13 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 13 juillet 2018

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Numérique

x► A la fin, c’est toujours la Silicon Valley qui gagne… même si Pékin pointe son nez. Alors que la France rêve de reprendre un peu de puissance à Londres, à l’heure du Brexit, la réalité géostratégique internationale révèle l’ampleur des vrais rapports de forces. L’avenir du numérique se joue davantage sur les bords du Pacifique, qu’entre les deux bords de l’Atlantique et a fortiori de la Manche. C’est ce que révèle une étude réalisée par CBInsights. Elle montre la prédominance de la Silicon Valley et des Etats-Unis en général. Avec 12 000 opérations enregistrées, la Silicon valley fait la course en tête suivie par la région de New York et ses 5 000 opérations. A elle seule, cette région a enregistré plus de deals qu’il n’y en a eu dans le monde en dehors des Etats-Unis. C’est dire la puissance de cette bande de terre. (@LUsineDigitale).

#Ville

► « Il faut mettre un pilote dans la ville intelligente ». Olivier Ortega, avocat chez LexCity avocats et spécialiste de la « smart city », plaide pour qu’un organe de gouvernance soit imaginé. La naissance d’un quartier durable – ou smart city – est toujours un heureux événement. Mais comment le faire vivre dans la durée ? Afin d’éviter les errements de l’urbanisme sur dalle des années 1970, Olivier Ortega, avocat spécialisé dans la ville durable, mène une étude dans le cadre, notamment, du projet Eureka Confluence à Lyon. Objectif : dessiner le profil d’un organe de gouvernance de la smart city. (@Le_Moniteur).

#Entreprise

► La pyramide inversée : manager à l’heure du renversement des pouvoirs. Par Christophe Chenut, auteur avec Jean-Baptiste Guégan, du livre « Ingérables ! » Ce n’est pas moi qui le dis mais le département management de l’université du Michigan. Dans son programme destiné à la conduite du changement et à la gestion des talents aujourd’hui, il insiste sur la nécessité de considérer le talent et son management comme fondamentaux pour faire réussir toute entreprise au XXIe siècle. Ce n’est donc plus une simple tendance, c’est devenu une évidence. L’avenir est aux talents, et c’est au manager d’y répondre. Seul problème, c’est facile à dire et moins simple à faire. Pour y parvenir, il faut comprendre la place que les talents occupent dans l’entreprise. C’est ce que je vous propose d’aborder en repensant l’entreprise sous l’angle de la pyramide inversée des pouvoirs. En avoir pris conscience m’a notamment permis de devenir CEO d’Elite World. Lire la suite sur le site de @EchosExecutives.

#CivicTech

► La Cause de la culture ! Face à l’aggravation des inégalités culturelles, Make.org lance un projet d’ampleur inédit La Grande Cause sur « l’Accès à la Culture pour tous »rassemblant, d’ores et déjà, des partenaires aussi prestigieux que la Fondation Engie, le Ministère de la Culture, l’Opéra de Paris, la SACEM et les médias Arte, Explicite, Artips, SensCritique, La Diagonale de l’artMake.org est une Civic Tech au service de la transformation de la société par l’action massive de la société civile, offrant une plateforme européenne d’engagement de tous les acteurs de la société civile, citoyens, associations, entreprises, institutions, médias, afin d’adresser des problématiques d’intérêt général essentielles pour la société : la lutte contre les violences faites aux femmes, donner une chance à chaque jeune, la création de lien social, le soin de nos aînés, etc. (@libe).

#RéalitéVirtuelle

► Facebook s’essaye au shopping en réalité augmentée. Fini les cabines d’essayage dans les magasins ? Après l’introduction de la fonction « Shopping » sur les stories Instagram, Facebook introduit aux Etats-Unis une nouvelle manière de valoriser les produits de ses annonceurs sur le  fil d’actualité : les tester sur son téléphone, à l’aide de la réalité augmentée. Ces annonces prennent l’apparence de publicités gratuites, auxquelles s’ajoute un bouton « touchez pour essayer », de la même manière que fonctionnent les filtres inspirés de Snapchat. Le réseau social, qui veut à long terme se réinventer comme centre commercial, réduit l’écart entre le consommateur et le produit qu’il veut acheter. (@LesEchos).

► Les influenceurs de demain seront-ils tous virtuels ? Ils s’appellent Lil Miquela, Blawko, Bermuda ou Shudu Gram, sont américains et concentrent tous plusieurs milliers de followers. Selfies à gogo, mise en scène du quotidien, ils rassemblent toutes les caractéristiques des influenceurs. Sauf qu’en flânant sur leurs comptes Instagram respectifs, on a l’étrange impression d’être projeté dans un film ou un jeu vidéo. Réalisés en images de synthèses, ces avatars en 3D ont tout de l’esthétique des sims, issus du jeu éponyme. Déjà en janvier 2016, Louis Vuitton était la première maison à s’offrir une égérie virtuelle, héroïne tout droit sortie du célèbre jeu vidéo Final Fantasy. La muse 2.0, baptisée Lightning, a été choisie par Nicolas Ghesquière, directeur artistique de la marque et fan de manga pour incarner la campagne du malletier. « La réalité et le fantasy ne font plus qu’un : Lightning est une héroïne authentique […] », annonçait-il sur Instagram. (@Lexpress_Styles).

