16 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 16 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

xEn Auvergne, des agriculteurs soignent leurs vaches avec des essences aromatiques. La lavande est connue pour ses vertus thérapeutiques. Crédit : jacmac34 / Pixabay.  (@WeDemain).

#IntelligenceArtificielle

Que sont ces chatbots ? Et que présagent-ils du web de demain ? Le smartphone nous a incités puis habitués à utiliser des applications pour accéder à l’ensemble de nos pratiques numériques mobiles (médiatiques, informationnelles, communicationnelles, culturelles, etc.). Aujourd’hui la surcharge informationnelle et la complexité à occuper cet écran encouragent les grandes firmes à dépasser l’applification et à proposer à leurs utilisateurs des modalités d’entrée en contact de plus en plus interactives et engageantes. Et comme le rappelle ChatBotFactory, « les humains passent en moyenne 50 minutes par jour sur une app de messagerie ». C’est donc là qu’interviennent les chatbots. C’est-à-dire des comptes de messageries instantanées opérés par un logiciel et non par un humain. Ils incluent très souvent de l’intelligence artificielle afin d’agrémenter leurs fonctionnalités. Ainsi, ces plateformes conversationnelles peuvent tout faire ou presque : jouer, informer, rechercher, émettre, alerter ou rappeler, connecter, passer une commande sur internet …le tout évidemment en nous maintenant confortablement installés dans la plateforme sociale. (@InaGlobal).

Face à l’intelligence artificielle, augmenter le QI de l’humanité. Le mathématicien John McCarthy, mort en 2011, fut l’un des pionniers de l’intelligence artificielle, dont l’acte de naissance officiel date de la conférence de Dartmouth, pendant l’été 1956, au cours de laquelle il présenta un algorithme ancêtre de celui qui permettra à Deep Blue, le 10 février 1996, de battre le champion russe Gary Kasparov aux échecs. McCarthy reçut en 1971 le prix Turing pour ses travaux en intelligence artificielle, dans le laboratoire qu’il fonda en 1962 à l’université de Stanford. L’intelligence artificielle (IA, ou AI en anglais) est longtemps restée confinée aux laboratoires de recherche et à la science-fiction – de l’ordinateur HAL 9000 dans 2001, l’Odyssée de l’espace à Terminator -, jusqu’à ce qu’elle fasse son apparition dans notre quotidien au cours des dernières années. Vingt ans après Deep Blue, c’est Google qui, avec AlphaGo développé par DeepMind, franchit en 2016 une nouvelle étape en battant le meilleur joueur de go. Et au début de cette année, une intelligence artificielle a vaincu les quatre meilleurs joueurs de poker du monde. Point commun de ces super-ordinateurs : ils utilisent les techniques de l’apprentissage profond (deep learning) pour apprendre par eux-mêmes. Ici un jeu, comme les échecs, le go ou le poker – le plus complexe, puisque les mains des autres joueurs sont cachées. (@latribune).

Pour Elon Musk, l’homme doit devenir un cyborg. « Si vous ne pouvez battre la machine, le mieux est d’en devenir une. » Voilà le conseil prodigué en début de semaine par Elon Musk, le milliardaire qui rêve d’envoyer prochainement les humains sur Mars. L’homme d’affaires a livré sa vision de l’homme du futur lors d’une conférence au World Government Summit à Dubaï, où il annonçait le lancement de Tesla aux Emirats Arabes Unis. « Au fil du temps, je pense que nous allons probablement voir une fusion plus étroite de l’intelligence humaine et l’intelligence numérique », a-t-il affirmé. En clair, le cerveau humain devrait se connecter directement aux machines grâce à un « cordon neuronal » (en anglais, « neural lace »), sans en préciser la teneur. Objectif : « Atteindre une symbiose entre intelligence humaine et numérique [qui] pourrait résoudre la perte de contrôle et la perte d’utilité [de l’homme] », a déclaré Elon Musk, selon The Verge. (@latribune).

#Entreprise

Numérique dans les PME : les acteurs en appellent à un plan d’urgence. Pourquoi ne pas appliquer le succès de la French Tech, qui a porté les start-up françaises en orbite, dans les PME ? Tirant la sonnette d’alarme, au regard de l’énorme retard pris par les quelque 3 millions de petites et moyennes entreprises françaises en matière de transformation digitale, c’est ce que plaide un rapport conduit par le Conseil national du numérique (CNNum). Dans les mains du gouvernement depuis cet automne, ce document, que « Les Echos » se sont procuré, n’a pas encore été rendu public. En mars 2016, quatre ministres – Economie, Commerce extérieur, Artisanat et Commerce, et Numérique – avaient saisi cet organisme indépendant consultatif chargé de conseiller l’Etat en matière de numérique pour préconiser des solutions en direction des PME. Cet été, le CNNum, après un premier diagnostic, proposait cinq axes prioritaires, qui, affinés pendant plusieurs mois auprès de 110 acteurs spécialisés (entreprises, fédérations, experts-comptables, réseaux bancaires, etc), ont abouti au rapport final « Croissance connectée. Les PME contre-attaquent ». (@LesEchos).

#Securite

Le Pentagone recrute 80 hackers pour pirater…ses propres sites. D’après Bloomberg, le département de la défense américain (DoD) a recruté 80 hackers pour tester les limites de son système informatique, afin d’éviter de potentielles cyberattaques. Ce programme pilote a été lancé le 11 janvier par le service numérique du Pentagone. Les pirates informatiques devaient travailler sur une simulation d’un « mécanisme de transfert de fichiers », qui consiste en l’envoi de mails, de documents ou d’images sensibles. Objectifs assignés : contourner le système de protection des fichiers, prendre le contrôle du système informatique ou encore supprimer des données auxquelles les hackers ne pouvaient avoir accès. Alors que le service n’espérait aucun retour avant une semaine, un hacker a signalé un risque de piratage quelques heures seulement après le lancement de la simulation. Le DoD n’a pas précisé le nombre de failles trouvées, mais dit travailler pour les réparer, rapporte Bloomberg. Pour des raisons de sécurité, les hackers n’avaient pas directement accès aux réseaux originaux. Le service numérique du Pentagone a dupliqué les systèmes de transfert de fichiers dans un « cyber range » – une sorte de laboratoire numérique semblable à l’environnement d’origine. (@latribune).

#Cyberattaques

« Les autorités françaises sont inquiètes » selon Amaelle Guiton « Les partis politiques français ont été convoqués à l’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information pour être briefé aux risques et aux pratiques à mettre en place pour déjouer ces risques » explique Amaelle Guiton, spécialiste de la cyber sécurité, sur le plateau de  L’éco mardi 14 février. Elle poursuit : « c’est toujours très difficile d’attribuer une cyberattaque. Les Etats-Unis l’ont fait : c’est un choix politique de dire que cela vient de la Russie. Nuire, exfiltrer des informations : on retrouve dans le cyber espace les mêmes logiques que dans le monde physique. Il se développe des formes de mercenariats, des groupes qui vont vendre leur talent aux plus offrants pour l’appât du gain, alors que le commanditaire final peut avoir d’autres motivations. » (@franceinfo).

#Surveillance

A Pékin, une appli mobile pour faciliter la délation. En Chine, le téléphone mobile sert vraiment à tout faire. Même à encourager la délation. La police de Chaoyang, le quartier le plus grand et le plus huppé de Pékin, a développé une application mobile permettant aux habitants de dénoncer toutes sortes d’activités suspectes. Les utilisateurs peuvent ainsi fournir anonymement à la police des informations en téléchargeant des vidéos, des photos et du texte sur toutes sortes d’infractions. Les habitants peuvent aussi suivre sur leur mobile l’évolution des affaires qu’ils ont signalées. (@LesEchos).

Présidentielles 2017

La confiance dans les médias traditionnels s’efface au profit du web. Cette année le digital n’a jamais été aussi présent dans le quotidien des Français. D’après le dernier baromètre 2017 de l’agence WE ARE SOCIAL 87% d’entre eux utilisent internet quotidiennement pour plus de 6 heures par jour. 31% du trafic web est réalisé sur mobile et tablette. Nous sommes 36 millions à disposer d’un compte sur un réseau social avec 56% d’utilisateurs actifs. Facebook et Youtube sont les médias les plus plébiscités, 67% des Français y sont actifs, suivi de Messenger et Twitter avec respectivement 35 et 24% de la population. Ces résultats démontrent une évolution du rapport avec internet, un phénomène qui ne touche pas seulement les jeunes comme certains peuvent le croire. Seuls 6% des utilisateurs de Facebook n’ont pas l’âge requis pour voter, 37% ont entre 18 et 34 ans, 34% entre 35 et 54 ans et 15% ont 55 ans et plus. (@siecledigital).

Les trolls pro-Le Pen sont des ados grinçantsDeux jeunes types, étudiants à Paris, qui ont participé à la campagne en ligne de Donald Trump, travaillent, en ce moment, à celle de Marine Le Pen. Sur Reddit et la plateforme de gamers Discord. L’idée est d’importer les méthodes de trolling numérique utilisées pour faire gagner Donald Trump là-bas : création et diffusion de mèmes (Juppé enturbanné) et opérations de décrédibilisation des concurrents sur Twitter (#LevraiMacron, c’est eux). Il leur arrive aussi d’organiser des happenings dans le monde réel : « Au meeting de Fillon, porte de la Villette, j’ai lancé des faux billets de Monopoly sur les gens avec le logo LR. » (@LObs).

#Internet

Le délit d’entrave à l’IVG sur internet définitivement adopté par le Parlement. L’Assemblée nationale a voté définitivement, jeudi 16 février, le très discuté délit d’entrave numérique à l’IVG. Ce texte vise à étendre le délit d’entrave à l’IVG, déjà existant, aux sites internet diffusant de fausses informations sur l’avortement. Il était contesté par l’opposition au nom de « la défense de la liberté d’expression ». La proposition de loi avait été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale le 1er décembre, mais le Sénat, une semaine plus tard, avait voté une version différente du texte, obligeant l’Assemblée à l’examiner une nouvelle fois. (@franceinfo).

#Transport

Bientôt des taxis-drones dans le ciel de Dubaï ? L’Ehang 184 promet de révolutionner les déplacements des Dubaïotes. Un prototype de ce taxi-drone a été testé, lundi 13 février, dans le ciel de Dubaï. Le véhicule aérien autonome peut se déplacer d’un point à un autre, selon un parcours déjà programmé. Il suffit au passager de sélectionner sa destination pour que le véhicule décolle, vole et le dépose à l’endroit de son choix. (@franceinfo).

#Banque

La Banque Postale veut lancer sa banque mobile mi-2018. C’est un nouveau poids lourd de la banque traditionnelle qui se prépare à lancer sa banque mobile. Comme ses concurrents, BNP Paribas, à l’initiative d’Hello bank !, Société Générale, actionnaire de Boursorama, ou encore Crédit Mutuel Arkéa, qui détient Fortuneo, La Banque Postale va se doter d’une banque 100 % numérique capable de coller aux désirs d’immédiateté de ses clients. Lancé fin 2015, le projet a été confié à Alice Holzman, directrice du digital et de la communication de La Banque Postale, qui avait participé au lancement de l’offre low cost d’Orange Sosh. Selon nos informations, La Banque Postale envisage un lancement de sa banque mobile entre mai et septembre 2018. (@LesEchos).

#Espace

Un internaute aide la Nasa à permettre aux astronautes de faire leurs besoins lors des longues missions dans l’espaceComment faire ses besoins quand on est dans l’espace, pour une très longue mission, loin de la Station spatiale internationale ? C’est le problème auquel la Nasa espérait trouver une solution en lançant, en octobre 2016, le « Spacepoop challenge » pour les inventeurs amateurs. Mercredi 15 février, l’agence spatiale américaine a désigné le vainqueur de son concours en ligne : il s’agit d’un officier de l’armée de l’air américaine, qui a inventé un système permettant d’introduire et d’extraire une couche à travers un tout petit orifice dans la combinaison spatiale. (@franceinfo).

15 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 15 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Crown of flora by Thiago Valdi, from Florianópolis, Brazilian island. (@globalstreetart).

#Ville

Smart city : qui profite de la manne européenne ? Horizon 2020. Le nom du programme est sans équivoque : la Commission européenne se donne encore trois ans pour se doter, notamment, d’un maximum de villes intelligentes via l’appel à projets Smart Cities and Communities. Pour cela, elle a déjà dépensé 210 millions d’euros via son Innovation and Networks Executive Agency (INEA), qui sélectionne dans ce cadre plusieurs projets chaque année depuis 2014. 9 ont déjà été financés et chacun d’entre eux regroupe au moins trois villes de différents pays membres. Objectif : mener des expérimentations sur les briques essentielles de la ville intelligente, à savoir les smart grids, les technologies de l’information et de la communication, la smart data et les nouvelles mobilités, et en partager les résultats. (@journaldunet).

#Robot

Nouveau monde. Non, les robots ne vont pas nous voler nos emplois. En tous cas, pas tous. Le droit des robots, il en est question toute cette semaine au Parlement européen. Une étude du cabinet McKinsey nous indique, par ailleurs, que de nombreux métiers seront impactés par l’arrivée en force du numérique et de la robotique. (@franceinfo).

#Formation

La piscine ou l’épreuve redoutée des « geeks ». « Faut-il être fou pour s’inscrire ? », « On noie tout le monde et on ­regarde ceux qui arrivent à sortir la tête de l’eau »… Entre fantasmes et réalité, le Web abonde de retours d’expériences et de commentaires sur « la piscine », ce terme qui désigne l’atypique processus de sélection de l’école 42 – fondée par Xavier Niel, actionnaire à titre personnel du Monde. Le principe est simple : faire coder les candidats sans interruption pendant un mois. Popularisée par l’école 42, la piscine existait bien avant. « Nous l’avons inventée à Epita il y a trente ans, rappelle Joël Courtois, le directeur de l’école d’ingénieurs en informatique. Nous l’avons ­ensuite exportée à Epitech, l’école d’informatique et de nouvelles technologies qu’a dirigée Nicolas Sadirac [cofondateur et actuel directeur de l’école 42] »,souligne-t-il, regrettant que le concept ait été ­« dévoyé » : « Pour nous, la piscine est un exercice initiatique en début de cycle ingénieur qui vise à créer des liens forts et de la solidarité », souligne-t-il. Nicolas Sadirac, lui, assume : « A l’origine, la piscine n’est pas un moyen de recrutement. A l’école 42, elle en est devenue un. Et les excellents résultats en termes d’insertion sont surtout liés à ce processus de sélection. » (@LeMondefr).

