouveaux défis… sans pour autant être totalement venue à bout de ceux qui sont les siens depuis longtemps. Car depuis au moins le début du XXème siècle, la ville est l’objet d’un paradoxe : alors qu’elle représente une formidable concentration d’êtres humains, on la juge… inhumaine. Trop grosse, trop agitée, trop dure, trop éloignée des besoins simples de chacun, et inapte à apporter le minimum décent à l’ensemble de ceux qui la peuplent. Replacer l’habitant au centre de la ville du futur ? Une priorité évidente… plus facile à énoncer qu’à régler. @usbeketrica.
#Commune
► Depuis 2018, la commune Hermanville-sur-Mer (Calvados) expérimente la démocratie participative en ligne en créant Confonder, un site Web. « Les élus peuvent se servir du site pour consulter la population autour de projets et les habitants peuvent proposer des idées pour la commune, explique François Gruselle, le créateur de Cofonder. Cet outil permet aussi de réaliser un budget participatif : la commune met de côté une partie de son budget et la dispatche entre tous les habitants pour qu’ils choisissent les projets qu’ils veulent voir émerger dans la commune ». @franceinfo.
#Territoire
► Territoires en transition : l’inévitable réinvention ? [Une émission @franceculture en partenariat avec le service Planète-Sciences du Monde]. L’écologie et les questions environnementales sont désormais élevées au rang des priorités d’un nombre croissant de citoyens et ces sujets imprègnent aujourd’hui très largement les programmes politiques de tout bord. À l’approche des élections municipales, les regards se portent donc vers les territoires dont certains ont déjà engagé une politique de transition afin de répondre aux enjeux du réchauffement climatique et d’en limiter les effets. De la collapsologie au modèle résilient des sociétés de demain, quels scénarios sont élaborés et mis à disposition des territoires désireux de se réinventer ? Quels modes d’existence seront les nôtres, dans un contexte de risque d’effondrement des sociétés thermo-industrielles ? Décroissance, autonomie, sobriété riment-elles avec liberté, indépendance, résilience ?
#Entreprise
► Tours : rencontre avec 4 entreprises innovantes de la région. Pour la deuxième année consécutive, le salon, Human Tech Days s’est tenu à Tours dans le cadre du mois du numérique de la région qui s’achève le 15 février. Les organisateurs ont choisi comme thématique de « Placer l’humain au cœur de la société numérique ». La rédaction de France 3 Centre-Val de Loire s’est intéressée à quatre entreprises régionales présentes sur le salon : Lify-Air (Détection en temps réel des pollens dans l’air), Lib&Lou (Location de jouets pour les enfants de 0 à 6 ans), ToolPad (Assistant d’utilisation d’ordinateur pour seniors) et Les 3 Dimensions (L’impression 3D accessible à tous). @franceinfo.
#Fiscalité
► Google répercute sur ses clients la « taxe Gafa » autrichienne. Depuis le 1er janvier, une loi autrichienne impose une taxe de 5% sur les revenus issus de la publicité en ligne. Cette dernière ne concerne que les entreprises réalisant plus de 750 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel, dont 25 millions d’euros en Autriche. Une autre façon de désigner les Gafa, soit les géants du numérique comme Google, Facebook ou Amazon. «Ce n’est que justice que les géants du numérique actifs en Europe paient leur juste part d’impôts», avait déclaré le chancelier autrichien Sebastian Kurz fin 2018, à l’annonce de ce qui n’était encore qu’un projet de loi. La réplique de Google ne s’est pas fait attendre. À partir du second semestre 2020, le numéro un de la publicité en ligne va augmenter ses tarifs de 5% pour tous les annonceurs «dont les publicités sont vues en Autriche, et ce quel que soit le pays où ils se trouvent», indique un e-mail envoyé à ses clients la semaine dernière, et publié par les médias autrichiens. @Le_Figaro.
