09 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 9 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

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De l’Open Data à l’Urban DataDans les 5 ans à venir, la convergence d’une France urbanisée, de plus en plus métropolitaine, avec l’hyper connectivité bouleversera nos manières de vivre, besoins et usages sociétaux dans nos villes sans qu’aucune composante n’échappe à cette transformation : l’habitat, l’environnement, l’éducation, la culture, les transports, la santé, la sécurité, l’énergie, l’eau, les déchets… mais aussi la gouvernance et la vie citoyenne qui sont traversés par cette double révolution des usages et du numérique. (@latribune). Crédits photo : Reuters.

Au XIXème siècle, le monde la connaissait Roubaix, la « ville aux milles cheminées »,  comme capitale industrielle du textile. Mais, la grande aventure du textile s’achève dans les années 1970, avec la crise, laissant une ville en friche avec 46% de la population qui continue de vivre sous le seuil de la pauvreté. Depuis quelques années, la ville se dote d’une politique numérique ambitieuse, avec son programme « Roubaix numérique » : utiliser les technologies numériques (Open data, e-démocratie…) pour rénover la ville aussi durablement que socialement. En octobre 2016, la ville a ouvert un portail « open data » pour faire de l’information publique, un bien commun.. Ainsi, la municipalité a pu mettre à disposition gratuitement ses données numériques : plans de ville, établissements scolaires, commerces, jardins, bâtiments publics, informations budgétaires ou financières. (@latelier). A lire aussi : Lille et Roubaix vont être en partie chauffées grâce aux déchets ménagers (@20minutes).

Uber et Waze ouvrent leurs données pour séduire les villes. Des millions de smartphones plutôt que des millions de capteurs. Au lieu de s’équiper de multiples infrastructures routières connectées, les villes ont depuis octobre 2014 la possibilité d’adhérer au programme Connected Citizens de Waze. L’app de navigation communautaire rachetée par Google en 2013 leur propose d’avoir accès gratuitement depuis une plateforme dédiée aux alertes envoyées en temps réel par les utilisateurs qui traversent leur territoire. « Nous avons aujourd’hui plus de 200 partenaires dans le monde, dont plus d’une dizaine en France, qui viennent du public comme du privé », affirme Jérôme Marty, directeur France de Waze. (@journaldunet).

Indicateurs de bien-être, gouvernance locale et paix économique. À l’échelle des territoires, le débat autour du développement territorial fait écho à la montée en puissance de nouveaux besoins en termes d’observation sociale et d’évaluation. Une telle réflexion se nourrit également des travaux menés à différentes échelles pour promouvoir le bien-être, repenser la richesse et concevoir une organisation socio-économique plus respectueuse des êtres humains et de l’environnement. Elle amène à s’interroger, dans le sillage du rapport Stiglitz-Sen ou de la loi récente d’Éva Sas, sur les indicateurs à construire pour « compter ce qui compte ». (@FR_Conversation).

#Environnement

Écoconception des services numériques : comment éviter le greenwashing. Face à l’explosion des services numériques, la responsabilité environnementale devient un facteur de différenciation. Mais seule une approche d’écoconception globale peut permettre d’éviter les transferts de pollutions. Un livre blanc publié récemment par l’Alliance Green IT en pose les bases. Caroline Vateau, administratrice de cette association des acteurs du secteur, détaille la démarche. (@latribune).

#Media

Transformation numérique : analyse des projets médias financés par Google. Par Gautier Roos et Alexandra Yeh, France Télévisions, Direction de la Prospective. Vous voulez savoir ce que mijote le gratin des éditeurs européens pour réussir leur transformation numérique ? Nous avons donc épluché avec soin les bonnes oeuvres de Google ! En d’autres termes, les projets que le géant du Web a choisi d’aider dans le cadre de son fonds d’innovation dans le secteur des médias. Créé en 2016, le Digital News Initiative Innovation Fund lance cette semaine son 3ème round. L’occasion pour le GESTE d’inviter à Paris son responsable Ludovic Blecher à présenter le programme de financement, qui, affirme-t-il, ne vise « pas à financer des projets de modernisation, mais des projets de transformation ». Une nuance qui a son importance : le but de Google, c’est de stimuler l’écosystème des médias d’info et de se poser ainsi en moteur de la mutation numérique des médias. Ludovic Blecher est aussi revenu sur les projets financés lors du deuxième round : 24 millions € au total répartis sur 124 projets, couvrant 25 pays européens, pour insuffler la culture de l’innovation dans les salles de rédaction. (@metamedia).

Hambourg, vrai écosystème propice à l’innovation média. Par Frédéric Lecoin, Direction de l’Innovation. Les start-ups seraient-elles la planche de salut de médias en mal d’inspiration ? Les outils qu’elles proposent, dopés à l’intelligence artificielle, aux algorithmes et aux big data semblent en tout cas offrir des solutions pertinentes pour permettre aux médias d’innover sans investir des millions dans la R&D. Et pour mieux faire du pied à ces jeunes entrepreneurs, des médias de toute l’Europe se sont réunis la semaine dernière à Hambourg pour les Online Marketing Rockstars. 25.000 professionnels du marketing et de la communication se sont ainsi rencontrés au centre de conférences Hamburg Messe autour des problématiques qui animent leur secteur. Et c’est dans ce cadre que le Next Media Accelerator (NMA) proposait son propre cycle de tables rondes et, surtout, des « Media Match« , des rencontres entre start-ups et investisseurs ou représentants des groupes de média. (@metamedia).

#Culture

« Un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle », dit un vieil adage africain. Et pourquoi ne pas considérer que chaque personne ayant une histoire à raconter soit une bibliothèque humaine ? C’est le concept de l’organisation The Human Library. Né au Danemark, elle organise depuis 2000, des événements où les visiteurs peuvent rencontrer des personnes de tout horizon ayant des histoires à raconter sur leur vécu personnel. Dimanche 5 mars, cette bibliothèque est revenue à Singapour pour la deuxième année consécutive. À cette occasion, 47 livres humains sont venus raconter leur histoire à plus de 300 personnes. « The Human Library est une méthode innovante pour promouvoir le dialogue, réduire les préjugés et encourager la compréhension », peut-on lire sur le site Web de l’association. A lire aussi : Internet, le grand journal intime des personnes esseulées.

#RealiteVirtuelle

La plus grande salle de réalité virtuelle de France se trouve à l’université de Caen. Le centre interdisciplinaire de réalité virtuelle (CIREVE) de l’université de Caen a inauguré, jeudi 2 mars, sa nouvelle salle de réalité virtuelle. En fonction depuis décembre 2016, cette salle est équipée de neuf caméras optiques, d’un tapis d’analyse médicale de la marche, d’écrans de verre de 10 m sur 3, d’une surface de projection de 290 m²… La toute nouvelle salle de réalité virtuelle, qui a coûté environ trois millions d’euros, n’a aucun équivalent en France. Un bâtiment a été spécifiquement construit en extension de la Maison de la recherche en sciences humaines (MRSH) pour accueillir ces équipements de pointe ainsi qu’un amphithéâtre de 150 places équipé pour visualiser les expérimentations en temps réel. Une dizaine de personnes travaillent sur place. (@14actu). A lire aussi : Le marché de la réalité virtuelle va connaître une croissance forte en 2017, et ce au moins jusqu’en 2020 d’après une étude de SuperData. (@latelier).

#DataBrokers

Du marketing à la surveillance de masse. S’il est de notoriété publique que Google, Facebook et les autres géants du net utilisent les données des internautes à des fins commerciales, une catégorie d’entreprises plus discrètes – mais au rayon d’action beaucoup plus large – se révèle encore plus vorace en données. Des entreprises comme Acxiom et Epsilon aux États-Unis, ou encore Experian au Royaume-Uni, génèrent des milliards de dollars en vendant nos données à d’autres entreprises, mais aussi à des partis politiques et à des États. (@usbeketrica).

#Commerce

Alibaba reconnaît son impuissance face à la contrefaçon. Le patron d’Alibaba change de discours. Pour la première fois, le géant chinois de l’e-commerce se tourne vers l’Etat pour l’aider à lutter contre la contrefaçon – alors qu’il est régulièrement accusé de l’encourager sur ses plateformes. »Aucune entreprise ne peut le faire seule », a écrit mardi le fondateur Jack Ma dans une lettre ouverte publiée sur Weibo, le Twitter chinois. Il dénonce une « loi vieille de 20 ans (…) sévèrement dépassée par la réalité », rapporte Azilia, la plateforme d’informations d’Alibaba. Le milliardaire interpelle l’Assemblée nationale populaire (APN), réunie en session annuelle cette semaine à Pékin, pour un durcissement de la loi en vigueur. « Par exemple, si la fabrication ou la vente d’un faux produit faisait encourir une peine de prison de sept jours pour chaque contrefaçon, le monde serait très différent – tant en termes d’application de la propriété intellectuelle (…) que notre capacité à promouvoir l’innovation », écrit Jack Ma. Actuellement, les peines d’emprisonnement en Chine pour contrefaçon peuvent aller jusqu’à sept ans, détaille le cabinet chinois Lehman Law, assorties d’une amende calculée au cas par cas. « Alibaba déplace le fardeau vers les législateurs, et cela pourrait aider à produire certains changements dans le système pénal chinois », estime auprès de Bloomberg Cao Lei, directeur du centre de recherche sur l’e-commerce à Hangzhou. Dans sa lettre ouverte, Jack Ma assure que sur les 4.495 cas suspects transmis aux autorités chinoises en 2016, seulement 33 affaires ont abouti à une condamnation. (@latribune).

#Afrique

L’app pour les femmes en Afrique. Isabelle Mashola a abandonné les soirées très masculines des fournisseurs informatiques pour mettre le numérique au service des femmes en Afrique. Avec son mari, elle lance l’application Isahit, une plate-forme d’offres de mini-jobs adressées à des mères et soeurs de familles nombreuses pauvres du continent. L’ex-DSI de Publicis en Europe est maintenant bien loin des dégustations de vins ou du spectacle des grands prix automobiles qu’elle n’appréciait guère dans son ancienne vie. L’application sur mobile et tablette doit sortir de la misère « Jacky, Mame, Aita et, d’ici à trois ans, 10.000 autres femmes qui ont besoin d’un complément de revenu pour poursuivre leurs études ou agrandir leurs échoppes », explique Isabelle Mashola. D’après un rapport publié en 2015 par la Banque mondiale, rien qu’au sud du Sahara, 347 millions d’Africains vivent sous le seuil d’extrême pauvreté, avec 1,90 dollar pour vivre chaque jour. « Ce sont en majorité des femmes, le numérique peut les rendre économiquement indépendantes », souligne l’informaticienne devenue PDG de start-up. Isahit entend assurer à ses « hiteuses » et leur famille un complément de revenu de 20 dollars par jour. (@EchosBusiness).

#Musique

Les artistes se font label. Fin 2014, dans ce bar où ils reçoivent la presse pour la promotion de leur premier album, les rappeurs de l’Entourage fanfaronnent : «On n’a besoin de personne, pose Nekfeu. On a assuré seuls la production du disque avant de vendre l’enregistrement à Believe, qui le distribue. On n’a pas besoin de label ni de producteur. On aurait même pu se passer du distributeur en vendant le disque via Internet !» Inscrit en lettres blanches sur la pochette, le titre de l’album résume la démarche du groupe – et de milliers d’autres : Jeunes Entrepreneurs. Il y a peu, le saint graal pour un artiste consistait à signer sur un label, lequel assurait à son projet visibilité et rentabilité. Pourtant, les plus gros succès de l’année 2016 sont, selon le Syndicat national de l’édition phonographique (Snep), le fait de structures indépendantes qui s’adjoignent, une fois le disque produit, les services d’un simple distributeur, à l’instar de Jul ou PNL. « Le système traditionnel de l’artiste signant sur un label qui prend en charge production, distribution et promotion a changé : les artistes sont des entrepreneurs qui font tout eux-mêmes», affirme Dominique Trémouille, passé par de nombreux labels avant de fonder en 2016 I See Colors, une société qui ne produit personne mais assure aux autoproduits qui, comme le soulman américain Charles X ou les rappeurs français de DFHDGB, font appel à lui, une batterie de services allant du management aux relations publiques. (@libe).

08 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 8 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

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Des drones pour prédire la maturité des germes de soja… et libérer les agriculteurs. À l’automne, les éleveurs de soja ont l’habitude d’arpenter environ tous les trois jours leurs champs de plusieurs dizaines d’hectares, et mêlant parfois 10 000 variétés différentes, afin de déterminer la date à laquelle chaque variété arrive à maturation. Une tâche parfois ardue, entre chaleur et boue, qui plus est réalisée dans une période tant chargée que charnière pour leur activité. Mais les drones pourraient changer le cours des choses, d’après une étude menée par des chercheurs de l’Université d’État de l’Illinois, relayée par le site d’actualités scientifiques Phys.org. Le titre de l’étude, « Développement de méthodes permettant d’améliorer l’estimation de la récolte de germes de soja et la prédiction de la maturité des plantes avec une plateforme de drones », résume bien l’ambition de l’équipe. (@RSLNmag).

#NouveauMonde

Fidji Simo, la jeune Française qui monte chez Facebook. A trente et un ans, la jeune Française, Fidji Simo, fait partie des étoiles montantes de Facebook. En six ans, elle a gravi les échelons un à un pour diriger aujourd’hui deux des pôles les plus importants du réseau social, les vidéos et les médias, et vient d’être promue vice-présidente en début d’année. 350 personnes, dont une majorité d’ingénieurs, sont sous sa direction. « Je suis tombée amoureuse du pays. J’ai été fascinée par la diversité de cultures et d’opinions, mais aussi par l’ambition sans complexe des Américains », raconte-t-elle. Face à ses bons résultats, Mark Zuckerberg, le PDG de l’entreprise, lui confie la direction du pôle vidéo. A l’époque, le média est encore balbutiant : la majorité des vidéos partagées sur la plate-forme sont de simples liens en provenance de YouTube. Avec un appétit d’ogre, Fidji Simo récupère ensuite sous son aile les produits médias. Ceux-ci comprennent les outils pour les organismes de presse mais aussi pour les célébrités. Facebook Live naît ainsi d’une discussion avec plusieurs stars qui ont pris l’habitude d’organiser des sessions de questions-réponses avec leurs fans sous la forme d’un statut suivi de commentaires, mais qui réclament de pouvoir le faire par le biais de vidéos en direct. (@LesEchos).

