24 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 24 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

Canicule : début d’une vague de chaleur sans précédent pour un mois de juin en France. Après un printemps maussade, l’été s’installe sans transition sur la France. Un épisode de canicule intense, qui durera entre cinq et sept jours, a débuté lundi 24 juin sur la majeure partie du pays, à l’exception de la Bretagne. Mardi, le thermomètre doit encore progresser d’un cran. Outre son intensité, cet épisode se caractérise par sa précocité. « C’est une canicule sans précédent pour le mois de juin, et ce depuis 1947 », a-t-il rappelé. La plupart (hormis en 2017) surviennent en juillet et en août. En juin toutefois, la durée du jour est à son apogée, ce qui rend difficile le rafraîchissement nocturne ; un phénomène amplifié dans les grandes villes, où les surfaces minérales (bâtiments, chaussée…) emmagasinent l’énergie et créent des îlots de chaleur urbaine. @lemondefr.

x► Le changement climatique crée de nouvelles inégalités. D’un côté, les riches qui peuvent mieux s’adapter. De l’autre, les pauvres qui endurent le pire. Soit un véritable « apartheid climatique », selon un expert de l’ONU. Dans un nouveau rapport, le Rapporteur spécial des Nations unies sur l’extrême pauvreté et les droits humains, Philip Alston, avertit que « le changement climatique menace de défaire les progrès des 50 dernières années (…) en matière de réduction de la pauvreté ».Il ajoute que « nous risquons de voir un scénario d »apartheid climatique’ où les riches paient pour échapper aux canicules, à la faim et aux conflits, alors que le reste du monde est abandonné à ses souffrances ». @LExpress. Légende image : Un iceberg près de la ville de Kulusk, au Groenland, le 1er août 2009. Crédits photo : Reuters

#Ville

► Le Franco-colombien Carlos Moreno, experts mondial de la Smart City était de passage à Angers, lundi 24 juin, pour animer une conférence dédiée à la ville intelligente et humaine. « Il faut changer de mode de vie, changer de mode de consommation, de mode de déplacement, bref il faut se remettre en cause, si nous ne voulons pas aller dans le mur, a-t-il lancé. Les températures que nous allons connaitre ne font que corroborer ce que nous savons depuis longtemps », Il rappelle que l’on « ne peut pas télécharger la fraîcheur ! ». Pour ce dernier le réchauffement climatique « est une réalité, avec tout ce que ça comporte en matière de menace pour les territoires urbains et la biodiversité ». Le conférencier s’est donc appuyé sur la ville de Pontevedra en Galice (Espagne) dans laquelle les politiques ont su prendre les décisions qui s’imposaient. D’autant que pour lui le XXIe siècle est celui des villes. Ainsi « L’échelle étatique est dépassée par la force et la puissance des villes. » @villeintelmag. A lire : Comment les objets connectés peuvent aider les villes en période de canicule ?

#Transport

La voiture électrique doit se libérer d’une dépendance aux métaux La future croissance des modèles de voiture électrique va faire exploser la demande de plusieurs métaux. Plusieurs scénarios sont possibles mais ils posent tous des choix de politiques industrielles publiques conjuguant critères environnementaux et sociétaux. Par Didier Julienne, spécialiste des marchés des métaux. Son autonomie kilométrique n’est déjà plus un obstacle, et cependant plusieurs interrogations se font jour lorsque l’on songe à la voiture électrique. En 2018, ses ventes représentaient environ 2 % du marché mondial. Presque équivalent au volume total du marché français, cette demande en forte croissance sera de moins en moins marginale, par conséquent, il est encore temps de fixer quelques idées pour l’avenir de la mobilité électrique. @latribune.

#Emploi

La Plateforme emploi de Rennes propose près de 12.000 offres. Pour doper son image auprès des actifs parisiens ou d’autres régions, Rennes Métropole accélère. La capitale bretonne a lancé une plateforme Emploi qui propose 11.242 postes. En septembre, les conjoints seront aussi mieux accompagnés. Pour Destination Rennes, la pièce maîtresse du développement économique et démographique s’intitule recrutement-rennes.com. Cette plateforme lancée par l’organisme de promotion et de prospection économique de Rennes Métropole souhaite inciter les actifs, parisiens ou d’autres régions, de venir en Bretagne. @latribune.

#Régulation

Facebook encourage les Etats à mieux réguler les géants du numérique. « Ce ne sont pas aux sociétés privées, qu’elles soient grandes ou petites, de proposer ces règles. Ce sont aux responsables politiques élus démocratiquement dans le monde démocratique de le faire », a déclaré Nick Clegg, responsable de la communication de Facebook, le lundi 24 juin. Selon lui, il y a un « besoin pressant » de nouvelles « règles de conduite » que ce soit sur la vie privée, les élections, la protection des données ou les discours de haine. Interrogé sur le référendum de juin 2016 sur le Brexit, M. Clegg affirme n’avoir « pas de preuve » d’une éventuelle interférence russe. « Même si je comprends pourquoi les gens veulent en quelque sorte réduire ce tremblement de terre dans la politique britannique à un complot ou une conspiration, ou à l’utilisation des réseaux sociaux, j’ai bien peur que les racines de l’euroscepticisme britannique soient bien plus profondes », a-t-il dit. @latribune.

#Data

« Il est grand temps de reprendre la main sur les algorithmes qui nous gouvernent ». Le chercheur en informatique à l’Université libre de Bruxelles Hugues Bersini plaide dans une tribune au « Monde » pour un « codage citoyen », qui ferait des algorithmes les outils d’une gestion collective de notre existence commune. De très intéressantes expériences de reprise en main du big data et des technologies informatiques par le public et le politique sont en cours dans des villes telles que San Francisco, Boston ou Milton Keynes (en Grande-Bretagne). Boston est le lieu d’expérimentation algorithmique d’un groupe de développeurs réunis sous le label Code for America qui, parmi d’autres réalisations, ont inscrit à leur tableau de chasse l’inscription automatisée dans les écoles publiques. A Milton Keynes, une myriade de capteurs engrange toutes les données qu’ils peuvent en matière de services publics, transports, parkings, consommation énergétique, gestion des déchets, système scolaire, installations domotiques, et beaucoup d’autres. Toutes ces données sont ensuite mises à la disposition des citoyens, chercheurs (universitaires ou non), start-up, et tout acteur que la vie de la cité préoccupe, afin de proposer des solutions innovantes pour chacun de ces biens communs. Lire la suite sur le site @lemondefr

#CryptoMonnaie

Le bitcoin repasse au-dessus des 11.000 dollars. La cryptomonnaie la plus célèbre est au plus haut depuis 15 mois. Après avoir dépassé ce week-end le premier seuil symbolique des 10.000 dollars, le bitcoin continue de progresser ce lundi matin. Une hausse qui serait un effet secondaire du lancement annoncé du libra, le projet de cryptomonnaie de Facebook. @LesEchos.

Trois citations : Alors le Libra va-t-il révolutionner l’univers des transactions financières ? Facebook peut-il vraiment concurrencer les banques et les Etats ? Ecouter l’émission de @franceculture : Libra, quand Facebook s’invite dans notre portefeuille.

  • – « C’est quand même un évènement de l’ordre d’une innovation majeure. Certes, l’innovation de rupture a déjà eu lieu avec le Bitcoin, mais là c’est une envergure très différente puisque la force de frappe de Facebook est bien plus grande. » (Odile Lakomski-Laguerre – Maîtresse de conférences en sciences économiques à l’Université de Picardie-Jules-Vernes, chercheuse au CRIISEA)
  • – « Le Libra se présente comme une cryptomonnaie, c’est à dire une monnaie “pair-à-pair” qui pourra servir à toutes transactions si elle est acceptée (notamment par les gouvernements pour les impôts par exemple). » (Nathalie Janson – économiste, spécialiste de la banque libre et de la régulation bancaire, enseignante à la Neoma Business School de Rouen)
  • – « D’une certaine manière le Libra sera une dérivée de monnaies officielles. Le Libra sera annexé sur un panier de devises ; vraisemblablement il y aura du Dollar, de l’Euro et vraisemblablement aussi, il y aura des monnaies asiatiques comme le Yen. » (Michel Ruimy – Professeur à Science po et économiste à la banque de France).

#MediaCollaboratif

Slack, qui s’est introduite en Bourse à New York jeudi 20 juin, doit notamment le succès de sa messagerie collaborative en entreprise aux plus de 1.500 fonctionnalités additionnelles développées par des tiers. Pour la fluidité des conversations, elles prennent chacune la forme d’un interlocuteur virtuel invité au cours des dialogues par les salariés en chair et en os. Pratiques, elles ont vite été plébiscitées par les utilisateurs qui en retrouvent bien moins chez la concurrence. Souvent désignés sous le terme de « bots », ils deviennent aussi pour leurs éditeurs un moyen d’accéder aux 10 millions de professionnels pour qui Slack s’avère être un outil du quotidien. « Il s’agit de services intégrés dans la discussion plutôt que via un menu déroulant classique », décrit Arnaud Rayrole, le directeur général de Lecko, une société de conseil en transformation via les outils numériques de communication interne des entreprises. @LesEchos.acebook. @LesEchos.

#RevueDeLiens

► – Comment les technologies permettent-elles d’améliorer la sécurité routière ? (@frenchweb) ; – Comment le réchauffement climatique se ressent-il dans votre ville ? À partir des données compilées par Météo France et recueillies par « Le Monde », visualisez la hausse de la température moyenne en France. publié le 27 novembre 2018 (@lemondefr) ; – Maîtriser ses réservations en ligne, nerf de la guerre pour les hôtels indépendants (@frenchweb) ; – Pourquoi les entrepreneurs africains choisissent la Provence. De plus en plus d’entrepreneurs africains optent pour la Provence pour y installer une filiale de leur entreprise ou son siège social. Un phénomène permis par la proximité géographique et culturelle entre la région et l’Afrique ainsi que la possibilité pour les entrepreneurs du continent de trouver un écosystème qui fait peut faire défaut dans leur pays d’origine. (@latribunepaca) ; – Laisserez-vous Amazon filmer l’intérieur de votre domicile ? (@frenchweb) ; – Les enceintes connectées au secours des personnes victimes d’une crise cardiaque (@frenchweb) ; – Pour sauver le climat, il faut réguler le capitalisme. Le capitalisme actuel n’est plus acceptable tant il est destructeur pour la planète. « Nous devons réexaminer rapidement et en profondeur les règles et les normes qui le régissent », plaide Bertrand Badré, ancien directeur général finances de la Banque mondiale. (@LesEchos).

