14 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 14 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► L’appli Strava peut-elle optimiser les infrastructures de nos villes ? Fin octobre 2017, l’application mobile Strava était en discussion avec la Ville de Paris pour l’aider à gérer ses infrastructures. Quel rapport entre l’aménagement du territoire urbain et une appli qui, sur son site internet, se définit comme « n°1 pour les coureurs et les cyclistes ? » Les données liées aux comptes des accros de cette app. Car la visualisation des trajets ne sert pas seulement à faire d’amusants GPS drawings. Elle peut aussi, comme l’expliquait Grégory Vermersch, à l’époque représentant de Strava en France (et aujourd’hui de France et d’Espagne), aux Échos, « permettre de détecter d’éventuels problèmes ou d’assurer un suivi après l’installation d’une nouvelle infrastructure ». Le service Strava Metro a déjà intéressé une centaine de collectivités, parmi lesquelles Brisbane, Glasgow, Londres, Reykjavik, Seattle, Stockholm, Sydney et Oslo. Ainsi, 160 millions de personnes vivent aujourd’hui dans une « Strava Metro City », c’est-à-dire une « ville Strava Metro », selon les termes employés par Strava. (@koriifr). Légende image : À quoi bon confier le dessin de nos chaussées aux données d’une application comme Strava, qui n’intègre pas les données qualitatives indispensables à la compréhension du territoire? | Claus Pescha via Unsplash

#Commerce

► Aux Etats-Unis, une guerre sans merci entre Walmart et Amazon. Sur son smartphone, Doug McMillon conserve un graphique en permanence : la liste, décennie par décennie, des dix leaders de la grande distribution aux Etats-Unis. Walmart y est numéro un depuis les années 1990, mais ce n’est pas la fierté qui pousse le PDG de Walmart à conserver ce pense-bête. C’est au contraire «  une paranoïa saine », dit-il, vu la valse des marques dans ce classement et la quasi-disparition de Sears, en tête pendant quarante ans. Walmart reste un géant, avec un chiffre d’affaires de 515 milliards de dollars, 11 348 magasins et 2,3 millions de salariés dans le monde. Mais il est menacé par Amazon. Il y a trois ans, son cours en Bourse battait de l’aile et les médias prédisaient un lent déclin face au champion du commerce en ligne. Aujourd’hui ? Tout a changé. Au dernier trimestre, le groupe a affiché son meilleur chiffre d’affaires depuis dix ans au moins, un profit net de 3,7 milliards de dollars (+ 68 % par rapport à la même période en 2018) et des ventes en ligne en progression de 43 % sur le trimestre précédent. (@Challenges).

#MédiaSocial

► Facebook, Twitter, Instagram… le poison des réseaux sociaux. Retenez-nous, car on fait le malheur. Voici le message qu’a fait passer Mark Zuckerberg le 31 mars dans le Journal du dimanche :  » Les décideurs publics me disent que nous avons trop de pouvoir en matière d’expression et, franchement, je suis d’accord  » écrit le fondateur de Facebook, qui demande aux gouvernements de  » jouer un rôle plus actif  » pour réguler Internet. Si le patron du réseau social le plus puissant du monde prend les devants, c’est qu’il sait que les excuses ne suffisent plus face aux scandales – de l’incapacité à bloquer les contenus violents, comme la diffusion en direct de l’attentat en Nouvelle-Zélande, à sa gestion laxiste des données, révélée par l’affaire Cambridge Analytica, officine qui a siphonné les données personnelles de 87 millions d’utilisateurs pour manigancer des campagnes ciblées en faveur du Brexit puis de Donald Trump. (@Challenges).

► Plongée dans les labos de la violence politique. «Il était une fois un président qui s’enfila une bouteille de vin à 2 000 euros pendant que Paris brûlait… » Dans cette publication, postée sur Facebook au lendemain du saccage des Champs-Elysées lors d’une manifestation des « gilets jaunes », on voit Emmanuel Macron, au côté de son épouse Brigitte, servir un verre de vin dans un restaurant de montagne. Ce post, partagé près de 12 000 fois, est une pure infox : la photo a été prise en avril 2017, pendant la campagne présidentielle, et la bouteille, un Château Montus, coûte 45 euros, selon Les Décodeurs (Le Monde), qui ont démonté la supercherie. Lire la suite sur le site @Challenges.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Netflix vs Disney, la guerre est déclarée. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – IA. Quelques semaines après la publication du rapport Klossa (inspiré de son livre Media for Good), l’Europe propose une check-list éthique pour une Intelligence Artificielledigne de confiance. Voici la liste en 7 points. Mais tous ne sont pas de cet avis et dénoncent des guidelines en demi-teinte et un risque d’ “Ethics Washing » ; – Surmonter la cacophonie des médias ; – L’indice de confiance secret vous concernant que les plateformes se partagent ; – Julia Cagé : « Identifier les fake news est un enjeu majeur pour les chercheurs ».

#RevueDeLiens

► – Réseaux sociaux : les astuces des grandes marques pour éviter le bad buzz. Si les réseaux sociaux sont d’excellents outils de promotion, ils peuvent déclencher des crises aussi soudaines que brutales. Mieux vaut s’y préparer. (@Challenges) ; – Le big bang culturel de la publicité. Le marché de la publicité opére une profonde mutation vers l’expertise des données. Ce qui ouvre la porte aux spécialistes du conseil et de la data comme Accenture ou Deloitte. (@Figaro_Economie) ; – Hauts-de-Seine : dans l’œil des caméras, les cambriolages en baisse (@LeParisien_92) ; – À Dijon, les usagers modèlent la ville. Dijon et sa métropole jouent à fond la carte de la Smart City. Et promettent aux habitants une ville façonnée à leurs usages… Le chef-lieu bourguignon vient d’inaugurer un poste de pilotage des services publics connectés. (@HorizonsPublics).

13 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 13 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

► Pour la planète, la Norvège pourrait renoncer à l’or noir des îles Lofoten. Le pétrole est le principal moteur de l’économie norvégienne. L’or noir et le gaz naturel représentent un bon tiers des exportations du pays scandinave. L’exploitation des ressources naturelles permet à la Norvège de prospérer et de figurer parmi les pays les plus riches du monde. Cependant, par souci écologique, les forces politiques sont en train de changer de cap. Le pétrole est une mine d’or, mais une énergie fossile. Les députés tentent de trouver un équilibre entre prospérité économique et respect de la planète, à une époque où l’opinion publique fait pression pour que les dirigeants prennent des mesures pour lutter contre le dérèglement climatique. (@leditiondusoir). Légende image : Par souci écologique, la Norvège pourrait renoncer à des milliards de barils de pétrole. Crédits Photo : Christopher Michel / Flickr.

#Environnement

► Au Danemark, le modèle d’écologie rentable de Kalundborg. À Kalundborg, ville portuaire danoise située à une centaine de kilomètres de Copenhague, de longs pipelines verts traversent fièrement la cité modèle. Ils matérialisent et rendent visibles les échanges de flux qui relient les grands groupes industriels les uns aux autres. Dans cette commune considérée comme la vitrine de l’écologie industrielle, neuf grands partenaires publics et privés, dont une raffinerie (Equinor, ex-Statoil), un site de production de biochimie (Novo Nordisk, l’autre géant danois), une usine de panneaux en plâtre (Gyproc, filiale du français Saint-Gobain) ou encore la municipalité coopèrent au milieu de champs cultivés, de forêts et d’habitations. Dans cet écosystème singulier, ces acteurs forment la « symbiose de Kalundborg », où les déchets des uns deviennent les ressources des autres. (@Figaro_Economie).

#ReconnaissanceFaciale

► La reconnaissance faciale s’invite dans notre quotidien pour le meilleur et pour le pire. On l’a vue se démocratiser sur nos smartphones. La voici qui s’étend aux contrôles de passeport, aux distributeurs de billets et à la vidéosurveillance. La reconnaissance faciale s’invite dans notre vie quotidienne pour le meilleur et pour le pire. « C’est une technologie assez ancienne, mais elle a réalisé de gros progrès avec l’évolution du traitement d’images, le machine learning et les réseaux de neurones », explique Raphaël de Cormis, vice-président de Gemalto responsable de l’Innovation Labs. En France, la ville de Nice a testé une solution de reconnaissance faciale à l’occasion du carnaval, en février dernier, pour évaluer son efficacité quand il s’agit de retrouver un enfant perdu dans la foule ou de repérer un individu recherché. (@FigaroTech).

#IntelligenceArtificielle

► Surdouée au jeu de Go, l’IA de Deepmind rate un contrôle de mathématiques de lycée. L’intelligence artificielle de DeepMind, une filiale de Google, vient en effet de rater un contrôle de mathématiques destiné à des adolescents de 16 ans dans le cursus scolaire britannique. Elle a obtenu un score de 14 sur 40, soit l’équivalent d’un E dans le système scolaire britannique. L’intelligence artificielle de DeepMind a rencontré des problèmes de compréhension avec la combinaison de mots, de symboles et de fonctions (addition, multiplication etc.) Elle n’est pas parvenue à transformer les mots en calcul et à générer une équation. Cet échec montre les limites de l’intelligence artificielle par rapport à l’intelligence humaine. Les mathématiques requièrent plusieurs compétences cognitives et de la réflexion. Les humains apprennent à comprendre les opérations et peuvent résoudre des problèmes en quelques minutes, contrairement aux machines. Ces dernières doivent encore être entraînées afin de s’améliorer. L’intelligence artificielle est capable de réaliser des tâches complexes, mais pas celles qui sont simples et évidentes pour les humains. (@FigaroTech).

#Sciences

► Des chercheurs chinois ont engendré les premiers singes « augmentés » Ils auraient une meilleure mémoire immédiate, explique dans un article le MIT Tech Review. Cinq singes génétiquement modifiés auraient vu le jour sous le scalpel de chercheurs chinois. Un pas vers un singe « augmenté » ? « Et ça continue encore et encore. C’est que le début, d’accord, d’accord. » En novembre 2018, un chercheur de l’université de Shenzhen en Chine déclarait avoir augmenté accidentellement les capacités cérébrales de deux premiers bébés génétiquement modifiés grâce à la technologie d’édition génétique CRISPR-Cas9. Le 27 mars, des chercheurs de l’Institut de zoologie de Kunming et de l’Académie des sciences de Chine dévoilaient dans le National Review de Pékin avoir créé des singes aux capacités cérébrales supérieures en introduisant la copie d’un gène humain, le MCPH1, qui jouerait un rôle dans la formation de l’intelligence humaine. (@usbeketrica).

