La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Robot
Une équipe d’ingénieurs en robotique de l’université de Caltech dans l’Illinois, vient de créer un robot volant, le Bat Bot. C’est une reproduction très proche de la chauve-souris. Des ingénieurs en robotique ont eu recours à l’impression 3D pour créer les articulations du robot. Les ailes quant à elles sont fines et élastiques. (@Numerama).
Rendre les robots « great again » pour sauver l’Amérique industrielle. L’industrie manufacturée américaine produit 85% de biens en plus qu’en 1987. Un fait occulté dans la narration autour du déclin industriel américain par le fait que cette performance a été réalisée avec un tiers de salariés en moins. Conclusion du New York Times ? Pour rendre l’Amérique « great again », slogan reaganien réactualisé par le nouveau président Donald Trump, il faudrait surtout réinvestir dans la robotique. Ce n’est pas le moindre des paradoxes : les principaux responsables de la relative bonne forme du made in USA sont… des robots « made in China ». En effet, si la Chine est déjà le premier marché mondial pour la robotique industrielle, elle pourrait devenir d’ici dix ans le premier producteur mondial de robots. (@RSLNmag).
#Sciences
Vaincre le désert ou comment Israël pallie la rareté de l’eau. Dans le désert du Néguev en Israël, une parabole transforme l’eau sale en eau douce, grâce aux rayons du soleil. 300 litres d’eau sont produits chaque jour. De quoi intéresser de nombreux pays africains touchés par la sécheresse. Seul frein pour le moment : le coût de l’installation, de l’ordre de 10 000 euros. Une somme jugée un peu chère par le fabricant lui-même. Il travaille actuellement à en réduire le prix pour démocratiser son système et le vendre partout dans le monde. (@iciradiocanada). A lire aussi : Un espoir pour répondre à la demande d’eau potable. (@franceinfo).
#Transport
VTC : pour les syndicats, la médiation de Rapoport a échoué. La médiation de Jacques Rapoport ne s’est pas achevée comme les syndicats l’espéraient. Le médiateur a d’ailleurs lui-même reconnu que la proposition d’Uber, aussi « satisfaisante » soit-elle, ne répondait pas aux revendications des chauffeurs, qui demandaient une hausse des tarifs et une baisse de la commission prélevée par Uber. Le géant du VTC s’est pourtant engagé à aider financièrement les chauffeurs les plus en difficulté, et à leur garantir un revenu minimum. Les conducteurs concernés seront ceux qui se connectent au moins 40 heures par semaine à la plateforme, et qui n’arriveraient pas à dégager un chiffre d’affaires supérieur à 21 euros de l’heure. Sachant que ces attributions se feront sous le contrôle d’une commission composée de chauffeurs désignés par leurs organisations représentatives. (@latribune). A lire aussi : Fin de la médiation, la proposition d’Uber ne satisfait pas (@LExpress).
#Ville
De quoi la métropole est-elle le nom ? Le concept de « Mégalopole » introduit en 1961 par le géographe français Jean Gottmann dans son livre « Megalopolis,The Urbanized Northeastern Seaboard of the United States », désignait une nouvelle forme d’urbanisation avec un critère à la base quantitatif, plus de 12 millions d’habitants. Fernand Braudel a apporté en 1979 la « Ville-monde » définie par « les informations, les marchandises, les capitaux, les crédits, les hommes, les ordres, les lettres marchandes qui y affluent et qui en repartent ». En 1966 les travaux de Sir Peter Hall autour de « Villes mondiales »l’exprime par la part d’affaires du monde qu’elles portent, idée reprise puis portée et développée par John Friedmann et Goetz Wolff en 1982. En 1991 Saskia Sassen conceptualise la « Ville globale» faisant référence de manière plus transverse à la capacité d’une ville à devenir un lieu d’influence majeur avec un très haut degré d’attractivité économique, politique, culturelle. C’est une ville jouant un rôle stratégique et s’inscrivant dans une logique de réseaux, assumant un rôle de commandement dans une économie et société globalisée. (@latribune).
