02 Mar

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 2 mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Littoral

► A Boulogne-sur-Mer, on va effaroucher les goélands avec un laser. Considéré comme nuisibles dans certaines villes du littoral, le goéland argenté est une espéce protégée. La lutte contre sa prolifération est soumise à autorisation. A Boulogne-sur-Mer, la direction de la mer, des ports et du littoral annonce une nouvelle solution d’effarouchement de ces oiseaux : le site de l’écluse Loubet sera équipé d’un laser ! Le site est en effet très prisé par les goélands qui se nourrissent du poisson que ramènent les chalutiers. Ces oiseaux sont particulièrement sensibles à la lumière verte et réagissent à la vision du danger. L’accès au bassin Loubet voit passer près de 9000 navires qui alimentent les entreprises de transformation du poisson. (@franceinfo). Légende image : L’écluse du bassin Loubet sera prochainement équipée d’effarouchement de goélands.

#Téléphonie

► 5G : pivots et alliances inévitables dans le vieux monde ; les Uber, Instagram et Netflix de demain en gestation. Avec des étoiles dans les yeux, Barcelone n’a cessé depuis au moins 5 ans de parler de la 5G ! Et très vite on a su que l’Europe était en retard ! Elle l’est toujours ! Notamment la France où « les élites n’osent pas parler de technologie, car elles n’y connaissent rien, et que cela fait plouc dans les dîners en ville », résumait cette semaine à Barcelone un dirigeant parisien. Mais cette fois on y est ! Et le Congrès mondial des mobiles n’a encore parlé que de ça. Sous pression d’une forte intensité industrielle locale, la 5G sera donc disponible en Corée dès le mois prochain, et sous peu au Japon. Asticotés par Trump, les telcos américains accélèrent aussi son déploiement. (@metamedia).

#Politique&Digital

► « La consultation du peuple doit être régulière ». Un grand débat au temps des algorithmes génère de gros volumes de données. Aucune chance de s’en sortir sans des outils informatiques ! Mais jusqu’où peut-on automatiser l’analyse de l’énorme quantité de données produites et faire émerger des idées qui puissent influencer concrètement les lois et les règlements ? Les textes humains sont complexes à comprendre pour un algorithme, avec leurs imprécisions, leurs erreurs, leur ironie… et leur sens dépend du contexte et de connaissances auxquelles l’algorithme n’a pas accès. Nous avons des systèmes qui permettent de gérer des volumes inouïs d’opinions, mais il nous faut poursuivre les progrès scientifiques qui nous permettront d’en tirer la substantifique moelle. Lire la suite sur le site @lemondefr.

#GrandDébat

► Grand débat national : à quoi l’intelligence artificielle peut-elle aider ? Actuellement, il y a plus de 300.000 contributions ont été envoyées sur le site du grand débat national, ce qui correspond à plus de deux millions de verbatims. Impossible d’imaginer que chacun d’entre eux pourra être pris en compte. « Il serait inhumain de tout analyser à la main dans les délais impartis », explique Frédéric Micheau, directeur du département opinion & politique chez OpinionWay, l’institut en charge du dépouillement des réponses. Pour traiter toutes les questions ouvertes, le gouvernement a donc annoncé, en janvier, qu’un système d’intelligence artificielle (IA) sera utilisé. Ce qui a suscité quelques inquiétudes : la crainte, c’est qu’à la fin les participants se sentent trahis par la machine… et par l’Etat. Pourtant, le traitement du langage naturel est un domaine classique de l’IA, qui a fortement progressé ces dernières années. « Le recours à des systèmes d’IA devient de plus en plus courant quand nous avons de gros volumes de données », justifie Frédéric Micheau. (@LesEchos).

#Architecture

► Le Bauhaus, laboratoire de la modernité. Tout le monde a, un jour, plus ou moins entendu parler du Bauhaus, associant ledit vocable à un « mouvement », sinon à un « style » né en Allemagne et à la géométrie rigide. Il s’agit, en réalité, d’une école d’art avant-gardiste, la plus fameuse et la plus influente du XXème siècle. Fondée le 26 mars 1919 à Weimar par l’architecte Walter Gropius, elle a réuni jusqu’en 1933, soit durant quatorze ans seulement, une palanquée de créateurs, artistes, architectes, designers… avec, en ligne de mire, un objectif essentiel : repenser les formes de la vie contemporaine. (@LesEchos).

#Europe

► C’est un argument qui revient souvent Dans les débats concernant l’impact prévisible de l’intelligence artificielle sur les emplois, il est urgent de commencer à former les travailleurs pour qu’ils comprennent les enjeux. Teemu Roos, professeur au département informatique de l’université d’Helsinki (Finlande), s’est lancé il y a deux dans un projet d’un cours en ligne (MOOC) gratuit rassemblant les bases nécessaires pour comprendre les enjeux de l’intelligence artificielle. « L’idée était que des gens de tous horizons puissent acquérir suffisamment de connaissances pour tirer profit de l’IA au lieu d’en avoir peur », explique l’enseignant. Dès le lancement du programme, en mai 2018, Reaktor et l’université d’Helsinki se sont fixé un objectif de former 1 % de sa population à l’intelligence artificielle. Relayé par la presse et les pouvoirs publics, le défi a également été relevé par 250 entreprises qui ont pris l’engagement de former leurs employés, généralement en les autorisant à suivre le cursus sur leur temps de travail. Plus de six mois après le lancement du programme, le but semble atteint : 145.000 personnes se sont inscrites, l’équivalent de 2,5 % de la population finlandaise (5,5 millions). (@LesEchos).

#LiensSauvages

► – Une unité de méthanisation chauffe les bâtiments communaux (@europe1) ; – Publication de l’étude « Intelligence artificielle – Etat de l’art et perspectives pour la France » (@DGEntreprises).

01 Mar

Régions.news #367 – Edition du vendredi 1er mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Le robot de désherbage Oz, conçu par l’entreprise toulousaine Naïo Technologies, en action, près d’Epernay (Marne) en septembre 2016. C’est le 1er robot agricole au monde, arrivé sur le marché en 2013. Photo de Tien Tran / Hans Lucas. À lire : L’éclosion des start-up de l’agritech est censée faciliter la transition d’une agriculture intensive à une agriculture plus écologique.

#Agriculture

► Robots, objets connectés… ces nouvelles technologies qui font bouger l’agriculture. l’agriculture de demain. Car le secteur est en perpétuelle mutation, attentif aux bénéfices que peuvent apporter les robots, drones, appli et autres objets connectés. Plus de 8 agriculteurs sur 10 utilisent ainsi Internet pour leur activité selon une étude BVA pour Groupama publiée en amont du salon. « C’est une confirmation du fait que les agriculteurs sont très connectés » commente la directrice du marché agricole chez Groupama. Encore plus significatif, 67% des agriculteurs utilisent déjà au moins un objet de nouvelles technologies.

► Parmi ces nouvelles technologies, le drone joue un rôle essentiel pour analyser et compiler des informations sur les parcelles. Données qui sont ensuite analysée par des algorithmes et qui fournissent des indications précieuses sur la récolte ou la vente de la moisson. Mais ces vols de drones au-dessus des champs, pour l’essentiel, restés confidentiels en France et en Europe, au contraire des États-Unis ou du Japon. Les agriculteurs n’ont été ni sensibilisés ni préparés, et une bonne partie des sociétés spécialisées dans les produits phytosanitaires n’ont pas joué le jeu. « Les lobbys n’ont pas encouragé cette mutation. Plus de drones, c’est potentiellement moins de traitements… », constate en privé un fabricant français d’appareils volants sans pilote.

► Qu’est-ce que l’agriculture de précision (smart farming) ? Elle se développe avec plusieurs finalités : surveillance, protection et prévention en santé des élevages comme des cultures. Ainsi elle permet de prévenir la propagation des maladies chez les animaux et d’analyser en temps réel des données de comportement alimentaire pour prédire si l’animal nécessite un suivi particulier. Les données récoltées par des capteurs permettent de prévoir les variétés de cultures les plus appropriées pour les saisons à venir. Les modèles prévisionnels saisonniers s’avèrent particulièrement utiles pour les petites exploitations. Ainsi pour Paolin Pascot, cofondateur d’Agriconomie, les technologies du numérique permettent à l’agriculteur « de prévoir plutôt que de subir ».

► Revue de liens : – Agriculture : la génétique est dans le pré. Interdits dans les champs français, les OGM ont pourtant conquis le monde ; – Drones, objets connectés, crowdfundingla révolution numérique de l’agriculture bat son plein ; – Quand la technologie vient au secours de l’agriculture et la digitalise ; – L’agrophotovoltaïque ou quand l’agriculture se marie avec l’énergie solaire ; – L’Afrique aussi se tourne vers le numérique.

Légende image. L’université néerlandaise de Wageningen & Research (WUR) a mené dans ses serres une expérience sur la culture autonome. La quantité de lumière, d’eau, d’engrais et de dioxyde de carbone et la température de la serre, sont tous définis par des algorithmes exécutés par des machines. Tout cela sous la responsabilité des agriculteurs. l’Intelligence artificielle peut faire partie de la solution pour nourrir un monde en croissance, selon un rapport de chercheurs. Crédit photo : Shutterstock.