23 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 23 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Alimentation

► La France conserve la palme du système alimentaire le plus durable au monde. D’ici 2050, il faudra pouvoir nourrir 10 milliards de personnes tout en contenant le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius. Or le système alimentaire mondial est responsable d’un tiers de toutes les émissions de gaz à effet de serre, selon les récentes conclusions du rapport de l’InterAcademy Partnership. Pour respecter les promesses signées à l’accord de Paris, il s’avère donc nécessaire d’ajuster radicalement les infrastructures et processus dédiés à l’alimentation de la population pour les rendre viables écologiquement. Pour cela, l’index de durabilité des systèmes alimentaires, élaboré par « The Economist Intelligence Unit » et « the Barilla Centre for Food & Nutrition Foundation », peut être d’une aide précieuse. @LesEchos. Légende image. Dans la catégorie gaspillage alimentaire, la France fait office de bonne élève. Crédit photo : Laurent Grandguillot / Rea.

► Terroir : ces producteurs franciliens agités du local. Les champs cultivés en agriculture biologique ne représentent que 3,5 % de la surface agricole utile francilienne, ils ont progressé de 30,5 % en 2018. Il y a un an, la région Ile-de-France adoptait un pacte agricole dont l’objectif est de préserver les surfaces cultivées existantes, installer 200 nouveaux agriculteurs tous les ans d’ici à 2030, tripler les surfaces bio d’ici 2022, encourager des pratiques respectueuses de la biodiversité. A terme, les Parisiens pourraient pratiquer le « locavorisme », « mouvement prônant de ne consommer que des fruits et des légumes locaux et de saison, afin de contribuer au développement durable ». à hauteur de 50 % de leur alimentation. @Lexpress.

#Agriculture

► Voilà comment on imaginait le futur de l’élevage industriel en 1966. En 1966, certaines productions agricoles avaient déjà des allures d’activité industrielle. Les scientifiques tentaient notamment de moderniser les élevages dans le but d’amplifier leur production. Parmi eux, le chercheur de l’INRA René Péro qui semble avoir une idée très claire des évolutions à venir quant à l’élevage des poulets. Il mentionnait déjà la sélection génétique des animaux, l’accélération des croissances et bien sûr la robotisation de toutes les étapes de cette exploitation. « Les poules seront élevées par bandes de 50 000 ou 100 000 dans de grandes usines à faire des œufs où la plupart des opérations d’élevage seront mécanisées », imaginait-t-il, sans savoir que les évolutions futures lui donneraient raison. @franceinfo.

#Energie

► Batteries électriques : l’Europe sonne la charge. Sur un vaste espace de terre gris ocre, grand comme 60 terrains de football, situé dans la bourgade de Skelleftea, en Laponie suédoise, devrait, dans moins de cinq ans, se dresser une immense usine de production de batteries appartenant au consortium européen Northvolt. La « gigafactory » scandinave, capable de cracher ses 32 gigawattheures (GWh) par an de capacité de stockage, rivalisera avec l’usine de Tesla dans le Nevada, à ce jour la plus grande au monde. Derrière cette lutte de titans, se profile la question de l’avenir de l’automobile. Le futur de la mobilité sera électrique, c’est désormais une quasi-certitude. En Europe, en Asie et, dans une moindre mesure, en Amérique du Nord, l’urgence climatique et, par effet domino, les pressions de l’opinion et des gouvernants à travers de nouvelles régulations conduisent à un remplacement du moteur à combustion par le moteur électrique alimenté par une batterie. @lemondefr.

#Cryptomonnaie

► Facebook aux prises avec les régulateurs pour son projet Libra. Facebook va devoir surmonter la méfiance des régulateurs du monde entier pour espérer faire adopter son projet de cryptomonnaie Libra par les consommateurs, notamment en Inde où une frange de la population manque d’accès bancaire. Le projet dévoilé mardi par le géant américain des nouvelles technologies, et prévu pour 2020, a fait froncer les sourcils des autorités. Les banques centrales et autres régulateurs « vont fixer les règles du jeu et le système (de Facebook) devra les accepter, ou alors ça ne marchera pas», a prévenu M. Carney. Le gouverneur a souhaité la « bienvenue dans le monde de la finance» à Facebook, un monde « où il y a de la surveillance, de la protection du consommateur, où le respect de la vie privée des gens doit être respecté». @frenchweb.

► Calibra, l’arme secrète de Facebook pour monétiser sa cryptomonnaie. Mark Zuckerberg a pensé à tout. Alors que beaucoup se demandent encore comment Facebook va réussir à gagner de l’argent avec  sa future cryptomonnaie libra, le milliardaire de 35 ans a déjà trouvé la solution. Et cette « solution » tient en sept lettres : Calibra. Calibra est une société californienne, basée à Menlo Park. Elle a été créée dans le plus grand secret par Zuckerberg et confié à David Marcus, patron de l’équipe blockchain de Facebook et « père » du Libra. Le nom de la société a plusieurs fois fuité dans la presse, au côté des 26 autres « partenaires » de Facebook (en ne comptant pas Calibra). Mais personne n’a pu faire le lien direct avec la firme de Menlo Park. @LesEchos.

#RevueDeLiens

► – Les Etats-Unis ont lancé des cyberattaques contre l’Iran (@20minutes) ; – L’intelligence artificielle en mauvais chemin ? (@usinenouvelle) ; – Messageries sécurisées : les applications qui vous protègent vraiment. En quelques années à peine, les messageries sécurisées se sont imposées auprès du grand public, surfant sur une demande accrue de protection des libertés individuelles et de respect de la vie privée. Challenges a sélectionné les meilleures applications sécurisées pour votre smartphone. (@Challenges).

22 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 22 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Environnement

► Légende image : Delta de la rivière Colorado no 2, à proximité de San Felipe, Baja, Mexique en 2011. Les images du photographe Edward Burtynsky ont des allures de peintures abstraites. Il a photographié l’anthropocène vu du ciel, la dévastation de la Terre par nos industries, une réalité de pétrole, de métal, de pelleteuses et d’épaves. Il explique : « J’ai toujours été frappé par ce paradoxe : nous sommes dépendants d’une foule d’objets issus de mines et d’usines, et pourtant, on ne voit jamais ni les unes, ni les autres. » A lire aussi : Ces photographes sonnent l’alerte quant à l’avenir de notre planète @LADN_EU.

#Climat

► Une partie du pergélisol fond 70 ans plus tôt que prévu. Le pergélisol, ces immenses étendues de terres gelées, ont déjà fondu dans une région canadienne observée par des chercheurs, qui pensaient jusque-là que la glace y tiendrait encore jusqu’en… 2090. Une accélération inquiétante d’un processus lui-même susceptible de relâcher énormément de gaz à effet de serre et d’accélérer encore le réchauffement. « Le pergélisol est comme un réfrigérateur géant contenant plein de matières végétales et organiques délicieuses qui ne sont pas décomposées par les microbes », explique à Live Science la chercheuse Louise Farquharson, du laboratoire sur le pergélisol de l’université de l’Alaska de Fairbanks. « La décongélation ouvre la porte du réfrigérateur », dit-elle, permettant aux microbes de convertir ces matières organiques en dioxyde de carbone et en méthane. @usbeketrica.

#Ville

► Les villes qui adviennent. La question du “vivre ensemble” se pose actuellement dans les villes intelligentes, qui ont la possibilité de s’auto-gouverner lorsque les citoyens prennent en main les technologies à leur disposition. Est-il possible de concevoir des villes intelligentes avec la participation des citoyens ? L’idée de “smart city” est née des entreprises GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) qui veulent façonner le futur urbain à l’échelle mondiale. La “smart city” implique de nombreux enjeux comme le numérique, la mobilité, la transition énergétique et la qualité de l’air. Le quartier de Quayside, au cœur de la ville de Toronto est un terrain d’expérimentation pour l’entreprise Alphabet qui travaille depuis 2017 sur “une science du service urbain”.Rencontre enregistrée en mai 2019. @franceculture

#Energie

► Le Royaume-Uni poursuit sa révolution énergétique. En 2019, l’électricité produite au Royaume-Uni devrait être issue en majorité d’énergies non fossiles (CO2, éolien, solaire, hydraulique, nucléaire), se félicite le gestionnaire du réseau National Grid. La part des énergies non carbonées a atteint 47,9 % de la production entre janvier et mai 2019, contre 46,7 % pour les énergies fossiles, rappelle National Grid. Ces dernières généraient 75,6 % de l’électricité dans le pays en 2009. En mai, le Royaume-Uni a même produit de l’électricité sans utiliser la moindre once de charbon pendant une semaine : une première depuis la révolution industrielle. @LesEchos

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Facebook bat monnaie au nez du vieux monde. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Le smartphone est-il en voie de disparition ? ; – « L’empathie devient la clé pour s’adapter au monde en mutation » ; – Comment Google, Facebook et Amazon dominent plus que jamais l’économie numérique ; – Les plateformes numériques digèrent le monde ; – L’Alliance mondiale pour des médias responsables se mobilise pour la sécurité numérique.

#IA

► China Big Data, les données au cœur d’un communisme capitaliste high-tech. Par Kati Bremme, Direction de l’Innovation et de la Prospective. Retour d’un voyage en Chine avec le Hub France IA, dont France Télévisions est membre, sur invitation de la China Big Data Exposition à Guiyang, avec une learning expedition à Hangzhou et Pékin organisée par la French Tech Beijing. « A l’Ouest, tout est simple, mais rien n’est possible. En Chine, tout est compliqué, mais tout est possible ». Ainsi pourrait-on résumer l’écosystème d’innovation, et en particulier de l’intelligence artificielle (IA), de l’Empire du Milieu, qui marie high tech et culture millénaire sur fond de capacité de transformation impressionnante. L’IA est devenue ces dernières années un des domaines privilégiés de compétitivité de la Chine, à la fois comme un moyen de maintien de la stabilité interne et comme une ressource stratégique dans les relations diplomatiques et économiques internationales. Depuis deux ans, cette volonté est clairement exprimée dans un vaste plan de support par le gouvernement, qui vise à faire de la Chine le leader mondial de l’Intelligence Artificielle à horizon 2030. Lire la suite sur le site @metamedia. Légende image : Shanghai, par Li Yang sur Unsplash.

