La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Robotique
► Une lettre ouverte pour refuser la « responsabilité juridique » des robots. Une lettre ouverte signée par plus de 200 experts en robotique, intelligence artificielle et éthique, chercheurs ou encore chefs d’entreprise, a été publiée la semaine dernière pour tenter de dissuader la Commission européenne d’attribuer aux robots une responsabilité juridique. Les signataires visent particulièrement un point de la recommandation adoptée par le Parlement l’année dernière et qui suggère à Bruxelles « la création, à terme, d’une personnalité juridique spécifique aux robots, pour qu’au moins les robots autonomes les plus sophistiqués puissent être considérés comme des personnes électroniques responsables, tenues de réparer tout dommage causé à un tiers […]. » Une solution soutenue par l’eurodéputée luxembourgeoise Mady Delvaux, rapporteure de ce texte qui sert de document préparatoire à la Commission européenne avant de proposer des dispositions législatives. Dispositions qui auront ensuite besoin d’être adoptées par le Parlement et le Conseil de l’Union européenne. Autrement dit, cette recommandation est un avis sans caractère contraignant, mais qui donne des pistes à étudier. « Le statut juridique d’un robot ne peut pas dériver du modèle de la personne morale, puisqu’elle implique l’existence de personnes physiques derrière. » (@LesEchos). Légende image : Deux cents experts européens ont signé une lettre ouverte contre « la création d’un statut juridique de personne électronique pour les robots », censée répondre selon eux « à l’affirmation erronée que la responsabilité de dommages causés serait impossible à prouver. » Crédits : Jens Meyer/AP/SIPA.
#IntelligenceArtificielle
► Paul Duan : « mettre l’intelligence artificielle au service du bien commun » Il a déjà bien défrayé la chronique avec son service Bob Emploi, lancé voici 18 mois en partenariat avec Pôle Emploi. En participant au Big Bang Éco mardi 10 avril à la Salle Wagram à Paris, Paul Duan a justifié plus largement sa démarche basée sur l’intelligence artificielle. Il y a quatre ans, de retour de la Silicon Valley, le jeune entrepreneur a monté une ONG, Bayes Impact. Ses motivations sont claires. « La mission de Bayes Impact était de dire : on a des technologies très puissantes, c’est ce qui fait toute la force de l’intelligence artificielle. Mais ce qui manquait, c’était la question du sens et pourquoi on se sert de ces algorithmes, explique-t-il. Est-ce qu’on s’en sert pour faire cliquer les gens sur des pubs ou pour faire le bien ? Et l’idée c’est que les mêmes technologies appliquées aux problématiques sociales peuvent impacter positivement la vie des gens à grande échelle ». Ce qu’il s’est efforcé de faire en rendant plus transparentes les violences policières en Californie (800 agences de police utilisent aujourd’hui un de ses outils), en optimisant les parcours de soins à l’hôpital ou en aidant les instituts de micro-crédit à rendre leurs prêts plus accessibles. (@FigaroTech).
#Economie
► Les algorithmes au coeur de l’économie de l’attention. Par Grégory Pouy, expert FrenchWeb. Stéphan Eloise Gras est docteur en philosophie et en sciences de l’information. Elle fait une thèse sur l’économie de l’attention en particulier sur la musique et les sons. En l’écoutant, on se rend compte que la musique mais plus largement le son sont au coeur de l’économie de l’attention et que surtout, en qualité de média divertissant par excellence, c’est aussi la première industrie à avoir été totalement disruptée par le digital. (@frenchweb).
#Numérique
► Cité numérique : où en est-on à deux gros mois de l’ouverture des premiers espaces ? Née de la reconversion d’un ancien centre de tri postal, la Cité numérique est destinée à devenir sur 27.000 m2 le « totem » de l’économie numérique de Nouvelle-Aquitaine, en y accueillant des entreprises plus ou moins matures, des écoles… Installée à Bègles, voisinant Bordeaux, elle est située sur le périmètre de l’opération d’intérêt national Bordeaux Euratlantique, gigantesque mécano urbain de 738 hectares à cheval sur 3 communes, Bordeaux, Bègles et Floirac, qui vise à refondre tout le périmètre situé autour de la gare Saint-Jean. Le dossier est entre les mains de l’établissement public d’aménagement (EPA) Bordeaux Euratlantique, présidé par Virginie Calmels, première adjointe au maire de Bordeaux et vice-présidente de Bordeaux Métropole, et dirigé par Stéphan de Faÿ. L’EPA en est le maître d’ouvrage et le promoteur, ayant pour mission de céder en blocs les différents espaces avant de s’en retirer. 41 millions d’euros y ont été injectés. (@LaTribuneBdx).
#Société
► Comment encourager les femmes à se lancer dans le numérique. « Le numérique est un domaine que les femmes doivent reconquérir ». Pour Delphine Rémy-Boutang, présidente de l’agence The Bureau, le doute n’est plus possible : « les besoins ont d’ores et déjà été identifiés, il est temps maintenant de passer à l’action ». C’est ce thème que développera la cinquantaine d’intervenants de la 6ème édition de la Journée de la femme digitale (JFD), dont elle est l’initiatrice et l’organisatrice. (@Challenges).
