19 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 19 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#GrandDébat

► Les architectes plaident pour une ville écolo à dimension humaine. « Convaincu que la colère sociale exprimée par les Gilets jaunes est liée à une crise de nos manières d’habiter et d’aménager nos villes et nos territoires », un rapport d’étape livre déjà les grands axes des propositions des architectes. La transition écologique y apparaît omniprésente, tout comme la demande de « densification des zones pavillonnaires » et de proximité des transports et services. « Réparer les centres villes et requalifier les zones périphériques » sont deux marqueurs. Dans un entretien à l’AFP, Denis Dessus, président du Conseil national de l’Ordre des architectes, souligne qu’il faut « se consacrer à la rénovation du bâti existant qui correspond à 99% du parc ». « Un bâtiment dure plusieurs générations, est habité pendant des centaines de milliers d’heures, modifie l’environnement pour des décennies », argumente-t-il, et donc « concevoir l’urbanisme et l’architecture ne doit pas être soumis aux seuls appétits financiers spéculatifs ». (@Culturebox). Légende image : La ville de Dijon, vue aérienne. Crédits photo : Lionel lourdel / Hemis.fr.

► Ce sont les I.A. qui vont décider du futur, et c’est flippant. Les deux mois de « Grand débat » se sont achevés lundi 18 mars 2019. 1,6 million de contributions en ligne vont être passées en revue par les algorithmes d’intelligence artificielle de l’institut de sondage OpinionWay. Leur boulot ? Classer les réponses des citoyens pour faire remonter les principales suggestions. « Dans le premier cas, c’est assez simple : (…) il suffit alors de compter le nombre d’occurrences de chaque réponse et de transformer cela en pourcentage, explique Frédéric Micheau, directeur du département opinion & politique chez OpinionWay, à Libération. Ce qui est plus compliqué, c’est de traiter les contributions libres. » OpinionWay travaille pour cela avec les algorithmes de la société française Qwam. La machine lit chacun des verbatims et les compare à un dictionnaire de notions – de mots, de groupes de mots, d’idées. De quoi analyser rapidement des quantités de données colossales. Chose que des statisticiens seuls ne seraient pas capables de faire. (@LADN_EU). A lire aussi : L’intelligence artificielle au service du grand débat (@franceculture).

#Ville

► Alexandre Allard : « Cidade Matarazzo contient tous les éléments de l’urbanité de demain ». Présenté au MIPIM, le projet que l’homme d’affaires français développe à Sao Paolo se veut la préfiguration de ce que va devenir la ville intelligente. Bâtiments épurés, végétalisation à outrance, rues enterrées, un village consacré au retail mais aussi à l’artisanat brésilien, une chapelle suspendue avec en dessous, un cinéma et une salle de spectacle… Et une application pour récolter la data et suivre le parcours du visiteur. Le projet sera signé, entre autre de l’architecte basé dans le Var, Rudy Ricciotti et de Jean Nouvel. « Ce n’est pas un monde physique auquel on colle une application. Il existe deux mondes, un technologique, l’autre physique, que je rapproche. Je déplace le curseur du monde physique et je déplace le curseur du monde digital pour les amener l’un vers l’autre », explique Alexandre Allard. (@latribunepaca).

#Immobilier

► Les défis immobiliers à relever pour les prochaines années. Les enjeux climatiques, énergétiques et numériques vont transformer les bureaux de demain. L’immeuble du futur sera encore plus économe en énergie mais aussi hybride, convertible et ultra connecté. « Pour prendre en compte le changement climatique et préserver l’environnement, il faudra intégrer davantage dans le processus de construction le remploi de matériaux existants, développer la filière bois avec une approche circulaire », explique Walid Goudiard, directeur AMO-MOE chez Jones Lang LaSalle. Ainsi « L’espace devenant limité et cher, pourquoi ne pas imaginer des lieux transformables s’adaptant à des usages différents au cours de la journée », affirme Christel Zordan, directrice générale du Fonds d’investissement Nuveen (@Le_Figaro).

► L’intelligence artificielle face aux réalités du bâtiment. Pour tenter d’y répondre, le laboratoire du futur des villes et des infrastructures (Leonard) créé par Vinci, a lancé mardi 12 mars une série de conférences consacrées à l’intelligence artificielle dans la construction, la mobilité et l’industrie. La première, exclusivement consacrée au secteur du bâtiment, a débuté sur un constat : les champs d’application et la pertinence de l’IA ne sont pas les mêmes entre la phase de conception/construction de l’ouvrage et celle de son exploitation. Les applications de l’IA concernent déjà le contrôle et l’analyse visuelle du chantier, où l’ordinateur signale les situations dangereuses (zones à risques, absence d’équipement de protection, etc.) et surveille les accès. Mais pendant la conception du bâtiment, l’enjeu est de recourir à l’IA lors de la mise au point des matériaux (chimie de la construction) ou de la conception de la maquette numérique d’après le processus BIM (Building Information Modeling). (@pressecitron). Photo by Alex wong on Unsplash.

#Agriculture

► Grande-Synthe : L’agriculture urbaine pour répondre aux difficultés sociales. Médiatisée par les migrants qui y font escale avant de partir vers l’Angleterre, la crise de la sidérurgie et son taux de chômage bien au-dessus de la moyenne, la ville de Grande-Synthe (59) est devenue en quelques années un concentré des difficultés auxquelles le reste de la planète pourrait bien être confronté dans la prochaine décennie. Sous l’impulsion de son maire, cette cité industrielle a compris que la transition écologique pouvait être une véritable bouffée d’oxygène. Un pari qui a désormais valeur d’exemple. Le maire de Grande-Synthe depuis 2001 a préféré retrousser ses manches, mobiliser associations locales et pouvoirs publics, pour faire de la commune un laboratoire de ce que les autres vivront demain. Plaçant la crise industrielle derrière lui, l’édile est convaincu que les politiques de développement durable sont des réponses de long terme aux difficultés sociales des habitants. « Ce n’est pas l’économie qui doit diriger le pays, c’est le pouvoir de vivre », déclarait l’an dernier Damien Carême sur Le Monde. (@villeintelmag).

#Internet

► « Le pouvoir égalisateur d’un Internet pour tous relève en partie du fantasme ». Salomé Berlioux, présidente-fondatrice de l’association Chemins d’avenirs et co-autrice avec Erkki Maillard du livre Les Invisibles de la République (Robert Laffon, 2019), apporte un éclairage original sur « un problème ni spectaculaire ni particulièrement visible » et pourtant crucial : celui du déterminisme territorial qui touche les jeunes issus des territoires périphériques. Accès restreint à l’information, mobilité limitée, manque d’opportunités : pour trouver sa voie professionnelle, les obstacles ne manquent pas. Dans ce contexte, Salomé Berlioux questionne notamment le rôle du numérique : cause ou remède à la fracture sociale ? Un article à retrouver dans le dossier Inclusion : le numérique est-il la cause et le remède, sur le site de RSLN. (@usbeketrica).

#Web

► François Flückiger : « Le Web a été un amplificateur de l’irrationnalité ». Si ce pionnier d’Internet avait bien prédit, il y a vingt-cinq ans, l’usage solitaire du Web, il n’avait anticipé ni les réseaux sociaux ni leurs dérives. Il s’alarme aujourd’hui dans une tribune au « Monde » de la confusion entre connaissance et croyances, un danger pour la rigueur scientifique. « En mars 1989, Tim Berners-Lee, un jeune ingénieur anglais, invente le Web à l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN). Cinq ans plus tard, alors que j’ai succédé à Tim Berners-Lee au Massachusetts Institute of Technology (MIT), je souhaite ajouter à un livre universitaire sur les réseaux multimédias un épilogue sur la société numérique naissante. Lire la suite sur le site @lemondefr.

#MediaSocial

► Facebook : enquête pénale aux Etats-Unis sur des « accès partenaires » aux données des utilisateurs. Quel accès aux données de ses utilisateurs a réellement accordé Facebook à ses partenaires, et dans quelles conditions ? Des procureurs fédéraux à New York ont lancé une enquête pénale à ce sujet, a révélé le New York Times mercredi 13 mars. C’est ce quotidien américain qui avait dévoilé, en décembre, des informations sur des partenariats entre Facebook et d’autres grandes entreprise du numérique, incluant des partages de données. Le New York Times expliquait alors, entre autres, que Spotify avait eu accès aux messages privés de ses utilisateur sur Facebook ; Yahoo!, aux publications des amis de ses utilisateurs ; Apple, aux contacts Facebook d’utilisateurs de ces produits… Des partenariats de ce type auraient été noués avec plus de 150 entreprises, selon le journal américain. (@lemondefr).

#Environnement

► #Trashchallenge: ce défi positif qui contribue à nettoyer la planête. Après le Bootle Flip Challenge ou le In My Feeling Challenge, un nouveau défi se propage sur les réseaux sociaux: le Trash Challenge. Son objectif est de mobiliser les internautes pour aller nettoyer les espaces pollués par les déchets. Lancé en 2015, ces initiatives refont surface depuis quelques jours, alors que les jeunes manifestent dans les rues pour le climat. (@Figaro_Economie).