#Tourisme

► Comment Airbnb s’implante dans le monde rural. À Claudon (Vosges), petit village de 200 habitants, Ghislaine Buca met en location ses deux bungalows sur la plateforme Airbnb. Plus que l’argent, son but est le contact humain qu’elle noue avec les hôtes. Des citadins en quête de calme et de nature, en majorité. Ainsi pour les maires ruraux, Airbnb apparaît comme une aubaine touristique. 90% des communes françaises de moins de 2.000 habitants sont en effet dépourvues d’hôtel. Entre 2012 et 2017, le nombre d’annonces dans ces communes a été multiplié par 37, soit un total de 50.000. « Ces données témoignent de deux choses. D’une part, davantage de personnes visitent nos territoires grâce à Airbnb. Et d’autre part, ces locations offrent aux habitants un complément de revenu », présente Cédric Szabo, de l’Association des Maires Ruraux de France.

#Politique&Digital [Épisode 6 : Vote éléctronique]

► Depuis le lundi 25 février et jusqu’au 24 mars, 2 700 hackers du monde entier ont l’autorisation d’attaquer et de pirater le système électoral suisse. La Swiss Post a lancé une fausse élection pour soumettre à tous de possibles failles de sécurité dans le logiciel de vote électronique. Chaque hacker a reçu une carte d’électeur, ainsi qu’un accès au code source de la plate-forme de vote. En révélant l’identité d’un autre votant sur les serveurs suisses, un développeur pourra être récompensé de 10 000 francs suisses (environ 8 800 euros). La récompense double s’il parvient à modifier un vote après le passage d’un internaute, et triple si cette falsification reste indétectable aux yeux de tous.

#GrandDébat

► Qwam créée en 2007, est spécialisée dans les données textuelles. La société travaille sur un projet très confidentiel qui mobilise cinq à six employés : le traitement des questions ouvertes du grand débat national. Si l’institut de sondage OpinionWay est chargé de traiter les questions fermées, c’est-à-dire celles auxquelles on ne peut répondre que par « oui » ou par « non », puis d’établir des statistiques à partir de ces réponses, Qwam a hérité d’une tâche autrement plus complexe : passer au crible toutes les réponses saisies sur internet par les participants au grand débat. Actuellement un million de contributions ont déjà été déposées sur la plateforme.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► #haine #pédophilie Facebook, YouTube et consorts continuent de laisser faire. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La télévision locale reste la source d’informations la plus fiable. Alors, comment collaborer avec elle ? ; – Des robots journalistes font monter les abonnements d’un groupe de presse suédois ; – Participer au « Grand Débat » sur Messenger grâce à un chatbot ; – Les recommandations du gouvernement pour développer l’IA en France ; – Quand les enfants réalisent que toute leur vie est déjà en ligne.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 1er mars 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

► La transition agricole utilise le crowdfunding pour créer du lien. Les projets agricoles et alimentaires pullulent sur la plateforme de financement participatif Miimosa. Sur le modèle des géants du secteur tels que KissKissBankBank ou Ulule, la plateforme dédiée au financement participatif agriculture lancée il y a 4 ans permet aux agriculteurs de se financer auprès du grand public. Mais surtout des consommateurs finaux de leurs produits. « En s’appuyant sur Miimosa, les porteurs de projet vont pouvoir construire une communauté d’acheteurs », explique Nathanaelle Leshem de Miimosa. Pour financer un projet, deux solutions s’offrent aux agriculteurs. Celle classique du don avec contrepartie, qui permet en moyenne de récolter 6500 euros. C’est l’option retenue par la majorité des agriculteurs, puisqu’elle permet de faire la publicité en offrant des contreparties. (@Euractiv_Fr).  Crédit image  : Rena Schild / shutterstock

#IntelligenceArtificielle

► Au sommet de la hype de l’IA, Bercy nous ramène sur terre. Les secteurs de l’intelligence artificielle et du stockage des données numériques seraient prochainement intégrés au « décret Montebourg » qui réglemente les prises de participation par des acteurs étrangers. Ces « secteurs » viennent s’ajouter aux secteurs déjà protégés de l’énergie, de l’eau, des transports, des télécoms et de la santé publique. Ainsi le 19 février le ministre a inauguré un nouveau datacenter en région parisienne et prononcé un discours assez offensif sur cette souveraineté numérique (ici). Il rappelle les enjeux de l’intelligence artificielle, la maîtrise des données qu’elle suppose pour l’apprentissage et donc la souveraineté des infrastructures qu’elle demande à l’échelle des enjeux d’un pays. (@zdnetfr).

#Santé

► E-santé: la télémédecine est en train de faire sortir les soins des cliniques et des hôpitaux. Suivi en temps réel des signes vitaux, assistance vidéo à distance et peut-être demain, opérations via un bras robotisé: la télémédecine va pouvoir profiter des avancées technologiques pour prendre enfin son envol. De l’avis de Pamela Spence, responsable du marché des sciences de la santé pour Ernst & Young, les technologies sans fil sont en train « de faire sortir les soins des cliniques ou des hôpitaux». La société française H4D développe ainsi des cabines de télémédecine permettant au médecin de mesurer le rythme cardiaque, la température et la pression artérielle d’un patient à plusieurs centaines de kilomètres de distance. (@frenchweb).

#ReconnaissanceFaciale

x► Faut-il s’inquiéter pour nos libertés ? Quand le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a ouvert la 40ème session du Conseil des droits de l’homme à Genève, lundi, il a mis en garde contre l’usage abusif de la reconnaissance faciale, sans citer ouvertement la Chine. La ville de Nice vient, elle, d’utiliser ce dispositif à titre d’expérimentation. Où en est la France avec ces systèmes de reconnaissance faciale ? Que dit la législation ? Faut-il s’inquiéter pour nos libertés ? (@franceculture). Légende image : DigitalVision Lieu : Costa Maya, Mexico• Crédits : Bill Diodato – Getty.

#Surveillance

► Des micros dans les rues de Saint-Étienne pour assurer la sécurité des habitants. C’est une première en matière de lutte contre l’insécurité. Dans le but de garantir plus de tranquillité aux 7000 habitants du quartier Tarentaize-Beaubrun-Couriot, la ville de Saint-Étienne (Loire) a décidé d’expérimenter un dispositif de surveillance jusque-là inédit en France. Le principe est simple : être à l’affût de bruits suspects. Cinquante micros ou « capteurs sonores », comme préfèrent les nommer les élus stéphanois – complémentaires de la vidéosurveillance déjà existante – vont être implantés dans ce secteur de Saint-Étienne qui est considéré comme l’un des plus en souffrance de la ville. « Que les gens se rassurent, nous n’allons pas les espionner », préviennent d’emblée Jean-Pierre Berger et Jean-Noël Cornut, élus de la municipalité. (@LeParisien_FDiv). A lire aussi : St Etienne : des capteurs sonores à l’écoute de la ville (@franceinfo).

#Ville

► Smart city : grâce au mobile, une nouvelle interactivité entre ville et citoyens. Le smartphone crée du lien entre les collectivités et leurs administrés, et pas seulement via des sites et applications mobiles contenant documents, informations pratiques et autres formulaires de contact. Non, désormais, des services proposent davantage de fonctionnalités et d’interactivité. Des applications en marque blanche, c’est-à-dire entièrement personnalisables aux couleurs de la ville, comme Neocity, Bouge ma ville, myMairie ou encore Citylity. Un exemple ? Un administré demande une réparation (nid de poule, feu cassé, éclairage défectueux…), qui sera immédiatement notifiée aux services municipaux. Grâce à l’ajout d’une photo et de sa géolocalisation, il prouve la véracité de son signalement, évitant ainsi aux équipes de se déplacer pour rien. Il facilite aussi leur intervention en indiquant précisément où se trouve le problème. (@journaldunet). A lire aussi : On n’en a pas fini avec la smart city (@LesEchos).

#Téléphonie

► 5G : pourquoi les dirigeants d’entreprise sont encore (très) sceptiques. Le Mobile World Congress, qui se tient actuellement à Barcelone, met en vedette la 5G. Reste que le succès du nouveau protocole ne fait pas l’unanimité du côté des états-majors des entreprises. Selon un sondage réalisé par Accenture auprès de 1 800 dirigeants de moyennes et grandes entreprises, plus de la moitié d’entre eux affirment que la 5G ne leur permettra pas de réaliser beaucoup de tâches dont ils ne peuvent déjà s’acquitter en ayant recours aux seuls réseaux 4G. En d’autres termes, les dirigeants d’entreprise adoptent une approche attentiste à l’égard de la 5G et de la façon dont elle transformera leurs activités. (@zdnetfr). A lire aussi : MWC 2019 : quels smartphones misent sur la 5G @futurasciences

#Impression3D

► Une main bionique réalisée en impression 3D pour un garçon de 12 ans, une première en France. On appelle ça un « Hero arm », un bras de héros. Il est directement inspiré du jeu vidéo « Deus ex ». Son look futuriste plait beaucoup à Oxandre, 12 ans, originaire d’Ecques (près de Saint-Omer dans le Pas-de-Calais), qui l’utilse depuis une dizaine de jours. « Je suis très heureux de l’avoir eu, explique-t-il. Il me permet de faire plus de choses qu’avant. Ça va changer un peu ma vie. » Oxandre est le premier en France à recevoir une telle prothèse. « Le 44ème dans le monde », précise-t-il fièrement. Dans cette vidéo publiée par La Voix du Nord, le jeune garçon explique le fonctionnement de son bras bionique. (@franceinfo).

