03 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 3 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► Légende image. Avant la démolition partielle de l’immeuble « Ile-de-France » à Puteaux / La Défense (Hauts-de-Seine). Cette œuvre « Octopied-Building » est sortie de l’imagination d’un duo d’artistes Desings in air. Elle est exposée jusqu’au 6 octobre dans le cadre de la 2nde édition des Extatiques. Crédits photo @padam92, le 30 juin 2019.

► La ville « intelligente » mais inabordable. Les conseils municipaux du monde entier investissent des millions de dollars dans le développement de villes intelligentes. Il s’agit d’utiliser l’Internet et d’autres applications connectées pour créer une infrastructure très efficace. Cela doit permettre une organisation optimale et favoriser le bien-être de la population. Mais même si ces villes intelligentes existaient déjà, elles seraient tout simplement inabordables pour beaucoup de gens. Paradoxalement, le monde occidental a assisté au début d’un exode urbain. Cela s’est produit aussi chez nous. « Si les gens ne viennent pas vivre en ville, ou qu’ils les quittent, ce n’est pas parce qu’ils ne voient pas les avantages, mais c’est surtout parce que la vie en ville est (in) abordable », écrit le promoteur du quartier, Matexi. dans un rapport. Ce n’est pas l’habitabilité, mais l’accessibilité économique est le facteur le plus important pour de l’exode urbain : « Une bonne mesure est le pourcentage de logement : le pourcentage de votre budget que vous dépensez pour y vivre », déclare Roel Helgers, économiste de marché chez Matexi. @expressbe_fr.

#Numérique

► « Numerimer », une association et un campus pour favoriser le développement du numérique à la mer. Rendre une ville plus inventive, créative, ingénieuse, principes même de la ville intelligente n’est pas l’apanage des seuls gestionnaires de la ville. Des citoyens peuvent agir aux côtés de ceux qui siègent au Conseil municipal. L’universitaire Franco-brésilien Carlos Moreno disait, lors d’une intervention à Nantes en 2018 : « il n’y a pas d’intelligence de la ville, sans l’intelligence des citoyens ». Aux Sables d’Olonne (85), ville côtière de l’Atlantique de 43 000 habitants et station balnéaire ; Numerimer, une association qui « fédère l’ensemble des acteurs économiques et communautés autour du numérique », l’a bien compris. Représentative de la vie économique locale, l’association qui regroupe des professionnels investis dans le numérique, s’est fixée pour objectif « d’initier, développer et accompagner l’appréhension du numérique par tous les acteurs de vie économique territoriale ». En clair mettre le numérique au service des collectivités et faire en sorte que les nouvelles technologies ne soient pas un frein, mais au contraire une réelle avancée, c’est donc l’un des principes fondateurs de cette association. @villeintelmag.

#Information

► L’inquiétude grandit autour du phénomène des « deepfakes ». De prime abord, tout semble normal. Mark Zuckerberg s’adresse à une caméra. L’air sérieux, portant son habituel tee-shirt gris, et assis dans une salle de réunion aux murs transparents, comme il en existe des centaines au siège social de Facebook. « Imaginez cette situation : il existe un homme qui contrôle des millions de données volées à des internautes. Leurs secrets, leur vie, leur futur», explique le jeune PDG. « Celui qui contrôle les données est celui qui contrôle aussi l’avenir. » Mark Zuckerberg n’a jamais prononcé ces mots. Cette fausse vidéo, publiée début juin sur Instagram, a été réalisée pour une exposition. Il s’agit d’un «deepfake», la rencontre entre le «deep learning», un champ de l’intelligence artificielle, et le «fake», le faux. Cette technique permet de manipuler une photo ou une vidéo, afin de faire croire à une action qui n’est jamais arrivée, ou des propos qui n’ont jamais été tenus, par la personne représentée. Souvent, il est difficile d’établir au premier coup d’oeil si ces images sont fausses, tant elles ont l’air réaliste. A lire aussi : En France, le «deepfake» n’est pas encore un sujet traité de front et Aux États-Unis, la Virginie interdit les «deepfakes» pornographiques @FigaroTech.

#Commerce

► Aux Etats-Unis, une intelligence artificielle peut vous bloquer l’accès à certains magasins. Si l’algorithme le décide, la porte restera fermée. Depuis plusieurs mois, des boutiques américaines testent un nouveau système de sécurité, comme le rapporte le quotidien The Seattle Times. Dans la petite ville de Tacoma, les habitués de l’enseigne Jacksons ont vu apparaître une caméra au-dessus de la porte d’entrée. Sur la vitre, un panneau incite les clients à regarder l’objectif pour pouvoir passer la porte. Derrière cette technologie se cache l’entreprise Blue Line Technology, basée dans le Missouri. Comme son site le précise, elle a mis au point un système baptisé First Line (Première Ligne), qui intègre un logiciel de reconnaissance faciale. @BFM_Tech.

#Alimentation

► Geev: l’appli anti-gaspillage qui mise sur le don se diversifie dans l’alimentaire Se séparer de son ancien canapé, de sa vieille cafetière ou des jouets que son enfant a remisés dans son placard en les donnant à d’autres. C’est ce que proposait jusqu’à présent la plateforme de dons entre particuliers Geev. Avec son site Internet et son application, la jeune entreprise française a digitalisé le don et boosté sa pratique. Deux ans après sa création, elle compte une communauté d’1,5 million de personnes inscrites et a vu quelque 2 millions d’objets changer de mains durant ce laps de temps. La start-up franchit un cap et propose désormais à ses utilisateurs de donner également… de la nourriture. Si l’idée peut paraître surprenante de premier abord, la nourriture que l’on jette n’est-elle pas censée être périmée, les fondateurs de Geev sont convaincus qu’elle va faire son chemin dans les comportements des consommateurs. « Chaque année, un Français jette 29 kilos de nourriture, dont sept kilos encore emballée », indique l’un des deux fondateurs, Hakim Baka, citant des chiffres de l’Ademe. @Challenges.

#Afrique

► Mali : les génies de la robotique de Bamako. De plus en plus de start-up dans le domaine de la robotique se créent au Mali. Un centre national collaboratif d’éducation en robotique, communément appelé Robots Mali, forme des ingénieurs très pointus. « La plupart des entreprises dans ce domaine sont des entreprises occidentales comme Google, Uber, Microsoft ou encore Amazon qui sont toutes des entreprises américaines et qui ont colonisé du point de vue technologique l’Europe et partiellement l’Asie. Ils ont oublié l’Afrique, se désole Ibrahim Cissé, étudiant-encadreur et développeur à Robots Mali. C’est la raison pour laquelle nous sommes en train de mettre en place notre structure pour également évoluer dans ce domaine » @dw_francais.

#Contenus_Haineux

► : Facebook va simplifier sa collaboration avec la justice française. Facebook met de l’eau dans son vin. Mardi soir, le secrétaire d’État français au numérique, Cédric O, a annoncé que le réseau social s’était engagé à communiquer à la justice française les adresses IP [un numéro d’identification qui permet d’identifier une machine] des internautes faisant l’objet d’une procédure en justice pour avoir diffusé « un certain nombre de contenus haineux » comme « l’homophobie, le racisme et l’antisémitisme ». Il est en fait fréquent que Facebook, et d’autres plateformes, fassent l’objet d’une demande de renseignements par les autorités, dans des cas de tous types : pédopornographie, terrorisme, mais aussi appels à la violence ou autres affaires criminelles. Entre juillet et décembre 2018, Facebook a reçu 5711 réclamations de ce type, d’après son rapport de transparence qu’il met régulièrement à jour. Dans 66% des cas, le réseau social a accepté de transmettre ces informations. @FigaroTech.

#Climat

► Le dérèglement climatique pourrait faire disparaître 80 millions d’emplois. On parle souvent de l’inquiétude des salariés d’êtres un jour remplacés par des robots. Mais latechnologie n’est pas la seule à mettre en péril certaine professions. Un récent rapport de l’Organisation Internationale du Travail indique qu’actuellement 2,2% du total d’heures travaillées dans le monde pourraient diminuer à cause de l’augmentation globale de la température. Une hausse des températures qui devrait dépasser les 1,5°C avant la fin du siècle. Les régions qui devraient êtres les plus touchés sont l’Afrique de l’Ouest et l’Asie du Sud. Elles pourraient perdre jusqu’à 5% de leurs heures de travail, et cela dès 2030. Le rapport nommé, « Travailler sur une planète plus chaude: l’impact du stress thermique sur la productivité du travail et le travail décent »,  prévoit donc une perte de 2 400 milliards de dollars à l’échelle mondiale.. (@LADN_EU). Légende image : Namibie. Crédit photo : Jean Wimmerlin via Unsplash.

#Quantique

► Vers une stratégie industrielle de l’informatique quantique ? Par Olivier Ezratty, expert FrenchWeb. « J’ai passé une journée et demie à Grenoble, en participant à un workshop sur l’informatique quantique organisé par le CEA-Leti sous la houlette de Maud Vinet. La parole y avait été donnée à près de 30 chercheurs d’horizons divers, aussi bien issus des laboratoires de recherche de Grenoble (CEA-DRF, CEA-Leti et CNRS Institut Néel). Avec Christophe Jurczak du fonds d’investissement Quantonation, je suis intervenu à la fin du workshop pour partager quelques réflexions sur la construction de l’écosystème français (voire européen) du calcul quantique. C’était la seconde fois que je rencontrais sur place les équipes de Grenoble, où j’étais passé, avec Fanny Bouton, en juillet 2018. J’en suis sorti enthousiasmé sur la capacité potentielle de la France de tirer son épingle du jeu et de produire un jour des ordinateurs quantiques compétitifs. » Lire la suite sur le site @frenchweb).

#RevueDeLiens

► – Natura, la multinationale brésilienne qui défend l’Amazonie. Sans une ride. A 50 ans, Natura entre dans une nouvelle ère. Après avoir gobé Avon et The Body Shop en deux ans, le groupe brésilien s’est hissé en première division de la cosmétique mondiale. Et veut faire entendre sa différence en défendant le commerce équitable, le développement durable et le soutien aux communautés locales. (@LesEchos) ; – Qwant: enquête sur les déboires du « Google français ». Le chiffre d’affaires du moteur de recherche Qwant, autoproclamé rival du géant américain, ne décolle pas et les pertes s’accumulent malgré le soutien sans faille des pouvoirs publics. En coulisses, les doutes s’accroissent. (@FigaroTech) ; – Trottinettes à Paris : six opérateurs sur douze suspendent leur activité. Six opérateurs de trottinettes électriques restent en service dans la capitale, alors que la mairie de Paris tente de mettre un cadre à la pratique, souvent anarchique. (@LExpress) ; – Après la monnaie mondiale de Facebook, Google veut contrôler les villes de l’avenir (@Atlantico.fr) ; – Uber Eats vous propose désormais de manger votre repas au restaurant (@frenchweb) ; – L’intelligence artificielle va-t-elle remplacer nos médecins ? (@femmeactuelle).

02 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 2 juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► Canicule : Végétaliser les villes, « c’est maintenant et c’est encore possible ». Les villes, insuffisamment préparées au changement climatique, doivent urgemment intégrer l’enjeu de la canicule. Et se mettre au vert. Rappelons que s’il fait plus chaud à la ville qu’à la campagne, réchauffement climatique mis à part, c’est en raison de ce qu’on appelle l’îlot de chaleur urbain (ICU). Celui-ci se caractérise par l’observation de températures plus élevées dans une zone urbaine que dans son environnement immédiat. L’écart peut être très important. La chaleur urbaine naît d’une conjonction de facteurs relevant à la fois des caractéristiques des quartiers (orientation des rues, imperméabilisation des surfaces, albédo moyen) et de ses activités (sources de chaleur supplémentaires comme les transports, les activités industrielles, etc.). « Le phénomène des îlots urbains est dû à l’accumulation d’un certain nombre de facteurs : la densité urbaine, la circulation automobile, la minéralisation excessive et le déficit de végétal et d’eau dans les espaces publics », lit-on également en introduction de Villes et changement climatique – Îlots de chaleur urbains (Editions Parenthèses, 2015). Lire la totalité l’article sur le site @usbeketrica. A lire aussi : A Paris, des « forêts urbaines » entre béton et bitume (@lemondefr). Légende image : Le futur parvis de la place de l’Hôtel de Ville Apur. Crédits image : Céline Orsingher.