Nouveau monde. Pourquoi y’a-t-il si peu de femmes dans la tech ? Les femmes sont moins nombreuses que les hommes dans les entreprises de technologie, encore moins que dans les autres secteurs d’activité. Dans la Silicon Valley, cœur du monde numérique aux Etats-Unis, elles sont carrément minoritaires.  À peine 33 % chez Facebook, 23 % chez Apple ou encore 19 % chez Google. Au global, seuls 21 % des postes techniques seraient occupés par des femmes dans les entreprises du numérique (Tech Day). On les trouve essentiellement dans le marketing et la communication. (@franceinfo).

#IntelligenceArtificielle

Les intelligences artificielles rendront-elles nos vies obsolètes ? À l’heure du tout numérique et des robots, la question se pose : est-ce que les intelligences artificielles rendront nos vies inutiles ? Alors que les robots prennent déjà la place d’êtres humains dans certains secteurs professionnels, que penser de l’avenir qui nous est réservé ? L’humanité dans sa globalité est considérée comme une force de travail, à tel point qu’une personne n’ayant pas d’emploi aura du mal à trouver un sens à sa vie. Pas d’argent, pas de moyen, mais surtout un temps qui ne sera pas comblé par une activité principale rémunératrice. Évidemment, certaines personnes pourraient s’en réjouir, mais force est de constater que le système dans lequel nous vivons ne nous permet pas d’y échapper à moins de vivre en autarcie ou dans une communauté fermée autosuffisante. (@sciencepost_fr).

Ne craignons pas l’intelligence artificielle ! N’ayons pas peur des robots et logiciels intelligents : ils nous facilitent la vie et nous rendent plus humain, par Arnaud de Lacoste, directeur général de Acticall Sitel Group. Serons-nous demain dirigés par des robots devenus, grâce à nous, plus intelligents et plus efficaces pour gérer nos vies ? Ou à l’inverse, la victoire d’un programme informatique n’est-elle pas finalement que le triomphe de la puissance de calcul…et rien d’autre que cela. Cette question nous est posée et il nous appartient encore de décider de la réponse que nous voulons lui donner. (@LesEchos).

#Surveillance

Télés, iPhone, voitures: Wikileaks révèle un programme de piratage de la CIA. La CIA peut transformer votre télévision en appareil d’écoute, contourner les applications de chiffrement et peut-être aussi contrôler votre véhicule. C’est ce que tendent à démontrer près de 9000 documents publiés par Wikileaks, ce mardi 7 mars, et présentés comme issus de l’agence de renseignement américaine. Selon Wikileaks, la CIA et le MI5, service de renseignement du Royaume-Uni, ont développé ensemble un programme malveillant, le « Weeping Angel » (Ange Pleureur), pour espionner les téléviseurs connectés Samsung. « Après infestation, Weeping Angel met faussement la télévision ciblée en mode hors-tension, pour que l’utilisateur pense que sa télé est éteinte alors qu’elle est allumée », explique le site. Le logiciel est alors capable d’enregistrer les sons à proximité de l’écran. (@LExpress). A lire aussi : Wikileaks : quelles conséquences pour Trump, la CIA et la Silicon Valley ? (@LesEchos).

#Transport

Les mystères de l’uberisation. À y regarder de près, néanmoins, le modèle d’affaires d’Uber ne diffère guère de celui de la G7. L’entreprise fonctionne en « marché biface », une plateforme qui met en relation des clients et des chauffeurs indépendants. Le statut juridique des chauffeurs, la tarification, et les technologies employées sont certes différents. Mais d’un point de vue stratégique, la nouveauté du modèle et l’avantage concurrentiel qu’il confère à Uber, aujourd’hui en lourde perte, restent à démontrer. L’uberisation s’inscrit dans une longue histoire de transformation de l’organisation du travail, des chasseurs-cueilleurs de la préhistoire aux multinationales modernes, en passant par les guildes du Moyen Âge. Comprendre l’uberisation, c’est reconnaître que les formes d’organisation que nous prenons pour des faits naturels immuables n’en sont pas. C’est accepter l’inéluctable évolution, et peut-être un jour la disparition, de cette forme bureaucratique, relativement récente et à bien des égards imparfaite, que nous appelons « entreprise ». C’est réaliser que les formes d’organisation de demain ne sont pas prédéterminées et qu’aucun modèle – pas plus celui d’Uber qu’un autre, ne s’impose à nous. (@FR_Conversation).

#JeuVideo

Amazon lance le Twitter de l’e-sport. Ama zon vient d’annoncer le lancement d’un Twitter pour les fans de jeux vidéo. Il avait déjà donné l’an dernier, avec la fonction Channel Feed, la possibilité aux chaînes de Twitch, sa plate-forme de retransmission en direct de jeux vidéo, de poster des infos à leurs fans. Cette fois, il lance Pulse. Cette fonctionnalité permet aux membres de la communauté Twitch de poster pour leurs amis des contenus écrits et audiovisuels. Ces posts remonteront en page de garde de l’adhérent sur un fil par ordre chronologique inversé… comme sur Twitter. Le but premier est de rendre les fans d’e-sport plus accros. Les chaînes (de joueurs, d’éditeurs de jeux, etc.) pourront annoncer des retransmissions à venir ou mettre en valeur les meilleurs moments. Les plus importants diffuseurs ont plus d’un million de suiveurs sur Twitch et veulent tenir en haleine et accroître leur base de fans. Les spectateurs pourront réagir, commenter, partager… (@LesEchos).

#Media

France télévisions et d’autres Médias s’allient pour lutter contre les fausses infos sur les réseaux sociaux. Présenté lundi 6 février par le réseau First Draft News et le Google News Lab, le site « CrossCheck« , qui sera lancé le 27 février, permettra à 16 rédactions partenaires de collaborer pour « identifier et vérifier les contenus qui circulent en ligne, qu’il s’agisse de photos, de vidéos, de commentaires ou de sites d’actualités », explique Google dans un communiqué. Une équipe d’étudiants en journalisme, recrutés au CFJ et à l’école de journalisme de Sciences Po et formés par Google, « résumeront et remettront dans leur contexte chaque allégation » (citations tronquées, photomontages, rumeurs…), un flux qui sera supervisé par l’Agence France-Presse et consultable sur le site CrossCheck. (@F3Centre).

Ce que prévoient les candidats à la présidentielle pour les médias. Benoît Hamon et les représentants de Jean-Luc Mélenchon, François Fillon et Marine Le Pen ont exposé, jeudi, leur programme sur l’audiovisuel et la presse lors de la 9ème e édition des Rencontres du groupe des agences de publicité Udecam. (@LeMondefr).

#Societe

A l’occasion de la journée des femmes ce mercredi 8 mars, le réalisateur toulousain Patrick Foch a réalisé une vidéo originale en 360 pour dénoncer les violences conjugales. Grâce à la technique du 360°, l’internaute est plongé au coeur de la vie d’Anna, une mère de famille dynamique mais battu par son compagnon. (@France3MidiPy).

#Transport

Heetch, startup de transport entre particuliers. Avec son application de transport de particuliers destinée aux noctambules, la startup française Heetch -et ses deux dirigeants trentenaires Teddy Pellerin et Mathieu Jacob- comptent concurrencer notamment UberPop. Mais le 2 mars 2017, quelque mois après ce rival du géant américain Uber, Heetch est condamnée à son tour pour complicité d’exercice illégal de la profession de taxi, pratique commerciale trompeuse et organisation illégale d’un système de mise en relation de clients avec des chauffeurs non-professionnels. Ils écopent de plusieurs amendes de plus d’un demi-million d’euros. (@LExpress). A lire aussi : Pourquoi il faut sauver le soldat Heetch (@LesEchos).

#Banque

Quand les banques d’investissement font disparaître leurs traders. A son pic en 2000, le desk de trading actions de Goldman Sachs à New York employait 600 traders. Aujourd’hui il n’en reste plus que 2. « Ces 600 traders, ils occupaient beaucoup d’espace pour s’asseoir », a déclaré Martin Chavez, le responsable de la tech et futur directeur financier de la firme américaine à un colloque d’Harvard sur l’impact des nouvelles technologies sur l’économie. Un chiffre qui a créé une onde de choc chez ses concurrents. Non seulement le « gourou » tech de Goldman Sachs brisait un tabou : toutes les banques y compris Goldman s’étaient toujours attachées à axer leur discours sur la libération de nouveaux emplois mieux valorisés grâce à l’informatisation. Mais il reflétait aussi une bascule sans précédent vers le trading électronique : 99 %, là où l’industrie plafonne à 75 % sur les actions, et à 45 % toutes classes d’actifs confondues. « Nos équipes du trading actions travaillent toujours avec les mêmes traders de Goldman Sachs, leur nombre n’a pas diminué ! », a réagi ainsi le représentant d’une grande banque anglo-saxonne adverse. « Je ne vois pas comment ils ont pu atteindre ce chiffre si faible. Ils ont certainement changé les intitulés de postes », dit celui d’une banque européenne. (@LesEchos).

#Entreprise

L’enfer des start-up : « J’avais l’impression que tout le monde portait des lunettes roses ». Si l’expérience start-up vous tentait, réfléchissez-y à deux fois. Dans un pamphlet, la jeune auteure met en lumière les absurdités de la « startupshère » et du management du bonheur (et plus largement du monde du travail et de notre société toute entière). Avec sur son CV un BTS graphisme, un master Normal Sup’ de philosophie, et déjà plusieurs expériences professionnelles, Mathilde Ramadier arrive dans la Silicon Allee berlinoise en 2011. C’est là qu’elle commence à travailler au sein de la start-up The Base [tous les noms ont été modifiés dans le livre, ndlr]. Passée l’excitation des débuts et le « welcome kit » (e-mail de bienvenue plein de smileys et de promesses), la désillusion est rapide. Lire la suite sur le site de @LObs.

#Ville

Le nouveau pouvoir des villes et des territoires grâce au numérique. Le numérique redonne du pouvoir à l’échelon local en permettant aux collectivités d’améliorer leurs services publics tout en abaissant les coûts, grâce à la collecte, et au traitement de grandes quantités de données.  C’est ce qui ressort de l’étude intitulée « De la ville au territoire intelligent, la donnée au cœur de la transformation », publiée par EY. Aujourd’hui les collectivités locales prennent en charge la mise en place des infrastructures, des capteurs aux plateformes de données et aux services associés. « Le numérique n’est plus seulement l’apanage des grandes métropoles mais concerne désormais les collectivités de toutes tailles, souligne Philippe Rambal, associé EY et auteur de étude. On assiste à une prise de conscience générale de son importance dans la transformation des politiques publiques et de la relation des territoires à l’Etat et aux citoyens. » (@latribune). A lire aussi : De la ville au territoire intelligent (@finyear).

#LabPostal2017

Les conférences du Lab Postal du 22 et 23 février 2017 sont en ligne! L’occasion de refaire le voyage autour du monde de la disruption http://labpostal.fr/talks

Faire autrement : vers de nouveaux schémas de pensée. Changer les codes : apprendre, collaborer, partager, comment ferons-nous demain ? 

A la rencontre des cyborgs : ces humains augmentés. Comment peut-on écouter les couleurs et ressentir la Terre ? Neil Harbisson & Moon Ribas, vous le feront découvrir.

#Quantique

IBM  veut accélérer le développement de son ordinateur quantique. La technologie des ordinateurs quantiques en est à ses balbutiements, mais la course pour être le premier à en tirer les fruits bat son plein. Et IBM aimerait bien creuser l’écart avec ses concurrents. Big Blue dispose d’ores et déjà d’un ordinateur quantique expérimental dans ses laboratoires de la banlieue de New-York. Le précieux processeur, doté de cinq « qubits », repose dans une énorme gangue métallique pour maintenir le système à une température proche du zéro absolu (-273°C). Depuis mai dernier, le grand public peut se familiariser avec l’étrange machine grâce à un site Web, « Quantum experience ». D’après IBM, 40.000 utilisateurs y ont effectué plus de 275.000 requêtes et quinze articles en lien avec « Quantum experience » ont été publiés par des chercheurs extérieurs à IBM. Fort de ce premier succès, le géant américain a annoncé lundi qu’il offrait désormais une interface de programmation qui permet à des développeurs d’écrire dans le langage de leur choix des algorithmes à faire tourner sur sa machine. IBM met également à disposition un simulateur pour modéliser des circuits quantiques jusqu’à 20 qubits et annonce qu’il mettra sur le marché des systèmes d’environ 50 qubits dans les prochaines années. Ce chiffre n’est pas anodin. Même s’il faudrait atteindre le millier de qubits pour utiliser de telles machines en production dans les entreprises, ce qui n’arrivera pas avant plusieurs années, avec seulement 50 qubits, aucune combinaison des 500 meilleurs superordinateurs actuels ne pourrait rivaliser en puissance avec un ordinateur quantique. (@LesEchos).

07 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 7 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

xLégende image. Océan pacifique. Photo Roger Mosley

#MediaSocial

La réponse de Facebook face aux suicides en live-stream. À l’ère des réseaux sociaux, un phénomène nouveau est apparu : la retransmission en live de suicides. Plusieurs internautes, souvent des adolescents, ont choisi de se donner la mort en direct sur Facebook Live ces derniers mois. Afin d’enrayer ce phénomène, Facebook a annoncé mercredi une série de nouveaux outils de prévention sur ses applications, destinés aux personnes qui « pensent peut-être au suicide » et à leurs proches. Le patron du réseau social, Mark Zuckerberg, avait évoqué la question dans son manifeste Building Global Community publié mi-février : « Pour éviter des événements malheureux, nous pouvons construire une infrastructure sociale pour aider notre communauté à identifier les problèmes avant qu’ils ne surviennent. Pour ceux qui pensent au suicide ou à se faire du mal, nous avons construit une infrastructure pour donner à leurs amis et à leur communauté les outils qui pourraient leur sauver la vie. » (@latribune).

Olivier Bonsart : « Facebook, c’est un algorithme populiste ». Olivier Bonsart est le président de 20 Minutes France, contrôlé à parité par les groupes Sipa-Ouest France et Rossel. 20 Minutes déploie son offre via un quotidien gratuit diffusé à 940.000 exemplaires, un site Internet et une application mobile consultée par un million d’internautes tous les jours. A lire aussi : Le Buzz Media: Olivier Bonsart: «20 Minutes devrait profiter de l’arrêt de l’édition papier de Metronews (@Figaro_Economie).