#Economie

► Ubérisation, disruption ? Retour sur le phénomène de désintermédiation. Ubérisation ou disruption, deux termes qui sont souvent employés à mauvais escient. Laurent Bourgeon, professeur de stratégie à ESSEC Business School nous explique que l’emploi impropre de ces termes renvoie souvent au phénomène de désintermédiation. (@Challenges).

#Media

► Pour réduire leurs coûts et résister aux géants, les rédactions japonaises partagent une plateforme de publication commune. Par Tim Hornyak, journaliste indépendant. Les médias sociaux restent une source d’information dominante pour les consommateurs dans de nombreux pays. En 2018, ils dépassent les journaux aux États-Unis, où 45% des internautes s’informent par Facebook. Les fournisseurs de nouvelles ont besoin de tous les avantages concurrentiels possibles à une époque de baisse de la rentabilité et de fausses nouvelles. Il n’est donc pas surprenant que l’externalisation de la gestion de contenu soit désormais vue comme une option de plus en plus viable pour les rédactions numériques. Lire la suite sur le site @metamedia.

#LiensSauvages

► – New York se démène pour faire revenir Amazon (@LesEchos) ; – États-Unis : l’intelligence artificielle pour prévenir les prochaines tueries (@SciencePost_fr) ; – La traduction automatique fait des pas de géant (@LesEchos) ; – BlaBlaCar va lancer ses « BlaBlabus » en Allemagne et au Benelux (@LesEchos) ; – YouTube supprime la chaîne du groupe des Brigandes, apprécié de la fachosphère (@LObs) ; – La constellation de satellites OneWeb va-t-elle exploser en plein vol ? (@Challenges) ; – Le streaming pèse désormais 75% des revenus de la musique aux Etats-Unis (@frenchweb) ; – Quatre applis pour reprendre le contrôle de son téléphone (@lemondefr) ; – En Chine, la reconnaissance faciale appliquée aux cochons (@usinenouvelle).

28 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 28 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

► Les 62 éoliennes en mer tourneront en 2023 au large de Dieppe et du Tréport. la préfète de Seine-Maritime et son homologue de la Somme ont signé les arrêtés le 26 février. Les opposants au projet peuvent encore déposer des recours devant le tribunal administratif. Parmi eux, des pêcheurs dieppois, qui travaillent dans cette zone très poissonneuse. (@franceinfo). Crédit photo : Hans Hillewaert.

► Google utilise l’intelligence artificielle pour optimiser la production d’énergie des éoliennes. Saviez-vous que Google était aussi opérateur de parcs d’éoliennes ? Une énergie renouvelable qui contribue à lutter contre le changement climatique, mais qui selon Google n’a pas encore atteint son plein potentiel. Au cours de la dernière décennie, les parcs éoliens sont devenus une importante source d’électricité sans carbone, car le coût des éoliennes a chuté et leur adoption a bondi. Cependant, comme l’explique la firme de Mountain View dans son blog, la nature variable du vent lui-même en fait une source d’énergie imprévisible, moins utile que celle qui peut fournir de l’électricité de façon fiable à un moment donné. En quête d’une solution à ce problème, Google et sa filiale britannique ont commencé l’année dernière à appliquer des algorithmes d’apprentissage machine leur parc d’éoliennes dans le centre des États-Unis, qui fait partie de la flotte mondiale de projets d’énergie renouvelable de Google. (@pressecitron)

#Agriculture

► « Être agricultrice n’était pas spécialement une vocation, mais étant fille d’agriculteur, j’aimais beaucoup ce métier. J’ai été baignée dedans depuis toute petite, avec mes frères, mes parents. À l’époque, ma maman se battait déjà pour être reconnue comme agricultrice. Et mon papa me disait : ‘ce n’est pas parce que tu es une fille que tu ne peux pas être égale à tes frères. Donc fais comme eux, conduis le tracteur, va ramasser le foin, va semer’ », explique Martine, 59 ans, cheffe d’exploitation agricole sur @europe1. A lire aussi : Raphaëlle Duchemin : Les solutions pour mieux rémunérer nos agriculteurs (@europe1).

#Transport

► Des vélos connectés pour cartographier la dangerosité des routes pour les cyclistes. De nombreuses villes aménagent des itinéraires pour permettre aux vélos, de plus nombreux, de circuler plus facilement en milieu urbain. Mais ces itinéraires sont-ils suffisamment sécurisé ? Pas vraiment si l’on en croit les associations de défense des cyclistes qui montent souvent au créneau pour dénoncer les manque de sécurité des aménagements urbains, lesquels n’assurent pas une véritable protection d’utilisateurs pourtant très vulnérables dans un flot d’automobiles. « Depuis plus d’une dizaine d’années, l’usage des vélos est en plein essor, c’est un moyen de transport particulièrement développé dans les grandes villes, surtout à Paris où la circulation est souvent difficile et dangereuse » expliquent Baptiste Sandoz et Damien Subit, deux chercheurs en biomécanique, fondateur de « Comob ». (@villeintelmag).

#Téléphonie

► Voici la première opération de chirurgie téléguidée grâce à la 5G. Au MWC 2019 à Barcelone, les experts des télécoms ont pu assister à la première expérience de chirurgie téléguidée en direct grâce à la future génération de réseaux télécoms super rapides 5G. Sur scène ce 27 février, le chef de service gastroentérologie de la clinique de Barcelone, Antonio de Lacy, guide une équipe de cinq jeunes femmes médecins et infirmières qui opèrent au même moment à l’hôpital à quelques kilomètres de là. L’opération consiste à soigner un patient atteint d’un cancer en retirant le segment de son colon touché par une tumeur. Sur l’écran, on aperçoit la salle d’opération et un grand écran qui montre en gros plan le colon du patient. La qualité de la vidéo est exceptionnellement précise, le délai presque imperceptible. « Nous avons besoin de pouvoir donner des conseils en temps réel, sans le moindre délai de latence. Nous ne pouvions pas le faire avec la 4G », explique Antonio de Lacy. (@Challenges).

► La France a déjà pris un an de retard dans la 5G. La 5G est une réalité. Il suffit d’arpenter les couloirs du MWC qui se tient cette semaine à Barcelone pour s’en convaincre. Smartphones, réseaux, services… Le monde des télécoms a changé de génération. Ou presque. Car l’Europe est à la traîne. « La France a un an de retard dans la 5G », constate sobrement Stéphane Richard, le PDG d’Orange. La faute, notamment, à un processus d’attribution des fréquences nécessaires à la 5G qui s’éternise. Les premiers déploiements ne seront théoriquement possibles sur le territoire national qu’en 2020. Soit plus de douze mois après que Verizon, par exemple, a lancé la 5G dans treize États américains. L’opérateur a commencé par proposer dès octobre un service « 5G- fixe », permettant d’avoir Internet chez soi, en lieu et place d’un réseau câblé (ou fibre) classique. (@FigaroTech). A lire aussi : À Barcelone, la 5G dans tous ses états (@latribune).

#Data

► Un défi bien plus culturel que technique. Edito de Muriel Jasor. Comme l’analyste Douglas Laney dans son ouvrage « Infonomics », on se demande pourquoi les entreprises procèdent si minutieusement à l’inventaire de leurs biens matériels, mais si peu à celui de leurs data. La tâche n’est pas simple, les données sont éparses, volumineuses, hétérogènes et volatiles mais quand, comme aujourd’hui, elles valent leur pesant d’or, il y a urgence à les intégrer aux enjeux business. Une étude sur la « datalphabétisation » réalisée pour le spécialiste des logiciels d’analyse de données Qlik – dans le cadre d’un Data Literacy Project, confirme que la quasi-totalité des dirigeants reconnaissent l’importance des données pour leur secteur (93%) et leurs processus de prise de décisions (98%), mais que seulement 8% des entreprises ont apporté, au cours de ces cinq dernières années, des changements majeurs à leur manière d’utiliser les données. Lire la suite sur le site @EchosExecutives.

#Politique&Digital

► Européennes: Civic Tech, un outil numérique pour réconcilier avec la politique. Participer à l’élaboration des programmes, impliquer les adhérents, faire remonter les revendications et débattre… À trois mois des élections européennes, plusieurs partis lancent leurs « Civic Tech », ces outils numériques qui tentent de les rapprocher des citoyens. Les « Civic Tech », un concept importé des Etats-Unis, regroupent « l’ensemble des outils numériques qui peuvent contribuer à la participation du citoyen dans la vie politique », explique la chercheuse Tatiana de Feraudy, doctorante à Paris 1 : outils de pétition en ligne, applications de signalement, ou encore plateformes participatives comme celle du grand débat national, qui frise désormais les 900.000 contributions. (@LObs).

#Internet 

► La constellation OneWeb franchit un cap décisif. La société OneWeb veut construire la plus grande constellation Internet jamais faite sur Terre. Les six premiers petits satellites de sa constellation ont été lancés sans encombre dans la nuit de mercredi à jeudi par la fusée Soyouz depuis le port spatial de Kourou. Ces mini-satellites (150 kilos pièce) vont tourner à 1.300 kilomètres du globe et permettre à OneWeb de sécuriser des fréquences clé et de tester, corriger ou valider quatre ans de durs travaux. « La constellation initiale OneWeb sera constituée d’environ 650 satellites et pourra augmenter pour atteindre plus de 900 satellites afin de répondre à la croissance de la demande mondiale », selon Arianespace. (@LesEchos).

