La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Ville
► Depuis le 1er janvier 2017, la loi Labbé interdit aux personnes publiques d’utiliser ou de faire utiliser des pesticides de synthèse pour l’entretien des espaces verts, forêts, promenades ouverts au public. L’éco-pâturage peut être une nouvelle pratique. Ainsi dans un quartier de Lile (Nord), l’utilisation de moutons pour tondre l’herbe peu réduire de 30% le coût de la tonte. Plusieurs villes se sont tournées vers cette solution comme Nanterre ou Grenoble.
► Un modèle de ville intelligente, ou comment fabriquer la ville avec le secteur privé et les citoyens. Le numérique a changé la ville. Celle-ci offre désormais des services « intelligents » adaptés aux citoyens et entreprises, grâce à une démarche d’innovation permanente liée aux données foisonnantes disponibles dans tous les domaines : énergie, transport… Après avoir auditionné plus d’une centaine de personnes, effectué une quinzaine de déplacements à l’étranger et passé divers partenariats à l’international, la mission conduite par Akim Oural, adjoint au maire de Lille et président du groupe « numérique » de la Commission nationale de la coopération décentralisée, émet vingt propositions, dans un rapport remis le 3 juillet au secrétaire d’État auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Lemoyne. (@Lagazettefr).
#Logement
► Helicity, l’éco-campus imaginé par trois étudiants. Etudiants à l’École des métiers de l’environnement à Bruz, près de Rennes, Pierre Lucas et Martin, 20 ans, ont décidé de construire et financer leur propre logement étudiant 100 % écologique. Ces constructions sont parfaitement isolées et surtout totalement démontables, avec un système de récupération et de recyclage des eaux usées. Ces modules construits par des étudiants pour des étudiants s’installent sans fondation et peuvent se déplacer au gré des étapes du parcours de leurs habitants. (@LExpress).
#Téléphonie
► Une usine de microprocesseurs à 20 milliards de dollars. Par Laurent Alexandre. En 1965, le cofondateur d’Intel Gordon Moore énonce la loi qui va faire de lui l’idole des transhumanistes : la puissance des circuits intégrés double, à coût constant, tous les dix-huit mois. Après la machine à vapeur, l’électricité et le moteur à explosion, c’est le transistor qui engendra la quatrième révolution industrielle. Entre 1951 et 1971, les transistors passent de 10 millimètres de largeur à 10 microns, soit le centième de 1 millimètre. Depuis la fin de 2017, les fabricants asiatiques ont sorti presque simultanément les premiers microprocesseurs gravés en transistors de 10 et 7 nanomètres ; c’est-à-dire 10 et 7 milliardièmes de mètre de largeur. Les tout derniers microprocesseurs dépassent 10 milliards de transistors et réalisent plus de 10 000 milliards d’opérations par seconde ! Lire la suite sur le site de @LExpress.
#InternetDesObjets
► Quand les objets connectés s’invitent dans les scènes de ménage. C’est une enquête édifiante du New York Times. Des femmes seraient harcelées par leurs marisles objets connectés de la maison. Exemples : un climatiseur qui s’éteint juste après qu’on l’ait allumé, le chauffage qui monte subitement à 37°C (100°F), le code de la serrure connecté qui change tout le temps sans qu’on sache pourquoi, les lumières qui s’allument toutes seules en pleine nuit ou la musique qui se déclenche subitement à fond. Des dizaines de cas auraient été relevés aux États-Unis, selon la journaliste Nellie Bowles. Ce serait l’œuvre très souvent de maris pervers, qu’ils soient à la maison ou qu’ils aient quitté le domicile. (@franceinfo).
#IntelligenceArtificielle
► « L’intelligence artificielle n’est pas intelligente ». Comment comprendre l’informatisation du monde? Gérard Berry, professeur au Collège de France, explique : « Je ne suis pas à l’aise avec ce terme passe-partout, car ce qui marche pour l’instant est l’apprentissage automatique, qui n’est qu’une partie de l’intelligence au sens humain du terme. Le mot « intelligence », pas vraiment adapté à la réalité actuelle, produit trop de fantasmes dans le public profane. Mais les systèmes d’apprentissage deviennent remarquables et permettent de faire des choses qu’on pensait impossibles il y a peu, comme traduire correctement les langues, reconnaître la parole, ou lire des images médicales. » (@LExpress).