#LiensSauvages

► – Ces Cubains qui défient le gouvernement grâce aux réseaux sociaux (@frenchweb) ; – Les virus aiment l’espace… (@frenchweb) ; – A Saumur, Veolia Eau va désormais favoriser l’inclusion numérique (@villeintelmag) ; – Google lance son Netflix du jeu vidéo (@LesEchos) ; – Quand l’intelligence artificielle transforme le bâtiment (@weareleonard) ; – Copyright, plateformes: ces méga chantiers européens qui vont bouleverser le numérique (@Challenges) ; – Le budget participatif d’Angers, entre civic tech et agora locale (@C_desmaires) ; – L’intelligence artificielle, le nouveau champ de rivalités entre les États-Unis et la Chine (@europe1) ; – « Uber, c’est de la sous-traitance poussée à l’extrême, enrobée dans un discours technologique » (@usbeketrica) ; – The future of city innovation (@BloombergCities).

18 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 18 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► Chili : inauguration de la première centrale solaire thermique d’Amérique Latine. Au milieu du désert d’Atacama apparaît, comme une œuvre d’ingénierie futuriste, Cerro Dominador. La centrale solaire thermodynamique qui, d’ici 2020, produira de la lumière pour 250.000 foyers. Equipés de la technologie CSP (Concentrating Solar Power), plus de 10.000 héliostats, des miroirs de 140 cm2 qui suivent la trajectoire du soleil, projettent la chaleur solaire comme une loupe sur le récepteur situé au sommet de la tour sismique de 250 mètres. Le réservoir contient des sels fondus qui seront chauffés à 565ºC et serviront à leur tour à chauffer l’eau. La vapeur propulse une turbine qui produit de l’énergie lorsqu’il n’y a plus de soleil. (@Sciences_Avenir). Légende image : Vue aérienne de la centrale de Cerro Dominador, à Antofagasta (Chili), le 6 février 2019. Crédits photo : Cerro Dominador / Afp- Ho.

#Energie

► La ligue des champions de l’éolien offshore a commencé. « C’est la Ligue des champions de l’éolien offshore. » Voilà comment un acteur du secteur commente la compétition qui va s’intensifier pour équiper le champ de Dunkerque (Nord) de plusieurs centaines de mégawatts. Vendredi, les consortiums en lice ont remis leur dossier à la Commission de régulation de l’énergie, chargée d’instruire les offres. Le gendarme du secteur doit le faire dans un délai de 8 semaines: une fois qu’il aura sélectionné le vainqueur. Tous les grands énergéticiens européens sont présents, pilotant de solides regroupements : EDF est associé au canadien Enbridge, Engie avec le portugais EDP, tandis que le suédois Vattenfall travaille avec l’allemand WPD. Pour ne citer que quelques-unes des équipes en compétition. (@Figaro_Economie).

#5G&Lifi

► Le réseau 5ème génération arrive bien en 2019, et les premiers appels grand public seront passés dès l’été prochain en France. « 2019 est une année précommerciale, avec un réseau qui commencera à être utilisé dans les villes de Paris, Marseille, Nantes et Lille-Douai. Il accompagnera d’ailleurs les premiers smartphones compatibles. 2020 sera, quant à elle, la véritable année commerciale pour cette technologie qui va accompagner la prochaine décennie », précise Arnaud Vamparys, directeur du programme 5G chez Orange. Et les usages dépasseront ceux connus aujourd’hui sur les mobiles classiques. Tout un pan de l’industrie s’ouvrira à la 5G. Des robots pourront être pilotés à distance et sans latence, ouvrant la voie à des opérations chirurgicales complexes à distance, par exemple, tandis que les véhicules autonomes pourront communiquer entre eux et en temps réel des informations liées à la circulation. « Personne ne veut prendre le risque de rater une révolution, et les investissements dans ce domaine sont importants », souligne Jean Varaldi, président de Qualcomm France. Reste encore la question de l’attribution officielle des fréquences 5G, qui sera décidée cet automne par le gouvernement. (@Cnews)

► Revue de liens : – La 5G va-t-elle nous simplifier la vie ? (@franceculture) ; – Quel est le calendrier de la 5G en France et en Europe ? (@Numerama) ; – Cinq questions que tout le monde se pose sur la 5G (et une 6e sur la 6G) (@LePoint) ; – Où ont lieu les tests 5G en France ? Cette carte vous permet de le savoir (@Numerama) ; – 5G : le principe de précaution doit primer (@letemps).

► Pour Verizon, la 5G coûtera 10 dollars de plus par mois. Enchères à coups de milliards pour acheter les fréquences, dépenses d’infrastructures pour construire le réseau… la 5G va coûter très cher aux opérateurs. Il y a tout juste un an, le patron de l’opérateur Sprint jugeait que les investissements pourraient atteindre le total de 275 milliards de dollars (243 milliards d’euros). Naturellement, les opérateurs seront tentés d’en répercuter le coût en bout de chaîne, sur le client. Reste à savoir dans quelle proportion. Aux Etats-Unis, pays en avance sur le déploiement du nouveau standard, Verizon estime que cela en coûtera 10 dollars de plus chaque mois pour ses abonnés. (@LesEchos).

► 5G : la Chine investira près de 200 milliards d’euros d’ici à 2025. Bien décidée à être leader sur la 5G, la Chine se donne les moyens. Selon un think tank dépendant du ministère de l’Industrie, de l’Information et de la Technologie, la Chine pourrait investir entre 134 et 198 milliards d’euros dans la 5G d’ici à 2025. Pour référence, le pays avait, sur la période 2014-2018, un budget de 131 millions d’euros. Cette hausse de budget permettrait aux opérateurs chinois de tirer des recettes aux alentours des 250 milliards d’euros sur la même période. C’est le China Academy of Information and Communications Technology (CAICT) qui avance ce chiffre spectaculaire. La 5G devrait représenter un marché pesant quelque 1 398 milliards d’euros d’après le cabinet qui assure également que 182 opérateurs à travers 78 pays s’essaient actuellement à la 5G. (@lesnums).

► Donald Trump veut de la 5G… et même de la 6G ! La 5G est régulièrement dans la bouche du président américain ces derniers temps, devenue un argument dans la guerre économique qui se joue entre les États-Unis et la Chine. Dernièrement, Donald Trump avait demandé à ce que Huawei ou ZTE ne puissent œuvrer dans les infrastructures du réseau américain, une décision qui tombait plutôt mal pour le chinois qui était prêt dans le domaine de la 5G, ce qui devrait favoriser son concurrent Samsung. Tous les acteurs technologiques sont impatients de voir débarquer la 5G et ses promesses, notamment les débits de données de 10 Gb/s ! Cela représente un débit 100 fois plus rapide que l’actuelle 4G LTE. Certains groupes de travail planchent sur des spécifications pouvant même atteindre 20 Gb/s. C’est bien joli tout cela, mais Donald Trump veut de la 6G… pour ne pas se faire distancer. (@pressecitron).

#Transport

► Il sera peut-être possible dans quelques mois pour les utilisateurs chinois du métro de payer leur billet simplement en étant scanné à l’entrée de la station. L’essai est effectué en partenariat avec Huawei qui développe la technologie. C’est en tout cas l’objet du test réalisé  par une compagnie ferroviaire à Shenzen, en Chine. Une station a été équipée d’un système de reconnaissance faciale disposé à l’entrée. Les utilisateurs venant prendre le métro sont automatiquement détectés et le prix du billet est débité de leur compte. Ils doivent préalablement avoir enregistré un mode de paiement et associé leurs données faciales. (@Clubic).

#Immobilier

► Ecotone, le projet immobilier futuriste de Sophia-Antipolis Dans le dictionnaire, un écotone est une zone de transition écologique entre plusieurs écosystèmes. À Sophia-Antipolis, technopole située sur plusieurs communes dont Antibes, il s’agit d’un projet très innovant, dans la zone des Trois-Moulins, sur un terrain de 40 000 m2. Côté chiffres, il s’agit d’une construction de 10 000 m2 au sol, avec un espace comprenant un secteur pour les entreprises, des hôtels, des restaurants, des parkings et de nombreux espaces verts. Le but est de faire monter la nature sur la bâtiment, les lavandes devraient être partout (d’où le violet sur les visuels). Le projet est imaginé par l’architecte Jean Nouvel. (@franceinfo).

#GrandDébat National

► « il y a un manque de transparence sur le traitement des réponses ». Qu’est -ce-que vraiment la démocratie numérique et comment peut-elle s’exercer ? A l’heure où se clot le grand débat national en ligne, la question n’a jamais été aussi actuelle. Entretien avec Tatiana de Feraudy, coordinatrice de l’Observatoire de la démocratie numérique. Elle explique que « c’est difficile de définir la démocratie numérique, ce sont des nouvelles formes d’expression, une manière plus directe d’interpeller les institutions et d’être représenté. En tout cas le numérique est un lieu de débat. Ça marche bien quand la régulation se fait entre pairs, comme sur certains forums ou dans la communauté Wikipédia par exemple. » (@franceinter).