#Sécurité
► Ca se passe en Europe : Bruxelles veut généraliser les cartes d’identité biométriques. La Commission européenne juge la mesure essentielle à la sécurité et aux contrôles des frontières. Elle veut que toutes les cartes soient équipées d’une puce d’ici à cinq ans. On la retrouve dans le portefeuille d’une majorité d’Européens. Mais elle constitue aussi une vraie brèche à leurs frontières et pour leur sécurité intérieure, a alerté mardi la Commission européenne : la carte d’identité est le document le plus fréquemment falsifié pour entrer illégalement dans l’UE et y circuler. Et certains modèles, en particulier ceux encore en papier, sont à la fois faciles à copier et difficiles à contrôler. (@LesEchos).
#CyberSécurité
► Après la prévention, l’agence de cybersécurité insiste sur la détection. Les pires cauchemars des professionnels de la sécurité informatique ne relèvent plus de la science-fiction. « L’année 2017 a vu se réaliser des scénarios que nous avions anticipés », a souligné ce mardi Guillaume Poupard, le directeur général de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information. Il présentait le rapport annuel de l’institution chargée de préparer la France à repousser des cyberattaques et placée sous l’autorité du Premier ministre. Au total, les 550 experts de l’Anssi ont étudié l’an passé 2.345 signalements d’événements de sécurité numérique, dont vingt sont qualifiés d’« incidents majeurs ». (@LesEchos).
► Cyberattaque : apprendre à travailler sans ordinateurs. « Il y a un avant et un après WannaCry et NotPetya, note Vincent Vallée, président du CCA (Club de la Continuité d’Activité), qui regroupe 150 professionnels de la gestion de crise. Ces deux attaques survenues à quelques semaines d’intervalle ont fait prendre conscience aux chefs d’entreprise que nul n’était à l’abri d’un ‘crash’ informatique et que ça pouvait coûter cher et mettre l’entreprise en grande difficulté… » Tout le monde doit désormais envisager le pire. Certes, voilà plusieurs années que beaucoup d’entreprises – dont tous les OVI, les opérateurs d’importance vitale, jugés indispensables pour la survie de la Nation – ont mis en place des plans de continuité d’activité (PCA), qui doivent leur permettre de continuer à travailler en mode dégradé. (@LesEchos).
#Audiovisuel
► Une agence de Bercy lance sa propre blockchain pour gérer les fréquences. La blockchain ne séduit pas que les entreprises. Après la Banque de France, qui a annoncé récemment expérimenter cette technologie avec les banques de la Place, c’est au tour de l’Agence nationale des fréquences (ANFR) de rejoindre l’aventure. L’établissement public, qui planifie, gère et contrôle l’utilisation des fréquences radio sous la supervision de Bercy, va lancer sa propre blockchain. Celle-ci, développée en partenariat avec la start-up Blockchain Partner, devrait être disponible en septembre. L’idée de cette blockchain est de permettre de mieux gérer l’attribution des bandes de fréquences libres, alors que les demandes de connexion ont fortement augmenté. « De plus en plus de start-up et de grandes entreprises ont recours pour leurs objets connectés aux fréquences libres », explique Gilles Brégant, directeur général de l’ANFR. Concrètement, la « blockchain des fréquences » va faire office de registre d’enregistrement de toutes les bandes de fréquences. « L’objectif est de bâtir un registre qui permettra une transparence maximale et une véritable décentralisation », confirme Claire Balva, patronne de Blockchain Partner. (@LesEchos).
#MediaSocial
► La messagerie star des banquiers. Les malheurs de Mark Zuckerberg font les affaires de David Gurlé. Ce Français installé dans la Silicon Valley a même affiché sur le réseau social un article du quotidien britannique Daily Mail avec ce titre : « Facebook lit le contenu de tous vos messages privés sur Messenger. » Juste en dessous de cette publication, le PDG de l’application de communication professionnelle Symphony fait la promotion de sa solution concurrente : « Nous embauchons ! Dans nos bureaux de Palo Alto, New York, et en France… » Et le quinquagénaire met aussitôt en avant la toute récente levée de fonds de 67 millions de dollars, soit au total 300 millions de dollars récoltés depuis 2014, pour accélérer son développement avec l’appui des banques Barclays, Bpifrance et CLSA à Hongkong. « Notre modèle économique ne repose pas sur les données personnelles de nos utilisateurs, mais au contraire sur la sécurité de leurs échanges et de leurs travaux », indique le quinquagénaire, de passage à Paris. (@LExpress).
#Télévision
► Réalité virtuelle / réalité augmentée : la télé de demain ? Dans le domaine de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée, le sport est une piste de développement et la Coupe du monde de football devrait fournir un joli terrain de jeu aux groupes de médias. Via son Media Lab, programme d’accélération de startups installé à La Station F, TF1 a d’ailleurs concocté deux nouvelles expériences qui seront présentées du 24 au 26 mai lors de Viva Technology. , qui se tiendra à Cannes du 9 au 12 avril. La directrice, Laurine Garaude, Marché international des programmes de télévision (MIPTV), a expliqué début avril : « Cela fait maintenant trois ans que l’on accélère le développement autour de la VR [initiales de l’anglais virtual reality, réalité virtuelle]. Il est essentiel, dans un marché de contenus comme le MIPTV, de réunir l’ensemble des acteurs qui travaillent à la recherche de nouvelles narrations. » (@latribune).