La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Agriculture
En Auvergne, des agriculteurs soignent leurs vaches avec des essences aromatiques. La lavande est connue pour ses vertus thérapeutiques. Crédit : jacmac34 / Pixabay. (@WeDemain).
#IntelligenceArtificielle
Que sont ces chatbots ? Et que présagent-ils du web de demain ? Le smartphone nous a incités puis habitués à utiliser des applications pour accéder à l’ensemble de nos pratiques numériques mobiles (médiatiques, informationnelles, communicationnelles, culturelles, etc.). Aujourd’hui la surcharge informationnelle et la complexité à occuper cet écran encouragent les grandes firmes à dépasser l’applification et à proposer à leurs utilisateurs des modalités d’entrée en contact de plus en plus interactives et engageantes. Et comme le rappelle ChatBotFactory, « les humains passent en moyenne 50 minutes par jour sur une app de messagerie ». C’est donc là qu’interviennent les chatbots. C’est-à-dire des comptes de messageries instantanées opérés par un logiciel et non par un humain. Ils incluent très souvent de l’intelligence artificielle afin d’agrémenter leurs fonctionnalités. Ainsi, ces plateformes conversationnelles peuvent tout faire ou presque : jouer, informer, rechercher, émettre, alerter ou rappeler, connecter, passer une commande sur internet …le tout évidemment en nous maintenant confortablement installés dans la plateforme sociale. (@InaGlobal).
Face à l’intelligence artificielle, augmenter le QI de l’humanité. Le mathématicien John McCarthy, mort en 2011, fut l’un des pionniers de l’intelligence artificielle, dont l’acte de naissance officiel date de la conférence de Dartmouth, pendant l’été 1956, au cours de laquelle il présenta un algorithme ancêtre de celui qui permettra à Deep Blue, le 10 février 1996, de battre le champion russe Gary Kasparov aux échecs. McCarthy reçut en 1971 le prix Turing pour ses travaux en intelligence artificielle, dans le laboratoire qu’il fonda en 1962 à l’université de Stanford. L’intelligence artificielle (IA, ou AI en anglais) est longtemps restée confinée aux laboratoires de recherche et à la science-fiction – de l’ordinateur HAL 9000 dans 2001, l’Odyssée de l’espace à Terminator -, jusqu’à ce qu’elle fasse son apparition dans notre quotidien au cours des dernières années. Vingt ans après Deep Blue, c’est Google qui, avec AlphaGo développé par DeepMind, franchit en 2016 une nouvelle étape en battant le meilleur joueur de go. Et au début de cette année, une intelligence artificielle a vaincu les quatre meilleurs joueurs de poker du monde. Point commun de ces super-ordinateurs : ils utilisent les techniques de l’apprentissage profond (deep learning) pour apprendre par eux-mêmes. Ici un jeu, comme les échecs, le go ou le poker – le plus complexe, puisque les mains des autres joueurs sont cachées. (@latribune).
Pour Elon Musk, l’homme doit devenir un cyborg. « Si vous ne pouvez battre la machine, le mieux est d’en devenir une. » Voilà le conseil prodigué en début de semaine par Elon Musk, le milliardaire qui rêve d’envoyer prochainement les humains sur Mars. L’homme d’affaires a livré sa vision de l’homme du futur lors d’une conférence au World Government Summit à Dubaï, où il annonçait le lancement de Tesla aux Emirats Arabes Unis. « Au fil du temps, je pense que nous allons probablement voir une fusion plus étroite de l’intelligence humaine et l’intelligence numérique », a-t-il affirmé. En clair, le cerveau humain devrait se connecter directement aux machines grâce à un « cordon neuronal » (en anglais, « neural lace »), sans en préciser la teneur. Objectif : « Atteindre une symbiose entre intelligence humaine et numérique [qui] pourrait résoudre la perte de contrôle et la perte d’utilité [de l’homme] », a déclaré Elon Musk, selon The Verge. (@latribune).