#Media

► Forcés d’innover ensemble, les médias suisses privilégient la proximité sur la techno. Un sacré avertissement ! Les médias suisses n’en finissent pas d’être secoués par la votation nationale qui, l’an dernier, a bien failli jeter aux oubliettes leur audiovisuel public, finalement sauvé par son public. Ils ont donc décidé — au moins pour leurs acteurs francophones–  de travailler ensemble pour voir comment innover. Pour « réenchanter les médias », firmes publiques et privées, journaux comme télévisions ou radios nationales ou régionales se sont donc retrouvés cette semaine à Lausanne pour leur 1er Forum des médias romands. L’occasion donc de partager des « best practices », de dépasser les clivages historiques et de découvrir des initiatives venant de certains d’entre eux ou de start-ups. Lire la suite sur le site  @metamedia.

12 Avr

Régions.news #373 – Edition du vendredi 12 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Les Rencontres internationales de cerf-volant de Berck-sur-mer (Nord) ont débuté samedi 6 avril. Ces Rencontres attirent chaque année des centaines de milliers de personnes. Voir dix photos prises les 6 et 7 avril par le photographe de l’Agence France-Presse Philippe Huguen.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Il y a tout juste un an, la microferme urbaine « Agrocité » ouvrait ses portes dans le quartier populaire des Agnettes, à Gennevilliers (Hauts-de-Seine), après avoir été expulsée de Colombes. Chaque semaine, une dizaine d’ateliers y sont organisés sur des thèmes comme le jardinage, le bricolage ou le compostage. Régulièrement aussi, des conférences s’y tiennent sur le bio, la nutrition, l’écologie, la permaculture… Cette structure est un point d’information et de ralliement pour tous ceux qui sont sensibles à l’environnement.

► Une première en France. À Blagnac (Haute-Garonne), Il existe une maison de demain qui s’adapte aux besoins des personnes âgées ou handicapées grâce aux technologies du numérique. Ce lieu est dans son intégralité domotisé (connecté et automatisé). Il détecte les situations à risques et prend des décisions. « Ce lieu permet de tester un certain nombre de solutions technologiques existantes, qu’on va faire évoluer grâce aux utilisateurs, qui vont se mettre en situation d’usage, résume Eric Campo, directeur de cette maison intelligente. L’idée, c’est de pouvoir faire évoluer cette maison en interconnectant au maximum tous ses objets. »

► L’application Seety débarque à Lille. Grâce aux signalements des automobilistes, utilisateurs de l’application, on peut connaitre la position des policiers municipaux et gérer le paiement du stationnement en évitant les contraventions. Le concept est alléchant, mais pose la question de la légalité de ces applications. Selon Antoine Régley, avocat à Lille, spécialiste en droit routier, « il n’existe aucun texte sur la question » donc il n’y a pas d’interdiction et il ne peut y avoir de peine.

#ZoneBlanche

► La France se maille de fibre optique. Ainsi quatorze millions de foyers ont désormais accès à cette technologie, synonyme de débits ultra-rapides. Mais l’arrivée de la fibre fait aussi beaucoup de mécontents. « Le numérique n’a pas résorbé les fractures territoriales, contrairement à ce que beaucoup avaient pensé. Il les a accentuées », déplore le secrétaire d’État en charge de l’aménagement numérique. Pour sortir de ce paradoxe, le gouvernement et les opérateurs devront accélérer les déploiements de réseaux. Mais seule une moitié des Français aura la fibre à la fin de l’année 2019. Et même en 2022, plus de 6 millions de foyers seront toujours privés de cette technologie. À lire : Très haut débit pour tous les habitants d’Auvergne fin 2020.

Légende image. Un manchot de terre Adélie (Antarctique) jaillit de l’eau pour échapper aux phoques léopard affamés. Crédit photo : HFR. « La planète Terre est absolument unique, extraordinaire. (…) Les 500 derniers millions d’années nous ont livré un décor absolument somptueux et nous voilà, en quelques nuitées sur Terre, on est en train de détruire l’hôtel. C’est scandaleux. Il est temps de voir la beauté de l’hôtel et de la préserver », défend Charles Frankel, géologue et traducteur du livre « Notre planète ». Une série documentaire a été adaptée du livre et diffusée depuis le 5 avril sur Netflix.

#Energie [Episode 2 : hydrogène]

► L’hydrogène, un marché en devenir ? Des prix encore trop élevés et de trop rares stations de recharge en font un marché de niche. Ce qui n’empêche pas certains constructeurs et flottes d’entreprise de miser sur cette technologie prometteuse. « Partout sur le territoire, cette molécule naturellement présente dans l’eau inspire des projets », constate Thierry Lepercq, auteur de l’ouvrage « Hydrogène, le nouveau pétrole ». Ainsi La start-up Hype met en place à Paris la plus grosse flotte de taxis propres au monde. La ville de Pau inaugurera sa ligne de bus à hydrogène avant la fin de l’année. L’aéroport de Toulouse l’utilisera bientôt pour alimenter ses engins de manutention au sol. Et plusieurs régions ont d’ores et déjà commandé au fabricant Alstom des trains équipés de pile à combustible fonctionnant à l’hydrogène. À lire : Stocker de l’énergie à grande échelle va enfin devenir possible et si l’océan devenait notre nouvelle source d’énergie renouvelable ?

► « Aujourd’hui, c’est une solution fiable et son prix ne cesse de décroître à mesure que la flotte se déploie », assure Fabio Ferrari, le patron de Symbio. « Tout le monde est en train de changer de braquet, ajoute-t-il. Plus les volumes progressent, plus nous arrivons à baisser les coûts de production. Nous pensons pouvoir offrir des véhicules à hydrogène au même prix que les véhicules diesel à partir d’un volume de 30 000 à 40 000 voitures. » À lire : À Dunkerque, l’hydrogène stocke les énergies renouvelables.

#Internet

► Les câbles Internet qui sillonnent les océans. Devenu l’une des infrastructures les plus importantes au monde, ces câbles tissent une cartographie sous-marine inconnue d’un grand nombre. « Fin février 2019, cette immense toile comptait quelque 380 câbles en service, soit environ 1,2 million de kilomètres de « tuyaux » qui serpentent sous les mers », rapporte RFI dans une récente enquête en 3 volets. Ainsi l’artiste et hacker, Evan Roth a décidé de nous montrer l’envers de ce cyber-décor avec poésie. Depuis 2014, il a voyagé autour du globe avec sa caméra, partant à la source de ces gigantesques câblages sous-marins. En résulte « Landscape with a Ruin », une panoplie de paysages sauvages, inextricablement liés aux technologies humaines,

 ► Ainsi il suffit parfois qu’un câble soit endommagé pour qu’un territoire entier soit privé de connexion. Fin janvier dans les îles Tonga dans le Pacifique, 100 000 personnes ont dû se passer d’Internet pendant deux semaines en raison de la rupture d’un câble fibre optique sous-marin. Cet événement rappelle la vulnérabilité des câbles, dont la plupart du temps, nous oublions jusqu’à l’existence. À lire aussi : Amazon prévoit une constellation de satellites pour propager Internet sur Terre.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Nouveau record du monde sur Instagram. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La fin du smartphone remplacé par la réalité augmentée ; – Le tradition du poisson d’avril fait polémique à l’heure des fake news ; – Data et journalisme : un mariage et vite ; – Comment le numérique détruit notre liberté ; – Grosse enquête internationale du NYTimes montrant comment la famille Murdoch a déstabilisé le monde en fragilisant la démocratie aux Etats-Unis, en Grande Bretagne et en Australie.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 12 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

x► L’Afrique du Sud se tourne vers le solaire et l’éolien pour réduire sa dépendance au charbon. La centrale solaire Kathu Solar Park, inaugurée le 4 avril 2019 en Afrique du Sud, est la première d’une série de projets d’énergie propre. Dans ce pays, gros producteur de charbon, la houille est encore à l’origine de 90% de l’électricité produite. Cette centrale marque le tournant pris par l’Afrique du Sud. Située loin des grandes villes sud-africaines, Kathu Solar Park est installée à proximité de la plus grande mine de fer à ciel ouvert du monde, qui requiert une alimentation constante et fiable en électricité. « Sans pour autant écarter définitivement l’atome, le gouvernement sud-africain privilégie désormais les énergies renouvelables et le gaz… », explique Jeff Radebe, ministre sud-africain de l’Energie. (@franceinfo). Légende image : Des Sud-Africaines remplissent des brouettes de charbon dans la région de Johannesburg. Plus au loin, la centrale nucléaire de Duvha, gérée par l’entreprise publique sud-africaine Eskom. Photo prise le 5 février 2015. Crédits photo : Marco Longari / Afp.

#Transport

► Norvège : commande géante de 60 avions électriques. Le groupe norvégien OSM Aviation, spécialisé dans la formation et la fourniture d’équipages aériens, a annoncé, jeudi 11 avril, une commande géante de 60 avions électriques pour l’entraînement de ses pilotes. « C’est la plus grosse commande d’avions électriques commerciaux à ce jour », souligne le directeur général du groupe, Espen Høiby. La commande porte sur des petits biplaces eFlyer 2, construits par l’américain Bye Aerospace. Aucune somme n’a été fournie mais, selon Espen Høiby, le prix de l’appareil, toujours au stade des tests, devrait tourner autour de 350 000 dollars (plus de 310 000 euros). Cette commande est une étape importante vers l’électrification du transport aérien alors que la Norvège s’est fixé l’ambition de vols court-courrier exclusivement électriques en 2040. « Nous avons choisi des appareils électriques parce que leur coût d’exploitation est moindre et parce que nous voulons tirer le transport aérien vers un modèle durable. C’est gagnant-gagnant », explique le directeur général du groupe. (@franceinfo).

