La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#ÉconomieCirculaire
► Une feuille de route pour commencer le chemin. Les réflexions avaient été lancées le 24 octobre par le ministère de la Transition écologique et solidaire, dans le sillon du plan climat présenté par Nicolas Hulot juste avant l’été 2017. C’est finalement le Premier ministre lui-même, Édouard Philippe, qui en a exposé les conclusions ce lundi 23 avril, en marquant par sa prise de parole l’importance que le gouvernement entend attribuer au sujet. Au bout de six mois, ponctués par deux consultations publiques, quatre ateliers associant l’ensemble des parties prenantes (industriels, collectivités locales, associations) et une mission d’étude confiée à des experts, la France a enfin sa première « Feuille de route pour l’économie circulaire »: un « plan de bataille anti-déchets et anti-gaspillage »,selon les termes utilisés par Édouard Philippe, censé impulser l’évolution vers un modèle économique plus soucieux de la préservation des ressources et de l’environnement. (@latribune). Légende image : L’objectif explicite est notamment celui, déjà préconisé par la loi de transition énergétique de 2015, de diviser par deux les déchets ménagers mis en décharge d’ici à 2020. Crédits : Charles Platiau / Reuters.
► Déchets, recyclage, réutilisation : qu’est-ce que l’économie circulaire ? L’économie circulaire est un concept ancien qui a été affiné et popularisé dans les années 2000. Il s’agit d’imaginer une alternative à l’économie dominante, dite « linéaire », qui contribue à l’épuisement des ressources et à la dégradation de l’environnement. Les penseurs de l’économie circulaire partent du principe que les ressources de la planète étant limitées, il serait plus avisé de recycler, de réparer et de réutiliser les matériaux utilisés à la fois par les ménages et par l’industrie, plutôt que de les jeter après utilisation. (@LeMondefr).
#IntelligenceArtificielle
► « L’impact de l’intelligence artificielle est aussi sociétal ». Il a fait toute sa carrière au sein du cabinet BCG. Il y a trois ans, Sylvain Duranton fonde BCG Gamma, l’entité mondiale dédiée à la donnée. Ce polytechnicien se fixe comme objectif de mettre la science de la donnée au service de l’entreprise, sans négliger les impacts sur la société. A lire aussi : L’épargne et le conseil à l’heure de l’intelligence artificielle (@EchosExecutives).
#Robotique
► L’Onu face au casse-tête des robots tueurs. Qu’est-ce qu’un système d’armes létales autonome (Sala) ou, pour le dire plus crûment, un « robot tueur » ? L’Onu s’est réunie du 9 au 13 avril, à Genève en Suisse, et se rassemblera à nouveau fin août, pour esquisser une réponse. L’enjeu est de savoir à partir de quel stade on peut considérer qu’une machine de guerre prend seule la décision de tuer, et si ce choix peut être fait sans intervention humaine. De cette définition dépendra, à terme, un éventuel moratoire ou accord de non-prolifération que de nombreux chercheurs et spécialistes des technologies appellent de leurs voeux. Dès 2015, une première lettre ouverte appelant à une interdiction des armes autonomes avait été rendue publique par le Future of Life Institute, un think tank basé à Boston. Elle avait été signée par de grands noms de la science tels que feu Stephen Hawking, physicien, et Noam Chomsky, linguiste au MIT, ainsi que de grands chercheurs en intelligence artificielle comme Demis Hassabis (Google DeepMind), Yann LeCun (Facebook AI Research) ou Yoshua Bengio (université de Montréal). Signataire également, Elon Musk, patron de Tesla et SpaceX, ne cesse depuis de mettre en garde contre les dangers de l’intelligence artificielle :« Pour une IA, il n’y aurait pas de mort. Elle vivrait toujours, et vous auriez une dictatrice immortelle », a-t-il déclaré dans le documentaire « Do You Trust this Computer ? » sorti en ligne début avril. (@LesEchos).
#Audiovisuel
► Netflix veut développer des sujets locaux à audience mondiale. Par Leora Kornfeld, professeure auxiliaire à la Schulich School of Business de l’Université York à Toronto. Billet invité, présenté dans le cadre d’un partenariat éditorial entre le Fonds des Médias du Canada (FMC) et Méta-Media. Quatre mois après l’annonce par Netflix de l’investissement de 500 millions de dollars canadiens dans des productions originales au Canada, celle qui est aujourd’hui l’ancienne vice-présidente au contenu de Netflix, Elizabeth Bradley, a expliqué aux producteurs comment procéder pour que leurs émissions soient diffusées sur la plateforme. Lire la suite sur le site de @metamedia
#Armée
► La guerre du futur est déjà sur les champs de bataille. Qui n’a jamais vu un des films de la célèbre saga Terminator des années 1980, où le système « intelligent » Skynet déclenche l’apocalypse nucléaire ? Bienvenue dans la réalité, car l’humanité y est ou presque. Technologiquement, la première génération de robots tueurs, appelés Sala (Systèmes d’armes létaux autonomes), est testée en secret dans certaines armées… et est même parfois déjà en service. Ainsi, la Corée du Sud « emploie » depuis maintenant trois ans plusieurs robots tueurs (SGR-A1), bardés de capteurs, le long de la zone démilitarisée qui la sépare de la Corée du Nord. Développés par Samsung, ces engins prennent seuls la décision d’enclencher leurs armes pour protéger la frontière sud-coréenne. (@latribune).
#Data
► RGPD : la CNIL et Bpifrance publient un guide. La Commission nationale informatique et libertés (CNIL) et Bpifrance s’associent pour accompagner au travers d’un guide pratique les TPE et PME dans leur appropriation du règlement européen sur la protection des données. Quelles sont les nouvelles obligations ? Quels sont les risques ? Qui est l’interlocuteur ? Les interrogations des dirigeants d’entreprises moyennes sont encore nombreuses à l’approche de l’ entrée en vigueur du RGPD, fixée au 25 mai prochain. Lors de la présentation de ce guide, Isabelle Falque-Pierrotin, la présidente de la CNIL, préfère commencer par rassurer son auditoire : « Les TPE et PME pour lesquelles les données personnes ne sont pas au coeur de leur activité n’auront à déployer que des moyens limités. Les obligations du RGPD sont effectivement proportionnelles à la taille des entreprises ». Néanmoins, aucune n’y échappera et toutes devront revoir leurs procédures de collecte des données. A lire aussi : RGPD : miser sur la valeur partagée (@EchosExecutives).