#RevueDeLiens

► – Ren Zhengfei, fondateur de Huawei et oeil de Pékin. A la tête de Huawei, le tycoon chinois des télécoms est moins connu mais aussi puissant que ses homologues américains. Enquête sur un self-made-man à la chinoise. (@LExpress) ; – Un robot associe la vue et le toucher pour mieux manipuler les objets. Le laboratoire de sciences informatique et d’intelligence artificielle du MIT a développé un système qui permet aux robots d’associer la vue et le toucher, pour leur permettre de mieux interagir avec leur environnement (@usinenouvelle) ; – Après les resto et les boulangeries, Thierry Marx veut lancer un fonds d’investissements. L’insatiable chef étoilé, Thierry Marx, n’en fini pas d’inventer son parcours de cuisinier entrepreneur. Son ultime rêve (et c’est exclusif): créer son propre fonds d’investissements éthique pour s’affranchir des contraintes de la finance classique. (@Challenges) ; – The Washington Post réussit grâce au numérique. En six ans, le journal du patron d’Amazon est redevenu l’« autre » grand quotidien national américain. Une machine à réinventer la presse (@Challenges) ; – Applis mobiles : les chiffres fous d’un marché à plusieurs milliards. Il en existe pour à peu près tout et pour chaque instant de la journée. Le marché n’en finit pas de grossir. Plongée dans le business des applications mobiles (@Challenges) ; – Trottinettes: La stratégie de Lime pour survivre à Paris. Il y a un an jour pour jour, les trottinettes Lime débarquaient dans les rues de Paris. Depuis, la capitale a accueilli douze opérateurs et le nombre de trottinettes est montée à 30.000. Un phénomène de société qui suscite à la fois une adoption et un rejet massif. Les trottinettes sont-elles condamnées à être détestées? Arthur-Louis Jacquier, directeur général France de Lime, un des leaders du marché parisien s’explique (@Challenges).

21 Juin

Régions.news #382 – Edition du vendredi 21 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Pourquoi l’avion ne pourra pas échapper à la fiscalité verte. Le transport aérien émet beaucoup de CO² et paie peu d’impôts. La France devra taxer ce secteur comme les autres. L’avion va coûter plus cher. Crédit photo : Shutterstock.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Un téléphérique urbain vient d’être installé à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Il est exclusivement destiné à évacuer les gravats provenant des travaux de terrassement d’un chantier de la ville, un futur éco-quartier. « Ce téléphérique nous permet d’économiser 80 camions par jour, soit l’équivalent de 2 tonnes de CO². C’est une qualité de vie améliorée pour les riverains au quotidien, cela pendant 7 mois », indique Batiste Larcher, chef de projet Citallios. Ce téléphérique urbain de déblaiement est une première. En Île-de-France, 12 projets de téléphérique sont encore en sommeil. Celui de la liaison entre Créteil et Villeneuve-Saint-Georges divise toujours les habitants.

#Transport

► La France dispose désormais de son centre de développement de voitures autonomes. Il se situe au côté du circuit de Linas-Montlhéry (Essonne). Baptisé « Teqmoville », cette cité « pour de faux » est peuplée exclusivement de voitures qui apprennent à conduire toutes seules. Si l’opinion publique accorde aux humains le droit à l’erreur, elle exige de la machine une totale infaillibilité. Ainsi tout est mis en œuvre pour que les essais soient concluants : robots de conduite, cibles mobiles, échange de flux de données en Wifi et 5G. L’objectif est que la France devienne le leader de la voiture autonome en Europe.

#Ville

► « Qu’on le veuille ou non, aujourd’hui, le numérique est au cœur de nos usages. Il est donc important de l’appréhender comme un outil au service des citoyens et de la cité et pas comme une contrainte. Dès lors, il semble opportun de considérer que l’intelligence technologique, couplée à l’intelligence humaine, permettront de donner un sens et une réalité au territoire de demain », explique Tony Canadas, le président de La Ville Intelligente et Citoyenne (LVIC), dans sa tribune publiée sur le site @villeintelmag.

► Face à l’émergence des Smart Cities dominées par les grandes puissances mondiales, l’anthropologue et architecte togolais Sénamé Koffi Agbodjinou a fondé le projet HubCité, qui donne l’opportunité aux habitants de Lomé, au Togo, de se réapproprier leur espace urbain. Il explique sur le site @usbeketrica : « L’idée du projet HubCité est de développer dans la ville de Lomé des lieux sur le modèle des fablabs, des makerspaces, des espaces de coworking et des incubateurs de startups. Chacun de ces lieux a en charge un territoire dans un rayon d’un kilomètre et donne les moyens aux jeunes sur place de régler eux-mêmes les problèmes auxquels ils sont confrontés. Chaque lieu est amené, à terme, à devenir une banque de déchets car il aura été impulsé depuis ce lieu un dispositif de collecte de déchets, voire une mini centrale d’énergie qui alimente le quartier ».

Légende image. Des éoliennes et des panneaux solaires à Zhangjiakou, en Chine. Crédit photo : Stringer / Reuters. Aujourd’hui, 26,2 % de toute l’électricité consommée sur Terre provient de ces sources renouvelables, d’après un rapport par REN21, organisme lié à l’ONU.Mais en 2017, le total des aides publiques aux énergies fossiles pèse ainsi 300 milliards de dollars, soit le double du soutien aux énergies renouvelables. « Alors que les énergies renouvelables sont souvent bien moins chères, la comparaison est faussée par ces subventions aux énergies fossiles existant dans 112 pays, explique à L’Express Rana Adib, la secrétaire générale de REN21. Pour la première fois depuis longtemps, nous avons même constaté une hausse de 11% de ces aides contre-productives, ce qui montre un problème de volonté politique. »

#Série_Eté – Le 21 juin, c’est l’été et l’été, c’est le temps des séries estivales. Série 1 : La Monnaie Virtuelle.

► Episode 1 : Libra. D’ici 2020, Facebook va lancer sa propre monnaie virtuelle (crypto-monnaie), baptisée pour l’instant Libra qui veut dire « balance » en latin. Elle sera réservée à la communauté du réseau social et aux utilisateurs de Messenger, la messagerie de Facebook, ou encore Whatsapp… La monnaie transitera donc sur ces applications qui réunissent plus de deux milliards et demi de personnes sur la planète. Soit bien plus que le bitcoin, la plus célèbre des monnaies virtuelles, utilisée par 30 millions d’internautes. Pour se lancer dans l’aventure Facebook a trouvé comme partenaires 28 entreprises de divers secteurs et diverses nationalités dont Visa, MasterCard, PayPal, Uber, Lyft, Booking, Spotify, Vodafone… et en France l’opérateur télécoms Iliad (Free). Lire le dossier du quotidien @LesEchos : Facebook et le pari fou de la cryptomonnaie.

► Benoit Piédallu, membre de la Quadrature du net, association qui défend les libertés individuelles sur Internet, craint que cette monnaie soit « un élément supplémentaire dans l’hégémonie » de Facebook, et estime que cela va « augmenter son pouvoir sur les utilisateurs ». Il ajoute que « ces données de paiement sont une nouvelle manière d’accumuler des données sur les gens. » A lire aussi : Libra : dix choses à savoir pour tout comprendre à la future monnaie virtuelle de Facebook. [À suivre sur le site Régions.news].

#Télévision

► « Au comptoir de l’info » est le premier podcast natif de France Télévisions. Sous forme d’interview journalistique, un acteur qui fabrique l’information télévisée du service public, un grand reporter, un cameraman, un présentateur, vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu’il est sur le terrain ou en studio. La série est réalisée par François Beaudonnet, éditorialiste sur franceinfo (canal 27) et grand reporter à France 2. – Episode 1 : Anne-Sophie Lapix, présentatrice du « 20 heures » de France 2, se livre sur ses débuts à France 2 en septembre 2017, sa relation aux réseaux sociaux, son rapport à la notoriété et sa vision du journal télévisé. – Episode 2 : Hervé Brusini, co-auteur du documentaire « Il était une fois le journal télévisé », le journaliste revisite l’histoire du JT mais aussi ses 40 années de carrière à France Télévisions.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Qui veut bien payer pour accéder à l’information ? À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Selon le nouveau rapport annuel de Reuters Institute seuls 11% de la population mettraient la main au porte-monnaie. Ce chiffre semble même atteindre un plafond puisqu’il stagne depuis plusieurs années. Ce phénomène serait alimenté par la concurrence frontale de services comme Netflix et Spotify, « la majorité [de la population] préférant dépenser leur budget limité en divertissement plutôt qu’en informations ». Si ce ne sont pas les consommateurs, les GAFA paieront peut-être ? Facebook commence à bouger. C’est ce que souhaitent les médias américains qui demandent au Congrès de contraindre Google et Facebook à partager leurs revenus.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 21 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► La photographie d’un scientifique danois illustre la fonte des glaces précoce au Groenland. La photographie n’est pas truquée, malheureusement. Un cliché pris le 13 juin par le scientifique danois, Steffen Olsen, révèle la gravité inhabituelle de la fonte printanière des glaces que subit actuellement le Groenland, du fait du réchauffement climatique. Sur la photographie, un attelage de chiens semble marcher sur une eau d’un bleu azur quasi irréel, dans le fjord d’Inglefield (Bredning), au nord-ouest du Groenland. La banquise sur laquelle les animaux avancent est, en effet, recouverte d’une couche d’eau pouvant atteindre par endroits 40 à 50 centimètres de profondeur, selon Steffen Olsen, chercheur au Centre pour l’océan et les glaces de l’Institut météorologique danois. @lemondefr. Légende image : Photographie prise par le scientifique danois Steffen Olsen, le 13 juin dans le fjord d’Inglefield (Bredning), au nord-ouest du Groenland. Crédits photo : Steffen Olsen / Danish Meteorological Institute / Afp.

#Téléphonie

► 5G : les attentes des industriels se heurtent à la réalité des déploiements. Les industriels en sont visiblement convaincus : la 5G sera un levier clé, ces prochaines années, pour préserver et doper leur compétitivité. Pourquoi ? Parce que pour plus de la moitié des dirigeants, la 5G est synonyme d’« une sécurité des opérations renforcée », ainsi que d’une « efficacité opérationnelle accrue » ouvrant la voie à « une réduction des coûts »« Grâce à la 5G, ils espèrent rendre possibles ou optimiser des cas d’usage tels que l’analytique en temps réel, la vidéosurveillance, le contrôle à distance de production décentralisée, la commande de mouvements à distance ou par intelligence artificielle, les opérations à distance via la réalité virtuelle ou augmentée », détaille Capgemini Research Institute. Signe de l’appétence des industriels pour la 5G, près de trois dirigeants sur quatre se disent même déjà prêts à payer plus cher pour disposer d’un service premium. @latribune.