#Entreprise
Numérique dans les PME : les acteurs en appellent à un plan d’urgence. Pourquoi ne pas appliquer le succès de la French Tech, qui a porté les start-up françaises en orbite, dans les PME ? Tirant la sonnette d’alarme, au regard de l’énorme retard pris par les quelque 3 millions de petites et moyennes entreprises françaises en matière de transformation digitale, c’est ce que plaide un rapport conduit par le Conseil national du numérique (CNNum). Dans les mains du gouvernement depuis cet automne, ce document, que « Les Echos » se sont procuré, n’a pas encore été rendu public. En mars 2016, quatre ministres – Economie, Commerce extérieur, Artisanat et Commerce, et Numérique – avaient saisi cet organisme indépendant consultatif chargé de conseiller l’Etat en matière de numérique pour préconiser des solutions en direction des PME. Cet été, le CNNum, après un premier diagnostic, proposait cinq axes prioritaires, qui, affinés pendant plusieurs mois auprès de 110 acteurs spécialisés (entreprises, fédérations, experts-comptables, réseaux bancaires, etc), ont abouti au rapport final « Croissance connectée. Les PME contre-attaquent ». (@LesEchos).
#Securite
Le Pentagone recrute 80 hackers pour pirater…ses propres sites. D’après Bloomberg, le département de la défense américain (DoD) a recruté 80 hackers pour tester les limites de son système informatique, afin d’éviter de potentielles cyberattaques. Ce programme pilote a été lancé le 11 janvier par le service numérique du Pentagone. Les pirates informatiques devaient travailler sur une simulation d’un « mécanisme de transfert de fichiers », qui consiste en l’envoi de mails, de documents ou d’images sensibles. Objectifs assignés : contourner le système de protection des fichiers, prendre le contrôle du système informatique ou encore supprimer des données auxquelles les hackers ne pouvaient avoir accès. Alors que le service n’espérait aucun retour avant une semaine, un hacker a signalé un risque de piratage quelques heures seulement après le lancement de la simulation. Le DoD n’a pas précisé le nombre de failles trouvées, mais dit travailler pour les réparer, rapporte Bloomberg. Pour des raisons de sécurité, les hackers n’avaient pas directement accès aux réseaux originaux. Le service numérique du Pentagone a dupliqué les systèmes de transfert de fichiers dans un « cyber range » – une sorte de laboratoire numérique semblable à l’environnement d’origine. (@latribune).
#Cyberattaques
« Les autorités françaises sont inquiètes » selon Amaelle Guiton « Les partis politiques français ont été convoqués à l’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information pour être briefé aux risques et aux pratiques à mettre en place pour déjouer ces risques » explique Amaelle Guiton, spécialiste de la cyber sécurité, sur le plateau de L’éco mardi 14 février. Elle poursuit : « c’est toujours très difficile d’attribuer une cyberattaque. Les Etats-Unis l’ont fait : c’est un choix politique de dire que cela vient de la Russie. Nuire, exfiltrer des informations : on retrouve dans le cyber espace les mêmes logiques que dans le monde physique. Il se développe des formes de mercenariats, des groupes qui vont vendre leur talent aux plus offrants pour l’appât du gain, alors que le commanditaire final peut avoir d’autres motivations. » (@franceinfo).
#Surveillance
A Pékin, une appli mobile pour faciliter la délation. En Chine, le téléphone mobile sert vraiment à tout faire. Même à encourager la délation. La police de Chaoyang, le quartier le plus grand et le plus huppé de Pékin, a développé une application mobile permettant aux habitants de dénoncer toutes sortes d’activités suspectes. Les utilisateurs peuvent ainsi fournir anonymement à la police des informations en téléchargeant des vidéos, des photos et du texte sur toutes sortes d’infractions. Les habitants peuvent aussi suivre sur leur mobile l’évolution des affaires qu’ils ont signalées. (@LesEchos).