#Logement

► E-loft livre votre maison en bois à domicile. « Vous recevrez votre maison dans six semaines ». A l’époque du e-commerce plus rien ne parait impossible ! De fait, E-loft propose de livrer et d’installer votre domicile, réalisé sur mesure, neuf mois seulement après la finalisation de votre commande sur Internet. Neuf modèles tout en bois sont disponibles, allant d’un simple T3 de 62m jusqu’à la villa de six chambres avec tout un ensemble d’options (garage, volet roulant, point d’eau sur la terrasse etc). L’entreprise bretonne, dont le premier créneau a été la charpente et la menuiserie, a déjà livré près de 300 maisons depuis 2013, principalement dans le grand Ouest de la France. « Notre objectif était d’intégrer l’innovation industrielle pour non plus construire, mais fabriquer des maisons », explique le co-fondateur de la société. (@LExpress).

#LiensSauvages

► – E-santé : une opération chirurgicale télémonitorée via la 5G permet de considérablement réduire le temps de latence (@frenchweb) ; – Facebook: les utilisateurs pourront bientôt effacer certaines données collectées par le réseau (@frenchweb) ; – Dans un pays sans pesticides, les abeilles cubaines sont en pleine forme ! (@ThePositivr) ; – Lime, la trottinette milliardaire (@LesEchos) ; – « Nantes, c’est le nouveau Montreuil » : paroles de Parisiens qui ont fui « la capitale de l’invivable » (@lemondefr) ; – Au Colock Café à Montpellier, on paie à l’heure, pas à la conso (@20minutes) ; – Des failles sur la 4G et la 5G permettent d’intercepter des appels et localiser (@pressecitron).

27 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 27 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

x► Aujourd’hui, près de 80% des agriculteurs utilisent Internet. La moyenne des utilisateurs français est de 74%. Les agriculteurs sont de plus en plus nombreux à recourir à des innovations de pointe pour les aider dans leurs travaux. Parmi ces nouvelles technologies, le drone joue un rôle essentiel pour analyser et compiler des informations sur les parcelles. Données qui sont ensuite analysée par des algorithmes et qui fournissent des indications précieuses sur la récolte ou la vente de la moisson. (@franceculture). Légende image : Photo prise par un drone d’un champ de canola en Allemagne. Crédits photo : Ralf Hirschberger / Dpa-Afp.

► L’économie circulaire, peut-elle être avenir de l’agriculture ? Le secteur agricole, responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre mondiales et de quasiment trois quarts de la consommation d’eau, peut s’orienter comme le souligne l’Ademe, vers un modèle fondé sur une utilisation plus efficace des ressources peut présenter des avantages bien spécifiques comme renouer des liens avec l’ensemble des acteurs agroalimentaires de proximité comme avec les consommateurs. « Les systèmes agricoles et agroalimentaires sont essentiels pour contribuer à la transition de l’ensemble de la société vers une économie circulaire », observe en effet l’Institut de l’économie circulaire (Inec). (@latribune).

► La méthanisation permet la production de biogaz (méthane) à partir de matières d’origine agricole : effluents d’élevage, végétaux, mais aussi déchets organiques d’industries agroalimentaires ou de cantine, tontes de pelouses, etc. Le méthane est ensuite transformé en électricité et en chaleur, utilisables directement sur l’exploitation ou pouvant approvisionner les réseaux. A lire : Agriculture: pleine de promesses mais décriée, la méthanisation divise (@Sciences_Avenir) et Dans l’Eure : dans la rue contre l’usine de méthanisation de Prey (@actufr)

#Alimentation

► McDo se met au bio : l’agriculture française va-t-elle pouvoir suivre face à cette nouvelle demande ? Les chiffres sont parlants puisque McDo vient de signer un contrat pour commander quatre million et demi de litres de lait bio par an avec la coopérative française Biolait. Ils serviront  à fabriquer des glaces frappés dans les 1.460 restaurants du groupe en France. Daniel Fortin donne ces chiffres pour montrer que l’on est loin de la distribution un peu confidentielle des produits bios d’autrefois, réservés à une clientèle aisée. Ce qui s’annonce chez McDonalds, nous le voyons déjà tous dans les linéaires des supermarchés, le bio devient plus qu’un produit d’appel mais un nouveau vecteur de consommation de masse. A lire : L’agriculture et le défi du local (@europe1)

#Entreprise

► Comment les entreprises s’organisent autour de la data. « Data »… Le mot est sur toutes les lèvres. Longtemps réservée à quelques entreprises de pointe dotées d’un business model numérico-numérique, ou à certains services très spécifiques, des spécialistes du CRM aux équipes webanalytics, l’exploitation des données s’invite peu à peu à tous les étages des grands groupes. Au-delà des compétences nécessaires à s’adjoindre, qui sont d’autant plus précieuses qu’elles sont rares sur le marché , la valorisation de ce nouvel « or noir » charrie des défis structurels. Vincent Cadoret, chief data officer chez Keolis, explique qu’il « Il existe souvent une logique opportuniste avec des projets disséminés, dits « quick win ». Pour aller au-delà de cette approche en silos, il faut tendre vers une logique plus organisée, plus globale. » Une gouvernance des données en somme, dont la quête, encore empirique, peut être balisée en cinq étapes. (@EchosExecutives).

#Economie

► Les nouvelles formes du travail illégal. Le travail illégal concernerait 5 % de la population des 18 ans et plus. Il se développe dans les zones grises de l’autoentreprise et de l’économie collaborative, selon un rapport du COE (Conseil d’orientation de l’emploi). Ainsi le statut de l’autoentreprise peut, pour sa part, inciter à « remettre dans la légalité » et « comporte à l’inverse des risques de détournement ». Comme le développement de l’intermédiation par des plates-formes numériques fait apparaître des « zones grises où la frontière entre l’activité privée et l’activité professionnelle […] sont de plus en plus floues ». (@LesEchos).

#Tourisme

► Comment Airbnb s’implante dans le monde rural. A Claudon, un petit village de 200 âmes perdu dans la campagne vosgienne, Ghislaine Buca met en location ses deux bungalows sur la plateforme Airbnb. Son but, c’est le contact humain qu’elle noue avec les hôtes. Des citadins en quête de calme et de nature, majoritairement. Ainsi pour les maires ruraux, Airbnb apparaît comme une aubaine touristique. 90% des communes françaises de moins de 2.000 habitants sont en effet dépourvues d’hôtel. D’après la plateforme, entre 2012 et 2017, le nombre d’annonces dans les communes rurales y a été multiplié par 37. Il atteint aujourd’hui le chiffre de 50.000. « Ces données témoignent de deux choses. D’une part, davantage de personnes visitent nos territoires grâce à Airbnb. Et d’autre part, ces locations offrent aux habitants un complément de revenu », présente Cédric Szabo, directeur de l’Association des Maires Ruraux de France (AMRF). (@Challenges).

#Téléphonie

► La 5G, un tournant crucial pour les entreprises. Le compte à rebours est déclenché. Dans quelques mois, les premières commercialisations de la 5G seront lancées en Europe. Tous les acteurs des télécoms la présentent comme une révolution, dont les effets seraient comparables à ceux de l’électrification. Les Américains aiment à dire que «la 5G, ce n’est pas la 4G + 1… c’est complètement autre chose». Les principaux bénéficiaires en seront les entreprises, bien avant les particuliers, avec à la clef un impact direct sur les organisations. A lire aussi : Dossier spécial: Comment la 5G va changer notre quotidien. (@FigaroTech).

#ReconnaissanceFaciale

► Faut-il voir la reconnaissance faciale d’un mauvais œil ? Pour l’édition 2019 du carnaval de Nice, qui s’achève le samedi 2 mars, la municipalité expérimente un dispositif inédit de reconnaissance faciale. Parmi les centaines de milliers de visiteurs, mille volontaires ont donné leur accord pour être repérés, l’objectif du test étant que les caméras parviennent à en retrouver certains au milieu de la foule. La mise en place de tels dispositifs soulève néanmoins des questions éthiques et juridiques. Si le futur de la discipline s’annonce prometteur, sa fiabilité n’est pas encore garantie. Autre souci soulevé par une étude du prestigieux Massachusetts Institute of Technology, la reconnaissance faciale déterminerait différemment l’identité des personnes en fonction de la couleur de leur peau. La raison ? Les visages utilisés comme échantillon sont en majorité ceux d’hommes, aux visages clairs. La machine apprend en fait à reconnaître les visages grâce à une base de données limitée et biaisée, car elle est fournie par l’homme lui-même. (@franceinfo).

#Politique&Digital

► Depuis le lundi 25 février et jusqu’au 24 mars, 2 700 hackers du monde entier ont l’autorisation d’attaquer et de pirater le système électoral suisse. La Swiss Post a lancé une fausse élection pour soumettre à tous de possibles failles de sécurité dans le logiciel de vote électronique. Chaque hacker a reçu une carte d’électeur, ainsi qu’un accès au code source de la plate-forme de vote. En révélant l’identité d’un autre votant sur les serveurs suisses, un développeur pourra être récompensé de 10 000 francs suisses (environ 8 800 euros). La récompense double s’il parvient à modifier un vote après le passage d’un internaute, et triple si cette falsification reste indétectable aux yeux de tous. (@lemondefr).