#Agriculture

► Des choux, des fraises, de la ciboulette mais aussi des truites et de l’algue spiruline au bord de l’autoroute A86. C’est l’ambitieux pari de la plus grande ferme urbaine d’Europe qui sera construite d’ici à 2021 à Colombes (Hauts-de-Seine). Tout est parti d’une contrainte : l’environnement autoroutier. « mes demandé comment contourner ce handicap majeur à l’implantation de logements dans le secteur », explique la maire de Colombes. Nous avons travaillé en équipe sur cette idée d’installer des protections le long de l’autoroute. » Le choix s’est porté sur une ferme urbaine pour aménager les abords immédiats de l’autoroute. D’une longueur de 135 m, elle doit faire office de mur antibruit. @le_Parisien.

#Alimentation

► « Mangeons Local en Bretagne » : le site milite pour les circuits courts et recense 150 producteurs en vente directeÀ Pluguffan, près de Quimper, Steven Pennec fait partie de ces consommateurs de plus en plus nombreux qui se soucient de ce qu’ils mangent, de l’origine, et de la qualité des aliments qu’ils achètent. Pour lui, la solution qui offre le plus de garanties, c’est la vente directe, un lien sans intermédiaire entre les consommateurs et les producteurs. « Soit on fait confiance aux labels, comme le bio par exemple, ça a du bon, mais si c’est un bio qui vient d’Egypte, on ne sait pas vraiment comment s’est produit…Soit on décide de manger local », explique le Finistérien qui lui, a fait son choix. @franceinfo.

#Commerce

► Dark patterns : comment les sites d’e-commerce vous poussent à l’achat. C’est bientôt les vacances et en réservant votre hôtel sur Booking, vous allez sans doute lire cette petite accroche stressante « 24 autres personnes regardent cette page ». Le site utilise cette technique, et de nombreuses autres, pour nous inciter à réserver notre voyage au plus vite. Dans le milieu du design utilisateur (UX), on nomme ces méthodes les dark patterns. Des messages, notifications, codes couleurs et autres pièges qui manipulent l’internaute pour le pousser à rester sur un site ou à acheter. Des chercheurs de l’université de Princeton (New Jersey, États-Unis) ont voulu quantifier ce phénomène. Ils ont épluché 11 000 sites d’e-commerce grâce à un algorithme et ont identifié des dark patterns sur 1 267 sites, soit 11 % d’entre eux. Les sites web les plus populaires sont ceux qui utilisent le plus les dark patterns, notent les chercheurs. @LADN_EU.

#Transport

► Hécatombe sur le marché de la trottinette électrique à Paris. C’était il y a à peine un mois. Anne Hidalgo organisait une conférence de presse pour, expliquait-elle, mettre fin à « l’anarchie des trottinettes ». Pour juguler un marché en pleine expansion, l’édile promettait que 2 ou 3 start-up sur 12 obtiendraient le droit d’opérer dans la Ville. Mais au rythme où vont les choses, la sélection pourrait être plus facile que prévue. Selon nos informations, près de la moitié des opérateurs (Bolt, Wind, Hive, Ufo, Voi et Tier) de trottinettes électriques ont déjà cessé ou suspendu leur service à Paris. Le scénario n’est pas sans rappeler ce qu’il s’est passé avec les spécialistes du vélo en free floating. En l’espace de quelques semaines, Gobeebike, Ofo, Mobike, Obike avaient déployé leurs vélos colorés dans la capitale avec l’ambition de ringardiser le Vélib. Mais, victimes du vandalisme, ils ont été contraints de se retirer du marché, à l’exception de Mobike. (@LesEchos).

#Media

► Les médias sont de plus en plus accessibles mais de plus en plus déconnectés de la vie des gens. Si la crise des Gilets jaunes nous a bien appris une chose, c’est que les médias n’ont plus la cote. Le baromètre du journal La Croix et l’étude annuelle de Reuters l’ont d’ailleurs confirmé. Jamais l’indice de confiance envers les journalistes n’a été aussi bas. C’est d’ailleurs pire pour la télévision qui affiche seulement 38% de confiance avec une chute de 10 points par rapport à 2018. Même la presse locale, qui tenait son festival annuel à Nantes le jeudi 27 juin 2019, est à la peine. Pour Barbara Chazelle, responsable d’édition directrice de prospective à France Télévision, cette crise de confiance est une véritable catastrophe pour la télévision publique. « Nous avons vu avec inquiétude l’arrivée d’un mouvement qui a décidé de prendre la parole tout seul, faute d’être correctement représenté, explique-t-elle. Comme le dit le présentateur de journal de Channel News 4, Jon Snow, les médias n’ont jamais été aussi accessibles au public et pourtant, ils n’ont jamais été aussi déconnectés de la vie d’autrui. En étant déconnectés, nous avons perdu la confiance du public. Il faut la retrouver. » Pour cela, Barbara Chazelle propose plusieurs pistes permettant de renouer le dialogue avec son public. Voici les plus importantes. @LADN_EU.

► Produire moins mais mieux, le nouveau défi des médias sur le Web. Le Guardian a réduit sa production dans le but d’arrêter d’écrire des contenus voués à l’échec. Depuis, ses audiences s’envolent. Un pari réussi que d’autres médias tentent désormais de relever. Le Guardian a décidé de voir les choses autrement. «Lorsqu’on se penche sur les audiences, on oublie tous les papiers qui ne sont pas lus. Et ils sont nombreux!» a expliqué dans le podcast «Tricky» Chris Moran, responsable des audiences du quotidien britannique. « Le Web a conduit à une surproduction. Si des articles ne sont pas lus, c’est aussi parce que les lecteurs ne les ont jamais vus, souligne-t-il. Les articles ignorés ont un autre point commun. Ils ont été commandés par le chef de service non par envie ou intérêt pour le sujet, mais parce qu’il “faut le faire”. Si le chef n’y croit pas, son journaliste n’y croit pas non plus. L’éditeur ne va pas trouver un titre sympa et personne n’aura envie de mettre l’article en avant sur la homepage. » Ce travail a conduit à réduire d’un tiers la production éditoriale et à « se concentrer sur des articles qui ont du sens pour nous et nos lecteurs. » @Figaro_Economie.

#Réseaux

► Philips lance des ampoules pour se connecter en Li-Fi, l’Internet par la lumière. Le Li-Fi, c’est un peu comme la 5G. Chargée de promesses, cette technologie peine pourtant à devenir bien concrète pour le grand public. Mais tout vient à point à qui sait attendre : alors que le déploiement commercial du réseau de 5ème génération a enfin débuté cette année un peu partout dans le monde, la connexion Internet  par la lumière LED semble à son tour aussi avancer sur le terrain de la démocratisation. Signify, la filiale de Philips derrière les lampes Hue (anciennement Philips Lighting), a dévoilé le 18 juin 2019 une série de nouveaux produits embarquant des systèmes de connexion à Internet par la lumière LED. Prénommée « Truelifi », cette gamme d’ampoules connectées se décline en deux offres distinctes : une plateforme destinée à des bureaux, des écoles ou des infrastructures de santé, et des solutions en point à point, soit entre deux ordinateurs. Selon Signify, une vitesse allant jusqu’à 250 Mb/s pourrait être atteinte dans cette dernière configuration, contre 150 Mb/s en passant par un luminaire. @Sciences_Avenir

#Cybersécurité

► Eugene Kaspersky : « Je n’imaginais pas que le cybermonde deviendrait un champ de bataille ». En trente ans, le Russe Eugene Kaspersky est passé de bricoleur informatique à PDG d’une des plus grandes multinationales de la cybersécurité. De passage en France fin juin, il a accordé au site @FranceCulture, un entretien sur son parcours : à la fois acteur et témoin d’un secteur toujours plus stratégique. « Je crois que le monde va évoluer vers une architecture plus sûre, plus résistante aux attaques, plus résiliente. Il y aura des attaques mais le système devrait y survivre. Mais pour qu’il y ait immunité, il faut que le coût des attaques soit supérieur au gain espéré. », explique t-il. @franceculture.

#IA

► Trop De Préjugés À L’Encontre Des Femmes ? L’intelligence artificielle facilite notre quotidien à bien des égards. Pourtant, Miriam Vogel, ancienne fonctionnaire à la Maison-Blanche et sous-procureur général adjoint, déclarait à ce propos il y a peu : « Des décennies de lutte pour l’égalité des droits et contre la discrimination peuvent être anéanties par une simple ligne de code ». L’intelligence artificielle (IA) est tellement présente dans notre quotidien que nous la considérons comme une évidence. Pourtant, l’IA dépend des données qui lui sont enseignées et avec lesquelles elle est programmée, et toutes celles-ci proviennent de cerveaux humains. Il semblerait que les programmeurs soient en majorité des hommes blancs. Selon une étude du National Center for Women in Technologies, 13 % des emplois en machine learning sont occupés par des femmes, et seuls 18 % des développeurs et 21 % des programmeurs sont des femmes. @forbes_fr.

#RevueDeLiens

► – Comment PayPal s’est transformé sur le marché du paiement en ligne (@frenchweb) ; – BMW et Daimler affichent leurs ambitions dans la mobilité avec Free Now. Les deux constructeurs allemands lancent ce mardi leur service Free Now. L’application regroupe leurs offres de réservation de taxi, de VTC et de trottinettes électriques, et concentre la majeure partie du milliard d’euros d’investissements annoncé par BMW et Daimler en février. (@LesEchos) ; – Peut-on « en même temps » fermer des centrales nucléaires et alimenter les voitures électriques ? (@Le_Scan_Eco) ; – Recharge, réparation, recyclage: immersion dans les entrepôts de trottinettes de Dott. Comment les trottinettes électriques en libre-service arrivent-elles rechargées, nettoyées, réparées dans les rues? L’opérateur de trottinettes Dott a ouvert les portes de son entrepôt de Rungis à Challenges. Et met en avant de son modèle de « mobilité durable ».  (@Challenges) ; – Sophie Obadia : « C’est l’injure haineuse qui est visée et non le travail des journalistes ». La garde des sceaux ne veut pas abolir la loi de 1881, explique l’avocate des droits de la presse dans un entretien au « Monde », mais prévoir des sanctions contre les hébergeurs de contenus qui profitent des protections offertes par la loi sur la liberté de la presse. (@lemondefr) ; – Boulogne-Billancourt : faites un microdon pour des associations locales (@le_Parisien) ; – Lycéens, étudiants, startuppers : voici ce que vous trouverez à Courbevoie (@le_Parisien).

