La ville dans la transformation digitale et la transition écologique. « Le XIXème siècle était un siècle d’Empires ; le XXème siècle, celui des États-Nations. Le XXIème siècle sera un siècle des villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-unis) en 2009.
#Tourisme
► Masqués et à distance, les Européens retrouvent la vie au grand air, alors que les mesures de confinement sont assouplies. @franceinfo fait un petit tour de quelques lieux emblématiques du tourisme, qui entrent à petits pas prudents dans l’après crise sanitaire. Légende image : Le 16 mai, premier week-end après l’assouplissement des mesures de confinement, des touristes retrouvent le Mont-Saint-Michel (Manche), l’un des sites les plus visités de France. (Photo : Stéphane Geufroi / Maxppp).
#Ville
► Le chercheur franco-colombien Carlos Moreno explique que « le coronavirus remet en cause notre manière de vivre dans la ville ». Il estime que le recours massif au télétravail est « l’un des tournants majeurs de cette crise ». Et quand il avait proposé « le concept de «chrono-urbanisme», popularisé au travers de « la ville du quart d’heure » [des commodités accessibles autour de chez soi] », on lui avait répondu : « c’est impossible, on ne pourra jamais ramener le travail près des gens ». Le coronavirus a fait plus en un jour que tous les plans de transformation digitale jamais conçus. Par exemple, chez PSA, le télétravail sera désormais la norme, et aller au bureau l’exception. La vraie démarche politique est de développer cette notion de ville de proximité. Cette voie raisonne d’ailleurs fortement aujourd’hui dans beaucoup de villes, comme Sydney, Toronto, Edimbourg, Milan…@cnews.
► Gestion urbaine, vie privée : des visions en tension pour les villes de demain. Par Elise Ho-Pun-Cheung, Doctorante en science politique, Aix-Marseille Université (AMU). Les débats autour des données personnelles refont surface à l’occasion du vote sur le traçage dans la lutte contre le Covid-19. Elles sont intimement liées au déploiement depuis la fin des années 2000 de nouvelles technologies, comme les capteurs et caméras qui récoltent des données, par exemple sur nos déplacements ou sur les réseaux urbains d’eau, d’électricité, etc. Collectivités et entreprises, secteurs de l’énergie, de la construction, de l’économie numérique – tous les acteurs de l’urbain sont confrontés à une question : qu’est-il possible et souhaitable de faire avec les données publiques et privées récoltées dans les villes ? Autrement dit, au regard des opportunités et des limites induites par les nouvelles technologiques, quels seront les contours de la ville de demain ? Lire la suite de la tribune sur le site@@FR_Conversation.
#Santé
► Des étudiants de Mines Nancy développent une application permettant d’anticiper une épidémie. L’anticipation c’est ce qui a guidé les élèves ingénieurs de l’école des Mines de Nancy qui ont développé en collaboration avec le CHRU de Nancy, lourdement impacté comme tous les services hospitaliers de l’est de la France, une application permettant de mieux gérer les moyens à mettre en œuvre lors des prochaines pandémies et donc de résoudre les problèmes logistiques rencontrés par les soignants pour faire face à l’afflux de patients. « Un des problèmes rencontrés sur le terrain par les professionnels de santé dans la lutte contre la pandémie de COVID-19 est la gestion de la disponibilité des lits de réanimation », expliquent les représentant de Mines Nancy, en présentant cette application pensée pour les professionnels de santé. @villeintelmag
#Surveillance
► Avec la crise sanitaire que traverse la France depuis plus de deux mois, la « safe city », déclinaison sécuritaire de la smart city, prend un nouveau visage. Des entreprises assurent que certaines de leurs technologies peuvent être mises au service de la sécurité sanitaire comme des caméras qui détectent le port du masque dans l’espace public, ou qui vérifient le respect de la distanciation physique des individus ou même qui prennent. Ces innovations technologiques à des fins de prévention sanitaire attirent de plus en plus les collectivités. Les communes deviendront-elles un nouveau laboratoire de la « safe city ». @Lagazettefr.
#Transport
► L’intégration des territoires, un nouvel enjeu pour la mobilité. 3,3 millions. C’est le nombre de Français qui font encore plus de 25 kilomètres en voiture chaque jour pour se rendre sur leur lieu de travail. Aujourd’hui, 30% de la population réside dans une zone où aucune collectivité publique n’a en charge l’organisation des transports. Face au phénomène de l’étalement urbain, les acteurs de la mobilité se penchent désormais sur l’intégration des territoires. Une tribune de Chloé PÉALAT, Consultante mc2i. Selon l’Insee, le temps de trajet domicile-travail ne cesse de s’allonger à mesure que les agglomérations s’étendent. Toujours selon la même source, les plus touchés par ce temps de transport sont les salariés, qui, par cet étalement urbain, vivent désormais en périphérie des grandes villes. L’étalement urbain est défini comme étant « un phénomène de croissance géographique des villes », généralement ceci est lié à un phénomène de croissance de la population. Aujourd’hui, pour la plupart des villes, l’étalement se fait de manière radio-concentrique, c’est-à-dire avec le même étalement dans toutes les directions en partant du centre. En effet, 40% des actifs d’une aire urbaine travaillent dans l’agglomération autour de laquelle elles se situent. Pour illustrer ces propos, les actifs d’Île-de-France ont un temps moyen domicile-travail de 44 minutes, ce qui représente la plus importante moyenne de toutes les régions confondues. Lire la suite de la chronique dur le site @villeintelmag.
#Monnaie
► Avec la crise du coronavirus, le grand bond des monnaies numériques. C’est comme si le Covid-19 avait disparu de Shenzhen. Depuis la fin du confinement, il y a maintenant six semaines, les 12,5 millions d’habitants de la mégalopole chinoise ont repris le chemin du travail, s’entassant dans des bus et des métros. Une cohorte d’usagers masqués, surveillés, se déplacent « comme avant », à ceci près que certains fonctionnaires de la ville payent désormais leur titre de transport avec des « cryptoyuans », la nouvelle monnaie digitale lancée fin avril par Pékin. Le « cryptoyuan » est la première monnaie 2.0 lancée par un Etat. Lire la suite de l’article sur le site @lexpansion.