#Commerce

► Intelligence artificielle : des consommateurs sous surveillance. Payer ses courses, simple comme un regard ? Le paiement par reconnaissance faciale qui se développe rapidement en Chine pourrait débarquer prochainement en France. Au Lab Carrefour-Google à Paris, on y travaille d’arrache-pied. Les groupes de travail s’appuient sur la technologie utilisée par le distributeur français en Chine qui permet de payer au moyen de l’application WeChat grâce à la reconnaissance faciale et aux quatre derniers chiffres de son numéro de téléphone. Mais en France, les nombreuses problématiques liées au stockage des données personnelles sont des obstacles à la mise en œuvre de ce mode de paiement. @lemondefr

#Justice

► Les robots débarquent au tribunal. La promesse est alléchante : « Mettez la justice prédictive de votre côté. » Affichant les recommandations d’avocats renommés, la société Predictice propose aux particuliers et aux entreprises d’évaluer leurs chances de gagner en justice et d’optimiser leur stratégie en fonction des juridictions. Bienvenue dans la justice du futur, avec son deep learning et ses big data, où il n’est plus besoin de potasser des volumes de jurisprudence pendant de longues soirées pour préparer son affaire. L’intelligence artificielle a déjà pénétré la médecine, la communication et l’éducation. Son entrée dans les tribunaux n’est que très récente. À l’évocation d’une approche statistique qui permettrait d’anticiper l’issue d’une affaire, Xavier Ronsin, Premier président de la cour d’appel de Rennes, affiche son scepticisme : « Cette idée d’une justice pousse bouton ne peut qu’offrir de fausses promesses aux justiciables. À terme, c’est aussi un risque pour certains principes fondamentaux de notre démocratie, dont le droit d’accès à un juge impartial et indépendant. » @LesEchos.

#Aéronautique

► L’intelligence artificielle ne se substitue pas à l’emploi, elle l’enrichit. Le Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales) vient encore récemment de le confirmer : le secteur de l’aéronautique et du spatial reste un gros pourvoyeur d’emplois en France. En 2018, 15.000 recrutements ont été effectués pour un total de 4000 emplois nets. Pour autant, l’industrie aéronautique a de plus en plus de mal à recruter des jeunes. La transformation digitale du secteur, via notamment l’essor de l’intelligence artificielle (IA), a pourtant de quoi attirer les talents, à commencer par les plus jeunes. Selon une étude d’Accenture réalisée en 2018, 80% des cadres de l’aéronautique et de la défense pensent que dans les trois prochaines années chaque personne dans ce secteur sera directement touchée au quotidien par une décision basée sur l’intelligence artificielle. @Figaro_Economie.

#Transport

► Des taxis volants au-dessus de nos villes, c’est pour bientôt. Mi-drone mi-hélicoptère des nouveaux engins volants, en cours d’expérimentation sur le territoire français, pourraient faire leur apparition dans le ciel des grandes métropoles. Alors que se tient à Paris, le salon du Bourget, trois entreprises de l’aéronautique et des transports : Airbus, Aéroports de Paris (ADP) et la RATP viennent de créer l’événement en présentant un projet de taxis volants au-dessus de Paris pour les Jeux Olympiques qui se tiendront dans la capitale en 2024. Un projet un peu fou d’autant que si la technologie est semble-t-il au point, il va falloir faire évoluer la règlementation aérienne, car cette dernière n’a pas encore certifié ces nouveaux engins volants. « Notre appareil utilise la technologie du drone (aéronef circulant sans personne à bord : NDLR) avec des moteurs électriques, des batteries, des hélices à pas fixe, un calculateur de vol stabilisé, avec un pilotage beaucoup plus simple qu’un hélicoptère et donc moins couteux », explique Jean DAVY, Chef de projet Espaces Aériens. @villeintelmag.

► Voitures autonomes: la Floride autorise les tests sans conducteurs. Dès le 1er juillet, les habitants de Floride pourront voir des véhicules sans conducteur circuler sur les routes. Ron DeSantis, le gouverneur de l’État américain a en effet promulgué une loi autorisant les entreprises à tester les voitures sans conducteur. Elles devront néanmoins répondre aux exigences en matière d’assurance et de sécurité énoncées dans la loi. Celle-ci exige qu’elles aient une couverture d’assurance d’au moins un million de dollars. Il sera aussi obligatoire que les propriétaires signalent immédiatement les accidents survenus aux forces de l’ordre ou que les véhicules disposent d’un système en place pour le faire. @FigaroTech.

#Tech4Good

► À Montreuil, 9 mois pour aider les réfugiés à entreprendre. Quelques ballons décorent la grande salle, aménagée avec des tables et quelques poufs. « Il y a encore quelques semaines, c’était un fablab« , glisse Paul Jarquin, fondateur de REI Habitat – propriétaire de cet immeuble situé en plein coeur de Montreuil – et président du Réseau des entreprises de Montreuil qui contribue au projet. Le local change d’usage au fil des besoins. Et, ce mercredi, l’inauguration d’un incubateur dédié à l’insertion professionnelle des réfugiés est accueillie avec chaleur par la ville et les partenaires de l’opération : BNP Paribas, Generali et La Ruche. « Nous contribuons à quelque chose d’important, souligne Patrice Bessac, maire de la ville depuis 2014. Nous devons rendre possibles les rencontres, qui produisent de la créativité et de la richesse. » C’est ce qui manque aux réfugiés, qui fuient leur pays avec diplômes, compétences et expérience qu’ils ne parviennent pas à valoriser en France. @bymaddyness.

#Ecole

► Aux États-Unis, extension du domaine de la surveillance des élèves La peur des fusillades dans les écoles aux États-Unis fait prendre à la société américaine des décisions absurdes, estime le journaliste Benjamin Herold dans une longue enquête pour Education Week. Surveiller les réseaux sociaux pour prévenir les fusillades ? Dans une des banlieues de Houston au Texas, le district scolaire de Brazosport a fait appel à l’entreprise Social Sentinel pour surveiller les réseaux sociaux à la recherche de menaces potentielles qui y seraient postés. Le système a délivré quelque 140 alertes en 8 mois, allant de tweets sur un film à l’annonce d’une intervention d’une entreprise de travaux publics dans une école élémentaire… « Telle est la nouvelle réalité des écoles américaines, qui construisent à la hâte une infrastructure de surveillance numérique massive, souvent sans se préoccuper de son efficacité ni de son impact sur les libertés civiles. » Lire la suite sur le site @InternetActu.

#Média

► Enquête sur RT, la chaîne russe qui bouscule les médias français. Surprise : à la faveur de la crise des Gilets jaunes, une mystérieuse chaîne russe nommée RT s’est imposée parmi les premiers médias de France sur Internet. Sa recette ? Montrer que tout va pour le pire en Occident. Roman Bornstein, journaliste à @VanityFairFR, a enquêté sur cet étrange instrument d’influence qui n’aime rien tant que remuer le micro dans la plaie.

#RevueDeLiens

► – L’AdTech, une industrie immature ? (@frenchweb) ; – Les réseaux sociaux chinois s’enflamment contre des comptes vendant la « drogue du violeur », photos à l’appui (@Observateurs) ; – Sophia-Antipolis, l’intelligence artificielle comme horizon. Pour ses 50 ans, la plus importante technopole d’Europe se voit décerner le label 3IA par le ministère de l’Enseignement supérieur. A la clef, de nouveaux investissements consacrés à l’intelligence artificielle.(@LExpress) ; – Oui, l’intelligence artificielle va réinventer nos métiers ! L’intelligence artificielle fait renaître, comme l’informatique et internet en leur temps, le bon vieux clivage entre technophiles (trop) enthousiastes et technophobes (trop) inquiets (@zdnetfr) ; – Premier ministre suédois : « Nous libérer des énergies polluantes est une priorité ». Selon le Premier ministre suédois Stefan Löfven, le « modèle scandinave » évolue constamment afin de répondre aux défis du réchauffement climatique ou de l’immigration. (@LExpress) ; – Enquête sur RT, la chaîne russe qui bouscule les médias français (@VanityFairFR) ; – Vincent Rouaix: « Un juste partage des données de santé pour réduire les risques sanitaires et améliorer la coordination des soins ». Les entreprises du numérique ont toute leur place dans la gestion sécurisée des données médicales, plaide Vincent Rouaix, PDG du groupe informatique GFI (@lemondefr).

20 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 20 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Energie

xLes aides aux énergies fossiles freinent l’essor du renouvelable. Éoliennes, panneaux solaires, barrages, géothermie… Aujourd’hui, 26,2 % de toute l’électricité consommée sur Terre provient de ces sources renouvelables, d’après un rapport publié mardi par REN21, organisme lié au programme de l’ONU pour l’environnement. Une part sans cesse grandissante depuis une décennie : l’électricité créée dans les centres de production sortis de terre en 2018 était propre à 64 %. Un record. Seul hic, le déploiement du renouvelable ralentit pourtant à l’échelle de la planète, selon le rapport du REN21. Le réseau qui rassemble près de 900 experts internationaux du secteur (recherche, ONG, industrie) y voit d’abord une raison politique. Face à ces moyens de production davantage écologiques, les énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz), grandes émettrices de gaz à effet de serre, restent largement subventionnées. En 2017, le total des aides publiques à leur égard pèse ainsi 300 milliards de dollars, soit le double du soutien aux énergies renouvelables. « Alors que les énergies renouvelables sont souvent bien moins chères, la comparaison est faussée par ces subventions aux énergies fossiles existant dans 112 pays, explique à L’Express Rana Adib, la secrétaire générale de REN21. Pour la première fois depuis longtemps, nous avons même constaté une hausse de 11% de ces aides contre-productives, ce qui montre un problème de volonté politique. » @LExpress. Légende image : Des éoliennes et des panneaux solaires à Zhangjiakou, en Chine. Crédit photo : Stringer / Reuters.