#Ville

► Comment Dijon pilote sa métropole à distance. C’est le moment de vérité pour OnDijon, la première mondiale que réalise Dijon en matière de ville connectée intelligente. La métropole (23 communes pour 250.000 habitants) a inauguré le jeudi 11 avril son centre de pilotage à distance. « Ailleurs les expériences se sont limitées à une rue ou un quartier, c’est la première fois qu’une gestion connectée depuis un lieu unique est réalisée à l’échelle d’une métropole », souligne le président de la métropole François Rebsamen. Non loin de la gare de Dijon, dans un bâtiment sécurisé, « le centre de pilotage fonctionne depuis mars, tout comme le centre de secours, dont la localisation ne sera pas révélée », précise un membre du projet en montrant, à travers les baies vitrées de la salle de gestion de crise, l’espace de télécontrôle. La police municipale y surveille un mur d’images de vidéosurveillance, isolée par un verre opalin (confidentialité oblige) du télécontrôleur qui examine sur un de ses moniteurs les bornes escamotables d’un quartier. « Chacune est une pastille de couleur qui vire au rouge en cas d’anomalie », explique-t-il. (@LesEchos). A lire aussi : Dijon inaugure son projet de « smart city » (@francebleu) et OnDijon, un projet inédit qui connecte la métropole et centralise ses services (@LUsineDigitale).

#IntelligenceArtificielle

► En Inde, l’intelligence artificielle au service du développement. L’intelligence artificielle (IA) explore de nouveaux territoires. Elle pourrait bientôt servir, en Inde, à diminuer la mortalité infantile, à combattre les parasites dans les champs de coton ou encore à mieux lutter contre la propagation de la tuberculose. C’est du moins la conviction de Padmanabhan Anandan, ingénieur à la longue carrière dans la Silicon Valley, revenu à Bombay pour diriger la fondation Wadhwani AI. Sa mission ? Mettre cette technologie au service des « segments défavorisés de la société ». « Aujourd’hui, dans le monde, l’intelligence artificielle ne bénéficie qu’à 2 milliards de personnes et, rien qu’en Inde, on estime que 900 millions d’habitants n’en tirent pas profit », déplore ce scientifique rencontré en février à Bombay. (@lemondefr).

► Facebook cartographie la population africaine via l’intelligence artificielle. Depuis 2016, Facebook envisage de cartographier la densité de la population mondiale grâce à l’intelligence artificielle. À l’époque, la firme de Mark Zuckerberg avait créé des cartes pour 22 nations différentes. Aujourd’hui, toutefois, l’entreprise américaine va plus loin en dévoilant de nouvelles cartes couvrant la majorité du continent africain. Pour les humains, créer de telles cartes peut être très fastidieux. Même si nous disposons d’images satellites de toute la planète, il est long et difficile de dégager des informations à partir de ces images. Par exemple, pour une carte de densité de la population, il serait nécessaire d’étiqueter chaque bâtiment sur les images et de croiser ces images avec les données de recensement. (@lebigdata_fr).

#Media

► Cinquante moyens de diversifier ses revenus pour les médias. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab. Monétiser et assurer la viabilité de son média est un défi pour tous les acteurs de l’industrie, les petits comme les grands. Difficile aujourd’hui de ne miser que sur une source de revenu. Innovation, créativité et parfois débrouillardise sont à l’ordre du jour et beaucoup d’idées et d’expérimentations ont vu le jour ces dernières années. What’s New In Publishing publie un rapport qui recense 50 moyens de diversifier ses revenus, regroupés en 7 chapitres : paywalls, abonnements, publicité, modèle sans publicité, événements, e-commerce et méthodes émergentes. À chaque éditeur de discerner la combinaison la plus pertinente pour son média, car comme le rappelle Damian Radcliffe, l’auteur du rapport « ce n’est pas parce que c’est possible que l’on doit le faire ». Lire la suite sur le site @metamedia.

#RevueDeLiens

► – Disney veut faire plier ses adversaires dans le streaming. Sa nouvelle plate-forme Disney+ sera lancée en novembre aux Etats-Unis, puis l’an prochain en Europe, au prix de 6,99 dollars par mois. Un tarif agressif par rapport à ses concurrents. Disney espère attirer 60 à 90 millions d’abonnés d’ici 2024. Et le groupe veut aussi développer son autre plate-forme, Hulu… (@LesEchos) ; – « On ne peut pas laisser aux Gafa les clefs du camion », selon le patron de Criteo. Dans un grand entretien aux « Echos », Jean-Baptiste Rudelle, PDG et co-fondateur de Criteo, revient sur la taxe Gafa qui touche l’ex-start-up. Le spécialiste français de la publicité numérique mise sur un retour à la croissance entre 3% et 6% en 2019, alors qu’il est en difficulté depuis 2017, quand Apple a expurgé de son navigateur des « cookies ».  ; – À Dijon, la ville de demain se met en place. Reportage La métropole vient de regrouper sur une même plate-forme numérique la gestion de tous ses services liés à l’espace urbain, comme la sécurité, les transports et la circulation. Une première inaugurée jeudi 11 avril. (LaCroix).  ; – Nancy : le troisième Atelier Numérique de Google s’installe au centre-ville. Ce projet a pour but de former la population aux outils numériques. L’ouverture des formations au public se fera le samedi 13 avril. (@franceinfo).

11 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 11 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Téléphonie

► 4G : l’Eure-et-Loir veut ses propres pylônes. Vendredi 5 avril, le département d’Eure-et-Loir a voté la constitution d’une société pour construire 86 pylônes de téléphonie mobile. Comme détaillé dans L’Echo Républicain, la structure sera détenue à 49 % par le département et à 51 % par ATC, le spécialiste américain de la location de tours. Cette initiative de l’Eure-et-Loir traduit le sentiment de beaucoup de collectivités vis-à-vis du programme national : trop peu, trop lent. À Chartres, on estime à une centaine de sites les besoins pour couvrir le département – contre 21 prévus dans le cadre de ce programme dit « New Deal ». « Toutes les initiatives pour accélérer la couverture mobile du territoire sont bienvenues », assure, diplomate, Zacharia Alahyane, le directeur de la Mission France Mobile, qui pilote le « New Deal ». (@LesEchos). Légende image : Dans le cadre d’un accord passé l’an dernier avec le gouvernement, les opérateurs vont ajouter entre 10 et 12.000 nouveaux pylônes en France d’ici à 2027. Shutterstock.

#Société

► « Il faut chercher les voies d’une démocratie liant une vie politique locale renforcée et musclée avec un monde numérique libre, mais régulé », écrit Jean Viard, sociologue, dans son dernier ouvrage « L’implosion démocratique » paru en avril 2019 (p 66).

#Politique&Digital

► Depuis un an et demi, Strasbourg dispose de sa boîte à idées numérique. Un site internet Vision Strasbourg doublé d’une application pour écrans mobiles (tablettes et smartphones) permet aux habitants de Strasbourg et environs de donner leur avis et de contribuer à l’aménagement de leur ville. « Tout le monde a des idées et des propositions, mais en dehors des périodes d’élections, on ne nous donne pas la parole, explique la chargée de presse de l’association qui s’est constituée en même temps que le projet. Nous voulons permettre également aux invisibles de s’exprimer. » A l’origine du projet, une dizaine de personnes originaires de Strasbourg et d’horizons différents, amoureuses de leur ville. « Comme Genève et New York, Strasbourg est une ville d’institutions internationales, mais elle n’a jamais réussi à avoir la même aura que les autres, explique le président de l’association, Nous avons cherché ce qui pourrait la faire rayonner davantage, et nous nous sommes dit que nous allions en faire la capitale mondiale de la démocratie participative. » (@franceinfo).

#Energie

► Dans le département de Haute-Vienne, le collectif Robin des Vents 87 qui regroupe une douzaine d’associations locales, a écrit la semaine dernière une lettre ouverte au président du département. Dans celle-ci, il demande la mise en place « de toute urgence » d’un observatoire de l’éolien, incluant la population, les décisionnaires politiques et le tissu associatif. Et en attendant les retours de cet observatoire, Robin des Vents demande, pour une période de deux ans, « le gel des études et projets en cours ainsi que celui du développement de tout nouveau parc ». Pour donner du poids à leur demande, les anti-éoliens prennent en exemple les départements voisins. Fin mars, le conseil départemental de la Charente-Maritime a justement voté le principe d’un moratoire de deux ans. À lire : Vingt-quatre éoliennes tourneront bientôt dans le nord de la Haute-Vienne et Le projet contesté des éoliennes à Bujaleuf.

#Agriculture

► Une intelligence artificielle qui identifie les fermes polluantes. Depuis quelque temps, on remarque que la technologie joue un vrai rôle dans le secteur de l’agriculture, notamment l’IA, la robotique, et plus surprenant encore : la blockchain. Justement, une nouvelle recherche, financée par le Stanford Institute for Economic Policy Research et la fondation GRACE Communications, explique que le machine learning pourrait lire les images satellites et identifier les fermes qui polluent notre environnement. Cette intelligence artificielle serait plus performante que les méthodes traditionnelles.

Les grandes exploitations représentent 40% de l’élevage de bétail aux États-Unis. Ce sont majoritairement ces acteurs qui sont à l’origine de la pollution de l’eau. De plus, ce type d’exploitation se doit d’avoir un permis spécial pour pouvoir jeter ses déchets. (@siecledigital).

#IntelligenceArtificielle

► L’Union européenne veut une intelligence artificielle « éthique » : de quoi s’agit-il ? L’intelligence artificielle, c’est bien sauf si elle est mal utilisée. Voilà ce que dit en substance l’Union européenne, qui propose des règles éthiques pour le développement de l’IA. En 2018, chez Amazon, un logiciel d’intelligence artificielle destiné au recrutement, chargé d’examiner des dossiers de candidatures, s’est révélé hautement sexiste : il favorisait les profils masculins au profit des profils féminins et il a dû être abandonné. Aux États-Unis encore, il y a quelques années, un programme d’aide à la décision judiciaire s’est révélé raciste en jugeant que les personnes noires présentaient un plus grand risque de récidive. Pourquoi ces dérives ? Parce que l’intelligence artificielle fonctionne sur la base de données déjà connues et a tendance à reproduire l’existant plutôt qu’à analyser certaines situations avec « objectivité ». Une IA non contrôlée ou mal programmée risque aussi de reproduire des biais humains, tels que des préjugés. (@franceinfo).

