27 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 27 mai 2020

La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.

#Image

► L’impact du Covid-19 sur le quotidien des Niçois immortalisé par un photographe amateur talentueux. Depuis le début de la crise sanitaire, Mathieu Muollo immortalise quotidiennement des scènes de rue dans le Vieux Nice ou sur la Promenade des Anglais. Infirmier libéral, il continue de sortir de chez lui et de prendre sa voiture tous les jours, dans une ville et une région d’abord désertée, puis peu à peu repeuplée mais changée. « Cette situation unique m’a beaucoup inspiré, raconte le photographe. Les rues vides, puis des gens avec toutes sortes de gants et de masques, ce virus a bouleversé toute la ville. On n’avait jamais vu ça et pour moi il fallait le documenter. » Le photographe se souvient des prémices de l’apparition du virus en France. « J’ai photographié deux Italiens qui jouaient au tennis sur la plage, avec des masques sur le visage. Tout le monde les prenait pour des hurluberlus. » Quelques mois plus tard, ce sont ceux qui ne portent pas de masques que l’on regarde dans les rues de Nice. Légende image : Sur la promenade des anglais à Nice. « Le Covid-19 a changé les habitudes de Niçois, leur quotidien, leur ville. Je voulais documenter ce moment incroyable. » (Photo : Mathieu Muollo). @franceinfo.

#Ville

► Gestion urbaine, vie privée : des visions en tension pour les villes de demain. Par Elise Ho-Pun-Cheung, Doctorante en science politique, Aix-Marseille Université (AMU). Les débats autour des données personnelles refont surface à l’occasion du vote sur le traçage dans la lutte contre le Covid-19. Elles sont intimement liées au déploiement depuis la fin des années 2000 de nouvelles technologies, comme les capteurs et caméras qui récoltent des données, par exemple sur nos déplacements ou sur les réseaux urbains d’eau, d’électricité, etc. Collectivités et entreprises, secteurs de l’énergie, de la construction, de l’économie numérique – tous les acteurs de l’urbain sont confrontés à une question : qu’est-il possible et souhaitable de faire avec les données publiques et privées récoltées dans les villes ? Autrement dit, au regard des opportunités et des limites induites par les nouvelles technologiques, quels seront les contours de la ville de demain ? Lire la suite de la tribune sur le site @FR_Conversation.

► Créé à Angers (Maine-et-Loire), en 2018, sous l’impulsion de l’association PAVIC (Projet Angers Ville Intelligente et Connectée), le webmagazine Ville Intelligente va progressivement implanter des antennes sur le territoire français afin de mieux le couvrir et ainsi enrichir son contenu. La première sera installée à Orsay Paris-Saclay, sous la conduite de Tony Cañadas, président de l’association La Ville Intelligente et Citoyenne. En juin 2017 à Nantes, expliquait Carlos Moreno expliquait que « la ville est un être vivant, il leur faudra donc en connaître son métabolisme. C’est de votre responsabilité d’hybrider l’homme technologiquement, mais avec une approche sociale, pour que l’intelligence de la ville soit collaborative et vivante. L’intelligence d’une ville est uniquement celle de ses citoyens, avec la qualité de vie et le bonheur de vivre ensemble ». Et c’est suivant ce principe inclusif que le webmagazine donne la parole aux « entreprises qui font avancer la technologie, l’environnement, les rapports humains, mais aussi aux citoyens qu’ils soient indépendants ou regroupés en association et qui mettent tout en œuvre pour que nos territoires soient plus agréables ». Pour sa part Tony Cañadas vient de publier le 12 juin la seconde édition de son livre « Environnement et Numérique – Opérer le changement engagé sur les questions environnementales, sociales et numériques pour inspirer et vivre dans un monde plus durable », @villeintelmag.

#Transport

► Le boom du vélo à Clermont-Ferrand. Moins de transports en commun, un besoin de se dépenser davantage et plus de pistes cyclables dans les rues de Clermont-Ferrand : depuis la crise sanitaire du COVID 19, nombreux sont les Clermontois à avoir privilégié le vélo. « Il est difficile de quantifier la baisse de nos ventes pendant la crise sanitaire, mais on espère que le retour en nombre des clients compensera les pertes. Et que le confinement aura un peu changé les mentalités et encouragé la pratique du vélo », explique Christian Boyer, responsable du magasin de vélos Bouticycle de Clermont-Ferrand.  @franceinfo.

#Covid19

► Haute-Vienne : des caméras thermiques mobiles pour détecter les personnes ayant de la fièvre. Placées à l’entrée des entreprises ou lieux publics, des caméras capables de détecter si une personne a de la fièvre sont des outils particulièrement interessants dans la lutte contre la propagation du covid-19. N.I.T.D. une petite entreprise du nord de la Haute-Vienne a conçu des caméras mobiles qui peuvent s’adapter en tout lieu. « La caméra scanne la peau et prend la température sur la zone la plus chaude. », explique son directeur. Avec l’arrivée du coronavirus cette entreprise familiale de six salariés installée au Dorat en Haute-Vienne, décide d’intégrer dans ses caméras de surveillance un logiciel de détection des personnes ayant de la fièvre. @franceinfo.

#Surveillance

► Peur sur la ville : le marché des « safe cities ». Par Myrtille Picaud, chercheuse associée à la chaire « Villes et numérique » de l’Ecole urbaine de Sciences Po et au Centre d’études européennes et de politique comparée (CEE), docteure associée au Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP), Sciences Po – USPC. À Nice, Marseille, Saint-Étienne ou encore Valenciennes, se développent des projets de « safe city », pendant sécuritaire de la « smart city ». Ce terme désigne des dispositifs numériques destinés à lutter contre les dangers de l’espace urbain : vidéosurveillance « intelligente », où l’analyse d’image s’appuie sur des algorithmes de détection de mouvements de foule, de violences, d’intrusion ; des plates-formes dites d’hypervision, comme à Dijon, permettant de gérer ensemble différents services municipaux dont la vidéosurveillance, ou liant analyse de divers fichiers municipaux et nationaux et big data en ligne afin de prévenir les crimes ; forces de l’ordre connectées ; etc. Les villes sont ciblées de façon croissante par des politiques de sécurité, tout en étant présentées comme les lieux du renouveau économique de l’économie des plates-formes numériques, à l’instar d’Airbnb ou d’Uber. Lire la suite de la chronique sur le site @FR_Conversation.

#RéalitéVirtuelle

► VR et normes sanitaires: les expériences immersives doivent se réinventer. Par Annick Jakobowicz, Responsable Recherches narratives, France Télévisions. Même s’il n’y a jamais eu autant d’utilisateurs VR sur Steam (environ 2 millions selon le site Upload VR) « Les gens ont encore du mal aujourd’hui à investir dans un masque VR chez eux, il faut d’abord qu’ils puissent tester, comprendre et apprécier ce nouveau medium » constate Camille Lopato, co-fondatrice, avec son frère Marc, de Diversion cinéma spécialisé dans l’organisation de cinéma VR. Avec pour objectif de proposer des expériences à un public plus large, ils ont conçu et fabriqué la station de réalité virtuelle duo, Viktor Romeo, déployable dans n’importe quel lieu. Elle contient deux masques de réalité virtuelle et une tablette offrant la possibilité de naviguer et sélectionner des films 360° dans un catalogue. Lire la suite de l’article sur le site @metamedia