#Ville

Top 10 des projets les plus démesurés au monde. Ils compliquent la circulation, ils prennent beaucoup de place, ils durent longtemps et ils ne ressemblent à rien au début : ce sont évidemment les travaux. Parfois démesurés car ils sont les premières pierres de projets ambitieux, ils font malgré tout du beau travail, et améliorent la vie urbaine ! Découvrez ces villes qui sont le lieu de grands projets et qui, durant plusieurs années, ont eu leurs monuments en construction ! @lumieresdlv.

#Entreprise

Montreuil: un incubateur pour aider des réfugiés à monter leur entreprise. « Travailler c’est créateur d’espoir et d’intégration ». Un incubateur chargé d’aider des réfugiés entrepreneurs à lancer leur projet a ouvert mercredi 19 juin à Montreuil, un « lieu unique en France », à la veille de la journée mondiale des réfugiés. « Il faut mettre en avant les compétences, les idées et l’énergie des réfugiés, et surtout changer le regard des gens », a résumé Patrice Bessac, maire PCF de Montreuil à l’initiative du projet, financé à 90%, soit 300 000 euros, par la fondation de Generali « The Human Safety Net », et géré à l’année par La Ruche, un réseau d’accompagnement de personnes qui souhaitent entreprendre. Le temps de la formation, les réfugiés seront épaulés par des entrepreneurs du Réseau des entreprises de Montreuil et des conseillers de BNP Paribas, partenaire du projet. Ils pourront « dégoter des CDD pour stabiliser leurs situation financière » avant de monter leurs projets. @frenchweb.

#Transport

Paris : les opérateurs de trottinettes électriques font profil bas pour satisfaire la mairie. La bonne volonté affichée. Alors que la municipalité parisienne doit lancer d’ici peu un appel d’offres afin de limiter le nombre d’opérateurs de trottinettes électriques en free-floating à deux ou trois dans la capitale, certains d’entre eux ont commencé à montrer patte blanche. C’est le cas de l’opérateur Lime, premier arrivé sur le marché parisien il y a tout juste un an, qui a mis en place une série de douze mesures. A ses côtés, l’opérateur Bird, a décidé d’aller encore plus loin, en mettant en place des zones de parking dédiées repérables dans l’application et en incitant ses utilisateurs à s’y garer. Dans une logique de transparence, l’opérateur Dott a également décidé de travailler à redorer son image, notamment auprès des «haters», tous ceux qui critiquent ces services sur les réseaux sociaux, avec une campagne de communication appelée «Welcome Haters». @cnews. A lire : Trottinettes électriques, Vélib, Autolib, pourquoi Paris a sombré dans l’anarchie ? (@LeHuffPost).

Les trottinettes électriques sont-elles réellement écolos ? Une nouvelle manière de circuler qui ne fait pas l’unanimité. Bannies des trottoirs, bridées à 20 km/h, les trottinettes électriques en free-floating [en libre-service sans borne] suscitent à la fois l’enthousiasme de leurs usagers et le rejet du reste de la population. Silencieuses et rapides, elles se sont rapidement installées en ville, se posant comme une alternative verte à la marche pour les trajets courts. Pourtant, à y regarder de plus près, la promesse d’un transport plus écolo n’est pas toujours respectée. « C’est forcément plus écologique que la voiture, car c’est électrique », rappelle Benjamin Fassenot, consultant mobilité pour le Boston Consulting Group (BCG). « Mais si on prend l’ensemble de la chaîne de valeurs jusqu’à la fin de vie, on s’aperçoit que ce n’est pas si simple », explique-t-il. @20minutes

#Santé

Conversation avec Laurent Chambaud : Santé et fake news, les liaisons dangereuses. Texte publié dans le cadre du colloque « Santé et désordres de l’information : impacts et solutions », organisé le 20 juin par la Conférence des Présidents d’Université. Cette journée d’échange est consacrée aux impacts, pour la santé publique, des désordres de l’information, ainsi qu’aux différents leviers mobilisables afin de répondre à cet immense défi sociétal. « Désinformation, post-vérité, fake news, infox… Depuis quelques années ces termes font régulièrement les gros titres des médias. Le secteur de la santé est particulièrement menacé par la montée en puissance de forces politiques qui n’hésitent plus à prendre des décisions en s’appuyant sur des contrevérités dénoncées par les milieux scientifiques. Avec des conséquences qui peuvent s’avérer désastreuses en termes de santé. Laurent Chambaud, directeur de l’École des hautes études en santé publique, revient pour The Conversation sur les dangers potentiels de cette ère de post-vérité ». Lire la suite sur le site @FR_Conversation.

#CryptoMonnaie

Libra, la monnaie de Facebook : tout ce qu’il faut savoir sur ses dangers. Les contours de la libra, la crypto-monnaie de Facebook et 27 partenaires, ont été révélés mardi 18 juin 2019. Et les discours alarmistes vont déjà bon train. Entre les États, inquiets de perdre leur souveraineté, et les usagers qui craignent voir leurs données personnelles agglomérées à leurs transactions financières, personne n’est vraiment rassuré. @LADN_EU.

#MediaSocial

Tinder et Grindr, nouveaux lieux de la prostitution. « Je recherche aussi bien une relation sérieuse que du fun, ou même une relation simplement tarifée », lance Watson, 62 ans, dans une discussion sur l’application de rencontres Tinder. Pour une jeune femme d’une vingtaine d’années, le phénomène n’est pas rare. Il suffit de swiper sur la droite une dizaine de profils d’hommes plus âgés, pour que vingt minutes plus tard, on lui propose de la rémunérer contre une relation sexuelle. Cette pratique est interdite en France; depuis 2016, la loi punit d’une amende de 1.500 euros « le fait de solliciter, d’accepter ou d’obtenir des relations de nature sexuelle d’une personne qui se livre à la prostitution ». @slatefr.

#Cyberharcèlement

► Le gouvernement s’attaque au cyberharcèlement. Le mercredi 19 juin, la loi Avia visant à lutter contre la haine sur Internet passe en commission à l’Assemblée. La proposition de loi imaginée par Laetitia Avias’appuie sur différentes mesures pour contraindre les grandes plateformes (YouTube, Facebook, etc., considérés comme des « accélérateurs de contenus ») à retirer les contenus problématiques en ligne et punir plus sévèrement leurs auteurs. « Il faut revoir notre rapport à Internet, insiste Laetitia Avia, dans un entretien accordé au Figaro. Internet, c’est la vraie vie.» A lire aussi : « Mettre fin à l’impunité » sur le Web : sept ministres s’engagent à lutter contre la haine en ligne (@lemondefr), L’Assemblée muscle la loi pour lutter contre les messages haineux en ligne (@lemondefr) et Loi Avia : ce que prévoit la majorité pour lutter contre la « cyberhaine » (@LExpress).

#Cyberpiratage

Des hackers disent «prendre leur retraite» avec deux milliards de dollars. Pour ces hackers, pas besoin de cotiser à une quelconque caisse de retraite. Les créateurs du ransomware GrandCrab ont annoncé qu’ils partaient à la retraite, avec en poche la coquette somme de deux milliards de dollars, rapporte SlahGear relayé par Presse Citron. Ce logiciel malveillant, qui privait les victimes de leurs données personnelles et exigeait une rançon pour les restituer, a été lancé début 2018. Le butin, qui dépasse les deux milliards selon les pirates, est donc d’autant plus impressionnant que le virus n’a sévi « que » pendant un an et demi. @20minutes.

#RevueDeLiens

► – CleverConnect boucle une levée de 5,5 millions d’euros pour réduire le chômage en Europe (@bymaddyness) ; – Plastiques : l’impossible sevrage. Le gouvernement veut forcer les industriels à utiliser plus de plastique recyclé pour limiter l’explosion des déchets. Mais il faudrait revoir notre façon de consommer. (@LExpress) ; – Futur de la médecine: vers moins de médicaments (@frenchweb) ; – IA Nation : l’intelligence artificielle au service de la démocratie. L’IA est une formidable opportunité pour l’avenir des démocraties. Le juste équilibre entre l’innovation et la régulation doit être trouvé afin de créer une Europe championne en intelligence artificielle. (@Contrepoints) ; – Renault et Nissan s’allient à Google dans les véhicules autonomes. L’Alliance vient de signer un accord exclusif avec Waymo, filiale de Google, pour développer des nouveaux services de mobilité autonome pour les biens et les personnes en France et au Japon. (@Figaro_Economie) ; – Slack démarre en trombe à Wall Street. La jeune pousse, qui édite des solutions pour les entreprises, a terminé en hausse de près de 50 % par rapport à son prix de référence au terme de son premier jour sur les marchés. Son attractivité tient dans le fait que rarement un logiciel pour entreprise n’avait paru aussi accessible au grand public. (@LesEchos) ; – La Poste a révélé ce jeudi 20 juin 2019 les noms des jeunes pousses lauréates de la 5e édition du concours French IoT. Les start-up bénéficieront pendant six mois d’un programme d’accélération afin d’accélérer leur développement dans les services connectés de la santé, les services, la mobilité, la deep tech et la gov/civic tech. (@LUsineDigitale).

19 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 19 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#RéalitéVirtuelle

► L’âge des possibles. Par Julien Breitfeld, Creative technologist chez Fabernovel. Tout le monde a en mémoire la photo d’un Mark Zuckerberg déambulant, goguenard, lors de l’événement S7 de Samsung à Barcelone en 2016, au milieu d’une foule équipée de casques VR. Venu vanter les mérites du logiciel Oculus, racheté deux ans plus tôt, le jeune PDG déclarait la réalité virtuelle, « the next platform » : une plateforme expérientielle, ludique, et sociale. Trois ans plus tard, Facebook a lancé 3 versions de son propre casque VR (Oculus Go, Rift et Quest), Google son casque DayDream, Microsoft en est à la version 2 de Hololens, MagicLeap commercialise enfin ses lunettes AR, et le bruit court qu’Apple dévoilerait les siennes en 2020. Lire la suite sur le site @metamedia.

#Logement

► A Berlin, les loyers gelés pendant cinq ans pour lutter contre la flambée des prix. La ville « pauvre mais sexy » s’est embourgeoisée. Pour lutter contre la flambée des prix des loyers, Berlin a décidé de les geler dès 2020 et de les plafonner durant cinq ans, selon un document présenté mardi 18 juin par la mairie allemande. Les loyers ont beau rester encore nettement moins élevés qu’à Paris ou à Londres, ils ont doublé en dix ans. La métropole, qui compte quatre millions d’habitants, est de plus en plus gentrifiée, et le manque de logement se fait de plus en plus sentir malgré sa grande superficie. @lemondefr.

