21 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 21 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

x► Le 8 avril, le journal Bloomberg faisait écho de la décision prise par les pouvoirs publics norvégiens de refuser à l’industrie pétrolière les droits d’accès, d’exploitation et de forage dans les eaux territoriales arctiques. Ainsi le parlement norvégien s’est engagé à préserver une zone vierge et très diversifiée sur le plan biologique située au large des îles Lofoten. À lire : La Banque de Norvège, qui gère le plus gros fonds souverain du monde, souhaite se désengager du pétrole. Légende image : Aurores boréales à Hamnoya, village de pêcheurs des îles Lofoten (nord du cercle polaire arctique). Crédits photo : Getty.

#Ville

► Et si la ville intelligente n’était pas connectée ? L’« intelligence » d’une ville ne va pas forcément de pair avec son niveau d’imprégnation numérique : c’est ce qui ressort en substance de la rencontre focus animée par le Laboratoire d’intelligence collective et artificielle (LICA, Marseille) lors du salon de la valorisation en sciences humaines et sociales Innovatives SHS, le 16 mai à Lille. Sur leur(s) définition(s) ou représentation(s) de la ville intelligente et connectée, tout d’abord. Pour les uns, elle est une ville présentant une « résilience raisonnée », « plus à l’écoute de ses habitants », « recentrée sur l’humain ». Pour d’autres il s’agit d’un « rêve futuriste », d’une « ville déshumanisée » ou « enregistrant les faits et gestes des citoyens pour anticiper les risques et vivre mieux ». Pour d’autres encore elle constitue un « moyen d’adapter les politiques publiques aux usages réels et en temps réel »… Lire la suite sur le site @Lagazettefr.

#Transport

► Toulouse Métropole a sélectionné l’application de covoiturage Karos pour désengorger la zone aéroportuaire. Chaque jour, 40 000 personnes se rendent sur la zone aéroportuaire de Blagnac pour leur travail. 8 fois sur 10, elles sont seules dans leur voiture. D’où des embouteillages XXL, matin et soir. Pour tenter de désengorger quelque peu cette zone de forte activité, Toulouse Métropole a sélectionné une application de covoiturage, Karos, pour une expérimentation de trois ans. Il y a de nombreux avantages à adhérer au covoiturage : moins d’argent, des trajets moins monotones et peut-être… un gain de temps. Car les effets se font sentir. L’objectif, au bout des trois années d’expérimentation : faire baisser de 10 % le nombre de voitures dans la zone concernée. (@franceinfo).

#Agriculture

► Une ferme participative inaugurée à Rancon (87). C’est à Rancon, petite commune située dans le nord de la Haute-Vienne, que Paul Charrier a choisi d’installer son élevage de vaches Salers. Une installation qu’il a pu mener à bien, fin 2018, grâce à l’épargne citoyenne. Ce cent soixante-cinq personnes ont puisé dans leur bas de laine pour apporte à l’agriculteur-éleveur les trois cent mille euros nécessaires à l’acquisition d’une ferme. De généreux investisseurs qui ont été séduits par l’agriculture propre, raisonnée, respectueuse de l’environnement que Paul Charrier entend mettre en place. En Limousin, l’association « Terre de liens » développe depuis plusieurs années cette méthode originale du financement participatif pour favoriser l’installation de jeunes agriculteurs et pallier ainsi les nombreux départs à la retraite. D’ici dix ans, faute de remplacement, le Limousin pourrait perdre 30% de ses agriculteurs. (@franceinfo).

#Environnement

► Yvelines – Une start-up développe une ruche connectée pour préserver les abeilles. La technologie au service des apiculteurs. À Chavenay, dans les Yvelines, Melipolis a implanté trois ruches. L’idée de cette start-up c’est de produire du miel en local pour les habitants avec le soutien des collectivités. Et pour surveiller ses ruches, Antoine y a implanté un capteur numérique. « Il va nous permettre de suivre au plus près l’activité de la ruche, de garantir leur bonne santé et de ce fait, préserver les abeilles et développer les colonies », raconte Antoine Bertolotti, un apiculteur Melipolis. Une start-up développe une ruche connectée pour préserver les abeilles. Pour surveiller la santé des essaims, certains se sont équipés de ruches connectées qui permettent de surveiller la santé de ces pollinisateurs essentiels pour la nature. (@franceinfo).

#Numérique

► Nice : des ordinateurs pour tous. En 2018, la Fondation de Nice a mis une soixantaine d’ordinateurs à disposition de personnes en accompagnement social. Eva Naoui, jeune femme malentendante, a pu ainsi s’équiper à moindre coût. Désormais elle peut effectuer des démarches administratives diverses comme une prise de rendez-vous chez le médecin plus facilement. « Le premier volet, c’est d’équiper les gens à leur domicile. Le second, c’est de mettre à disposition dans les services d’accueil des ordinateurs », indique Géraldine Cardona, coordinatrice. L’entreprise Actif Azur a remis 1 500 ordinateurs sur le marché après les avoir récupérés et remis en état. (@franceinfo).

