28 Mai

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 28 mai 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Reconnaissance_Faciale

► La reconnaissance faciale, atout ou boulet pour la police ? Chaque vendredi, dans sa revue de presse, Maddyness vous propose une sélection d’articles sur un sujet chaud qui ont retenu l’attention de la rédaction. Cette semaine, la reconnaissance faciale comme outil pour la sécurité publique : – San Francisco Bans Facial Recognition Technology ; – We Built an ‘Unbelievable’ (but Legal) Facial Recognition Machine ; – Faut-il interdire la reconnaissance faciale ; – Could facial recognition cut crime ; – Use of facial recognition tech ‘dangerously irresponsible’. (@bymaddyness). Légende image: Mannequins à tête humaine suspendus au Natural Museum de  Glasgow, Scotland. Crédits photo : Bill Mackie.

► Détroit et Chicago disent « oui », San Francisco « non ». Après la Chine, qui utilise déjà la reconnaissance faciale pour sanctionner les incivilités, donner des « notes sociales » aux citoyens et prévenir les crimes, c’est au tour des États-Unis d’investir dans la reconnaissance faciale. Selon un rapport piloté par l’Université Georgetown et publié sur leur site America Under Watchles municipalités de Chicago et de Détroit ont investi dans des systèmes de reconnaissance faciale en temps réel. Les chercheurs à l’origine du rapport affirment que ces deux villes ont acheté cette technologie auprès de DataWorks Plus, une compagnie originaire de la Caroline du Sud. (@usbeketrica).

► Un Anglais écope d’une amende car il se cache d’une caméra de reconnaissance faciale. Un homme se couvre le visage et récolte 90 livres (environ 100 euros) d’amende par la Metropolitan Police de Londres. Motif? Avoir délibérément refusé d’être filmé par une caméra de reconnaissance faciale installée sur un camion de police stationné dans le quartier de Romford, dans l’est de la capitale. Problème, la police avait indiqué dans un communiqué que «quiconque refusera d’être scanné ne sera pas nécessairement considéré comme suspect». Les policiers ont donc justifié l’arrestation en prétextant «une nuisance à l’ordre public». La scène a été captée par les caméras de la chaîne britannique BBC pour l’émission «Click», programme dédié aux nouvelles technologies, et a été très partagée sur les réseaux sociaux. (@FigaroTech).

#ObjetConnecté

► Amazon travaille sur un bracelet capable de lire les émotions. Amazon en sait déjà beaucoup sur ses utilisateurs. Mais il pourrait encore faire mieux. Selon « Bloomberg », le géant de la distribution en ligne aurait développé un appareil portable à commande vocale capable de reconnaître les émotions humaines. Il s’agirait d’un bracelet conçu pour fonctionner avec une application pour smartphone. Doté de microphones, un logiciel permettrait de distinguer l’état émotionnel d’une personne à travers sa voix, rapporte l’agence. Les documents montrent que la technologie pourrait éventuellement conseiller au porteur d’interagir plus efficacement avec les autres. Une question demeure : à quoi ça sert vraiment ? (@LesEchos).

#FrenchTech

► La start-up Matooma, qui permet la gestion et la communication d’objets connectés par carte SIM, basée à Pérols, près de Montpellier, déjà présente en Espagne, a commencé à déployer ses solutions au Luxembourg et compte s’attaquer à la Belgique et à la Suisse. Son patron, Frédéric Salles, vient d’être sacré président de la French Tech Méditerranée. Il se félicite que la French Tech Méditerranée « rrassemble des territoires qui se tournaient le dos. Car le combat n’est pas régional, mais international. » Il entend « détecter les champions de demain, leur éviter des erreurs et les accompagner via des programmes spécifiques ». L’entité, qui compte 150 start-up, affiche le meilleur score de labellisations de Pass French Tech (sociétés en hypercroissance) après Paris, avec plus de 40 labels décernés. (@LesEchos).

#RolandGarros2019

► Aujourd’hui, un système baptisé Hawk-Eye permet de mesurer au millimètre près le point de chute de la balle, de retracer sa trajectoire, sa vitesse. Il est donc possible de se passer des arbitres, comme lors du tournoi NextGen, un tournoi pour les moins de 21 ans. C’est le système Hawk-Eye qui arbitre. Il y a aussi des robots maintenant qui collectent les balles autour des terrains. Pour les joueurs, il y a des systèmes mis au point par des chercheurs américains qui prévoient à 90% l’endroit où va atterrir la balle et même peuvent anticiper les coups de l’adversaire. Au tournoi de Roland-Garros, les coachs vont pouvoir analyser les matchs en utilisant des milliers de statistiques. (@franceinfo).