#Blockchain
► « La Blockchain, l’étape ultime de la dématérialisation du commerce B2B », explique Charles Ruelle. C’est au tour des grands groupes de s’intéresser de près à la Blockchain et à ses possibilités avec le lancement d’une initiative sur le sujet par Euler Hermes et HSBC. Avec l’idée de créer un processus d’assurance-crédit et d’affacturage dans cet environnement, les équipes du Trade Innovation Lab d’HSBC et de la Digital Agency d’Euler Hermes ont lancé un POC (Proof Of Concept) sur une période de 4 mois qui devrait être testé prochainement. Une petite révolution dans un secteur encore trop traditionnel sur laquelle revienne Charles Ruelle (co-Directeur de la Digital Agency), Beatrice Collot (Directeur Trade et Affacturage HSBC) et Olivier Sabineu (Directeur General Délégué HSBC Factoring France). L’occasion de retracer les évolutions du secteur, l’impact de la Blockchain et leurs visions de l’écosystème actuel.(@bymaddyness).
#Informatique
► Une usine de microprocesseurs à 20 milliards de dollars. Par Laurent Alexandre. En 1965, le cofondateur d’Intel Gordon Moore énonce la loi qui va faire de lui l’idole des transhumanistes : la puissance des circuits intégrés double, à coût constant, tous les dix-huit mois. Après la machine à vapeur, l’électricité et le moteur à explosion, c’est le transistor qui engendra la quatrième révolution industrielle. Entre 1951 et 1971, les transistors passent de 10 millimètres de largeur à 10 microns, soit le centième de 1 millimètre. Depuis la fin de 2017, les fabricants asiatiques ont sorti presque simultanément les premiers microprocesseurs gravés en transistors de 10 et 7 nanomètres ; c’est-à-dire 10 et 7 milliardièmes de mètre de largeur. Les tout derniers microprocesseurs dépassent 10 milliards de transistors et réalisent plus de 10 000 milliards d’opérations par seconde ! Lire la suite sur le site de @LExpress.
#Cyberattaques
► A Genève, les régulateurs des télécoms mobilisent l’IA face aux cyberattaques. Comment distinguer la « bonne » intelligence artificielle de la « mauvaise », celle qui pourra commettre des cyberattaques en piratant tous les objets connectés ? Réunis à Genève, du 9 au 12 juillet, pour la grande conférence annuelle de l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’organisme de l’ONU qui suit le secteur depuis 1947, les régulateurs télécoms du monde entier ont disserté, ces derniers jours, sans relâche sur le sujet. Ici, aucun débat ou presque sur les promesses de la 5G qui, pourtant, fascine partout ailleurs dans la galaxie des télécoms. (@LesEchos).
#Police
► Crimes et délits : les machines iront-elles jusqu’à remplacer la police ? Jadis, dans une gendarmerie, il y avait une carte affichée au mur recouverte de punaises. Elles représentaient le secteur et les infractions enregistrées durant le mois écoulé. C’était une manière de garder un œil sur les « points chauds », ceux où il y avait eu plus de délits ou de crimes. Seulement, aujourd’hui, numérique oblige, plus besoin de ce procédé du siècle dernier. La gendarmerie a créé un logiciel qui recense les cambriolages et les atteintes aux véhicules sur les six dernières années pour toute la France. Il n’a pas de nom officiel, mais il est souvent désigné par « Paved ». Il n’a coûté que le salaire des développeurs du Service central de renseignement criminel (SCRC) à Pontoise. Le logiciel donne ensuite des prévisions sur les potentiels lieux de cambriolages et d’atteintes aux véhicules, et il n’utilise pour cela que les données liées à ces infractions. C’est un bulletin météo de la délinquance. Testé pendant six mois, il sera diffusé dans les gendarmeries à partir de la rentrée. (@LesEchos).
#Cinéma
► Soderbergh: « Filmer à l’iPhone 7 n’est pas un gadget ». Le réalisateur américain ne cesse d’innover. Il a tourné « Paranoïa », un efficace fim d’angoisse, avec un iPhone 7. Il explique : « Si vous me connaissez un peu, vous savez que je suis toujours attiré par l’inaccessible. Il y a dix ans, ce genre d’expérience était impossible et même impensable. Or, j’ai toujours voulu tester les nouvelles technologies, surtout celles qu’on a dans la poche. Pour moi, c’est une évolution naturelle, et absolument pas un gadget. C’est même un jalon personnel dans mon parcours de cinéaste. J’avais déjà filmé pas mal de choses avec mon smartphone, mais pour moi, comme autant de tests qui repoussaient toujours plus loin les capacités de l’appareil. » (@LExpress).