#VillesEuropéennes (2/5)

► Bienvenue à Palerme, où « on se sent comme chez soi, non comme un étranger ». Il est 18h et c’est déjà le coup de feu en cuisine. Ici pas de Philippe Etchebest pour gueuler sur les commis, à la place Shapoor Safari, aussi calme que le chef du sud-ouest est explosif. Figure culinaire de Palerme, il a eu droit à son portrait dans le Guardian, cet Afghan de 46 ans s’applique à disposer les couches d’un immense plat de lasagnes ricotta-épinards. Fuyant les Talibans en 1996, Shapoor a débarqué en Italie en 2002 où il a navigué de ville en ville avant de se fixer à Palerme sept ans plus tard. « J’étais un bénévole dans un centre social puis j’ai rencontré Giovanni qui m’a proposé de travailler en cuisine quand il a lancé Moltivolti en avril 2015 », raconte le chef. Lire la suite sur le site de @20minutes.

#Vivatech2019

► Géopolitique et fact-checking de VivaTech 2019. Par Olivier Ezratty, consultant en nouvelles technologies, auteur et expert pour FrenchWeb.  La quatrième édition de VivaTech était encore plus impressionnante que la précédente. Le pari des Echos et de Publicis de créer un événement technologique significatif à l’échelle européenne si ce n’est mondial est plutôt réussi. Les chiffres en témoignent avec 124 000 visiteurs pour l’édition de 2019 vs 105 000 en 2018, un peu moins des deux tiers pendant les deux journées professionnelles, des startups venues du monde entier, des ténors de la tech mondiale dans les keynotes et la visite des politiques toujours aussi empressés de visiter le salon et de s’y exprimer qu’au Salon de l’Agriculture qui a lieu au même endroit, dans le Palais des Expositions de la Porte de Versailles (VIParis d’Unibail-Rodamco). Lire la suite sur le site @frenchweb).

#Information

► Le « deep fake » : vers la fin de la vérité dans l’image numérique ? Depuis quelques mois, on parle de plus en plus de ce qu’on appelle les « deep fakes ». « Fake », c’est le « faux », le « trucage » et « deep » pour « deep learning », une de modalités de l’intelligence artificielle. De quoi s’agit-il ? Grâce aux progrès de l’intelligence artificielle, et plus particulièrement des réseaux de neurones, des programmes sont aujourd’hui capables d’utiliser des images existantes pour générer d’autres images. Ça signifie que vous pouvez animer un visage, lui donner des expressions, l’insérer dans une autre image. La pornographie s’en est vite saisie pour mettre le visage de stars sur des corps d’actrices pornographiques. Jusqu’ici, la vidéo faisait malgré tout office de preuve. Avec des outils comme ceux-là, ça risque de ne plus être le cas. On risque de voir apparaître plein de fausses déclarations, qui paraîtront très crédibles. C’est un problème. Mais, autre conséquence possible, quelqu’un qui aura été filmé en train de dire ou faire quelque chose de répréhensible ou de gênant pourra toujours, en l’absence d’autre source, crier au « deepfake ». (@franceinter).

#Livre

► Plongez dans quatre ouvrages qui questionnent la révolution numérique, ses acteurs, son histoire et donnent parfois envie de s’insurger. Connaître les bases avec « Culture numérique » de Dominique Cardon, mars 2019 ; – Plonger dans « Une histoire politique de la Silicon Valley » de Fabien Benoit, mai 2019 ; – Agir avec « Obfuscation » ou la vie privée mode d’emploi de Finn Brunton et Helen Nissenbaum, mars 2019 ; – Prendre du recul avec « Remède contre l’hystérie numérique » de Jobic de Calan et Jérôme Cauchard, mars 2019. (@LADN_EU).

#RevueDeLiens

► – D’Orsay à la Silicon Valley, la scale-up iValua entre dans le club des licornes françaises (@frenchweb) ; – Les informations privées de millions d’influenceurs Instagram exposées publiquement (@frenchweb) ; – L’IA Google pour le dépistage du cancer du poumon plus efficace que les radiologues ? (@frenchweb) ; – Connectée, préventive, personnalisée… faut-il craindre ou adorer la santé augmentée ? (@LADN_EU) ; – Les startups, alliées indispensables pour le dynamisme de l’économie française. Avec un tissu de plus de 10.000 startups, la France semble un terreau fertile pour tous les jeunes entrepreneurs. À l’encontre des idées reçues, il s’agit de préserver et de renforcer cet écosystème, vrai moteur économique. (@villeintelmag) ; – Carole Benichou est directrice de la division 365 chez Microsoft, qui vient de réaliser une étude en partenariat avec KRS Research sur la façon dont l’IA transforme le leadership dans les entreprises. « L’intelligence artificielle bouscule le rôle du manageur » (@LeParisien_Eco) ; – Avec Playstation Production, Sony veut adapter ses jeux vidéo en films et en séries. Le studio entend s’inspirer de Marvel pour proposer des histoires originales mais cohérentes avec les univers développés par son catalogue de jeux. Le but : emmener les fans de ces franchises vers d’autres médias alors que le secteur se prépare à la fin des consoles de salon. (@LesEchos).