25 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 25 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Media

► L’intelligence artificielle est une alliée pour la presse et les journalistes. Par Aurélie Jean, Docteur en sciences et entrepreneur. La data, les algorithmes, les simulations numériques et plus généralement l’intelligence artificielle (IA), impactent tous les métiers, et le journalisme n’y échappe pas. L’IA influence fortement le monde de la presse en l’alimentant pour permettre aux rédacteurs de revenir aux sources de leur métier et de se concentrer sur leur forte valeur ajoutée, qui est de produire du contenu éditorial de qualité. Pour comprendre ce raisonnement il est important de sortir d’un prisme déformant qui présente l’IA comme source de troubles, qui vole les compétences des journalistes et qui réduit une salle de rédaction à un amas algorithmique. L’IA intervient dans trois piliers principaux présentés dans cet article : la consommation personnalisée soutenue par une captation intelligente des usages du lecteur, la rédaction automatisée d’articles factuels sans valeur ajoutée éditoriale, et enfin l’investigation soutenue par la collecte et l’analyse de données pertinentes. Lire la suite sur le site @metamedia. Crédit image :

#Ville

► Smart city : il faut augmenter l’environnement, pas les humains. La ville du futur sera-t-elle ultra-connectée et réservée aux personnes riches équipées d’un smartphone ? Pour Jérôme Monceaux et David Chapon, fondateurs de la start-up Spoon, qui crée des personnages virtuels d’aide à la personne, elle devrait au contraire être accessible à tous. « Contrairement aux courants transhumaniste et singulariste, qui pensent que nous allons augmenter notre corps avec la technologie, nous croyons que c’est l’environnement qu’il faut augmenter », explique Jérôme Monceaux. Et pour concevoir des dispositifs qui répondent bien aux attentes des citoyens, il est primordial d’intégrer philosophes et sociologues dans le processus de conception, précise l’entrepreneur. Concrètement, cet environnement « augmenté » pourrait se traduire par l’installation sur les machines automatiques de « personnages virtuels qui interagiront avec les personnes sans avoir besoin d’acquérir un smartphone, une tablette ou des lunettes connectées », estime Jérôme Monceaux. Ou bien par des moyens d’indiquer les activités qui s’offrent à un habitant selon l’endroit où il se situe. Lire la suite sur le site @LADN_EU.

#Événement

► Nantes recrute et entend le faire savoir au Web2day. Du 5 au 7 juin prochain, le Web2day soufflera sa onzième bougie. Organisé par l’association La Cantine numérique, le festival nantais du monde de la tech mettra cette année l’accent sur le recrutement et les ressources humaines. Un espace de 150 m² sera, pour la première fois, dédié à ces problématiques. « À Nantes, et en France de manière générale, nous avons la chance d’avoir un environnement numérique qui fonctionne bien, mais qui est limité dans son évolution par les difficultés qu’ont les entreprises de la tech à accéder aux talents », regrette Adrien Poggetti, CEO de La Cantine. Un bilan confirmé par Benjamin Casseron, du cabinet de recrutement Externatic, implanté à Nantes et Bordeaux : « C’est dû à la croissance du marché. L’offre est supérieure à la demande, de plus en plus de sociétés s’implantent et grossissent à Nantes et, en parallèle, le nombre de diplômés ne croît pas suffisamment. » (@bymaddyness).

#Donnée

► « Nous sommes entrés dans l’ère de la cyberguerre froide ». A 56 ans, Garry Kasparov se consacre désormais au milieu de l’informatique et joue les ambassadeurs pour la société Avast, un éditeur Tchèque de logiciels antivirus. Dans ces nouveaux habits, il dénonce les campagnes de cyberattaques, qui seraient menées, entre autres, par les gouvernements russes et chinois. L’Express l’a rencontré lors du salon Vivatech à Paris, en compagnie de Vince Steckler, PDG d’Avast depuis près de dix ans. Garry Kasparov : « On ne peut pas comparer la collecte de données personnelles réalisée par Google ou Facebook à celle du KGB en Russie. Aux Etats-Unis je ne m’attends pas à être arrêté par le FBI sur de fausses accusations. Je ne cautionne pas pour autant la collecte d’informations par des entreprises privées. »  Vince Steckler : « La Chine engrange des données non seulement pour espionner hors de ses frontières mais aussi pour contrôler ses citoyens. Les civils sont notés en fonction de leurs comportements sociaux, y compris sur le Web ! » (@LExpress).

#Intelligence_Artificielle

► Les impacts multiples de l’intelligence artificielle. L’expression « intelligence artificielle » a beau avoir été forgée il y a plus de soixante-ans, lors d’une rencontre scientifique à Dartmouth (Etats-Unis) en 1956, c’est seulement maintenant qu’elle semble s’immiscer partout. Son irrésistible ascension, grâce aux ordinateurs surpuissants, à la multiplication des données dans l’univers numérique et à de nouveaux raisonnements inspirés par notre propre cerveau (réseaux de neurones) a en effet véritablement démarré voilà cinq ans environ. Résultat, chacun s’interroge, qu’il appartienne à une vénérable institution (ministère, université, centre de recherche, mairie, école, hôpital…), à une entreprise (grande ou petite…) ou en tant que simple citoyen : à quelle sauce cette IA va-t-elle nous accommoder ? Va-t-elle bouleverser, disrupter, toute l’organisation du travail et les rapports entre humains ? Va-t-elle favoriser des innovations utiles à tous ? Aider à la maîtrise de certains systèmes, les réseaux sociaux par exemple, et leur flux de données ? Ou au contraire, accélérer leur chaos par des manipulations malfaisantes ? (@Sciences_Avenir).

#Assistant_Intelligent

► Duplex, l’assistant intelligent de Google, cache encore des humains bien réels. Une intelligence artificielle peut cacher des humains. L’année dernière, Google a présenté son assistant intelligent Duplex lors de sa conférence pour les développeurs. Capable de prendre les rendez-vous à la place de son utilisateur, il avait impressionné, et un peu inquiété, les observateurs avec sa voix « si humaine ». Mais si celle-ci ressemble autant à celle d’un humain, c’est parce qu’il s’agit parfois d’une véritable personne. Un article du New York Times révèle en effet que des employés travaillant dans des centres d’appels peuvent effectuer ces réservations. Google a déclaré au journal américain qu’environ 25% des appels de Duplex sont passés par des humains. De plus, environ 15% de ceux lancés par l’assistant intelligent sont pris en charge par une vraie personne à un moment donné. (@FigaroTech).