► Face à la pénurie de logements, Google va aider les habitants de San Francisco. Les géants technologiques sont accusés d’être largement responsables de la flambée des prix de l’immobilier à San Francisco et dans la région, notamment la Silicon Valley, au sud de la ville. Le succès de la « tech » et l’implantation de groupes richissimes comme Google, Apple ou Facebook notamment, ont en effet attiré des dizaines de milliers d’ingénieurs informatiques payés avec des salaires mirobolants, qui ont mécaniquement fait bondir le coût de la vie dans la « Bay Area ». « Dans les dix prochaines années, nous allons transformer des terrains de Google, pour une valeur d’au moins 750 millions de dollars, actuellement prévus pour des bureaux et des commerces, en terrains pour (construire) des logements », a écrit son patron, Sundar Pichai, dans un blog. @latribune. A lire aussi : Google va consacrer 1 milliard de dollars au problème du logement (@LesEchos).

#Santé

► Paris, nouvelle capitale de l’innovation dans la santé. Paris vaut bien un incubateur. Voire plusieurs. En dix ans, Paris a investi plus de 200 millions d’euros pour revenir dans la course et imposer son nom dans le monde des biotechs, de la medtech et de l’e-santé. «Il y a quelques années, les investisseurs américains allaient à Londres et repartaient sans passer par Paris. Aujourd’hui, la ville est une étape incontournable de leur feuille de route», se félicite Jean-Louis Missika, adjoint à la Mairie de Paris, notamment en charge du développement économique et de l’attractivité. La mayonnaise a pris: aux investissements publics viennent désormais s’ajouter des fonds privés. Le britannique RunLabs et l’américain Biolabs vont ainsi enrichir l’écosystème parisien dédié à l’innovation dans la santé, avec l’ouverture annoncée de deux nouveaux lieux. @FigaroTech.

#VidéoSurveillance

► Quelles sont les limites de la vidéosurveillance au travail ? La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a condamné ce mardi une petite entreprise parisienne pour la surveillance trop intrusive des caméras dans ses locaux. L’entreprise avait installé des caméras et filmait en continu le poste de travail des salariés. Après quatre plaintes déposées auprès de la Cnil, deux lettres rappelant les règles de ce dispositif, une demande de justification auprès de la Commission et une mission à l’intérieur de l’entreprise par des agents de la Cnil, une amende de 20.000 euros a été infligée à cette entreprise. Le point sur les droits des entreprises en la matière. @Figaro_Economie.

#Université

► Sorbonne Université lance son centre d’intelligence artificielle. Un nouveau centre interdisciplinaire consacré à l’intelligence artificielle ouvrira ses portes à la rentrée de septembre, sur le campus Pierre-et-Marie-Curie (Jussieu) de Sorbonne Université, a annoncé l’institution le mardi 18 juin. Le Sorbonne Center for Artificial Intelligence (Scai) se concentrera sur quatre grandes thématiques de recherche : « santé », « climat et biodiversité », « humanités numériques » et « informatiques, mathématiques et robotiques ». « Nous avons déjà identifié 150 chercheurs dans ces domaines », explique Nathalie Drach-Téman, vice-présidente Recherche, Innovation et Science ouverte.  @LesEchos.

#Cryptomonnaie

► Libra : ce que Facebook va faire de vos données personnelles. C’est l’un des plus gros enjeux soulevés par le « libra », En dévoilant le mardi 18 juin les contours de son projet de monnaie numérique, Facebook s’efforce de mettre fin aux spéculations sur l’utilisation future des données personnelles générées par l’intermédiaire de « Calibra ». C’est via les services de cette filiale, détenue à 100 % par le groupe de Menlo Park, que les utilisateurs pourront acheter, vendre, stocker et utiliser la « crypto ». « Calibra a été créé afin d’avoir une entité réglementée et dédiée qui s’engagera fermement à respecter la vie privée de ses clients, car nous avons entendu haut et fort que vous ne voulez pas que les données sociales et financières soient mélangées. Nous comprenons que nous devrons gagner votre confiance », a clamé dans la foulée du lancement, David Marcus, qui a supervisé l’ensemble du projet et pris la tête de Calibra, Mais des zones d’ombre demeurent.

► Pour se développer, le libra «devra inspirer confiance». Samy Chaar, chef économiste à la banque suisse Lombard Odier & Cie explique : « Cette cryptomonnaie est une alternative comme une autre aux devises traditionnelles et aux moyens de paiement existants. Comme Facebook, de nombreuses néobanques, les nouvelles banques sur mobile, proposent déjà de réaliser des virements et des paiements internationaux sans frais. Elles permettent en outre d’ouvrir plusieurs sous-comptes dans différentes devises. Le libra, au moins dans un premier temps, ne devrait pas prendre la place d’une monnaie souveraine, comme le dollar ou l’euro. Mais s’il parvient à démontrer qu’il présente des avantages pour le consommateur, il pourrait leur prendre des parts de marché. Son succès pourrait alors forcer les autres devises à s’améliorer. » @FigaroTech.

#RevueDeLiens

► – Meero, Doctolib, Blablacar… quel est le véritable nombre des licornes françaises ? 4, 6, 9… le nombre des start-up françaises valorisées plus d’un milliard de dollars fluctue selon la définition et les intérêts de chacun à communiquer sur ce chiffre. Les Echos font le point pour y voir plus clair. (@EchosExecutives) ; – La France a réduit ses émissions de gaz à effet de serre en 2018. Après plusieurs années de relative stagnation, les rejets de gaz à effet de serre ont significativement baissé l’an dernier. Pour la première fois depuis 2013, ils diminuent dans le secteur des transports. La France se remet dans la trajectoire de l’objectif qu’elle s’est jurée d’atteindre, à savoir la neutralité carbone d’ici 2050. (@LesEchos) ; – Monnaie virtuelle de Facebook : Bruno Le Maire veut des « garanties ». Pour le ministre de l’Économie et des Finances, une « « monnaie souveraine » doit « rester aux mains des États, pas des entreprises privées ». (@LExpress) ; – Images satellite, data: grâce à « Big Brother », Luko assure votre maison. Luko, une fintech spécialisée dans les assurances habitation, scanne les images satellite de votre maison afin d’en évaluer les risques. Une innovation qui rappelle des précédents dans le monde de l’immobilier. (@Challenges) ; – La parité dans la Tech passe-t-elle par les fonds des grands groupes ? Les femmes sont quatre fois plus nombreuses au sein des corporate venture capitalists que dans l’ensemble de la Tech. Mais cela suffira-t-il pour rendre l’investissement paritaire ? (@bymaddyness) ; – Annoncée en 2018, la principauté de Monaco pourra bénéficier de la technologie 5G dès le mois de juillet. La France elle, se lancera dans la course en 2020. (@Tribuca) ; – Intelligence artificielle : trois Français sur quatre sont contre les soins totalement automatisés (@PourquoiDocteur).

18 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 18 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Transport

► Pourquoi l’avion ne pourra pas échapper à la fiscalité verte. Le transport aérien émet beaucoup de CO 2 et paie peu d’impôts, contrairement à ce que croient ses professionnels. La France devra taxer ce secteur comme les autres. L’avion va coûter plus cher. @LesEchos. Crédit photo : Shutterstock.

► Un téléphérique urbain vient d’être installé à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Il est exclusivement destiné à évacuer les gravats provenant des travaux de terrassement d’un chantier de la ville, un futur éco-quartier. « Ce téléphérique nous permet d’économiser 80 camions par jour, soit l’équivalent de 2 tonnes de CO². C’est une qualité de vie améliorée pour les riverains au quotidien, cela pendant 7 mois », indique Batiste Larcher, chef de projet Citallios. Ce téléphérique urbain de déblaiement est une première. En Île-de-France, 12 projets de téléphérique sont encore en sommeil. Celui de la liaison entre Créteil et Villeneuve-Saint-Georges divise toujours. @franceinfo.

► Pour cohabiter avec l’humain, la voiture autonome doit apprendre à relativiser le code de la route. Avant de se voir confier la lourde responsabilité de conduire les enfants à l’école, la voiture autonome devra faire la démonstration de l’acuité de ses réflexes et de sa vision. Seront mesurés son habileté à contourner les pièges de la circulation autant que sa capacité à respecter au pied de la lettre les prescriptions du code de la route. C’est bien le moins qu’un parent puisse exiger du robot conducteur s’il entend lui confier un jour la chair de sa chair. Il suffit pourtant de descendre dans la rue et d’observer la circulation pour constater rapidement que les automobilistes se livrent à une interprétation plus ou moins lâche du code de la route. Nous ne parlons pas ici des infractions patentes et répréhensibles mais de certains accommodements pris dans l’intérêt de la collectivité. @Sciences_Avenir.

► La France dispose désormais de son centre de développement de voitures autonomes. Il se situe au coté du circuit de Linas-Montlhéry (Essonne). Baptisé « Teqmoville », cette cité « pour de faux » est peuplée exclusivement de voitures qui apprennent à conduire toutes seules. Si l’opinion publique accorde aux humains le droit à l’erreur, elle exige de la machine une totale infaillibilité. Ainsi tout est mis en œuvre pour que les essais soient concluants : robots de conduite, cibles mobile, échange de flux de données en Wifi et 5G. L’objectif est que la France devienne le leader de la voiture autonome en Europe. @Challenges

#Ville

► Smart City : Intelligence collective ou simple gestion des flux de données ? Concept très en vogue chez les gestionnaires de collectivités territoriales qui cherchent à répondre aux besoins des usagers et aux directives en matière de transitions écologiques, tout en cherchant à réduire leurs coûts de fonctionnement, la notion de smart city relève-t-elle de l’intelligence collective ou se résume-t-elle finalement à une gestion optimisée des flux via l’outil numérique ? C’est la question que pose Tony Canadas, le président de La Ville Intelligente et Citoyenne (LVIC), dans sa tribune. Il explique : « Qu’on le veuille ou non, aujourd’hui, le numérique est au cœur de nos usages. Il est donc important de l’appréhender comme un outil au service des citoyens et de la cité et pas comme une contrainte. Dès lors, il semble opportun de considérer que l’intelligence technologique, couplée à l’intelligence humaine, permettront de donner un sens et une réalité au territoire de demain. » @villeintelmag.