#LiensSauvages

► – La pollution au plastique touche tous les océans, même à 11 km de profondeur (@franceinfo) ; – Téléphonie : à Barcelone, la 5G veut révolutionner le quotidien (@lemondefr) ; – Florence Durand-Tornare : « Inventons le Citizen Electronics Show » (@frenchweb) ; – Quel avenir pour Orange Bank ? (@frenchweb) ; – Fiscalité : le gouvernement prêt à faire évoluer sa taxe « Gafa » (@LesEchos) ; – Uber : la conquête du monde commence à Paris (@frenchweb) ; – L’intelligence artificielle, machine à fantasme (@LExpress).

26 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 26 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

► L’intelligence artificielle va-t-elle mener l’élevage à la baguette ? Qu’est-ce que l’agriculture de précision ? L’agriculture de précision (smart farming) se développe avec plusieurs finalités : surveillance, protection et prévention en santé. Par exemple, prévenir la propagation des maladies en surveillant la toux des porcs, gérer plus tôt les périodes de quarantaine en cas d’épidémie, identifier plus précisément et plus rapidement un éventuel foyer d’infection. L’analyse en temps réel des données de comportement alimentaire et d’abreuvement permet de prédire si l’animal nécessite un suivi particulier. Dans le cadre d’une ferme autonome, les conditions de température et d’humidité de l’élevage sont analysées et la croissance des animaux observée pour déterminer à quel moment les expédier aux abattoirs. (@FR_Conversation). Légende image : A l’étable. Crédits photo : Pexels

► Paolin Pascot (Agriconomie) : les nouvelles technologies permettent à l’agriculteur « de prévoir plutôt que de subir » Le métier d’agriculteur, « c’est prendre les bonnes décisions au bon moment », selon Paolin Pascot, cofondateur et CEO d’Agriconomie, plateforme en ligne qui vise à permettre aux agriculteurs d’optimiser leurs achats. Pour cela, justement, l’agriculteur peut s’appuyer aujourd’hui, rien qu’en France, sur une grande variété d’outils numériques et de nouvelles technologies proposés par différentes entreprises tout au long de la chaine de production. Miimosa promeut le financement participatif au service de l’agriculture et de l’alimentation. Naïo Technologies et Ecorobotix se spécialisent dans la robotique pour faire gagner du temps aux agriculteurs et de leur retirer des tâches répétitives et pénibles, tout en respectant l’environnement. Weenat fournit des solutions de météo connectée mobiles. Ynsect élève et transforme des insectes en ingrédients destinés à la nutrition animale. Piloter sa ferme vise à accompagner les agriculteurs dans la gestion de la volatilité des prix des matières premières. Perfarmer promet d’aider les agriculteurs dans leur stratégie de commercialisation et de vendre leurs récoltes au bon prix. La liste continue. (@frenchweb).

#Planète

► Pourquoi un monde sans insectes doit vraiment nous inquiéter. Mais où est passé le mur de mouches écrasées d’antan, qui noircissait les pare-brise sur la route des vacances ? Une synthèse de dizaines d’études, publiée lundi 11 février, par des chercheurs des universités de Sydney et du Queensland (Australie) corrobore le constat des conducteurs : près de la moitié des espèces d’insectes sont en déclin rapide dans le monde à cause d’un « effondrement catastrophique » des milieux naturels. (@franceinfo). Légende image : Deux syrphes ceinturés butinent dans un coquelicot, dans les Vosges. Créits phot : Michel Rauch / Biosphoto/ Afp.

#GrandDébat

► Qwam. créée en 2007, est spécialisée dans les données textuelles. La société travaille sur un projet très confidentiel qui mobilise cinq à six employés : le traitement des questions ouvertes du grand débat national. Si l’institut de sondage OpinionWay est chargé de traiter les questions fermées, c’est-à-dire celles auxquelles on ne peut répondre que par « oui » ou par « non », puis d’établir des statistiques à partir de ces réponses, Qwam a hérité d’une tâche autrement plus complexe : passer au crible toutes les réponses saisies sur internet par les participants au grand débat. Et il y a de quoi faire, puisqu’un million de contributions ont déjà été déposées sur la plateforme. (@franceinfo).

#Numérique

► Voyage à Shenzhen, là où Huawei fabrique le monde du futur. La mégapole de Shenzhen était il y a quarante ans, qu’un village de pêcheurs. Aujourd’hui, on se croirait dans le district financier de Manhattan, avec des tours de 200 mètres partout et même une qui perce les nuages à 600 mètres. Mais les rues sont plus propres et la circulation beaucoup plus silencieuse qu’à New York. Il n’y a plus un seul bus, un seul taxi, un seul scooter, qui ne soit électrique. La population dépasse les 12 millions d’habitants. Cet univers aseptisé va devenir le centre de la première zone économique du monde, celle du « delta de la rivière des Perles », qui regroupe 70 millions d’habitants, où on trouve aussi les villes de Canton, Dongguan, Hongkong et Macao. Shenzhen est devenue la capitale mondiale de la révolution numérique. Tencent, ZTE, Foxconn et Huawei ont, notamment, leur siège ici. C’est la ville de la démesure: ici sera construit un gratte-ciel de 1000 mètres ; ici ouvrira cette année le plus grand parc d’exposition au monde (500.000 m²). C’est une ville d’immigrants, venus du fin fond des trente-quatre provinces de Chine ; une mégapole qui n’a pas de passé et qui se targue de n’être tournée que vers l’avenir. (@Figaro_Inter).

#IntelligenceArtificielle

► L’intelligence artificielle n’échappe pas à la crise de la reproductibilité. Un mal qui a atteint déjà plusieurs domaines de recherche est en train de toucher aussi l’apprentissage automatique par réseaux de neurones. Cette maladie, apparue dans les années 2010, a été baptisée du nom de « crise de la reproductibilité » et elle touche le cœur même du processus scientifique, à savoir sa capacité à produire des résultats que d’autres pourront retrouver en suivant le même protocole expérimental. La psychologie, l’oncologie, la biologie, la science du sport… ont pris chacune à leur tour conscience que les méthodes utilisées, notamment statistiques, n’étaient pas des plus rigoureuses, empêchant de retrouver les mêmes résultats. Depuis deux ans, Joëlle Pineau, professeure à l’université McGill (Montréal) et directrice du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook dans la même ville, invite sa communauté à s’interroger aussi sur ses méthodes et ainsi éviter la crise. « L’informatique, avec l’apprentissage automatique, devient une science de plus en plus expérimentale. Il faut donc adopter de hauts standards de rigueur méthodologiques », justifie-t-elle. (@lemondefr).

► Intelligence artificielle : comment automatiser l’apprentissage automatique ? C’est l’un des paradoxes de l’intelligence artificielle actuelle : « Dans l’apprentissage automatique, il y a toujours un humain dans la boucle », note Isabelle Guyon, professeure à l’université Paris-Saclay. L’homme doit en effet faire des choix avant de lancer ses machines intelligentes. Il faut d’abord déterminer la bonne méthode d’apprentissage statistique parmi des dizaines : réseaux de neurones bien sûr, avec ou sans renforcement, l’approche dite de support vector machine (à la mode avant d’être détrônée par les réseaux de neurones), forêts aléatoires, ou bonne vieille régression linéaire (approcher des relations entre variables par une droite)… « C’est en fait un espace énorme de paramètres et cela devient un des facteurs limitants pour beaucoup de monde », résume Isabelle Guyon. (@lemondefr).

#Réseau

► La 5 G présenterait-elle un risque pour la santé ? La norme 5G, actuellement en test dans plusieurs villes françaises s’annonce comme une révolution technologique. Si cette norme de télécommunication ultra rapide va ouvrir des nouvelles perspectives aux opérateurs, mais aussi aux gestionnaires de villes dites intelligentes, aux constructeurs de voitures autonomes, à l’intelligence artificielle, … elle augmentera l’exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquence. « Plus de 170 scientifiques issus de 37 pays ont d’ailleurs prévenu et réclament même un moratoire sur le sujet », rapporte Reporterre, « jusqu’à ce que les dangers potentiels pour la santé humaine et l’environnement aient été évalués par des scientifiques indépendants de l’industrie ». (@villeintelmag).

#MediaSocial

► Réseaux pédophiles sur YouTube: de grands annonceurs boycottent la plateforme. Plusieurs grands annonceurs, comme Disney, Nestlé, McDonald’s ou Epic Games, le créateur du jeu vidéo Fortnite, ont annoncé suspendre leurs campagnes publicitaires sur YouTube. En cause, une série d’enquêtes, menées par des médias comme Wired ou le YouTubeur américain Matt Watson, qui ont montré comment des réseaux pédophiles continuaient à prospérer sur la plateforme vidéo. Certaines vidéos incriminées sont monétisées, provoquant le mouvement de boycott des marques. (@Figaro_Economie).