#LiensSauvages

► – La French Tech Lyon ouvre en avril son grand incubateur H7 (@frenchweb) ; – Google veut se positionner dans le jeu video grâce au streaming (@frenchweb) ; – L’éducation sexuelle sur Instagram (@frenchweb) ; – La Française Fidji Simo, nouvelle directrice de l’application Facebook (@frenchweb) ; – A Saumur, Veolia Eau va désormais favoriser l’inclusion numérique (@villeintelmag) ; – Tchad : la Chine équipe 109 villages de la télévision satellitaire dans le cadre d’un projet (@JD_Tchad) ; – 50 ans après sa création, quel bilan pour la technopole Sophia Antipolis ? (@frenchweb) ; – Luc Julia : « Non à l’intelligence artificielle, oui à l’intelligence augmentée » ! (@acteurspublics) ; – Jeune chercheuse en IA, j’ai quitté Morgan Stanley pour retourner à l’université (@koriifr)

17 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 17 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► La technologie suédoise pourrait faire de la géothermie une source d’énergie aussi importante que l’éolien et le solaire. La géothermie est flexible, comme le gaz naturel, fournissant de l’énergie chaque fois que nécessaire. Et il est vert, comme l’énergie éolienne et solaire, ne produisant presque aucune émission de CO2. Mais les grandes centrales géothermiques dépendent d’un accès à de l’eau très chaude, qui ne peut être récupérée que dans de petites régions de la planète comme l’Islande et l’Indonésie. La société suédoise Climeon affirme pouvoir rendre la géothermie accessible grâce à sa technologie peut utiliser la chaleur à basse température, ce qui permet à une plus grande partie du monde d’accéder à une énergie géothermique économiquement viable. (@qz). Légende image : Unités Climeon à Fludir, Islande. Crédit photo : Climeon.

#SXSW19

► Fin du techno-chauvinisme, attaques sévères contre les géants de la tech. Pour cette édition 2019 du festival « South by Southwest » qui se clôture dimanche, un air de régulation remplace l’optimisme sans limites qui accueillait jusqu’à maintenant les représentants de la Silicon Valley au Texas. C’est un peu le monde à l’envers à Austin : les stars du festival ce ne sont plus Facebook, Amazon, Twitter et Elon Musk, mais des hommes, et surtout des femmes politiques qui cultivent ouvertement du Gafa-bashing face à un public composé de … nombreux salariés d’Apple, Google et Cie. Lire la suite sur le site de @metamedia.

#Media

► La « conversion » : nouvelle mission du journaliste. J’ai fait « 12 conversions ». « Cette semaine, réjouissons-nous, nous avons converti 35 personnes ». Ces phrases, vous croyez pouvoir les entendre dans une réunion d’évêques, d’imams ou de rabbins. Eh bien, non, pas du tout : c’est dans les conférences de rédaction des journaux qu’on les entend aujourd’hui !  Vous l’avez remarqué en allant sur les sites des journaux : pour accéder à la totalité d’un article, ou après cinq consultations gratuites, on vous incite à vous abonner pour continuer. Après des expériences comme la gratuité totale (avec financement par la publicité) ou la fermeture totale, en passant par l’achat d’article à la pièce, le “paywall” s’impose comme LE modèle économique de la presse en ligne. Avec une conséquence : ce n’est plus le nombre de lecteurs d’un article qui devient l’étalon de sa réussite, mais le nombre de lecteurs qu’il aura réussi à « convertir », c’est-à-dire le nombre de personnes qui, pour lire cet article, auront décidé de souscrire à un abonnement numérique. (@franceinter).

#Web

► Sur Internet, comment en est-on arrivé à l’idée que « toutes les paroles se valent ? » Chronique Phil’d’actu, par Thomas Schauder. Dans ma dernière chronique, je m’interrogeais sur la liberté d’expression et ses limites. Je montrais que pour des raisons aussi bien éthiques que politiques, il n’était ni possible ni souhaitable de tout dire. A la veille de fêter les 30 ans d’Internet, force est de constater que cet outil a révolutionné notre rapport à l’écrit et à la parole. Il offre des possibilités inédites dans l’histoire de l’humanité pour résister à l’oppression politique comme pour diffuser la propagande, partager les connaissances autant que les fausses nouvelles, communiquer instantanément partout sur terre, y compris pour insulter ou harceler. Cette révolution invite à prendre la question classique « peut-on tout dire ? » par un autre bout : pourquoi désire-t-on dire ? Pourquoi chacun pense-t-il que son opinion mérite d’être connue des autres ? Pourquoi en sommes-nous arrivés à penser que toutes les paroles se valent ? Lire la suite sur le site de @lemondefr.

#MediaSocial

► Attaque terroriste en Nouvelle-Zélande : les réseaux sociaux pointés du doigts. Les réseaux sociaux n’ont pas été au point. C’est le constat de la Première ministre de Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern, suite à l’attaque terroriste de vendredi dans les mosquées de la ville de Christchurch. La dirigeante a annoncé dimanche qu’elle attend des explications de la part de Facebook et des autres réseaux sociaux comme YouTube (qui appartient à Google) et Twitter. Effectivement, l’extrémiste australien Brenton Tarrant a filmé et diffusé en direct sur Facebook le massacre, dans une vidéo où on le voit passer de victime en victime, tirant sur les blessés à bout portant alors qu’ils tentent de fuir. Le contenu a été partagé et dupliqué ensuite sur YouTube et Twitter notamment, qui ont eu toutes les peines du monde à maîtriser cette viralité. (@latribune).

#Selfie

► Meitu, l’empire du selfie à l’assaut du monde. L’univers de Meitu, une entreprise chinoise qui développe des applications pour retoucher les autoportraits sur smartphones, semble très loin de la recherche de pointe en reconnaissance faciale. Mais l’entreprise est dotée de l’un des plus importants pôles de recherche privée en Chine, et se montre être l’une des premières entreprises à avoir su bâtir un empire du selfie valorisé à plus de deux milliards d’euros. Créée en 2008 par Wu Xi Hong, un ingénieur amateur de peinture auparavant spécialisé dans la revente de noms de domaines, Meitu a d’abord fabriqué des smartphones à selfies. Bien avant que la mode ne se popularise en Occident, la société proposait déjà en Chine des caméras frontales améliorées et surtout, des logiciels intégrés aux appareils pour améliorer l’apparence des utilisateurs sur leurs photos. (@FigaroTech).

#LiensSauvages

► – Un réseau électrique mondial et basé sur les renouvelables, ce n’est plus de la science-fiction (@FR_Conversation) ; – Pour éduquer à l’information, être un « digital native » ne suffit pas (@FR_Conversation) ; – Comment Epitech développe les futurs talents du digital (@Challenges) ; – Facebook a supprimé plus de 1,5 million de vidéos de l’attentat de Christchurch (@le_Parisien) ; – Le quartier de Quayside à Toronto, laboratoire expérimental d’une smart city (@lesyeuxdumonde) ; – 9 Français sur 10 pensent que leur métier existera toujours dans 20 ans mais sera différent @Figaro_Economie).

16 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 16 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

► La production de béton a de graves conséquences sur l’environnement. Ce n’est pas leplastique ou l’acier mais le béton qui a transformé la planète plus que tout autre. Des écoles, des hôpitaux aux immeubles de bureaux en passant par les ponts, les barrages et les ports, le béton est partout. Toutefois, les avantages indéniables du béton et du ciment entraînent des coûts environnementaux croissants. le ciment est responsable de 8% des émissions mondiales de carbone. Il est responsable de 9% de la consommation d’eau industrielle mondiale. La demande pour certains types de sable (utilisés en tant qu’agrégats) entraîne la destruction de plages, de lacs et de lits de rivières. (@wef). Légende image : La ville de Rizhao en Chine, dans la brume (juillet 20158). Crédits photo : Stringer / Reuter.

#Energie

► Le fonds souverain norvégien, le plus gros au monde, se désengage de certaines compagnies pétrolières. Le plus gros fonds souverain au monde, celui de la Norvège, lui-même alimenté par des pétrodollars,va se désengager de certaines compagnies pétrolières pour réduire l’exposition de ce pays scandinave à l’or noir, une décision qui épargne toutefois les majors comme ExxonMobil et Total. Si cette proposition est dictée par des considérations financières et non pas environnementales, le désengagement, même partiel, d’un investisseur qui pèse plus de 1.000 milliards de dollars est aussi perçu comme un coup porté aux énergies fossiles polluantes. (@Sciences_Avenir).

#Alimentation

► Le fondateur du groupe de grande distribution Auchan, Gérard Mulliez, a estimé jeudi 14 mars que « tout le monde sera obligé de faire de la permaculture », dans la mesure où les consommateurs « commencent à savoir » que les « maladies sont la conséquence d’une malbouffe ». « Comme aujourd’hui, ça commence à se savoir (…) Tout le monde sera obligé de faire de la permaculture comme les ouvriers il y a 50 ans avaient leurs jardins potagers », a poursuivi celui qui régna jusqu’en 2006 sur un empire familial (Auchan, Boulanger, Décathlon, Leroy Merlin), créé à partir du tout premier magasin français de « hard discount ». (@Sciences_Avenir).