#Fiscalite

Optimisation fiscale : Piketty en faveur « de sanctions communes contre les géants du Net ». Comment mieux taxer les géants de l’Internet ? Cette question hante les débats sur la fiscalité depuis des années, à mesure que sont apparues les pratiques, légales, d’optimisation fiscales de nombreuses entreprises du numérique, profitant du caractère largement dématérialisé de leur activité pour payer le moins d’impôts possible. En 2013, un rapport commandé par le gouvernement évoquait l’idée de taxer ces géants en fonction de leur utilisation des données personnelles de leurs utilisateurs. Thomas Piketty, économiste qui vient de rallier Benoît Hamon, juge l’idée « intéressante ». Cette dernière, a-t-il expliqué sur le plateau de l’émission « Questions politiques », dimanche 12 février sur France Inter (et en partenariat avec Le Monde), « permettrait de surcroît de mieux réguler l’utilisation qui est faite de ces données, car l’impôt est aussi un moyen d’enregistrer les transactions et les comportements économiques ». Il ne croit cependant pas que ce type de taxation puisse remplacer celle, plus traditionnelle, reposant sur les bénéfices : « Il y a un risque d’oublier le sujet principal qui est il est possible de faire payer un taux correct sur les bénéfices de Google, d’Amazon… Il faut juste se mettre ensemble et que la France, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie votent une assiette commune de l’impôt sur les sociétés. » (@Pixelsfr).

#Media

Médias hyperlocaux européens : quelles sont les sources de revenus émergentes ? Nesta, fondation britannique pour l’innovation, a publié fin 2016 une étude sur les sources de revenus émergentes des médias hyperlocaux à l’échelle européenne, à laquelle Ouest Médialab a participé aux côtés d’UCLAN (Université du Lancashire). Au total, 35 médias de proximité ont été interviewés au cours de l’année 2015. L’étude dresse un état des lieux inédit sur les modèles économiques de ces pure player d’information locale. Ouest Médialab a étudié le modèle de 6 médias locaux français : Rue89 Strasbourg, Rue89 Lyon, Mars Actu, Angers Mag, Terri(s)toires et Aqui.fr. L’économie de partage, les partenariats et l’échange non financier de compétences et de services semblent jouer un rôle prépondérant dans l’écosystème des médias hyperlocaux, à travers des arrangements plus ou moins formels (partage de contenu, échange de services, travail sur des projets mutuels). Les éditeurs hyperlocaux sont par exemple épaulés par des développeurs web ou des photographes du coin, en échange de quoi ils proposent un peu de publicité. (@ouestmedialab). Lire l’intégralité de l’étude de Nesta : « Hyperlocal revenues in the UK and Europe ». A lire aussi : Les médias locaux aux Etats-Unis, Veille sur les médias locaux en Angleterre et 2017 : prédictions et bonnes résolutions.

Evolution des usages, recomposition du paysage concurrentiel, transformation des modèles économiques… conséquences de la révolution numérique dans le secteur audiovisuel provoque l’émergence d’une nouvelle chaîne de valeur du contenu dans les médias. Le casse-tête actuel est de repenser les contenus à l’ère de la surabondance. Comment cette nouvelle chaîne de valeur se dessine-t-elle, et qui sont les acteurs les mieux positionnés pour en tirer profit ? Ce sont les questions auxquelles répond le Fonds des Médias du Canada dans son dernier rapport intitulé « Le casse-tête numérique : repenser la nouvelle chaîne de valeur du contenu ». (@metamedia).

#Streaming

Facebook s’installe à la télévision. Facebook poursuit son offensive dans les vidéos avec l’annonce lundi d’une nouvelle application qui va permettre de regarder celles publiées sur son réseau sur le grand écran d’un téléviseur. L’application sera disponible « bientôt » et compatible avec les boîtiers Fire TV d’Amazon et Apple TV, qui permettent de regarder des contenus en streaming sur un téléviseur, ainsi que sur les télévisions connectées de Samsung, précise le réseau social dans un message publié sur son site internet. (@latribune).

#FakeNews

Des professeurs américains lancent la résistance. Après les géants de l’Internet, la bataille contre les « Fake News », ces fausses informations qui circulent en particulier sur la toile, se poursuit dans les salles de classe. Aux Etats-Unis, des enseignants de l’école primaire à l’université ont décidé d’inscrire dans leur cours une éducation à l’information, rapporte l’Associated Press (AP). L’idée est d’apprendre aux élèves, futurs consommateurs d’actualité, à distinguer les faits de la fiction. Pour l’instant il ne s’agit que d’initiatives individuelles, mais le phénomène pourrait s’étendre. Un membre de l’Assemblée de Californie a proposé un texte en janvier, visant à introduire dans le code de l’Education de l’Etat la mise en place d’un cours de « civic online reasoning » (critique civique en ligne). L’enseignement s’adresserait aux élèves du collège à la terminale. (@latribune).

Un wiki pour dépasser le Decodex ? La sortie du Decodex du Monde a déclenché une vive polémique sur l’Internet français et une série de réactions indignées de la part des sites mis à l’index. Rappelons le principe de cet outil: les équipes du Monde.fr ont développé une extension Chrome et Firefox qui affiche une pastille verte, orange, rouge, bleue ou grise, selon le degré de crédibilité du site sur lequel on navigue. Objectif: prévenir la diffusion des fausses informations en permettant au lecteur de se rendre compte de lui-même que le site qu’il visite n’est pas sérieux. (@libe).

#Monnaie

Les données sont-elles vraiment la monnaie de demain ? (1/2) Les données sont unanimement considérées comme le carburant de l’économie moderne. Elles ont le mérite d’être en croissance constante et offrent en théorie une connaissance toujours plus fine des sujets qu’elles décrivent. Personne ne semble remettre en cause cette inépuisable source de valeur pour les utilisateurs, les entreprises et les services publics. Prenez n’importe quel adjectif, en anglais impérativement, et placez le devant «data» (smart, big, small, open, activable…) et vous avez le début d’un business plan à succès. Mais soyons pragmatiques et considérons cette fameuse valeur à l’aune de la monnaie, la réserve de valeur par excellence. Les données sont-elles vraiment comparables à une monnaie ? Et si elles le sont, comment faire pour en assurer la force, l’intégrité et la fluidité ? (@frenchweb).

#Politique

Il est trop tard pour s’alarmer d’une cyberguerre électorale. «Les services russes votent FN à la présidentielle», titrait Le Canard Enchaîné la semaine passée. Le niveau d’alerte serait tel qu’un « prochain conseil de défense à l’Élysée est programmé sur le sujet » : « Pour la DGSE, cela ne fait pas un pli dans la chapka : les espions russes vont tenter de refaire le coup de l’élection de Trump en faisant de la retape pour Marine Le Pen sur les réseaux sociaux, grâce à des robots informatiques qui généreront des messages positifs par milliers. Ou en révélant les données et mails confidentiels de ses adversaires. » A ceci près que les « fake news » ne seraient pas si responsables que cela de l’élection de Donald Trump, mais aussi que, et pour en revenir à la présidentielle française, il est probablement déjà trop tard. Déjà parce que les robots sur les réseaux sociaux, on les a déjà, et cela n’est pas prêt de s’arrêter. J’avais déjà raconté comment le soi-disant sulfureux hashtag #JeSuisKouachi, censé avoir initié une déferlante de haine sur Twitter dans la foulée du massacre de Charlie Hebdo, avait en fait été d’abord popularisé par une armée de robots se faisant passer pour des cyberdjihadistes, avant d’être massivement dénoncé (mais donc aussi retweeté) par… l’extrême droite, responsable de la grande majorité des 49.000 mentions de #JeSuisKouachi. Libération vient par ailleurs de raconter comment une «petite armée de trolls patriotes » s’étaient (mal) organisés pour lancer le hashtag #LeVraiMacron. Et le chercheur Nicolas Vanderbiest, qui consacre une thèse à l’e-réputation et plus particulièrement aux intox’ et manipulations sur les réseaux sociaux, a lui déniché ce qu’il qualifie de «premier astroturfing / bot du FN de la présidentielle», du nom donné à cette technique de propagande consistant à simuler artificiellement un comportement spontané censé incarner une opinion populaire. (@slatefr).

#Transport

Retour à l’auto-école : le simulateur qui enseigne à l’IA des voitures comment conduire. Même les voitures autonomes doivent apprendre à conduire. Le Computer Vision Center de Barcelone développe un système de simulation d’apprentissage pour former les véhicules autonomes. La question n’est plus de savoir si oui ou non les voitures autonomes arriveront un jour sur nos routes, mais quand cela sera le cas, affirme l’expert Antonio López. Malgré son optimisme, un certain nombre de défis doivent être adressés avant que des voitures sans conducteur viennent remplacer des conducteurs humains. L’un d’eux est l’enseignement aux véhicules sur la meilleure manière de reconnaître les obstacles et les situations dangereuses, de manière à ce qu’ils réagissent convenablement. (@zdnetfr).

#Economie

De combien a progressé le chiffre d’affaires des NATU depuis 2011 ? Les NATU (Netflix, Airbnb, Tesla et Uber), ces nouveaux géants de la tech dont la particularité est de bousculer les modèles économiques traditionnels, sont-ils les nouveaux GAFA ? Les quatre start-up ont vu leur chiffre d’affaires s’envoler d’années en années. (@frenchweb).

#MediaSocial

Le digital, nouvelle compétence relationnelle. Par définition, une compétence relationnelle c’est la capacité à engager une conversation avec une personne pour échanger sur un sujet. C’est aussi la capacité à écouter, à influencer, à convaincre et même stimuler la créativité en inspirant autrui. On peut donc dire que le digital est notre nouvelle compétence relationnelle. Aujourd’hui nous sommes nombreux à communiquer grâce aux réseaux sociaux, que ce soit avec nos amis venant des quatre coins du monde ou avec nos collègues du bureau afin de prendre une décision importante comme où manger à la pause déjeuner. Certains utilisent même les réseaux sociaux et les applications mobiles pour rencontrer leur âme sœur. En effet, le digital facilite les rencontres, et simplifie les relations entre nous. Oui, certains pourront dire que le digital et les smartphones ont un impact négatif sur les relations conversationnelles. Ceci est un sujet de débat interminable. (@vismktg).

#Digital

La France et l’Europe doivent conquérir leur souveraineté numérique Par Gaël Duval, cofondateur de NFactory  A la suite de la mise en lumière de programmes d’espionnage automatisé et à des cas avérés de détournement de logiciels à des fins malveillantes, des voix se sont faites entendre pour réclamer un système d’exploitation souverain. Mais c’est la souveraineté de toute la chaîne numérique en Europe qui doit être envisagée si l’on souhaite éviter un enterrement de première classe. (@frenchweb).

14 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 14 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

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Ces villes et ces entreprises sont plus riches que des nations. Les grandes métropoles mondiales occupent une place très importante dans l’économie mondiale. Le think tank américain Chicago Council On Global Affairs a dévoilé un rapport, en octobre 2016, qui dresse le top 100 des économies mondiales. Pour mener leur enquête, les auteurs Noah J. Toly et Sam Tabory ont comparé le PIB des pays à celui des métropoles et aux chiffres d’affaires des multinationales, sur des données de 2014. Si la tête du classement est occupée par des pays, Tokyo et New York ou la société Wal-Mart occupent chacune une bonne place dans le top mondial. La majorité des zones métropolitaines occupant les cent premières places sont situées en Asie et en Amérique du Nord. Il y a douze villes américaines pour huit villes chinoises et seulement six villes européennes. (@LExpress). Crédit phot :ville de Tokyo – Getty Images.

#Surveillance

George Orwell, what else ? (1/4) : Comment Eric Blair est-il devenu George Orwell ? Depuis l’élection de Donald Trump, le roman dystopique « 1984 » est en tête des ventes aux Etats-Unis. Quels sont les points commun entre Big brother et l’Amérique d’aujourd’hui ? entre le globish et le Novlangue ? Un auteur est-il jamais vraiment « d’actualité » ? Au fond, peu importe. Saisissons cette occasion pour découvrir, en 4 émissions, l’oeuvre de George Orwell, cet auteur hors du commun, de ses textes autobiographiques (Quai de Wigan) à ses chroniques de journalistes (A ma guise), en passant par la Ferme des animaux et bien sûr 1984. A écouter aussi : – 2/4 : Apologie de la décence ordinaire ; – 3/4 : De « La ferme des animaux » à « 1984 » : les dystopies au présent ; – 4/4 : Orwell journaliste : « A ma guise, chroniques 1943-1947 ». (@franceculture).

#Piratage

Une nouvelle menace plane sur les distributeurs automatiques de billets. Les distributeurs automatiques de billets restent une cible appréciée des pirates informatiques. Selon une étude publiée par Kaspersky , une entreprise spécialisée en cybersécurité, et relayée par 01Net , les « DAB » seraient vulnérables à une attaque informatique perfectionnée et surtout, discrète. Cette attaque a été détectée 10 fois en France, rapporte Kaspersky. C’est le deuxième pays à être autant ciblé après les Etats-Unis. La méthode est assez ingénieuse. « Alors que les virus que l’on connaît aujourd’hui écrivent des fichiers sur le disque dur du DAB, cette nouvelle génération d’attaques va s’en prendre à la mémoire vive, ce qui ne laisse aucune trace », décrit Daniel Fages, directeur technique de Stormshield, une entreprise française spécialisée, aux « Echos ». Une fois introduit dans le système, qui est peu ou prou un ordinateur, l’attaquant va pouvoir prendre le contrôle de la machine à distance, à n’importe quel moment. L’attaque a un nom : « fileless malware », ou malware « sans fichier », en bon français. (@LesEchos).

Comment pirater une machine à sous sans se faire repérer (ou presque). Hacker vaillant, rien d’impossible. Mais lorsqu’il s’agit de machines à sous électroniques, le défi se corse : les algorithmes devant générer des séquences aléatoires sont contrôlés de très près par les autorités nationales. Mission impossible ? Pas pour ce groupe de hackers russes qui a mis au point une technique pour tromper le hasard. D’une simplicité redoutable, le dispositif est très difficile à détecter. Retour sur une bien étrange déconvenue subie par un casino américain en 2014, et sur les moyens par lesquels les tricheurs parviennent à leur fin. L’histoire a été détectée par les journalistes du site américain de Wired. (@Sciences_Avenir).

#Algorithme

Citron, le chatbot qui veut répondre à toutes les envies sur Facebook MessengerCitron se place sur le marché en plein essor des chatbots, mais pas n’importe lequel. Cet assistant jaune, qui permet de répondre à vos demandes (restaurants, sorties, etc.) directement sur Facebook Messenger, mise sur le bot intégré au réseau social, le segment le plus porteur de la catégorie.  Avec 2,3 milliards de personnes qui utilisent les réseaux sociaux, le potentiel est de fait colossal. Les services associés aux conversations et aux humeurs du jours quasi illimités. Au global, le marché des bots doit, lui, croître de plus de 37% par an jusqu’en 2021, d’après une étude.  (@frenchweb).