#Economie
Louer sur Airbnb avec un revenu garanti ? C’est le pari d’Hostnfly. Louer son logement de temps à autres sur Airbnb peut être tentant. Mais cela peut également sembler contraignant. Mettre son annonce sur la plateforme, accueillir les hôtes, leur remettre les clefs, faire le ménage, changer les draps… C‘est justement le frein qu’a choisi de lever la jeune pousse Hostnfly, créée en mars 2016 par trois jeunes entrepreneurs en herbe Quentin Brackers, Baptiste Maurel et Guillaume Motte. La startup propose ainsi un service clef en main pour tous les propriétaires – et locataires ayant l’autorisation de leur propriétaire – désireux de louer occasionnellement leur logement sur Airbnb. Concrètement, l’entreprise se charge de mettre en location les logements sur la plateforme, et de gérer le dossier de A à Z : de la mise en ligne de l’annonce à la remise des clefs, en passant par la sélection des hôtes, les états des lieux et les prestations de service type ménage et assurance, sans oublier de vérifier la conformité du nombre de nuits louées avec la législation en vigueur. Avec l’objectif que les propriétaires des lieux puissent partir en vacances l’esprit serein. Jusque là, rien de très nouveau par rapport à des startups concurrentes telles que BnBSitters et LuckyHomes. (@latribune).
Airbnb affirme avoir reversé 7,3 millions d’euros de taxe de séjour en 2016 en France. La plateforme Airbnb a reversé 7,3 millions d’euros de taxe de séjour à 19 municipalités françaises en 2016, dont Paris, et passé la barre des 15 millions de voyageurs accueillis par un hôte français depuis 2008. Accusé de concurrencer les hôtels et de favoriser les locations de courtes durées non-déclarées, le site américain avait annoncé en février 2015 qu’il allait mettre en place la collecte automatique de la taxe de séjour au nom des hôtes. Depuis le 1er août dernier, il a élargi à 17 villes françaises la collecte automatique de cette taxe, après l’avoir mise en place à Paris et à Chamonix. Cette taxe de séjour pour la catégorie meublés touristiques non classés s’élève à 0,83 euros par personne et par nuit. Pour l’année 2016, « nous avons collecté la taxe de séjour dans 19 destinations en France et aujourd’hui nous avons le plaisir d’annoncer que cette initiative a généré 7,3 millions d’euros de recettes pour ces municipalités« , a expliqué à l’AFP Emmanuel Marill, directeur d’Airbnb pour la France. (@Challenges).
#Surveillance
Etats-Unis : les mots de passe des réseaux sociaux bientôt exigés pour obtenir un visa ? On vous demande de les garder secrets, mais certains de vos mots de passe tomberont peut-être bientôt entre les mains des ambassades américaines. Les Etats-Unis pourraient exiger des demandeurs de visa leurs mots de passe afin d’accéder à leurs comptes sur les réseaux sociaux, a affirmé le secrétaire à la Sécurité intérieure, John Kelly, mardi 7 février. Cette mesure permettra de procéder à des vérifications plus poussées. Elle vise à renforcer les contrôles préalables des visiteurs et à éliminer ceux qui pourraient constituer une menace sécuritaire, ce que Donald Trump avait qualifié de « vérification extrême ». Cela concerne tout particulièrement les ressortissants de sept pays à majorité musulmane (Iran, Syrie, Libye, Irak, Somalie, Soudan et Yémen) dont les procédures de contrôle sont très faibles, selon John Kelly. (@franceinfo).
#FausseNouvelle
Fake news et crise de confiance : en 2017, les médias d’info feront eux aussi campagne. Par Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. A l’heure où les médias doivent composer avec une crise de confiance inédite, comment préparer et couvrir l’élection présidentielle à venir ? Le News Impact Summit, organisé cette semaine dans les locaux de SciencesPo Paris, a permis de soulever tout un tas de thématiques en rapport avec la question : poussée du populisme sur internet, responsabilité des médias traditionnels, propagation des fake news, décrochage des citoyens, nouveaux outils permettant une couverture plus efficace des campagnes… Une journée consacrée, notamment, aux nombreux enseignements dispensés par les élections américaines, dans un pays où l’investiture de Donald Trump constitue une secousse sismique pour les médias traditionnels. (@MetaMedia).
#Media
Les recettes du « New York Times » pour recruter des abonnés numériques. Les abonnés Web du « New York Times » sont 1,85 million, sur 3 millions d’abonnés au total avec le print, mais ils ne pèsent que 233 millions de dollars en 2016, soit seulement un quart des revenus totaux de diffusion. Lesprofits de 2016 ont chuté de 54 %. C’est dans ce contexte qu’il faut lire le rapport publié en janvier par le « 2020 Group » du New York Times . Les revenus numériques sont certes « plus élevés que ceux de ses grands concurrents combinés, y compris le Guardian, le Washington Post et Buzzfeed », dit le document. Mais le rapport prend acte de la victoire de Facebook et de Google dans la pub en ligne. Pour ce faire, c’est le journalisme lui-même qui doit d’abord changer, dit le document. Parmi les 200 papiers publiés chaque jour, trop « n’ont pas le niveau » pour que le lecteur veuille les payer. Le journalisme doit donc être « plus visuel » pour être plus riche, plus parlant et moins rébarbatif. Il doit davantage exploiter les nouveaux langages nés de la révolution numérique, que les lecteurs, désormais, apprécient. De nouveaux langages plus directs et moins institutionnels que les journalistes utilisent déjà « facilement sur les réseaux sociaux ». (@LesEchos).