01 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 1er juillet 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► Google City, la ville intelligente futuriste qui inquiète. Jamais aucun géant de la technologie n’aura construit lui-même une ville d’une telle taille. Google a dévoilé ses plans pour construire de zéro de nouveaux quartiers à l’est de Toronto, sur une surface de 5 hectares, soit l’équivalent de sept terrains de football. Dans un deuxième temps, son projet pourrait même s’étendre sur 72 hectares supplémentaires. La multinationale veut ainsi créer des « quartiers intelligents » ultra-connectés dans la métropole canadienne. Un projet qui suscite déjà de fortes oppositions. Ces nouveaux quartiers sont destinés à héberger des milliers d’habitants , dont une partie aura droit à des loyers modérés, assure la société, et plus de 44 000 postes de travail. Google tente de séduire Toronto depuis plusieurs années avec son projet. Et cette semaine, il a détaillé ses intentions en publiant un document de… 1500 pages. « Le danger réside avant tout dans un partenaire surpuissant qui tire toutes les ficelles. Il peut y avoir un risque lié à la création d’un monopole et à la dépendance qu’il instaure. C’est la raison pour laquelle, en Suisse, nous privilégions une approche basée sur un écosystème impliquant de nombreux partenaires », affirme Stefan Metzger, responsable du projet Smart City chez Swisscom. @letemps.

► Revue de liens : – ‘Surveillance capitalism’: critic urges Toronto to abandon smart city project (@guardian) ; – Alphabet’s Sidewalk Labs unveils its high-tech ‘city-within-a-city’ plan for Toronto (@Verge) ; – Google va créer un « quartier intelligent » à Toronto (@futurasciences) ; – A Toronto, la « ville Google » en quête d’une gouvernance de ses données numériques (@lemondefr) ; – A Toronto, le projet de « Google City » sort du bois (@lemondefr) ; – « Quayside » :: comment les données vont gérer le quartier intelligent de Google à Toronto (@FigaroTech) ; – À Toronto, Google invente la ville du futur sous étroite surveillance (@Europe1).

#Transport

► Transports en commun/ à Marseille, Google Maps propose désormais de suivre leur fréquentation en direct. Vous rêvez d’une place assise dans le métro ? Vous pourrez bientôt savoir à l’avance si le métro que vous allez prendre est bondé. L’application Google Maps propose désormais de suivre la fréquentation des transports en commun en temps réel. Ce service a été annoncé jeudi dernier et mis en place samedi 29 juin. Pour l’instant, 200 villes dans le monde sont concernées par la mise à jour. En France, la fonctionnalité sera disponible à Paris, Bordeaux, Strasbourg, Nice et Marseille. Google Maps vous indique le remplissage du métro ou du bus en se basant sur des algorithmes établis grâce aux retours des utilisateurs, explique Numerama. @franceinfo.

► À quoi ressembleront nos transports en 2030 ? Lancé à l’initiative du Boston Consulting Group, Mobility Nation est un groupe de travail autour de la mobilité du futur. Celui-ci dévoile une infographie sur les avancées et le futur de la mobilité, en Ile-de-France. Un constat qui fait la part belle à trois concepts déjà bien d’actualité : la mobilité à la demande, les voitures électriques, et les transports autonomes. Sur quelles innovations devons-nous capitaliser pour devenir une région phare en ce qui concerne la mobilité ? Comment accueillir au mieux les Jeux Olympiques de 2024 et le flot de visiteurs qui vont avec, sans risquer un pic sans précédent de bouchons, et de pollution ? Comment nous déplacerons-nous d’ici un peu plus d’une dizaine d’années ? Autant de questions que se sont posées les 18 membres du groupe de travail Mobility Nation, lancé par le BCG. (@bymaddyness). Lire le dossier sur le @LesClesDeDemain : Et si la smart city commençait par une mobilité intelligente ?

#Santé

► Un prototype de robot assistant gériatrique est en train d’être testé en situation réelle à Troyes pour évaluer la santé et la qualité de vie d’une personne âgée dès les premiers signes de perte d’autonomie. Baptisé Clara, ce robot a permis, depuis fin mai, de réaliser 21 tests chez les patients au Centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelle (CRRF) Cos Pasteur de Troyes. « C’est une première mondiale dans le domaine de la gériatrie », assure Karine Lan, chercheuse troyenne en robotique. Le robot, équipé de caméras et de capteurs, permet par exemple d’évaluer la locomotion et les qualités d’équilibre du patient. « L’hypothèse de recherche examinée est qu’une solution robotique permettrait un gain d’efficacité pour le suivi gériatrique par la collecte de données automatisées, de meilleurs sauvegarde et partage des données sécurisées et une meilleure gestion du temps des soignants », ajoute Karine Lan. @frenchweb.

#Téléphonie

► Licences 5G: un prix  de réserve «proche de 1,5 milliard» pour les opérateurs français. Le gouvernement met les points sur les «i» dans les télécoms. Alors que l’attribution des fréquences pour la 5G doit avoir lieu cet automne, Bercy a posé d’importants jalons, et tout d’abord le prix de réserve, qui devrait être «plus proche de 1,5 milliard d’euros que de 3 milliards». Dans le cadre d’une procédure aux enchères, ce prix de réserve sera fixé par une Commission indépendante A Bercy, le dossier est suivi par Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie. Pas question de voir dans cette tendance la volonté de brader un « bien public ». Des contreparties seront demandées aux opérateurs. Ils devront très probablement prendre des engagements forts en termes de couverture du territoire. Les enseignements du passé ont été compris. @FigaroTech. A lire : Loi 5G : le Sénat adopte le texte visant à sécuriser les réseaux, qui pourrait cibler Huawei

#DonnéePublique

► Nantes Métropole veut rester souveraine sur les flots de données émanant de ses services (eau, transport, énergie, déchets, sécurité) et ne pas laisser champ libre aux usages mercantiles. La ville a donc décidé de se doter d’une charte de la donnée publique. A l’étranger, Boston, Montréal, Amsterdam ou Barcelone ont pris des initiatives analogues. Le texte intègre des objectifs de « sobriété », la collectivité s’interdisant de collecter plus de données que nécessaire. Nantes Métropole s’engage aussi à publier de façon intelligible les codes informatiques de ses algorithmes. Elle s’interdit aussi, ainsi qu’à ses prestataires, toute utilisation de l’intelligence artificielle appliquée à des décisions individuelles concernant des usagers. Quant aux données, elle s’engage à les stocker en France et en Europe (@LesEchos).

#Energie

► L’heure des choix énergétiques et de la production locale est arrivée. Par Erwan Lemarchand, directeur de l’énergie, du développement durable et de la transition énergétique à la métropole européenne de Lille. « Dis-moi de combien tu as besoin d’énergie pour développer ton projet et je te dirai comment et quand je te raccorde. » Depuis des décennies, la question énergétique dans l’aménagement est abordée de manière unilatérale en partant des besoins nouveaux de l’aménagement vers les distributeurs et les producteurs d’énergie. Bilan : les réseaux d’énergie sont souvent surdimensionnés et, au final, sous-utilisés, avec le sentiment que le système énergétique global pourra toujours fournir l’énergie demandée. Ce monde est petit à petit en train de changer, car son modèle économique est remis en cause avec la disparition progressive et annoncée des énergies fossiles, un coût de l’énergie qui augmente, le développement des énergies locales et donc la nécessité de diminuer fortement nos consommations. L’heure de la ville sobre et autosuffisante est arrivée ! Lire la suite sur le site @Lagazettefr.

► Usines d’éoliennes en mer : au Havre, l’aménagement des quais est financé. Le quai Johannes Couvert, où accostaient les paquebots transatlantiques, n’est pas assez solide. Il nécessite 146 millions d’euros de travaux. Une somme de 35 millions n’était pas encore financée. C’est chose faite. Le port du Havre, l’Etat, la communauté urbaine du Havre et la Région ont conclu un accord. La construction des 2 usines débutera en 2020. Elle fabriquera, entre autres, des éléments des éoliennes du futur parc en mer de Fécamp et Dieppe-le Tréport. Les premières pales d’éoliennes et les assemblages seront lancés en 2023. Le groupe germano-espagnol Siemens Gamesa est à la tête de ce projet. @franceinfo

#Information

► Deepfake : faut-il le voir pour le croire ? Qu’appelle-t-on deepfake et comment ces fausses vidéos sont-elles fabriquées ? A quelles fins sont ou peuvent-être utilisés les deepfakes ? Comment peut-on contrôler la propagation des deepfake ? C’est le cauchemar de l’élite politique, la terreur des journalistes en période pré-électorale, une idée dystopique d’un futur où l’on ne pourrait plus croire ce que l’on voit, car tout pourrait être truqué avec un tel degré de sophistication qu’il deviendrait impossible de distinguer une vidéo manipulée d’une vidée originale, ce cauchemar techno-politique a un nom : les deepfake et pourtant, lorsqu’on y regarde de plus près, il n’est pour l’heure pas très compliqué de révéler les supercheries. Alors faut-il craindre les deepfake dans le futur, ou est-ce un épouvantail brandi par des politiques qui manipulent eux même la vérité à leur gré. @franceculture.

#RevueDeLiens

► – Madrid recule face aux véhicules polluants. Des dizaines de milliers de manifestants ont défilé samedi pour demander le maintien de l’accès restreint aux voitures dans le centre-ville. Le tout nouveau maire de la capitale, le conservateur José Luis Martinez-Almeida, a décidé de suspendre le grand plan antipollution de l’équipe municipale précédente. (@LesEchos) ; – L’insoluble #problème des #légendes #photo sur #Instagram. A l’occasion du lancement de la 50e édition des Rencontres d’Arles ce lundi, « 20 Minutes » s’est demandé comment il fallait titrer son œuvre photographique sur Instagram (@20minutes) ; – L’inquiétude grandit autour du phénomène des « deepfakes ». Ces photos et vidéos manipulées via un procédé d’intelligence artificielle sont de potentielles armes de manipulation massive, qui inquiètent politiques et industrie du numérique. (@FigaroTech) ; – Au Kenya, la lutte contre le braconnage passe aussi par la high-tech (@frenchweb) ; – Cellules souches : du transhumanisme à la réalité (@frenchweb) ; – « On perd une certaine identité, liée à notre indépendance » : événements Esport, le jeu périlleux des partenariats (@franceinfo) ; – Pourquoi la marque Faguo quitte-t-elle Paris pour Nantes ? (@20minutes) ; – La mobilité, l’autre déterminant des inégalités (@FR_Conversation).

30 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 30 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Culture

x► « Le selfie est d’une grande richesse pour les anthropologues de demain ». Photographe connu pour son travail subtil et malicieux sur l’autoportrait, membre du collectif Tendance Floue, Olivier Culmann est le commissaire d’une exposition de selfies précise-t-il présentée au Festival Portrait(s) Vichy (Allier). Il explique que le selfie est « une image spontanée, à la fois commune et personnelle, un moyen de communication qui suit une certaine évolution historique. Après les lettres ou les cartes postales, le téléphone, les SMS et enfin le selfie. C’est une image qui dit beaucoup sur la société et la vie de nos contemporains, un document brut d’une grande richesse pour les anthropologues de demain» @LExpress. Exposition SELFIES Ego / Egaux,au Festival Portrait(s) de Vichy, (Allier). Jusqu’au 8 septembre. Légende image : Image de la série #Seoulfie. Olivier Culmann, Corée du Sud, 2014. Crédits photo : Olivier Culmann/Tendance Floue. A lire aussi : Olivier Culmann : « Le selfie prolonge l’évolution de la photographie, rendue accessible au plus grand nombre » (@lemondefr) et À Vichy, la folle épopée du selfie (@Figaro_Culture).

► Photographe connu pour son travail subtil et malicieux sur l’autoportrait, membre du collectif Tendance Floue, Olivier Culmann est le commissaire d’une exposition de selfies précise-t-il présentée au Festival Portrait(s) Vichy (Allier). Il explique que le selfie est « une image spontanée, à la fois commune et personnelle, un moyen de communication qui suit une certaine évolution historique. Après les lettres ou les cartes postales, le téléphone, les SMS et enfin le selfie. C’est une image qui dit beaucoup sur la société et la vie de nos contemporains, un document brut d’une grande richesse pour les anthropologues de demain. » Voir l’exposition Selfies Ego / Égaux au Festival Portrait(s) de Vichy, (Allier). Jusqu’au 8 septembre. À lire aussi : À Vichy, la folle épopée du selfie.

