05 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 6 février 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Pollution

► Bangladesh: la capitale Dacca noyée par des affiches électorales plastifiées. La capitale du Bangladesh, Dacca, est noyée par des centaines de millions d’affiches plastifiées à l’approche des élections locales prévues samedi et des militants s’inquiètent des conséquences néfastes pour l’environnement. Estimées à environ 304 millions, ces affiches vont finir dans les égouts et les rivières, s’emporte Sharif Jamil, secrétaire général du Bangladesh Environment Movement. « Et si les affiches sont brûlées, cela va polluer l’air », note-t-il. La qualité de l’air à Dacca est parmi les plus mauvaises au monde. « Il va falloir 400 ans avant que ces affiches ne se décomposent », souligne Sharif Jamil. @Sciences_Avenir.

► Des « arbres » artificiels installés à Londres pour lutter contre la pollution de l’air. Le Waltham Forest Council a ainsi installé deux City Trees permanents à l’extérieur de la gare de Leytonstone et un autre sur la High Road pour améliorer la qualité de l’air. C’est la société allemande Green City Solutions qui a créé le City Tree. Selon la description du fabricant, c’est un système d’épuration d’air extérieur autonome fait de mousse. Il utilise ainsi la biotechnologie pour imiter les avantages de la réduction de la pollution réalisée par « environ 275 arbres urbains ». Chaque City Tree est autonome et contient un réservoir d’eau, des systèmes d’irrigation et des capteurs pour surveiller la croissance des plantes. Le tout est alimenté par une combinaison de panneaux solaires et de batteries internes. Le City Tree a été conçu pour être capable d’éliminer divers agents polluant l’air tout en produisant de l’oxygène. @DailyGeekShow

#Solidarité

► Après Ecosia, le moteur de recherche qui plante des arbres, voici YouCare, celui qui offre des repas aux animaux. Fondé en mai 2018 par deux levalloisiens. Leur équation est simple : un repas pour chien, chat et autres nouveaux animaux de compagnie (Nac), coûte en moyenne 10 centimes d’euros. En parallèle, les deux jeunes entrepreneurs ont calculé que 45 recherches sur Internet rapportaient 20 centimes d’euros de recettes de la part des annonceurs. Ces derniers monnaient leur référencement auprès des « index », en l’occurrence celui de Microsoft, partenaire de YouCare. À chaque nouvelle recherche, l’argent collecté grâce à la publicité est redistribué à des associations de protection animale. Le moteur de recherche indique qu’environ 45 recherches permettent d’offrir un repas à un animal dans un refuge. Les utilisateurs YouCare effectuent en moyenne 7 recherches par jour, ce qui permet d’offrir un repas à un refuge par semaine en moyenne. @LADN_EU & @le_Parisien.

► A Stockton, en Californie, le maire parie sur un revenu minimum garanti pour réduire la précarité. Michael Tubbs est maire de Stockton, une agglomération de 300 000 habitants qui a fait faillite en 2012 et ne s’en est pas relevée, comme en témoigne le délabrement de certains bâtiments historiques, reliquats du passé cossu d’une ville née dans la foulée de la ruée vers l’or de 1849. Lange Luntao, le petit-fils d’un ouvrier agricole venu des Philippines (Stockton a un quartier appelé le Petit Manille), dirige la coalition Reinvent Stockton. Autour d’eux s’est constitué un réseau de jeunes influencés par la Silicon Valley autant que par Barack Obama. Ils se sont surnommés les « boomerangs » : ceux qui reviennent dans leur communauté d’origine avec l’ambition de changer le monde et ses inégalités. Ainsi Depuis un an, 125 familles de la ville reçoivent 500 dollars par mois. À travers cette expérience soutenue par plusieurs barons de la Silicon Valley, l’élu démocrate Michael Tubbs veut prouver que les « pauvres » ne le sont pas parce qu’ils ne travaillent pas assez, mais parce que le coût de la vie est trop élevé. @lemondefr

#Santé

► Quand les « serious games » deviennent des outils d’accompagnement des patients. Et si un jeu pouvait accompagner un jeune enfant asthmatique et sa famille ? Et si un jeu pouvait responsabiliser un enfant de 9 ans face à son diabète ? Ces jeux existent, ils permettent pour « Effic’asthme » de former et de rassurer les parents et leurs jeunes enfants face à l’asthme et « Glucozor » propose à l’enfant diabétique de prendre soin d’un compagnon virtuel en respectant les contraintes qui s’appliquent à lui-même. Au fur et à mesure que le chiffre d’affaires de l’industrie du jeu vidéo supplante celle du cinéma et que les jeux vidéo sont reconnu comme un art à part entière, leur utilisation à d’autres fins que purement ludiques n’étonne plus. @FR_Conversation

#Travail

► Chine : les applications de télétravail surchargées. En raison de la propagation actuelle du coronavirus, beaucoup d’entreprises ont pris des mesures de précaution et ont incité ou parfois même obligé leurs employés à travailler de chez eux. A cause d’un volume de trafic trop important, l’outil de communication d’entreprise et de collaboration bureautique de TencentWeChat Work, et l’application d’espace de travail virtuel d’AlibabaDingTalk, ont été paralysés. De nombreux utilisateurs se sont plaints de problèmes de connexion. DingTalk a déclaré que son trafic de vidéoconférence avait atteint un sommet historique à 9 heures du matin, ce lundi. Plus de 200 millions d’employés ont travaillé à distance, selon l’entreprise. Le bond des travailleurs à distance, même temporaires, représente une opportunité inattendue pour les prestataires de services pour acquérir de nouveaux utilisateurs. @Frenchweb.