► Plan intelligence artificielle : « Il faut aller au-delà des effets d’annonce ». Un an après l’annonce du plan Intelligence artificielle (IA) par Emmanuel Macron au Collège de France, le lancement opérationnel semble plus laborieux que prévu. Les recommandations du rapport « AI for Humanity » du député La République en marche Cédric Villani et son équipe concernaient, entre autres, les domaines de la recherche, de l’innovation, des carrières, et identifiaient des secteurs applicatifs prioritaires comme le transport, la santé, la sécurité, la défense ainsi que l’environnement. A défaut du doublement des salaires des chercheurs, qui était tout simplement irréaliste pour le secteur de la recherche publique français, la loi Pacte s’est voulue une tentative de réponse en donnant la possibilité aux enseignants-chercheurs d’effectuer un mi-temps en entreprise pour augmenter leurs revenus. (@lemondefr).

#Sport

► L’intelligence artificielle au secours des arbitres dans le sport. Des juges virtuels peuvent donner les notes aux différentes gymnastes. Une caméra 3D va analyser la position des membres dans l’espace pendant que le gymnaste fait sa figure. La machine va créer un squelette en 3D qui va savoir la vitesse de rotation, l’amplitude ou la hauteur du saut. Après analyse et comparaison par rapport aux standards de la discipline, une note est donnée, à priori indiscutable. Mais l’objectif n’est pas de remplacer les juges, mais leur donner un outil pour leur permettre de donner des décisions plus objectives, d’autant que les athlètes font des mouvements plus rapides et complexes. (@franceinfo).

#MediaSocial

► Facebook veut utiliser l’intelligence artificielle pour détecter les comptes d’utilisateurs décédés. Comment empêcher des utilisateurs de recevoir des notifications appelant à célébrer une date d’anniversaire d’un proche décédé ? Après avoir reçu de nombreuses plaintes d’internautes, Facebook veut s’attaquer au problème. Sa directrice des opérations, Sheryl Sandberg, a expliqué mardi, que le réseau social allait se servir de l’intelligence artificielle pour essayer de reconnaître par lui-même qu’un utilisateur est décédé. Cela lui permettra ainsi d’éviter que le profil de l’utilisateur en question apparaisse de façon douloureuse via des invitations à des événements. Sheryl Sandberg n’a pas précisé comment l’intelligence artificielle y parviendrait, mais selon un porte-parole du réseau social, Facebook examinera une variété de signaux pouvant indiquer qu’une personne est décédée. Ce dernier n’a pas donné de détails sur la nature de ces signaux. (@FigaroTech).

#Culture

► Paris, 2131 : quand nos vies seront réduites à un cocon virtuel. À quoi ressemblerait un futur où l’humain serait davantage dans le virtuel que dans le réel ? PRESANS, spécialiste de l’innovation industrielle, a imaginé cette nouvelle dans le cadre de DYSTOPIA, événement qui a exploré l’impact des nouvelles technologies sur la société le 5 mars au Centre Pompidou à Paris. Paris en l’an 2131. Victoire visite un vieux et beau palais avec des amis. Ensemble ils chassent des objets virtuels révélés par une application de réalité augmentée. L’histoire du lieu se révèle à eux, sous la forme d’un jeu, sous le soleil d’un pays du Sud. A Lire la suite sur le site @usbeketrica.

#LiensSauvages

► – Facebook prend de nouvelles mesures contre les fake news. Toujours soucieux de montrer qu’il agit face aux critiques, Facebook a dévoilé mercredi une batterie de nouvelles fonctionnalités censées aider à lutter contre la propagation de fausses informations, notamment via la modification de certains algorithmes de référencement. (@Challenges) ; – À Paris, Uber saute sur les vélos et les trottinettes électriques (@LExpress) ; – Nomad Education va équiper 700 écoles en Afrique (@Challenges) ; – Uber, l’enfant terrible de la tech à l’assaut de Wall Street. Le groupe de VTC, qui a déposé jeudi son document d’introduction en vue d’une cotation en mai, aurait retenu une valorisation de 100 milliards, inférieure aux attentes. Ses pertes d’exploitation ont atteint 3 milliards l’an dernier. (@LesEchos) ; – Qui d’Amazon ou de Microsoft remportera le méga-contrat cloud du Pentagone ? (@frenchweb) ; – Vers la ville intelligente. Quels sont les moyens technologiques déployés pour que les bâtiments contribuent à une meilleure gestion de la ville ? Pour quels bénéfices et avec quelles contraintes ? (@RedacCTB) ; – Les grands barrages sont-ils bénéfiques pour l’environnement ? (@LeDrenche) ; – Les courtiers d’assurances explorent (timidement) l’intelligence artificielle (@usinenouvelle) ; – Les députés russes approuvent le projet de loi controversé d’un « Internet souverain ». Très largement approuvé par la Douma, le texte est défendu par le Kremlin comme un moyen d’assurer le fonctionnement d’Internet, même en cas de rupture avec les serveurs étrangers. Pour ses opposants, cette loi serait plutôt un moyen d’accroître les capacités de contrôle et de blocage de contenus. (@LesEchos)

10 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 10 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Environnement

► « La planète Terre est absolument unique, extraordinaire. (…) Les 500 derniers millions d’années nous ont livré un décor absolument somptueux et nous voilà, en quelques nuitées sur Terre, on est en train de détruire l’hôtel. C’est scandaleux. Il est temps de voir la beauté de l’hôtel et de la préserver », défend Charles Frankel, géologue spécialiste des extinctions et traducteur du livre « Notre planète », sorti mercredi 3 avril aux éditions Dunod et d’une série documentaire diffusée depuis le 5 avril sur Netflix. A lire : Pourquoi des morses ont-ils chuté en masse d’une falaise russe ? (@franceinfo). Légende image : Un manchot de la terre d’Adélie jaillit de l’eau pour échapper aux phoques léopard affamés. Crédit photo : © HFR.

#IntelligenceArtificielle

L’Europe doit s’organiser de toute urgence ! Le chercheur et investisseur Kai-Fu Lee a théorisé avec acuité dans son dernier livre AI Superpowers : China, Silicon Valley and the New World Order, qui sera publié à la rentrée en français aux Arènes, l’importance des données dans la course à l’intelligence artificielle que se livrent la Chine et les États-Unis. Pour la chercheuse française Laurence Devillers, professeur en IA et affective computing à Sorbonne Université, chercheuse au CNRS-LIMSI, membre de la Cerna-Allistène, une approche différente est possible. Elle explique : » Les USA sont toujours à la pointe sur l’innovation et les recherches en IA. Mais la Chine est en passe de prendre le lead en IA, comme le montre le chercheur et investisseur Kai-Fu Lee, non pas parce que leurs IA sont meilleures, mais plutôt parce que la Chine a un bataillon d’informaticiens assez bons pour utiliser du deep learning à toutes les sauces pour toutes les applications, qu’ils sont un milliard de personnes pour fournir des données et des annotations et surtout qu’ils ont des géants de la 5G qu’ils pourraient utiliser pour collecter des données dans tous les pays afin d’améliorer leurs systèmes d’intelligence artificielle. » A lire l’interview du chercheur et investisseur Kai-Fu Lee. (@LePoint). A Lire aussi : Intelligence artificielle : Bruxelles propose des règles éthiques (@europe1).

#MediaSocial

Meurtres, pornographie, racisme… Dans la peau d’un modérateur de Facebook. « Le Monde » a obtenu les témoignages exceptionnels de ceux qui nettoient Facebook de ses contenus interdits. Ils racontent le quotidien de ce métier si particulier. Huit heures par jour, le travail d’Arthur, un Français modérateur, consistait à examiner, à la chaîne, les innombrables contenus signalés comme problématiques par les utilisateurs de Facebook. « Tu passes une journée à être immergé de merde, du pire d’Internet. Tu vois des images d’animaux qui se bouffent entre eux, tu enchaînes avec des scènes de sexe, des gens qui se pendent… C’est les sept péchés capitaux que tu es forcé à regarder toute la journée. » La question des contenus qui circulent sur Facebook et la façon dont le réseau social les gère, lui vaut d’innombrables critiques, et est devenue l’une de ses principales préoccupations. (@lemondefr).

#Web

► Orange quitte le W3C, le consortium qui fixe les règles du Web mondial. Un anniversaire et une séparation. L’année des trente ans du Web, l’opérateur de télécommunications Orange a décidé de cesser sa collaboration avec l’organisation chargée de son bon fonctionnement. Le World Wide Web Consortium (W3C) a été créé en 1994 par Tim Berners-Lee pour devenir un acteur clef de la Toile. « Nous avons décidé en début d’année de ne pas renouveler notre cotisation au W3C et de recentrer nos engagements sur le cœur de notre métier [comme le très haut débit mobile avec la 5G NDLR] », a indiqué un porte-parole d’Orange. (@LExpress).

#Commerce

ATTAC ne veut pas d’Amazon à Fournès (Gard). « Au total ce seront 11 hectares de bitume et béton au service de plus de 100 camions par jour. Le bâtiment de quatre hectares sera entouré d’immenses parkings permettant une rotation optimale des véhicules 24 heures sur 24. » ATTAC n’est pas favorable à l’implantation d’Amazon à Fournès, dans le Gard. Une plateforme logistique de 30 000 mètres carrés doit voir le jour fin 2019-début 2020. Elle sera située juste à proximité de la sortie Remoulins sur l’A9, dans un triangle formé par Uzès, Avignon et Nîmes. Lundi, lors d’une conférence de presse, rapportée par La Gazette de Nîmes, l’association altermondialiste a critiqué le géant américain: « Amazon est une entreprise qui dissimule ses vrais revenus, une entreprise de prédateurs qui fait couler les autres entreprises -pour un emploi par Amazon, 7 à 8 sont détruits et parce que cela va détruire un écosystème et polluer la commune. ». (@franceinfo).