► Le terme « selfie » serait apparu en 2002 sur un forum en ligne australien (Abc Online), dérivée du terme anglais « self » (soi en français) auquel est ajouté le suffixe argotique « ie ». Au Québec, on le traduit par « egoportrait ». Pour la philosophe Elsa Godart, « le selfie est une poupée russe, un arbre qui cache la forêt, une porte d’entrée pour décrypter une révolution en marche qui s’enracine dans la société, c’est-à-dire les métamorphoses du moi, de la conscience, à l’heure du virtuel (…) Le selfie devient alors un outil pour se rassurer et peut traduire une fragilité narcissique. » En 2016, elle publie un ouvrage sur la question : « Je selfie donc je suis ». A lire : Elsa Godart, philosophe, et Loïc Prigent, expert ès modes, observent le selfie à la loupe.

► Loin d’être seulement un phénomène narcissique, les selfies pèsent sur les modes de consommation et sur les évolutions technologiques. Initialement en 2003, les « front-facing cameras »  avaient pour objectif de faciliter visioconférences et appels vidéos, plutôt que les photos de vacances. Le selfie est devenu le symbole d’un nouveau modèle de consommation, appele « économie de l’expérience ». Théorisé dès 1998 dans un article de la Harvard Business Review par deux consultants américains, Joseph Pine et James Gilmore. Ils y expliquaient que nous préférons de plus en plus investir dans des expériences plus ou moins fugaces comme de bons repas ou un voyage exotique, plutôt que dans des biens matériels. D’autant que nous pouvons désormais les immortaliser à bout de bras, ou de perche à selfie, et les partager en quelques clics. @frenchweb

► Le selfie tue cinq fois plus de personnes que les attaques de requins. D’octobre 2011 à novembre 2017, au moins 259 personnes sont mortes en prenant des selfies dans le monde, selon la publication indienne Journal of Family Medecine and Primary Care. L’Inde, avec ses 800 millions de téléphones portables, détient le record mondial en cumulant plus de la moitié des décès (159), devant la Russie, les États-Unis et le Pakistan. Un résultat apparemment imputable au goût national pour le selfie de groupe et à la jeunesse de la population @Le_Figaro. A lire : A Rio, sous le Christ Rédempteur, le ballet des perches à selfie et Le selfie et moi, un cliché de l’ère 2.0 @LObs

#Entreprise

► Qui sont les stars françaises de la fameuse Silicon Valley ? En ce début de soirée, le quartier des affaires à l’est de San Francisco s’est vidé de ses habitants diurnes, les cohortes de salariés de Google, Facebook ou Salesforce qui peuplent habituellement ses tours. Les petits groupes qui se pressent encore dans les rues désertes se rendent, pour la plupart, à la French Tech Pre-Summer Party. L’événement – complet – est sponsorisé par Bpifrance, Pernod Ricard et Partech. On y déguste des petits fours en buvant un verre de vin. Surtout, on y fait du networking (réseautage en français). Les jeunes étudiants des universités de Stanford ou de Berkeley, fraîchement débarqués du Vieux Continent, tentent de glisser un mot aux entrepreneurs à succès. Les start-uppers, eux, essayent d’attirer l’attention des investisseurs pressés… Lire la suite sur le site @Challenges.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Contenus haineux, les plateformes commencent à bouger. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Les robots-journalistes font revivre les communautés hyperlocales laissées de côté par le déclin des médias locaux ; – La télévision est toujours le moyen le plus courant pour les Américains d’obtenir des infos locales, mais moins de gens la regardent ; – Face aux fake news, écoutez les scientifiques ! Voici quelques techniques à utiliser ; – Voici comment l’IA peut aider à lutter contre le changement climatique ; – Les smartphones ont-ils détruits une génération ?

#Cyberhaine

► Lu sur le site @MetaMedia : Alors que la loi Avia sur la « cyberhaine » sera débattue à l’Assemblée nationale à partir du 3 juillet, les plateformes commencent elles aussi à prendre des mesures restrictives. Twitter a annoncé que les tweets injurieux des personnalités publiques seront cachés. Mais pas supprimés ! Facebook lui emboîte le pas en proposant de nouveaux outils pour rendre la modération du contenu moins toxique. La plateforme va même plus loin puisque Facebook a accepté de communiquer à la justice française les adresses IP des auteurs de propos haineux.

#RevueDeLiens

► – Des applis en or pour choisir ses cours de sport à la carte. ClassPass, Urban Sport Club, ZippyPass… Les plateformes de réservation de cours de sport en salles et ou en studios se multiplient. (@Lexpress) ; – Identifier une fausse image en ligne est plus difficile que vous ne le pensez (@metamedia) ; – Pourquoi la France et le Canada misent sur l’IA éthique. Alors que la bataille autour de l’intelligence artificielle se concentre surtout entre les États-Unis et la Chine, les « petits » pays que sont la France et le Canada tentent de se distinguer en misant sur une IA éthique et inclusive. Une stratégie à la fois morale et économique, alors qu’un premier consensus scientifique sur les enjeux de l’IA est espéré pour le prochain sommet du G7, cet été en France. (@latribune).

29 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 29 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Numérique

xQuarante-quatre intellectuels pour penser le numérique. Qui sont les plus importants penseurs d’Internet ? Quels sont les livres majeurs qu’il faut absolument avoir lu pour comprendre le Web ? Tour d’horizon – non exhaustif, forcément ! En 2015, Soft Power consacrait une émission aux penseurs du numérique. Quatre ans plus tard, une mise à jour s’imposait tant les débats et réflexions se poursuivent. Voici la sélection de toute l’équipe et de ses chroniqueurs, sans oublier quelques recommandations faites sur les réseaux sociaux. Qui sont ces intellectuels, ces historiens, ces chercheurs ou sociologues, mais aussi ces ingénieurs ou ces iconoclastes, qui ont inventé ou décrypté le Web ? Inventaire à la Prévert, me direz-vous, certes, mais occasion aussi pour faire le point sur l’état de la pensée du Web – et mettre en avant quelques grands noms ou idées fortes avec lesquelles nous vivons désormais chaque jour. @franceculture. Légende image : La carte mère d’un Apple Macintosh II. Crédits : Wikimedia Commons.

#Transport

► Les applis pour mieux circuler en ville. Voitures, métros et bus, trains, scooters, vélos, trottinettes… L’offre de mobilité s’emballe dans les grandes villes, beaucoup moins vite en milieu périurbain et rural. Pour mieux en profiter, quelques applis à connaître et à télécharger sans délai. Le concept du Maas (Mobility as a service), dont Helsinki est le laboratoire, est certes plein de promesses (voir encadré page 68), mais il reste embryonnaire dans l’Hexagone et pose des questions en termes de gouvernance. Des évolutions sont pourtant indispensables : les transports pèsent à hauteur de 30% dans la balance des émissions de CO2 en France et représentent en moyenne 18% des dépenses des Français, un budget encore plus élevé en milieu rural. L’urgence est d’autant plus forte que les bouchons sur les routes, la saturation des transports en commun ou la négligence parfois coupable de l’Etat dans l’entretien des infrastructures font que les déplacements sont trop souvent subis. Fortes de ce constat et de la révolution du smartphone, pléthore de start-up se sont engouffrées dans la brèche pour proposer des applications d’aide à la mobilité. @LesEchos.

► Les trottinettes électriques sont-elles vraiment écologiques ? Avec la loi Mobilité, tous les voyants légaux sont au vert pour la trottinette. Mais est-elle vraiment écologique ? Elle est présentée comme un moyen de transport propre. La belle vitrine se fissure toutefois au gré des scandales et des images choc : durée de vie trop courte, rechargement polluant, véhicules jetés ou abandonnés… Pour tenter d’y voir plus clair, Le Figaro a soumis tous les opérateurs présents en France à un questionnaire sur leurs pratiques. Jean-Marie Tarascon, titulaire de la chaire de Chimie des solides et de l’énergie au collège de France, en tire les principaux enseignements. @Le_Figaro

#MK2019

► Le bien-être, nouveau critère pour choisir son entreprise en 2084 ? Aujourd’hui, un salarié malheureux au travail est un individu démotivé, désengagé, et potentiellement prêt à quitter son emploi. Rien de bon, donc, pour son employeur et une situation difficile à gérer pour le principal concerné : personne n’y trouve son compte. C’est pourquoi de plus en plus d’entreprises travaillent à inverser cette tendance. Quand on parle de bonheur en entreprise, le terme ”happycratie” revient régulièrement. Mais de quoi s’agit-il ? C’est un concept issu de la psychologie positive américaine, défendant l’idée que tout sentiment négatif doit être détruit. Sans prendre à la lettre cette définition quelque peu radicale, grandes et petites entreprises s’en inspirent. Lors de la Maddy Keynote 2019, Olivier Derrien, directeur général de Salesforce France explique pourquoi cette problématique mobilise autant les entreprises. « Un employé heureux va aider un client à être heureux. C’est une boucle vertueuse d’autant plus que si les employés sont heureux, ils vont être plus motivés et plus fidèles à l’entreprise. » Encore faut-il prendre la question au sérieux. A lire aussi : Le bonheur au travail : utopie ou effet placebo ? @bymaddyness.

#Plateforme

► Pourquoi Apple et Facebook s’intéressent désormais à votre argent. Un ticket de cinéma ? Totalement désuet. L’idée du palpable est presque gênante au XXIe siècle. Au Pathé Beaugrenelle, vous n’avez plus besoin de ticket pour entrer dans les salles obscures. Un QR code ? Non plus, avec Apple Pay qui débarque dans les salles Pathé-Gaumont, la place achetée sera désormais sans contact. « C’est le premier cinéma où vous pourrez acheter avec votre Apple Watch, par exemple, du popcorn, vante Apple. Vous pourrez désormais aller voir un film sans portefeuille. » Mais pas sans smartphone… ni chargeur de secours. « Déjà plus de 50% des billets sont achetés sur un support dématérialisé, ajoute Aurélien Bosc, directeur général Pathé-Gaumont. Cette innovation va dans le sens d’une réinvention de l’expérience cinématographique vers une plus grande fluidité de l’expérience client ». @Challenges.

#Cinéma

► Comment l’IA révolutionne le marketing d’audience. Par Laure Delmoly, journaliste indépendante. L’intelligence artificielle (IA) permet des applications toujours plus surprenantes et révolutionnaires. Dans l’audiovisuel, la start-up israélienne Vault Analytics permet de réaliser des prédictions d’audience avant même la sortie des films ou séries télévisées. Du pain béni pour les professionnels qui peuvent optimiser leur activité à la lumière de ces précieuses données. Rencontre avec Caroline Wanne, manager du département de recherche de Vault Analytics. Lire la suite sur le site @metamedia.

#RevueDeLiens

► – Pourquoi WarnerMedia réfléchit à son nouveau scénario. Sous la pression de Netflix et Disney, la major américaine contre-attaque. Dans ses tuyaux, un changement de modèle via la 5 G et la vidéo en ligne (@Challenges) ; – Smart cities, à quoi ressemblera la ville du futur ? (@latribune) ; – Interconnectés : les collectivités d’Ile-de-France en lice pour le label « Territoire innovant » (@Lagazettefr ; – Intelligence artificielle : quand des robots décryptent le discours des banques centrales. De plus en plus, les investisseurs font appel à des algorithmes pour analyser les discours et déclarations des banquiers centraux. Objectif : déceler le message qui se cache dans des communications parfois très alambiquées, et déterminer ainsi la meilleure stratégie.