#Agriculture

► L’utilisation de l’Intelligence artificielle (IA) pour améliorer la qualité et la précision des récoltes est une méthode de gestion connu sous le nom d’agriculture de précision. Le concept d’agriculture de précision est né aux États-Unis dans les années 1980 en réponse à une problématique conséquente de la modernisation de l’agriculture. L’agriculture de précision utilise les technologies pour détecter les maladies, les épidémies et la mauvaise nutrition des plantes. Les capteurs peuvent aussi détecter et cibler les mauvaises herbes tout en conseillant les herbicides à appliquer et la dose juste à appliquer, ce qui prévient l’application excessive de produits chimiques potentiellement toxiques et le développement d’une résistance aux herbicides.

#LiensSauvages

► – Walmart s’empare de l’Israélien Aspectiva pour mieux concurrencer Amazon (@frenchweb) ; – Avec la 5G, « le politique prend le pas sur l’économique et Huawei n’y peut rien » (@lemondefr) ; – Plus que jamais, nous croyons en la Smart City et aux objets connectés, Pierre Andrade (Suez) (@LUsineDigitale) ; – Langouët, le village breton qui prépare l’après pétrole (@Sciences_Avenir) ; – Pourquoi le prix des smartphones s’affole (@Challenges) ; – La tâcheronnisation est-elle l’avenir du travail ? (@franceculture) ; – La neurostimulation, un miroir aux alouettes ? (@LesEchos).

25 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 25 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Agriculture

► L’automatisation dans l’agriculture pourrait bientôt rendre les robots aussi courants dans les serres que dans les usines. L’université néerlandaise de Wageningen & Research (WUR) est réputée pour ses recherches agricoles de pointe, mais certaines de ces serres ont récemment mené une expérience novatrice, même pour elles : la culture autonome. La quantité de lumière, d’eau, d’engrais et de dioxyde de carbone, ainsi que la température de la serre, sont tous définis par des algorithmes d’apprentissage en profondeur et exécutés par des machines. Les humains sont toujours responsables du déplacement des vignes sur les treillis au fur et à mesure de leur croissance, ainsi que de la taille et de la récolte. l’IA peut faire partie de la solution pour nourrir un monde en croissance, selon le rapport Refresh, un document élaboré par des chercheurs de Google, des professeurs d’université, des organisations à but non lucratif et Les agriculteurs. (@novapbs). Crédit photo: Shutterstock.

#Robotique

► « Nous avons la capacité de projeter des émotions et des comportements humains sur des objets inanimés. Cet anthropomorphisme est d’autant plus fort lorsqu’il prend place dans notre intimité. Plus il intervient dans la sphère intime, plus ce sentiment est fort. Nous arrivons à faire des objets inanimés des miroirs de nous-mêmes, explique à Numerama Laurence Devillers, professeure en informatique appliquée aux sciences sociales et chercheuse au CNRS. On peut nouer relation affective avec un robot comme certains le font déjà avec leur voiture. C’est un objet inanimé et pourtant, il mobilise nos sentiments. C’est de même pour certains militaires avec leur drone qui avancent devant eux sur le champ de bataille et leur sauvent la vie. » (@Numerama).

#Media

► Garder ses abonnés, nouveau casse-tête de la presse en ligne. Churn : mot anglais pouvant être traduit par «taux d’attrition», visant à identifier si vos précieux abonnés ont la fâcheuse tendance à prendre la poudre d’escampette. Ce taux se mesure en faisant le ratio entre les personnes qui ont souscrit un abonnement à un média sur une période donnée et toutes celles qui l’ont résilié au même moment. Pour les éditeurs de presse sondés lors du Paid Content Summit de Berlin, réduire le churn est cité à 86% comme prioritaire. L’an passé, ce taux était de 73%. Cette obsession est simple à comprendre: convaincre un internaute de souscrire à un abonnement est difficile et très coûteux. Mieux vaut donc s’assurer qu’il ne résilie pas au bout d’un mois… Les médias cherchent plutôt à garder leurs abonnés en les rendant heureux. Et pour qu’ils soient contents de payer, il faut leur rendre un service impeccable, les chouchouter, et se rendre indispensable. (@Figaro_Economie).

#Travail

► Le monde du travail de demain, entre technologie et émotion. Intelligence artificielle, big data et blockchain : autant de technologies pointues dont les experts vantent le potentiel à augmenter les capacités des des travailleurs… voire à les remplacer. À l’occasion de la Maddy Keynote, l’événément annuel de Maddyness sur l’innovation, qui s’est tenu le 31 janvier dernier, plusieurs experts du monde du travail ont pourtant dessiné un avenir bien différent. Le futur du travail sera certes technologique mais au service des travailleurs et non à leur détriment. C’est ce qu’a martelé David Bernard, fondateur d’AssessFirst, en introduction de cette journée dédiée à la société telle qu’elle pourrait être en 2084. (@bymaddyness).

#Transport

► Les trottinettes électriques face au risque de piratage. Lime, Bird, Voi, Wind…depuis quelques mois, toutes ces start-up ont investi nos rues en proposant des trottinettes électriques en libre-service. Il suffit alors d’un simple smartphone pour dévérouiller lesdites trottinettes et régler ensuite les frais de location directement via une application mobile. Malgré cette simplicité d’usage et le sentiment de liberté qu’il peut procurer, recourir à ce type de moyens de transport n’est pas sans risque. C’est ce qu’affirment les chercheurs en cybersécurité du cabinet Zimperium qui viennent de publier un article sur le risque de piratage informatique des trottinettes électriques. Selon eux, il est possible de contrôler les accélérations et les freinages de ces petits bolides à distance grâce à une application sur smartphone. (@FigaroTech).

#Téléphonie

► Format cinéma, taille des écrans : Netflix bouscule les fabricants de smartphones. Regarder un film de guerre dans le métro, sur un téléphone qui vibre au moindre tir de roquette, le visage des acteurs en treillis kaki s’étalant sur toute la taille de l’écran. Ces fonctionnalités qui raviraient les fans du genre sont en train de s’installer de plus en plus dans le monde des smartphones. Après avoir beaucoup misé sur la photo, en multipliant le nombre de capteurs ou en boostant leurs capacités via l’intelligence artificielle, les fabricants mettent tour à tour sur le marché les premiers téléphones adaptés à l’ère des contenus vidéo incarnée par Netflix. (@LesEchos).

#FibreOptique

► Covage est en vente pour un milliard d’euros. La fibre optique fait tourner les têtes. Pas seulement des internautes, mais surtout des investisseurs. Les propriétaires de réseaux de fibre optique sont rares… donc chers. Altice l’a saisi le premier, et cédé fin novembre près de la moitié de son réseau à prix d’or. C’est maintenant au tour de Cube Infrastructure de s’engouffrer dans la brèche. Actionnaire à 50 % de Covage, le fonds donne le coup d’envoi à la vente de ses parts, selon des sources concordantes confirmant l’information du site spécialisé TMT Finance. (@LesEchos).

#MediaSocial

► Les influenceurs à l’ère du doute. Commencez-vous à ressentir les premiers symptômes du BIF (Branded Influencer Fatigue) ? A saturer devant les UGC (User Generated Content) ? Derrière tous ces acronymes et ces anglicismes biscornus, se dissimule un mal extrêmement simple : « La méfiance de plus en plus marquée des consommateurs et des annonceurs à l’égard des influenceurs sur les réseaux sociaux », indique François Nicolon, directeur du marketing EMEA de Kantar Media, s’appuyant sur les conclusions de son étude récente sur « Les Tendances social media 2019 ». Car il fut un temps, où le mot « influenceur » rimait, pour les marques, avec celui de « poule aux oeufs d’or »… « Après s’être concentrées dans un premier temps sur les célébrités, puis les macro- influenceurs, les annonceurs se sont aperçus que les micro- influenceurs pouvaient s’avérer un asset stratégique », poursuit François Nicolon. (@LesEchos).

#Espionnage

► Chine : nouveau centre mondial de l’espionnage de masse (partie 2). Le monde voit émerger deux Internet distincts selon Eric Schmidt, ancien PDG de Google : un Internet chinois dirigé par Pékin et un Internet planétaire dirigé par les États-Unis. Actuellement, le Parti Communiste Chinois (PCC) utilise et perfectionne son réseau Internet en interne, mais l’expansion internationale de nouveaux produits et services haut de gamme asiatique commence à concurrencer le monopole de la Silicon Valley dans le monde. Cette ambition exportatrice subit des blocages des instances de régulations, des gouvernements et des services de renseignement occidentaux. Ils justifient leur méfiance des produits chinois à travers des soupçons d’espionnage de Pékin. Si le phénomène peut être tout à fait réel [voir la Partie 1], l’étonnante ampleur médiatique sur le sujet est suspecte : il s’agit avant tout d’une guerre économique pour empêcher la République populaire de Chine de voler les parts du fructueux et déterminant marché des smartphones et autres objets connectés. A lire aussi : La Chine, prochaine superpuissance de l’intelligence artificielle ? (@iatranshumanism).

#Escroquerie

► Airbnb : une vaste fraude démantelée à New YorkLa mairie de New York, comme de nombreuses grandes villes dans le monde, se bat depuis des années contre les locations touristiques illégales, principalement sur Airbnb. Elle vient d’annoncer avoir porté plainte contre Metropolitan Property Group (MPG), une entreprise de locations de courte durée, illégales selon elle. La fraude en cause serait particulièrement importante, souligne le « New York Times » : l’entreprise aurait gagné plus de 20 millions de dollars (17,6 millions d’euros) de 2015 à 2018 en louant 130 appartements à Manhattan via Airbnb (sans compter d’autres gains via des services similaires). Répartis entre 35 bâtiments, ces appartements ont été loués à près de 76.000 hôtes de passage. (@LObs).