Twitter face à l’exode de ses employés. Twitter traverse une importante zone de turbulences. Le réseau social à l’oiseau bleu doit faire face à plusieurs départs à des postes clés alors que son nombre d’utilisateur stagne depuis plus d’un an. Dans un document financier, la société prévient ses investisseurs qu’elle va probablement devoir réaliser d’importants investissements pour endiguer le phénomène. (@europe1).

#Media

T’as vu l’info ? Un site norvégien ferme les commentaires à ceux qui n’ont pas lu l’article. On ne va pas tenir longtemps comme ça ! La campagne électorale complètement folle que nous vivons rend tout le monde complètement hystérique. Et l’endroit où cette folie instantanée est la plus visible, c’est le web. Sur les réseaux sociaux mais aussi sur les sites d’information, en prétextant la liberté d’expression, les commentateurs sont déchaînés et ils s’insultent toute la journée sans, souvent, savoir de qui ou de quoi ils parlent. Du coup, je surveille du coin de l’œil une initiative venue du service public norvégien. Le journal Le Monde s’intéresse au site de NRK, la Norsk rikskringkasting, qui tente depuis un mois une expérience pour calmer le jeu. Sous certains articles de sa rubrique technologie les commentaires ne sont autorisés qu’aux personnes qui ont répondu à un questionnaire prouvant qu’elles ont lu l’article. (@franceinfo).

Jean-Luc Mélenchon sur YouTube : « The medium is the message », mais pas toujours.  La célèbre phrase de Marshall McLuhan, « The medium is the message », incite à penser que le médium a une grande importance sur la transmission d’un message. À ce titre, l’usage de YouTube par Jean-Luc Mélenchon est intéressant, car il rencontre une forte audience, et vraisemblablement une écoute attentive. Ceci a notamment été perçu lors du chiffrage de son programme, le 19 février, pendant plus de 5 heures. (@FR_Conversation).

#Automatisation

Les emplois automatisés ne sont pas ceux que l’on voudrait. Les premiers robots commercialisés dans le domaine du nettoyage industriel datent de 2002, mais aucun n’a aujourd’hui supplanté l’homme dans ce métier, excepté pour des situations dangereuses, comme dans les centrales nucléaires, où certains ont déjà perdu plus d’un boulon. L’industrie textile, historiquement sujette à la mécanisation, n’a pas franchi le cap d’une complète automatisation, la faute à un travail qui demande, dans ses finitions, une dextérité toute humaine. L’agriculture, qui a pourtant accueilli dans ses champs, en particulier pour la récolte, nombre de robots, ne connaît pas elle non plus, et contre toute attente, une automatisation déterminante. C’est que la robotique reste de peu d’utilité lorsqu’il s’agit d’automatiser des tâches requérant des prises de décision complexes ou même des manipulations délicates, qu’elle peut, au mieux, seulement contribuer à assister. C’est en tout cas ce que conclut VentureBeat, qui en parallèle cite de nombreux exemples de tâches qui, à l’inverse, ont elles été étonnamment automatisées. (@RSLNmag).

Pourquoi les magasins, hôtels et bureaux sont le nouvel eldorado de la robotique. En 2016, les investissements en capital-risque dans la robotique ont frôlé les 2 milliards de dollars. Un montant presque 10 fois plus élevé qu’il y a six ans. Si jusqu’à présent les investissements se sont essentiellement dirigés vers le monde de la production, de la logistique ou encore dans le médical, ils devraient désormais cibler un autre univers : celui des espaces commerciaux comme les banques, les boutiques, les centres commerciaux mais aussi les musées, les hôtels ou encore les bureaux. C’est ce que prédit Travis Deyle, CEO et cofondateur de la start-up Cobalt (à l’origine d’un robot de surveillance) dans une tribune publiée sur le site Spectrum IEEE. A lire aussi : Comment Voyage Privé utilise l’intelligence artificielle pour vendre plus de séjours de rêve (@LUsineDigitale).

#IntelligenceArtificielle

Yves de Kerdrel : « Ne taxez pas nos trop rares robots ! » Qui n’a pas été un jour fasciné par les robots ? Qui n’est pas resté bouche bée devant ces bras articulés capables de percer la carlingue d’une voiture en construction avant de la retourner en un quart de seconde ? Qui n’a pas été attiré par ces minirobots à destination des particuliers, capables d’aspirer la poussière dans un appartement ou de couper l’herbe d’une petite pelouse en gazon. Comme l’explique très bien la scientifique Laurence Devillers dans un très beau livre intituléDes robots et des hommes : « Toute révolution scientifique passe par trois étapes : l’étape où c’est ridicule, puis où c’est dangereux et enfin l’étape où c’est évident. L’arrivée des robots est inévitable, l’idée n’est plus ridicule, par contre il nous faut dépasser la peur de la nouveauté et du danger. » (@figarovox).

#Politique

La démocratie peut-elle survivre au Big Data et à l’intelligence artificielle ? La révolution numérique est en plein essor. Comment peut-elle changer notre monde ? La quantité de données que nous produisons double chaque année. En 2016, nous avons produit autant de données que dans toute l’histoire de l’humanité jusqu’en 2015. Chaque minute, nous produisons des centaines de milliers de recherches Google et de messages Facebook. Ceux-ci contiennent des informations qui révèlent notre façon de penser et de ressentir. Dans les dix ans à venir, plus de 150 milliards de capteurs de mesure en réseau seront installés et la quantité de données récoltées doublera toutes les douze heures. Une révolution est en marche et de nombreuses entreprises tentent déjà de transformer ce Big Data en Big Money. Mais si le monde qui nous entoure devient de plus en plus intelligent, faut-il s’attendre pour autant à ce que ces développements aboutissent aussi à des nations plus intelligentes et une planète plus intelligente ? (@sciencepost_fr)

#Ville

« L’Europe peut devenir le leader mondial des smart cities ». Pour John Rossant, président de New Cities Foundation, une ONG qui se consacre à l’avenir des villes et de leurs habitants, un cap a été franchi en Europe : les citoyens urbains prennent conscience que les technologies vont transformer leur vie. Il explique aussi : « L’Europe peut devenir le leader mondial des smart cities, ce qui aurait des conséquences très positives sur l’économie. Il n’y a pas d’autre endroit au monde avec une telle concentration d’acteurs qui ont conscience des possibilités qu’offre à la ville la révolution numérique. » (@LeMondefr).

#Europe

Les 15 pays européens les plus performants dans le numérique. Le marché unique numérique pourrait apporter 415 milliards d’euros à l’économie européenne selon les prévisions de la Commission européenne. Fin janvier, elle a présenté ses initiatives pour un marché unique numérique au sein duquel la libre circulation des biens, des personnes, des services et des capitaux est garantie. Mais les disparités demeurent fortes entre les pays, comme le montre la récente publication de l’indice relatif à l’économie et à la société numériques DESI (Digital Economy and Society Index). (@BIfrance).

 

#Entreprise

La folie de l’Escape Game gagne les entreprises. Le concept de jeu d’évasion enchaînant les énigmes dans un lieu clos prend de l’ampleur et compte une trentaine de salles. La résolution d’énigmes sur le mode coopératif intéresse les entreprises dont Décathlon, Bouygues, Generali, Crédit Agricole, EDF… (@LesEchos).

#Transport

Hyperloop, train du futur: objectif 1000 à l’heure. « J’ai refait tous les calculs. Ils confirment l’opinion des spécialistes: notre idée est irréalisable. Il ne nous reste plus qu’une chose à faire : la réaliser. » Lorsque Pierre-Georges Latécoère prononce ces paroles, à la fin de la Première Guerre mondiale, l’aviation commerciale n’existe pas encore. Pas de quoi impressionner ce Bagnérais d’origine qui lance illico une ligne aéropostale entre Toulouse et l’Afrique du Nord, sous le regard médusé de ses compatriotes. Un siècle plus tard, l’esprit pionnier du fameux entrepreneur semble à nouveau souffler sur la Ville rose. Au milieu de l’aérodrome de Francazal, une start-up californienne s’apprête à tester un moyen de transport révolutionnaire : l’Hyperloop, un train futuriste capable de propulser dans des tubes sous vide des passagers à 1220 kilomètres-heure, une vitesse juste au-dessous du mur du son. Le placide maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, en reste bouche bée. « C’est Jules Vernes. Avec un tel engin, nous pourrions relier Toulouse à Montpellier en vingt-quatre minutes, contre deux heures actuellement en TGV ! » (@LExpress).

#Education

Construire le modèle éducatif du XXIème siècle : apprentissage et numérique. Inverser la courbe de régression de l’école française dans les classements internationaux : voilà l’ambition que peut porter le numérique. Ouverture, adaptation, suivi personnalisé, respect du rythme d’apprentissage de chacun, etc. la transmission du savoir par les nouvelles technologies peut-être au service des valeurs républicaines de l’école française. C’est tout le sens de l’ouvrage de François-Xavier et Cécile Hussherr, « Construire le modèle éducatif du 21è siècle. Les promesses de la digitalisation et les nouveaux modes d’apprentissage » (2017, FYP Éditions). Les auteurs font le tour de toutes les opportunités numériques qui facilitent l’acquisition des savoirs fondamentaux, valorisent les réussites de l’élève, réaffirment le rôle majeur de l’enseignant et gomment les inégalités. C’est l’objectif de la 13ème édition, « Aux sources du numérique », la rencontre mensuelle autour d’un ouvrage clé sur le numérique, en présence de l’auteur, organisée par Renaissance Numérique et Spintank, présentera une analyse fournie des enjeux sociétaux de la révolution numérique que nous traversons. (@RNumerique).

#Jeu

Un « serious game » pour saisir à quel point la corruption est banale. « Le Bon, la brute et le comptable » est un jeu dont vous êtes le héros qui ne se passe pas dans le désert de Tabernas, mais dans les couloirs feutrés d’une mairie. Vous êtes la nouvelle directrice de cabinet d’un édile d’une municipalité française. Vous devez faire tourner la machine. A chaque détour du jeu, vous êtes confronté aux problèmes quotidiens de gestion d’une ville dont la corruption chronique. Créé par l’agence Journalism ++, ce jeu montre à quel point que la corruption, dans tout ce qu’elle englobe, fait partie du quotidien d’un homme ou d’une femme politique. « Politiques et administratifs cherchent toujours à minimiser les affaires de corruption pour en faire des cas isolés », nous dit Nicolas Kayser-Bril, une des trois personnes à avoir travaillé dessus. « Or, dès qu’on met le nez dedans, on s’aperçoit qu’il ne s’agit jamais de cas isolés, mais bien de systèmes qui sont mis en place, soit au niveau d’un territoire, soit au niveau d’un service au sein d’une organisation. » (@Big_Browser).

06 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 6 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#IntelligenceArtificielle

x

Gita, le petit robot qui libère tes mains et te suit partoutEn italien, « gita » signifie « excursion». C’est le nom choisi par Jeffrey Schnapp, professeur à Harvard, et les autres membres de la start-up Piaggio Fast Forwardpour désigner le robot en forme de boule qu’ils ont mis au point. Comme son nom le laisse penser, cette start-up américaine est rattachée au groupe Piaggio, connu notamment pour avoir créé la Vespa. Gita est lui aussi un drôle d’engin roulant. Il faut l’imaginer un peu comme le coffre d’une voiture qui suivrait son propriétaire partout dans la rue, quand il marche ou qu’il circule à vélo. Mais le robot est également capable de se déplacer seul, suivant un itinéraire préalablement choisi. (@usbeketrica).

Divertissement : les algorithmes vont-ils mettre fin à la tyrannie du choix ? Après les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) qui ont révolutionné le web, les NATU (Netflix, Airbnb, Tesla, Uber) qui ont disrupté l’économie numérique, place aux ASNS (Amazon, Spotify, Netflix, Steam), les nouveaux rois du divertissement, qui ont transformé radicalement les codes du marché et bâti leurs empires sur l’exploitation de nos données personnelles. Ils se glissent clic après clic dans nos vies, prédisent ce que nous allons aimer, et nous recommandent ce que nous devons regarder, lire ou écouter. La librairie en ligne d’Amazon, les suggestions musicales de Spotify, les séries de Netflix et les jeux vidéo de Steam … Les algorithmes sont partout, pour le meilleur et pour le pire. Ils sont en train de faire main basse sur notre liberté de choisir. Les échelles de valeur évoluent. Avant, à la télévision, plus un film était récent, plus il avait de valeur. Aujourd’hui, c’est la pertinence et la connexion avec notre identité et nos goûts qui priment. Plus un film est pertinent pour soi, plus il a de valeur. (@bymaddyness).

#Information

L’info chez les jeunes, entre scepticisme et lucidité. Par Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. A l’heure de la multiplication des sources et des nouveaux moyens d’informations, les nouvelles générations composent avec une mappemonde informationnelle qui n’a plus grand rapport avec celle de leurs parents. Publié cette semaine, le rapport américain How youth navigate the News Landscape scrute les comportements des jeunes vis-à-vis de l’info, et s’intéresse à l’influence des smartphones, des réseaux sociaux, et des algorithmes sur les habitudes de lecture. Evidemment, ces observations donnent des indications plus générales sur le nouvel écosystème de l’info, bien au-delà des classes d’âge (nous sommes tous aujourd’hui plus ou moins soumis aux biais algorithmiques et à l’omnipotence de Facebook). (@MetaMedia).

#Media

Flint, un robot qui se nourrit d’IA et d’intelligence collective pour trouver les bons articles. Après avoir créé la société Trendsboard pour donner un plan de route aux médias et ainsi les aider à attirer l’audience, Benoît Raphaël se définit aujourd’hui comme un « éleveur de robots ». Dans l’immense champ de combinaisons d’algorithmes, il développe ainsi depuis un an « Flint », un projet d’intelligence artificielle pour les médias. « Il est capable d’analyser des milliers de données en quelques secondes, et d’en tirer des conclusions dans la foulée pour distinguer le bon article dans le trop plein d’infos », explique le fondateur des sites d’opinions LePost puis LePlus à l’Obs. A terme, la promesse est de « trouver des articles de qualité sur des sujets qui nous intéressent ». Flint utilise des techniques de machine learning et « des circuits neuronaux », c’est-à-dire « qu’il réfléchit en plusieurs dimensions, comme le fait notre cerveau ». (@frenchweb).