► Pour lutter contre le réchauffement climatique, il faut réduire sa consommation de viande. Les pays développés en particulier devront réduire de 90% leur consommation de viande pour préserver la planète et nourrir les quelque 10 milliards d’humains attendus d’ici 2050, ont calculé les chercheurs. L’étude parue dans la revue Nature est consacrée à l’impact environnemental de ce que nous mangeons. La production agroalimentaire, consommatrice d’eau, source de déforestation, est un facteur majeur de réchauffement climatique. Et sans un recul net de la consommation de viande, son impact sur l’environnement pourrait croître jusqu’à 90% d’ici la moitié du siècle, préviennent les chercheurs, qui appellent aussi à réduire le gaspillage alimentaire et à de meilleures pratiques agricoles. (@Sciences_Avenir).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Nouvelle dure semaine pour Facebook, un an après Cambridge Analytica. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La tuerie en Nouvelle Zélande montre encore une fois l’incapacité de YouTube et Facebook de gérer la haine et les images violentes. Comment Facebook a-t-il permis la diffusion en direct de la tuerie pendant 17 mn ? Ses processus internes de modération ne fonctionnent pas. En d’autres termes, il s’agit bien d’un massacre produit pour Internet. Et pour radicaliser les internautes. Les réseaux sociaux n’ont pas su gérer. Même s’il n’y pas que les réseaux sociaux qui montrent la tuerie. Attention donc à l’oxygène d’amplification ; – Le journalisme local est en train de mourir aux US à la vue de tous ; – Outils pour réussir la couverture d’une élection.

#PublicitéPolitique

► Les hésitations des gouvernements européens et des réseaux sociaux. Comment éviter le fiasco de 2016, lorsqu’il avait fallu des mois après l’élection présidentielle états-unienne pour comprendre avec quelle facilité les agences de propagande russes avaient utilisé les réseaux sociaux pour diffuser leurs messages ? C’est, en substance, la question que se posent aussi bien la Commission européenne et les gouvernements de l’Union européenne que Facebook et Google, à quelques semaines des élections européennes. Depuis 2016, gouvernements et réseaux sociaux ont pris des mesures pour tenter de compliquer la tâche des organes de désinformation. Facebook comme Twitter ont investi dans leurs outils de détection de faux comptes, et annoncent régulièrement le démantèlement de groupes de comptes agissant de manière coordonnée et trompeuse. (@lemondefr).

#LiensSauvages

► – Facebook: dans la tourmente, une figure historique quitte le navire (@Challenges) ; – Cinq questions sur l’écoféminisme (@usbeketrica) ; – L’ère post-numérique approche : êtes-vous prêts ? (@iatranshumanism).

15 Mar

Régions.news #369 – Edition du vendredi 15 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. La centrale solaire de Cestas (Gironde), la plus grande d’Europe au moment de son inauguration le 1er décembre 2015. Crédits photo : Marc De Tienda / Panoramic. – Un rapport de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) met en exergue les performances des grandes installations photovoltaïques, dont les coûts d’investissement ont reculé d’un tiers en trois ans. Le rapport souligne que plus les installations sont importantes, plus les coûts de production du solaire descendent de manière significative. À lire : À Bordeaux, la décharge de Labarde a été transformée en centrale solaire, avec dix embauches.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Recycler, récupérer, fabriquer soi-même, privilégier le local… est une tendance de fond qui émerge depuis quelques années. Face au gaspillage, à l’obsolescence programmée, pour des raisons d’économie ou de santé, les Français sont de plus en plus nombreux à franchir le pas et la Bretagne n’échappe pas à la règle. France 3 Bretagne a rencontré des Bretons qui ont choisi, de se lancer dans l’aventure du « moins consommer mais mieux ». Cette pratique se nomme le do it yourself ou le faire soi-même en français. Une pratique qui a le vent en poupe, plus 550 000 blogs lui sont consacrés sur le Web.

► L‘association Décider ensemble et le Conseil économique, social et environnemental coorganisent, le 18 mars prochain à Paris, une journée consacrée aux civic tech et à l’engagement citoyen. L’objectif de l’opération est de dresser un état des lieux des technologies civiques et de la démocratie numérique en France. Pour cela, l’événement se déroulera  autour de quatre thématiques : 1/ Quelle place pour les civic tech à l’heure du grand débat national ; 2/ Govtech ou quand les institutions utilisent les technologies numériques ; 3/ Quand la technologie sert la cause des citoyens ; 4/ L’écosystème civic tech, un marché comme les autres.

► Les espaces de travail partagés, connectés qui accueillent les auto-entrepreneurs, des salariés en télétravail sont encouragés par le gouvernement pour dynamiser les territoires. Appelés coworking space, ces lieux de travail s’implante en France : voir la carte du coworking en France. Ainsi le travail se dématérialise de plus en plus. Comme le souligne Jérôme Le Grognec, patron de l’agence digitale Swenson House explique : « la proximité n’est plus indispensable. Dans beaucoup de métiers, on peut bosser à distance. »

► « A vendre lot de deux classes, cause délaissement dans écoles et communes rurales ». Une association de parents d’élèves de Montigny-sur-Loing (Seine-et-Marne) a décidé de mettre en vente symboliquement sur le site LeBonCoin deux classes qui doivent être supprimées à la rentrée 2019. Une pétition a recueilli plus de 1.100 signatures.

► #LaVieSansLeWeb devient en quelques heures l’un des hashtags les plus utilisés sur Twitter. Nous sommes le mardi 12 mars et c’est le 30ème anniversaire de l’invention du Web. Ainsi sur Twitter, les internautes ont pu se souvenir ce qu’était le quotidien avant l’existence de cette application fondamentale de l’Internet. Il y a ceux qui affirment avec nostalgie la perte du lien social ou le recul de la lecture de livres. Mais il y a ceux qui se réjouissent que le Web a permis plus de découvertes, de culture et de contacts. Une révolution que la télévision s’amusait à imaginer dès les années 1960, et qu’elle a découverte pour de bon au début des années 1990.

Légende image. En 1989, le CERN (Conseil européen pour la recherche nucléaire), près de Genève, en Suisse, à cheval sur la frontière franco-suisse, était une ruche d’idées et les informations y étaient stockées sur un grand nombre d’ordinateurs incompatibles. Le chercheur anglais Tim Berners-Lee imagina une structure unificatrice permettant de connecter entre elles les informations disséminées sur ces différents ordinateurs. En 1991, cette vision de connectivité universelle était devenue le World Wide Web !

#Web@30

► « La philosophie de la Fondation pour le Web est que vous devez avoir un contrôle complet de vos données. Ce n’est pas du pétrole, ce n’est pas une matière première, ce n’est pas une substance », a déclaré Berners-Lee, le lundi 11 mars, dans un entretien avec quelque journalistes rencontrés au CERN (Conseil européen pour la recherche nucléaire). C’est le lieu de naissance du World Wide Web, il y a 30 ans. « C’était le 12 mars 1989 très exactement. À l’origine, c’était une simple proposition écrite, un mémo pour « un système de gestion de l’information », un moyen pour les scientifiques de partager leurs connaissances via un système d’hyperliens », explique Valérie Schafer, chargée de recherche au CNRS. Très vite les entreprises et le grand public adoptent le Web. Et au début des années 2000 voient la naissance de ceux qui sont devenus les géants du Web : Amazon (1994), Google (1998), Facebook (2003) ou Twitter (2006). « On est passé d’un Web de documents à un Web de programmes. On a vu l’apparition de moteurs de recherche incroyablement efficaces. Le Web a connu de nombreuses évolutions, et il serait idiot de penser que son état actuel est son évolution ultime. Il n’est pas trop tard pour changer le Web », affirme aujourd’hui Tim Berners-Lee.

► Sans l’Internet (nommé en 1970 ArpaNet), le Web n’aurait pas existé. Depuis une vingtaine d’années, les termes « Internet » et « Web » sont considérés comme des synonymes. Masquant le fait que le second n’est qu’une des applications du premier. Internet est un réseau informatique mondial, ou plus exactement d’un nœud gigantesque et sans centre névralgique de millions de réseaux, qui permet d’envoyer des « paquets » d’informations d’un ordinateur à un autre, grâce à un protocole informatique (TCP/IP) et un système complexe d’adresses (URL). Et le Web a réussi à s’imposer comme l’application la plus iconique du célèbre réseau informatique mondial, éclipsant les autres applications comme newsgroups, e-mails et tchats.

► En 1992, Wojciech Wojcik et Daniel Charnay, ingénieurs du CNRS, travaillent à l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules à Villeurbanne (Rhône). Après une conférence au Cern, Ils montent le premier serveur WEB français et publie la première page Web, info.in2p3.fr, en France.