#Transport

Mobilité : Trottinettes électriques : un marché en or, vraiment ? En 2015, les taxis s’opposaient violemment aux VTC, Uber en tête. En 2019, ce ne sont pas les piétons qui sont à la pointe de la fronde contre les trottinettes électriques mais les municipalités. Pas question de bloquer le périphérique parisien ou de mettre le feu à ces « engins de déplacement électrique », comme l’administration les appelle, un arsenal réglementaire devrait suffire à apaiser les uns en contraignant les autres.Plutôt bien accueillies lorsqu’elles ont commencé à essaimer dans Paris, à l’été 2018, les trottinettes électriques en free floating, c’est-à-dire sans point de dépôt ou de retrait fixe, ont rapidement proliféré dans la capitale puis dans d’autres métropoles à la manière de nuisibles. Pas moins d’une dizaine d’opérateurs se partagent aujourd’hui le marché français, le submergeant de milliers d’engins. Signe particulier : aucun des poids lourds n’est français. Et tout comme celle des startups appâtées par le marché de la micro-mobilité, la liste des griefs à l’encontre des trottinettes ne cesse de s’allonger. (@bymaddyness).

► Badges, chargeurs incompatibles… pourquoi les voitures électriques sont inutilisables. Partir en vacances en voiture électrique n’a plus rien d’une ineptie. Les voitures proposant plus de 250 km d’autonomie réelle sur autoroute commencent à voir le jour à des prix presque abordables (45.000 € hors bonus pour le Kia e-Niro, meilleur rapport prix/prestations actuel) et les réseaux de charge rapide commencent à se développer. Néanmoins, le chemin est encore long avant de pouvoir utiliser les voitures électriques aussi sereinement que leurs homologues thermiques. Aujourd’hui l’immense majorité des charges se fait à domicile à vitesse lente, durant la nuit, signe que l’usage est surtout cantonné à des trajets de proximité. Mais nombre d’automobilistes se contentent d’une seule voiture, et ne tolèreront pas de ne pas pouvoir effectuer les mêmes types de trajets qu’avec un modèle thermique. (@Challenges).

#JeuVidéo

► L’Académie des sciences se penche à nouveau sur l’utilisation des écrans par les enfants. L’institution a présenté mardi 9 avril un avis qu’elle a élaboré avec l’Académie nationale de médecine et l’Académie des technologies. Présentées sous forme d’un « appel à la vigilance raisonnée », ces recommandations ont été nourries d’entretiens avec des experts. Elles sont destinées à « faire avancer la réflexion » plutôt qu’à trancher le débat. Fait nouveau, le document interpelle les parents sur les conséquences de leurs propres usages numériques sur les interactions avec leur enfant. Le rapport préconise donc un usage «raisonné» des écrans par les parents en présence de leur enfant. À lire aussi : La gestion des jeux vidéo, un éternel casse-tête pour les parents (@Le_Figaro).

► Psychiatre, Serge Tisseron est à l’origine des repères « 3-6-9-12 ans pour apprivoiser les écrans ». Il promeut l’information des parents sur les moyens utilisés par les fabricants de jeux vidéo pour rendre les enfants dépendants. Il explique sur le site @Le_Figaro : « Les concepteurs de jeux utilisent de plus en plus des stratégies calquées sur les jeux d’argent avec pour seul objectif d’«accrocher» les joueurs. (…) Depuis 2018, l’OMS a reconnu l’existence d’un « gaming disorder », traduit en français par « trouble du jeu vidéo ». (…) Tout doit être mis en œuvre pour faire connaître aux jeunes joueurs et à leurs parents les risques des nouvelles stratégies utilisées pour les retenir. Nous appelons aussi les éditeurs de jeux à informer les consommateurs sur la variété des expériences de jeu: la durée des parties, le caractère narratif ou non du jeu, le contexte conseillé d’utilisation et la structure des récompenses. Certains jeux stimulent l’imagination et l’intelligence, mais certains sont aussi conçus avec un haut potentiel addictogène. » (@Le_Figaro).

#SVOD

► Netflix veut s’offrir un cinéma historique d’Hollywood. Netflix convoite l’une des plus belles adresses du septième art sur Hollywood Boulevard. Selon la presse américaine, la plateforme de streaming aurait fait une offre pour acquérir l’Egyptian Theatre, détenu par la cinémathèque américaine, une organisation à but non lucratif. Plusieurs dizaines de millions de dollars auraient été mis sur la table, précise The Hollywood Reporter. Ce cinéma, palais somptueux construit en 1922, a une symbolique pour Netflix. C’est dans l’une de ses salles obscures que la première de « Roma », nominé pour l’Oscar du meilleur film cette année, a été projetée. Mais l’Egyptian Theater a aussi un intérêt majeur puisque Netflix pourrait y projeter ses films et faciliter, ainsi, leurs candidatures aux Oscars. (@LesEchos).

#LiensSauvages

► – Pékin sonne le glas des fermes à Bitcoin. La Chine envisage d’interdire le minage de cryptomonnaies, une activité extrêmement consommatrice d’énergie. Depuis 2017, Pékin a considérablement renforcé l’encadrement du Bitcoin, contraignant des nombreuses sociétés à délocaliser à l’étranger. (@LesEchos) ; – Uber : une introduction en Bourse à 100 milliards de dollars prévue pour mai. Longtemps présenté comme la plus grande start-up du monde, le numéro un mondial du VTC prévoit de lever 10 milliards de dollars sur la place de New York. Ce serait la plus grosse introduction en Bourse de l’année aux Etats-Unis. (@LesEchos) ; – La régulation croissante d’Internet fait craindre une « balkanisation » du web (@frenchweb) ; – « On travaille quand on peut, et quand on veut ». La vague de l’ubérisation déferle aussi sur le marché des jobs étudiants Depuis trois ans, des start-up proposent de mettre en relation des entreprises et des étudiants pour des petits boulots. Mais ces derniers doivent se déclarer comme autoentrepreneur. (@lemondefr) ; – Les trottinettes Jump d’Uber débarquent à Paris, pour le pire ? (@Challenges) ; – Restitution de l’atelier « Le travail à l’heure de l’intelligence artificielle » de Paris (@ODSForum) ; – Palmer Luckey, la star bannie de la réalité virtuelle. Après avoir quitté Facebook, le fondateur d’ Oculus se lance dans la construction d’un mur anti-immigration bourré de high-tech. (@LesEchos).

09 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 9 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Culture

► Cerfs-volants à Berck : dix photos qui donnent des envies de plage et de ciel. Les Rencontres internationales de cerf-volant de Berck-sur-mer ont débuté ce week-end. Pour le plaisir des yeux, 10 photos d’un rendez-vous très… photogénique… C’est un succès berckois : un rendez-vous avec le ciel chaque printemps… Les Rencontres Internationales de Cerfs-volants attirent chaque année des centaines de milliers de personnes. Grâce au souffle de l’océan (quand il est là), des dizaines de cerfs-volants se montrent dans le ciel berckois depuis samedi. Géants, colorés, magiques, poétiques, étranges… De toutes les formes, de tous les styles… voici dix prises le week-end du 6 et 7 avril par le photographe de l’Agence France-Presse Philippe Huguen.

#GrandDébat

► Algorithme, intelligence artificielle et données confidentielles : @franceinfo est allé chez Qwam, la société chargée d’analyser les contributions en ligne au grand débat. Depuis quinze jours, Qwam travaille sur un projet très confidentiel qui mobilise cinq à six employés : le traitement des questions ouvertes du grand débat national. Qwam a hérité d’une tâche autrement plus complexe : passer au crible toutes le million de contributions saisies sur Internet par les participants au grand débat. « Pour analyser de gros volumes de données, on a une plateforme basée sur les technologies sémantiques, complétées par des modules d’intelligence artificielle », explique.Christian Langevin, directeur général de Qwam. Il ajoute que « les textes sont constitués de ce qu’on appelle des entités nommées, qui sont des noms propres, des noms de lieux, d’entreprises, d’organisations, et des concepts qui sont des thèmes, comme ‘développement durable’, ‘pouvoir d’achat’ ou ‘impôt sur le revenu ». Tous les jours, le logiciel de sa compagnie « crawle », ou passe au crible en français, 100 000 articles pour trouver des termes nouveaux et les injecter dans le référentiel de vocabulaire.

#Fiscalité

► Deux tiers de l’activité des géants américains ne seront pas couverts par la taxe GAFA. Près des deux tiers du chiffre d’affaires des cinq géants américains du numérique, dits Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), ne seront pas couverts par la « taxe Gafa » proposée par le gouvernement français, a regretté dimanche l’organisation altermondialiste Attac, qui juge ce dispositif insuffisant. « La taxe Gafa porte mal son nom, car elle ne concerne que le chiffre d’affaires numérique de ces sociétés», écrit Attac dans un rapport publié à l’occasion de l’examen par l’Assemblée nationale du projet de loi sur la taxation des géants du numérique, porté par le ministre de l’Economie Bruno Le Maire. « Elle est sans doute efficace face aux activités de Facebook et de Google, dont les revenus sont essentiellement basés sur la publicité en ligne, mais beaucoup moins pour Apple, Amazon, et Microsoft, qui ont des activités majoritairement ‘hors numérique’», ajoute l’organisation non gouvernementale. (@frenchweb).

#Police

► L’intelligence artificielle pour traquer la délinquance. Les policiers ne patrouillent pas par hasard dans certains quartiers, certaines rues. Leur « indic », l’intelligence artificielle. Un algorithme qui a calculé que des cambriolages peuvent avoir lieu dans un lieu précis. « C’est assez fiable. On va dire que ça donne un secteur de surveillance plus particulier qu’avant », admet un gendarme. Le logiciel, qui agrège des années de statistiques de cambriolages et de vols de voiture, est testé dans 11 départements. Ainsi, les gendarmes organisent des contrôles là où il y a le plus de risque. « Ça peut être dissuasif, on peut repousser les délinquants sur d’autres secteurs », confie l’adjudant Fabien Bellicini. Par rapport au niveau national, les départements qui bénéficient de cette nouveauté ont de meilleurs résultats sur les cambriolages. (@franceinfo).