Pourquoi les images du rassemblement du Trocadéro ont-elles été fournies par le candidat ? Nombreuses sont les chaînes de télévision à avoir diffusé des images fournies par l’équipe de campagne de François Fillon à l’occasion du rassemblement ce 5 mars, au Trocadéro.  « L’utilisation d’images fournies par les partis ne peut se justifier que s’il y a un travail critique et pédagogique à destination des citoyens, sans quoi c’est dommageable pour le journalisme », soulignait Marlène Coulomb-Gully, professeure en communication à l’université de Toulouse-Le Mirail dans un entretien à l’AFP en 2012. «Que les communicants veuillent imposer leur point de vue, c’est normal. L’honneur des journalistes, c’est de résister à ce type de suggestion.» (@slatefr).

Le Gorafi « essaye de courir après » le feuilleton Fillon « mais ce n’est pas facile ». C’est un tweet qui a été largement partagé. Plus de 6 000 fois. Le 3 mars, un certain Hugo Touzet, un élu communiste parisien, rebondit sur l’affaire Fillon. « La principale victime de cette campagne, c’est quand même Le Gorafi, totalement impuissant face à la concurrence de la réalité », écrit le jeune homme. Succès immédiat. Et que ne démentirait pas le site d’information parodique. Alors que les rebondissements se succèdent depuis un mois, comment travaillent les rédacteurs du site ? Sont-ils étonnés par ces événements ? Franceinfo a interrogé Sébastien Liebus, co-fondateur du Gorafi, qui n’a visiblement pas perdu son sens de l’humour. (@franceinfo).

#Ville

Fourmies : La maison connectée de demain se présente au Smart Living Lab. Le président de la Région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a inauguré, vendredi à Fourmies, le Smart Living Lab. Un espace de 90 m2 dédié aux objets connectés installé dans la cité scolaire Camille-Claudel. Ou comment Internet va (encore) transformer notre quotidien… (@lavoixdunord).

#Transport

Quatre réactions qui condamnent le sort fait à Heetch. Malgré le soutien demandé auprès de sa communauté et des médias, Heetch a été condamné jeudi 2 mars par le tribunal à verser 441 000 euros en réparation du préjudice moral causé aux chauffeurs de taxi par la plateforme. Lors du verdict, les plaintes de 1 463 parties civiles ont été jugées recevables. La start-up devra également s’acquitter d’une amende de 200 000 euros, dont 150 000 avec sursis. Dans la foulée, les fondateurs ont décidé de suspendre l’application. Suite à cette décision, les fondateurs de Heetch ont publié une lettre ouverte à François Hollande, publiée sur Medium et FrenchWeb. Heetch a aussi tenté de faire le buzz sur les réseaux sociaux avec une manifestation virtuelle où chacun peut exprimer son désaccord avec la décision du tribunal. Fondée en 2013, le service revendique 100 000 passagers transportés par semaine. Selon la start-up, 70% des trajets se feraient vers la banlieue. Dans le monde de la la tech, les réactions sont sans appel. (@frenchweb).

Greyball, le logiciel secret d’Uber pour éviter la police. Voilà qui ne devrait pas arranger l’image abîmée d’Uber suite à la grogne de ses chauffeurs et aux frasques de son Pdg, Travis Kalanick. D’après le New York Times, la startup californienne a avoué qu’elle utilisait un logiciel secret, surnommé « Greyball », qui a pu lui permettre de contourner les réglementations que la société de services Voiture de transport avec chauffeur (VTC) jugeait hostiles à ses activités. Premier à avoir révélé l’information, le New York Times rapporte qu’Uber a utilisé, entre autres, des informations recueillies via son application pour identifier les représentants de la loi chargés prendre ses conducteurs en flagrant délit dans des villes où ses activités étaient interdites ou bridées. Les courses commandées à proximité d’un bâtiment public pouvaient ainsi être ignorées par l’application Uber, voire même annulées, explique le quotidien new-yorkais. Le dispositif caché permettait à l’application de faire apparaître des véhicules fantômes ou de n’en faire apparaître aucun afin d’empêcher les policiers d’embarquer à bord des VTC. Une porte-parole d’Uber a déclaré que le dispositif, baptisé Greyball, était encore utilisé, quoiqu’à moindre grande échelle. A lire aussi : Travis Kalanick va-t-il conduire Uber à sa perte ? (@latribune).

#Ecole

Principal de collège, je suis pour les portables à l’école. Interdire, c’est impossible. Principal d’un collège, François est contre l’interdiction de l’utilisation du téléphone portable par les élèves dans son établissement. Une mesure proposée par le candidat à l’élection présidentielle Emmanuel Macron, qui existe déjà depuis 2010 sous une forme juridique encore un peu floue. Selon le principal, éduquer vaut mieux qu’interdire. Le portable est devenu un prolongement du bras des collégiens. Mais aussi de celui de leurs parents, des proviseurs, des professeurs… Bref, de tout le monde. L’interdire serait totalement absurde, il fait partie de la vie de tous. Le collège se doit d’être dans la réalité et de vivre avec son temps. Sans parler du fait qu’interdire le portable au collège est tout simplement impossible. (@LePlus).

#Telecom

Barcelone : en attendant la 5G, le mobile se shoote à l’intelligence artificielle. Face aux géants du web, les telcos savent qu’il ne suffit plus de se rapprocher des contenus pour en finir avec leurs « dumb pipes », ces vieux tuyaux stupides. Il leur faut désormais rendre leurs réseaux plus smart encore, et donc recourir aux tous derniers progrès de l’intelligence artificielle (IA), avec en ligne de mire l’ère de la 5G et son mirifique potentiel de connectivité. « Le +new new thing+ aujourd’hui c’est l’apprentissage des machines (machine learning) et tout le monde veut s’y mettre », décrit à Barcelone, Ben Evans, l’analyste vedette des mobiles du capital risqueur US Andreessen Horowitz. Réunie comme chaque année en Catalogne, l’industrie mondiale des mobiles entend utiliser le traitement intelligent des Big Data, les multiples capteurs des smart phones, leurs potentiels de reconnaissances vocale et des images pour trouver de nouvelles solutions et donc de nouveaux business. (@MetaMedia).

#Maker

L’intelligence est dans le « faire ». Connaissez-vous Manu Prakash ? Le « Foldscope », ou microscope optique en papier à 50 cents, et la centrifugeuse médicale en papier (« paperfuge ») à 20 cents, voilà ce que l’on trouve rapidement en cherchant qui est Manu Prakash sur Google News. Chercheur à l’Université de Stanford, il propose des solutions inattendues, simples et pratiques pour se confronter sans moyens particuliers à des enjeux de santé comme l’observation des parasites dans l’eau ou la centrifugation du sang. On peut mettre facilement en œuvre ces idées, n’importe où et pour des budgets dérisoires. Toute l’information est disponible en ligne. Sans surprise, c’est un carton sur le net ! Manu Prakash nous bluffe avec chacune de ses créations par leur évidence. Une fois qu’on a vu ce qu’il fait, on a aussi envie de le faire… et on peut. (@FR_Conversation).

#Entreprise

Douze startups sélectionnées pour la deuxième édition de DataCity Paris. Dans le cadre de la deuxième édition du programme d’open innovation DataCity, NUMA et la Mairie de Paris dévoilent aujourd’hui les noms des 12 startups sélectionnées pour inventer la ville de demain. Elles vont chacune devoir répondre à un challenge dans des domaines aussi variés que l’énergie, la gestion des déchets, la logistique, la mobilité et le bâtiment intelligent… (@NUMAparis).

#Web

Comment une erreur humaine a causé la chute de milliers de serveurs web. Dans la matinée du 28 février, bon nombre de services web et sites internet ont cessé de fonctionner aux États-Unis. De la plateforme de communication collaborative Slack au site participatif Quora en passant par le site « Is It Down Right Now? » dont le but est de dire si d’autres sites sont pannes. Il faudra plus de quatre heures pour que l’accès complet aux serveurs Amazon Simple Storage Service (S3), qui hébergent ces services, soient rétablis. Après enquête, le géant américain a mis le doigt sur la cause du problème : une faute de frappe dans une formule de code utilisée par un technicien. S’ensuit la pénurie massive que l’on connaît, le service d’hébergement dans le cloud Amazon Web Services comptant plus d’un million d’utilisateurs, dont des entreprises parmi les plus importantes du secteur technologique. (@latribune).

05 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 5 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Sciences

xLes leçons oubliées de l’histoire des sciences. Ces derniers temps, de nombreux débats ont fait émerger le besoin d’intégrer les sciences sociales dans l’apprentissage des sciences dites « dures » (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) afin d’encourager les scientifiques à développer leur créativité, leur empathie, et leur compréhension de la nature humaine. Malheureusement, sur le terrain, toutes ces discussions n’ont rien changé. (@epochtimesfr). Crédit : Que peut-on apprendre en étudiant la vie d’Isaac Newton ? Alessandro Grussu, CC BY-SA.

#IntelligenceArtificielle

Des chatbots à Minority Report : ce que nous réserve l’IA dans les prochains mois. Par Gautier Roos, France Télévisions, Direction de la Prospective. Futur en Seine et Cap Digital organisaient il y a quelques jours fin un événement consacré à l’IA, grâce auquel 18 start-ups ont pu exposer leurs innovations, et livrer un aperçu des tendances robotiques et algorithmiques qui nous attendent dans les mois à venir. L’occasion de constater l’influence déjà prégnante de l’intelligence artificielle sur de nombreux domaines : l’industrie des loisirs, mais aussi la sécurité, l’éducation, le big data prédictif…Retour sur les projets les plus innovants. (@MetaMedia).

Handle, le robot à deux roues de Boston Dynamics, dévoile d’étonnantes capacités. Début février 2017, une vidéo saisie lors d’une conférence de présentation à huis clos organisée par la société nord-américaine Boston Dynamics nous faisait découvrir leur dernière création : Handle, un robot bipède monté sur roues doté d’une agilité surprenante. L’entreprise spécialisée en robotique, filiale d’Alphabet (maison-mère de Google), vient de publier cette vidéo officielle qui livre un aperçu plus précis de ce que peut faire Handle. (@futurasciences).


Handle, l’étonnant robot à deux roues par Futura-Sciences

#MediaSocial

Yellow, le Tinder des ados qui inquiète les parents. L’application « Yellow » permet d’entrer en contact avec de potentiels nouveaux amis selon un principe de match similaire à l’appli de rencontres Tinder, où chacun doit aimer le profil de l’autre. Sa particularité : être liée aux réseaux sociaux Snapchat, Instagram et Musical.ly, afin d’en extraire photos et vidéos. « Les réseaux sociaux actuels élaborent les listes d’amis sur les interactions réelles, sauf que beaucoup d’utilisateurs veulent aussi élargir le cercle et rencontrer de nouveaux amis. Du coup, ils partagent leur pseudo Snapchat ouInstagram », raconte Sacha Lazimi, cofondateur et patron de Yellow. (@OleMag).

#Presidentielle2017

Médias : ce que proposent les candidats à la présidentielle. Les cinq principaux candidats à l’élection présidentielle devaient venir présenter ce 2 mars leur vision du marché de la communication au cours des Rencontres de l’Udecam, deux mois avant le premier tour. Seul Benoît Hamon aura finalement payé de sa personne. Alexis Corbières, secrétaire général du Front de Gauche, représentait Jean-Luc Mélenchon, Mikaël Sala, secrétaire départemental du FN, Marine Le Pen et Nathalie Kosciuzko-Morizet, François Fillon. Emmanuel Macron, pas plus qu’un membre de son équipe, n’ont pu être au rendez-vous. Chacun disposait de 10 minutes pour présenter son programme et de 20 minutes pour répondre aux questions de deux journalistes. Le JDN fait le point sur leurs déclarations. (@journaldunet). A lire aussi : Présidentielle, les candidats veulent tous réformer les médias (@LExpress).

#MWC2017

Médias et Télécoms flirtent à Barcelone. Au Mobile World Congress (MWC) à Barcelone, plusieurs dirigeants de ces deux industries, médias et télécoms, se sont employés à vanter les mérites de leurs complémentarités. « D’ici dix à vingt ans, toutes les vidéos que vous regardez seront sur Internet », a prédit Reed Hasting, le patron de Netflix, pariant que les opérateurs télécoms offriraient, à l’avenir, de la « vidéo en illimité », mais probablement à une « vitesse moindre. » L’homme d’affaires américain s’est employé à mettre en exergue la suprématie de Netflix, répétant l’expression « partout dans le monde » une quinzaine de fois en une demi-heure de prise de parole. « Les agendas des médias et des télécoms sont alignés », a estimé pour sa part Arnaud de Puyfontaine, président du directoire de Vivendi, soulignant que les télécoms faisaient « partie intégrante » de la stratégie du groupe. Il a profité du MWC pour annoncer un partenariat entre Studio+ et l’opérateur télécoms russe VimpelCom, désormais rebaptisé Veon, rendant accessible l’offre de séries pour smartphones de Vivendi en Russie, en Algérie ou encore en Ukraine. Le « telco » est dirigé par le français Jean-Yves Charlier, ex-patron de SFR, que connaît très bien Arnaud de Puyfontaine. Studio + a déjà signé avec Telecom Italia, dont Vivendi est le principal actionnaire, avec Bouygues Telecom et Orange. « On discute avec trois des quatre premiers opérateurs mobiles américains » dit Dominique Delport, président de Vivendi Content, et directeur de la branche mondiale Havas Media. (@LesEchos).

#Gaming

Sexisme : les gameuses, harcelées ou moquées. Ces dernières semaines, plusieurs cas de harcèlement de jeunes femmes issues du milieu du gaming montrent que celles qui osent s’aventurer dans un milieu aussi masculin sont particulièrement attaquées. (@LObs).