#RealiteAugmentee

L’heure de vérité pour la start-up Magic Leap. Magic Leap, start-up pionnière de la réalité augmentée, faisait rêver les investisseurs en promettant, dès 2015, une technologie révolutionnaire permettant de voir des images animées flottant dans les airs, grâce à de simples lunettes. Deux ans plus tard, la start-up n’a encore sorti aucun produit. Pire, à quelques jours d’une rencontre cruciale pour Magic Leap avec ses investisseurs, le site Business Insider a publié une image de l’un de ses prototypes. Coup de théâtre: la photo dévoile un produit non fini, dont les composants électroniques débordent d’un encombrant sac à dos relié au casque et à la batterie. L’image a de quoi déconcerter car elle est très éloignée des vidéos de démonstrations très soignées diffusées pour attirer les investisseurs. (@FigaroTech).

#RealiteVirtuelle

Oculus : la réalité virtuelle n’attire pas les consommateurs. Dès sa commercialisation, le casque de réalité virtuelle de Facebook, l’Oculus Rift, a fait beaucoup parler de lui, tant l’innovation fascine. Mais le succès médiatique s’apprête-t-il à se traduire en succès commercial ? Rien n’est moins sûr. Pour faire la promotion du produit, 500 stands ont été ouverts dans les magasins de matériel électronique Best Buy à travers les Etats-Unis. Face à l’absence d’engouement du public, Facebook a annoncé cette semaine la fermeture de 200 d’entre eux, selon Business Insider. En revanche, le casque est toujours disponible dans les rayons pour 600 dollars pièce. La porte-parole d’Oculus explique qu’il s’agit simplement de « changements saisonniers ». Selon les témoignages anonymes de vendeurs recueillis par Business Insider, le casque de réalité virtuelle s’est écoulée en faible quantité durant la période des vacances et des fêtes, puis les ventes ont chuté depuis. En 2016, l’Oculus Rift s’est écoulé à 3,6 millions d’exemplaires dans le monde selon des projections, loin derrière le Samsung VR et ses 5 millions de ventes. (@latribune).

#Travail

Les « travailleurs du clic », ces humains cachés dans les machines. Tous les géants du numérique ont créé des plateformes de travail payé à la tâche. Comment et à quoi travaillent ces gens.Les « clickworkers » ou travailleurs du clic sont des gens qui travaillent chez eux, derrière leur ordinateur, à des horaires qui sont dictés par les clients, pour des tâches simples et répétitives, sans aucun statut et pour une rémunération minuscule. Leur travail, ils le trouvent sur des plateformes qui ont été créées par les géants de l’Internet, dont la plus connue est le Turc mécanique d’Amazon, ce sont des places de Grève contemporaines. On estime leur nombre à 500 000, ils sont principalement américains (à 75%, avec une grande part de femmes) ou des hommes indiens (aux alentours de 20%). En décembre dernier, le site Tech Republic effectuait une plongée fascinante dans ce monde des travailleurs du clic. Pourquoi les appelle-t-on “travailleurs du clic” ? Parce que leurs tâches consistent essentiellement à identifier des motifs sur des images, à identifier des émotions sur des photos de visages, à mettre en ordre des données. Ces travailleurs se disent “enchaînés” à leur ordinateur. Les tâches peuvent apparaître n’importe quand, et il faut être rapide. Certains se créent des alertes qui les réveillent au milieu de la nuit. Ensuite, le temps pour réaliser le travail étant limité, il ne faut pas traîner. Avec les conséquences que l’on peut imaginer sur la vie familiale. Car, comme ces tâches sont très peu rémunérées, il faut en effectuer beaucoup. Une étude du Pew Research Institute estime que les travailleurs du clic perçoivent moins que le salaire horaire minimale aux Etats-Unis (une femme interrogée explique que quand elle touche 25 euros pour 8 heures de travail, c’est une bonne journée). D’ailleurs, la rémunération ne se fait en cash que pour les Américains et les Indiens, les autres sont payés en bons d’achat Amazon, ce qui les oblige à avoir recours à des combines pour récupérer leur rémunération. Sachant que certains clients sont mauvais payeurs (ils rejettent le travail effectué, sans explication). Les travailleurs les plus aguerris prennent le temps, avant d’accepter un travail, de se renseigner sur le client. (@franceculture).

Le travail, un avenir en pointillé ? Un rapport du Conseil d’orientation pour l’emploi paru en janvier indique que près de la moitié des emplois sont susceptibles d’être fortement modifiés du fait de l’automatisation et de la numérisation de l’économie. Plus que l’hypothèse de la raréfaction du travail, dont l’ampleur est encore largement débattue, ce sont de ses mutations dont nous parlons ce matin. Mutations quantitatives d’une part : la multiplication des contrats courts et la paupérisation de certaines catégories de travailleurs interrogent sur la valeur du travail et les protections à apporter à ceux qui le produisent. Mutations qualitatives d’autre part, à l’heure où les nouvelles technologies modifient les modes d’organisation du travail, la plateforme de VTC Uber constituant à cet égard un des exemples les plus emblématiques de cette nouvelle économie. (@franceculture).

Le fondateur d’eBay investit dans un revenu universel au Kenya. L’idée de revenu universel séduit des figures notoires de la Silicon Valley. Pierre Omidyar, fondateur d’eBay et 54e fortune mondiale, est l’une des dernières à lui avoir apporté son soutien. Sa fondation Omidyar Networks vient d’investir 493.000 dollars dans un projet de revenu universel prochainement expérimenté au Kenya, et piloté par GiveDirectly. Cette organisation souhaite verser 30 millions de dollars à près de 26.000 Kenyans, grâce à un financement participatif en ligne. Elle a déjà recueilli 23,7 millions de dollars à ce stade. Parmi les bénéficiaires du projet, 6000 Kenyans recevront 0,75 dollar mensuel pendant 12 ans, soit la moitié du revenu moyen d’un adulte dans les zones rurales du pays. Cette somme est en-dessous du seuil de pauvreté, fixé à 1,90 dollar par jour en 2015 par la Banque mondiale. Des économistes du MIT ou de Princeton travailleront en partenariat avec les responsables de l’initiative afin de réaliser des études d’impact dès la première année du projet. (@FigaroTech). A lire aussi : Le débat sur le « revenu universel » agite aussi… la Silicon Valley. (@Pixelsfr).

L’Allemagne expérimente le revenu universel grâce au crowdfundingll y a encore trois ans, Jesta Phoenix n’avait jamais entendu parler du revenu universel. Aujourd’hui, alors que cette idée vieille de plusieurs siècles reprend du terrain dans les débats politiques partout en Europe, la jeune Berlinoise est l’une des rares à pouvoir en bénéficier en Allemagne. Chaque mois depuis mai, cette mère de deux enfants reçoit 1 000 euros et a le choix d’en disposer comme elle le souhaite. Contrairement à la Finlande, où le gouvernement a décidé de mener une expérimentation sur 2 000 chômeurs tirés au sort, ce ne sont pas les pouvoirs publics qui lui permettent de se délester de ses soucis financiers quotidiens pendant un an. A l’origine du revenu universel perçu par Jesta : 12 000 euros récoltés sur Internet par l’association Mein Grundeinkommen (« Mon Revenu de base »). (@LeMondefr).

#Financement

Les acteurs des prêts en ligne se mettent aux collectes éclair. De l’argent sans attendre. Les plates-formes de prêts en ligne (« crowdlending ») ont fait de leur capacité à réunir en un temps record une communauté de « prêteurs » un argument phare pour attirer les entre­prises . « La plupart des projets présents sur notre plate-forme sont financés en moins d’une semaine, et parfois même en deux heures seulement », souligne Nicolas de Feraudy, responsable du développement emprunteurs chez Lendopolis. Sur un modèle économique assez différent (notamment, le nombre de prêteurs est bien plus réduit), la ­plate-forme belge Look & Fin – également très active en France – revendique un délai moyen (après étude du dossier) de… quatre minutes pour financer les PME. Autre illustration de cette tendance, la plate-forme de prêts en ligne Lendopolis a inauguré jeudi dernier une nouvelle forme de collecte, organisant une campagne en « live ». Le principe ? ­Mettre en présence des entrepreneurs venus défendre leur projet et emprunter ce soir-là 250.000 euros – une centaine d’invités, tous réunis à la Maison du Crowdfunding, à Paris . Si la vitesse de la levée n’a pas été placée au coeur de cette soirée (il s’agissait davantage de pédagogie et de rencontre) le facteur temps a tout de même été mis en scène. (@LesEchos).

#Appli

Bonnenote.fr, la start-up qui ubérise les devoirs à la maison. On a vu Airbnb bousculer l’économie du tourisme, Uber débarquer dans le secteur des transports. Dans la même logique, un nouveau venu, Bonnenote.fr, compte secouer l’Education nationale et le marché du soutien scolaire. Le site se lance en France en vue de proposer un service nouveau, « sur mesure », d’aide à la rédaction de devoirs dans toutes les matières, destiné aux élèves et étudiants francophones, du collège au master. En quelques clics, ceux-ci peuvent envoyer le devoir à faire. Le coût varie selon le niveau académique, le nombre de pages et l’échéance. Si l’élève se rend compte la veille au soir qu’il n’a pas fait sa dissertation pour le lendemain, le tarif sera plus élevé que s’il s’y prend à l’avance. L’aide aux devoirs version Bonnenote.fr commence à 7 euros la page et atteint « en moyenne 60 euros par devoir », explique son fondateur, Victor Der Megreditchian. (@EchosBusiness).

#Internet

Google étudie comment traquer automatiquement les commentaires haineux. La fondation Wikimedia et Jigsaw, l’incubateur d’Alphabet (maison-mère de Google), ont publié le 7 février les résultats d’une étude menée l’an passé. Son objectif était de « mieux comprendre la nature et l’impact du harcèlement », afin de développer des « solutions techniques » efficaces permettant de le limiter. Pour ce faire, ce sont pas moins de 100 000 commentaires publiés en 2015 sur Wikipedia qui ont été analysés par des humains. Ces derniers ont dû en extraire les propos haineux, avant de les classer en trois catégories : les attaques personnelles (« tu crains »), celles visant un tiers (« il craint »), et celles indirectes (« quelqu’un a dit que Bob craignait »). Grâce à ce qui est décrit comme « la plus grande base de données publique » sur le sujet, un algorithme a été mis au point. Il serait, selon Jigsaw, plus efficace que trois humains combinés pour détecter le harcèlement. Moins coûteux aussi…(@Pixelsfr).

#Fiction

L’armée des douze clics [une histoire un peu jetée]. Nous sommes en 2035. Les quelques milliards d’internautes qui pullulent sur la planète Terre ont progressivement remplacé la horde de bipèdes autrefois nommée Humanité. Dans une fusion cybernétique sans précédent, les Hommes sont devenus des serial-cliqueurs. La vie toute entière a pris une tournure nouvelle, au point de devenir une vaste entreprise d’optimisation de l’espace-temps où chaque interstice de liberté se résume à cette courte prière de l’index : « clic ». Chapitre premier : pourquoi diable faut-il toujours que le futur soit une dystopie digitalo-consumériste totalitaire ? Chapitre d’après : où le personnage principal fait un rêve prémonitoire qui se réalisera dans le futur du passé. Chapitre cinquième : l’afterwork de ce soir. Chapitre sept : où Brice est renvoyé dans son époque et se fait botter les fesses par sa hiérarchie. (@maisouvaleweb).

13 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 13 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Desinformation

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Fake news et « travailleurs du clic » : comment la désinformation est devenue un marché mondial. Par Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. Les algorithmes des réseaux sociaux ont-ils pris le pouvoir sur l’opinion ? Comment un système de désinformation, organisé d’une main de maître, a pu contribuer à l’élection de Donald Trump ? Le fact-checking, et les labels de fiabilité attribués à tel ou tel titre de presse, peuvent-ils vraiment endiguer le phénomène ? Toutes ces questions ont été débattues cette semaine lors d’un événement organisé par La Belle Games et NUMA Paris, sur une initiative du journaliste Laurent Checola. Antonio Casilli, l’un des chercheurs les plus renommés sur les problématiques de « digital labor », a remis en perspective la question des fake news, souvent traitée de façon parcellaire. Une soirée où participaient des développeurs et des personnes investies dans ces thématiques en vue d’élaborer, au fil des prochains rendez-vous, des jeux vidéo innovants destinés à alerter sur le phénomène. L’occasion de découvrir que ces fausses informations ne sont pas qu’un problème qui chagrine les démocraties libérales en mal de représentativité, mais bien une guerre économique qui s’étend à la surface du globe, et qui concerne pour ainsi dire… tout le monde. (@metamedia).

Peut-on répondre à la désinformation ? puis l’élection de Trump (voir nos deux précédents articles : « Trump : les 5 échecs des nouvelles technologies » et « Facebook, une entreprise politique ? »), la question de la propagation de fausses informations semble révéler d’une véritable crise de confiance dans notre système médiatique et politique, comme l’expliquait récemment le chercheur en science de l’information Olivier Ertzscheid. De partout, les esprits s’agitent pour tenter de trouver des réponses. Eli Pariser, celui qui a imaginé le concept de « bulles de filtres » tant mis en question ces dernières semaines, a ouvert un Google Doc pour recueillir des solutions. Le document fait désormais plus de 100 pages et Nicky Woolf, pour le Guardian, a tenté d’en faire la synthèse. (@InternetActu).

#Communication

Couacs, coups bas et réunions dans le noir : ambiance électrique à la Maison Blanche depuis l’arrivée de Donald Trump. « Vous vous souvenez quand Donald Trump et Hillary Clinton parlaient d’endurance pendant le débat [de la présidentielle, en septembre 2016] ? Il s’avère que c’était une question qui s’adressait à nous [les journalistes]. » Ann Marie Lipinski, de la Fondation Nieman pour le journalisme, résume parfaitement l’impression que laissent les premiers jours du milliardaire à la tête des Etats-Unis. En à peine trois semaines à la Maison Blanche, le nouveau président a déjà chamboulé les habitudes bien rangées de Washington, note Politico (en anglais). Journalistes, collaborateurs, élus… Tous sont hors d’haleine face à la frénésie décisionnaire du nouveau « leader du monde libre ». Récit de ce début de mandat fracassant, vu depuis les coulisses du 1600 Pennsylvania Avenue. (@franceinfo).

#InternetDesObjets

La lente montée en puissance des « wearables ». Si les bracelets connectés de Fitibit mesuraient la santé boursière de l’entreprise, le coach électronique serait tenté de s’arracher les capteurs. Mardi, l’action du n°1 mondial des bracelets connectés atteignait son plus bas niveau depuis son introduction à Wall Street. En à peine 18 mois, le groupe a vu sa capitalisation boursière divisée par huit, à 1,3 milliard de dollars. En réalité, ce n’est pas seulement Fitbit, mais l’ensemble du marché des « wearables » qui a échoué à se montrer à la hauteur des espérances des investisseurs. Le prêt-à-porter électronique (casques, bracelets d’activité, montres connectées…) devait être un raz-de-marée. C’est à peine une vague. « Le marché des « wearables » est toujours en croissance, plus faible qu’attendue mais tout de même à deux chiffres », relativise Annette Zimmerman, analyste chez Gartner. Selon elle, le secteur est loin d’être sinistré, et il continue d’offrir de belles perspectives. Après 30 milliards de dollars en 2016, les professionnels devraient empocher pas loin de 10 milliards supplémentaires chaque année dès 2017, pour multiplier leurs revenus par deux en à peine trois ans. Après des débuts hésitants, les lunettes et casques de réalité virtuelle doivent notamment percer et pourraient rapporter à eux seuls 14 milliards de dollars dans deux ans, soit dix fois plus que l’an dernier. (@LesEchos).