► Revue de liens : – « Il y a quelque chose d’inattendu aussi : le web est inventé en Europe dans un laboratoire voué à la physique des hautes énergies par un garçon qui avait une formation de physicien », explique Pierre Mounier-Kuhn, historien de l’informatique ; – Voici ma vie en 1989, avant le web, récit de la journaliste de @LObs, Corinne Bouchouchi ; – Les 30 ans du Web : de l’utopie à un capitalisme de surveillance, son inventeur, l’informaticien britannique Tim Berners-Lee, ne s’y résout pas, sa créature lui a échappé, l’utopie d’Internet a déraillé ; – Voir : Les 30 ans du Web en une infographie.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Ce qu’il faut comprendre du pivot de Facebook vers la messagerie. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Résumé critique de la dernière décennie Internet : « Des capital-risqueurs ont subventionné la création de plates-formes rémunérant peu le travail & fournissant des services de domestiques à la demande aux riches, en soumettant tout le monde à une surveillance accrue» ; – Facebook, Google et d’autres seigneurs de l’économie de surveillance ont engendré une mutation virulente du capitalisme. Ils ne sont donc pas intéressés à aborder leurs nombreux scandales.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 15 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Climat

► Quand le changement climatique attaque la santé mentale : et si votre dépression était de l’éco-anxiété ? Elle le dit en riant, mais néanmoins sérieusement : « Moi, je pleure. Je pleure pas mal, même. » Justine Davasse milite, travaille, s’informe et, parfois, elle craque. Quand elle regarde une vidéo ou lit un article faisant état des conséquences du changement climatique, quand elle bouquine ou cogite sur la sixième extinction de masse, cette Orléanaise de 30 ans peine à contenir sa frustration. Convaincue que le temps presse et que le déni conduit l’humanité dans le mur, elle souffre d’un trouble dont la société peine encore à définir l’ampleur et les contours : l’éco-anxiété, ou anxiété climatique, un concept développé pour la première fois par la chercheuse belgo-canadienne Véronique Lapaige. Bref, le blues du militant vert. (@franceinfo). Légende image : Insomnies, maux de tête, angoisses… Assister impuissant à la destruction de la planète et de sa biodiversité provoque de l’anxiété chez des militants, scientifiques et citoyens sensibles à l’environnement. Crédits photo : Noémie Caron / FranceInfo.

#Transport

► Aéroport de Lyon : des robots pour garer votre voiture. C’est une première mondiale. Un service de robot-voiturier vient d’être testé à l’Aéroport de Lyon. Bientôt, vous pourrez dire adieu aux créneaux. C’est un robot qui le fera pour vous ! Dans les semaines à venir, 500 places seront bientôt disponibles sur le parking P5+ de l’aéroport Lyon-Saint Exupéry, avec 4 robots autonomes fonctionnant en simultané et 12 boxes pour accueillir et restituer les véhicules, a annoncé l’aéroport de Lyon dans un communiqué. A terme, ce dispositif pourrait représenter jusqu’à 2000 places supplémentaires et s’étendre sur plus de 6000 places en tout. (@franceinfo).

► Comment Google s’est réorganisé pour mieux cibler les mobilités en France. Entre les offres dédiées aux mobilités et les produits marketing classiques, il y a de quoi se perdre dans la myriade de services Google dont peuvent profiter les entreprises de l’automobile et du transport. Pour mieux toucher ces acteurs des mobilités, le directeur général de Google France, Sébastien Missoffe, a décidé de réunir tous ces services au sein d’une même division, automobile et mobilités, après sa prise de poste il y a un an et demi. « Notre objectif est d’aider les acteurs français du secteur : constructeurs, distributeurs, acteurs historiques de la location, mais aussi les start-up qui proposent de nouveaux services de mobilités », résume Clément Eulry, qui dirige la division automobile et mobilités de Google France. Une division pleinement opérationnelle depuis un an. (@journaldunet).

#Santé

► Bataille autour du juteux marché de la téléconsultation médicale. La santé est-elle aussi en train de « s’ubériser » ? Depuis le 15 septembre 2018, les téléconsultations médicales sont remboursées par l’Assurance maladie, sous conditions. Si les médecins s’y mettent lentement (voir encadré), une quarantaine de plateformes commerciales se sont déjà engouffrées dans la brèche. Elles parient sur l’effet d’aubaine que le coup de pouce de la Sécu pourrait créer, alors qu’il devient par endroits de plus en plus difficile de trouver un médecin ou d’obtenir un rendez-vous rapide. Il faut dire que les Français sont plutôt gourmands en soins, selon l’OCDE : chaque année, ils se rendent chez le médecin -généraliste ou spécialiste – 6,1 fois en moyenne. Ce qui fait près de 400 millions de consultations médicales par an, dont seules 1 à 2% sont réalisées en téléconsultation, selon les estimations. (@Challenges).

#Commerce

► L’ingénieux système de défense des libraires face à Amazon. Et si les libraires français avaient enfin trouvé la parade pour contrer le géant Amazon ? La plateforme lalibrairie.com fédère à ce jour plus de 2.500 librairies indépendantes dans toute la France et référence plus de 350.000 ouvrages. Le principe est simple : l’internaute passe commande en ligne et choisit deux options. Soit il se fait livrer directement à domicile en 24 à 72 heures, soit il choisit de récupérer directement sa commande auprès d’un point libraire situé à proximité de son domicile. (@Challenges).

#Banque

► Quand l’agence bancaire se transforme en mode coworking. Le Crédit du Nord a inauguré à Lille un nouveau type d’agence atypique, grand espace entièrement ouvert, sans bureau individuel, ni guichet. Un pari destiné à redonner envie aux clients de venir en agence, pas uniquement pour souscrire des produits bancaires. Une incarnation aussi de la stratégie d’« open banking » de la filiale de Société Générale centrée sur une clientèle d’entrepreneurs. « Avant, les espaces bancaires étaient de très grands halls vides, avec quelques guichets et au fond des bureaux, souvent sombres. Aujourd’hui, la banque joue un rôle dans la société, financer et aider ceux qui entreprennent dans les territoires à se développer : il faut qu’elle s’ouvre vers l’extérieur, que ses collaborateurs se sentent bien et que les clients se sentent chez eux » a-t-elle mis en perspective lors d’une rencontre sur place avec la presse ce mercredi 13 mars. « Ces espaces sont disruptifs : ils dissolvent les modes managériaux classiques » a-t-elle fait valoir. (@latribune).

#Media

► Le jour où les robots journalistes envahiront les rédactions. Par Benoit Raphael, Chief Robot Officer. Voici « Inspire », l’un des premiers robots journalistes stagiaires de l’histoire de la profession. Il est chinois, il a son badge de presse comme les grands pour aller interviewer les humains au salon de l’agriculture par exemple. Il mesure 1m20 donc il ne fait pas trop peur. Et il est encore très con. Son rôle : poser des questions et récupérer des données. Bon, sur ce plateau TV on ne comprend pas bien ce qu’il cherché exactement mais c’est pas grave. Il a atteint son objectif : il est entré dans le saint des saints. On a peut-être ici le premier proto-journaliste du média du futur. Cela parait encore surréaliste et rigolo. Et je reconnais que sa première performance sur un plateau télé est un peu… bizarre. En fait il faudrait juste qu’il arrête de dire bonjour en levant la main et ne pas donner l’impression d’être envahi par un brouillard de calculs quand on lui pose une question pourtant très simple… Mais bon. . Lire la suite sur le réseau social Linkedin.

► Comment prévenir et traiter les traumatismes secondaires des journalistes d’investigation open source. Par Hannah Ellis, chercheuse au Berkman Klein Center for Internet & Society at Harvard University. Billet originellement publié en anglais sur bellingcat et republié sur méta-media avec autorisation. Qu’il s’agisse de victimes d’une attaque chimique ou d’un attentat à la bombe, les journalistes faisant des enquêtes open source sont tenus de regarder et d’interagir avec des images brutes provenant du terrain, qui sont au cœur des enquêtes open source en ligne. Avec l’augmentation du nombre de médias qui traitent l’information par l’image, les enquêteurs doivent s’adapter et traiter un nombre important de séquences audiovisuelles. Bien qu’elles soient des preuves potentielles à des fins d’enquête et de d’intérêt public, nous devons être conscients des effets traumatisants qu’elles peuvent avoir sur ceux qui entrent en contact avec elles régulièrement. La conséquence d’une exposition répétée pour les journalistes est ce que l’on peut qualifier de traumatisme par procuration ou secondaire. On parle de détresse mentale qui est la résultante de l’interaction avec ces images en ligne. Lire la suite sur le site @metamedia.

#Internet

► Désinformation et souveraineté des continents virtuels de l’Internet. Les conditions d’émergence de la désinformation en ligne et hors ligne, à partir de 2012 aux États-Unis, sont importantes à cerner pour en comprendre la spécificité et pour en maîtriser les réponses. Elles s’inscrivent dans la suite du tournant social, qui a vu la naissance des médias sociaux (2005-2007), faisant passer Internet du Web 1.0 au Web 2.0, avec des capacités d’interactions décuplées et des modèles d’affaires avérés (et confirmés par l’entrée au Nasdaq de Facebook et Twitter en 2012). Ce tournant social a aussi mis l’accent sur le rôle de la donnée et des algorithmes, sous la forme de big data aux utilisations multiples (data analytics, deep machine learning…). Il prépare les conditions de mise en œuvre de l’intelligence artificielle via la puissance de calcul de l’informatique nuagique. (@FR_Conversation).

#Video

► Pourquoi les acteurs traditionnels s’intéressent soudainement à l’esport. Passé de l’ombre à la lumière en l’espace de quelques années, l’esport s’impose de plus en plus comme une pratique massivement populaire. Avec un marché en structuration qui attire toujours plus d’acteurs financiers et une audience jeune qui ne cesse de s’accroître, la pratique compétitive du jeu vidéo se démocratise largement. Pour preuve, en novembre 2018, le club français Team Vitality réalisait un record européen avec une levée de 20 millions d’euros, récoltés auprès de Tej Kohli, un entrepreneur indien. Plus récemment, c’était le club GamersOrigin qui finalisait un tour de table à hauteur de 3 millions d’euros auprès de la société Pinou Capital et d’Entrepreneur Venture. (@bymaddyness).