#Entreprise

L’entrepreneuriat-alterné : en finir avec le mythe d’une société post-salariale ? Nous sommes entrés dans une nouvelle ère, plus collaborative, plus communautaire. Cela conduit notamment à l’émergence de nouvelles pratiques de travail indissociables de nouvelles spatialités et temporalités pour les managers. Au sein du réseau académique RGCS, créé il y a deux ans, des chercheurs en management, en économie et en sociologie ont analysé ces nouvelles relations au travail et à l’espace de travail dans le contexte de l’économie collaborative. À la différence des recherches qui comparent les évolutions conjointes de l’entrepreneuriat et du salariat (et qui avancent parfois la disparition de l’un au profit de l’autre), ils ont choisi de questionner les catégories mêmes du débat sur les transformations du travail. Leurs travaux montrent que les nouveaux statuts du travailleur sont plus cumulés ou alternés qu’il n’y paraît, en particulier dans le contexte des espaces collaboratifs. La distinction des deux catégories dans le temps et dans l’espace doit vraisemblablement être davantage questionnée par les chercheurs, les consultants comme les managers. (@FR_Conversation).

#Livraison

La Virginie, premier Etat américain à autoriser les robots-livreurs. La Virginie entre dans l’histoire de la robotique. Elle est en effet le premier État américain à autoriser la livraison de colis par le biais de robots. Selon une loi votée vendredi dernier par le gouverneur de Virginie, ces robots – livreurs seront autorisés à se déplacer sur les trottoirs et les passages piétons des villes de l’État à partir du 1er juillet prochain. Ils ne pourront circuler à plus de 10 miles par heure (soit l’équivalent de 15 kilomètres par heure) et se limiteront à une charge de 22,5 kilogrammes. La loi précise également que bien qu’autonomes, ils devront être en permanence contrôlables à distance. De plus, même si l’État vient de légiférer sur le sujet, il appartient à chacune de ses villes de décider, ou non, de les employer au sein de sa propre communauté, comme de choisir une vitesse d’exécution en deçà de ce que préconise la loi. (@latelier).

#LiensVagabonds

YouTube croit savoir faire payer les jeunes pour la TV, Snap s’envole en bourse. A retenir cette semaine : – YouTube arrive dans la TV live avec YouTube TV, un bouquet de chaînes + DVR illimité à 35 $ / mois et fait le pari que les jeunes vont payer pour de la TV, YouTube a des atouts pour cela et prend de l’avance sur Apple ; – Snap entre en bourse à une valeur de 24 milliards $ et grimpe tout de suite de plus de 40% pour atteindre une valo de 34 mds, Snap est-il en fait un média ? Même Hollywood ne sait pas; mais NBCUniversal y investit 500 millions $ ; – Premières victoires aux Oscars pour Amazon (3) et Netflix ; – Amazon Video se heurte aux FAI français.(@Metamedia).

#Internet

Des montgolfières vont être lancées pour diffuser internet dans les régions reculées d’Iran. Des montgolfières-Internet sont la solution proposée par les autorités iraniennes pour résoudre les problèmes d’accès au service dans les zones les plus reculées du pays. Selon Hassan Haddadpour, responsable du Centre iranien de recherche spatiale, les ingénieurs qui y travaillent ont en effet achevé la construction d’une montgolfière de stratosphère capable de « diffuser » la connexion Internet dans les zones d’accès difficile en cas de situation critique. Le responsable explique qu’il y aura deux types de montgolfières déployés : des ballons non fixés et des ballons fixés à un câble. En 2011, les premiers essais ont eu lieu et en 2013, la technologie a été observée en action pour la première fois en Nouvelle-Zélande. (@sciencepost_fr).

#Streaming

Netflix va coproduire une série avec Canal+. Netflix va faire équipe avec la BBC et Canal+ pour produire trois séries télévisées. Le service de vidéo à la demande cherche à étoffer ses contenus européens afin de stimuler la croissance de ses abonnés, comme le rapporte le Financial Times, à la suite d’une conférence du groupe à Berlin . « Depuis 2012, Netflix a consacré plus de 1,75 milliard de dollars (soit 1,65 milliard d’euros) dans les productions européennes, sous licences, originales et les co-productions », précise la société américaine. Ce chiffre comprend les dépenses engagées « dans les projets passés et futurs ». (@LesEchos).

#CInema

Hedy Lamarr (1914-2000), la dame sans passeport d’Hollywood. Le destin hors norme d’Hedy Lamarr, juive viennoise devenue star d’Hollywood et co-auteur d’un système secret de communication applicable aux torpilles radio-guidées, est aujourd’hui encore l’odyssée contemporaine d’une liberté de femme qui s’invente. (@franceculture).

04 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 4 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Telecom

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Dernier appel d’une cabineUn voyage nostalgique de cabines hors service en cabines fantômes, de cabines objets d’art en cabines de cinéma, à Paris, à New York, à Buenos Aires… (@franceculture). Crédit photo : The Mojave phone booth prés de San Bernardino (Californie). mwf95/cc by-sa 4.0

#Television

TV : « Social Business » ou quand l’entreprise aide les plus démunis. Le « social business », qu’est-ce que c’est ?« Presque un oxymore », répond Nicolas Hulot. Ce concept inventé par Muhammad Yunus, promoteur du microcrédit dans les pays pauvres et Prix Nobel de la paix en 2006, vise à répondre à un problème social en créant une activité. Cette nouvelle entreprise a vocation à fonctionner sans pertes et sans dividendes. L’idée peut paraître folle. A travers plusieurs exemples et en suivant le professeur Yunus entre 2012 et 2014, le documentaire tente de nous montrer comment fonctionne le système. Dans le village de Goalmani, au Bangladesh, l’eau contaminée à l’arsenic empoisonne les habitants. Avec Veolia et le soutien de la banque Grameen, fondée par le Prix Nobel de la paix pour développer le microcrédit, une entreprise est créée pour proposer de l’eau propre. Celle-ci n’est pas gratuite, les villageois doivent accepter de la payer, ce qui provoque au départ des réticences. Mais, une fois un prix raisonnable fixé, la ­petite activité peut prospérer. (@LeMondefr).

Brutus TV, l’émission politique qui va à la rencontre de son public. Internet, télévision et réseaux sociaux sont les canaux qu’utilise Brutus, l’émission créée par Emery Doligé et Pierre Abruzzini, pour rencontrer son audience. Le co-fondateur de Doctissimo, devenu « conseiller en digitalisation et communication », et le fondateur de l’agence de production Isegoria ont mis sur pied la première émission politique française diffusée sur Facebook Live et Free. En cela, le format propose au moins trois révolutions à travers une dimension participative, plurimédia et totalement spontanée pour le candidat invité. L’idée date de 2006 mais «il n’y avait pas la technologie et la puissance pour faire une telle émission», raconte Emery Doligé. Dix ans plus tard, les réseaux sociaux ont bouleversé l’approche digitale des médias. En 2016, près de la moitié des internautes utilisent les réseaux sociaux pour s’informer, selon le Reuters Institute of Journalism. (@frenchweb).

#Video

Dis, YouTube, comment fait-on les bébés ? « Si t’aimes le sucré, l’autre préfère le salé, ben l’autre t’impose pas le salé, il te propose un poulet-ananas. » Maud Bettina-Marie et Juliette Tresanini sont devenues, depuis l’ouverture de leur chaîne YouTube « Parlons peu, parlons cul(ture) ! », en septembre 2015, les reines de la métaphore. Ici, elles expliquent à « Nico » ce qu’est « un bon coup ». Pas « un ténor du plumard », pas non plus nécessairement « un beau brun ténébreux à l’aise en slip », ou quelqu’un qui « dit oui à tout ».Les deux humoristes et comédiennes, autoproclamées « fille très sympa » et « experte en tout », décryptent chaque mois dans leurs sketchs plusieurs questions autour de la sexualité. Leurs vidéos sur la fellation, le point G, la masturbation féminine ou les sextapes ont été vues sur YouTube plus de 36 millions de fois. Elles se hissent ainsi à la première place du podium des Françaises spécialisées dans l’éducation sexuelle, juste devant Léa Choue, Clemity Jane ou Sexpédition (et derrière la prêtresse de la catégorie, l’Américaine Laci Green et ses 139 millions de vues). (@Pixelsfr).

#Agriculture

Des youtubeurs à la ferme. De jeunes agriculteurs sont devenus de vrais youtubeurs. Pour eux, quels sont les plus gros clichés sur leur quotidien qu’ils souhaitent combattre grâce à leurs vidéos ? « Le plus grand cliché, c’est Martine à la ferme », plaisante Gilles Van Kempen, de la chaîne YouTube « Gilles vk agriculteur du Loiret ». Thierry Baillet, de la chaîne YouTube « Thierry agriculteur d’aujourd’hui », accentue délibérément le cliché : « C’est celui du gars qui est toujours en bottes avec sa fourche et son béret. » Puis il précise : « On a des technologies de pointe. On utilise des choses comme des tracteurs qui sont dirigés d’eux-mêmes. » (@franceinfo).

#Presidentielle2017

Les équipes des candidats sont-elles préparées aux cyberattaques ? Les autorités françaises se sont inquiétées, ces derniers mois, de possibles attaques informatiques pendant la campagne présidentielle. Ces craintes se sont nourries de la situation aux Etats-Unis : les services de renseignement américains y ont accusé la Russie d’avoir tenté de favoriser Donald Trump, notamment par le biais de piratages pendant la campagne électorale. En France, un conseil restreint de défense a eu lieu, vendredi 24 février, à l’issue duquel le président de la République « a demandé une mobilisation de tous les moyens nécessaires de l’Etat ». Mais les principaux candidats à l’élection présidentielle, en première ligne dans ce combat, ont-ils paré à d’éventuels piratages ? (@Pixels).

Comment la technologie influe sur le vote. Les politiques français sont devenus technophiles. Au-delà de l’utilisation d’un hologramme par Jean-Luc Mélenchon, ils adoptent en masse les logiciels de ciblage des électeurs. (@LesEchos).

Toutes les mesures numériques de la campagne. Renaissance Numérique, le think tank de la transition numérique, assure le suivi de la campagne présidentielle et décrypte les programmes des candidats. Afin d’offrir une lecture claire et pédagogique des propositions des principaux candidats, nous vous proposons des fiches de synthèse thématiques regroupant les mesures figurant dans les programmes. Les mesures sont répertoriées par grands champs de l’action publique et par candidats. Télécharger les synthèses. (@RNumerique).

#Politique

Nos propositions pour repenser la démocratie grâce au numérique. Le think tank Renaissance Numérique et la Fondation Jean-Jaurès livrent les conclusions de leur groupe de travail commun sur les enjeux de la démocratie et de la citoyenneté à l’ère numérique : 25 propositions fortes pour que les candidats à l’élection présidentielle 2017 s’emparent avec une ambition réelle du renouveau de la politique et de la restauration du lien entre les élus et les citoyens. Les démocraties occidentales connaissent une période inquiétante. Après des décennies d’érosion de la participation des citoyens aux scrutins, la montée des partis extrémistes et populistes et la dislocation du lien social sous le coup de la menace terroriste, jamais le régime démocratique n’avait semblé aussi fragile depuis de nombreuses années. Pour preuve : un tiers des Français pense aujourd’hui que la démocratie n’est pas le meilleur régime possible et 72 % jugent, à juste titre donc, que celle-ci est en danger. (@LeHuffPost).

#MediaSocial

Cinq raisons de la valorisation (délirante) de Snap. Comment diable une start-up déficitaire de 1.859 employés créée par deux « vingtenaires », qui n’a pas de modèle d’affaires éprouvé et n’accorde aucun droit de vote à ses nouveaux actionnaires, peut-elle valoir en Bourse 34 milliards de dollars ? Snap, maison mère de la messagerie Snapchat, a encore bondi de 10,66% à 27,09 dollars vendredi, au lendemain d’une entrée en Bourse réussie et très suivie, le titre ayant déjà pris près de 45% la veille. Bulle ou pas bulle ? Seul l’avenir dira si l’appli prisée par les « digital natives » finira comme Twitter, dont l’action ne cesse de dégringoler (Snap vaut plus du double !)… ou au contraire comme Facebook, qui après un piètre démarrage est devenue une spectaculaire « success-story » économique et financière. En attendant, voici les 5 raisons qui ont permis aux deux cofondateurs, Evan Spiegel (26 ans) et Bobby Murphy (28 ans) d’afficher chacun 5,3 milliards de dollars de fortune personnelle. (@LObs).

#Internet DesObjets

Jouet connecté : après un piratage, les données de 800000 familles fuitent sur le web. La société américaine Spiral Toys va regretter d’avoir pris à la légère la sécurité des objets connectés d’une part, mais aussi d’avoir omis de prévenir ses utilisateurs que ses produits avaient été piratés et qu’un important volume de données avait fuité sur le web. Les piratages d’objets connectés sont de plus en plus fréquents en raison du peu d’investissements dans ce domaine par certaines entreprises, qui préfèrent consacrer leurs moyens pour le marketing de leurs produits afin d’être les premiers à les proposer sur le marché. Le problème, c’est que cette fois cela touche une niche très sensible, celle des enfants, car Spiral Toys est un spécialiste des jouets connectés. (@PresseCitron).

#Pitatage

Un lycéen désœuvré a hacké 150 000 imprimantes connectées en une nuit. Un adolescent britannique qui se décrit comme un « lycéen soûlé qui a raté son avenir dans le développement informatique » a hacké, le 4 février dernier, près de 150 000 imprimantes connectées à Internet à travers le monde. Résultat ? Des créations en ASCII prenant la forme de divers robots sur les tickets de caisse des périphériques piratés. Il s’agit en effet principalement d’imprimantes reliées aux terminaux de paiement de restaurants, rapporte Motherboard, qui rappelle qu’au début de l’année, les imprimantes de trois grandes universités américaines avaient déjà été hackées et utilisées pour imprimer des flyers antisémites. (@RSLNmag).

Contre les trolls, un site de presse impose un QCM aux internautes qui souhaitent commenter. Vous voulez laisser un commentaire sur un article ? Pour en avoir le droit, il faudra répondre correctement à un questionnaire sur son contenu. Telle est l’initiative déployée par NRK, le site de la radio-télévision publique norvégienne pour lutter contre les trolls et favoriser les échanges constructifs entre lecteurs. Depuis quelques semaines, les internautes qui veulent laisser des commentaires sur des articles spécifiques doivent répondre à 3 questions à choix multiples. De cette manière, NRK s’assure que ceux qui discutent aient lu au moins une fois le sujet qu’ils veulent commenter alors que la tendance bien connue, sur Internet, est de se contenter d’avoir lu le titre de l’article pour intervenir. (@Numerama).