#Data

La culture des données, levier de la transformation numérique des organisations. Pour Charles Népote, responsable du programme Infolab à la Fing, la culture des données est ce qui explique la réussite économique des entreprises du numérique. En effet, se doter de structures dédiées comme des « datalabs » ou de « responsables des données » (CDO, Chief Data officer) ou de datascientist ne suffit pas à donner à une entreprise un esprit de données. « Le risque est d’avoir des équipes qui travaillent en cercle fermé ou avec une action transversale insuffisante », laissant la question des données aux spécialistes, sans développer un « état d’esprit données » permettant de transformer en profondeur l’entreprise dans son rapport aux données. Or, comme il le souligne souvent, quand les entreprises ont développé des pratiques liées à la qualité, à la satisfaction du client ou à la responsabilité sociale, l’enjeu a été de les innerver de cette nouvelle culture, afin que ces « obsessions » soient partagées par tous les collaborateurs. L’appropriation ou la mobilisation autour de la culture des données est donc au cœur de la transformation numérique des entreprises. Reste que diffuser cette culture des données, faire monter en compétence l’ensemble des collaborateurs n’est pas si simple. C’est tout l’enjeu du programme Infolab de la Fing. (@InternetActu).

#Robot

Y a-t-il quatre fois moins de robots en France qu’en Allemagne ? 32 000 robots en France, contre 180 000 en Allemagne. Ce sont les chiffres 2015 de la Fédération internationale de la robotique. Le deuxième pays d’Europe le plus équipé en robots c’est l’Italie : 2 fois plus de machines que dans l’hexagone. Clairement, la France est à la traine. Les chiffres de vente des machines stagnent depuis 15 ans. Le nombre de robots en France n’a quasiment pas bougé. Les entreprises remplacent quand les robots sont usés, dépassés ou cassés, mais elle ne s’équipent pas. (@franceinter).

#Algorithme

« Algorithmes-rois » : six modèles mathémathiques destinés à prédire le futur. Saviez-vous que les policiers américains ont accès sur leurs tableaux de bord à des prédictions d’infractions ? Que le syndicat des juges français s’est récemment indigné de l’utilisation d’algorithmes dans le traitement des données liées aux décisions de justice ? Dans de nombreux domaines les algorithmes et leurs applications progressent sans cesse. On entend dans la bouche des ingénieurs de la R&D de Google ou d’IBM de curieux discours aux accents prophétiques, que l’on croirait tirés des romans d’Asimov ou de Philip K.Dick sur ce que sera le monde et l’humain du futur. Mais tout ceci est bien sérieux, et nul besoin de s’en convaincre quand on sait que ces pitchs exaltés sont prononcés devant des parterres d’investisseurs aux portefeuilles gonflés. Et ces avancées concernent tout aussi bien le domaine public. À la racine de ces projets, on trouve souvent une utilisation d’algorithmes complexes. La clé de l’utilisation de ces formules réside dans l’analyse réussie d’un ou plusieurs ensembles de données permettant de déterminer un choix ou préconiser une action. Bienvenue dans l’univers des predictive analytics, un domaine où l’algorithme est roi. Ci dessous, 6 exemples de prédictions algorithmiques. (@epochtimesfr).

#Cyberattaque

Le ministère des affaires étrangères italien victime de cyberattaques. Qui en veut aux secrets diplomatiques italiens ? D’après le Guardian, la Russie, qui a lancé une cyberattaque au printemps dernier contre la Farnesina, le ministère italien des affaires étrangères. « Habituelle campagne médiatique contre nous » dément-on à Moscou. A Rome, on confirme le piratage informatique perpétré pendant quatre mois au début de l’année 2016. Prudentes vis-à-vis d’un partenaire avec lequel elles entretiennent traditionnellement des liens économiques étroits, les autorités italiennes n’accusent pas directement la Russie mais confirment que les hackers opéraient depuis l’Europe de l’Est. Ils se sont introduits dans le système informatique du ministère, alors dirigé par l’actuel président du Conseil Paolo Gentiloni mais n’ont pu dérober aucune information confidentielle. (@LesEchos).

#Mobilite

Le marché des tablettes en pleine dégringolade. Le déclin se poursuit pour le marché des tablettes. Ce jeudi, le cabinet IDC a dévoilé les chiffres de ventes de ce marché à travers le monde. Et comme de coutume, ils ne sont pas bons. En 2016, près de 175 millions de tablettes ont été écoulées, soit 15,6% de moins par rapport à l’exercice précédent. Surtout, la baisse semble s’accélérer. Au quatrième trimestre 2016, les ventes de tablettes ont ainsi chuté de plus de 20% par rapport à la même période en 2015, à près de 53 millions d’unités. Et ce, alors que la fin de l’année est généralement une période importante pour les achats de produits high-tech. (@LaTribune). A lire aussi : Tablettes : la fin d’une mode ? (@franceinfo).

#Transport

Ces risques pointés par la Grande-Bretagne sur l’utilisation des voitures sans conducteurs. Le gouvernement britannique a commandé une étude pour savoir ce que représenteraient le marché des voitures autonomes en 2030. Derrière les progrès optimistes affichés par les concepteurs, de nombreuses zones d’ombres restent à éclaircir avant d’avoir un moyen de transport vraiment sûr. (@atlantico_fr).

#Sante

Comment la réalité virtuelle transforme le secteur de la santé ? En utilisant la réalité virtuelle, il est possible d’atténuer la douleur liée aux brûlures ou à d’autres blessures. Il a par exemple été prouvé que le fait de contempler des paysages enneigés à travers un casque VR permet de détourner l’attention du patient et d’atténuer la sensation de douleur. Des applications spécialement prévues à cet effet sont en cours de développement, et de nombreux hôpitaux ont déjà recours à cette technique pour faciliter les procédures les plus douloureuses sans avoir recours à l’anesthésie. Parmi les applications de santé VR développées pour atténuer la douleur, on compte SnowWorld, un jeu créé par l’Université de Washington. Le logiciel est encore en cours de développement, mais de nombreux essais cliniques ont permis de démontrer son efficacité. (@rvfrance).

#Surveillance

Le Conseil d’Etat empêche définitivement JCDecaux de pister les téléphones des passants. C’est non : JCDecaux ne pourra pas tracer les téléphones des passants à partir de ses panneaux publicitaires. Mercredi 8 février, le Conseil d’Etat a mis un point final à l’affaire qui opposait depuis deux ans l’entreprise de mobilier urbain à la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés). Tout a commencé le 4 février 2015. JCDecaux a demandé à cette institution l’autorisation de mettre en place, pour un test de quatre semaines, un dispositif permettant de quantifier les flux de piétons sur la dalle de La Défense, à Paris. Concrètement, l’entreprise souhaitait installer sur ses panneaux publicitaires des boîtiers Wi-Fi capables de capter les adresses MAC des appareils mobiles présents dans un rayon de 25 mètres, des adresses qui permettent d’identifier un appareil. L’entreprise comptait aussi se servir de ce dispositif pour enregistrer la position géographique exacte des passants et observer la façon dont ils se déplaçaient sur la dalle. (@pixelsfr).

#Video

Panique sur YouTube : un bug fait perdre des milliers d’abonnés en quelques jours. Mercredi 8 février, votre compte YouTube a très certainement perdu un nombre conséquent d’abonnés si vous vous référez au compteur présent sur votre profil. Et pourtant, comme de nombreux autres youtubers vivant la même désagréable découverte, ce n’est pas vraiment de votre faute. Explications. Mercredi, tous les compteurs d’abonnés de YouTube affichaient des résultats soit inquiétants, soit faux. De grands comme de petits comptes ont en effet perdu en une soirée parfois plus de mille abonnés sans raison apparente. Or si vous vous étonnez de voir votre communauté s’envoler si soudainement, rassurez-vous, ce n’est qu’un bug. (@Numerama)

#Hoax

Comment le blog Passeur de sciences a réussi à berner l’encyclopédie participative Wikipédia. Comment souligner la facilité avec laquelle de fausses informations peuvent être ajoutées sur une page Wikipédia ? En faisant le test soi-même, pardi. Pierre Barthélémy, qui tient le blog Passeur de sciences sur le site du Monde, a voulu évaluer la réactivité de l’encyclopédie en ligne. Il a donc décidé de mener une petite expérience, qu’il raconte sur son blog. Il a tout d’abord créé une page au sujet de Léophane, un savant de la Grèce antique qui a vécu au Ve siècle avant Jésus-Christ. Si ce médecin a été cité par Aristote et Hippocrate, on ne connaît que peu de choses sur lui. Pierre Barthélémy a donc pu lui inventer une vie entière, faite de voyages à travers la Méditerranée et de réflexions scientifiques farfelues. Dans le canular imaginé par le journaliste, Léophane meurt en 430 avant Jésus-Christ, emporté par « la célèbre épidémie de ‘peste’ à Athènes » qui n’a bien sûr jamais existé. Pendant cinq semaines, des contributeurs de Wikipédia ont légèrement modifié la page, y ajoutant des références. Mais aucun n’a détecté la farce. Pierre Barthélémy a donc fini par entrer en contact avec deux administrateurs de l’encyclopédie en ligne pour obtenir des explications sur son système de vérification. (@franceinfo).

12 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 12 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Algorithme

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Les algorithmes règnent déjà sur le monde, à notre insu. Achats et recherches en ligne, octroi de prêts, films à l’affiche… Les algorithmes dominent notre vie quotidienne mais souvent à l’insu de ceux qui les utilisent. « Les algorithmes ne sont pas nécessairement équitables car c’est la personne qui les conçoit qui définit leur fonctionnement et leurs résultats« , souligne Cathy O’Neil, spécialiste des données et auteure du livre « Armes de destruction mathématiques », qui s’élève contre l’utilisation généralisée et opaque des algorithmes. L’algorithme le plus célèbre est sans doute celui grâce auquel Google s’est imposé dans le secteur des moteurs de recherche. Même chose chez Facebook, qui analyse toutes les données de ses utilisateurs pour les aider à trouver de nouveaux amis et le contenu le plus adapté à leurs envies. Même la politique est concernée et la campagne du président américain Donald Trump s’est servie de données de firmes marketing utilisant un algorithme pour identifier les endroits avec le plus fort taux d’électeurs susceptibles d’être persuadés par ses arguments. (@sudouest).

Comment prouver les pratiques anticoncurrentielles à l’heure de leur optimisation algorithmique ? Le journaliste David J. Lynch livre pour le Financial Times une intéressante enquête sur les enjeux de la tarification algorithmique qui consiste à confier à des systèmes techniques le soin de fixer les prix. Il revient notamment sur la condamnation en 2015 par une cour américaine de David Topkins, qui avait reconnu manipuler la place de marché d’Amazon, avec la complicité d’un concurrent, en programmant un algorithme pour que les posters qu’ils y vendaient restent à des prix artificiellement hauts. Certes, pour l’instant, les posters de M. Topkins font pâle figure comparés aux monopoles de la fin du XIXe siècle qui ont donné naissance aux lois antitrusts. Pourtant, cette condamnation illustre les nouvelles capacités de distorsion des marchés par la technologie qui s’apprêtent à transformer radicalement le paysage réglementaire. (@internetactu).

#IntelligenceArtificielle

Pourquoi la victoire d’une intelligence artificielle au poker est plus inquiétante qu’il n’y paraît. Une intelligence artificielle (IA) du nom de Libratus a fait mordre la poussière à 4 des meilleurs joueurs de Poker au monde, à l’issu d’un tournoi de poker de longue haleine, au Rivers Casino, à Pittsburgh, aux États-Unis. Dong Kim, Jason Les, Jimmy Chou et Daniel McAuley ont joué plusieurs jours à raison de 11h par jour, sans monnaie réelle – mais avec un enjeu financier selon leur capacité individuelle à se défaire de l’IA. Jusqu’ici, il était relativement simple pour un algorithme de prévoir l’issue d’une partie d’échecs ou de Go, car tous les mouvements sont prévisibles à partir de la configuration du plateau de jeu. Mais au poker, il est impossible de connaître la main de ses adversaires ni leur état d’esprit, qui influe grandement leur prise de décision. Cette victoire constitue une première mondiale significative ; jusqu’ici, étant donné la grande complexité du poker et des facteurs humains impliqués, les machines qui s’étaient frottées au jeu avaient perdu. Sur les sites de paris en ligne, la victoire des 4 joueurs l’emportait à 4 contre 1. (@epochtimesfr).

Droit des robots : « a-t-on besoin d’une nouvelle personnalité juridique ? » Au regard du développement sans commune mesure de l’intelligence artificielle et de la robotique, va-t-il falloir créer une nouvelle personnalité juridique dans la législation afin de conférer des droits et des devoirs aux robots d’aujourd’hui et de demain ? C’est l’une des questions fondamentales qui étaient en discussion ce mardi 7 février au Parlement européen. L’occasion, donc, pour les élus de revenir sur la question de la responsabilité des robots, qui est l’une des pistes les plus audacieuses du rapport puisqu’en cherchant à rendre les machines responsables, c’est la question de leur personnalité juridique que l’on pose : or, le pas que suggère de faire le rapport est loin de faire l’unanimité. (@Numerama).

#Media

Une offre « Spotify » couplée au « New York Times« , pour sauver la presse ?  L’année 2017 constituera-t-elle une étape cruciale dans la quête du modèle payant pour la presse en ligne ? Le « New York Times », l’un des premiers titres à avoir proposé une version premium de son site à ses abonnés payants, vient d’imaginer un nouveau type de formule combinée : pour 5 dollars par semaine, ses lecteurs ont accès à l’ensemble des articles mais aussi à la plateforme de musique en streaming Spotify. Sur l’année, cela représente un coût de 260 dollars (245 euros) pour accéder à l’ensemble des publications du quotidien et à l’intégralité de la discothèque de Spotify sans publicité, là où il fallait débourser auparavant 370 dollars (348 euros) pour cumuler les deux. Ni le « New York Times » ni Spotify n’ont souhaité préciser les détails de cet accord. Néanmoins, le quotidien de référence espère ainsi trouver une nouvelle formule pour atteindre son objectif de 10 millions d’abonnés (contre 3 millions aujourd’hui, dont 1,85 million sur le web uniquement). (@LObs).