#LiensSauvages

► – Philippe Coy : « Les buralistes sont appelés à devenir les futurs drugstores du quotidien » (@Le_Figaro) ; – Une vague inédite de cyberattaques cible actuellement l’internet mondial (@frenchweb) ; – Pourquoi le machine learning n’aura jamais tort (@usbeketrica) ; – La cagnotte d’Émilie pour sauver la ferme de ses parents atteint 210.000 euros (@Figaro_Economie) ; – Livre Blanc « Intelligence artificielle, blockchain, technologies quantiques : trois technologies qui révolutionnent l’industrie financière » (@upmagazine_info) ; – Les bugs de l’intelligence artificielle  (@lemondefr).

24 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 24 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009. 

#Agriculture

► L’éclosion des start-up de l’agritech est censée faciliter la transition d’une agriculture intensive à une agriculture plus écologique. Un drone survole le champ et transmet les données à l’ordinateur. L’exploitant consulte les résultats et décide de l’épandage, de l’arrosage, du désherbage. Les données, enregistrées dans l’ordinateur de bord du tracteur, serviront à piloter les opérations sur le terrain. Pendant ce temps, les vaches passent à la traite devant un robot. L’agriculteur sait qu’une bête va bientôt vêler, un capteur dans l’étable l’alerte dès les premiers signes. Ces opérations font désormais partie du quotidien des agriculteurs et des éleveurs. Elles ne sont plus réservées aux grandes exploitations et gagnent l’ensemble du secteur. Le numérique est partout, « de la fourche à la fourchette ». (@lemondefr). A lire aussi : Un robot qui désherbe en sarclant, comme autrefois, c’est possible ! (@franceinfo) Légende image : Le robot de désherbage Oz, conçu par l’entreprise toulousaine Naïo Technologies, en action, près d’Epernay (Marne) en septembre 2016. C’est le 1er robot agricole au monde, arrivé sur le marché en 2013. Photo de Tien Tran / Hans Lucas.

► Retards au décollage pour les drones agricoles. Les drones vont révolutionner l’agriculture et la rendre plus efficace et plus respectueuse de l’environnement. Ils permettent par exemple, d’ajuster au plus près les besoins en eau ou en traitements. C’est peu dire qu’il faut déchanter. Mais ces vols de drones au-dessus des champs, pour l’essentiel, restés confidentiels en France et en Europe, au contraire des Etats-Unis ou du Japon. Les agriculteurs n’ont été ni sensibilisés ni préparés, et une bonne partie des sociétés spécialisées dans les produits phytosanitaires n’ont pas joué le jeu. « Les lobbys n’ont pas encouragé cette mutation. Plus de drones, c’est potentiellement moins de traitements… », constate en privé un fabricant français d’appareils volants sans pilote. (@LeMondefr).

#Climat

► Le maire de Chicago moteur dans la lutte contre le réchauffement climatique. « Nous sommes aujourd’hui quatre-vingts métropoles impliquées dans la lutte contre le changement climatique, le défi majeur de notre temps. » Rahm Emanuel, qui a été un des hommes les plus puissants de la planète au moment de la crise financière de 2008, dirige depuis sept ans la 3ème ville la plus grande des Etats-Unis. Maire de Chicago, il était en France, jeudi 21 février, pour la conférence C-40 sur le climat, en marge de laquelle il a rencontré Challenges. Lui qui est surnommé « Rahmbo » pour sa poigne de fer, est un des principaux pourfendeurs du climatoscepticisme de Donald Trump. Fin 2017, en réponse au retrait américain des Accords de Paris, il lançait la « Charte de Chicago » avec 40 maires, persuadé que « les métropoles peuvent être le bras armé de la lutte » pour l’environnement, car assure-t-il « les facteurs économiques sont plus forts qu’une déclaration présidentielle. Les villes ont le pouvoir d’entreprendre énormément pour pallier le manque de leadership des gouvernements centraux. » (@Challenges).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► #haine #pédophilie Facebook, YouTube et consorts continuent de laisser faire. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La télévision locale reste la source d’informations la plus fiable. Alors, comment collaborer avec elle ? ; – Des robots journalistes font monter les abonnements d’un groupe de presse suédois ; – Participer au « Grand Débat » sur Messenger grâce à un chatbot, c’est possible ; – Les recommandations du gouvernement pour développer l’IA en France ; – Quand les enfants réalisent que toute leur vie est déjà en ligne.

#Réseau

► Les smartphones 5G pleuvent sur Barcelone. C’est le sigle qui s’affiche en grand dans toutes les conférences à Barcelone : 5G. Après des années à alimenter les discussions des industriels, la nouvelle génération de téléphonie mobile arrive dans le grand public. La meilleure preuve en est que les smartphones 5G sont enfin une réalité. Plusieurs constructeurs ont choisi la scène du Mobile World Congress pour dévoiler leur premier modèle 5G. (@LesEchos).

► Le monde fabuleux de la 5G. Ce sera évidemment le sujet de toutes les conversations au Mobile World Congress de Barcelone qui s’ouvre lundi. La 5G va changer nos vies quotidiennes, révolutionner les usines, rebattre les cartes dans bien des secteurs. Un aperçu de ce qui nous attend dans la santé, les transports, le divertissement et l’industrie. Cette nouvelle génération de réseaux mobiles est déjà en cours de déploiement aux Etats-Unis. Elle doit produire un saut technologique sans commune mesure avec les précédentes. « La 5G a un problème de nom, explique même Thierry Boisnon, le patron de Nokia France. Ce n’est pas une simple évolution de la 4G. » (@LesEchos).

#LiensSauvages

► – Pourquoi avoir un smartphone 5G ne servira à rien en France (@Challenges) ; – Chirurgie esthétique : la beauté sous influence des réseaux sociaux (@franceinfo) ; – Grand débat : la démocratie  à l’épreuve de l’intelligence artificielle (@ladepechedumidi).

23 Fév

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 23 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Pollution

► L’Australie envisage de déverser un million de tonnes de boues près de la Grande Barrière de corail. La Grande Barrière n’a pas besoin de ça. L’Australie envisage de déverser un million de tonnes de boues dans le récif corallien, détaille The Guardian. L’autorité du parc marin de la Grande Barrière de corail a donné son feu vert, malgré une réglementation très stricte sur le déversement des déchets à proximité de cette zone protégée. Cette décision intervient dans le cadre d’un plan d’ »élimination » des déchets issus du dragage industriel effectué dans le port de Hay Point, l’un des plus gros terminaux charbonniers du monde. « Le rejet des boues de curage dans les eaux du patrimoine mondial revient à traiter notre récif comme une décharge », s’est indignée Larissa Waters. Cette sénatrice du parti des Verts australiens réclame l’annulation du permis.  (@franceinfo). Légende image : La Grande Barrière de corail en Australie, le 7 janvier 2015. Crédits phot : Thierry Grun / OnlyWorld / Afp.

#Agriculture

► Robots, objets connectés… ces nouvelles technologies qui font bouger l’agriculture. l’agriculture de demain. Car le secteur est en perpétuelle mutation, attentif aux bénéfices que peuvent apporter les robots, drones, appli et autres objets connectés. Plus de 8 agriculteurs sur 10 utilisent ainsi Internet pour leur activité selon une étude BVA pour Groupama publiée en amont du salon. « C’est une confirmation du fait que les agriculteurs sont très connectés » commente Delphine Létendart, directrice du marché agricole chez Groupama. Encore plus significatif, 67% des agriculteurs utilisent déjà au moins un objet de nouvelles technologies pour leur exploitation, principalement un GPS sur tracteur, une caméra sur l’exploitation, une caméra sur tracteur ou une station météo connectée. (@Challenges).

► Revue de liens : – Agriculture : la génétique est dans le pré. Interdits dans les champs français, les OGM ont pourtant conquis le monde. Des découvertes ouvrent de nouvelles perspectives. (@LExpress) ; – Drones, objets connectés, crowdfunding… la révolution numérique de l’agriculture bat son plein (@Challenges); – Agriculture 2.0 : Quand la technologie vient au secours de l’agriculture et la digitalise (@Hub_One) ; – Retards au décollage pour les drones agricoles (@LeMondefr) ; – Virtual fences, robot workers, stacked crops : farming in 2040 (@guardian) ; – L’agrophotovoltaïque, quand l’agriculture se marie avec l’énergie solaire (@europe1) ; – Six technologies utilisant l’intelligence artificielle en agriculture et en foresterie (@laterreca).

► L’Afrique aussi se tourne vers le numérique. Six jeunes pousses africaines, présentes au Salon de l’agriculture cette année, sont rassemblées sur le stand de Digital Africa. Cette association, lancée par l’Agence française pour le développement (AFD) dispose d’un fonds de 65 millions d’euros pour accompagner les initiatives innovantes pour l’agriculture sur tout le continent africain. Ainsi la société ghanéenne Esoko collecte des informations de terrain sur smartphone, ce qui dispense l’agriculteur de passer du temps à remplir des formulaires papier. D’autres sociétés développent des activités similaires au Sénégal, au Mali, en Côte d’Ivoire, au Niger… Digital Green, association née en Inde, mise sur des tutoriels vidéo pour permettre aux agriculteurs de partager leurs connaissances et découvrir de nouvelles pratiques, dans leur langue, et sans avoir recours à l’écrit. Elle s’est dévellopée Ethiopie, Malawi, Niger… (@lemondefr).