#Tourisme

Facebook veut aussi devenir votre nouveau guide touristiqueFacebook continue de multiplier les usages de son réseau social. Après avoir lancé un nouveau format pour les offres d’emploi, pour que vous puissiez vous passer de LinkedIn et après avoir lancé un onglet météo, pour que vous n’ouvriez plus les applications comme AccuWeather, il veut maintenant devenir votre guide touristique. Selon le site The Next Web (et quelques internautes), Facebook est en effet en train de tester une nouvelle fonctionnalité baptisée City Guides sur mobile. En substance, l’idée est d’aider les touristes à trouver des endroits sympas via de nouveaux onglets de l’appli, et peut-être aussi via des notifications. D’autre part, la fonctionnalité peut également suggérer des endroits où des amis seront présents, afin que l’utilisateur n’y vienne pas seul. (@PresseCitron).

03 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 3 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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#Justice

Procès Heetch : la start-up condamnée à verser plus de 400 000 euros aux taxis. La start-up Heetch, qui facilite le transport entre particuliers, et ses deux dirigeants ont été reconnus coupables, jeudi 2 mars, de complicité d’exercice illégal de la profession de taxi, de pratique commerciale trompeuse et d’organisation illégale d’un système de mise en relation de clients avec des chauffeurs non professionnels. Le tribunal a condamné la société, tout comme Teddy Pellerin et Mathieu Jacob, à verser 441 000 euros en réparation du préjudice moral causé aux chauffeurs de taxis, auxquels s’ajoutent 91 000 euros pour leurs frais de justice. Heetch devra en outre payer une amende de 200 000 euros, dont 150 000 euros avec sursis, et chacun des dirigeants 10 000 euros d’amende, dont la moitié avec sursis. (@LeMondefr).

#Livraison

Fondée à Argenteuil (95), l’entrerprise YouOrder est un anti-Uber de la livraison urbaine. Elle se distingue de ses concurrents en embauchant tous ses livreurs en CDI, plutôt que de faire appel à des indépendants. Un choix social qui correspond aussi à un positionnement commercial. (@LUsineDigitale).

#Agriculture

Quarante start-up françaises qui font passer l’agriculture à l’heure du digital. Marketplace spécialisée dans la vente d’engrais ou de matériel agricole, plateforme de crowdfunding our les viticulteurs, robots agricoles: quelles sont les innovations de produits, mais aussi de services, qui sont en train de faire passer l’agriculture à l’heure d’Internet? C’est la question à laquelle souhaite répondre FrenchWeb, avec sa sélection d’acteurs de l’AgTech à surveiller. A lire auss : Monpotager.com veut rapprocher les citadins des agriculteurs (@frenchweb).

Drones agricoles : Airinov, success story de l’AgTech française. Quand, en 2010, Romain Faroux a commencé à bricoler dans une grange de la ferme de son père afin d’explorer les applications possibles des drones à l’agriculture, la technologie était juste naissante. « Tout ce que j’avais vu jusque-là, c’étaient de simples jouets, mais je me suis dit que cela pouvait être utile », explique-t-il en évoquant la naissance de son « intuition ». Sept ans plus tard, son entreprise, Airinov, peut se targuer d’avoir assuré 80% des vols de drones agricoles déclarés en France en 2016, et d’avoir atteint un chiffre d’affaires de 2,5 millions d’euros. Leader du marché dans l’hexagone, elle se tourne désormais vers aussi l’international, notamment en direction de l’Europe de l’Est et du Maghreb. (@latribune).

Paolin Pascot (Agriconomie): «Les agriculteurs sont des entrepreneurs qui veulent être maîtres de leur destin». Selon une étude réalisée par BVA et Ticagri, 74% des agriculteurs sont aujourd’hui équipés d’un ordinateur. 67% d’entre eux ont déjà installé une application sur leur téléphone. Ces différents outils leur permettent de consulter des pages et sites Internet qui leur sont utiles au quotidien pour leur exploitation agricole. Que propose-t-on conrètement aux agriculteurs au niveau numérique ? (@frenchweb).

#InternetDesObjets

Piratage massif: de mignons ours en peluche connectés « espionnaient » des enfants. CloudPets est une peluche connectée. Plus précisément, un ours en peluche qui permet aux enfants et aux parents de s’envoyer des messages vocaux grâce à une application dédiée. Mais le jouet mignon s’est transformé en horrible mouchard. Un piratage massif des données utilisateurs vient d’éclater au grand jour. Au total, ce sont plus de 2 millions de données personnelles qui se sont retrouvées entre les mains de pirates informatiques: adresses e-mails, mots de passe ou encore photos de profil. Pire, les enregistrements vocaux réalisés par les bambins et leurs parents étaient accessibles d’un simple clic. (@LExpress).

#IntelligenceArtificielle

Journal d’un éleveur de robots (Épisode 1). « Bonjour, je m’appelle Benoît, je suis journaliste, expert et entrepreneur. Maintenant je suis éleveur de robots. Mes robots ne sont pas très intelligents, ils n’ont pas non plus de bras en métal, ni de voix synthétique, ils ne conversent pas non plus avec moi. Pas encore. Ils ont d’ailleurs une mission assez simple, mais très utile pour nous, humains. En fait, ils travaillent dans un média, qui est lui-même dirigé par un robot. Le média s’appelle Flint, du nom de leur chef. Le chef des robots. Flint est une newsletter personnalisée confectionnée avec amour par des intelligences artificielles. Pas très intelligentes, je vous l’ai dit, pas encore, mais qui apprennent par leurs propres moyens. Elles font partie de cette famille de robots qui utilise ce qu’on appelle le «machine learning», c’est-à-dire, en français, l’apprentissage automatique. Les robots disposent donc d’une certaine liberté, ce qui les rend un peu imprévisibles. » Lire la suite de l’article ainsi que l’épisode 2 (@frenchweb).

APB : nouvelle étape vers la transparence de l’algorithme C’est une étape de plus dans l’ouverture au public de la « machine » Admission post-bac (APB), du nom de la plateforme internet qui répartit chaque année dans l’enseignement supérieur quelque 800 000 élèves de terminale et candidats en réorientation. Dans une lettre de mission datée du 1er février adressée à Etalab, la mission qui s’occupe de la politique d’ouverture et de partage des données publiques, le secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche, Thierry Mandon, lui demande de réfléchir aux « conditions d’ouverture d’APB ». Admission post-bac étant selon lui un « cas d’école de la nécessité de donner à voir aux usagers le contenu des logiciels qu’ils utilisent ». (@LeMondefr).

#Ville

Pourquoi le smart citizen est la clé de la ville intelligente. Le numérique c’est fantastique et si le propos fait l’unanimité, il n’en reste pas moins que pour qu’il soit adopté il faut que le citoyen s’en empare. Une lapalissade ? Sans doute mais dans le cheminement de ce que doit être une smart city, intégrer l’acceptation du citoyen – qui devient donc un smart citizen – est devenue une donnée incontournable. C’est bien ce que dit Jean-Paul Delevoye. L’ancien président du Conseil économique, social et environnement a une vision « par le haut » du sujet. Et souligne qu’il « ne faut jamais sous-estimer l’apport d’une technologie en géopolitique. La révolution numérique change complètement le rapport au pouvoir ». Et l’ancien médiateur de la République de rajouter que « l’on ne doit plus être dans une gestion des territoires mais dans une politique d’attractivité ». Le citoyen doit être vu en tant qu’individu avec son intelligence. « La ville numérique permet de révéler les potentialités. Le citoyen doit passer de consommateur à acteur, être co-producteur du futur ». Parce que le numérique « donne la gourmandise du futur ». (@latribunepaca).

DataCity : 12 startups souhaitent inventer la ville de demain avec la Mairie de Paris et NUMA. Depuis l’année dernière, les startups françaises mais aussi internationales sont invitée par Numa et la Mairie de Paris à plancher sur la ville de demain le cadre du programme DataCity. Pour ce deuxième appel à candidatures, 225 candidatures ont répondu présentes, parmi lesquelles 12 viennent d’être sélectionnées pour travailler en binôme, pendant deux mois avec l’un des partenaires du programme. Chacun des partenaires : Mairie de Paris, Bouygues Energies et Services, Cisco, EDF, La Poste, Nexity, RATP Dev, Setec, SFR, SUEZ, Ekimetrics et Sigfox a imaginé un challenge à relever afin de rendre la ville plus intelligente, et plus agréable à vivre pour ses citoyens grâce aux données. Les lauréats présentés ci-dessous ont désormais deux mois pour travailler sur le challenge qui leur est attribué, en binôme avec leur partenaire, accompagnés de l’équipe d’experts de Numa. Pour développer leur solution, les startups reçoivent une “bourse” de 10 000 euros. (@bymaddyness).

#Politique

Démocratie : le réenchantement numérique ? La Fondation Jean-Jaurès et le think tank Renaissance numérique ont mené ces neuf derniers mois un long travail de réflexion sur les enjeux de la démocratie et de la citoyenneté à l’ère du numérique. En coopération avec de nombreux acteurs de l’écosystème de la CivicTech – chercheurs, start-ups et experts internationaux – leur démarche commune a permis de définir les bases intellectuelles, idéologiques, historiques ou sociologiques d’une nouvelle posture pour la puissance publique. Ils publient aujourd’hui leurs 25 propositions pour repenser la démocratie grâce au numérique, avec la conviction que cette transition ne doit pas se limiter pas aux seules échéances électorales, mais doit devenir une réalité plus ancrée car plus partagée et plus proche des individus. Leur objectif commun, alors que l’élection présidentielle approche, est de préciser quels sont les outils et les usages pour exercer la citoyenneté de demain. Le quinquennat qui s’achève a permis des avancées en la matière, notamment à travers le projet de loi pour une République numérique, et son mode d’élaboration collaboratif ; mais, la Fondation Jean-Jaurès et le think tank Renaissance Numérique souhaitent aujourd’hui que les pouvoirs publics aillent plus loin, pour imaginer une nouvelle démocratie où le collaboratif vient s’hybrider avec le représentatif, et bâtir un nouvel équilibre démocratique et institutionnel. Télécharger le rapport « Démocratie : le réenchantement numérique » (@RNumerique).

#MediaSocial

Les réseaux sociaux n’élargissent pas forcément l’origine de ses contacts. L’avènement des réseaux sociaux de type Facebook ou LinkedIn a permis de briser les barrières géographiques entre les internautes du monde entier ce qui concerne la diffusion d’information. On pourrait donc penser que les utilisateurs élargiraient leur cercle de connaissances à des individus d’autres pays ou régions que les leurs. C’est à moitié vrai. Les utilisateurs continueraient en effet à se regrouper par zone géographique, mais surtout selon leur intérêt pour une zone précise. C’est ce que constatent des chercheurs de l’Institut de recherche sur les systèmes complexes de Cambridge au Massachusetts. (@latelier).

Snapchat débute en fanfare en Bourse. Pour sa première journée de cotation, Snapchat affole la Bourse. Les interrogations sur la viabilité de son modèle économique et le fait que le réseau social soit déficitaire (pertes de 515 millions de dollars en 2016) n’ont visiblement pas inquiété les investisseurs, qui se sont jetés dessus. Du moins pour l’instant. (@latribune).

Snapchat, dossier du site @LesEchos

#FaitsDivers

Disparus d’Orvault : comment la vie numérique ordinaire du jeune Sébastien s’est retournée contre lui. Sébastien Troadec n’a pas fait sa rentrée des classes, lundi 28 février. Il n’a pas rejoint son petit studio de Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée), à deux minutes du lycée Saint-Gabriel (Saint-Gab’, dit-on très officiellement sur les enseignes à l’entrée du bâtiment), où il suit sa deuxième année de BTS Systèmes numériques. Avec sa sœur Charlotte, sa mère Brigitte et son père Pascal, il n’a pas donné de signe de vie depuis le 16 février. Avec l’arrivée de la police au domicile de la famille, dans la banlieue nantaise, et la découverte de traces de sang, jeudi, les Troadec sont devenus « les disparus d’Orvault ». Et Sébastien, 21 ans, est l’objet de toutes les attentions. (@franceinfo).

02 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 2 mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Politique

xDémocraties en danger : pour un nouveau contrat social à l’heure du numérique. Surveillance, robotisation, filtres idéologiques, droit à l’oubli : les algorithmes et l’intelligence artificielle redéfinissent en profondeur notre rapport à la démocratie. Quelles actions engager pour préserver nos libertés, à l’heure où les outils de contrôle et les leviers d’influence deviennent l’apanage de quelques acteurs, pas forcément bien intentionnés ? (@MetaMedia).

Fichage de musulmans, la grande peur du Big Data. Et si des entreprises de Big Data, qui récoltent, classent et hiérarchisent des millions de données, vendaient des registres entiers à l’administration Trump pour lui permettre de cibler des musulmans ou des clandestins? C’est ce que redoute Amnesty International. Certaines boîtes de gestion des données ont déjà des liens étroits avec son équipe. C’est le cas par exemple de Cambridge Analytica, engagée pendant la campagne électorale du parti Républicain. Pour Amnesty International, les risques de dérives sont grands. L’organisation craint que ces entreprises, en vendant des informations privées, facilitent, dans le contexte actuel, les surveillances de masse, détentions arbitraires et expulsions de millions d’individus vivant aux Etats-Unis. A lire aussi : Dans l’ombre de Donald Trump, la famille Mercer (@letemps).

#Présidentielle2017

La vérité est indispensable à la démocratie, les pratiques d’une partie de nos élus comme les mensonges ou le discrédit du travail des médias nourrissent ce phénomène Fake News et alimentent les théories du complot. Voici quatre astuces pour combattre les fausses nouvelles (Fake News) pendant la campagne électorale. (@SiecleDigital).

« Nous voulons mettre le numérique au coeur des débats avant qu’il ne soit trop tard », Olivier Sichel. Remettre le numérique au coeur du débat politique. Voilà ce que propose la Digital New Deal Foundation en cette période électorale avec un pacte numérique composé de neuf engagements  structurés en trois grands thèmes – libertés, prospérité et équité – et porté par de nombreuses personnalités de l’écosystème économique et numérique. L’objectif du pacte est que les candidats s’emparent du sujet. Olivier Sichel, président de la fondation, explique cette tentative de peser dans le débat. (@bymaddyness).

