23 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 23 avril 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Commerce

xAmazon compte plus de 100 millions d’abonnés à Prime. C’est un chiffre qu’Amazon avait toujours gardé secret. Mercredi 18 avril, le géant américain du commerce en ligne a révélé pour la première fois le nombre d’abonnés à son offre Prime: plus de 100 millions. « En 2017, Amazon a livré plus de cinq milliards de produits avec Prime dans le monde entier, et les nouveaux membres ont été plus nombreux que les années précédentes, aussi bien aux Etats-Unis que dans le monde », s’est félicité Jeff Bezos, son fondateur et patron, dans sa lettre annuelle adressée aux actionnaires. L’abonnement Prime, longtemps baptisé Premium en France, a été lancé en 2005. Il permet d’abord de bénéficier de la livraison gratuite en deux jours ouvrés (un jour en France). Depuis, Amazon a ajouté d’autres services pour attirer de nouveaux clients. Aux Etats-Unis, la société propose un catalogue de films et de séries en streaming, une plate-forme d’écoute musicale, l’accès à une bibliothèque de livres numériques et un espace de stockage de photos en ligne. Elle a aussi ajouté la livraison de produits alimentaires en deux heures. « 100 millions, c’est davantage que les estimations de Wall Street », souligne Daniel Ives, analyste chez GBH Insights. Amazon ne précise pas la répartition du nombre d’abonnés. Comme le prix varie selon les pays (99 dollars par an aux Etats-Unis, 49 euros soit 60 dollars en France et environ 15 dollars en Inde), il n’est donc pas possible de connaître le chiffre d’affaires généré par Prime. Les analystes estiment cependant que les Etats-Unis représentent, au moins, la moitié des abonnés. (Silicon 2.0). 

#EconomieCirculaire

Le gouvernement lève le voile sur ses projets. Développer l’économie circulaire. Tel est l’ambition de la feuille de route que le gouvernement présente ce lundi. Le Premier ministre et la secrétaire d’Etat à la Transition écologique, Brune Poirson, vont dévoiler leurs ambitions à l’occasion de la visite d’une usine SEB à Mayenne. Un choix assez naturel puisque le spécialiste du petit électroménager mise notamment sur des produits pouvant être réparés. Un principe clé de l’économie circulaire. Mais outre la réparation, l’économie circulaire s’appuie sur des pratiques telles que le réemploi et le recyclage, afin de limiter la consommation de matières premières, d’eau ou d’énergie, ainsi que le rejet de déchets. (@LesEchos).

#Travail

► Plateformisation 2027. Conséquences de l’ubérisation en santé et sécurité au travail. Le monde du travail assiste à une profonde transformation de ses modèles d’organisation, de production et de commercialisation. De nouvelles formes d’emploi et d’organisation du travail posent alors la question des conséquences possibles sur la santé et la sécurité de ces travailleurs du XXIème siècle. Ces dernières années, le développement des plates-formes d’intermédiation qui permettent une mise en relation massive de clients et de prestataires de services s’accompagne de nombreuses interrogations de la part des acteurs du travail. Si ce phénomène reste encore marginal, environ 200 000 travailleurs concernés, il interpelle car les organisations du travail mises en place par ces nouveaux acteurs échappent largement aux cadres de régulation traditionnels. De plus, ces nouvelles pratiques ont déjà un effet sur l’organisation de nombreuses entreprises traditionnelles.

#Coworking

Plusieurs startups sous le même toit. À Strasbourg (Haut-Rhin), ces 55 coworkers partagent bureaux, salle de réunion et matériel, mais ils sont tous travailleurs indépendants. Leurs activités sont très variées : hypnose, création de bijoux, graphisme… Ces espaces permettent de réduire les coûts. « Avoir accès à des salles de réunion dans des espaces comme celui-ci, ça coûterait déjà quelque chose comme 200 euros la journée, alors que nos clients vont payer 300 euros au mois et auront un accès illimité à ces salles de réunion« , explique Guillaume Zaegel, fondateur de Panorama-coworking, une société qui loue ces locaux aux coworkers. (@franceinfo).

#Société

► Le retour de l’autoritarisme ? Frédéric Worms s’entretient avec Peter Gordon, historien, professeur d’histoire intellectuelle à l’Université de Harvard (Etats-Unis). Parmi les explications des régressions démocratiques auxquelles on assiste aujourd’hui, et en particulier l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis, il y en a une qui relève de la psychologie sociale : la fascination pour l’autorité, et le retour de l’autoritarisme. Mais de quoi s’agit-il ? Pour éclairer ce phénomène, l’historien américain Peter Gordon se réfère à une enquête menée et commentée à la fin de la Seconde Guerre mondiale par Theodor W. Adorno, l’un des fondateurs de la « théorie critique » allemande : des psychologues y avaient défini des critères de l’autoritarisme, expliquant à l’époque la fascination pour le fascisme. Cette étude est encore éclairante aujourd’hui. Mais comme Adorno à l’époque, Peter Gordon pense qu’il faut compléter cette explication psychologique par une explication sociale et politique, en particulier par une analyse des médias et de la communication de masse, la transformation de la propagande d’une époque à une autre, et aujourd’hui nos réseaux sociaux. L’autoritarisme n’est pas seulement un fantasme, mais un produit de consommation massive. Dangereux pour la santé des peuples. (@franceculture).

#LiensVagabonds

► Attention, la Chine accélère !. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – USA : plus de journalistes dans les TV que dans les journaux ; – Sous Trump, la réalité virtuelle devient politique ; – La Russie lâche un « tapis de bombes » sur Internet pour tenter de censurer Telegram ; – Facebook utilise l’IA pour vendre vos futurs faits et gestes aux annonceurs ; – Les salaires mirobolants des chercheurs en IA.

#JeuVideo

Les nouveaux maîtres du jeu. Ils remplissent des stades, rassemblent des millions de spectateurs dans le monde, et leurs exploits font vibrer leurs supporteurs. Ce ne sont ni des sportifs ni des artistes : ce sont des stars de jeux vidéo. Ils s’affrontent avec leurs claviers d’ordinateur et leurs souris. Technique, tactique, condition physique… Ces champions d’un nouveau genre s’entraînent comme des athlètes de haut niveau. Ils seront peut-être bientôt aux Jeux olympiques et sont déjà au cœur d’un juteux business. (@franceinfo).