#MediaSocial

► La stratégie d’influence de Facebook pour imposer sa vision du monde numérique. « Je suis convaincu que les gouvernements et les régulateurs doivent jouer un rôle plus actif » dans la régulation d’Internet, écrivait Mark Zuckerberg fin mars dans une tribune publiée dans le Washington Post, le Journal du Dimanche, le Frankfurter Allgemeine Zeitung, et le Sunday Independent. Le cofondateur et CEO de Facebook semblait alors appeler les pouvoirs publics à travers le monde à réguler davantage sa propre plateforme et les autres géants du numérique, tout en choisissant la manière dont ceux-ci pouvaient être régulés. Il les enjoignait notamment à suivre l’exemple du Règlement général sur la protection des données (RGPD) européen, entré en vigueur le 25 mai 2018. « Faire évoluer la régulation d’Internet nous permettra de préserver ce qu’Internet a de meilleur, la liberté pour les gens de s’exprimer et l’opportunité pour les entrepreneurs de créer, tout en protégeant la société de préjudices plus larges », affirmait M. Zuckerberg, dont le réseau social fait figure de plateforme de prédilection pour la publication de propos haineux, de tentatives d’influence étrangère, mais aussi d’exploitation des données personnelles. (@frenchweb).

► Un dirigeable Amazon qui largue des drones, c’est possible ? Vous avez peut-être vu passer sur les réseaux sociaux une vidéo avec un dirigeable d’Amazon, larguant des petits drones pour distribuer des colis. Mais au risque de vous décevoir, ou de vous rassurer, cette vidéo est complètement fausse. Il n’y a pas de dirigeable Amazon lâchant des drones livreurs, du moins pas encore. La vidéo vient d’une création d’un artiste japonais nommé Zozi. Contacté sur Twitter, il a expliqué sa technique. Il s’est inspiré de l’aéronef P-791, qui date de 2006. Il l’a reproduit en 3D, l’a animé et l’a superposé sur un paysage de l’île japonaise de Miyajima. Le résultat est plus vrai que nature. Mais cette scène encore imaginaire pourrait être réelle dans les prochaines années. En effet, Amazon développe depuis 2013 un système de livraison par drone. Alors bientôt, en ouvrant nos fenêtres, nous verrons peut-être le spectacle imaginé par Zozi. (@franceinfo).

#Télévision

► L’effritement se confirme pour la télévision. Concurrencée par les smartphones, les tablettes et les programmes de vidéo à la demande, les téléspectateurs des pays développés passent moins de temps devant le petit écran, constate la dernière étude EurodataTV Worlwide qui porte sur 94 pays. Mais cette des disparités fortes existent suivant les pays avec des hausses essentiellement en Asie (où la durée d’écoute reste encore basse) ainsi qu’en Afrique. A l’inverse, dans de nombreuses contrées, la chute est manifeste, illustrant la montée en puissance de Netflix et consorts. Outre-Atlantique, les téléspectateurs regardent par exemple 12 minutes de moins le petit écran en 2018, après un plongeon de 15 minutes en 2017. L’effritement se poursuit et, en quelques années, le temps passé devant le téléviseur est passé de plus de 4 h 30 à à peine 4 heures aux Etats-Unis. (@LesEchos).

#RéalitéVirtuelle

► Un futur modèle chinois ? La réalité virtuelle est-elle sur le point d’envahir l’empire du Milieu, pourtant connu pour ses jeux vidéo rétro ? « Quand vous regardez les infos ou votre téléphone, vous voyez beaucoup de reportages sur la VR. À Shanghai (Chine), il y a beaucoup de centres commerciaux qui commencent à proposer des expériences VR », explique Chen Jiuxiao, employée dans l’industrie hôtelière. Un décollage de la réalité virtuelle encouragé par la politique du gouvernement chinois, pourtant très vigilant sur le sujet de l’addiction aux jeux vidéo. Pékin ambitionne de devenir le champion de la high-tech. Pour autant, les grands acteurs du jeu vidéo, comme le Chinois Tencent, hésitent à investir ce marché de niche. Il est probable que les bornes d’arcade « rétro » ont encore de beaux jours devant elles en Chine. (@franceinfo).

#Technologie

► Américains et Chinois privilégient une carrière dans la tech, les Français dans la banque ! Par Eric Scherer, Directeur du MédiaLab, France Télévisions. Si, comme le disent Les Echos du vendredi 5 avril, « la guerre du 21ème siècle sera technologique », alors la dernière enquête de LinkedIn, publiée cette semaine, a révélé les vainqueurs ! Aux Etats-Unis, comme en Chine, les entreprises les plus attractives en 2019 sont déjà quasi toutes les grandes firmes de la tech; en Europe, l’Allemagne et le Royaume Uni intègrent quelques entreprises de haute technologie parmi les plus courtisées, mais en France, ce sont, comme dans les années 80/90, les banques qui attirent toujours le plus ! Lire la suite sur le site @metamedia

#Justice

► Comment l’intelligence artificielle transforme les professions juridiques. Le moteur de recherche juridique, Predictice, à destination des professionnels du droit à une utilisation simple. L’intelligence artificielle fait tout le travail, grâce à des algorithmes de reconnaissance sémantique. Ainsi le logiciel est capable d’extraire parmi les millions de décisions rendues par la justice française celles qui sont les plus pertinentes pour un cas donné. Il permet même à l’avocat ou au juriste d’estimer en quelques minutes le taux de succès d’une action contentieuse par juridiction et le montant des indemnités à espérer. Un gain de temps énorme mais aussi une aide précieuse alors que la jurisprudence évolue sans cesse et que le droit se complexifie. « Nul ne peut ignorer la loi mais aujourd’hui c’est impossible de tout connaître », estime Nicolas Bustamante, cofondateur de Doctrine. (@Challenges).

#LiensSauvages

► – Fidji Simo : « Ma priorité est de faire que les utilisateurs de Facebook se sentent en sécurité » (@LesEchos); – La France annoncera courant 2019 sa stratégie sur le calcul quantique (@frenchweb) ; – L’Assemblée vote la taxe Gafa, malgré les critiques de Washington (@LesEchos) ; – La Chine envisage d’interdire le minage de bitcoin (@Challenges) ; – « On replace les mêmes pavés au même endroit » : des élèves d’un lycée horticole rénovent le chemin de Paris-Roubaix avant la course (@franceinfo) ; – Plus de 10 ans après sa création, quel bilan pour le secrétariat d’État à l’Économie numérique ? (@frenchweb) ; – Shine, l’entreprise qui incite ses salariés à… travailler ailleurs. Basée à Paris, cette banque en ligne qui emploie une trentaine de personnes, a modifié les contrats de travail de ses employés pour leur permettre d’exercer, un jour par mois, une autre activité. (@LeParisien_Eco) ; – Mouvement de grève à la rédaction numérique d’Europe 1. Les salariés du site de la radio du groupe Lagardère dénoncent la précarité et le flou de la direction sur les projets numériques. (@LeMondefr) ; – Google va pouvoir livrer par drones en Australie (@LesEchos).

08 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 8 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Internet

► Câbles sous-marins d’Internet : « Les risques de tension sont extrêmement réels » L’Internet « sans fil » ne l’est pas : tous nos échanges reposent sur la fiabilité de quelques centaines de câbles sous-marins, posés au fond de l’océan, comme nous l’expliquions sur notre site fin 2017 (Les câbles d’Internet : qui sont-ils, quels sont leurs réseaux ?). Le nombre de ces câbles augmente chaque année. En 2017, on en comptait 427. Il suffit parfois qu’un câble soit endommagé pour qu’un territoire entier soit privé de connexion. C’est arrivé en 2015 en Algérie – une ancre avait sectionné un câble et privé presque tout le pays d’Internet pendant 5 jours, ou plus récemment, fin janvier dans les îles Tonga dans le Pacifique : 100 000 personnes ont dû se passer d’Internet pendant deux semaines. Ces événements rappellent épisodiquement la vulnérabilité des câbles, dont la plupart du temps, nous oublions jusqu’à l’existence. (@usbeketrica). Crédits photo: © Orange Marine.

#Banque

► Pourquoi les banques françaises misent sur le virement instantané entre particuliers. L’enjeu pour les groupes bancaires hexagonaux est de ne pas se laisser distancer par des fintech et surtout par les mastodontes américains du numérique qui poussent leurs pions dans le secteur des services financiers et en particulier celui des paiements. Apple, Samsung, et plus récemment Google, ont lancé des solutions permettant de payer via un téléphone portable. Il y a quelques jours, Apple est allé encore plus loin en annonçant le lancement d’une carte de crédit en partenariat avec Goldman Sachs et Mastercard. Si des Gafa parvenaient à s’interposer systématiquement entre les consommateurs et leurs banques au moment des transactions, le risque serait pour ces dernières de perdre le contact quotidien avec leurs clients, aux dires de nombreux observateurs. (@LesEchos).

#Ville

► Pour Bruxelles-Capitale, la ville intelligente est celle qui se tourne vers ses habitants et ses entreprises. Le concept de Smart City qui favorise l’intégration des TIC aux infrastructures, aux bâtiments, aux objets du quotidien, pour répondre, par l’intermédiaire de solutions techniques et collaboratives, aux enjeux urbains de demain sur le plan social, économique, environnemental ou sur la mobilité, intéresse de plus en plus de métropoles internationales. La capitale du Royaume de Belgique, Bruxelles, n’y échappe pas. Elle travaille sur une démarche de sensibilisation des citoyens, afin de les associer à un projet d’envergure : Bruxelles demain … Le Gouvernement de la région Bruxelles-Capitale a mis en place, en février 2017, une stratégie de développement de son propre modèle de Smart City : « Brussels Smart City ». Site web, événements, conférences, la collectivité et ses partenaires, multiplient les efforts pour informer et associer les résidents belges, mais pas seulement, au projet ambitieux d’amélioration urbaine et sociétale. (@villeintelmag).

#Transport

► L’hydrogène, un marché en devenir. Pas encore déployé massivement, le véhicule électrique serait-il déjà dépassé ? C’est ce que croient dur comme fer les promoteurs de l’hydrogène, qui tentent d’évangéliser le grand public depuis plusieurs années. Et pour cause, même si les batteries ne cessent de voir leur autonomie s’allonger et leur coût baisser, le temps de recharge reste extrêmement long, ce qui nécessite une multiplication des bornes de recharge. Soit des investissements colossaux. La motorisation donne une autonomie de 450 à 600 km, soit le minimum offert aujourd’hui par les moteurs thermiques. Et, cerise sur le gâteau, le plein s’effectue en cinq minutes chrono à un prix affiché proche, pour l’instant, de celui de l’essence actuelle. « Aujourd’hui, c’est une solution fiable et son prix ne cesse de décroître à mesure que la flotte se déploie », assure Fabio Ferrari, le patron de Symbio, un des pionniers de l’hydrogène pour véhicules utilitaires en France. (@lemondefr).

► Mobilités : où l’IA va-t-elle nous transporter ? En plus de donner à nos véhicules la possibilité d’analyser leur environnement immédiat, l’IA permettra à des systèmes de perception débarquée sur l’infrastructure de compléter les systèmes embarqués des véhicules, pour créer une perception étendue et robuste dans toutes les situations de conduite. Plus nos véhicules deviendront autonomes et plus ils seront dépendants des infrastructures intelligentes dans lesquelles ils évolueront. L’IA permettra aussi aux plateformes de mobilité de demain de s’adapter à la complexité croissante et multimodale des solutions de mobilité et de prédire les conditions du réseau, tout en offrant aux opérateurs d’infrastructures des outils adaptés à la gestion en temps réel de leurs assets. (@YouTube).

#Agriculture

► Gennevilliers : en un an, l’Agrocité a fait 60 jardiniers. Il y a tout juste un an, cette structure ouvrait ses portes dans le quartier des Agnettes, à Gennevilliers, après avoir été expulsée de Colombes. Et c’est cet anniversaire qui lance la semaine du développement durable de Gennevilliers. Une ferme urbaine au pied des tours d’une cité sensible ? Le pari semblait fou et pourtant, il a été gagné. L’Agrocité est un point d’information et de ralliement pour tous ceux qui sont sensibles à l’environnement. « Ce sont les adhérents qui sont responsables de ce lieu », précise Clarisse Geneviève. Les activités proposées sont nombreuses : jardinage, bricolage, compostage, cuisine, etc. Régulièrement aussi, des conférences s’y tiennent sur le bio, la nutrition, l’écologie, la permaculture… (@LeParisien_92).

#Nature

► Après le buzz de photos idylliques, un site naturel est menacé dans le Var. Depuis deux semaines, le buzz de ces clichés à haut potentiel Instagram ne faiblit pas. Si bien que Nans-les-Pins, tranquille village du Var posté au pied du massif de la Sainte-Baume, fait face à un afflux de touristes. Du jamais vu, selon la maire Pierrette Lopez. « C’est notre joyau de la forêt, là où d’habitude il y a 40 personnes dans le week-end, on a eu un millier de visiteurs », s’inquiète-t-elle. La mairie a depuis pris un arrêté pour interdire le stationnement près du point de départ du sentier (non balisé) vers les sources. Mais surtout, elle en appelle à ne plus céder aux sirènes du buzz. « Si ça continue, dans six mois, ces vasques n’existent plus, lance Pierrette Lopez. On a même vu des gens en maillot de bain, et certains patauger ! ». (@20minutes).

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

Nouveau record du monde sur Instagram. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – La fin du smartphone remplacé par la réalité augmentée ; – Le tradition du poisson d’avril fait polémique à l’heure des fake news ; – Data et journalisme : un mariage et vite ; – Comment le numérique détruit notre liberté ; – Grosse enquête internationale du NYTimes montrant comment la famille Murdoch a déstabilisé le monde en fragilisant la démocratie aux Etats-Unis, en Grande Bretagne et en Australie.

#Travail

► « Les travailleurs ubérisés sont les prolétaires du XXIème siècle ». Dans son dernier ouvrage, La Révolution de la servitude (Demopolis, 2018), Karim Amellal, enseignant à Sciences Po, dénonce les excès de l’économie numérique et ses incidences sur l’emploi. Il appelle à une régulation de l’Etat afin de mieux protéger les travailleurs. Il explique sur le site @lemondefr : « Ce phénomène communément appelé l’« ubérisation » consiste en la mise en relation, par des plates-formes numériques, de clients avec des travailleurs qui nourrissent ces plates-formes de leur force de travail : chauffeurs privés, livreurs de repas à vélo, chargeurs de trottinettes électriques, etc. Cette « économie de plates-formes » a souvent recours à des autoentrepreneurs : des travailleurs qui ne sont pas salariés et n’ont donc pas de contrat de travail. (…) Derrière le discours de ces plates-formes, c’est « le monde de demain », tout le monde est gagnant (le « win-win »), la réalité s’apparente bien souvent à une régression sociale, un retour au monde d’avant. Le capitalisme technologique fait voler en éclats tous les acquis sociaux obtenus depuis la fin du XIXe siècle. »

#Fiscalité

► Taxer les géants du numérique : six questions sur le projet du gouvernement. Après sa présentation en Conseil des ministres, le 6 mars, la taxe sur les géants du numérique est débattue à l’Assemblée nationale, à partir de lundi 8 avril. En attendant d’hypothétiques avancées sur le sujet au niveau européen et international, ce projet de taxe devrait faire de la France un pionnier en matière d’imposition des Gafa (acronyme de Google, Amazon, Facebook et Apple). « Simple » et « efficace » selon Bercy, « complexe » et « risquée » d’après ses détracteurs : la taxe sur les géants du numérique suscite des analyses contradictoires en fonction des acteurs concernés. En quoi consisterait cette taxe ? Comment sera-t-elle prélevée et qui sera touché ? Pourquoi l’Etat veut-il imposer davantage ces entreprises, et qu’est-il prévu au niveau européen ? Eléments de réponse. A lire aussi : Pourquoi la taxe Gafa, qui vise les géants du numérique en France, est critiquée (@franceinfo).

#LiensSauvages

► – Quelle perspective pour LeBonCoin après son introduction en Bourse ? (@frenchweb) ; – Contenus dangereux : Londres prêt à sanctionner les géants du Net. Apologie du terrorisme, pédophilie, racisme… Le Royaume-Uni est prêt à légiférer pour mettre les plates-formes Internet face à leurs responsabilités. Leurs dirigeants pourraient être sanctionnés.  ; – Bitcoin : les raisons d’un rebond (@LesEchos) ; – De plus en plus de formations gratuites aux métiers du numérique (@franceinfo) ; – A « grand débat », big data et bon business (@Challenges) ; – Les « bateaux volants » de SeaBubbles passent sous pavillon étranger (@frenchweb) ; – Roblox, la « cash machine » du jeu vidéo pour enfants, vise l’Europe (@LesEchos) ; – La réponse de Ragni aux nouvelles exigences du marché de l’éclairage (@latribunepaca).

07 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 7 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Culture

► Le Louvre et Airbnb lancent un concours pour offrir une nuit au musée à un couple. Le Louvre et Airbnb se sont associés, à l’occasion du trentième anniversaire de la Pyramide, pour proposer une nuit entière au Louvre en compagnie de la Joconde et de la Venus de Milo au gagnant d’un concours et à l’invité(e) qu’il aura choisi(e), a annoncé le musée parisien.Le gagnant sera choisi par un jury pour sa réponse -drôle, appropriée ou créative- à une question posée depuis mercredi sur la plateforme de Airbnb : « En quoi seriez-vous l’hôte idéal de Mona Lisa ? ». La nuit de rêve offerte dans le plus grand musée du monde, quand les portes seront refermées, sera celle du 30 avril au 1er mai. « Avec le soutien d’Airbnb, nous souhaitons faire découvrir nos collections à des personnes qui ne se tournent pas spontanément vers le musée, avec toujours cette envie de rendre l’art accessible à tous », a expliqué Anne-Laure Béatrix, administratrice générale adjointe du musée du Louvre. (@franceinfo). Légende image : Pour le 30e anniversaire de la Pyramide, le Louvre et Airbnb lancent un concours. Crédits photo : Bertrand GUAY / AFP.

#FibreOptique

► Le gouvernement au chevet des exclus. La France se maille de fibre optique. 14 millions de foyers ont désormais accès à cette technologie, synonyme de débits ultrarapides. Mais l’arrivée de la fibre fait aussi beaucoup de mécontents, chez ceux qui n’y ont pas accès et qui doivent généralement composer avec un très mauvais ADSL, quand ce n’est pas une absence totale d’Internet. « Le numérique n’a pas résorbé les fractures territoriales, contrairement à ce que beaucoup avaient pensé. Il les a accentuées », déplore Julien Denormandie, le secrétaire d’Etat en charge de l’aménagement numérique au ministère de la Cohésion des territoires. Pour sortir de ce paradoxe, une seule solution : accélérer les déploiements de réseaux. Mais les exclus restent nombreux. Seule une moitié des Français aura la fibre à la fin de l’année. Et même en 2022, plus de 6 millions de foyers seront toujours privés de cette technologie, de loin la meilleure. A lire aussi : Fibre optique : la menace asiatique : Les industriels français n’ont jamais produit autant de fibre optique : 19 millions de km en 2018. Mais ils s’inquiètent de la concurrence chinoise. (@LesEchos).

#Téléphonie

► La couverture 4G du territoire atteint 65% en 2018 selon l’Arcep. A l’occasion de la publication de son rapport annuel portant sur les « Territoires connectés », le régulateur des télécoms tenait ainsi le mardi 2 avril un rapport d’étape de son dispositif de « New deal mobile », cet accord conclu en l’an dernier entre l’Arcep, l’exécutif et les opérateurs mobile pour améliorer la couverture et la qualité des services mobiles sur le territoire français. Pour la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales la couverture mobile du territoire s’impose aujourd’hui comme le « chantier d’aménagement du territoire de la décennie, comparable à ce qui a été fait dans le téléphone mais dans des délais beaucoup plus courts ». Rappelons que les opérateurs revendiquaient en septembre dernier des taux de 98% de la population couverte en 4G pour SFR, Orange et Bouygues Telecom et 92% pour Free. Autant d’indicateurs que l’Arcep attribue entre autres à son fameux « New deal », sensé révolutionner la couverture mobile du territoire d’ici à 2022, selon un calendrier fixé ci-dessous par l’Arcep. (@zdnetfr).