#LiensVagabonds

Les politiques montent leurs électeurs contre les médias. A retenir cette semaine : – La petite mort du journalisme politique ; – L’IA et la fin de la classe moyenne ; – Le Danemark nomme un ambassadeur pour les GAFA ; – En 2021, plus de possesseurs de portables que de gens ayant accès à l’eau potable ; – Plus de la moitié du trafic Internet occupé par des bots, souvent malins ; – Inquiétude face à l’arrivée de la Super Intelligence. (@Metamedia).

#Societe

Les métamorphoses du consommateur-producteur-distributeur. Consommer autrement, mieux, moins ? Le 26 janvier, L’Obsoco organisait à l’ESCP Europe une journée de réflexion sur le thème « Dé-penser la consommation ». Partenaire de ce colloque, The Conversation publie les différentes interventions des chercheurs participants. Des podcasts du colloque, réalisés par Moustic The Audio Agency, sont à découvrir à la fin de chaque article. Le monde a toujours été en mouvement, mais souvent on n’y portait qu’une attention distraite ou intermittente. Et pourtant, la globalisation du monde a probablement commencé il y a 3000 ans avec les premières routes de la soie qui reliaient la Chine au Moyen-Orient. Elle faisait suite à l’émergence d’une technologie nouvelle : la domestication du dromadaire qui permettait une meilleure circulation des marchandises. Aujourd’hui, le  porte-conteneurs a remplacé le chameau. Les deux routes de la soie sont toujours aussi vitales pour le commerce international entre la Chine et l’Europe de l’Ouest. Surtout, cette globalisation semble s’accélérer du fait de l’effervescence qui touche les nouvelles technologies et de la quantité d’informations sans cesse disponibles sur nos écrans. (@FR_Conversation).

Une carte collaborative de la corruption en FranceRaymond Bonomo, retraité et bénévole à l’association Transparency France, actualise chaque jour, depuis l’ordinateur de son domicile, l’unique base de données publiques des condamnations pour corruption et manquements à la probité en France. Depuis deux ans, il passe environ une heure tous les matins à recenser les condamnations prononcées par la justice française dans les affaires de manquements à la probité dans le privé et le public. Une partie des informations lui est fournie par des internautes, dans une démarche participative. Sa principale source reste la presse. Date, motif et lieu de la condamnation, montant du préjudice… Raymond vérifie les données avant de les intégrer dans la base, de façon anonyme et selon une méthodologie précise : trois personnes, dont un membre permanent de Transparency, valident chaque fiche. (@clairelegros).

Trouver l’amour sur un site de rencontres, mission impossible ? L’équivalent américain de notre 60 Millions de consommateurs, le Consumer Report, rapporte-t-il après enquête sur les sites de rencontres le taux de satisfaction le plus abyssal de son histoire. Absolument aucun service ne dépasse la mention passable, et encore, en traînant des deux pieds. Quatorze plateformes ont été testées sur onze critères différents : sur 154 notes, une seule dépasse la moyenne, et il s’agit du rapport qualité/prix de Tinder. L’application étant gratuite, le contraire aurait été surprenant… Ce sont d’ailleurs les services gratuits qui remportent la très médiocre mise, avec dans l’ordre OkCupid, Tinder, Grindr et PlentyOfFish. Les deux tiers des sites testés n’obtiennent aucune note moyenne ou positive, sur aucun critère. (@LeMondefr).

#JeuVideo

Fintech : un rapport préconise de croiser la finance et le jeu vidéo. C’est l’une des recommandations qui se dégagent d’un rapport rédigé pour l’organisation Finance Montréal que La Presse a obtenu. Le document prône la création d’un pôle d’excellence Fintech dans la métropole – une sorte de « Maison Fintech » – visant à accélérer le développement de ce secteur et des entrepreneurs d’ici qui s’y consacrent. « Ça fait longtemps que je me promène en disant qu’il faut créer un pôle Fintech à Montréal. Mais c’était plus intuitif », dit Mario Albert, directeur général de Finance Montréal. « Ce rapport positionne mieux les morceaux », ajoute-t-il avant de souligner que l’organisme qu’il dirige songe sérieusement à mettre en application les recommandations. (@lp_affaires).

11 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 11 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Automatisation

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Le cabinet McKinsey estime dans son étude intitulée A future that works: Automation, employment, and productivity que toutes les formes d’emploi d’aujourd’hui présentent un potentiel d’automatisation, mais que les emplois routiniers sont clairement les plus fragiles à cet égard : « Notre analyse montre que, tous postes confondus (du manoeuvre au manager), le travail en usine, en hôtellerie, en restauration et dans le commerce de détail va être frappé de plein fouet ». À cela s’ajoute un phénomène que vient tout juste de mettre au jour trois professeurs d’économie – Guido Matias Cortes, de l’Université de Manchester (Grande-Bretagne); Nir Jaimovich, de l’École de commerce Marshall à Los Angeles (États-Unis); Henry Siu, de l’Université de Colombie-Britannique à Vancouver (Canada) – dans une étude intitulée Disappearing routine jobs: Who, how, and why?, à savoir que les robots ne sont pas les seuls à malmener les emplois routiniers. S’y ajoute, en effet, des changements générationnels majeurs. La jeune génération fuient les emplois routiniers pour de nombreuses raisons.

« La grande question de demain, c’est celle de l’articulation entre les automatismes, le travail hors emploi, et de nouveaux types d’emploi permettant de valoriser ce travail. Le but du revenu contributif est précisément d’opérer ce réagencement de la richesse produite par le travail sous toutes ses formes en cultivant, grâce au temps libéré par l’automatisation, les savoirs dont l’économie aura de plus en plus besoin dans l’anthropocène, cette ère dans laquelle l’humain est devenu un facteur géologique majeur. Il s’agit d’en dépasser les limites par une économie fondée sur la déprolétarisation des emplois. » explique Bernard Steigler dans @Libe du 8 février.

Grande distribution Le travail maté par les automates ? Après avoir inventé le commerce électronique il y a plus de vingt ans, Amazon s’apprête-t-il à révolutionner le commerce physique ? C’est la question à plusieurs dizaines de milliards de dollars qui agite le secteur de la distribution depuis l’annonce par le géant mondial de la vente de détail du lancement d’un nouveau concept de magasins automatisés. Baptisé Amazon Go, ce supermarché du futur, dont la généralisation pourrait entraîner la disparition pure et simple du métier de caissier, est une réalité depuis décembre : un premier Amazon Go a ouvert à Seattle, ville de naissance et siège d’Amazon dans le nord-ouest des Etats-Unis. Une supérette test de taille modeste, 177 mètres carrés, limitée aux produits de base et accessible aux seuls employés de la multinationale. «Pas de file d’attente, pas de règlement, pas de caisse», vante Amazon dans une vidéo de présentation postée sur Twitter. «Il y a quatre ans, dit la voix off, nous avons commencé à nous demander à quoi ressembleraient les courses si on pouvait juste attraper ce qu’on voulait et partir.» (@libe).

Le premier robot humanoïde et bricoleur est français. À peine créé, déjà à l’usine ? Le premier robot bricoleur a été présenté jeudi 9 février à Toulouse. Et selon le laboratoire qui l’a pensé, il pourrait bien devenir l’ouvrier de « l’usine du futur ». Pyrène, c’est son nom, est le premier robot humanoïde au monde capable de se servir d’outils, selon son concepteur, le Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes (LAAS) du CNRS. « Pyrène est avant tout le fruit d’une collaboration entre les roboticiens du LAAS, à Toulouse, et le fabricant PAL Robotics, de Barcelone, d’où son nom, un clin d’œil à la chaîne de montagne qui sépare les deux pays », peut-on lire sur le site du CNRS, qui publie une vidéo du nouveau-né. A lire aussi : les robots ont-ils pris le pouvoir à Wall Street (@LExpress).

#Travail

La nouvelle stratégie des grands groupes : des salariés sans bureau attitré. On connaissait l’open space classique, voici maintenant les open space « dynamiques » : des espaces ouverts où les salariés n’ont plus de poste de travail attitré. Aujourd’hui, la majorité des nouveaux sièges sociaux des grandes entreprises françaises est conçue sur ce modèle. Danone, Axa, Bouygues Telecom l’ont d’ailleurs déjà adopté. (@franceinfo).

#Image

Google capable de « dépixelliser » des images. Jeudi 2 février, des chercheurs de Google Brain, une branche du géant du Web consacrée à l’intelligence artificielle, ont publié un article – pour le moment, il n’a pas été évalué par d’autres scientifiques – montrant comment ils parvenaient à recomposer des visages à partir d’images de seulement 8 pixels sur 8. La fiction est-elle pour autant en train de devenir réalité ? Pas si vite. Concrètement, qu’ont réussi à faire les chercheurs de Google ? A partir d’une image de 8 × 8 pixels, ils créent effectivement un visage. Mais à aucun moment ils ne prétendent réussir à reconstituer le visage initial : ils parviennent « seulement » à créer un visage à l’apparence réaliste, avec une résolution de 32 × 32 pixels. En clair, la machine essaie de deviner ce à quoi aurait pu ressembler le visage avant sa pixellisation, mais il ne s’agit que d’une supposition fondée sur des probabilités – et le programme peut en faire plusieurs. « cet algorithme n’a pas été conçu pour ça ». Les chercheurs de Google Brain ne disent à aucun moment que leur technologie pourrait servir à des fins d’identification, notamment pour les forces de l’ordre. (@Pixelsfr).

#IntelligenceArtificielle

Dix choses à savoir sur Laurent Alexandre, gourou de l’intelligence artificielleAu Sénat, cet énarque chirurgien et entrepreneur a parlé du boom de l’IA. Une vidéo vue 1,25 million de fois sur Facebook. (@LObs).

#Justice

Justice : des algorithmes pour prévoir l’issue des procédures. « En un clic, notre algorithme calcule les probabilités de résolution d’un litige, le montant des indemnités » : voilà la promesse de la start-up Prédictice. Il y a quelques jours, elle vient de signer un partenariat avec le barreau de Lille. A chaque nouveau marché son anglicisme, les legal tech, déjà implantées aux Etats-unis émergent en France. L’idée de ce qu’on appelle la justice prédictive, c’est que les big data permettent de prédire l’issue d’une procédure judiciaire. Comment ? Avec des algorithmes qui fouillent dans toute la jurisprudence et calculent les chances de réussite d’un dossier, la fourchette d’indemnisation…. Et même ressortent les arguments qui ont le mieux marché. Si ces pratiques restent balbutiantes, cela ne va pas durer, car les données vont être davantage disponibles. Chaque citoyen peut déjà demander accès à une décision de justice, mais en pratique cela reste difficile si l’on n’est pas un professionnel du droit. Or la loi sur le numérique d’octobre 2016, prévoit la mise à disposition de toutes les décisions de justice dans un format ouvert. Le décret d’application est encore sur le bureau de la Chancellerie. (@franceculture).

#InFaux

Les « attentats passés sous silence » selon Donald Trump ont pourtant été relayés par la presse. Le président américain, Donald Trump, a accusé lundi 6 février les médias « malhonnêtes » de passer sous silence certaines attaques perpétrées par des « terroristes islamiques radicaux ». S’il n’a pas donné d’exemples concrets pour appuyer ses dires au cours de sa déclaration faite depuis la base de McDill, à Tampa (Floride), centre militaire névralgique de la lutte contre l’organisation Etat islamique (EI), la Maison Blanche a publié ensuite une liste de 78 attaques « exécutées ou inspirées » par l’EI et décrites comme n’ayant pas suffisamment retenu l’attention. Ce qu’il a dit : « Vous avez vu ce qui s’est passé à Paris et à Nice. Cela se passe à travers toute l’Europe. On est arrivé à un point où [les attaques] ne sont même plus traitées par les médias. » (@LesDecodeurs).

#MediaSocial

Twitter déçoit encore et dégringole en BourseTwitter a de nouveau dévissé ce jeudi à Wall Street, après la publication des résultats du quatrième trimestre (- 10 % à la mi-journée). Des résultats jugés décevants par les marchés, à commencer par la croissance. Le chiffre d’affaires n’a augmenté que de 1% sur les trois derniers mois de l’année. Pis : les revenus publicitaires ont baissé par rapport au quatrième trimestre 2015, alors même que la plate-forme connaissait un pic d’utilisation et de notoriété, avec l’élection présidentielle américaine. Ce regain de notoriété entraîné par la communication de Donald Trump serait toutefois un cadeau empoisonné pour Twitter. « Les annonceurs n’ont pas forcément envie d’être associés à cette plate-forme », avance ainsi l’analyste Richard Kramer, d’Arete Research. « Pouvez-vous imaginer, par exemple, Nordstrom acheter une campagne sur Twitter puis découvrir un tweet incendiaire de Trump sur eux ? » a-t-il poursuivi sur CNBC, en référence aux critiques de Trump sur la chaîne de magasins, depuis qu’Ivanka, sa fille, a perdu un contrat avec la société… (@LesEchos).

#Entreprise

1001Pharmacies annonce une fusion avec un réseau de pharmacies et atteint l’équilibre financier. Créée en octobre 2012, la marketplace 1001Pharmacies dévoile ses résultats et sa stratégie pour 2017. Au coeur de tout, un rapprochement avec une centrale d’achat qui « compte une cinquantaine d’officines réparties entre Lyon et Toulouse. L’idée est d’apposer l’enseigne 1001Pharmacies sur chacun de ces 50 points. Ce rapprochement est la volonté de s’imposer comme l’acteur de référence dans le paysage officinal français, aussi bien offline qu’online » explique Cédric O’Neill, fondateur de la jeune pousse montpelliéraine. Alors que l’expédition de médicaments reste interdite en France par voie postale, 1001Pharmacies se concentre sur la réservation et l’achat en ligne, directement auprès de la pharmacie de son choix. « En privilégiant le canal des pharmacies, nous permettons ainsi le développement de la vente de médicaments sur internet. » L’ordonnance électronique étant elle aussi interdite, le client scanne son document dont il remet l’original ensuite au pharmacien. (@bymaddyness).

10 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 10 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Numerique

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Le numérique, cet outil de pouvoir qu’il faut questionner. Une évidence bonne à rappeler : le numérique amène de nouvelles normes. Celles-là sont plus ou moins appropriées et clivent souvent l’opinion, séparant les progressistes et les réfractaires à « un changement » d’ordre naturel. Cependant, « la nature » n’a pas grand chose à voir là-dedans, ce sont bien les hommes qui créent le numérique et déclinent leur humanité à travers lui. (@MaisOuVaLeWeb).