28 Juin

Régions.news #383 – Edition du vendredi 28 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Delta de la rivière Colorado n°2, à proximité de San Felipe, Baja, Mexique en 2011. Les images du photographe Edward Burtynsky ont des allures de peintures abstraites. Il a photographié l’anthropocène vu du ciel, la dévastation de la Terre par nos industries. Il explique : « J’ai toujours été frappé par ce paradoxe : nous sommes dépendants d’une foule d’objets issus de mines et d’usines, et pourtant, on ne voit jamais ni les unes, ni les autres. »

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Produire de l’énergie renouvelable et locale, c’est l’objectif que se sont fixés dès 2017 des habitants d’un quartier de Brest (Finistère). « Étant dans une région qui n’en produit pas beaucoup, où on est plutôt dépendant d’une électricité qui vient d’ailleurs, on a passé toute une année à réfléchir sur ce qu’on pouvait faire en tant que citoyen pour prendre part à la transition énergétique locale », explique une des membres de l’association. Brest Énergie Citoyenne. Association qui a fait de la transition énergétique son cheval de bataille. Elle est en train de réaliser ses trois premières installations de panneaux photovoltaïques sur les toits des habitations.

#Ville

► Carlos Moreno, expert mondial de la Smart City, était de passage à Angers, lundi 24 juin, pour animer une conférence dédiée à la ville intelligente et humaine. « Il faut changer de mode de vie, changer de mode de consommation, de mode de déplacement, bref il faut se remettre en cause, si nous ne voulons pas aller dans le mur, a-t-il expliqué. Les températures que nous allons connaitre ne font que corroborer ce que nous savons depuis longtemps », Il rappelle que l’on « ne peut pas télécharger la fraîcheur ! ». Le réchauffement climatique « est une réalité, avec tout ce que cela comporte en matière de menace pour les territoires urbains et la biodiversité ». Le conférencier s’est donc appuyé sur la ville de Pontevedra en Galice (Espagne) dans laquelle les politiques ont su prendre les décisions qui s’imposaient. D’autant que pour lui le XXIème siècle est celui des villes. Ainsi « L’échelle étatique est dépassée par la force et la puissance des villes. »

► Le mardi 11 juin, les Sénateurs Ronan Dantec (Loire-Atlantique) et Jean-Yves Roux (Alpes-de-Haute-Provence) ont remis au gouvernement un rapport sur la nécessité d’adapter dès à présent les infrastructures du pays. Ils ont listé les conséquences du « choc climatique inévitable » qui se profile à l’horizon 2050 et ont constaté que la France n’est pas prête à les affronter. « Au-delà de certains services de l’État, du monde scientifique et de quelques collectivités territoriales ou acteurs économiques pionniers, la mobilisation des acteurs de terrain et des filières économiques reste insuffisante », regrettait un co-auteur avant d’appeler à « changer d’échelle et d’ambition dans la mise en œuvre des politiques d’adaptation ».

Légende image. Sur la photographie, prise le 13 juin, un attelage de chiens de traineaux semble marcher sur une eau d’un bleu azur, dans le fjord d’Inglefield (Bredning), au Groenland. La banquise à cet endroit est, en effet, recouverte d’une couche d’eau pouvant atteindre par endroits 40 à 50 centimètres de profondeur, selon Steffen Olsen, chercheur au Centre pour l’océan et les glaces de l’Institut météorologique danois. Selon les calculs de l’équipe de chercheurs, plus de deux milliards de tonnes de glace auraient fondu durant la seule journée du 13 juin.

#Série_EtéSérie 1 : La Monnaie Virtuelle – Episode 2 : Libra (suite)

► Le « libra », la cryptomonnaie mondiale de Facebook dont le lancement est prévu en 2020, sera probablement utilisé dans des zones faiblement bancarisées mais équipées de téléphones mobiles offrant des services de crédit et de virement comme l’Inde et l’Afrique. Mais Facebook n’est pas la première entreprise venue avec ses 2,7 milliards d’utilisateurs. Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau explique dans un entretien à L’Obs : « Le Libra de Facebook devra se plier aux règles des banques centrales » et « Si l’ambition du projet est vaste, il ne pourra exister qu’en respectant les règles qui valent pour tous ». La crypto-monnaie de Facebook inquiète les sénateurs et députés américains, qui ont convoqué ses responsables.

► L’annonce du lancement de Libra par Facebook a relancé l’intérêt pour les cryptomonnaies. Le Bitcoin, l’Ethereum, le Litecoin… et la technologie sur laquelle ils reposent, la blockchain, semblent promis à un bel avenir. Il existe des milliers de monnaies cryptées. Petit tour d’horizon sur le site @Cnews. À lire : Près des deux tiers des Français ont entendu parler des cryptomonnaies et du bitcoin, selon le sondage Harris interactive. 8 sur 10 estiment que c’est un phénomène de mode. Classement des 100 meilleures crypto-monnaies en 2019

► « Nous vivrons bientôt dans un monde où n’importe qui pourra frapper sa propre monnaie et créer son propre système de paiement », écrit Edward Castronova, professeur d’économie et de télécommunication, dans son ouvrage Wildcat Currency (2015). Actuellement, chacun de nous emploie des monnaies virtuelles : points de fidélité du supermarché, miles de compagnies aériennes, jetons dans les jeux en ligne. Comme les monnaies locales dans les villes (il y en a plus de 40 en France), elles fonctionnent en circuits fermés et ne permettent des échanges qu’avec la société ou l’institution qui les émet. Ces nouvelles formes de monnaies ont l’avantage de faciliter les transactions et d’offrir plus de flexibilité pour financer des projets.

#Numérique

► Près d’un quart des Français (23%) se sentent « mal à l’aise avec le numérique », selon le livre blanc contre « l’illectronisme », ou illettrisme numérique, présenté par le Syndicat de la Presse Sociale. Son président, Philippe Marchal, explique mardi 25 juin sur @franceinfo que la fracture numérique, qui touche 11 millions de Français, est « un véritable handicap social qui touche toutes les catégories socio-professionnelles ». « Cela recouvre toutes les couches de la société, toutes les tranches d’âge, que les gens soient en milieu rural ou en milieu urbain », souligne-t-il. Au cours de l’année 2018, « plus de 19% ont renoncé à une requête, à une recherche, à un contact avec l’administration et ont abandonné un certain nombre de droits auxquels ils pouvaient prétendre. »

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Facebook bat monnaie au nez du vieux monde. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Le smartphone est-il en voie de disparition ? ; – « L’empathie devient la clé pour s’adapter au monde en mutation » ; – Comment Google, Facebook et Amazon dominent plus que jamais l’économie numérique ; – Les plateformes numériques digèrent le monde ; – L’Alliance mondiale pour des médias responsables se mobilise pour la sécurité numérique.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 28 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Agriculture

► Avec le développement de projets d’agriculture urbaine, des fruits et légumes poussent au cœur des villes. De quoi faire fleurir un nouveau métier: celui d’agriculteur urbain. Nicolas Torossian est « cooltivateur », c’est-à-dire qu’il fait pousser des fraises via la solution développée par Agricool. La start-up créée en 2015 est un exemple d’agriculture urbaine parmi d’autres. Car les projets n’en finissent pas de pousser dans nos villes. « Nous comptons entre 300 et 500 projets en France », note Christine Aubry, ingénieure de recherche à l’Inra et responsable de l’équipe de recherche « agriculture urbaine ». Et le mouvement ne devrait pas se ternir avec la multiplication des idées pour verdir les villes dans toute la France. Le jeudi 27 juin, des collectivités s’engagent d’ailleurs avec la signature d’une charte de bonnes pratiques à l’initiative de l’Association française d’agriculture urbaine professionnelle (Afaup). Rien que dans la région parisienne, deux grands projets vont voir le jour en 2020 : la plus grande ferme urbaine en toiture au monde (sur 15.000 m²) devrait voir le jour au sommet du pavillon 6 du Parc des expositions Porte de Versailles et la Cité Maraîchère de Romainville qui s’élèvera sur six niveaux sera inaugurée au début de l’année prochaine. @Challenges. Légende image : Agricool fait pousser des fraises dans des containers. Crédits photo : Agricool.

► Chili: faire pousser des légumes dans le désert le plus aride du monde. Le désert d’Atacama au Chili, le plus aride de la planète, peut-il se transformer en un verdoyant potager ? De l’eau de mer désalinisée et la technique de l’agriculture hydroponique pourraient permettre de réaliser cette prouesse. Entre les dunes de cette vaste étendue tantôt rocailleuse, tantôt sabloneuse située dans le nord du pays, à quelque 1.200 km au nord de Santiago, se cache le plus grand site du pays à employer cette méthode de culture hors-sol et le seul en Amérique Latine à s’approvisionner en eau dessalée. « Tout ce qui est produit dans le sol peut être produit en hydroponique », rappelle Dolores Jiménez, présidente de la coopérative Association d’agriculture de l’Altos La Portada (AGRALPA) rassemblant 140 producteurs installés en plein désert, à une trentaine de kms de la ville d’Antofagasta. @Sciences_Avenir.

#Ville

► De Medellin à Paris, comment humaniser la « planète ville ». Un milliard de personnes habitaient dans des villes en 1960. Elles sont aujourd’hui plus de 4 milliards. Et les Nations unies annoncent que la population mondiale sera aux deux tiers urbaine en 2050. Cette croissance massive et continue pose, partout dans le monde, les mêmes défis. Défis sociaux : si les grandes métropoles constituent des pôles de croissance et de développement, elles concentrent aussi des inégalités de plus en plus criantes, y compris dans les régions les plus riches du monde. Dans une étude retentissante publiée le 3 juin, l’Institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU) a montré que la polarisation spatiale s’était fortement accrue entre 2001 et 2015 en Ile-de-France. @lemondefr.

► A Medellin, adieu le béton, vive la verdure ! Medellin s’éveille. Et change. Le premier jardin du projet urbain « Parques del rio » (« parcs de la rivière ») a été inauguré en 2016, le deuxième devrait l’être en décembre. Neuf hectares de verdure auront alors été gagnés sur le béton. Et ce n’est qu’une première étape. Au total, 320 hectares doivent être réaménagés et une dizaine de parcs construits le long des 17 kilomètres de rivière que compte la deuxième ville de Colombie. Avec ce projet, le nom de Medellin s’impose un peu plus comme synonyme d’innovation urbaine. « Parques del rio est beaucoup plus qu’un ensemble de jolis jardins au bord de l’eau. C’est une stratégie, un plan structurel et structurant de développement urbain », affirme l’urbaniste Jorge Perez Jaramillo, ancien directeur du plan de la municipalité de Medellin. Le projet prévoit, ici, d’enterrer des kilomètres de voies urbaines, là, de construire des jardins suspendus. @lemondefr

► A Lima, les citoyens récupèrent leur ville. Ils ne promettent rien de moins qu’une « révolution des espaces publics ». Les porteurs du projet « Ocupa tu calle » (« occupe ta rue ») sont une dizaine. Trentenaires ou jeunes quadras, ces architectes, ingénieurs, sociologues, se sont emparés d’une mission que Mariana Alegre, la cofondatrice, résume en trois mots : « récupérer la ville ». Comprendre : s’approprier les espaces inoccupés – les friches, les parkings… – et les mettre à disposition des habitants. Mariana, urbaniste et avocate, est intarissable lorsqu’il s’agit de parler de sa ville, Lima, la capitale péruvienne. Agglomération tentaculaire aux neuf millions d’habitants, elle concentre les deux tiers des habitants du pays. Malgré la pollution, le manque d’infrastructures et de transports, Mariana aime cette ville, au point qu’elle a prénommé sa propre fille Lima. Mais son amour pour la capitale n’est pas inconditionnel. Elle s’est donc mis en tête de la transformer. @lemondefr.