Présidentielles 2017
La confiance dans les médias traditionnels s’efface au profit du web. Cette année le digital n’a jamais été aussi présent dans le quotidien des Français. D’après le dernier baromètre 2017 de l’agence WE ARE SOCIAL 87% d’entre eux utilisent internet quotidiennement pour plus de 6 heures par jour. 31% du trafic web est réalisé sur mobile et tablette. Nous sommes 36 millions à disposer d’un compte sur un réseau social avec 56% d’utilisateurs actifs. Facebook et Youtube sont les médias les plus plébiscités, 67% des Français y sont actifs, suivi de Messenger et Twitter avec respectivement 35 et 24% de la population. Ces résultats démontrent une évolution du rapport avec internet, un phénomène qui ne touche pas seulement les jeunes comme certains peuvent le croire. Seuls 6% des utilisateurs de Facebook n’ont pas l’âge requis pour voter, 37% ont entre 18 et 34 ans, 34% entre 35 et 54 ans et 15% ont 55 ans et plus. (@siecledigital).
Les trolls pro-Le Pen sont des ados grinçants. Deux jeunes types, étudiants à Paris, qui ont participé à la campagne en ligne de Donald Trump, travaillent, en ce moment, à celle de Marine Le Pen. Sur Reddit et la plateforme de gamers Discord. L’idée est d’importer les méthodes de trolling numérique utilisées pour faire gagner Donald Trump là-bas : création et diffusion de mèmes (Juppé enturbanné) et opérations de décrédibilisation des concurrents sur Twitter (#LevraiMacron, c’est eux). Il leur arrive aussi d’organiser des happenings dans le monde réel : « Au meeting de Fillon, porte de la Villette, j’ai lancé des faux billets de Monopoly sur les gens avec le logo LR. » (@LObs).
#Internet
Le délit d’entrave à l’IVG sur internet définitivement adopté par le Parlement. L’Assemblée nationale a voté définitivement, jeudi 16 février, le très discuté délit d’entrave numérique à l’IVG. Ce texte vise à étendre le délit d’entrave à l’IVG, déjà existant, aux sites internet diffusant de fausses informations sur l’avortement. Il était contesté par l’opposition au nom de « la défense de la liberté d’expression ». La proposition de loi avait été adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale le 1er décembre, mais le Sénat, une semaine plus tard, avait voté une version différente du texte, obligeant l’Assemblée à l’examiner une nouvelle fois. (@franceinfo).
#Transport
Bientôt des taxis-drones dans le ciel de Dubaï ? L’Ehang 184 promet de révolutionner les déplacements des Dubaïotes. Un prototype de ce taxi-drone a été testé, lundi 13 février, dans le ciel de Dubaï. Le véhicule aérien autonome peut se déplacer d’un point à un autre, selon un parcours déjà programmé. Il suffit au passager de sélectionner sa destination pour que le véhicule décolle, vole et le dépose à l’endroit de son choix. (@franceinfo).
#Banque
La Banque Postale veut lancer sa banque mobile mi-2018. C’est un nouveau poids lourd de la banque traditionnelle qui se prépare à lancer sa banque mobile. Comme ses concurrents, BNP Paribas, à l’initiative d’Hello bank !, Société Générale, actionnaire de Boursorama, ou encore Crédit Mutuel Arkéa, qui détient Fortuneo, La Banque Postale va se doter d’une banque 100 % numérique capable de coller aux désirs d’immédiateté de ses clients. Lancé fin 2015, le projet a été confié à Alice Holzman, directrice du digital et de la communication de La Banque Postale, qui avait participé au lancement de l’offre low cost d’Orange Sosh. Selon nos informations, La Banque Postale envisage un lancement de sa banque mobile entre mai et septembre 2018. (@LesEchos).
#Espace
Un internaute aide la Nasa à permettre aux astronautes de faire leurs besoins lors des longues missions dans l’espace. Comment faire ses besoins quand on est dans l’espace, pour une très longue mission, loin de la Station spatiale internationale ? C’est le problème auquel la Nasa espérait trouver une solution en lançant, en octobre 2016, le « Spacepoop challenge » pour les inventeurs amateurs. Mercredi 15 février, l’agence spatiale américaine a désigné le vainqueur de son concours en ligne : il s’agit d’un officier de l’armée de l’air américaine, qui a inventé un système permettant d’introduire et d’extraire une couche à travers un tout petit orifice dans la combinaison spatiale. (@franceinfo).