#Automatisation

L’emploi est-il menacé par l’automatisation ? Dans bon nombre de pays industrialisés, dont la France, c’est bien souvent sous un prisme anxiogène que s’engage le débat public sur l’automatisation. La peur de perdre son emploi au profit de machines relève d’une réaction naturelle, qui d’ailleurs ne date pas d’hier. C’est ce même réflexe qui était à l’œuvre voici déjà deux siècles avec l’apparition des premières techniques de mécanisation, lorsque les ouvriers du textile de Nottingham détruisirent en 1811 les métiers mécaniques installés dans leurs filatures, ou comme ce fut le cas ensuite en France, en 1830 avec la révolte des Canuts. L’histoire a jusqu’à présent montré que ces craintes étaient largement infondées. Si l’innovation technologique a entraîné d’importants bouleversements et parfois de difficiles ajustements, elle a créé sur le long terme davantage d’emplois qu’elle n’en a détruits. Entre 1995 et 2010, à titre d’exemple, Internet a représenté un quart des créations nettes d’emplois enregistrées en France. Après chaque rupture technologique, même de grande ampleur, l’économie a continué à prospérer et les hommes ont continué à travailler, même si leur environnement de travail a pu s’en trouver profondément reconfiguré. Lire la suite sur Linkedin.

#Robot

« Le boom de la robotique se rapproche ». Anthony Remazeilles, 38 ans, traverse chaque jour la frontière espagnole pour préparer le monde de demain. Il conçoit des robots dans une entreprise de développement et de transfert de technologie basée à Saint-Sébastien, au Pays basque espagnol. Après avoir imaginé des systèmes pour assister les personnes âgées, il se ­consacre désormais à la robotique chirurgicale. A ses yeux, les humains ne doivent pas s’inquiéter du développement des machines, car ils garderont un rôle à jouer… Un entretien qui résonne avec deux des conférences de notre événement O21 / s’orienter au 21 siècle, « Tous les métiers transformés par le numérique… Vraiment ? » et « Big data, code….Comment profiter du boom des nouvelles technologies ? », organisé à Cenon, près de Bordeaux, les 10 et 11 février, à Villeurbanne les 15 et 16 février et à Paris les 4 et 5 mars (inscription gratuite). (@LeMondefr).

#Finance

Algorithmes: les robots ont-ils pris le pouvoir à Wall Street ? Le 6 mai 2010, un peu après l’heure du déjeuner, la Bourse de New York est légèrement orientée à la baisse quand son indice phare décroche tout d’un coup de plus de 9%, avant de se reprendre, sans que personne à Wall Street ne comprenne pourquoi. A l’origine de ce « crash éclair », le déclenchement d’un programme informatique qui avait commencé à vendre une très grande quantité de contrats à terme sur le S&P 500 en une vingtaine de minutes. Ce qui aurait pu être presque invisible a pris de l’ampleur avec les réactions en chaîne des autres ordinateurs, notamment ceux utilisant des techniques de spéculation à très grande vitesse. Ce type d’incident, s’il est rare, met en lumière la place qu’ont pris sur les marchés financiers les algorithmes, ces programmes informatiques composés d’une suite de commandes pouvant être très simples ou au contraire ultra-sophistiquées. C’est la création du Nasdaq, en 1971, avec ses échanges électroniques ensuite devenus la norme, qui a ouvert les portes de Wall Street aux ordinateurs. Aujourd’hui, les algorithmes pourraient intervenir, à un stade ou à un autre, dans 90% des transactions, avance Valerie Bogard de TABB Group, une société de conseil financier, qui précise toutefois que c’est très difficile à évaluer. (@Le_Revenu).

#Economie

Intel investit 7 milliards de dollars dans une usine américaine. Mercredi 8 février. Le PDG d’Intel a annoncé, une plaque de silicium à la main, un investissement de 7 milliards de dollars à destination de son usine Fab 42, en Arizona. Il entend ainsi «aider les États-Unis à maintenir leur position de leader mondial dans l’industrie des semi-conducteurs». Pour accompagner ce projet, Intel prévoit la création de 3000 emplois à forte valeur ajoutée et «à hauts revenus», pour 10.000 emplois indirects. Cette annonce intervient un an après l’annonce d’un plan de 12 000 suppressions de postes dans le monde, soit 11 % de la main-d’œuvre du groupe. Brian Krzanich s’est empressé d’assurer que cette décision, mûrie depuis plusieurs années, s’inscrivait «en soutien» à la politique de dérégulation et d’avantages fiscaux lancée par la nouvelle Administration. En réalité, Intel réitère une promesse formulée sous l’Administration Obama. En 2011, l’entreprise avait avancé un investissement de 5 milliards de dollars à destination de Fab 42. Les 7 milliards de dollars d’investissement déclarés cette semaine par Intel tiennent compte de dépenses réalisées entre 2011 et 2014, date de suspension des travaux, pour cause de déclin des ventes de PC dans le monde. (@FigaroTech).

#Ville

La « ville intelligente », une avancée d’abord économique.  Née au début des années 2000 avec l’avènement du numérique, la « smart city » n’est pas un concept séduisant que sur le papier. Ses atouts se révèlent également d’ordre économique, comme le prouvent ses multiples applications à travers le monde, y compris en France. (@LesEchos).

#FactChecking

Pour contrer les fake news et mieux informer le public, les médias lancent de plus en plus d’initiatives de fact-checking. Méta-Media vous emmène à la rencontre des journalistes de franceinfo et de L’Imprévu qui ont fact-checké L’Emission Politique du 9 février avec Marine Le Pen. (@MetaMedia).

#BigData

Se méfier des mauvais réflexes du big dataA seulement quelques mois d’intervalle, les résultats de deux votes ont fait mentir les sondages qui les sont précédés: la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne et l’élection de Donald Trump. Dans le cas de la présidentielle américaine, le New York Times, le Huffington Post et le site FiveThirtyEight, estimaient respectivement la probabilité qu’Hillary Clinton l’emporte à 85%, 98% et 71%. Les traitements analytiques de grands volumes de données, sur lesquels ces médias se sont reposés pour réaliser leurs projections, ont montré ici leurs limites. Le cas de cette élection a notamment mis en lumière deux mythes du big data. Tout d’abord, les data scientists émettent des probabilités et non des certitudes. Ensuite, « imaginer qu’il suffit d’amasser dans un énorme réservoir toutes les données dont on dispose pour qu’un algorithme ou une machine en déduise automatiquement des orientations ou des prédictions relève de la science-fiction, assure Reda Gomery, associé responsable data et analytics chez Deloitte. C’est la qualité des données qui va définir l’intérêt et la pertinence des analyses ». Mais la qualité des données a elle seule ne fait pas tout. Les modèles algorithmiques doivent également rester pertinents. (@BFMBusiness).

#CyberAttaque

L’Élysée inquiet d’une cyber-menace étrangère pesant sur la présidentielleLe cours de la présidentielle de 2017 pourrait-il se voir modifié par l’intervention numérique de « pirates » au service d’intérêts extérieurs à la France? Pour l’Élysée, cela ne fait aucun doute. Selon Le Canard Enchaîné, la Direction générale services extérieurs (DGSE) est persuadée que des phénomènes analogues à ceux observés pendant la présidentielle américaine sont à l’œuvre en France. Dans le collimateur des services secrets notamment, les réseaux russes qui semblent avoir apporté un soutien déterminant pour la victoire Donald Trump. Une inquiétude telle qu’un conseil de défense spécifique va se réunir autour du président de la République dans les toutes prochaines semaines, à deux mois du premier tour de la présidentielle. (@Le_Figaro).

#Cerveau

Elon Musk va-t-il faire des lacets dans notre cerveau ? Tout est parti d’un tweet. Elon Musk, milliardaire derrière Tesla, SpaceX et Hyperloop, a évoqué sur le réseau social la possibilité qu’il dévoile à la fin février son projet de « lacet neuronal », sorte de puce implantée dans le cerveau permettant de communiquer par la pensée avec les machines. De la science-fiction ? Pas si sûr… Lors d’une conférence organisée par le site Recode à la mi-2016, Elon Musk avait déjà évoqué sa vision de l’intelligence artificielle et sa future intégration dans le quotidien de l’Homme, assénant : « Nous sommes déjà des cyborgs ». (@OleMag).

Des patients entièrement paralysés communiquent pour la première fois grâce à une interface neuronale. C’est une grande première. Des personnes atteintes d’un syndrome d’enfermement complet (complete locked-in state) ont pu répondre à des questions par la pensée grâce à une interface neuronale. Une expérience réussie par une équipe du Wyss Center for Bio and Neuroengineering de Genève (Suisse) emmenée par le professeur Niels Birbaumer. Dans un article publié par la revue Plos Biology, ces scientifiques expliquent qu’ils ont travaillé avec quatre personnes atteintes de sclérose latérale amyotrophique (SLA) souffrant de la version la plus extrême du syndrome d’enfermement. En effet, on distingue deux stades dans le syndrome d’enfermement : le locked-in dans lequel la personne est totalement paralysée mais peut bouger ses yeux verticalement et cligner des paupières et le locked-in dit complet dans lequel même les mouvements oculaires sont impossibles. Grâce à un dispositif combinant l’électroencéphalographie (casque EEG) et la spectroscopie dans le proche infrarouge, les chercheurs ont pu identifier l’activité électrique et l’oxygénation du cerveau associées aux réponses « oui » ou « non » exprimées en pensée par les patients. (@futurasciences).

09 Fév

ReVue d’actu de 11h11 de jeudi 9 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Swimmers brave the icy temperatures at King Edward’s Bay, Tyne and Wear (Tynemouth, UK). Photograph: Owen Humphreys / PA.

#InternetDesObjets

Dix tendances qui bouleverseront le futur de l’IoT. Dans les années à venir, l’IoT sera totalement autre que ce qu’il est aujourd’hui. Selon Nick Jones, analyste et vice-président de Gartner, il existe une forte immaturité dans l’usage des technologies et des services ainsi que chez les vendeurs dans ce domaine. Pour lui, la clé du bouleversement de l’IoT se tient dans le commerce et les entreprises, et il existe dix tendances majeures qui bouleverseront le futur de l’IoT. D’ici 2020, 25 millions d’objets seront connectés et le cabinet Bain & Company Inc. Prévoit cinq grands marchés susceptibles d’être bouleversés par l’IoT : l’analyse des données en temps réel, l’autonomie (véhicules intelligents et robotique), les réseaux, l’internet industriel et l’usage de l’IoT chez les consommateurs. Avec l’essor de la smart home, des wearables et des smart cities, il devient important de cibler les tendances principales qui auront un impact sur l’Internet des objets. (@iot_business).

#IntelligenceArtificielle

PIQ veut améliorer les performances sportives au moyen de l’intelligence artificielleBoxe, golf, ski, kite surf, tennis… La start-up Piq cherche d’abord à séduire des communautés de sportifs pratiquants. Pour mener à bien sa stratégie, le Français qui développe des capteurs pour le sport connecté et mesurer les performances, mise d’abord sur les partenariats avec les marques pour toucher le consommateur. Après Everlast, la marque des boxeurs, elle vient de signer avec Rossignol pour son nouveau ski connecté. Créée en 2014, elle vise ainsi un marché qu’elle estime à «2 milliards de personnes qui font du sport, dont 25% pour progresser», d’après Béatrice Dussaucy, Account Manager au sein de Piq. (@frenchweb).

Où va vraiment l’Europe ? Qu’il s’agisse de Facebook, Amazon, Microsoft, Google ou d’innombrables start-up françaises ou étrangères, tous s’accordent à dire que l’intelligence artificielle sous toutes ses formes s’apprête à révolutionner la société. Voitures autonomes, usines robotisées, automatisation des tâches de bureau… Rien n’y échapperait. Les institutions européennes ne sont pas restées immobiles face à ces développements. Le Parlement européen a mis sur pied un rapport pour y faire face. Impact social, responsabilité juridique, compétitivité… Les sujets sont nombreux. Le rapport tente de jongler avec les multiples facettes du problème, d’anticiper les besoins à court et long terme, et de ne pas trop réguler… avec succès ? (@LUsineDigitale).

#Impression3D

Madrid inaugure le premier pont pour piétons imprimé en 3D. Le premier pont produit par une imprimante 3D se trouve près de Madrid. Réalisé par l’Institut d’architecture avancée de la Catalogne (IAAC), ce pont piéton est situé dans le parc urbain de Castilla-La Mancha à Alcobendas, une petite ville située en périphérie de la capitale espagnole. L’œuvre architectonique consiste en 8 parties imprimées individuellement et elle mesure 12 m de long et 1,75 m de large. Le pont est composé principalement par du béton renforcé par du polypropylène thermoplastique. Le design de type « paramétrique » mise sur une distribution équilibrée des matériaux pour garantir la solidité de l’ensemble. L’imprimante a ainsi minimisé la quantité de matériaux gaspillés. (@Numerama).

#Entreprise

La RATP ouvre une filiale pour investir 15 millions d’euros dans les start-up. La RATP se dote d’une structure dédiée aux jeunes pousses. Le conseil d’administration a approuvé vendredi la création de RATP Capital Innovation, une filiale contrôlée à 100 % par le groupe public et destinée à investir dans les start-up. Elle disposera d’une enveloppe de 15 millions d’euros. (@frenchweb).

Adyen, cette discrète licorne européenne qui défie les banques et PaypalUtilisée par Netflix, Uber et BlaBlaCar, la plateforme de paiement de cette entreprise néerlandaise a augmenté de 80% le volume de ses transactions, à 90 milliards de dollars l’an dernier. Valorisée plus de 2 milliards, cette Fintech rentable assure qu’elle diminue la fraude et améliore le taux de conversion de ses clients, commerçants en ligne et physiques. (@latribune).

#Transport

Les manchots sont-ils la clé de la sécurité des voitures connectées ? Une recherche de nourriture groupée, des plongeons synchronisés pour optimiser la récolte de poissons et s’assurer qu’aucun membre du groupe ne se retrouve sans de quoi manger… Les manchots, qui adaptent aussi la taille de leur groupe selon celle du banc de poissons ou de calamars visés pour éviter de dépenser trop d’énergie inutilement, font preuve d’une grande productivité en matière de chasse. Au point d’amener une équipe d’informaticiens à s’inspirer très sérieusement de leurs techniques pour concevoir les logiciels équipant les voitures intelligentes — du simple véhicule connecté à la voiture autonome. Yiannis Papadopoulos, de l’université de Hull, à la tête de cette recherche avec Youcef Gheraibia, revendique ce modèle atypique auprès de la BBC : « Cette technique de chasse repose sur des éléments génériques qu’on peut extraire et utiliser pour résoudre d’autres problèmes, comme la création de logiciels indispensables pour garantir les standards élevés de protection des voitures modernes ». (@Numerama).

La route solaire testée dans les Hauts-de-Seine. Circuler sur une route photovoltaïque n’est plus un mythe mais une réalité. Les habitants de Boulogne-Billancourt et Issy-Les-Moulineaux pourront bientôt marcher ou rouler sur une chaussée équipée de panneaux solaires. Comment ça fonctionne ? L’énergie solaire est captée grâce à des dalles comprenant des cellules photovoltaïques directement posées sur la route. Par-dessus, un substrat multicouche de résine étanche est posé afin de supporter le poids des véhicules et des camions. (@LesEchos). A lire aussi : « La première route solaire du monde » inaugurée en France, le début d’une nouvelle ère ? (@nextinpact).