► La vidéo est le premier centre d’intérêt des diffuseurs. Il y a eu la télévision en couleur, la télévision en haute définition… Maintenant que l’image est de qualité, l’enjeu est de rendre un match de tennis plus immersif. C’est notamment l’objectif poursuivi par France Télévisions qui utilise chaque année Roland-Garros comme un laboratoire d’innovation. La 5G devrait permettre de franchir un cap supplémentaire en étant en mesure d’absorber des flux de trafic plus importants et va ainsi permettre dans un premier temps de proposer des images de meilleure qualité. Qualité accrue de l’image qui servira à développer de nouveaux formats, comme la vidéo à 360 degrés (réalité virtuelle). (@frenchweb).

#Téléphonie

► Comment apporter le mobile dans toutes les zones rurales ? Le gouvernement envisage désormais de frapper fort en créant une mutualisation des réseaux des quatre opérateurs dans les zones « grises », celles où la couverture est fragmentée. Ainsi il suffirait de les obliger à fonctionner comme s’il n’y avait qu’un seul et unique réseau sur la zone. Le smartphone d’un utilisateur accrocherait le signal de la borne la plus proche, peu importe qu’il s’agisse d’un équipement d’Orange, de SFR, de Bouygues ou de Free. L’attribution prochaine des fréquences 5G fournirait un cadre pratique pour imposer de nouvelles obligations au secteur. (@LesEchos)

#Robotique

► Il a suffi que « Robocrop » cueille une framboise au Royaume-Uni pour que toute la filière rêve de robotisation. Un robot baptisé « Robocrop » par la presse britannique, pourrait en tout cas révolutionner, dans un avenir proche, la récolte des fruits et légumes. Testé pour la première fois, dimanche 26 mai, dans la serre d’une ferme de Chichester, dans le West Sussex, en Angleterre, le robot a cueilli précautionneusement une framboise, ouvrant la voie à l’automatisation d’un secteur en mal de main-d’œuvre. Guidé par des capteurs et des caméras 3D, le préhenseur ne saisit que des fruits mûrs, à l’aide d’une intelligence artificielle lui permettant de les reconnaître. Puis, le robot se saisit délicatement du fruit, (@Big_Browser).

#Informatique

► Des élèves ingénieurs en 3e année à CESI École d’Ingénieurs à Arras, ont utilisé leurs compétences en informatique et en entrepreneuriat pour développer une association et rendre le numérique accessible au plus grand nombre. « On est parti d’un constat simple : il manque des compétences informatiques sur le marché. Il est donc nécessaire de former les personnes le plus tôt possible pour que les bases soient bien assimilées et susciter des vocations. Notre professeur nous a mis en contact avec le directeur d’une école primaire avec lequel il travaillait et qui voulait créer une salle informatique sur la base d’objets récupérés », explique un élève ingénieur de CESI. (@EchosStart).

#RevueDeLiens

► – Alibaba va s’ouvrir grand la caverne de la Bourse de Hong Kong. En pleine guerre technologique entre Pékin et Washington, le géant chinois du e-commerce envisage de lever 20 milliards de dollars lors d’une seconde cotation dans l’ex-colonie britannique. Lors de son introduction à New York en 2014, il avait levé un montant record de 25 milliards. (@LesEchos) ; – Certaines applis de compagnies aériennes comportent des failles préoccupantes (@frenchweb) ; – Parrot sélectionné par l’armée américaine avec cinq autres fabricants de drones (@frenchweb) ; – Jérôme Marty (Waze) : « Nous voulons éradiquer le trafic routier » (@frenchweb) ; – Quand l’intelligence artificielle se plongera dans vos données de santé (@LesEchos) ; – Clap de fin pour les « petits » fournisseurs d’Amazon ? (@frenchweb) ; – Quand l’intelligence artificielle invente revendications et pétitions (@koriifr) ; – Une traduction citoyenne pour (enfin) lire le dernier rapport du GIEC sur le climat (@FR_Conversation).