#Urbanisme

►  Le gouvernement veut développer les « tiers-lieux » pour de nouveaux services aux habitants. Baptisé « Nouveaux lieux, Nouveaux liens », le plan d’un montant de 45 millions d’euros prévoit une série de mesures et de financements pour aider au télé-travail et permettre l’accès à des services dans divers domaines : formation, travail, accès aux droits, éducation, culture… « Ces lieux représentent un véritable potentiel de reconquête économique. Ils épousent les évolutions les plus récentes de notre société, comme la transition écologique, le numérique, le travail indépendant et les nouvelles activités », soulignent les ministres concernés dans la présentation du programme. @bymaddyness.

#Population

► Combien d’humains demain ? Pourquoi l’ONU revoit ses projections à la hausse. En 2030, la planète comptera probablement 8,5 milliards d’habitants, et près de 10 milliards en 2050, contre 7,7 milliards aujourd’hui. Ces chiffres sont tirés des projections de population mondiale que les Nations unies viennent de publier. Ils correspondent au scénario moyen dans lequel la fécondité – qui est de 2,5 enfants en moyenne par femme aujourd’hui dans le monde et diminue d’année en année –, continue de baisser pour atteindre 2,2 enfants en 2050 puis 1,9 en 2100. A supposer que la fécondité diminue moins vite, et se situe à terme 0,5 enfant au-dessus, la population atteindrait 10,6 milliards en 2050 (scénario haut). Dans le cas où elle diminue plus vite, pour arriver 0,5 enfant en dessous, la population n’atteindrait que 8,9 milliards (scénario bas). @franceinfo.

#IA

► La France a une carte à jouer dans l’IA embarquée. « Il ne faut pas se voiler la face, la France a perdu la première bataille de l’intelligence artificielle », déclare sans ambages Bruno Maisonnier, l’ex-inventeur du robot Pepper avec la société Aldebaran revendue au japonais SoftBank, et aujourd’hui fondateur d’une start-up, AnotherBrain, spécialisée dans l’intelligence artificielle nouvelle génération. Face aux géants américains ou chinois, l’espoir de rattraper le temps perdu dans les technologies actuelles de l’IA, le « Machine learning » et le « deep learning », semble illusoire. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle fonctionne grâce à d’immenses bases de données, de gigantesques centres de calculs déportés dans le cloud et des armées de chercheurs. Cette IA est très consommatrice de moyens financiers, de données et d’énergie et seuls les Facebook, Google, Amazon, Alibaba ou Tencent ont les moyens de rivaliser. Mais tout n’est pas perdu. À condition d’explorer une nouvelle voie ; celle d’une intelligence artificielle plus agile, plus économe en données, en puissance de calcul et donc en énergie. Cette nouvelle voie est celle de l’IA embarquée grâce au « Edge computing », c’est-à-dire une intelligence non plus stockée dans des grands centres de calcul mais logée au plus proche de l’utilisateur final dans les smartphones, les capteurs des voitures autonomes ou les microcontrôleurs installés sur des machines industrielles. @FigaroTech.

► Une intelligence artificielle pour repérer les photos truquées. Des chercheurs de l’université Berkeley, en Californie, et de la société Adobe ont mis au point une intelligence artificielle capable de détecter les images « photoshopées ». La plupart des manipulations de photos que l’on peut trouver ici et là sont, en effet, créées à l’aide d’outils comme Photoshop, notamment via un filtre très populaire appelé « gauchissement d’image » (image warping). Ce filtre est appliqué notamment sur les visages (menton affiné, pommettes rehaussées, etc.). Parfois, les déformations sont à peine visibles. Or, le logiciel mis au point par ces chercheurs serait capable de reconnaître des images trafiquées avec 99% de réussite tandis que l’œil humain n’y parviendrait qu’à 53%. . @franceinfo.

#Cryptomonnaie

► Calibra, l’arme secrète de Facebook pour monétiser sa cryptomonnaie. Alors que beaucoup se demandent encore comment Facebook va réussir à gagner de l’argent avec sa future cryptomonnaie libra, Mark Zuckerberg a trouvé la solution. Calibra est une société basée en Suisse et a été confié à David Marcus, patron de l’équipe blockchain de Facebook et « père » du Libra. Le nom de la société a plusieurs fois fuité dans la presse, au côté des 26 autres « partenaires » de Facebook (en ne comptant pas Calibra). Mais personne n’a pu faire le lien direct avec la firme de Menlo Park. Calibra est la pièce essentielle de l’offensive de Zuckerberg dans l’univers des cryptomonnaies. D’abord parce que la société, filiale à 100 % de Facebook, va gérer toutes les activités du réseau social en lien avec le libra : c’est via l’app « Calibra », disponible sur iOS et Android, que les utilisateurs pourront acheter, vendre, stocker et utiliser des libras. @LesEchos.

#RevueDeLiens

► – La « vraie » librairie de Londres qui résiste à Amazon. La chaîne de librairies Waterstones, aux mains d’un fonds de pension, résiste à la concurrence en transformant ses magasins en lieux conviviaux (@lemondefr) ; – Bernard Charlès : « Nous vivons une nouvelle révolution industrielle ». Le DG de Dassault Systèmes analyse les enjeux pour la filière aéronautique au moment du Salon du Bourget. (@Figaro_Economie) ; – Les embouteillages d’avions dans le ciel sont source de pollution. L’engorgement du ciel entraîne un allongement des trajectoires, des retards au décollage, et des itinéraires bis, générant davantage de gaz à effet de serre. (@LExpress) ; – Un Néo-Zélandais incarcéré pour avoir partagé la vidéo de la tuerie de Christchurch. L’homme avait partagé une version modifiée de la vidéo diffusée par le tueur, incluant une mire et un « décompte des meurtres ». (@LExpress) ; – Pourquoi les radios établies doivent d’urgence étoffer leur filiale podcast. Portés par de nouveaux entrants très créatifs, ainsi que par la voiture et les enceintes connectées, les podcasts séduisent le public, notamment jeune. Les radios établies sont comme les télévisions face à Netflix : elles ne peuvent plus se contenter du direct. (@LesEchos) ; – L’école 42 essaime à l’international. Les onze nouveaux sites Ecole 42 dans le monde sont situés en Amérique du sud (Sao Paulo, Rio, Bogota), en Asie (Erevan, Tokyo, Jakarta, Novossibirsk, Kazan), ainsi qu’à Québec, Madrid et Angoulême (@Challenges) ; – La SNCF fait entrer les VTC Uber dans son appli. La compagnie ferroviaire lance ce mardi une nouvelle version de son application SNCF, rebaptisée l’Assistant qui intègre de nouveaux modes de transports dont les VTC de la plateforme Uber qui pourront être payés grâce à un compte unique (@Challenges).

17 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 17 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► 700 entreprises montrées du doigt pour leur manque de transparence. Pour investir dans les entreprises les plus respectueuses de l’environnement, les grands fonds de pension, gestionnaires d’actifs ou assureurs ont besoin de données fiables et comparables. Depuis 2003, une organisation non gouvernementale à but non lucratif, le Carbon Disclosure Project (CDP) demande aux entreprises à travers le monde de lui fournir ces informations dans le but d’évaluer leur impact climatique, leur gestion de l’eau et leur action sur les forêts. 7.000 entreprises et de 620 villes ont répondu. Résultat : l’organisation détient la base de données mondiale la plus importante sur la performance environnementale des villes et des entreprises.  Global AM, Investec, Amundi et NN Group – a donc décidé de désigner les mauvais élèves. Ils sont nombreux. (@LesEchos). Légende image : Le taux de transparence des entreprises françaises est moins bon que celui des entreprises européennes dans leur ensemble. Crédit Photo : Shutterstock.

#SérieEté – Le 21 juin, c’est l’été et l’été, c’est le temps des séries estivales. Série 1 : La Monnaie Virtuelle.

► Episode 1 : Libra. En d’ici 2020, Facebook va lancer sa propre monnaie virtuelle (crypto-monnaie), baptisée pour l’instant Libra qui veut dire « balance » en latin. Elle sera réservée à la communauté du réseau social et aux utilisateurs de Messenger, la messagerie de Facebook, ou encore Whatsapp… La monnaie transitera sur ces applications qui réunissent plus de deux milliards et demi de personnes sur la planète. Soit bien plus que le bitcoin, la plus célèbre des monnaies virtuelles, utilisée par 30 millions d’internautes. Pour se lancer dans l’aventure Facebook a trouvé comme partenaires 28 entreprises de divers secteurs et diverses nationalités dont Visa, MasterCard, PayPal, Uber, Lyft, Booking, Spotify, Vodafone… et en France l’opérateur télécoms Iliad (Free).

► Benoit Piédallu, membre de la Quadrature du net, association qui défend les libertés individuelles sur Internet, craint que cette monnaie soit « un élément supplémentaire dans l’hégémonie » de Facebook, et estime que cela va « augmenter son pouvoir sur les utilisateurs ». Il ajoute que « ces données de paiement sont une nouvelle manière d’accumuler des données sur les gens. » @franceinfo [A suivre].

► « Les cryptomonnaies posent des questions fondamentales complètement ignorées depuis longtemps » Un marché monétaire sans monopole de l’Etat est possible. C’est ce qu’a énoncé l’Autrichien Friedrich Hayek dans les années 1970. Aujourd’hui, les cryptomonnaies, dont il est de plus en plus question, reprennent les caractéristiques des monnaies privées souhaitées par Hayek. Entretien avec Guillaume Vuillemey, économiste et traducteur en français du livre de l’économiste autrichien : « The denationalization of money » (« Pour une vraie concurrence de la monnaie », PUF, 2015). Il explique : « A l’époque, la question qui tourmente Hayek est l’inflation, et l’incapacité des banques centrales à contrôler la quantité de monnaie. L’inflation est de 10 à 15% en Europe et aux Etats-Unis. (…) Dès lors, il y a deux possibilités pour enrayer cette spirale inflationniste : 1/ L’étalon-or, qu’on a connu jusqu’en 1914 en gros. La monnaie est convertible en or. La rareté de l’or sur laquelle sont calqués les monnaies limite la création de monnaie. 2/ Une autre et meilleure possibilité consiste à avoir de vraies monnaies concurrentes, sur un marché où celles offrant une valeur stable seront davantage utilisées. La concurrence permettra l’émergence de monnaies mieux gérées. » @franceculture.