#Presse

Pourquoi un journaliste doit prendre le temps de faire court« Je n’ai pas eu le temps de faire court » n’est plus une excuse acceptable en journalisme. Sursollicité, l’internaute moderne veut être informé ou diverti bien ou intelligemment, mais vite. Et tous les médias s’engouffrent dans cette brèche. L’article ni court ni long (entre 500 et 800 mots), c’est terminé, explique Gideon Lichfield, du média Quartz. De même que l’attaque de papier disant que l’interviewé arrive essoufflé à son rendez-vous avec le journaliste, qu’il a un pull gris ou qu’on est vendredi, 10 heures. « Le journaliste n’a plus le temps de s’éclaircir la gorge dans son texte », poursuit-il. Cela n’a l’air de rien, mais c’est une explosion des formes traditionnelles de l’écriture journalistique qui se produit. Un artisanat qui s’éteint, penseront certains. (@LesEchos).

#InFaux

« Prince de l’amour », le roi de l’intox sur Twitter. Un couple de clandestins toucherait « 3 265 euros par mois sans travailler ». François Hollande aurait déclaré que le mariage pour tous a été « la plus grande erreur de [son] quinquennat ». Hillary Clinton n’aurait donné que neuf discours de 10 minutes en août… Toutes ces informations sont complètement fausses, mais elles ont en commun d’avoir été relayées par un même compte Twitter : @tprincedelamour. Ce compte a déjà récolté les honneurs de nombreux sites d’information. France Info l’a épinglé pour un mensonge sur le prix de la montre de Jean-Luc Mélenchon, Libération a pointé une exagération sur des migrants qui auraient « le contrôle d’une ville en Allemagne », BuzzFeed a rectifié une citation déformée de Karim Benzema… Le Lab d’Europe 1 a également montré comment il avait créé de fausses captures d’écran d’articles de médias, notamment du Monde, pour faire circuler des rumeurs. (@LesDecodeurs).

#Politique

Comment les think tanks surfent sur la présidentielle. Pour un peuple aussi féru de politique, dont les clubs et les salons ont jadis fait florès, il est étonnant de constater à quel point les réservoirs à idées que sont les think tanks sont restés pendant longtemps en France rares et discrets. La faute à « une tradition jacobine qui a tendance à se méfier des corps intermédiaires », estime Olivier Urrutia, directeur général de l’Observatoire européen des think tanks. « Mais, depuis les années 2000, il y a eu autant de think tanks créés que pendant le siècle passé. » On en compte désormais 177 dans l’Hexagone contre 194 en Allemagne, 287 au Royaume-Uni et 1830 aux Etats-Unis selon l’index de l’université de Pennsylvanie . Et leur présence est plus visible auprès des partis politiques, des médias et même de l’opinion publique. (@LesEchos).

#Securite

Un gang de hackers siphonne des machines à sous avec de simples smartphonesLes casinos ont du souci à se faire. Depuis quelques années, un groupe de cybercriminels russes basé à Saint-Pétersbourg a réussi à tellement bien analyser le fonctionnement interne de certains modèles de machines à sous qu’ils peuvent désormais prédire les combinaisons sortantes. Et ils ont tirent profit, comme vient de le relater le magazine Wired. En décembre 2014, trois Russes et un Kazakh ont ainsi été arrêtés aux Etats-Unis pour fraude. Depuis des mois, ils écumaient les casinos de l’état du Missouri en empochant des gains anormalement élevés auprès des machines à sous. Leur technique de fraude, révélée par l’enquête, était pour le moins étonnante. Ils sélectionnaient toujours un modèle de machine précis et commençaient à jouer, tout en filmant avec leur smartphone deux douzaines de combinaisons sortantes. Ils envoyaient ensuite cette vidéo à une équipe technique basée à Saint-Pétersbourg. En retour, celle-ci leur transmettaient par l’intermédiaire d’une application mobile les instants précis où ils devaient appuyer sur le bouton pour lancer le jeu. L’application mobile vibrait exactement un quart de seconde avant le moment optimal car « le temps de réaction normal d’un être humain est environ d’un quart de seconde », souligne Willy Allinson, un consultant en sécurité, interrogé par Wired. (@01net).

#Piratage

Des milliers d’imprimantes détournées avec humour par un pirate. Un hackeur affirme avoir détourné environ 150 000 imprimantes mal sécurisées et les avoir utilisées pour imprimer des messages humoristiques. Les différents messages imprimés mettent en garde les possesseurs des imprimantes, critiquent Donald Trump, disent qu’il faut économiser l’encre et sont pour certains illustrés par un petit robot dessiné à l’aide de caractères.  (@pixelsfr).

#Mobilite

Smartphones : les français ont acheté moins, mais plus cher en 2016. Les ventes de smartphones ont connu une grosse baisse en 2016, car en 2015 il s’était vendu 24,6 millions de terminaux et cette année l’institut GfK a enregistré 23 millions d’’appareils commercialisés dans l’hexagone. Toutefois, s’il s’est vendu moins de smartphones en France l’an dernier, les Français ont dépensé plus… (@PresseCitron).

08 Fév

ReVue d’actu de 11h11 de mercredi 8 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Robot

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Une équipe d’ingénieurs en robotique de l’université de Caltech dans l’Illinois, vient de créer un robot volant, le Bat Bot. C’est une reproduction très proche de la chauve-souris. Des ingénieurs en robotique ont eu recours à l’impression 3D pour créer les articulations du robot. Les ailes quant à elles sont fines et élastiques. (@Numerama).

Rendre les robots « great again » pour sauver l’Amérique industrielle. L’industrie manufacturée américaine produit 85% de biens en plus qu’en 1987. Un fait occulté dans la narration autour du déclin industriel américain par le fait que cette performance a été réalisée avec un tiers de salariés en moins. Conclusion du New York Times ? Pour rendre l’Amérique « great again », slogan reaganien réactualisé par le nouveau président Donald Trump, il faudrait surtout réinvestir dans la robotique. Ce n’est pas le moindre des paradoxes : les principaux responsables de la relative bonne forme du made in USA sont… des robots « made in China ». En effet, si la Chine est déjà le premier marché mondial pour la robotique industrielle, elle pourrait devenir d’ici dix ans le premier producteur mondial de robots. (@RSLNmag).

#Sciences

Vaincre le désert ou comment Israël pallie la rareté de l’eauDans le désert du Néguev en Israël, une parabole transforme l’eau sale en eau douce, grâce aux rayons du soleil. 300 litres d’eau sont produits chaque jour. De quoi intéresser de nombreux pays africains touchés par la sécheresse. Seul frein pour le moment : le coût de l’installation, de l’ordre de 10 000 euros. Une somme jugée un peu chère par le fabricant lui-même. Il travaille actuellement à en réduire le prix pour démocratiser son système et le vendre partout dans le monde. (@iciradiocanada). A lire aussi : Un espoir pour répondre à la demande d’eau potable. (@franceinfo).

#Transport

VTC : pour les syndicats, la médiation de Rapoport a échoué. La médiation de Jacques Rapoport ne s’est pas achevée comme les syndicats l’espéraient. Le médiateur a d’ailleurs lui-même reconnu que la proposition d’Uber, aussi « satisfaisante » soit-elle, ne répondait pas aux revendications des chauffeurs, qui demandaient une hausse des tarifs et une baisse de la commission prélevée par Uber. Le géant du VTC s’est pourtant engagé à aider financièrement les chauffeurs les plus en difficulté, et à leur garantir un revenu minimum. Les conducteurs concernés seront ceux qui se connectent au moins 40 heures par semaine à la plateforme, et qui n’arriveraient pas à dégager un chiffre d’affaires supérieur à 21 euros de l’heure. Sachant que ces attributions se feront sous le contrôle d’une commission composée de chauffeurs désignés par leurs organisations représentatives. (@latribune). A lire aussi : Fin de la médiation, la proposition d’Uber ne satisfait pas  (@LExpress).

#Ville

De quoi la métropole est-elle le nom ? Le concept de « Mégalopole » introduit en 1961 par le géographe français Jean Gottmann dans son livre « Megalopolis,The Urbanized Northeastern Seaboard of the United States », désignait une nouvelle forme d’urbanisation avec un critère à la base quantitatif, plus de 12 millions d’habitants. Fernand Braudel a apporté en 1979 la « Ville-monde » définie par « les informations, les marchandises, les capitaux, les crédits, les hommes, les ordres, les lettres marchandes qui y affluent et qui en repartent ». En 1966 les travaux de Sir Peter Hall autour de « Villes mondiales »l’exprime par la part d’affaires du monde qu’elles portent, idée reprise puis portée et développée par John Friedmann et Goetz Wolff en 1982. En 1991 Saskia Sassen conceptualise la « Ville globale» faisant référence de manière plus transverse à la capacité d’une ville à devenir un lieu d’influence majeur avec un très haut degré d’attractivité économique, politique, culturelle. C’est une ville jouant un rôle stratégique et s’inscrivant dans une logique de réseaux, assumant un rôle de commandement dans une économie et société globalisée. (@latribune).

#Economie

Louer sur Airbnb avec un revenu garanti ? C’est le pari d’HostnflyLouer son logement de temps à autres sur Airbnb peut être tentant. Mais cela peut également sembler contraignant. Mettre son annonce sur la plateforme, accueillir les hôtes, leur remettre les clefs, faire le ménage, changer les draps… C‘est justement le frein qu’a choisi de lever la jeune pousse Hostnfly, créée en mars 2016 par trois jeunes entrepreneurs en herbe Quentin Brackers, Baptiste Maurel et Guillaume Motte. La startup propose ainsi un service clef en main pour tous les propriétaires – et locataires ayant l’autorisation de leur propriétaire – désireux de louer occasionnellement leur logement sur Airbnb. Concrètement, l’entreprise se charge de mettre en location les logements sur la plateforme, et de gérer le dossier de A à Z : de la mise en ligne de l’annonce à la remise des clefs, en passant par la sélection des hôtes, les états des lieux et les prestations de service type ménage et assurance, sans oublier de vérifier la conformité du nombre de nuits louées avec la législation en vigueur. Avec l’objectif que les propriétaires des lieux puissent partir en vacances l’esprit serein. Jusque là, rien de très nouveau par rapport à des startups concurrentes telles que BnBSitters et LuckyHomes. (@latribune).

Airbnb affirme avoir reversé 7,3 millions d’euros de taxe de séjour en 2016 en FranceLa plateforme Airbnb a reversé 7,3 millions d’euros de taxe de séjour à 19 municipalités françaises en 2016, dont Paris, et passé la barre des 15 millions de voyageurs accueillis par un hôte français depuis 2008. Accusé de concurrencer les hôtels et de favoriser les locations de courtes durées non-déclarées, le site américain avait annoncé en février 2015 qu’il allait mettre en place la collecte automatique de la taxe de séjour au nom des hôtes. Depuis le 1er août dernier, il a élargi à 17 villes françaises la collecte automatique de cette taxe, après l’avoir mise en place à Paris et à Chamonix. Cette taxe de séjour pour la catégorie meublés touristiques non classés s’élève à 0,83 euros par personne et par nuit. Pour l’année 2016, « nous avons collecté la taxe de séjour dans 19 destinations en France et aujourd’hui nous avons le plaisir d’annoncer que cette initiative a généré 7,3 millions d’euros de recettes pour ces municipalités« , a expliqué à l’AFP Emmanuel Marill, directeur d’Airbnb pour la France. (@Challenges).

#Surveillance

Etats-Unis : les mots de passe des réseaux sociaux bientôt exigés pour obtenir un visa ? On vous demande de les garder secrets, mais certains de vos mots de passe tomberont peut-être bientôt entre les mains des ambassades américaines. Les Etats-Unis pourraient exiger des demandeurs de visa leurs mots de passe afin d’accéder à leurs comptes sur les réseaux sociaux, a affirmé le secrétaire à la Sécurité intérieure, John Kelly, mardi 7 février. Cette mesure permettra de procéder à des vérifications plus poussées. Elle vise à renforcer les contrôles préalables des visiteurs et à éliminer ceux qui pourraient constituer une menace sécuritaire, ce que Donald Trump avait qualifié de « vérification extrême ». Cela concerne tout particulièrement les ressortissants de sept pays à majorité musulmane (Iran, Syrie, Libye, Irak, Somalie, Soudan et Yémen) dont les procédures de contrôle sont très faibles, selon John Kelly. (@franceinfo).

#FausseNouvelle

Fake news et crise de confiance : en 2017, les médias d’info feront eux aussi campagnePar Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. A l’heure où les médias doivent composer avec une crise de confiance inédite, comment préparer et couvrir l’élection présidentielle à venir ? Le News Impact Summit, organisé cette semaine dans les locaux de SciencesPo Paris, a permis de soulever tout un tas de thématiques en rapport avec la question : poussée du populisme sur internet, responsabilité des médias traditionnels, propagation des fake news, décrochage des citoyens, nouveaux outils permettant une couverture plus efficace des campagnes… Une journée consacrée, notamment, aux nombreux enseignements dispensés par les élections américaines, dans un pays où l’investiture de Donald Trump constitue une secousse sismique pour les médias traditionnels. (@MetaMedia).

#Media

Les recettes du « New York Times » pour recruter des abonnés numériques. Les abonnés Web du « New York Times » sont 1,85 million, sur 3 millions d’abonnés au total avec le print, mais ils ne pèsent que 233 millions de dollars en 2016, soit seulement un quart des revenus totaux de diffusion. Lesprofits de 2016 ont chuté de 54 %. C’est dans ce contexte qu’il faut lire le rapport publié en janvier par le « 2020 Group » du New York Times . Les revenus numériques sont certes « plus élevés que ceux de ses grands concurrents combinés, y compris le Guardian, le Washington Post et Buzzfeed », dit le document. Mais le rapport prend acte de la victoire de Facebook et de Google dans la pub en ligne. Pour ce faire, c’est le journalisme lui-même qui doit d’abord changer, dit le document. Parmi les 200 papiers publiés chaque jour, trop « n’ont pas le niveau » pour que le lecteur veuille les payer. Le journalisme doit donc être « plus visuel » pour être plus riche, plus parlant et moins rébarbatif. Il doit davantage exploiter les nouveaux langages nés de la révolution numérique, que les lecteurs, désormais, apprécient. De nouveaux langages plus directs et moins institutionnels que les journalistes utilisent déjà « facilement sur les réseaux sociaux ». (@LesEchos).

#Justice

Un mari infidèle coincé par sa femme attaque UberUber se retrouve au cœur d’un divorce à plusieurs millions d’euros en France. Un homme d’affaires de la Côte d’Azur accuse l’application de transports d’avoir permis de suivre ses allées et venues à distance en raison d’une faille technique, éveillant ainsi les soupçons d’infidélité de son épouse. Une assignation a été délivrée au tribunal de grande instance de Grasse. Selon les informations du Figaro, le plaignant demande 45 millions d’euros de réparation à l’entreprise américaine. Une première audience est prévue le mois prochain. Sans le savoir, l’entrepreneur azuréen aurait lui-même mis entre les mains de son épouse l’instrument de son infortune, en lui empruntant son iPhone pour commander un Uber et en s’identifiant avec son propre compte. Même déconnecté, l’iPhone espion aurait continué à recevoir des informations liées au compte Uber de l’homme d’affaires, par le biais des notifications. Les détails de ses commandes (le nom du chauffeur, sa plaque d’immatriculation ou encore l’heure d’arrivée) auraient pu être lus à son insu par son épouse, comme dans un livre ouvert. (@LObs).