#IntelligenceArtificielle

► Les banques doivent encore transformer l’essai. D’abord perçue comme un outil indispensable pour réduire les coûts, la robotisation pourrait avoir d’autres vertus pour les institutions financières : « les banques et assureurs qui ont mis en œuvre des outils d’automatisation intelligents pour faire des économies se rendent compte qu’elle a aussi des impacts significatifs sur leurs revenus », explique Marie-Caroline Baërd, vice-président chez Capgemini. Selon le sondage mondial mené par le cabinet auprès de 1.500 responsables des services financiers, un tiers des groupes qui se sont lancés dans des vastes déploiements d’outils de robotisation « intelligents » ont vu leur chiffre d’affaires progresser de 2 à 5 % grâce à ces outils. (@LesEchos).

► Jean-Gabriel Ganascia : « La peur de l’intelligence artificielle est infondée » Jean-Gabriel Ganascia, chercheur en intelligence artificielle au Laboratoire d’informatique de Paris 6, explique ce qu’est l’intelligence artificielle : « C’est d’abord une discipline scientifique, née au milieu des années 1950, qui vise à comprendre l’intelligence humaine à travers la simulation de toutes les fonctions cognitives qui y contribuent. Elle tente de reproduire avec l’informatique notre aptitude humaine à mémoriser et apprendre, à raisonner, à utiliser un langage, après que nos organes des sens (la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher…) nous ont donné une perception du monde extérieur. Si l’IA suscite un tel engouement aujourd’hui, c’est que les masses de données [les fameuses « big data », NDLR] que nous produisons, sont toutes enregistrées ou presque. Et de nombreuses applications permettent d’en tirer parti. (@ladepechedumidi).

► La révolution tarde dans les entreprises. Par Olivier Bouffault, directeur associé au Boston Consulting Group. Sur toutes les lèvres et à l’agenda de neuf entreprises sur dix, l’intelligence artificielle (IA) est aujourd’hui au coeur des réflexions stratégiques des industriels. En cause ? La promesse d’une réduction de 20 % des coûts de conversion, notamment grâce à l’augmentation de la productivité. Le chemin semble toutefois encore long ; si l’ambition et l’enthousiasme sont palpables, la réalité est toute autre. Ainsi, dans un classement des pays ayant implémenté l’IA que nous avons réalisé sur la base d’une étude menée auprès de 1.096 entreprises, les Etats-Unis et la Chine arrivent en tête avec respectivement 25 % et 23 % des entreprises industrielles l’ayant intégré avec succès dans l’un de leur projet. A l’inverse, la France, l’Allemagne et le Japon en sont encore au stade de la planification. Lire la suite sur le site de @LesEchos.

#Publicité

► « Le rapport de force entre éditeurs et annonceurs s’est inversé ». Quel est l’impact du modèle publicitaire sur le contenu de la presse en ligne ? Entretien avec Alan Ouakrat, maître de conférences en Sciences de l’information et de la communication (Paris-III). Il a soutenu, en 2011, une thèse sur la publicité dans la presse en ligne issue de l’imprimé. Sur le site de @InaGlobal, il explique les évolutions qu’il a constaté-vous constatées : « En 2011, j’observais les débuts de la publicité sur le mobile et ceux de la programmatique (la mise en relation automatisée des acheteurs et vendeurs d’espaces publicitaires). Cette dernière représente aujourd’hui plus des deux tiers du marché de la publicité graphique (display) d’après l’étude du SRI. La thèse analyse les signes naissants d’une plus grande technicisation et automatisation du marché de la publicité en ligne, qui se sont largement confirmées depuis.

#DroitDAuteur

► Sur YouTube, la détection automatique des contenus soumis à droit d’auteur ne satisfait personne. Le Parlement européen a rejeté en l’état, jeudi 5 juillet, un important projet de directive européenne sur le droit d’auteur. Le texte sera à nouveau débattu en septembre, notamment l’un de ses articles les plus polémiques : l’article 13. Visant à protéger les auteurs face à la réutilisation de leurs œuvres sur des plates-formes numériques, il impose aux plates-formes, faute d’accord avec les ayants droit, de mettre en place des outils automatisés efficaces de reconnaissance de contenu. Ces logiciels doivent permettre de détecter la mise en ligne par un internaute d’une vidéo ou d’une chanson protégée par le droit d’auteur, pour en bloquer la diffusion. (@Pixelsfr).