#LiensSauvages

► – Journalistes et médias ont été la cible de davantage d’attaques et de pressions en 2018 (@lemondefr) ; – Pourquoi la demande de diesel va exploser cette année (@Challenges) ; – Comment mieux prendre en compte les femmes dans la recherche et l’innovation ? (@frenchweb) ; – Des Islandais s’indignent de voir leurs villes enneigées sur Google Maps (@20minutes) ; – « Montpellier en 2050 » : le double défi de construire et d’innover (@ObjectifLR) ; – Guillaume Novello, journaliste éditeur numérique à « 20 Minutes » (@20minutes) ; – Surfer aux débuts du Web : « c’était comme une espèce de chasse au trésor » (@lemondefr) ; – Grand débat : comment l’intelligence artificielle aidera à analyser les contributions (@LesEchos).

14 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 14 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Environnement

► Le navire italien Grande America a coulé au large du Golfe de Gascogne. Le Grande America subissait un incendie depuis le dimanche 10 mars en soirée, dont la violence s’est amplifiée durant les 24 dernières heures. Le navire a coulé mardi 12 mars. Une nappe d’hydrocarbures d’une dizaine de kilomètres de long a été localisée dans la zone du naufrage du navire italien qui transportait 45 conteneurs répertoriés comme contenant des matières dangereuses en plus des 2200 tonnes de fioul lourd dans ses soutes. Les nappes de pétrole du Grande America « pourraient toucher le littoral français vers dimanche soir ou lundi », selon François de Rugy, le ministre de la Transition écologique sur @franceinfo. Et l’Etat assure tout faire pour « réduire l’impact » de la pollution sur les côtesLégende image : Le Grande america est en train de couler (le mardi 12 mars 2019). Crédits photo : Marine nationale.

#Santé

► Premières greffes mondiales d’os de l’oreille moyenne fabriqués en 3D. Une équipe médicale sud-africaine a annoncé, jeudi 14 mars, avoir procédé à des greffes de petits os de l’oreille moyenne fabriqués grâce à l’impression 3D, des interventions présentées comme des premières mondiales. Cette procédure chirurgicale « pourrait être la réponse à la perte auditive de transmission, un problème de l’oreille moyenne qui peut être causé par des anomalies congénitales, une infection, un traumatisme ou une maladie du métabolisme », s’est réjouie l’université de Pretoria dans un communiqué. « La 3D nous permet de faire des choses que nous n’aurions jamais pensé pouvoir faire », a expliqué le professeur Mashudu Tshifularo, qui a dirigé trois greffes, grâce à cette procédure, des os de l’oreille moyenne. La dernière en date a eu lieu mercredi à l’hôpital Steve Biko de la capitale sud-africaine Pretoria. (@franceinfo).

#Energie

► Les éoliennes les plus hautes de France en construction en Haute-Vienne. Trois éoliennes sur les six que comprend le projet se dressent déjà dans le ciel de Saint-Martial-sur-Isope. Avec une hauteur de 200 mètres en bout de pales et des mâts de 4,40 mètres de circonférence elles devraient produire 66 000 mégawatts par an pendant 20 ans soit l’équivalent de la consommation moyenne de 15 000 foyers. Le projet est porté par l’entreprise BayWa r.e basée à Paris et la société Valorem basée à Bègles en Gironde. Le chantier a démarré en avril 2018 et il devrait s’achever dans quelques jours. (@franceinfo).

#Alimentation

► Nantes va ouvrir son premier « Food Hall » en 2020. La ville de Nantes n’en finit pas d’innover en matière d’aménagement. C’est notamment le cas de l’Ile de Nantes dont les friches industrielles de la partie sud-ouest laissent place à des bâtiments qui transforment la capitale des Pays-de-la-Loire. L’an prochain l’ile accueillera un « Food Hall » : un vaste espace de restauration inventive, avec une dizaine de stands à thème, un bar et même un micro-marché nocturne. Un appel à candidatures pour les restaurants vient d’être lancé. (@villeintelmag).

► WeWork lance un programme d’accélération pour faire décoller les pépites de la FoodTech. Un an après sa renaissance, WeWork Labs poursuit sa montée en puissance. Et pour se distinguer, le programme d’accélération du géant américain du coworking mise notamment sur la FoodTech. Preuve en effet, WeWork Labs vient de dévoiler une nouvelle offre pour accompagner les start-up du secteur de l’alimentation et de l’agriculture. Il faut dire que l’enjeu autour de la FoodTech est immense dans la mesure où il faudra nourrir 10 milliards de personnes dans le monde d’ici 2050. La FoodTech est un secteur qui devrait générer un chiffre d’affaires de 112 milliards de dollars à l’échelle mondiale d’ci 2023, selon le cabinet Research and Markets. Pour l’heure, la majorité des investissements sont captés par les acteurs de la livraison de repas, comme l’illustre le tour de table de 400 millions de dollars de DoorDash en février. (@frenchweb).

#Nature

► Ecosophie : et si la nature nous apprenait à innover ? À coups de smartphones hyperpuissants et de projet Hyperloop, l’Homme se targue d’être l’être vivant le plus innovant. Sauf que la nature a toujours une longueur d’avance. 4 milliards d’années même. Côté R&D, elle fait mieux, plus efficace et sans détruire son environnement. Et contrairement à l’Homme, ses innovations sont toujours utiles. Il y a de quoi s’inspirer des plantes et animaux qui nous entourent. Les tribus amérindiennes le font depuis des siècles ; l’autrice Janine Benyus en a fait le sujet d’un livre en 1997, Biomimétisme : Quand la nature inspire des innovations durables . Nouvelles énergies, gestion de l’eau, biodiversité… d’après un rapport du Ceebios, le biomimétisme permet de répondre à 9 des 17 objectifs de développement de l’ONU. Architecture, tech ou santé, le biomimétisme s’applique à tous les domaines. Lire la suite sur le site @LADN_EU.

#Numérique

► Et si l’Europe défendait sa souveraineté numérique face aux Gafa ? L’Europe doit sortir de son état de nain face à la puissance des GAFAM américains et bientôt des BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi, les géants chinois), et pour cela prendre des mesures d’ampleur, du soutien des entreprises au droit du travail en passant par la transition écologique. C’est ce que prône un avis, « Pour une politique de souveraineté européenne du numérique », adopté le 13 mars au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Cette alerte opportune, un document de 58 pages, à quelques semaines des élections européennes du 26 mai a été présentée mercredi par le rapporteur de l’avis, Benoît Thieulin, ancien président du Conseil national du numérique (CNNum). Aujourd’hui, souligne-t-il, les Européens sont dépendants d’infrastructures essentiellement américaines, dans quasiment tous les champs du numérique : recherche, e-commerce, réseaux sociaux etc. Le rapport dresse un tableau sans complaisance du retard européen actuel. (@LObs)

#MediaSocial

► Facebook : enquête pénale aux Etats-Unis sur des « accès partenaires » aux données des utilisateurs. Quel accès aux données de ses utilisateurs a réellement accordé Facebook à ses partenaires, et dans quelles conditions ? Des procureurs fédéraux à New York ont lancé une enquête pénale à ce sujet, a révélé le New York Times mercredi 13 mars. C’est ce quotidien américain qui avait dévoilé, en décembre, des informations sur des partenariats entre Facebook et d’autres grandes entreprise du numérique, incluant des partages de données. Le New York Times expliquait alors, entre autres, que Spotify avait eu accès aux messages privés de ses utilisateur sur Facebook ; Yahoo!, aux publications des amis de ses utilisateurs ; Apple, aux contacts Facebook d’utilisateurs de ces produits… Des partenariats de ce type auraient été noués avec plus de 150 entreprises, selon le journal américain. (@lemondefr).

#Musique

► Le streaming rapporte plus de la moitié des revenus en France en 2018. Le streaming a rapporté plus de la moitié des revenus de l’industrie musicale pour la première fois en 2018, d’après les chiffres publiés jeudi 14 mars par le Snep (Syndicat National de l’Edition Phonographique), principal syndicat des producteurs. L’écoute sur plateforme numérique s’avère de plus en plus comme un moteur de la croissance retrouvée du marché de la musique. « Ce nouvel usage de consommation, le streaming, et surtout le streaming payant, permet enfin, depuis 3 ans, de compenser la baisse du marché physique, qui est constante mais pas affolante », a déclaré Olivier Nusse, président du Snep et PDG d’Universal Music France (groupe Vivendi). (@Culturebox).