#Pollution
► Les océans de plastique : un fléau contre lequel nous pouvons tous et toutes lutter ! « Chaque minute, 19 tonnes de déchets sont déversées dans les océans, » annonce en introduction Simon Bernard. Et sur cette quantité, seul 1% flotte dans l’eau, le reste finit par couvrir nos fonds marins ». Mais le plus inquiétant pour le jeune ingénieur reste la dégradation de ces morceaux de plastique en fines particules qui, une fois avalées par les poissons « se retrouvent dans toute la chaîne alimentaire ». Résultat, nous avalons chaque jour l’équivalent d’une carte bleue, soit 5 grammes de plastique. Cette problématique du rejet de nos déchets plastiques dans l’océan, Simon Bernard l’a découverte lorsqu’il était officier de marine. Convaincu qu’il fallait agir, il a mis à profit ses compétences techniques pour fonder Plastic Odyssey. À bord de son bateau Ulysse, il sillonne les mers et les océans pour comprendre l’influence de ces plastiques sur leur écosystème et tente de trouver des solutions pour stopper le développement du septième continent. Si certains pessimistes pensent qu’il est déjà trop tard pour agir, le jeune entrepreneur est persuadé qu’il reste encore des solutions pour “fermer ce robinet de plastique ». @bymaddyness.
#Données
► Opinion | Pas de « smart city » verte sans partage des données. Tribune de Florent Andrillon (directeur associé chez Capgemini Invent). L’urbanisation rapide des populations et les changements de mode de vie des populations placent les villes au cœur des enjeux climatiques. La moitié de l’humanité vit aujourd’hui en zone urbaine. Les Nations unies estiment qu sept habitants sur dix vivront en ville en 2050. Et cette progression sera tirée à 90 % par l’Afrique et l’Asie. Si les villes ne représentent que 3 % du territoire, elles sont responsables de 60 % à 80 % de la consommation d’énergie dans le monde et à l’origine de 75% d’émissions gaz carbonique. Cette distribution du territoire met sous pression les ressources en eau potable, la gestion des eaux usées, l’environnement et engendre des problèmes de pollution et de santé publique. Lire la suite de la tribune sur le site @LesEchos.
#Informatique
► « L’idée de « rendre le monde meilleur » est une farce ». A 77 ans, Joan Greenbaum, ex-programmeuse d’IBM ayant milité pour une technologie plus éthique dès les années 1960, fait le parallèle entre son parcours et la révolte actuelle des « tech workers ».Elle explique dans un entretien sur le site @usbeketrica : « Les sociétés comme IBM étaient très marquées par les sciences du management, l’idée de rendre le monde plus efficace, plus productif. En somme, réduire le coût du travail et permettre des gains de temps à tous les niveaux. Ceux, parmi nous, qui faisaient de la programmation, qui codaient, ne partageaient pas forcément ces vues. Je me suis engagé très tôt avec Computer People For Peace. Avec ce groupe, nous nous demandions comment mettre l’informatique au service du bien commun, comment éviter d’oeuvrer pour l’industrie militaire ou contribuer à changer la nature du travail. Deux visions du monde s’affrontaient déjà : celle des grandes entreprises et celle de certains ingénieurs et programmeurs, marqués par les mouvements anti-guerre du Vietnam. ».
► « Vivre avec des machines émotionnelles », selon Laurence Devillers. Tribune. Les dimensions affectives envahissent les machines pour permettre un dialogue plus naturel mais aussi pour capter notre attention. Pendant longtemps, philosophes et scientifiques ont opposé émotion et raison. L’évolution des connaissances scientifiques, grâce aux neurosciences, montre que les émotions et les sentiments sont nécessaires au fonctionnement cognitif, à la mémorisation, à l’apprentissage et à l’interaction. L’informatique émotionnelle regroupe trois technologies : la reconnaissance des affects, le raisonnement et la prise de décision à partir des affects, et enfin la génération d’affects grâce à des indices dans la voix, le visage ou les gestes. Les émotions sont complexes et propres à chaque individu. Elles sont par essence dynamiques, dépendent de notre culture, de notre éducation et du contexte dans lequel l’enregistrement est capturé. Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr