01 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 1er mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Culture

x► Ces incroyables librairies à l’étonnante architecture. Autant qu’une invitation à la lecture, les librairies sont une invitation au voyage. Le voyage immobile au fil des pages, bien sûr, mais aussi la découverte, à travers les continents, des palais des belles lettres. Ces derniers abritent des livres de toutes les époques, de tous pays et de tous styles. Ils sont aussi emblématiques de leurs villes. Ainsi les plus belles librairies du monde subliment littérature et architecture. Certaines sont même si extraordinaires qu’elles risquent d’attirer plus de curieux que de lecteurs. (@Challenges). Légende image : El Ateneo Grand Splendid (Buenos Aires, Argentine) a été désignée la plus belle librairie du monde par le National Geographic. L’édifice centenaire, sur l’une des grandes avenues de la capitale argentine, était un théâtre, puis un cinéma, avant de se consacrer aux livres.

#Agriculture

► Chili: faire pousser des légumes dans le désert le plus aride du monde. Le désert d’Atacama au Chili, le plus aride de la planète, peut-il se transformer en un verdoyant potager ? De l’eau de mer désalinisée et la technique de l’agriculture hydroponique pourraient permettre de réaliser cette prouesse. Entre les dunes de cette vaste étendue tantôt rocailleuse, tantôt sabloneuse située dans le nord du pays, à quelque 1.200 km au nord de Santiago, se cache le plus grand site du pays à employer cette méthode de culture hors-sol et le seul en Amérique Latine à s’approvisionner en eau dessalée. « Tout ce qui est produit dans le sol peut être produit en hydroponique », rappelle Dolores Jiménez, présidente de la coopérative Association d’agriculture de l’Altos La Portada (AGRALPA) rassemblant 140 producteurs installés en plein désert, à une trentaine de kms de la ville d’Antofagasta. (@Sciences_Avenir).

► Cultivateur en ville, ça n’est pas comme à la campagne. Ici, on parle de lampes led, de containers régulés entièrement par l’informatique, d’agriculteurs connectés grâce à leur smartphone. Du coup, le métier est accessible à tous, même sans avoir fait d’études spécialisées, explique Guillaume Fourdinier, co-fondateur Agricool : « C’est certain que c’est un métier de demain, il va falloir nourrir des villes avec des fruits et des légumes meilleurs. Pour ça il faut produire localement et directement en ville. Aujourd’hui on a des fermes qui deviennent vraiment profitables, qui vont se multiplier. C’est un métier qui n’est plus du tout une utopie et qui va continuer à se déployer ». (@franceinfo).

#Transport

► Quand la voiture devient source d’électricité. Une automobile se trouve, en moyenne, immobilisée 95 % du temps. Un véhicule électrique n’échappe pas à cette réalité mais, au contraire d’une voiture thermique, il peut se rendre utile, même à l’arrêt. Sa batterie est susceptible d’être mise à contribution pour stocker de l’électricité mais aussi en restituer vers le réseau afin de contribuer à rééquilibrer le rapport entre offre et demande de courant. Renault a lancé depuis fin mars deux expérimentations de son système de charge bidirectionnelle aux Pays-Bas et au Portugal. Cet équipement installé à bord de quinze Zoé transforme une voiture électrique en unité de stockage temporaire. « La recharge s’effectue au maximum quand l’offre est abondante, donc moins chère, notamment lors des pics de production des énergies renouvelables, mais la voiture sait aussi restituer de l’électricité dans le réseau lors des pics de consommation », résume-t-on chez Renault. (@lemondefr).

#Sécurité

► Les Etats face au défi colossal de la sécurisation de l’intelligence artificielle. C’est l’un des plus grands défis des mois et des années à venir, sinon le plus grand de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) : comment va-t-elle pouvoir sécuriser les intelligences artificielles de demain ? Selon l’ANSSI, il lui apparaît essentiel de réunir, autour de cette problématique majeure, experts, chercheurs et pouvoirs publics pour déterminer comment l’Agence et son écosystème vont pouvoir assurer leurs missions à l’avenir. Car l’IA va progressivement amener à changer de paradigme avec notamment la perte de notion de périmètre du système d’information. (@latribune).

#EcologieDigitale

► Neuf règles de bonne conduite à suivre. La généralisation du numérique dans l’entreprise a un coût environnemental de moins en moins négligeable. Derrière l’immatérialité d’un envoi de mail ou d’une recherche internet opèrent des centres de stockage qui génèrent d’importantes émissions de CO2 ou gaz carbonique. Voilà pourquoi l’association Digital for the Planet cherche à communiquer sur le sujet et à éduquer autour de bonnes pratiques digitales. Sa fondatrice Inès Leonarduzzi  pour qui « l’information est la base de la transition numérique écologique », remarque qu’« il y a une prise de conscience qui a augmenté et qui continue d’augmenter ». Digital for the Planet accompagne diverses entreprises, GRDF, Ekwateur ou des institutions publiques comme l’assemblée nationale, afin de mesurer leur bilan carbone numérique. « Il s’agit d’analyser où sont les points de consommation évitable », explique-t-elle. Mais mesurer ne suffit pas, il faut surtout agir. Digital for the Planet propose de mettre en oeuvre neuf actions simples pour un numérique responsable. (@EchosExecutives).

#Impression3D

► « L’innovation ne peut venir que des exclus ». En 2013, Philippe Parmentier lance en Colombie et en Espagne un projet d’impression 3D de prothèses pour les enfants handicapés, « Matérialisation 3D Madrid ». Depuis, le fab lab solidaire Utopia Maker a fait du chemin, s’inscrivant avec succès dans l’économie des communs et démontrant que les personnes en marge de la société sont celles qui ont le plus envie de faire bouger les lignes. « On faisait découvrir l’impression 3D aux enfants, on inventait des modèles dans une ville et on les matérialisait à distance dans l’autre ville », explique Philippe Parmentier (usbeketrica).