#Politique

Vidéos de meetings : les télés enchaînées.  Les télés n’ont pas le choix. Si elles veulent montrer les images d’un déplacement ou d’un meeting d’un candidat à la présidentielle, elles doivent reprendre celles fournies par le candidat. Les chaînes sont bien autorisées à installer des caméras dans la salle (trois par meeting, souvent), mais elles ont été reléguées loin du cœur de l’action. Impossible dans ces conditions de montrer tous les détails d’un moment clé de la campagne présidentielle. Faut-il renoncer à ce sommet d’actualité ou reprendre des images dont on sait qu’elles sont artificielles ? Les chaînes sont confrontées à ce dilemme à chaque grand meeting. (@libe).

#Internet

La moitié du trafic mondial sur internet est générée par des botsLe trafic internet est colossal et il est sans cesse en augmentation, pourtant au risque d’en décevoir plus d’un, ce ne sont pas les humains qui sont directement responsables de ce trafic. Les humains ne représentent que 48% du trafic internet, le reste étant généré par des bots informatiques. Un chiffre étonnant car lorsque l’on imagine internet, on pense à des humains vissés derrière des écrans en train de surfer sur le web. Pourtant, le trafic internet est dominé par les bots depuis des années maintenant. Une étude publiée par Imperva montre par exemple qu’en 2013, la part humaine était même tombée à seulement 38%. (@PresseCitron).

L’un des principaux hébergeurs de sites du dark Web victime d’un piratage massif. Freedom Hosting 2, l’un des principaux hébergeurs de sites du dark Web, a été piraté au nom du groupe Anonymous, et ses sites rendus inaccessibles. Le dark Web est un ensemble de sites hébergés sur le réseau anonyme Onion : ces sites ne sont pas indexés dans les moteurs de recherche, et ne peuvent être consultés que par le biais du navigateur Tor, conçu pour protéger l’anonymat de ses utilisateurs. Vendredi 3 février, un message avait remplacé la page d’accueil de l’ensemble des sites hébergés par Freedom Hosting, soit environ dix mille : « Bonjour Freedom Hosting, vous avez été piraté. Nous sommes déçus… Vous dites sur votre page d’accueil “nous avons une politique de tolérance zéro contre la pornographie infantile”, mais ce que nous avons trouvé sur vos serveurs, c’est plus de 50 % de pornographie infantile. » (@pixelsfr).

#Numerique

Pourquoi une critique du numérique ? Ou comment questionner la neutralité de la technique. Pourquoi mettre en question les technologies numériques ? Pourquoi critiquer ce qui semble être la condition même du progrès humain ? Grâce au numérique, nous savons en temps réel ce qu’il se passe à l’autre bout du monde, nous faisons nos courses sur internet. Parfois même, nous exerçons notre citoyenneté en ligne. Si tout est devenu si simple, alors pourquoi faudrait-il questionner nos innovations ? (@maisouvaleweb).

07 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 7 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Prospective

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Comment la CIA voit le monde en 2035. Notre monde gavé d’informations garde paradoxalement sa part de mystères et de surprises. L’essor fulgurant de la Chine et la désindustrialisation rapide de l’Occident, le grand réveil de l’islam et les vagues de migration vers l’Europe, le changement rapide du climat ou la diffusion accélérée de l’Internet font déjà ressembler les années 2010 à un de ces tournants historiques majeurs, période de transformation accélérée après laquelle plus rien n’est comme avant. Les historiens du futur trouveront après coup des explications rationnelles et logiques à cette accélération soudaine. Mais pour les responsables politiques comme pour le public éclairé, prévoir et anticiper les décennies à venir reste extrêmement difficile. L’exercice va à l’encontre de la tendance naturelle du cerveau humain à prendre son expérience individuelle et son observation pour la principale référence. Ce n’est pas parce que nous vivons en Occident dans un monde riche et stable qu’il le restera dans le futur proche. La période de paix et de prospérité qu’a connue l’Europe au cours des soixante dernières années ressemble déjà à une parenthèse historique. Basées sur des milliers d’interviews, réalisées dans plus de trente pays, ces réflexions de la CIA sont rendues publiques, afin de favoriser le débat et de sortir de l’entre-soi des professionnels du renseignement. Les grandes tendances que ce rapport esquisse ne sont que des pistes de réflexion. Sans être des spéculations théoriques : la plupart commencent déjà à faire sentir leurs effets, et les trois prochaines décennies pourraient les voir transformer profondément le monde. (@Le_Figaro).

#Espace

Google abandonne ses ambitions spatiales. La rationalisation des investissements fait une nouvelle victime chez Alphabet, la maison-mère de Google. Vendredi 3 février, la société de Mountain View a confirmé la vente de Terra Bella (ex-Skybox Imaging), sa division fabriquant des satellites, à Planet, une start-up de San Francisco qui a déployé une constellation de nanosatellites photographiant la terre depuis l’espace. Cette décision symbolise la politique de contrôle des coûts mise en place depuis deux ans. D’autres initiatives pourraient ainsi connaître le même sort. A lire aussi : Ces projets futuristes enterrés par Google (@JeromeMarinSF).

#Entreprise

Le Comptoir est l’accélérateur de startups du territoire du Grand Paris. Installé à Montreuil en Seine-Saint-Denis, celui-ci cherche à favoriser la création d’emploi local dans une zone géographique au potentiel sous-exploité. En mars 2017, l’incubateur de Montreuil (93) va accueillir sa quatrième promotion de porteurs de projets dédiés à l’économie circulaire, collaborative, sociale ou locale. Dix nouvelles jeunes pousses y entrent tous les six mois après une sélection drastique. Contre 840 euros, Le Comptoir leur propose sur un an des locaux, un réseau d’accompagnement collectif et un service de mise en relation avec des grandes entreprises. 85 % des jeunes pousses issues des deux premières promotions sont toujours en vie. Centimeo, Pop Up Immo, Roger Voice ou Mutum font partie des plus connues. En mai 2016 pour la troisième édition, l’accélérateur a sélectionné vingt startups sur 200 candidatures.

Mongardemanger, cette épicerie qui veut booster la vente en direct des petits producteursCoincés entre la grande distribution et les géants du web qui cassent les prix, les petits producteurs sont de plus en plus tentés par la vente en direct aux consommateurs. Un marché encore très éclaté autour de petits acteurs, la plupart du temps axés sur une région ou une production particulière. Les plateformes généralistes sont donc rares. C’est en partant de ce constat qu’est né Mongardemanger.com, lancé en mars 2016. Cette plateforme, à mi-chemin entre la vente directe et l’épicerie fine, propose près de 2.000 produits issus de 115 producteurs français. (@Challenges).

Les Cuistots Migrateurs : réfugiés aux fourneaux, cuisine solidaire au menu . Derrière les fourneaux, pas de grands chefs étoilés mais des réfugiés passionnés de cuisine. Pour dissocier l’image des migrants et la Jungle de Calais et prendre le contre-pied du discours pessimiste ambiant, Louis Jacquot et Sébastien Prunier ont décidé de créer Les Cuistots Migrateurs. Outre la découverte de traditions culinaires du monde entier, la start-up poursuit un objectif, celui de contribuer à l’insertion sociale et professionnelle de personnes en difficulté, en leur offrant un emploi. « Les réfugiés ont tous à cœur de partager leurs talents et leurs recettes, commente Louis Jacquot. Farisa. (@EchosBusiness).

#Economie

Le modèle du salariat, hérité des précédentes révolutions industrielles et des luttes sociales du XXème siècle est en profonde mutation sous l’effet de la révolution numérique. Ainsi de nouveaux modèles économiques et sociaux se mettent en place. Ces dernières années, la tradition du boulot rémunéré à la tâche ou à la commande comme livreur à vélo ou à scooter, taxi avec sa voiture… connait un développement important. Et cela n’est pas sans poser de problème : retour vers le passé ou changement total de paradigme ? En Angleterre, on parle de « gig economy » et elle repose sur des contrats de courtes durées entre l’entreprise et des travailleurs indépendants. EY publie les résultats de son étude sur « l’économie des petits boulots » qui montre que les entreprises ont de plus en plus recours aux travailleurs indépendants au niveau mondial. La « gig economy » préfigure-t-elle une économie à la tâche mondialisée ?

#Automatisation

L’épicerie connectée d’Amazon ne nécessitera que trois employésJeff Bezos poursuit sa course à l’automatisation. Déjà à la pointe dans ce domaine avec une première livraison par drone au Royaume-Uni et un nombre croissant de robotsdans les entrepôts de distribution d’Amazon, le patron de la marketplace américaine entend aller encore plus loin. Ce ne sera pas sans conséquences sur les salariés. Décidé à conquérir le commerce physique, il avait ainsi dévoilé fin 2016 Amazon Go, un concept d’épicerie high-tech où le client n’a plus besoin de passer à la caisse pour payer. Des puces et des capteurs se chargent de comptabiliser les produits embarqués par le consommateur avant d’automatiquement débiter ce dernier sur son compte Amazon. La marketplace teste d’ores et déjà ce dispositif dans un magasin physique d’environ 170 mètres carrés à Seattle. A lire aussi : Cinq conseils pour appréhender l’intelligence artificielle (@frenchweb).

#Ville

Depuis dix-sept ans, les « @ » (de une à cinq arobases) du label national des Villes Internet sont attribuées aux villes et villages français qui mettent en œuvre des services connectés pour leurs citoyens. La plate-forme Atlaas (Annuaire territorial de liaison des acteurs, actions et services numériques), sur le site Villes Internet, recense ces actions. Mercredi 1er février à Lille, 331 communes de toutes tailles ont reçu ce label. Il est décerné à toutes les collectivités qui s’engagent dans une politique numérique locale, et il distingue celles qui ont mené une action originale dans l’un de ces sept domaines : numérique éducatif, réseau social, gouvernement ouvert, coopération internationale, solidarité numérique, télétravail et accessibilité. Voici quelques communes récompensées qui ont reçues le label Villes Internet pour 2017 : Angers (Pays de la Loire), Evreux (Normandie), Vic-le-Comte (Auvergne-Rhône-Alpes), Rixheim (Grand Est). A voir les vidéos de cette journée nationale des territoires, villes et villages Internet 2017 et à lire : Services numériques : du simple usager au citoyen acteur.

Il y a un an, la ville d’Albi s’est donné l’objectif d’atteindre l’autosuffisance alimentaire à l’horizon 2020. La volonté est de permettre aux 52.000 habitants de se nourrir de denrées produites dans un rayon de 60 kilomètres. « Aujourd’hui, nous avons les mêmes priorités. Changer les mentalités des consommateurs et travailler sur les circuits courts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Produire local, c’est garantir à tous une nourriture saine », résume Jean-Michel Bouat, adjoint au maire (DVD) délégué au développement durable, à l’agriculture urbaine, à l’eau et à la biodiversité. (@Le_Figaro).

#MediaSocial

Facebook explique aux annonceurs comment tirer profit des ruptures amoureuses. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, rappelle Facebook à ses annonceurs en leur donnant des pistes pour mieux cibler les coeurs brisés sur le réseau social, dans une étude publiée début février. Le comportement de ses utilisateurs de plus de 18 ans dans cinq pays – la France, les Pays-Bas, la Pologne, les Emirats Arabes Unis et le Royaume-Uni – ayant officialisé leur rupture amoureuse en changeant leur statut de « en couple » à « célibataire », a été passé à la loupe par Facebook IQ, plateforme d’analyse de données à destination des professionnels du réseau social. (@LesEchos).

#Media

Une enquête fouillée, une révélation chaque semaine c’est l’ambition de « Médiacités », le nouveau média d’investigation lancé en région par une équipe de 7 co-fondateurs, pour la plupart des anciens de L’Express-L’Expansion. Le site, qui a vu le jour le 1er décembre à Lille, est en cours de développement dans plusieurs grandes métropoles : Lyon (en avril), Toulouse (en mai) et Nantes (en mai ou juin). En mai, les lecteurs toulousains vont donc pouvoir découvrir ce nouveau média sur le Web qui veut revaloriser le travail d’enquête journalistique en région à travers « les coulisses, l’envers de la ville dans laquelle vivent nos lecteurs », explique Jacques Trentesaux, l’un des fondateurs. (Le blog Médias d’ici sur @France3MidiPy).

#Transport

Uber : négociations autour d’un éventuel chiffre d’affaires minimum. C’est un geste envers les chauffeurs VTC, mais un geste qui reste à éclaircir. Uber pourrait garantir un chiffre d’affaires aux chauffeurs VTC, toujours en colère contre la politique tarifaire de la plateforme américaine, selon Les Echos. Le quotidien économique évoque un chiffre d’affaires garanti par Uber de 4200 euros par mois à partir de 50 heures de connexion sur la plateforme Uber. « Nous ne confirmons pas ces informations, indique Grégoire Kopp, porte-parole d’Uber. Fournir un chiffre d’affaires unique pour tous les chauffeurs n’a pas de sens puisque leur niveau de charges varie. Ce n’est donc pas le bon indicateur. Le but est qu’au final, chaque chauffeur ait un revenu satisfaisant, au regard de ses charges. » (@LExpress).

#Societe

En Belgique, des salariés se font implanter une puce électronique sous la peau. Huit salariés, de la société Newfusion, basée à Malines, dans le nord de la Belgique, ont accepté de se faire greffer une puce électronique. L’implant, installé sur la base du volontariat, remplace le badge et renferme des données personnelles du salarié. Il coûte 100 euros à l’entreprise. De la taille d’un grain de riz, il est situé entre le pouce et l’index et doit permettre aux employés de passer les portiques de l’entrée, de déverrouiller leur ordinateur ou de payer leur repas à la cantine grâce à un simple mouvement de la main. « L’idée a germé après que plusieurs employés ont perdu leurs badges » explique Tim Pauwels, l’un des dirigeants de la société au micro de la RTBF. (@LExpress).

« Vivre sans téléphone portable, c’est presque un choix politique ». Ils s’appellent Paul, Cécile ou Julia. Ils sont cadre, juriste ou étudiante, n’ont pas le même âge et viennent de milieux différents. Pourtant, ils ont tous fait le même choix: celui de vivre sans portable. Une décision marginale puisque selon une étude menée par Deloitte sur les Français et leurs utilisations du portable, nous sommes 77% à posséder un « téléphone intelligent » contre 70 % l’année dernière. Mais malgré cette addiction grandissante aux smartphones, certains continuent de résister aux sirènes des nouvelles technologies, ou en sont revenus. (@LExpress).