Si vous êtes indécis, ce test en ligne vous révèlera votre candidat. Conçu par Crowdpac, une société américaine et lancé en France il  y a trois semaines, un quizz sur les candidats à la présidentielle a déjà séduit plus de 250 000 Français. Son principe est de « Permettre à chacun d’identifier le candidat à la présidentielle qui lui correspond le plus en répondant à 20 questions sur des sujets aussi variés que l’Europe, le nucléaire ou le mariage pour tous », explique la chargée du développement de la plateforme en France. (@WeDemain).

#Agriculture

À côté des bovins et ovins, les start-up du monde agricole présentent leurs innovations au Salon de l’agriculture 2017, dans le stand de La Ferme Digitale. Cette association regroupe 13 start-up de l’agritech (ou AgTech), filière agricole de la French Tech qui fait de l’agriculture connectée une réponse à la crise existentielle du modèle agricole. Des drones d’Airinov au robot désherbant de Naïo Technologies, en passant par le crowdfunding et le e-commerce agricole, les nouveaux outils high-tech intègrent tous les domaines de l’activité agricole. (@LExpress).

Tracteur autonome pour agriculteur du futur. L’agriculture prépare une nouvelle étape dans son automatisation. On prévoit l’arrivée de tracteurs autonomes et de robots désherbants, d’exosquelettes allégeant le travail physique et de drones pour optimiser les cultures. (@RevueduDigital).

Des minidrones qui pollinisent des fleurs. Les abeilles peuvent compter sur un renfort plutôt inattendu : des chercheurs japonais ont créé un minidrone équipé d’un gel spécial qui lui permet de polliniser des fleurs. L’objectif est de féconder les cultures, les insectes étant menacés par la pollution et par les produits phytosanitaires. Ce petit robot pollinisateur télécommandé, muni de quatre hélices, est recouvert de trois millions de poils de cheval enduits d’un gel ionique, c’est-à-dire électriquement chargé, qui capture le pollen sur une fleur avant d’aller le déposer sur les pistils d’une autre. Ces drones peuvent fonctionner 150 minutes grâce à une pile rechargeable. (@FranceAgricole).

En Île-de-France, des startups au service de l’agriculteur. Cartographie des cultures à l’aide des drones, recyclage des capsules de café, ou robots désherbeurs… La région parisienne compte de nombreuses entreprises innovantes, qui interviennent dans le domaine de l’agriculture. Voici quelques exemples publiés sur le site de @France3Paris.

La Ruche qui dit oui, Mon potager.com, Tomato&Co sont des jeunes pousses installées en région parisienne. Elles profitent de l’engouement des agriculteurs et des citadins pour les circuits courts. Un système de vente directe dont l’idée est la suppression des intermédiaires entre producteurs et consommateurs, l’implication des consommateurs pour une consommation locale. Le but est de faire baisser les prix et de manger plus sainement. Sélection de quelques entreprises qui ont le vent en poupe. (@France3Paris).

#Télévision

YouTube lance une offre de télévision payante. YouTube se lance dans la télévision. Mardi 28 février, la plate-forme de vidéos a dévoilé un bouquet de chaînes accessible sur abonnement. L’offre, baptisée YouTube TV et commercialisée à 35 dollars par mois, sera disponible « prochainement » aux Etats-Unis. Elle s’adresse avant tout au nombre croissant d’Américains qui n’est plus abonné au câble, préférant les services en ligne, moins chers et plus flexibles. Pour YouTube, elle représente également une nouvelle tentative pour diversifier ses sources de recettes. (@JeromeMarinSF).

Les internautes regardent près d’un milliard d’heures de vidéo par jourYouTube est devenu un incontournable du web. La plateforme de partage de vidéos est devenue si populaire que chaque jour, ce sont près d’un milliard d’heures de vidéo qui sont visionnées par les internautes. S’il vous prenez l’envie d’entrer dans le livre des records en tentant de visionner cette quantité, vous devriez y passer au bas mot, 100000 ans ! Tout de suite on mesure l’importance de la plateforme. Google n’est habituellement pas un grand adepte des statistiques dans la presse, alors l’information est relativement intéressante. Chaque jour les internautes visionne un milliard d’heures de vidéo. (@PresseCitron).

#Sante

Les médecins utilisent de plus en plus Internet pour choisir un traitement. Branchés, les médecins? Plutôt, à en croire le sondage que vient de réaliser le fabricant d’objets connectés Withings avec l’assureur santé MACSF. Ils sont 61% à se connecter dans le cadre de leur activité professionnelle. Et pas uniquement pour utiliser Internet comme une vaste encyclopédie sur telle ou telle pathologie. En ligne, les médecins trouvent d’abord «une aide au traitement», dans 37% des cas. Et ensuite «une aide au diagnostic» (21%). Mais, s’ils jugent utiles d’êtres eux-mêmes connectés via des applications et des objets tel que les tensiomètres, les médecins y incitent peu leurs malades. Seuls 9% d’entre eux recommandent l’usage d’objets connectés à leurs patients. Et, cela vise essentiellement les malades chroniques, tels que les patients diabétiques qui se voient prescrire des glucomètres connectés. (@Figaro_Economie).

#Blockchain

Vous voulez comprendre le phénomène blockchain ? ? Regardez la websérie Blockchain Revolution, websérie en 7 épisodes réalisée par l’ETNA qui convie les meilleurs experts pour comprendre la révolution technologique promise par la blockchain. Interrogé sur les raisons d’un tel projet, Samir Rinaz, directeur de l’ETNA, explique qu’il n’y avait pas de ressource de ce type disponible dans le paysage francophone. « On avait cette idée en tête de websérie gratuite pour enrichir la communauté, et qui apporterait des réponses face aux fantasmes qu’ont souvent les gens sur le Bitcoin et les monnaies alternatives ». (@PresseCitron).

#Innovation

Avec l’Arc de l’innovation, la Mairie de Paris encourage l’innovation au-delà du périphérique. Pas de barrière pour l’innovation ! Cela fait déjà plus d’un an que la Mairie de Paris et plusieurs collectivités partenaires se sont lancées à la poursuite de l’innovation et des startups françaises sur l’ensemble de leur territoire en lançant l’Arc de l’innovation, véritable « laboratoire urbain et social de l’innovation ». Avec plusieurs objectifs en tête : repousser les frontières de l’innovation, promouvoir le développement des quartiers populaires, créer de l’emploi et construire la métropole de demain. Parmi les projets emblématiques portés en partie par la dynamique de l’Arc de l’innovation, on peut citer la Fabrique, Ici Montreuil  ou encore Le Cargo. (@bymaddyness).

01 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 1er mars 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

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Rêve masqué… Photo prise par Marjorie Eye au Mans le 22 octobre 2016 et envoyée via le hashtag #MursMursCitoyens sur Twitter et sur Instagram. Sur les murs s’affichent l’air du temps, l’esprit d’une époque. Des messages souvent éphémères, vite effacés, immortalisés par le site de l’Obs. (@LObs).

#Agriculture

Les Défis de l’agriculture connectée dans une société numérique. Renaissance Numérique publie son nouveau rapport Les défis de l’agriculture connectée dans une société numérique qui formule 16 mesures pour repenser la production, la distribution et la consommation alimentaires à l’ère du numérique. Il invite les acteurs publics mais surtout les entreprises du secteur, les coopératives, syndicats et les agriculteurs à entrer dans la « troisième révolution agricole » permise par les outils numériques. Ce livre blanc s’attache à souligner l’opportunité globale qu’induit une nouvelle agriculture pour toute la société, et suggère aux acteurs de la société civile de considérer les enjeux citoyens de ce nouveau paradigme. A lire le rapport de Renaissance Numérique (PDF). (@RNumerique).

La Ferme digitale, le nouveau lobby des agriculteurs connectés. Les agriculteurs ont parfois du mal à se faire entendre, d’autant plus quand ils se sont spécialisés dans l’innovation. Pour y remédier, cinq start-up présentes lors du Salon de l’Agriculture de 2016 ont décidé de s’unir pour crééer La Ferme Digitale. A la tête de cette association, Paolin Pascot (Agriconomie) et Florian Breton, co-président et fondateur de la start-up Mimosa. Aujourd’hui, l’association compte treize membres et entend bien peser dans les prochains débats de la campagne présidentielle. (@frenchweb).

Quatre agriculteurs qui partagent leur quotidien sur YouTube. Sans doute moins célèbres que les YouTubeuses beauté ou ceux qui se sont spécialisés dans le gaming, les agriculteurs ont pourtant fait leur apparition sur la plateforme vidéo regardée tous les jours en 2016 par 1 Français sur 2 (entre 16 et 44 ans, chiffres YouTube). Objectifs de ces formats: partager leur métier, confier leurs craintes et exprimer leur colère. A ce jour, ils seraient une dizaine d’agriculteurs à partager au moins une fois par semaine leur quotidien en vidéo. FrenchWeb a interrogé quatre agriculteurs-youtubeurs, Thierry Bailliet, Alexandre P., David Forge et Gilles Van Kempen afin de comprendre leurs motivations. (@frenchweb).

Combien d’agriculteurs ont installé une application sur leur mobile ? Une étude réalisée par BVA et Ticagri explique l’usage d’Internet par les agriculteurs, appelés les agrinautes. Les agriculteurs sont 74% à être équipés d’un ordinateur portable alors que la moyenne en France s’élève à 47%. En revanche, pour les mobiles ils sont 45% à en posséder contre 54% en moyenne. Plus de la moitié des interrogés, 54%, se connectent à Internet plusieurs fois par jour à des fins professionnelles. A 89,3%, les agriculteurs se rendent sur Internet pour consulter leurs services bancaires et 84,5% pour se renseigner sur leurs données d’exploitation. La page la plus consultée sur mobile une fois par semaine est la météo professionnelle agricole. Les agriculteurs entre 45 et 54 ans sont ceux qui utilisent le plus souvent Internet. Les agriculteurs se font peu à peu une place sur YouTube. Le réseau social est utilisé pour des sujets agricoles par 17,5% des agriculteurs en 2016 contre 0% en 2014. Ils sont 14,6% à s’y rendre pour une utilisation plus personnelle. (@frenchweb).

#Alimentation

Dix Startupeuses Food À Suivre. Elles sont jeunes, dynamiques et fourmillent de projets. Entrepreneures déterminées, elles bouleversent l’univers alimentaire avec des idées innovantes. Lutte contre le gaspillage, livraison de plats à domicile, recettes healthy ou appli santé : focus sur des start-up prometteuses. (@forbes_fr)

#RealiteVirtuelle

LaVR, nouvelle alliée des marques ? Nouvelle promesse marketing, communauté de fans, collecte de datas… A peine arrivée dans le paysage Tech, la réalité virtuelle commence à dévoiler ses avantages pour les marques qui cherchent constamment à renouveler leur communication ou à capter de nouveaux clients. Mêlant univers B2C et B2B, le premier salon «Virtuality 2017», qui s’est tenu au Centquatre, à Paris, du 24 au 26 février a donné l’occasion de montrer ces premières pistes choisies par les marques auprès des participants venus en grand nombre (16 000 visiteurs selon les organisateurs). De l’usine Coca-Cola à la cuisine virtuelle d’IKEA, en passant par l’espace grand public de MK2, tour d’horizon des expériences immersives proposées par les marques lors de cette première édition de Virtuality. (@frenchweb).

Pendant trois jours, le CentQuatre a joué la carte du futur en accueillant un salon français entièrement dédié à la réalité virtuelle (VR). Une première édition qui semble avoir séduit les professionnels comme le grand public. Donner à tout le monde la chance d’expérimenter la réalité virtuelle, tel était l’objectif d’Olivier Godet quand, il y a un an, il a eu l’idée d’organiser le premier salon à Paris dédié à la réalité virtuelle. Durant trois jours, du 24 au 26 février. Chaque stand dispose de son animation et comme dans les parcs d’attractions, l’attente fait aussi partie du jeu, tout comme les déceptions. L’avenir de la réalité virtuelle ne réside pas seulement dans le divertissement. De nombreux stands en proposent des applications sur une immersion dans le monde du travail pour dénoncer les préjugés sexistes ou pour travailleRavec des acteurs de la santé. (@telerama). A voir Best-of Snapchat #37 : En immersion au salon Virtuality (@MetaMedia).

#Digital

La Transformation Numérique en Bleu, Blanc, Rouge. La transformation Numérique des entreprises, administrations, collectivités est constituée pour 40% de solutions IT. Trop souvent le choix de solutions technologiques américaines sont fait. Cela veut-il dire que nous ne pourrions pas faire la Transformation Numérique des organisations en Bleu, Blanc Rouge ? « Confronté à la roche le ruisseau l’emporte toujours, non par la force mais par la persévérance » Confucius (@MediapartLeClub).

#JeuVideo

À quoi servent les données collectées sur les joueurs de jeu vidéo ? Un data analyst nous répond. Avec l’émergence du tout-connecté, il est devenu presque impossible de jouer à une partie de jeu vidéo, même solo, en mode hors-ligne. Que ce soit sur console ou sur PC, la connexion à Internet est devenue indispensable. Elle est même devenue un outil pour les studios et les éditeurs, afin de collecter et d’enregistrer diverses informations des joueurs, des données permettant de les identifier ou d’observer leur comportement. Mais qu’en font-ils exactement ? Le métier de data analyst consiste à extraire et à analyser ces données lorsqu’on exploite un jeu. Le rôle de l’analyste est de faciliter la prise de décisions auprès des différents acteurs qui interviennent dans la vie d’un jeu en leur fournissant les informations nécessaires. Au-delà d’une volonté marketing ou commerciale, l’analyse des habitudes des joueurs permet également aux game designers d’en apprendre plus sur l’efficacité (ou les lacunes) des mécaniques de jeu mises en place et des possibles améliorations à fournir. (@Numerama).