► L’intelligence artificielle, nouvelle star de la musique ? Les ordinateurs ne rempliront peut-être jamais les stades pour un concert de rock mais ils sont déjà capables de composer de la musique, et de manière plutôt convaincante, selon une démonstration effectuée au festival South by Southwest à Austin (Texas). En réalité, un album entier a déjà été conçu avec l’aide d’une intelligence artificielle (IA), « I am AI », publié à l’automne par Taryn Southern, comédienne et chanteuse mais qui ne sait jouer d’aucun instrument. « Pour ma première chanson, j’ai éprouvé beaucoup de difficultés: j’écrivais les paroles, j’avais la mélodie, mais c’était dur de composer la musique», explique la jeune femme lors d’une rencontre organisée à South by Southwest, festival à la confluence du cinéma, de la musique et de l’innovation technologique. « Il y a deux ans, j’ai entendu parler de musique par IA et j’ai demandé à tester Amper: en deux jours, j’avais composé une chanson dont j’avais le sentiment qu’elle venait de moi», assure Taryn Southern. (@frenchweb).

#LiensSauvages

► – Séoul va installer 50.000 capteurs IoT dans le cadre d’un projet de ville intelligente (@yonhapfr) ; – Engie poursuit sa diversification et prend pied dans les télécoms (@BFMBusiness) ; – Jean-Charles Naouri, PDG de Casino : « L’hypermarché est un format déclinant » (@lemondefr) ; – Alexandre Allard, ce Français qui construit une ville au Brésil (@Challenges) ; – Russie : la fronde monte contre le projet d’« Internet souverain » du Kremlin (@LesEchos) ; – Sibyle Veil : « Radio France ne doit pas laisser les Gafa s’approprier le lien direct avec les auditeurs » (@LesEchos) ; – Musique : le marché français à la traîne du rebond mondial (@LesEchos) ; – Pour Verizon, la 5G coûtera 10 dollars de plus par mois (@LesEchos) ; – La cryptomonnaie de Telegram dans les starting-blocks (@LesEchos) ; – [Etude] Les Français estiment qu’ils n’ont pas à se former au numérique (@LUsineDigitale) ; – Marseille accueille la 2e édition du Forum Energy for Smart Mobility (@villeintelmag).

13 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 13 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► Un rapport de la Commission de régulation de l’énergie (CRE) met en exergue les performances des grandes installations photovoltaïques, dont les coûts d’investissement ont reculé d’un tiers en trois ans. Le rapport  souligne que plus les installations sont importantes, plus les coûts de production du solaire descendent de manière significative. (@Figaro_Economie). A lire : À Bordeaux la décharge de Labarde transformée en centrale solaire, avec dix embauches (@LaTribuneBdx). Légende image : La centrale solaire de Cestas (Gironde), la plus grande d’Europe au moment de son inauguration le 1er décembre 2015. Crédits photo : Marc De Tienda / Panoramic.

► Parc éolien de Saint-Nazaire : les élus s’inquiètent de « vents contraires ». Institutionnels et industriels, à l’origine du projet de parc éolien en mer de Saint-Nazaire, s’inquiètent des « retards des parcs éoliens français ». « Ce parc éolien en mer permettra d’accélérer la transition énergétique de la Loire- Atlantique, un département aujourd’hui très largement dépendant de l’extérieur dans la satisfaction de ses besoins énergétiques, en couvrant 20% de sa consommation électrique », écrivent-ils. L’avenir du parc éolien de Saint-Nazaire est entre les mains du Conseil d’Etat. Seize mois d’instruction ont été nécessaires à la rédaction d’un rapport présenté le 13 février dernier par un magistrat du Conseil. (@franceinfo).

#Téléphonie

► 5G : la Chine va investir 200 milliards de dollars d’ici à 2025. Si l’argent est le nerf de la guerre, la Chine semble bien décidée à financer celle de la 5G. Alors que les relations s’enveniment avec Washington du fait du dossier Huawei, Pékin nourrit toujours de grandes ambitions pour le développement de cette nouvelle technologie. Selon une étude que vient de publier la CAICT (China Academy for Information and Communications Technology), un think tank qui dépend du ministère de l’Industrie, de l’information et de la technologie, la Chine devrait consacrer au moins 134 milliards de dollars pour la mise en oeuvre de ses réseaux 5G d’ici à 2025. Et il s’agit de l’estimation basse de la fourchette calculée par trois chercheurs de la CAICT. Dans le scénario le plus optimiste, ce sont 224 milliards de dollars qui seraient en effet consacrés à cette technologie. (@LesEchos).

#Exclusion numérique

► « On met la pression sur l’Etat, mais ce sont les opérateurs qui doivent faire le travail ». Le Défenseur des droits publie, mardi 12 mars, son rapport annuel pour 2018 qui alerte notamment sur « l’exclusion numérique ». Environ 7,5 millions de personnes restent « privées d’une couverture internet de qualité », selon ce rapport. « Il nous faut une bonne couverture partout, que ce soit la téléphonie mobile ou Internet », affirme ce mardi sur @franceinfo Jean-Paul Carteret, maire de Lavoncourt (Haute-Saône) et vice-président des maires ruraux de France. « Cela dépend beaucoup des opérateurs », ajoute-t-il.

#Commerce

► EuropaCity : nouveau revers, le plan d’urbanisme annulé par la justice. Le mégaprojet verra-t-il le jour ? Un an après avoir infligé un premier revers aux promoteurs d’EuropaCity, le tribunal administratif de Pontoise a annulé ce mardi le plan local d’urbanisme (PLU) de la ville de Gonesse, qui permet d’urbaniser une vaste zone agricole au nord de Paris où devait s’installer ce parc géant de commerces et de loisirs. Le maire (PS) de cette commune du Val-d’Oise, Jean-Pierre Blazy, a immédiatement annoncé ce mardi son intention de faire appel de la nouvelle décision du tribunal. Le 6 mars 2018, la justice administrative, qui jugeait l’étude d’impact « insuffisante », avait annulé la création de la zone d’aménagement concertée (ZAC) dite du « triangle de Gonesse », après quoi l’Etat avait fait appel. (@LExpress).

► L’offre Monoprix sur Amazon Prime Now désormais déployée dans 32 villes. Il y a quasiment six mois jour pour jour, Monoprix et Amazon Prime Now lançaient en grandes pompes leur offre commune. Le principe ? Permettre aux clients d’Amazon Prime Now (qui permet de se faire livrer à domicile très rapidement, en 1 à 2 heures, à Paris et dans les alentours, moyennant un abonnement à Amazon Prime) d’avoir accès à une sélection de 6.000 produits disponibles dans les rayons Monoprix. Parmi elles, 5.000 références alimentaires, et 1.500 références sous marques propres, autrement dit, aux couleurs de Monoprix. Au lancement, cependant, seule la moitié des arrondissements parisiens était concernée, et une quinzaine de villes des alentours, comme Clichy (où se trouve le siège de Monoprix), Levallois-Perret ou encore Asnières-sur-Seine. (@Challenges).

#Numérique

► La maîtriser pour ne pas la subir ? Si nous ne nous occupons pas de numérique, le numérique s’occupera de nous… ou de la nécessité d’acquérir une culture numérique au XXIème siècle. Avec Dominique Cardon, sociologue et directeur du « Médialab » de Sciences Po, auteur de « Culture Numérique » (Presses de Sciences Po, mars 2019). Comprendre le numérique pour ne pas le subir… Car, si nous fabriquons la technologie, elle nous fabrique aussi. Professeur de sociologie à Sciences Po où il dirige le « Medialab », membre du comité de rédaction de la revue Réseaux, il explique : « Notre responsabilité d’utilisateur est d’être aussi curieux que les potentialités que nous offre aujourd’hui cette technologie. » Il ajoute que « la culture numérique, c’est aussi ne pas se laisser prendre par les discours ambiants des prophètes et des Cassandre. [..] Il faut aussi creuser ces technologies, êtres plus curieux. » (@franceculture).

► Des algorithmes et des individus. Texte publié dans le cadre de la chronique « Société numérique », proposée par les chercheuses et chercheurs du département Sciences économiques et sociales de Télécom ParisTech, membres de l’Institut interdisciplinaire de l’innovation (CNRS). Les algorithmes sont partout. L’intelligence artificielle, qui s’alimente de monceaux de données sur nos vies, s’immisce dans toutes les activités humaines. Et si la panique ou l’enthousiasme utopique qui accompagnent cette révolution annoncée nous faisaient oublier comment fonctionnent les êtres humains ? La technique ne s’impose jamais seule : les algorithmes sont inventés par des gens, adoptés par d’autres, contournés ou détournés par d’autres encore. Lire la suite sur le site @FR_Conversation.

► Plaidoyer pour une souveraineté numérique européenne. Le numérique est devenu le nouveau théâtre de conflits internationaux entre États mais aussi avec les acteurs industriels, comme l’a révélé en son temps Edward Snowdensur la surveillance pratiquée par la NSA. Il s’agit d’un nouvel enjeu auxquel sont confrontés les États, les acteurs économiques et les citoyens eux-mêmes, pour préserver leur souveraineté numérique. La Gouvernance de l’Internet ne doit plus être uniquement envisagée comme une régulation « a posteriori » des édifices technologiques mis en place par les industriels mais bien comme une co-conception à laquelle les citoyens et les entreprises européennes devront être associés pour définir les normes et standards de ces technologies. (UP Magazine).