#Justice
Un mari infidèle coincé par sa femme attaque Uber. Uber se retrouve au cœur d’un divorce à plusieurs millions d’euros en France. Un homme d’affaires de la Côte d’Azur accuse l’application de transports d’avoir permis de suivre ses allées et venues à distance en raison d’une faille technique, éveillant ainsi les soupçons d’infidélité de son épouse. Une assignation a été délivrée au tribunal de grande instance de Grasse. Selon les informations du Figaro, le plaignant demande 45 millions d’euros de réparation à l’entreprise américaine. Une première audience est prévue le mois prochain. Sans le savoir, l’entrepreneur azuréen aurait lui-même mis entre les mains de son épouse l’instrument de son infortune, en lui empruntant son iPhone pour commander un Uber et en s’identifiant avec son propre compte. Même déconnecté, l’iPhone espion aurait continué à recevoir des informations liées au compte Uber de l’homme d’affaires, par le biais des notifications. Les détails de ses commandes (le nom du chauffeur, sa plaque d’immatriculation ou encore l’heure d’arrivée) auraient pu être lus à son insu par son épouse, comme dans un livre ouvert. (@LObs).
#Politique
Vidéos de meetings : les télés enchaînées. Les télés n’ont pas le choix. Si elles veulent montrer les images d’un déplacement ou d’un meeting d’un candidat à la présidentielle, elles doivent reprendre celles fournies par le candidat. Les chaînes sont bien autorisées à installer des caméras dans la salle (trois par meeting, souvent), mais elles ont été reléguées loin du cœur de l’action. Impossible dans ces conditions de montrer tous les détails d’un moment clé de la campagne présidentielle. Faut-il renoncer à ce sommet d’actualité ou reprendre des images dont on sait qu’elles sont artificielles ? Les chaînes sont confrontées à ce dilemme à chaque grand meeting. (@libe).
#Internet
La moitié du trafic mondial sur internet est générée par des bots. Le trafic internet est colossal et il est sans cesse en augmentation, pourtant au risque d’en décevoir plus d’un, ce ne sont pas les humains qui sont directement responsables de ce trafic. Les humains ne représentent que 48% du trafic internet, le reste étant généré par des bots informatiques. Un chiffre étonnant car lorsque l’on imagine internet, on pense à des humains vissés derrière des écrans en train de surfer sur le web. Pourtant, le trafic internet est dominé par les bots depuis des années maintenant. Une étude publiée par Imperva montre par exemple qu’en 2013, la part humaine était même tombée à seulement 38%. (@PresseCitron).
L’un des principaux hébergeurs de sites du dark Web victime d’un piratage massif. Freedom Hosting 2, l’un des principaux hébergeurs de sites du dark Web, a été piraté au nom du groupe Anonymous, et ses sites rendus inaccessibles. Le dark Web est un ensemble de sites hébergés sur le réseau anonyme Onion : ces sites ne sont pas indexés dans les moteurs de recherche, et ne peuvent être consultés que par le biais du navigateur Tor, conçu pour protéger l’anonymat de ses utilisateurs. Vendredi 3 février, un message avait remplacé la page d’accueil de l’ensemble des sites hébergés par Freedom Hosting, soit environ dix mille : « Bonjour Freedom Hosting, vous avez été piraté. Nous sommes déçus… Vous dites sur votre page d’accueil “nous avons une politique de tolérance zéro contre la pornographie infantile”, mais ce que nous avons trouvé sur vos serveurs, c’est plus de 50 % de pornographie infantile. » (@pixelsfr).
#Numerique
Pourquoi une critique du numérique ? Ou comment questionner la neutralité de la technique. Pourquoi mettre en question les technologies numériques ? Pourquoi critiquer ce qui semble être la condition même du progrès humain ? Grâce au numérique, nous savons en temps réel ce qu’il se passe à l’autre bout du monde, nous faisons nos courses sur internet. Parfois même, nous exerçons notre citoyenneté en ligne. Si tout est devenu si simple, alors pourquoi faudrait-il questionner nos innovations ? (@maisouvaleweb).