#Ville

Los Angeles économise 9 millions de dollars par an grâce à l’éclairage public à LED. Neuf millions de dollars : c’est la somme qu’économise annuellement la ville de Los Angeles grâce à son éclairage public à LED qui s’est substitué progressivement aux ampoules à vapeur de sodium. Le calcul, rapporté par TechRepublic, doit prendre en compte les 57 millions de dollars qu’ont nécessité le remplacement en sept ans de près de 80% des vieux réverbères. Au-delà du retour sur investissement financier et de la colossale économie d’énergie réalisée, la ville se satisfait de l’impact positif de cette solution sur la qualité de vie des citadins : la criminalité a par exemple baissé dans les zones les mieux illuminées. Puisque ses lampadaires économisent davantage d’énergie, Los Angeles a pu réattribuer une partie de cette puissance dans un programme d’une centaine de bornes de chargement pour véhicules électriques, relié aux réverbères. (@RSLNmag).

#Presse

Doit-on craindre la Gorafi-sation de l’information ? Ou comment le site d’informations parodique le plus populaire de France survit à l’ère chaotique des “fake news”, de la post-vérité et des faits alternatifs. Conversation avec “Le Gorafi” entre deux aberrantes “trumperies”. “Marine Le Pen propose d’entourer la France d’un mur payé par l’Algérie“. Voici le genre de titres qui ne peut provoquer qu’une seule réaction : « Oh, on croirait une info du Gorafi ». Et à raison, puisque c’est le cas. Mais encore faut-il connaître le concept du site parodique le plus délirant de l’Hexagone. Le 14 février, le quotidien algérien El Hayat prenait cette news à la lettre et en faisait sa une. Sans rire. Une bourde aussitôt repérée par le Huffington Post Maghreb et glosée par la presse nationale. Mais derrière le fun de l’affaire, pas de doute pour Le Monde, il s’agit d’un “bon vieux canular à l’ère des fake news“. Ou quand une blague déjantée se transforme en fait de société, à l’heure de la post-vérité. De quoi rire jaune. (@lesinrocks).

#Logement

Limitation des locations à Paris : Airbnb propose un blocage à 120 nuitées par an. L’annonce pourrait calmer les accusations de concurrence déloyale régulièrement adressées à Airbnb. La plateforme de location touristique a annoncé mardi avoir proposé en décembre à la Mairie de Paris de limiter « automatiquement » la location d’un logement par son propriétaire à 120 nuitées par an. Dans les faits, cette limite maximum existe déjà pour les 50 000 hôtes parisiens. La nouveauté serait la mise en place d’un blocage automatique des locations sur le site en cas de déplacement du plafond. (@LExpress).

#InFaux

Pourquoi certains croient-ils aux fake news ? montrer que la Terre n’est pas plate est plutôt facile : il suffit de se rendre en bord de mer et d’observer un navire qui disparaît à l’horizon… ou de regarder les vidéos en direct de la station spatiale internationale. Mais d’autres « réalités alternatives » sont plus insidieuses. Le fait même que l’ensemble des travaux scientifiques se présentent sous la forme de théories ne manque pas d’amener de l’eau au moulin des fabricants de fake news et autres visions fantasmées du monde. Le degré d’incertitude engendré par le mot même de « théorie » devient une arme dans les mains des manipulateurs et des gourous. Un exemple parlant est l’insistance de certains Américains pour que le créationnisme soit enseigné dans les écoles au même niveau que la théorie de l’évolution. Et bien sûr la manière dont Donald Trump et son administration nient l’origine humaine du changement climatique. La quête de la vérité qui anime les scientifiques, de même que leurs désaccords (et parfois même leurs querelles) sont dans ce cas des points faibles exploitables dans les fausses nouvelles. La science progresse en effet par l’observation de faits et l’établissement de théories basées sur ces faits. Les divergences sont basées sur des interprétations de données observées. Les théories évoluent au fur et à mesure que les faits nouveaux viennent les confirmer (ou les infirmer), de manière à coller le plus près possible à la réalité de l’univers. (@LObs).

28 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 28 février 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Transport

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Buddy, un robot Made in France prochainement à bord des trains TGVIDTGV, la filiale de la SNCF, invitera bientôt à bord de ses trains Buddy, un petit robot révolutionnaire conçu par la startup Blue Frog Robotics. ce compagnon de route offrira bientôt de nombreux services pour assister et divertir les passagers. « Nous avons intégré une partie de l’équipe d’iDTGV dans nos locaux afin d’être plus réactifs et d’avancer vite car le challenge était de produire un premier livrable d’applications, tout cela en seulement 2 mois », Rodolphe Hasselvander, CEO de Blue Frog Robotics. (@bymaddyness).

#Agriculture

La révolution numérique sauvera-t-elle le monde agricole ? Les défis que doit affronter le monde agricole sont multiples et majeurs. Il y a tout d’abord celui de la transition écologique. Les techniques agricoles sont en train de changer pour construire une agriculture moins consommatrice d’intrants chimiques et d’énergie tout en produisant davantage, ce que l’on appelle l’agro-écologie. Une mutation qui demande innovations, mutations, changement de pratiques… Le numérique permet de se rapprocher du consommateur. Cela permet, bien sûr, de commercialiser en direct grâce à son propre site Internet ou par des organisations mixant plateforme numérique et organisation locale, comme la Ruche qui dit Oui. La transmission en temps réel de toutes les données, leur stockage dans le cloud ainsi que les algorithmes de traitement, constituent un des facteurs de développement de ce qu’on appelle communément l’agriculture de précision. (@LeNouvelEco).

Combien de start-up AgTech sont présentes au SIMA ? En parallèle au Salon de l’Agriculture porte de Versailles à Paris, se tient le SIMA (Salon international du machinisme agricole) à Villepinte du 26 février au 2 mars 2017. Le SIMA est le salon mondial des fournisseurs de l’agriculture et de l’élevage. Créé en 1922, cet événement est un lieu où les agriculteurs se réunissent pour découvrir les dernières nouveautés en termes de machines agricoles. Cette année, 15 start-up sont présentes : Agriconomie.com : marketplace pour les agriculteurs ; Agrifind : plateforme de mise en relation entre les agriculteurs ; ComparateurAgricole.com : comparateur de prix en ligne ; Carbon Bee : à l’aide d’un drône, la start-up collecte des données sur la santé du végétal ; Diimotion : outil de pulvérisation agricole ; E-farm.com : fournisseur d’engins agricoles d’occasion ; Ekylibre : logiciel de gestion pour gérer les exploitations agricoles ; Enerbioflex : bureau d’études spécialisé qui aide à réduire la consommation d’énergie ; Easystocktyre.fr : outil de recherches pour les stocks de pneus ; Exotic Systems : fabriquant d’objets connectés à destination des agriculteurs ; Naïo Technologies : robot autonome pour le désherbage, le binage et l’assistance au travail ; PiloterSaFerme.com : place de marché pour les céréales ; Visio-Green Agriculture : solutions connectées pour aider à gagner du temps ; VotreMachine.com : location de machines agricoles entre agriculteurs ; Weenat : outil connecté à positionner dans les parcelles qui transmet des informations agronomiques. (@FrenchWeb).

Cinq start-up françaises qui réinventent le quotidien des agriculteurs. Le monde agricole n’a plus à découvrir les nouvelles technologies; elles font déjà partie du quotidien. Celles-ci s’installent peu à peu sur les 450 000 exploitations agricoles recensées en France par l’Agreste en 2013, le site des statistiques du ministère, et publié en 2015. Autre constat, d’année en année, la taille des exploitations diminue, pour laisser place à de plus grands ensembles, où l’automatisation et le contrôle des tâches deviennent clés. De fait, sur ces dernières années, la superficie moyenne des exploitations est passée de 56 à 61 hectares. Outils logistiques, gestion de la production, maintenance, matériels… le quotidien de l’exploitant n’a plus rien à voir avec le travail d’antan. Alors que le Salon de l’agriculture vient d’ouvrir ses portes, sélection de cinq start-up qui changent le quotidien des agriculteurs. (@FrenchWeb).

Les Agritech au service de l’humanité.En 2050, notre planète comptera 9 milliards d’habitants. Elon Musk, le célèbre fondateur de SpaceX, a déjà pris conscience de l’urgence de la situation en lançant un vaste plan de colonisation de la planète Mars. En effet, il n’est pas certain que nous pourrons toujours manger à notre faim dans trente ans. La FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) estime que la consommation mondiale devrait augmenter de 70 %. Pourtant, nos méthodes actuelles de production, héritées de la célèbre révolution verte du siècle précédent, ne permettront pas de satisfaire cette demande. Pollution atmosphérique, épuisement des sols, diminution des ressources et manque d’espace sont autant de signes qu’elles ont atteint leurs limites. (@LesEchos).

#Politique

Une Intelligence Artificielle se cacherait derrière la victoire de Donald Trump et du BrexitLe milliardaire américain Robert Mercer aurait mis à disposition de la campagne du « non » au référendum sur le Brexit une société d’analyse de données, utilisée aussi par Donald Trump durant l’élection présidentielle américaine, d’après le Guardian. (@MashableFR). A lire aussi : Revealed : how US billionaire helped to back Brexit (@Guardian).

Revue de liens :

#Survival

Pourquoi les millionnaires de la Silicon Valley se préparent à la fin du monde. Puisque la catastrophe se profile à l’horizon, il faut d’ores et déjà s’organiser pour survivre… Ceux qui s’y préparent s’appellent les survivalistes. Mais le survivalisme n’est plus seulement l’apanage de quelques illuminés qui vivent en treillis au fond des bois, il est devenu courant parmi les dirigeants de la Silicon Valley et les grands investisseurs du numérique. C’est ce que raconte avec force précision un grand papier du New Yorker, qui donne envie à la fois de rire et de pleurer. (@LObs).

#RealiteVirtuelle

Y a-t-il vraiment un avenir pour la réalité virtuelle ? A peine annoncée comme la tendance forte de 2017, la réalité virtuelle fait déjà douter certains observateurs. Les adeptes de jeux vidéos, pour certains, n’y croient pas beaucoup, malgré l’arrivée sur le marché de casques avec manettes. Sony a déjà fermé le studio anglais Guerrilla Cambridge d’où sortait l’un des principaux jeux de lancement qui accompagnait le lancement du casque VR pour PlayStation en octobre dernier. La réalité virtuelle subira-t-elle le même sort que les précédentes innovations interactives, comme le web documentaire et les dispositifs transmédia ? Pour René Broca,fondateur du Forum Blanc, principal raout des professionnels de la création « multi-trans-cross média » il y a eu des prévisions de marché en 2016 pour la VR faramineuses, mais elles ne se sont pas forcément réalisées. Aujourd’hui certaines sociétés fonctionnent encore dans l’attente de la réalisation de ces prévisions. » (@franceinter).

#Media

Le « New York Times » déclare la guerre aux fake news pour contrer Trump. Le quotidien américain, The New York Times a diffusé lors de la cérémonie des Oscars – événement non sportif le plus suivi aux Etats-Unis, un spot de publicité très politique dans un contexte de guerre ouverte de Donald Trump contre les médias. Sur fond blanc, des phrases sur ce qu’est la vérité se succèdent, référence explicite sur les « alternative facts » et aux « fake news » de l’administration Trump. « La vérité est que notre nation est plus divisée que jamais. La vérité est que les alternative facts sont des mensonges. La vérité est que les médias sont malhonnêtes. La vérité est qu’une femme devrait s’habiller comme une femme. La vérité est que les droits des femmes font parties des droits humains. La vérité est que nous devons protéger nos frontières. La vérité est que la politique sur les réfugiés cache un muslim ban. La vérité est que nous devons enquêter sur la Russie. La vérité est que les fuites d’informations secrètes sont scandaleuses. La vérité est que le changement climatique est un canular… » La vidéo de 30 secondes se conclut ainsi : « La vérité est dure… à trouver… à connaître. La vérité est aujourd’hui plus importante que jamais. » (@LObs).

#Emploi

Ce site d’emploi aide les femmes à valoriser un parcours atypique. Les entreprises misent-elles trop sur les profils formatés ? En mettant de côté les personnes dont le parcours est atypique ou le CV ponctué de trous, elles passent parfois à côté de talents et de compétences qui feraient merveille dans leurs équipes. Gloss & Boss s’attaque à ce gâchis, qui frappe tout particulièrement les femmes. « Le site s’adresse aux femmes riches d’expériences acquises dans leurs vies professionnelle et personnelle. Certaines ont par exemple suivi leur conjoint dans le cadre d’une expatriation, et sont devenues bilingues, voire trilingues » met en avant Sabine Peters, fondatrice de Gloss & Boss. Un nom choisi avec soin, car loin de vouloir se donner une touche girly, il s’agit au contraire de souligner que les femmes sont des expertes, et qu’elles peuvent s’affirmer professionnellement sans gommer leur féminité. « Dans certains pays, mettre du rouge à lèvres peut être un acte de résistance » souligne Sabine Peters. « Mon but est de bousculer les codes, de casser les frontières. Les entreprises ont besoin de sortir du modèle masculin paternaliste », ajoute la fondatrice. (@BFMBusiness).

#Ville

Le top 8 des initiatives « smart city » à New York. 54% de la population mondiale vivait en ville en 2014, 80% aux Etats-Unis. Des chiffres qui continueront d’augmenter crescendo selon les Nations Unies. Une concentration d’individus en métropole source de nouveaux enjeux environnementaux, économiques et sociaux. Face à ces difficultés, New York s’organise avec l’aide des technologies de l’information et de la communication. Passage en revue des 8 chantiers et initiatives « smart » en cours dans la Big Apple : Hudson Yards, le nouveau quartier 100% connecté et écologique ; La Lowline, première promenade souterraine jamais construite en ville ; LinkNYC, le plus gros réseau métropolitain de bornes WiFi au monde ; Visiter un appartement grâce à la réalité virtuelle ; Un vignoble sur les toits de Brooklyn ; Park Slope Food Coop : le supermarché coopératif du futur ; Des livres numériques gratuits à la New York Public Library ; Recharger son téléphone sur un banc public à énergie solaire. (@Gometmedia).

#Geolocalisation

La start-up Sigfox installe des GPS dans les cornes de rhinocéros. Après s’être mis en tête, l’an dernier, de connecter l’Antarctique , la start-up toulousaine Sigfox mène une nouvelle expérimentation : connecter les rhinocéros d’Afrique afin de mieux les protéger. Dix rhinocéros d’une réserve naturelle située au sud de l’Afrique, abritant 450 spécimens sauvages, ont été équipés d’un système de suivi à distance entre juillet 2016 et février 2017 par la Sigfox Foundation, qui vise à mettre l’internet des objets au service de l’humanitaire. (@LesEchos).