#Web@30

► 30 ans du Web : les débuts mouvementés de l’Internet en France. Année 1994, Gérard Théry, polytechnicien, ancien patron de France Télécom et père du Minitel, rédige un rapport sur « les autoroutes de l’information » à la demande du premier ministre Edouard Balladur. Le premier chapitre est consacré aux Etats-Unis, animés selon lui par « une ambition mondiale pour le contrôle de la chaîne numérique de l’information », et dont Internet est le fer de lance. Il conclut que « les limites d’Internet démontrent ainsi qu’il ne saurait, dans le long terme, constituer à lui tout seul, le réseau d’autoroutes mondial. » Un polytechnicien, ancien cadre travaillant chez France Télécom, l’opérateur historique, se souvient de l’ambiance de l’époque : « Dans ce milieu, personne ne croyait à l’Internet », pour des raisons à la fois corporatistes et culturelles. « En privé, certains, dont Gérard Théry, préconisaient carrément que l’Etat l’interdise sur le territoire français. » (@lemondefr).

#LiensSauvages

► – Les pollutions sont responsables d’un quart des morts et des maladies dans le monde, selon l’ONU (@franceinfo) ; – Vienne en tête du classement Mercer sur les villes offrant la meilleure qualité de vie (@lemondefr) ; – Grève pour le climat : Blanquer va-t-il booster, malgré lui, la mobilisation ? (@LExpress) ; – Terminus judiciaire pour l’ancien « baron » français du bitcoin (@LesEchos) ; – Mark Karpelès : « Je n’ai quasiment aucune chance d’être acquitté » (@LesEchos) ; – Bientôt une Toyota à hydrogène sur la lune ? (@LesEchos) ; – N. Karmitz (MK2) : « Netflix est dans une position de prédateur par rapport au cinéma » (@LesEchos) ; – myLabel, l’application qui redonne le pouvoir au consommateur (@villeintelmag).

12 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 12 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Web@30

► En 1989, le CERN, dans la banlieue de Genève, en Suisse, à cheval sur la frontière franco-suisse, était une ruche d’idées et les informations y étaient stockées sur un grand nombre d’ordinateurs incompatibles. Le chercheur américain Tim Berners-Lee imagina une structure unificatrice permettant de connecter entre elles les informations disséminées sur ces différents ordinateurs. En mars 1989, il écrivait une proposition intitulée « Gestion de l’information : une proposition ». En 1991, cette vision de connectivité universelle était devenue le World Wide Web !

► « La philosophie de la Fondation pour le Web est que vous devez avoir un contrôle complet de vos données. Ce n’est pas du pétrole, ce n’est pas une matière première, ce n’est pas une substance », a déclaré Berners-Lee, le lundi 11 mars, dans un entretien avec quelque journalistes rencontrés au CERN. C’est le lieu de naissance du World Wide Web, il y a 30 ans. « C’était le 12 mars 1989 très exactement. À l’origine, c’était une simple proposition écrite, un mémo pour « un système de gestion de l’information », un moyen pour les scientifiques de partager leurs connaissances via un système d’hyperliens », explique Valérie Schafer, chargée de recherche au CNRS. Très vite les entreprises et grand public adoptent vite le Web. Et au début des années 2000 voient la naissance de ceux qui sont devenus les géants du Web : Amazon (1994), Google (1998), Facebook (2003) ou Twitter (2006). « On est passé d’un Web de documents à un Web de programmes. On a vu l’apparition de moteurs de recherche incroyablement efficaces. Le Web a connu de nombreuses évolutions, et il serait idiot de penser que son état actuel est son évolution ultime. Il n’est pas trop tard pour changer le Web », affirme aujourd’hui Tim Berners-Lee

► « Ce qui était autrefois une riche sélection de blogs et de sites Internet a été comprimé sous le lourd poids de quelques plates-formes dominantes. Cette concentration du pouvoir crée un nouvel ensemble de gardes-barrières, permettant à une poignée de plates-formes de contrôler quelles idées et opinions sont vues et partagées », écrivait le fondateur du Web en 2018.

► Sans l’Internet (appelé Arpanet en 1970), le Web n’aurait pas existé. Depuis une vingtaine d’années, les termes « Internet » et « Web » sont considérés comme des synonymes. Masquant le fait que le second n’est qu’une des applications du premier. Internet est un réseau informatique mondial, ou plus exactement d’un nœud gigantesque et sans centre névralgique de millions de réseaux qui permet d’envoyer des « paquets » d’informations d’un ordinateur à un autre, grâce à un protocole informatique (TCP/IP) et un système complexe d’adresses (URL). Le Web a reussi à s’imposer comme l’application la plus iconique du célèbre réseau informatique mondial, éclipsant les autres applications comme newsgroups, e-mails et tchats. Le web fait exploser le nombre des utilisateurs d’internet, qui passe de quelques millions au début des années 1990 à plus de 400 millions en 2000.

► En 1992, Wojciech Wojcik et Daniel Charnay, ingénieurs du CNRS travaillent à l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules à Villeurbanne (Rhône). À la suite d’une conférence au Cern, Ils montent le premier serveur WEB français et publie la première page Web, info.in2p3.fr, en France.

► Une révolution que la télévision s’amusait à imaginer dès les années 1960, et qu’elle a découverte pour de bon au début des années 1990 Voir la vidéo publiée sur le site du @LeMondefr :

► Revue de liens : – « Il y a quelque chose d’inattendu aussi : le web est inventé en Europe dans un laboratoire voué à la physique des hautes énergies par un garçon qui avait une formation de physicien », explique Pierre Mounier-Kuhn, historien de l’informatique (@franceculture) ; – Voici ma vie en 1989, avant le web, récit de la journaliste de @LObs, Corinne Bouchouchi ; – Les 30 ans du Web : de l’utopie à un capitalisme de surveillance : son inventeur, l’informaticien britannique Tim Berners-Lee, ne s’y résout pas, sa créature lui a échappé, l’utopie d’Internet a déraillé. (@lemondefr) ; – Les 30 ans du Web en une infographie ; – Internet est né dans les années 70, entre guerre froide et Woodstock, entre financements militaires et chercheurs baignant dans la contre-culture hippie. Écouter les cinq voyages musicaux dans l’Internet sur le site @franceCulture.

#LaVieSansLeWeb

► Les internautes se remémorent de #LaVieSansLeWeb à l’occasion des 30 ans d’Internet. #LaVieSansLeWeb. devient en quelques heures l’un des hashtags les plus utilisés sur Twitter. Nous sommes le mardi 12 mars et c’est le 30ème anniversaire de l’invention du Web. Ainsi sur Twitter, les internautes ont pu se souvenir ce qu’était le quotidien avant l’existence de cette application fondamentale de l’Internet. Il y a ceux qui affirment avec nostalgie la perte du lien social ou le recul de la lecture de livres. Mais il y a ceux qui se réjouissent que le Web a permis plus de découverte, de culture et de contact (@franceinfo). Légende image Cinq choses que l’on faisait différemment avant l’arrivée d’internet et des téléphones portables.

#Internet

► En Russie, mobilisation contre un « Internet souverain » déconnecté du monde. Près de 15 000 personnes, selon les organisateurs, 6 500 selon la police, ont défilé dimanche 10 mars, à Moscou, contre un projet de loi destiné à isoler l’Internet russe du reste du monde en cas de besoin. Le texte devait être adopté en deuxième lecture à partir de mercredi à la Douma, la chambre basse du Parlement russe. Un appel à la « résistance numérique » a été lancé par ses détracteurs qui dénoncent la tentation du pouvoir de s’orienter vers un « modèle chinois », en exerçant un contrôle de plus en plus étroit sur le réseau..Le projet insiste sur la souveraineté nécessaire du « Ru.net », l’Internet russe, décrit comme une possible forteresse assiégée « compte tenu du caractère agressif de la stratégie de la cybersécurité des Etats-Unis ». (@lemondefr).

#JeuVidéo

► Nouvelle webTV, nouveaux joueurs : les tourangeaux de Solary assoient leur autorité dans l’esport. « Actuellement on est patrons et on gère une structure, mais on a été streamer avant ça, on a été joueurs, on a été coachs. On a tout été ! » Et maintenant, ils sont recruteurs. Fin janvier, Romain « Caelan » Albesa et ses associés de Solary ont marqué une nouvelle étape de leur ascension. L’entreprise d’esport et de divertissement était déjà présente sur la scène compétitive et récréative de deux jeux ultra populaires : League of Legends et Fortnite. Elle a annoncé le recrutement de 10 nouvelles personnalités du gaming, sur trois nouveaux jeux, et la création d’une troisième webTV. (@franceinfo).

#LiensSauvages

► – Trente ans après la création du Web, son inventeur espère changer son destin (@LesEchos) ; – Enercoop, EDF, Engie: les vraies offres d’électricité verte ne sont pas celles que vous croyez https://www.challenges.fr/energie-et-environnement/la-verite-sur-les-offres-d-electricite-verte-qu-on-vous-vend_647534 (@Challenges) ; – Démocratie et réseaux sociaux sont-ils compatibles ? (@frenchweb) ; – L’inventeur du web met en garde contre sa propre création (@LExpress) ; – Fabienne Colboc : “il faut travailler sur la décentralisation et sur la démocratie » (@franceinfo) ; – Les Verts vont mettre nos enfants sous Prozac (@LExpress).