La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Numerique
Le numérique, cet outil de pouvoir qu’il faut questionner. Une évidence bonne à rappeler : le numérique amène de nouvelles normes. Celles-là sont plus ou moins appropriées et clivent souvent l’opinion, séparant les progressistes et les réfractaires à « un changement » d’ordre naturel. Cependant, « la nature » n’a pas grand chose à voir là-dedans, ce sont bien les hommes qui créent le numérique et déclinent leur humanité à travers lui. (@MaisOuVaLeWeb).
#Automatisation
L’emploi est-il menacé par l’automatisation ? Dans bon nombre de pays industrialisés, dont la France, c’est bien souvent sous un prisme anxiogène que s’engage le débat public sur l’automatisation. La peur de perdre son emploi au profit de machines relève d’une réaction naturelle, qui d’ailleurs ne date pas d’hier. C’est ce même réflexe qui était à l’œuvre voici déjà deux siècles avec l’apparition des premières techniques de mécanisation, lorsque les ouvriers du textile de Nottingham détruisirent en 1811 les métiers mécaniques installés dans leurs filatures, ou comme ce fut le cas ensuite en France, en 1830 avec la révolte des Canuts. L’histoire a jusqu’à présent montré que ces craintes étaient largement infondées. Si l’innovation technologique a entraîné d’importants bouleversements et parfois de difficiles ajustements, elle a créé sur le long terme davantage d’emplois qu’elle n’en a détruits. Entre 1995 et 2010, à titre d’exemple, Internet a représenté un quart des créations nettes d’emplois enregistrées en France. Après chaque rupture technologique, même de grande ampleur, l’économie a continué à prospérer et les hommes ont continué à travailler, même si leur environnement de travail a pu s’en trouver profondément reconfiguré. Lire la suite sur Linkedin.
#Robot
« Le boom de la robotique se rapproche ». Anthony Remazeilles, 38 ans, traverse chaque jour la frontière espagnole pour préparer le monde de demain. Il conçoit des robots dans une entreprise de développement et de transfert de technologie basée à Saint-Sébastien, au Pays basque espagnol. Après avoir imaginé des systèmes pour assister les personnes âgées, il se consacre désormais à la robotique chirurgicale. A ses yeux, les humains ne doivent pas s’inquiéter du développement des machines, car ils garderont un rôle à jouer… Un entretien qui résonne avec deux des conférences de notre événement O21 / s’orienter au 21 siècle, « Tous les métiers transformés par le numérique… Vraiment ? » et « Big data, code….Comment profiter du boom des nouvelles technologies ? », organisé à Cenon, près de Bordeaux, les 10 et 11 février, à Villeurbanne les 15 et 16 février et à Paris les 4 et 5 mars (inscription gratuite). (@LeMondefr).
#Finance
Algorithmes: les robots ont-ils pris le pouvoir à Wall Street ? Le 6 mai 2010, un peu après l’heure du déjeuner, la Bourse de New York est légèrement orientée à la baisse quand son indice phare décroche tout d’un coup de plus de 9%, avant de se reprendre, sans que personne à Wall Street ne comprenne pourquoi. A l’origine de ce « crash éclair », le déclenchement d’un programme informatique qui avait commencé à vendre une très grande quantité de contrats à terme sur le S&P 500 en une vingtaine de minutes. Ce qui aurait pu être presque invisible a pris de l’ampleur avec les réactions en chaîne des autres ordinateurs, notamment ceux utilisant des techniques de spéculation à très grande vitesse. Ce type d’incident, s’il est rare, met en lumière la place qu’ont pris sur les marchés financiers les algorithmes, ces programmes informatiques composés d’une suite de commandes pouvant être très simples ou au contraire ultra-sophistiquées. C’est la création du Nasdaq, en 1971, avec ses échanges électroniques ensuite devenus la norme, qui a ouvert les portes de Wall Street aux ordinateurs. Aujourd’hui, les algorithmes pourraient intervenir, à un stade ou à un autre, dans 90% des transactions, avance Valerie Bogard de TABB Group, une société de conseil financier, qui précise toutefois que c’est très difficile à évaluer. (@Le_Revenu).
#Economie
Intel investit 7 milliards de dollars dans une usine américaine. Mercredi 8 février. Le PDG d’Intel a annoncé, une plaque de silicium à la main, un investissement de 7 milliards de dollars à destination de son usine Fab 42, en Arizona. Il entend ainsi «aider les États-Unis à maintenir leur position de leader mondial dans l’industrie des semi-conducteurs». Pour accompagner ce projet, Intel prévoit la création de 3000 emplois à forte valeur ajoutée et «à hauts revenus», pour 10.000 emplois indirects. Cette annonce intervient un an après l’annonce d’un plan de 12 000 suppressions de postes dans le monde, soit 11 % de la main-d’œuvre du groupe. Brian Krzanich s’est empressé d’assurer que cette décision, mûrie depuis plusieurs années, s’inscrivait «en soutien» à la politique de dérégulation et d’avantages fiscaux lancée par la nouvelle Administration. En réalité, Intel réitère une promesse formulée sous l’Administration Obama. En 2011, l’entreprise avait avancé un investissement de 5 milliards de dollars à destination de Fab 42. Les 7 milliards de dollars d’investissement déclarés cette semaine par Intel tiennent compte de dépenses réalisées entre 2011 et 2014, date de suspension des travaux, pour cause de déclin des ventes de PC dans le monde. (@FigaroTech).