► A Paris, à vélo, livrer le premier, « à la sueur de ses mollets » L’élégance de la silhouette allongée des vélos cargos a inspiré à Leeroyd Levi ce nom : Olvo. En lettres capitales, les deux O des roues enveloppent avec rondeur la mécanique ingénieuse du biporteur, capable de tracter jusqu’à 100 kg partout à Paris. Sillonner, arpenter, crapahuter, mais livrer le premier : depuis 2016, Olvo s’y ­engage, en particulier dans les ­arrondissements congestionnés du centre de la capitale où les véhicules polluent à plein. « Avec nos 50 centimètres de large, on passe partout et on n’est jamais en retard. Et les dix cartons de bières pour un restaurant, on les livre en excluant le créneau de midi, ce que ne peut garantir un livreur en camionnette », vante Leeroyd Levi, 27 ans, fondateur de la coopérative de coursiers à vélo qui remporte le prix de l’innovation urbaine 2019 dans la catégorie « mobilité ». @lemondefr

► A Nantes, l’effet vertueux d’une serre sur le toit. Le nom de code de ce projet architectural, « Symbiose », vaut profession de foi. L’immeuble HLM ciblé, haut de quatre étages et datant des années 1970, est de facture banale. Le bâtiment est situé dans les quartiers nord de Nantes et il décrit : « D’un patrimoine faiblement attractif, voire répulsif, malgré la diversité des typologies et la qualité des appartements, notamment en termes de surfaces ou de luminosité. » Gestionnaire d’un parc de 17 000 logements, l’office public de Nantes Métropole Habitat entend redorer l’image du quartier et ambitionne d’offrir « une nouvelle silhouette urbaine » à cet ensemble de 24 appartements, en le coiffant d’une serre chauffante. Outre son caractère convivial offrant un jardin sur le toit, le dispositif entend utiliser l’énergie solaire canalisée par la serre pour réaliser des économies d’énergie susceptibles de diminuer les charges des locataires. @lemondefr.

► En Tanzanie, la seconde vie du plastique. Lancée il y a un an, la start-up EcoAct collecte des déchets plastiques dans le quartier de Tegeta, une zone populaire de la banlieue de Dar es-Salaam, en Tanzanie, et les transforme en poteaux de différentes tailles, destinés à remplacer le bois et le métal. « Nous utilisons toutes sortes de plastiques, même les morceaux d’ordinateurs », affirme Christian Mwijage, le fondateur de cette entreprise qui emploie 16 personnes et travaille avec une cinquantaine de collecteurs de rue. « Pour nous, tout cela n’est pas du déchet, mais de l’argent ! », ajoute-t-il en désignant l’amas de détritus. L’entrepreneur de 35 ans travaillait jusqu’au lancement de l’entreprise comme informaticien. « Mais dans la culture tanzanienne, si vous travaillez dans les déchets, c’est que vous n’avez pas d’autre choix. Moi j’ai voulu industrialiser ce secteur », raconte celui qui a étudié les sciences de l’informatique, à Dar es-Salaam, puis la gestion d’entreprise à Washington. @lemondefr.

#Santé

► « C’est un désert médical » :voilà pourquoi le plus vieux médecin de France en activité exerce toujours à près de 98 ans. « Je suis le docteur Chenay Christian. Je suis médecin et j’exerce dans cette banlieue depuis près de soixante-dix ans. J’ai 97 ans et bientôt 98 », dit au magazine »13h15 le samedi » (replay ) ce praticien né en 1921 et toujours présent à son cabinet qui ne désemplit pas à Chevilly-Larue, dans le Val-de-Marne, en région parisienne. Pourquoi continue-t-il ? « Comment faire autrement ? Il y a 19 000 habitants et seulement trois médecins. C’est un désert médical, une banlieue oubliée. On a un pays en mauvais état physique et mental, vous savez, c’est très violent parfois ici. Parfois, j’ai peur, mais comme j’ai dû sauter en parachute pendant la guerre… Il ne faut pas paniquer pour survivre. Les jeunes médecins peuvent être stressés, mais plus moi », explique-t-il. @franceinfo.

#Politique

► En 2049, l’intelligence artificielle sauvera-t-elle nos démocraties ? En mars 2019, un quart des Français, un tiers des Allemands et des Britanniques et 43 % des Néerlandais interrogés dans le sondage « European Tech Insights 2019 » pour l’IE University de Madrid disaient préférer que les décisions importantes pour leur pays soient prises par une intelligence artificielle plutôt que par des responsables politiques ! L’IA, rappelons-le, n’est qu’un programme très puissant de traitement des données informatiques, une réalité beaucoup moins menaçante que l’ordinateur HAL de « 2001. L’Odyssée de l’espace ». Il faut toujours une intervention humaine ? et donc politique ? pour paramétrer ses choix. Il faut aussi beaucoup de données. « In God we trust ; everyone else, bring data » (« Nous avons confiance en Dieu. Tous les autres, apportez des données »), disait déjà Michael Bloomberg en 2011 lorsqu’il était maire de New York. Comment prendre des décisions essentielles sans savoir vraiment ce qui se passe ? En 2019, trop de réformes sont encore engagées sans une sérieuse étude d’impact, sans évaluation de la réforme précédente, laissant trop de place à l’idéologie et à la communication, bref à la méthode Coué. @LObs.

#RevueDeLiens

► – Internet : zoom sur les chasseurs de pédophile (@franceinfo) ; – Jean-Louis Borloo nommé président du conseil d’administration de Huawei France (@Challenges) ; – Pour lutter contre les fraudes, les plateformes de VTC font leur grand ménage d’été (@LExpress) ; – Podcasts : l’écosystème se structure (@metamedia) ; – Hauts-de-Seine : huit villes bannissent les trottinettes électriques en libre-service. Les communes du territoire Grand Paris Seine Ouest, dont Boulogne-Billancourt et Issy-les-Moulineaux, passent à l’offensive et promettent d’enlever les engins disponibles dans leurs rues. Avec à la clé des amendes pour les opérateurs. (@le_Parisien) ; – Internet : zoom sur les chasseurs de pédophile Avec la recrudescence des actes de pédophilie sur internet, des internautes de la société civile partent en guerre contre ces pervers sexuels. Ils sont appelés les « chasseurs de pédophile ». (@franceinfo).

27 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 27 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► « Libertés, égalité, viabilité : la ville-monde face aux défis du siècle » : une conférence « Le Monde » Cities à Paris. Un milliard de personnes habitaient dans des villes en 1960. Elles sont aujourd’hui plus de quatre milliards. Et les Nations unies annoncent que la population mondiale sera aux deux tiers urbaine en 2050. Cette croissance massive et continue pose, partout dans le monde, les mêmes défis. Sociaux : si les grandes métropoles constituent des pôles de croissance et de développement, elles concentrent aussi des inégalités de plus en plus criantes. Environnementaux : 70 % des émissions de CO2 sont le fait des villes. Civiques : les progrès de la smart city, la ville connectée, ouvrent la perspective de services urbains optimisés par la collecte de données toujours plus riches, mais aussi la possibilité d’un contrôle accru des habitants et d’un recul de leur pouvoir de décision comme citoyens. Lors de cette conférence seront également dévoilés et remis les prix de l’innovation urbaine organisés par Le Monde, qui récompenseront des initiatives dans cinq catégories : « Mobilité », « Energie », « Habitat », « Urbanisme » et « Participation citoyenne ». @lemondefr. Légende image : « World Naked Bike Ride » à Mexico, le 8 juin. L’événement avait pour but de promouvoir l’usage de la bicyclette en ville et de lutter contre le trafic automobile. Crédits photo : Rodrigo Arangua / Afp.

► Michel Lussault : « Les villes-mondes deviennent des acteurs géopolitiques ». En 1991, la sociologue et économiste Saskia Sassen popularisait le terme de « global city » (ville-monde), qu’elle décrivait comme le lieu où se concentrent les pouvoirs centraux des entreprises et les services indispensables au fonctionnement de l’économie mondialisée. Définition qui s’appliquait alors, selon elle, à trois villes : New York, Tokyo et Londres. Le géographe Michel Lussault, directeur de l’Ecole urbaine de Lyon, revient sur les apports et les limites de cette définition aujourd’hui. Il explique : « L’approche de Saskia Sassen est intéressante dans l’histoire de la pensée urbaine car elle révèle le changement de régime de l’urbanisation mondiale qui se dessinait alors. Si l’urbanisation s’est fortement développée des années 1950 aux années 1970-1980, elle était surtout appréhendée en termes démographique et paysager : les villes croissaient, s’étalaient… » @lemondefr.

► Dharavi: Le bidonville qui vaut des millions. C’est l’un des plus grands bidonvilles d’Asie, une ville dans la ville de Bombay, que le monde a découvert sur grand écran, en 2008, avec le célèbre film Slumdog Millionnaire, de Danny Boyle. Dharavi compterait entre 600 000 et 1 million d’habitants qui vivent dans des conditions difficiles, mais qui ont créé une activité impressionnante depuis près d’un siècle : c’est dans ce bidonville qu’est, par exemple, recyclée la majorité du plastique, de la ferraille ou des appareils électroménagers de Bombay, et de toute sa région. Dharavi accueille également des potiers et des milliers d’autres artisans, qui génèrent en tout un chiffre d’affaires estimé à 500 millions d’euros par an. Mais Dharavi, auparavant située à la périphérie de la ville, se trouve aujourd’hui au cœur de la capitale financière de l’Inde. Et ce terrain vaut donc de l’or. Un projet de réhabilitation et de relogement de tous les habitants dans des tours est sur le point d’être approuvé. Mais, il risque de mettre en péril ce qui fait l’essence même de ce quartier : son économie informelle. @RFISavoirs. A lire aussi : À Bombay, le bidonville de Dharavi fait de la résistance (@LObs). Voir le reportage sur le site @LePoint :

#Territoire

► Près de Troyes, ce village sans médecin découvre les bienfaits de la téléconsultation. À Saint-Parres-lès-Vaudes, dans l’Aube, la pharmacie sert aussi de cabinet médical. Depuis le 15 janvier dernier, le village de 1.100 habitants situé à 20 kilomètres au sud-est de Troyes et à une trentaine de kilomètres des terres de Bourgogne s’est lancé dans la télémédecine. À l’origine, une mesure prise dans l’urgence par le maire de la commune, qui venait de perdre son dernier médecin. « Jusqu’au début des années 2010, nous avons eu jusqu’à cinq médecins dans notre bassin de population, qui compte près de 6.000 habitants. Puis en janvier, le médecin qui était arrivé pour remplacer le dernier médecin d’origine parti en retraite a déposé sa plaque. Sans préavis ! » raconte, amer, Bernard de La Hamayde. Et soudain, ce fut la « panique » dans ce bourg fleuri traversé par la D671. @Challenges.