► Deliveroo condamné en France aux prud’hommes pour travail dissimulé. C’est une première en France. La plateforme de livraison de repas Deliveroo a été condamnée pour travail dissimulé à la suite de la requalification du contrat de prestation de service d’un de ses coursiers en contrat de travail. Un livreur à vélo ayant travaillé pour Deliveroo à partir de 2015 demandait la requalification de son contrat de prestation de service en contrat de travail. « Cela a été un très long combat, engagé en 2016 », a affirmé son avocat Me Kevin Mention. Un juge départiteur du conseil des prud’hommes de Paris a condamné Deliveroo pour travail dissimulé, selon la décision consultée. La justice a « reconnu que le fait d’obliger le coursier à avoir un contrat de prestation de service était une volonté de frauder le code du travail de la part de Deliveroo et condamné l’entreprise à verser 30 000 euros au livreur », selon Me Mention. @lemondefr.

#Logement

► Pour lutter contre les abus et les opérations massives visant à transformer des immeubles entiers en habitations de passage, la mairie de Cannes (Alpes-Maritimes) refuse une opération massive commerciale de type Airbnb. En 2018, 4 000 meublés touristiques été officiellement déclarés sur différentes plateformes, à Cannes. Aujourd’hui, le chiffre a presque doublé. La municipalité explique que ce type de transaction entre particuliers est nécessaire à la ville mais à condition, précise la mairie, que l’offre n’explose paset devienne une opération massive commerciale immobilière. @franceinfo

#Police

► Quand la police exploite le big data pour résoudre ses enquêtes. Webdrone. C’est le nom d’une petite société, située à deux pas de la Madeleine, à Paris. Elle emploie une poignée d’experts et d’ex-cybergendarmes qui passent le plus clair de leur temps à enquêter pour le compte de riches clients, victimes notamment de contrefaçon ou de campagnes de dénigrement sur internet. Ces privés travaillent à l’aide d’un e-drone ou drone virtuel, c’est-à-dire un algorithme sophistiqué qui permet de matérialiser des réseaux organisés sur la base des informations qu’il puise sur internet. Le programme cherche dans les pages, indexées ou non indexées, mais aussi dans le darknet, accessible essentiellement aux initiés qui en connaissent les chemins d’accès. « On entre quelques éléments d’investigation, comme des pseudos ou des avatars et le système identifie toutes les traces numériques dans les trois couches du web et sur les réseaux sociaux », explique Hervé, l’un des piliers de l’équipe. @Le_Figaro.

► Un rapport analyse les enjeux de la police prédictive. « Police prédictive ». C’est le thème d’un rapport de 2019 de l’Institut Paris Région (IPR), ex-Institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU) d’Ile-de-France. Cet organisme soutenu par la région que préside Valérie Pécresse porte un regard aiguisé sur la grande mode des algorithmes expérimentés dans le champ sécuritaire, dans l’espoir de parfaire la réponse des pouvoirs publics aux incivilités et à la délinquance. En 35 pages, il brosse le tableau d’un secteur plein de promesses d’un point de vue économique, mais qui soulève aussi maintes questions sur le plan des libertés individuelles. @Le_Figaro

#Ecran

► Parents, utilisez-vous des outils numériques pour contrôler l’accès aux écrans de vos enfants ? Le Safer Internet Day, organisé en France et dans le monde entier à partir du 11 février par des institutions, entreprises et association, se concentre cette année sur « la place des écrans dans la famille », et le rôle des parents en la matière pour éduquer leurs enfants. A cette occasion, la rubrique Pixels du Monde s’intéresse aux solutions techniques disponibles et utilisées par certains parents pour surveiller, ou contrôler, l’usage des écrans connectés par leurs enfants – tablettes, consoles de jeux, ou premiers smartphones. @lemondefr.

#CentreVille

► Dans le centre-ville de Dieppe, l’habitat est très resserré. Ainsi un drone survole cette partie de la ville observer l’état des maisonset du Pollet  Des images avec une précision de 20 millions de pixels sont réalisées par un droniste professionnel dieppois. Elles permettent de réveler l’état des toitures, les infiltrations, les fissures. Ainsi la ville peut vérifier les résultats de travaux qui ont fait l’objet d’une demande préalable. Les propriétaires de logements indignes, voire dangereux seront  aussi rappelés à leur responsabilité. @franceinfo