#Ville
La « ville intelligente », une avancée d’abord économique. Née au début des années 2000 avec l’avènement du numérique, la « smart city » n’est pas un concept séduisant que sur le papier. Ses atouts se révèlent également d’ordre économique, comme le prouvent ses multiples applications à travers le monde, y compris en France. (@LesEchos).
#FactChecking
Pour contrer les fake news et mieux informer le public, les médias lancent de plus en plus d’initiatives de fact-checking. Méta-Media vous emmène à la rencontre des journalistes de franceinfo et de L’Imprévu qui ont fact-checké L’Emission Politique du 9 février avec Marine Le Pen. (@MetaMedia).
#BigData
Se méfier des mauvais réflexes du big data. A seulement quelques mois d’intervalle, les résultats de deux votes ont fait mentir les sondages qui les sont précédés: la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne et l’élection de Donald Trump. Dans le cas de la présidentielle américaine, le New York Times, le Huffington Post et le site FiveThirtyEight, estimaient respectivement la probabilité qu’Hillary Clinton l’emporte à 85%, 98% et 71%. Les traitements analytiques de grands volumes de données, sur lesquels ces médias se sont reposés pour réaliser leurs projections, ont montré ici leurs limites. Le cas de cette élection a notamment mis en lumière deux mythes du big data. Tout d’abord, les data scientists émettent des probabilités et non des certitudes. Ensuite, « imaginer qu’il suffit d’amasser dans un énorme réservoir toutes les données dont on dispose pour qu’un algorithme ou une machine en déduise automatiquement des orientations ou des prédictions relève de la science-fiction, assure Reda Gomery, associé responsable data et analytics chez Deloitte. C’est la qualité des données qui va définir l’intérêt et la pertinence des analyses ». Mais la qualité des données a elle seule ne fait pas tout. Les modèles algorithmiques doivent également rester pertinents. (@BFMBusiness).
#CyberAttaque
L’Élysée inquiet d’une cyber-menace étrangère pesant sur la présidentielle. Le cours de la présidentielle de 2017 pourrait-il se voir modifié par l’intervention numérique de « pirates » au service d’intérêts extérieurs à la France? Pour l’Élysée, cela ne fait aucun doute. Selon Le Canard Enchaîné, la Direction générale services extérieurs (DGSE) est persuadée que des phénomènes analogues à ceux observés pendant la présidentielle américaine sont à l’œuvre en France. Dans le collimateur des services secrets notamment, les réseaux russes qui semblent avoir apporté un soutien déterminant pour la victoire Donald Trump. Une inquiétude telle qu’un conseil de défense spécifique va se réunir autour du président de la République dans les toutes prochaines semaines, à deux mois du premier tour de la présidentielle. (@Le_Figaro).
#Cerveau
Elon Musk va-t-il faire des lacets dans notre cerveau ? Tout est parti d’un tweet. Elon Musk, milliardaire derrière Tesla, SpaceX et Hyperloop, a évoqué sur le réseau social la possibilité qu’il dévoile à la fin février son projet de « lacet neuronal », sorte de puce implantée dans le cerveau permettant de communiquer par la pensée avec les machines. De la science-fiction ? Pas si sûr… Lors d’une conférence organisée par le site Recode à la mi-2016, Elon Musk avait déjà évoqué sa vision de l’intelligence artificielle et sa future intégration dans le quotidien de l’Homme, assénant : « Nous sommes déjà des cyborgs ». (@OleMag).
Des patients entièrement paralysés communiquent pour la première fois grâce à une interface neuronale. C’est une grande première. Des personnes atteintes d’un syndrome d’enfermement complet (complete locked-in state) ont pu répondre à des questions par la pensée grâce à une interface neuronale. Une expérience réussie par une équipe du Wyss Center for Bio and Neuroengineering de Genève (Suisse) emmenée par le professeur Niels Birbaumer. Dans un article publié par la revue Plos Biology, ces scientifiques expliquent qu’ils ont travaillé avec quatre personnes atteintes de sclérose latérale amyotrophique (SLA) souffrant de la version la plus extrême du syndrome d’enfermement. En effet, on distingue deux stades dans le syndrome d’enfermement : le locked-in dans lequel la personne est totalement paralysée mais peut bouger ses yeux verticalement et cligner des paupières et le locked-in dit complet dans lequel même les mouvements oculaires sont impossibles. Grâce à un dispositif combinant l’électroencéphalographie (casque EEG) et la spectroscopie dans le proche infrarouge, les chercheurs ont pu identifier l’activité électrique et l’oxygénation du cerveau associées aux réponses « oui » ou « non » exprimées en pensée par les patients. (@futurasciences).