#Transport

► Cinq exemples de grandes villes qui veulent bannir les voitures. Un tiers des émissions de gaz à effet de serre provient des transports dans les grandes villes du monde. Oslo, Londres, Ljubljana, Barcelone et Bruxelles mènent le combat contre les voitures. Pour lutter contre le fléau de la congestion et de la pollution, nombre de grandes agglomérations cherchent à limiter la circulation automobile, voire à bannir les voitures, à commencer par les plus polluantes. Une bataille longue et difficile, d’autant que beaucoup continuent de voir leur population croître. Tour d’horizon des mesures adoptées par cinq grandes villes européennes pour lutter contre la contamination de l’air et transformer les modes de déplacement sur leur territoire. A lire aussi : Six chiffres pour comprendre l’ampleur de la pollution automobile @lemondefr

#Climat

► Bordeaux City Life : des arbres pour contrôler le climat des villes. La table ronde « Climat, un autre regard sur la ville », qui s’est tenue pendant le forum Bordeaux City Life (vie de la cité a réuni Anne Durand, architecte et urbaniste (Atelier Urbain Anne Durand), et Julien Dossier, fondateur de Quattrolibri, cabinet conseil en neutralité carbone, auteur de « Renaissance Ecologique – 24 chantiers pour le monde de demain » (Domaine du possible/Actes Sud). « Je suis contente que la notion de vie ait pris le pas dans l’intitulé du forum sur le smart. Je suis architecte et urbaniste et j’ai recours à la construction bois depuis 2009. Nous arrivons à la fin d’un modèle, celui des projets imposés aux territoires, de la planification. J’appartiens au comité scientifique des ateliers de Cergy et la dimension qui se dégage est celle de l’incertitude du futur. Ce qui compte c’est d’être dans une logique d’accueil, d’inventer des règles. Il faut accepter l’incertitude, mettre en réseau des initiatives locales » a déroulé Anne Durand pour fixer les idées sur sa démarche. @LaTribuneBdx.

#Commerce

► Les libraires repartent en guérilla contre Amazon. Les libraires contre le géant du e-commerce Amazon. Ou David contre Goliath. La guerre interrompue entre les acteurs de l’ancien et du nouveau monde prend une intensité nouvelle, alors que se tient la cinquième édition des Rencontres nationales de la librairie, dimanche et lundi à Marseille. Organisée à l’initiative du Syndicat national de la Librairie française (SLF), la manifestation devrait être l’occasion, pour les 700 librairies et les 200 professionnels présents, de lancer un cri d’alarme sur le prix unique du livre, imposé par la loi Lang de 1981, mais que ne respecte pas, selon eux, le géant de l’e-commerce. @LesEchos

#Cryptomonnaie

► « Avec sa monnaie Libra, Facebook ne menace pas les États à ce stade ». Feu sur Libra ! Avec plus de deux milliards d’utilisateurs actifs de Facebook répartis sur tout le globe, la cryptomonnaie lancée par le réseau social pourrait devenir aussi virale qu’une « fake news ». Sauf qu’elle est bien réelle et qu’elle est en mesure de ringardiser les moyens de paiement traditionnels (cartes bancaires, billets), tout en faisant fi des devises nationales. Au grand dam de l’ensemble du secteur bancaire. « C’est une OPA lancée contre la souveraineté monétaire des États », ont dénoncé dans Le Figaro l’économiste Daniel Cohen et le président du Crédit Mutuel Nicolas Théry. « Les banques centrales vont fixer les règles du jeu et Facebook devra les accepter, ou alors ça ne marchera pas », a menacé sur la BBC le gouverneur de la Banque d’Angleterre Mark Carney. Quels sont les risques? Les réponses de Nathalie Janson, spécialiste des cryptomonnaies et professeur à Neoma Business School. Lire la suite sur le site @LExpress

► Avec Libra, Facebook va-t-il démocratiser les cryptomonnaies ? Plus de 7 milliards de personnes n’ont jamais utilisé Bitcoin de leur vie*. Pour tout le buzz qu’il génère depuis 10 ans, le pionnier des cryptomonnaies reste un produit spéculatif de niche. Mais l’idée d’une devise virtuelle stable, capable de traverser les frontières à la vitesse de l’éclair, presque sans frais, et permettant de payer en ligne en un clic, fait saliver les géants du Web. La semaine dernière, Facebook a présenté Libra, une cryptomonnaie qu’il espère lancer en 2020 avec une trentaine de partenaires. Son papa, le Français David Marcus, qui s’occupait de Facebook Messenger après avoir dirigé Paypal, le proclame : « Le temps est venu pour Internet d’avoir un protocole pour l’argent. » @20minutes

#IA

► L’éthique de l’IA à la recherche d’un consensus international. Le virage sera difficile à prendre, il s’amorce tout juste. Depuis un peu plus d’un an, les organisations internationales, les entreprises et les pays se sont  rués sur l’éthique de l’intelligence artificielle (IA). Chacun en est allé de ses principes, de ses « guidelines », déclaration ou charte, après les multiples scandales sur l’usage des algorithmes pour diffuser des fausses informations ou encore sur les biais racistes et sexistes. « Il y a une multiplication des principes pour l’IA qui peut prêter à confusion, selon Karine Perset de l’OCDE. Il faut vraiment éviter une fragmentation des instruments. »L’Organisation de coopération et de développement économiques ayant publié ses principes sur le sujet en mai. @LesEchos.

#RevueDeLiens

► – A la Défense, le gratte-ciel de bureaux se réinvente. A l’image de Hekla, les nombreuses tours qui renouvellent le quartier d’affaires se veulent flexibles et ouvertes sur l’extérieur. (@lemondefr) ; – Ariège : une start-up détecte la dénutrition chez les personnes âgées. Le programme CDiet, développé par la start-up ariégeoise Winnov, permet aux aidants et auxiliaires de personnes dépendantes de réaliser un profil diététique précis de leurs patients. Ces informations sont analysées à distance par des nutritionnistes, qui peuvent donner l’alerte en cas de risque. (@franceinfo) ; – Netflix mobilise presque un quart des réseaux des opérateurs. En 2018, le leader américain du streaming vidéo a dépassé Google en termes d’utilisation de bande passante chez les opérateurs télécoms, selon un rapport de l’Arcep publié jeudi 27 juin. Au global, quatre plates-formes, dont Facebook, accaparent plus de la moitié du trafic. (@LesEchos) ; – Le véhicule connecté, antichambre du véhicule autonome ? Pléthore de technologies font maintenant partie intégrante des véhicules et permettent d’envisager de nouveaux cas d’usage. Hyper connectivité ou autonomie, la filière connaît des changements forts mais des freins demeurent qui sont davantage d’ordre psychologiques et réglementaires que techniques. Tour d’horizon sur ces véhicules de demain par Timothée Gorwood, Consultant mc2i Groupe. (@villeintelmag) ; – Zuckerberg reproche au gouvernement américain d’avoir laissé proliférer les manipulations politiques. Pendant la dernière élection présidentielle américaine, Facebook a été critiqué en raison des ingérences politiques, attribuées par l’exécutif à la Russie. Selon le PDG du réseau social aux deux milliards d’amis, l’Etat doit en faire plus pour limiter ces menaces. (@LesEchos) ; – 20 millions d’emplois menacés par la robotisation. Les robots pourraient supprimer l’équivalent de 8,5 % des emplois industriels, selon un nouveau rapport du cabinet Oxford Economics (@LesEchos).

26 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 26 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Téléphonie

► Les Etats-Unis pourraient interdire les équipements 5G fabriqués en Chine. Donald Trump ne veut pas d’une 5G « made in China » aux Etats-Unis. Selon le « Wall Street Journal », Washington pourrait interdire les équipements 5G fabriqués en Chine qui sont en train d’être déployés sur les réseaux des opérateurs télécoms américains. L’interdiction, si elle était adoptée, serait un tournant dans la « supply chain » des grands équipementiers télécoms. Ericsson et Nokia, ainsi que le coréen Samsung, seraient en effet obligés de délocaliser une partie de leur production de la Chine vers d’autres pays pour pouvoir continuer de livrer le marché américain. (@LesEchos). Légende image : La 5G va offrir des débits démultipliés et un temps de réponse du réseau (latence) bien plus faible que la 4G. Crédit photo : Paco Freire/Sopa Images/Sipa.

#Economie

► Pourquoi le numérique ne dope pas la productivité. Et si c’était la faute au numérique ? Normalement, les nouvelles technologies devaient apporter d’immenses progrès. La production allait devenir bien plus efficace, au risque de tuer l’emploi. Mais c’est l’inverse qui se passe. Les géants d’Internet sont en procès. En Europe, la productivité du travail progresse de moins de 1 % depuis près de deux décennies et recommence à peine à accélérer en Amérique. Des deux côtés de l’Atlantique, les entreprises peinent à embaucher. Le paradoxe n’est pas nouveau. En critiquant un livre sur l’avenir de l’industrie, le prix Nobel d’économie Robert Solow avait écrit dès 1987 que « vous pouvez voir l’ère de l’ordinateur partout sauf dans les statistiques de productivité ». Depuis, le mystère s’est épaissi. Des économistes affirment que les gains de productivité faciles sont derrière nous, d’autres qu’ils vont bientôt venir, d’autres encore qu’ils sont là, mais invisibles faute de statistiques adaptées.  @LesEchos.

#Numérique

Près d’un quart des Français (23%) se sentent « mal à l’aise avec le numérique », selon le livre blanc contre « l’illectronisme », ou illettrisme numérique, présenté par le Syndicat de la Presse Sociale. Son président, Philippe Marchal, explique mardi 25 juin sur @franceinfo que la fracture numérique, qui touche 11 millions de Français, est « un véritable handicap social qui touche toutes les catégories socio-professionnelles ». « Cela recouvre toutes les couches de la société, toutes les tranches d’âge, que les gens soient en milieu rural ou en milieu urbain », souligne-t-il. Au cours de l’année 2018, « plus de 19% ont renoncé à une requête, à une recherche, à un contact avec l’administration et ont abandonné un certain nombre de droits auxquels ils pouvaient prétendre. » @franceinfo.

#IA

► La grande arnaque ? Google Duplex est un service lancé par Google qui va appeler un restaurant ou un coiffeur pour prendre une réservation. C’est un service bluffant parce qu’on a l’impression de parler à un être humain au téléphone. Ce qui est le cas en fait, Google l’a confirmé. On est persuadé également que les enceintes connectées ne sont pas écoutées par un être humain, mais par des algorithmes. C’est pourtant le cas parfois, quand l’intelligence artificielle a du mal à répondre, ce sont des humains qui prennent le relais, a reconnu Amazon. Ce n’est pas que la technologie n’est pas fiable, mais ce sont des technologies encore jeunes et la machine fait encore son apprentissage. Parfois elle tombe sur des cas qu’elle ne connaît pas et des hommes viennent à son secours. @franceinfo.

► L’intelligence artificielle va-t-elle piquer nos emplois ? Si rationaliser le travail est le propre de l’homme, il semble que les nouvelles technologies aient accéléré le processus. L’intelligence artificielle tente de plus en plus à remplacer l’homme dans les tâches les plus pénibles. Mais, pourrait-elle remplacer totalement les hommes ? Est-elle vraiment une menace ? En partenariat avec le site d’information The Conversation. Voir la vidéo. @RFI.

#Climat

► Canicule : covoiturage gratuit et forfait antipollution dans les transports en région parisienne. Si vous craignez d’être contrôlé à bord de votre véhicule avec la mise en place de la circulation différenciée, il existe des alternatives à la voiture en ce jour de forte pollution atmosphérique à l’ozone. Valérie Pécresse, présidente d’Île-de-France Mobilités (l’autorité qui gère les transports dans la région, ex-STIF), a décidé d’activer ce mercredi le forfait antipollution. Le forfait, vendu au prix de 3,80 euros, reste valide toute la journée, jusqu’à 5h du matin jeudi pour le Noctilien. Métro, RER, bus, tram… Il couvre l’ensemble des transports, à l’exception entre autres de l’Orlyval et des bus touristiques. @franceinfo.