► Elle inquiète, mais a-t-on raison de détester la 5G ? Les défenseurs de la 5G estiment que le très-haut débit permettra un bond d’innovation sans précédent. Mais la technologie, qui ne sera pas déployée avant 2023 en France, suscite déjà beaucoup de critiques de militants écologistes et citoyens inquiets. La cinquième génération de réseau mobile (5G) n’est pas encore déployée, mais elle connaît déjà de farouches opposants. En 2017, 240 scientifiques réclamaient un moratoire alertant sur les dangers potentiels de la 5G sur la santé. Plus récemment, le physicien Aurélien Barrau dézinguait la technologie dans un post Facebook à coups d’expressions choc comme « La 5G tue » et « création artificielle d’un besoin arbitraire aux conséquences dévastatrices ». (@LADN_EU).

#Donnéespersonnelles

► Deux tiers des Français préoccupés par la protection de leurs données personnelles. D’après une étude de la société Norton Lifelock, les scandales à répétition liés à l’accès aux données personnelles de Facebook et l’explosion du nombre de cyberattaques finissent par avoir raison du « naturisme numérique » des Français. Deux tiers d’entre eux seraient même particulièrement soucieux de la sécurité de leurs données personnelles. « La prise de conscience sur la problématique de la gestion de la donnée personnelle est enfin arrivée, analyse Laurent Heslaut, directeur des Stratégies Sécurité chez Symantec France. Du reste, les déboires d’un réseau social bien connu (Facebook, ndlr) ont facilité, d’une certaine manière, l’éveil des consciences. Les Français réalisent que leurs données ont de la valeur et qu’elles doivent être protégées ». (@usbeketrica).

#Banque

► Le virement instantané décolle et va passer au mobile cet été. Le virement immédiat est déjà possible chez les Caisses d’Epargne, Banques Populaires depuis l’automne, où il a passé le cap du million. Il va s’appliquer au remboursement entre amis depuis son téléphone mobile sans Iban cet été. Mais ce service est souvent payant, facturé environ 1 euro. Le flou demeure pour l’instant sur la tarification. Un simple numéro de téléphone mobile, pas de RIB ou IBAN à rallonge, et le virement est quasi immédiat, en moins de dix secondes. C’est la révolution de l’Instant Payment, à l’initiative de la Banque centrale européenne (BCE), qui a mis à disposition son infrastructure de règlement en temps réel. Les banques françaises s’y mettent doucement. D’ici juin ou juillet, elles proposeront presque toutes ce service, dans leur application de banque mobile, après avoir activé Paylib, le service de paiement en ligne créé par les grandes banques de la place.  (@latribune).

#LiensSauvages

► – L’intelligence artificielle, nouvelle copilote du radiologue (@LeFigaro_Sante) ; – Cinq façons dont la 5G va transformer le monde de la tech (@AndroidPIT_FR) ; – Voici la liste des 13 Capitales et 86 Communautés French Tech (@LUsineDigitale) ; – Intelligence artificielle : un grand nom de Google rejoint d’Apple. Ian Goodfellow est le père de la technologie GAN, un puissant outil d’intelligence artificielle capable de générer des images de visages ou de paysages. Il a rejoint le groupe des « projets spéciaux » d’Apple le mois dernier en tant que directeur du machine learning. (@LesEchos).

06 Avr

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 6 avril 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Travail

► L’IA ne remplace pas les travailleurs mais elle crée du travail invisible. Que va faire l’IA au travail ? Le discours public manque souvent d’éléments concrets, entre les pessimistes qui prédisent le règne de l’automation et le chômage de masse, et les techno-euphoriques qui promettent au contraire l’avènement d’une nouvelle ère. C’est ce que se propose de faire un récent rapport de recherche publié par le Data and Society Institute (l’Institut « données et société » en français), ont étudié les conséquences concrètes de solutions d’IA dans deux secteurs que celle-ci est censée révolutionner : l’agriculture et la vente, plus particulièrement l’agriculture dans des fermes individuelles et la vente dans les supermarchés. Dans les deux cas, l’IA ne remplace pas les travailleurs mais elle entraîne une reconfiguration du travail, souvent invisible. (@ODSForum). Légende image : Les serres Metrolina Greenhouses, en Caroline du Nord, sont parmi les plus automatisées des Etats-Unis. CC BY 2.0, courtesy of US Dpt of Agriculture.

#Société

► Pour un futur écologique, le numérique doit se repenser en profondeur. Il n’est pas simple de faire se rencontrer numérique et écologie. Ces deux camps s’ignorent souvent et s’affrontent parfois. Pourtant, certains veulent imaginer une troisième voie : le numérique, disent-ils, peut être un levier pour faire advenir une transition écologique sociale et équitable. L’écologie sociale, pour sa part, peut se trouver enrichie par certains savoirs et pratiques développées dans le champ du numérique. C’est l’approche choisie par la Fondation Internet Nouvelle Génération (FING), dont nous sommes partenaires. Avec l’ADEME, l’Iddri, l’Inria, GreenIT.fr, le Conseil National du Numérique, Explor’ables et d’autres, elle a lancé en 2016 le projet « Transitions », visant à “mettre le numérique au service de la transition écologique ». Après trois ans de travaux, recherches, rencontres et synthèse, les porteurs du projet publient deux documents : une synthèse d’une centaine de pages et un « Agenda pour un futur numérique », qui en résume les idées-force. Il énonce des principes, identifie des défis et des pistes pour l’avenir, pour servir de guide et de boîte à outils. (@ODSForum).

#Internet

► Amazon prévoit une constellation de satellites pour propager Internet sur Terre Le géant américain du commerce en ligne Amazon a confirmé jeudi le développement en interne d’un projet visant à déployer un réseau de satellites destiné à fournir un service d’Internet à haut débit dans des régions du monde où les connections sont mauvaises ou inexistantes. Le projet Kuiper a été mentionné pour la première fois par le site spécialisé dans les technologies GeekWire, faisant référence à des documents déposés auprès de régulateurs américains dans lesquels est détaillé le projet de plusieurs milliards de dollars. « Le projet Kuiper est une nouvelle initiative pour lancer une constellation en basse orbite terrestre de satellites qui fourniront des connections à faible taux de latence et à haut débit à des communautés mal ou non desservies à travers le monde », a indiqué Amazon à l’AFP. (@frenchweb).

► Le très haut débit pour tous les habitants d’Auvergne fin 2020. « Le très haut débit pour 100% des Auvergnats en 2020 » : l’annonce a été faite officiellement vendredi 5 mars lors d’un déplacement à Gannat dans l’Allier, réunissant Laurent Wauquiez, président du Conseil régional Auvergne Rhône-Alpes, et Stéphane Richard, PDG d’Orange. Les deux hommes ont « trouvé un accord pour la réalisation de la phase 3 du réseau d’initiative publique Auvergne Très Haut Débit, ce qui permet d’accélérer considérablement la couverture en très haut débit du territoire auvergnat », indique le Conseil régional dans un communiqué. Ce contrat doit permettre un « déploiement optimisé, plus rapide et plus complet », avec un traitement spécifique pour les zones d’activité économique. D’ici à 2022, « 436 000 logements et locaux professionnels » auvergnats seront couverts en FFTH (fibre optique jusqu’au domicile), soit « plus de 90% du territoire éligible ». Mais dès fin 2020, « 100% des habitants pourront bénéficier du Très Haut Débit », grâce à des technologies complémentaires, 4G et satellite. (@franceinfo).

#Information

► Comment Facebook compte empêcher toute ingérence et manipulation pendant les européennes. Ancien procureur spécialisé dans la cybercriminalité, un temps conseiller de Barack Obama à la Maison Blanche, Nathaniel Gleicher dirige désormais, chez Facebook, les équipes chargées de contrer les piratages informatiques et les opérations de propagande. Il explique sur le site (@LeMondefr : « Les élections européennes font partie de nos principales priorités. C’est un énorme défi : chaque pays européen organise une forme d’élection locale (…) Nous devons lutter contre les cyberattaques mais aussi les « opérations informationnelles », c’est-à-dire les tentatives de manipulation ou de corruption du débat public (…) De nombreux acteurs tentent de dissimuler leur véritable identité et de tromper les gens pour diffuser leur message. »

#JeuVidéo

► Les jeux vidéo peuvent-il sensibiliser à la cause écologique ? Final Fantasy VII, un jeu de rôles réédité le 26 mars sur Switch, initialement sorti sur PlayStation en… 1997. Le retour de ce monument du jeu vidéo souligne une vérité méconnue : alors qu’on le réduit volontiers à un média consumériste peu politisé, le monde des pixels est traversé de longue date par les questions environnementales. Un point sur lequel insiste Alenda Chang, professeure associée en cinéma et médias à l’université de Santa Barbara (Californie) : « Pour les générations précédentes, les jeux vidéo sont une sous-culture plus qu’une culture, mais nous sommes entrés dans une ère où ils ont dépassé la littérature, le cinéma ou encore la télévision. Or, comme n’importe quel objet culturel, les jeux nous donnent des indications sur nos avancées, que ce soit sur le rôle des hommes et des femmes dans la société ou sur la visibilité des problèmes écologiques. » (@lemondefr).

#LiensSauvages

► – « Construire une intelligence artificielle digne de confiance » (@lemondefr) ; – Smart City Expo Casablanca : l’intelligence artificielle au cœur de la 4e édition les 17 et 18 avril (@LTafrique) ; – Comment Evaneos court-circuite les voyagistes (@Challenges) ; – Trois grandes tendances structurelle émergent en 2019 : « vertu », le « Brand and the city » et l’ « intimité élastique ». (@CB_News).