#Réseau

► Déploiement de la 5G : un processus long et complexe Quels sont les acteurs ? Quand arrivera-t-elle ? Ça y est, la 5G arrive bientôt en France. Les premières expérimentations à taille réelle commencent avant un déploiement prévu en 2020. D’ailleurs, Samsung a dévoilé le premier smartphone embarquant un modem 5G, le Galaxy S10 5G. L’avènement d’un long processus, démarré au début des années 2010, quand la 5G n’était encore qu’un concept. Depuis, de nombreuses étapes ont été franchies par les acteurs du marché. À l’aube du déploiement, prenons un peu de temps pour revenir sur le chemin parcouru. (@lesnums).

#CyberPiratage

► L’internet mondial visé par une vague de piratage d’une ampleur inédite. L’internet mondial est actuellement la cible d’une vague d’attaques informatiques « inédite » et « à très grande échelle ». L’avertissement vient de l’Icann lui-même, c’est-à-dire l’organisme international qui attribue les adresses internet. « Il y a déjà eu des attaques ciblées, mais jamais comme ça », ont prévenu ses responsables dans la nuit du vendredi 22 au samedi 23 février. Pour l’essentiel, ces attaques consistent  « à remplacer les adresses des serveurs » autorisés « par des adresses de machines contrôlées par les attaquants », a expliqué l’organisme. Cela permet aux pirates de fouiller dans les données (mots de passe, adresses mail…) sur le chemin, voire de capter complètement le trafic vers leurs serveurs. (@franceinfo).

#LiensSauvages

► – Téléphonie : la 5G, vedette du Salon de Barcelone (@lemondefr) ; – Grand débat : comment seront analysées les centaines de milliers de contributions ? (@LObs) ; – L’influence grandissante des réseaux de la tech française (@Challenges) ; – Face à la haine, ne faisons pas des réseaux sociaux un bouc émissaire (@LeHuffPost) ; – Denis Olivennes: « La puissance des Gafa est dangereuse » (@LExpress) ; – Patinoire d’Angers : un traitement des déchets social et environnemental (@villeintelmag).

22 Fév

Régions.news #366 – Edition du vendredi 22 février 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Une femme marche au Mont-Saint-Michel (Manche), le 7 mai 2018. La baie du Mont-Saint-Michel est connue pour ses moules de bouchot. Mais ces élevages sont retenus par des filets en plastique. « C’est un plastique qui est enroulé au bas des pieux des bouchots pour empêcher les crabes de monter manger les moules », explique la présidente de l’association Pays d’Émeraude Mer Environnement Et tous ces plastiques s’échouent régulièrement sur la côte. Ils sont ainsi responsables d’une pollution qui menace la biodiversité de la côte. Photo de Charly Triballeu / Afp.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

 ► Dans les Vosges Saônoises (Haute-Saône), les éboueurs mettent à profit la collecte de déchets pour tester le réseau de téléphones mobiles. Pour cela, ils transportent dans leur cabine de camion onze téléphones portables pour vérifier la qualité du réseau mobile et identifient les secteurs encore non couverts, appelés les zones blanches. Les informations récoltées sont ensuite analysées dans les locaux de Haute-Saône numérique pour établir des cartes précises de l’état du réseau téléphonique dans ce secteur de petite montagne. Les élus locaux pourront s’y référer pour discuter avec les différents opérateurs et réduire les zones blanches.

► La ville du Mans (Sarthe) va tester au printemps et pour trois mois un coffre-fort numérique pour que les personnes sans abri conservent leurs papiers administratifs sans risque de les abîmer, de les perdre ou de se les faire voler, rapporte France Bleu Maine le 18 février. Avec le coffre-fort numérique, « les personnes peuvent venir au CCAS (centre communal d’action sociale) pour scanner leurs documents, des agents leur expliqueront comment fonctionne le dispositif, explique l’adjoint aux solidarités du Mans. Ils pourront ensuite accéder à leurs papiers depuis tout téléphone ou ordinateur », grâce à une adresse électronique et un mot de passe.

► La ville de Nice a été autorisée par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) à tester un système de reconnaissance faciale sur la voie publique via ses caméras de vidéo-protection. Ainsi la ville a donc testé pendant deux jours le logiciel de reconnaissance faciale dans l’enceinte du carnaval de Nice. Le test consiste à demander à un millier de volontaires venant au Carnaval de jouer le rôle de cobaye et d’accepter le principe de la reconnaissance faciale, ce qui permettra ensuite de rechercher parmi eux des personnes disparues ou suspectes dont les opérateurs de vidéo-surveillance auront la photo.

► Éric Gayraud, professeur d’informatique à l’université Paul Sabatier à Toulouse, a eu l’idée de créer Numanis, un outil pour « rendre les sites web accessibles aux 40% de la population en difficulté numérique ». C’est un module web, commercialisé depuis huit mois et adopté notamment par le site de l’agglomération de Castres, « Ce système permet aussi de réduire le chargement d’une page d’une minute à une seconde, ce qui réduit notre empreinte carbone », explique le professeur.

► Revue de liens : – À Nantes, après un an de test, une navette autonome, sans chauffeur et 100% électrique, va être intégrée à la circulation réelle (@franceinfo) ; – La gare de Saint-Omer (Haut de France) a été transformée en espace digital avec espace de Coworking, Fab Lab et incubateur d’entreprises. (@villeintelmag).

Légende image. Tour Montparnasse vue du jardin du Luxembourg, le 17 février 2019. Photo : @padam92

#Politique&Digital [Épisode 5 : Plateforme de jeux pour débat national]

► Une dizaine de membres du gouvernement, dont le Premier ministre Édouard Philippe, ont participé mardi 18 février au « grand Débathon » sur la plateforme de streaming de jeux vidéo, Twitch. Cette déclinaison du grand débat national avait pour ambition de toucher les jeunes de moins de 25 ans, absents pour une  grande partie, du grand débat. Fondé en 2011 et racheté par Amazon en 2014, Twitch est un site à grande audience chez les jeunes qui permet de diffuser ou de regarder en direct les parties de jeux vidéo en live et de les commenter par tchat. L’émission est visible intégralement sur la chaîne Twitch d’Accropolis. À lire : Trois questions sur Twitch, la plateforme choisie par le gouvernement pour impliquer les jeunes.

► Comment les applications citoyennes transforment l’espace public ? Les différentes applications qui favorisent la participation citoyenne dans la conception et la gestion de l’espace public n’ont pas les mêmes finalités et n’influent pas de la même manière sur les espaces publics et leurs usagers. Quels sont les outils utilisés ? Quelle en est la valeur ajoutée ? Quel est l’impact concret sur les usagers et les espaces ? Pour aider à répondre à ces questions, le Cerema  a réalisé un panorama des dispositifs numériques existants, pour mieux comprendre leurs finalités et leur impact réel sur l’espace public. Lire la suite sur le site @Lagazettefr

#Impression3D

► Un jeune ingénieur, Florent Port, élabore depuis 2 ans des filaments originaux pour l’impression en 3D en collaboration avec la société caennaise Naturepla. Elle produit des bioplastiques, fabriqués avec des matériaux naturels comme la coquille de moules, de la Saint-Jacques, des huitres, du blé, du marc de café. À Manneville-la-Goupil (Seine-Maritime), il a créé son entreprise, Francofil pour s’insérer dans le marché de l’impression 3D, marché en plein développement.

#ReconnaissanceFaciale

► À Barcelone, « CaixaBank devient la première institution financière au monde à offrir à ses clients la possibilité d’utiliser la reconnaissance faciale pour retirer de l’argent des guichets automatiques, sans avoir à saisir leur code PIN », explique les dirigeants de cette institution bancaire. Ainsi ces distributeurs disposent du « matériel et des logiciels nécessaires pour valider jusqu’à 16.000 points sur l’image du visage de l’utilisateur, ce qui garantit une identification totalement sécurisée ».

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Apple va encore tout bousculer (info, vidéo, TV, …). À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Le 8 février, Libération a fait éclater le scandale de la « Ligue du LOL », un groupe d’influenceurs web et de journalistes qui harcelait en ligne d’autres internautes notamment des journalistes féministes, il y a quelques années. Et ce lundi, les premières sanctions sont tombées. Quatre journalistes ont été mis à pied par leurs rédactions respectives. L’affaire a fait très grand bruit. Pour preuve, un méga-thread a été créé pour rassembler un maximum de contenus en lien avec ce scandale. La « Ligue du LOL » met en lumière les problèmes que posent le cyber-harcèlement. En réponse à cela, France Inter propose 5 leçons à tirer de cette affaire. Et d’ailleurs, que dit la loi en France sur le cyber-harcèlement ? Ce délit est passible de 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende. Pour lutter contre ce fléau le gouvernement détaille en 10 points son plan d’action, sachant que 22 % des jeunes majeurs disent avoir été la cible de harcèlement en ligne selon un sondage Ifop.

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