► – Revue de liens : – Avec le libra, Facebook veut bousculer les monnaies (@lemondefr) ;- Comment fonctionnera Libra, la nouvelle monnaie de Facebook (@FigaroTech) ;- Pourquoi les banques centrales ont peur de Libra, la monnaie de Facebook (@Challenges) ; – Libra, la cryptomonnaie de Facebook, fait tiquer Tracfin (@LExpress) ; – Libra : ce que Facebook va faire de vos données personnelles (@LesEchos) ; – « L’économie mondiale est sur le point d’être transformée avec la cryptomonnaie de Facebook ». Le « libra » permettra, par la reconnaissance monétaire des microcontributions individuelles, de dynamiser l’économie du savoir, explique Vincent Lorphelin, coprésident de l’Institut de l’iconomie, dans une tribune au « Monde » (@lemondefr).

#Gafam

► Face aux Gafa, la nécessaire refonte des lois antitrust. Depuis la fin des années 1960, les pratiques anticoncurrentielles sont jugées aux Etats-Unis en fonction d’un seul critère : l’impact sur les prix. Une nouvelle génération de juristes estime que cela ne convient plus aux entreprises numériques, leurs services étant gratuits ou offerts à des prix très bas. Selon eux, il faut prendre en considération les conditions nécessaires à la compétition autant que le résultat financier et renouer avec une vision politique de l’antitrust, comme au début du XXème siècle. @LesEchos.

#Téléphonie

► En 2024, la moitié de la population mondiale devrait être couverte par la 5G. Par Alexandre Bouniol, France Télévisions, MédiaLab. La bataille pour la 5G fait rage entre les télécoms. Les enchères pour l’attribution des fréquences ne finissent plus de monter en Allemagne, la Chine a récemment déclaré qu’elle accordera bientôt des licences pour son exploitation commerciale et les premières offres grand public commencent à apparaître dans différentes villes aux États-Unis. Pourquoi tant d’engouement dans le monde ? Le rapport Ericsson sur la mobilité nous donne quelques premiers éléments de réponse. Lire la suite sur le site @metamedia.

#Immigration

► Joséphine Goube est à la tête de Techfugees, une organisation lancée en 2015 pour développer l’empowerment des réfugiés à travers la technologie. Elle explique : « Sans réduction des gaz à effet de serre et autres pollutions, les scientifiques annoncent une amplification des migrations climatiques jusqu’en 2050… puis une accélération. Il y a donc de grandes chances pour qu’en 2084, nous soyons nombreux à avoir été déplacés à la suite de phénomènes climatiques ! Les notions même de réfugiés et de frontières géographiques en seront donc probablement bouleversées. Le digital est déjà un outil puissant pour dépasser les frontières, c’est en tout cas notre conviction chez Techfugees. » @bymaddyness.

#RevueDeLiens

► – Pourquoi tout le monde veut être le Netflix du jeu vidéo. Alors que l’E3 de Los Angeles, événement mondial des professionnels du jeu vidéo, a fermé ses portes, le secteur se prépare à la révolution du streaming. Pierrick Fay et ses invités en décryptent les enjeux dans La Story, le podcast d’actualité « des Echos ». ; – Futur.e.s, le festival qui voit loin. Jeudi 13 et vendredi 14 juin 2019 se tenait la dixième édition de Futur.e.s, le festival de l’innovation numérique et durable. Durant ces deux jours, conférences, démonstrations, pitchs de start-up… autant d’animations qui nous font voyager dans un futur, proche ou éloigné, parfois même déjà présent ! (@financepourtous) ; – Classement. Quelles sont les villes les plus “smart” du monde ? (@courrierexpat).

16 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 16 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

x► A Toronto, la « ville Google » en quête d’une gouvernance de ses données numériques. Ce devait être le laboratoire de la smart city futuriste et résiliente, truffée de capteurs et pilotée à l’aide des données numériques de ses habitants. Mais, depuis quelques mois, la ville de Toronto, capitale de l’Ontario (Canada), s’est plutôt muée en une arène où s’affrontent des visions radicalement opposées de la gouvernance des données urbaines et des choix démocratiques qui en découlent. Les premières esquisses, présentées en août 2018 par Sidewalk Labs, société sœur de Google, qui a remporté l’appel d’offres, ont pourtant tout pour séduire. @lemondefr. Légende image : Le  centre-ville de Toronto (Ontario), vu depuis le quartier de Quayside, où Sidewalk Labs, filiale d’Alphabet Inc. et société sœur de Google, a implanté son centre technique. Chris Helgren / Reuters.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Qui veut bien payer pour accéder à l’information ?. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Qui veut bien payer pour accéder à l’information ? Selon le nouveau rapport annuel de Reuters Institute seuls 11% de la population mettraient la main au porte-monnaie. Ce chiffre semble même atteindre un plafond puisqu’il stagne depuis plusieurs années. Ce phénomène serait alimenté par la concurrence frontale de services comme Netflix et Spotify, « la majorité [de la population] préférant dépenser leur budget limité en divertissement plutôt qu’en informations ». Si ce ne sont pas les consommateurs, les GAFA paieront peut-être ? Facebook commence à bouger. C’est ce que souhaitent les médias américains qui demandent au Congrès de contraindre Google et Facebook à partager leurs revenus.

#Media

► Cinq façons dont l’intelligence artificielle peut bouleverser le journalisme. L’IA peut permettre de créer automatiquement des articles à partir de bases de données structurées, en particulier chiffrées. Le groupe suédois Mittmedia, spécialisé dans l’information de proximité, a par exemple développé un algorithme qui génère automatiquement, à partir de données publiques, un article à chaque fois qu’une propriété est vendue dans le pays. Ils résument les principales caractéristiques de chaque transaction (emplacement, nom du vendeur et de l’acquéreur, prix de vente) et peuvent mettre en avant les éléments saillants, par exemple un prix record. Ils sont proposés aux internautes de manière personnalisée en fonction de l’endroit où ils habitent. Autres exemples, l’agence d’information financière Bloomberg ou l’agence Associated Press l’utilisent pour générer certains articles sur des résultats d’entreprises. D’autres médias se servent de techniques similaires pour couvrir certains résultats sportifs ou électoraux, à l’instar d’Heliograph, un robot développé par le Washington Post. Des usages qui ne vont pas sans susciter des craintes de voir les journalistes humains remplacés, à terme, par des algorithmes générateurs de contenus. (@LExpress). Fake news, robots, commentaires : comment l’intelligence artificielle va transformer les médias (@SudOuest).

#Information

► Une intelligence artificielle permet de truquer des vidéos et faire dire n’importe quelle « FakeNews » à un interlocuteur filmé… existe depuis quelques années déjà des techniques permettant de modifier des vidéos et la bande audio associée, afin de faire tenir des propos truqués à un interlocuteur. Cela représentait cependant un gros travail de truquage. Des travaux effectués par les chercheurs des universités de Stanford et de Princeton rendent désormais cette tâche bien plus facile. Avec la participation de scientifiques de l’institut Max Planck, ceux-ci ont en effet mis au point une nouvelle technique bien plus rapide et efficace, où il suffit de modifier le contenu des propos tenus après quoi le logiciel retravaille automatiquement la vidéo de manière à faire coller parfaitement les mots sur les lèvres de la cible. (@begeek).

► Les deepfake, une menace à la sécurité nationale ? Le House Intelligence Committee américain, commission permanente du Congrès chargée de surveiller les activités des agences de renseignement américaines, a tenu jeudi sa première audience dédiée aux menaces liées aux deepfake. Le terme désigne des vidéos ou images truquées hyper réalistes, générées via une technique de synthèse d’images basée sur l’intelligence artificielle. Apparues surtout depuis 2017, et principalement sur des plateformes telles que Reddit ou YouTube, elles sont aujourd’hui pointées du doigt pour avoir répandu de fausses informations en ligne. La commission s’était fixé comme mission d’« examiner les menaces que font peser sur la sécurité nationale les faux contenus générés via l’intelligence artificielle, ce qui peut être fait pour les détecter et les combattre, et quel rôle le secteur public, le secteur privé et la société de manière générale peuvent jouer pour contrer un futur ‘post vérité’ potentiellement sombre ». (@frenchweb).

#Télévision

► « Au comptoir de l’info » est le premier podcast natif de France Télévisions. Sous forme d’interview journalistique, un acteur qui fabrique l’information télévisée du service public, un grand reporter, un cameraman, un présentateur, vient se livrer, raconter, dévoiler la manière dont il travaille. Dans une ambiance sonore de comptoir de café, il confie ses doutes, ses joies, mais aussi ses peurs lorsqu’il est sur le terrain ou en studio. La série est réalisée par François Beaudonnet, éditorialiste sur franceinfo (canal 27) et grand reporter à France 2. Episode 1 : Anne-Sophie Lapix (@aslapix), présentatrice du « 20 heures » de France 2, se livre sur ses débuts à France 2 en septembre 2017, sa relation aux réseaux sociaux, son rapport à la notoriété et sa vision du journal télévisé. Episode 2 : Hervé Brusini, co-auteur du documentaire « Il était une fois le journal télévisé », le journaliste revisite l’histoire du JT mais aussi ses 40 années de carrière à France Télévisions. @ComptoirInfo @franceinfo.

#RevueDeLiens

► – La vérité sur l’IPTV, le nouveau piratage audiovisuel. L’IPTV permet d’accéder à des centaines de chaînes à peu de frais. La pratique reste embryonnaire en France, mais elle inquiète les ayants droit. (@Challenges) ; – Le « hardware », la partie immergée de l’IA-ceberg. Le hardware est d’une importance cruciale pour les applications liées à l’intelligence artificielle. Raison pour laquelle les grands noms de la high-tech (Apple, Google, Intel…) cherchent à développer leur propre puce spécialisée dans l’IA, un secteur désormais incontournable dont l’exploitation sur le long terme pourrait s’avérer fructueux pour ces sociétés. Par Alexis Houssou, CEO et fondateur de Hardware club, un fonds d’investissement spécialisé dans le hardware. (@latribune) ; – Entrée surprise de Xavier Niel dans la course au rachat de « Nice Matin ». Le fondateur de Free est entré en négociation exclusive avec le groupe belge Nethys, détenteur de 34 % du journal régional. Iskandar Safa, le propriétaire de « Valeurs actuelles » convoitait déjà le titre niçois. (@lemondefr).