#Territoire

► Marcel Gauchet : « On a cru naïvement que l’intelligence collective allait sortir des réseaux sociaux » À l’occasion des conférences USI, Marcel Gauchet, philosophe, historien français et rédacteur en chef de la revue Le Débat, a dressé un parallèle entre cet événement fondateur de la démocratie moderne et le mouvement des gilets jaunes, perçu comme une révolution contemporaine. Mil explique : « Le processus démocratique est une dialectique entre l’éclatement : la diversité des intérêts légitimes, et la fabrication à partir de cela d’une unité. Les réseaux sociaux augmentent la diversité, l’éclatement, l’hétérogénéité, à tel point que certains disent que c’est le chaos. Cela rend d’autant plus nécessaire le travail de cohérence qui doit être effectué par des représentants, qui ont à tenir compte de ce qui sort de cette expression de la société, qui va être amplifiée par les réseaux sociaux. Si vous vous contentez de mettre bout à bout tout ce qui émerge dans ce nouvel espace public, vous êtes incapable de définir toute direction définie et cohérente. Et encore moins des priorités ! Car s’il n’y a que des urgences extrêmes et que vous disposez de moyens limités, vous ne pouvez rien faire. » @bymaddyness.

#Urbanisme

►  Du rêve au réel : comment construit-on une ville idéale ? Virtuelle, fantasmée, historique ou futuriste : la ville fait rêver architectes et créateurs depuis des millénaires. Tour à tour cité ou mégalopole, elle répond à un cahier des charges qui ressemble à s’y méprendre à un carnet de doléances de ses habitants. Mais doit pourtant composer avec une liste de contraintes – techniques, réglementaires, culturelles – qui ne cesse de s’allonger. Alors, peut-on vraiment construire une ville idéale ? C’était toute la question de la deuxième conférence du festival Building Beyond, dédiée à l’invention des villes. Dans le cadre du festival Building Beyond dédié aux échelles urbaines, la plateforme de prospective et d’innovation du groupe Vinci baptisée Leonard a imaginé une découverte à deux voix de villes idéales : celles de la série de jeux vidéo Assassin’s Creed, produite par Ubisoft, et celle bâtie de façon éphémère pour le festival Burning Man. @bymaddyness

#Alimentation

► Reims : un frigo solidaire pour aider ceux qui peinent à remplir le leur. Un frigo dressé sur le trottoir. A l’intérieur, quelques bananes, une salade, un camembert, des yaourts et une boîte de conserve. Khalid El Mergaoui, le gérant du Coccimarket de la rue Chanzy, les a déposés ce mardi 25 juin pour l’inauguration du tout premier frigo solidaire de Reims et de Champagne-Ardenne. Installé devant son magasin, ce petit réfrigérateur est accessible à tous. Voisins, commerçants et restaurateurs peuvent y laisser les aliments qu’ils ont en trop. Ceux qui en ont besoin viennent se servir librement.L’idée de ce frigo collectif a germé dans la tête d’une restauratrice parisienne il y a deux ans. Un premier a été créé à Paris, puis une trentaine a vu le jour un peu partout en France. Le concept des Frigos solidaires a attiré l’attention d’Hervé Augustin, le responsable marnais de l’association Saint-Vincent-de-Paul. « Ce type d’aide n’existait pas à Reims, explique-t-il. Quand on voit le succès des bibliothèques partagées, je me suis dit que c’était une idée qui devrait marcher ici. » @franceinfo.

#Données

► Protection des données : l’UFC-Que Choisir engage une action de groupe contre Google. L’entente à l’amiable n’avait pas fonctionné. L’UFC-Que Choisir a annoncé ce mercredi avoir lancé une action de groupe contre Google à Paris, pour violation du règlement général de protection des données (RGPD), législation européenne qui régit l’exploitation des données personnelles. L’objectif de l’association est de « mettre fin à l’exploitation insidieuse des données personnelles de ses utilisateurs, particulièrement ceux détenant un équipement Android avec un compte Google, nécessaire pour utiliser pleinement l’appareil, et de les indemniser à hauteur de 1000 euros », selon un communiqué.  « Cette demande d’indemnisation constitue une première en France et en Europe, c’est un enjeu majeur de cette action », affirme Alain Bazot, président de l’UFC-Que Choisir. « Si le juge nous donnait raison, c’est potentiellement 28 millions d’utilisateurs d’appareils Android en France qui pourraient avoir droit à une indemnisation », détaille le président de l’association. @LExpress.

#RevueDeLiens

► – Apple achète une start-up spécialisée dans la voiture autonome. Le montant de cette opération n’a pas été communiqué. Drive.ai est une jeune pousse qui utilise l’intelligence artificielle pour créer des systèmes d’auto-conduite pour les voitures. Apple a pris du retard dans la voiture autonome (@LesEchos) ; – L’économie peut sauver le climat. On entend souvent l’inverse : c’est l’économie qui serait responsable du réchauffement climatique. Si sa responsabilité est engagée, ce sont les acteurs d’entreprise qui ont les meilleures clefs pour inventer les bonnes solutions et répondre aux réglementations tous azimuts qui s’annoncent. (@LesEchos) ; – Comment myBrain Technologies veut mettre la neurotechnologie à la portée de tous (@frenchweb) ; – Trottinettes électriques : la guerre de la mobilité est déclarée. Dans La Story, le podcast d’actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités révèlent les dessous du business des trottinettes électriques qui ont déferlé par milliers sur les grandes villes françaises. (@LesEchos) ; – Les appareils de Huawei à la merci des piratages. Un rapport américain estime que les équipements du groupe chinois seraient plus vulnérables à des attaques que ceux de sociétés concurrentes. (@LesEchos) ; – Le monde va perdre des millions d’emplois au profit des robots d’ici 10 ans (@MagazineCapital) ; – Le Sénat adopte la loi « anti-Huawei ». Après le vote de l’Assemblée nationale le 10 avril, la proposition de loi visant à sécuriser les réseaux mobiles en vue de la 5G a été votée mercredi par le Sénat. Plusieurs points de conflit subsistent ; – Pourquoi l’UFC a lancé une action de groupe contre Google. Pour la première fois en Europe, une action de groupe a été lancée contre Google pour violation du règlement général de protection des données (@20minutes) ; – La télévision européenne est-elle en train de s’américaniser ? (@metamedia).

25 Juin

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 25 juin 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Pollution

Subir les rejets polluants pour protéger les emplois : des riverains d’usines racontent à #AlertePollution leur quotidien infernal. Certains habitent aux pieds des montagnes ; nous, c’est au pied de l’usine. » Sylvie vit à Port-la-Nouvelle (Aude), au cœur de la cité des mouettes. Elle nous accueille avec un grand sourire et lance un « bonjour » à l’accent prononcé. Une fois passé son portail, nous traversons une petite terrasse. Un balai traîne et surplombe un tas de poussières. C’est la raison pour laquelle elle nous a contactés, par le biais de notre opération participative #AlertePollution. Son quartier, qui compte une centaine de maisons, est surplombé par les hautes cheminées d’une importante cimenterie du groupe Lafarge. Et Sylvie en a assez de retrouver les rejets noirs du site sur le rebord de ses fenêtres blanches ou dans les coins de sa terrasse au carrelage beige. Lire la suite sur le site @franceinfo.

#Energie

À Brest, le financement citoyen vole au secours de la transition énergétique. Produire de l’énergie renouvelable et locale, c’est l’objectif que s’est fixée dès 2017 une poignée d’habitants du quartier Saint-Marc à Brest. Réunis dans le cadre de la mise en place d’un « agenda 21 des familles » pour un développement durable à l’échelle des foyers, des thèmes comme l’alimentation, les déplacements, la consommation ont été abordés mais, c’est celui de l’énergie qui aura suscité le plus l’attention. « Étant dans une région qui n’en produit pas beaucoup, où on est plutôt dépendant d’une électricité qui vient d’ailleurs, on a passé toute une année à réfléchir sur ce qu’on pouvait faire en tant que citoyen pour prendre part à la transition énergétique locale », explique Marie Tarsiguel, une des membres de l’association. @franceinfo.

#Société

Le mimétisme, un modèle mental essentiel pour construire l’avenir. Par Philippe Silberzahn, professeur d’entrepreneuriat, stratégie et innovation à EMLYON Business School et chercheur associé à l’École Polytechnique (CRG). Il y a fort longtemps, j’étais en classe de première je crois, j’ai eu à rédiger un devoir d’histoire dans lequel on nous demandait de comparer les deux discours successifs du Maréchal Pétain le 17 juin 1940 demandant l’armistice et de Charles de Gaulle lui répondant depuis Londres le lendemain, et qui invitait les français à poursuivre le combat. Je n’avais pas bien saisi alors la différence profonde entre les deux discours; ma réponse était médiocre, même si elle était érudite, et j’ai rendu mon devoir avec un sentiment mitigé. Je crois avoir saisi depuis cette différence, et elle est importante. Pétain s’adresse aux français et leur parle du passé. De Gaulle s’adresse aux français et leur parle du présent, et explique pourquoi ce présent peut permettre un avenir de victoire. Lire la suite sur le site @frenchweb.

#Climat

Canicule : la ville veut devenir plus « cool ». En ville, les îlots de chaleur, où le bitume concentre et accroît la chaleur solaire, aggrave la canicule à un point spectaculaire. « Lors des dernières canicules, on a observé plus de 8 degrés d’écart entre Paris et des villes proches comme Melun, et jusqu’à 12 degrés la nuit, et les écarts sont comparables entre le centre de Paris et les bois de Boulogne et de Vincennes », a rappelé Jean-Louis Missika, adjoint à la maire de Paris chargé de l’urbanisme, lors du colloque sur le rafraîchissement en milieu urbain que tenait ce lundi l’Agence parisienne du climat. Les villes commencent à réfléchir à leur adaptation au réchauffement. Mais il ne suffit pas d’enlever une partie du bitume et de végétaliser. On réinterroge la conception et la rénovation des bâtiments. Car les bâtiments modernes ne sont plus conçus pour rafraîchir naturellement. @LesEchos.

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Zones humides : avis de sécheresse. Qu’appelle-t-on zone humide ? Quel rôle jouent-elles sur le climat mondial ? Quels dangers menacent leur équilibre ? Comment est évalué ce niveau de menace ? Comment les protéger et préserver la riche biodiversité qu’elles abritent ? Selon le dernier rapport de l’IPBES sur la biodiversité, la civilisation industrielle serait venue à bout de près de 90% des zones humides à la surface du globe : marais, lits fluviaux, lacs, zones côtières, Autant de zones à l’équilibre fragile et qui ont très largement été anthropisées. Et pour cause, ce sont dans ces zones que la civilisation humaine s’est sédentarisée, et elle recèle de nombreuses espèces de faune et de flore. Maintenant qu’elles sont sur le point de disparaître, comment protéger les dernières qui restent ? @franceculture. Légende image : Entre 1980 et 2015, les zones humides auraient régressé de près de 35%. Crédits photo: Sky Noir Photography by Bill Dickinson / Getty.

#Energie

► Paris-Saclay souffle le chaud et le froid avec un réseau énergétique innovant. « Les villes sont bien les premiers lieux de consommation d’énergie et donc les premières concernées par la transition énergétique », déclarait ce lundi 24 juin, François de Rugy, l’actuel ministre de la Transition écologique et solidaire, en inaugurant le réseau de énergétique de Paris-Saclay. « C’est un enjeu environnemental, mais également social puisqu’en diversifiant l’offre d’énergie, on diminue aussi son coût ». Le réseau d’échange de chaleur et de froid de Paris-Saclay s’appuie sur la plus grande boucle de distribution tempérée de France, alimentée par la chaleur géothermique de la nappe phréatique de l’Albien, une énorme réserve d’eau de 425 milliards de m3 qui s’étend sur 84.000 km², sur tout le Bassin parisien, de la Champagne à la Normandie et de la Picardie à la Beauce. @villeintelmag

#Ville

► Alphabet dévoile sa ville du futur à Toronto. Le projet de « smart-city » de Google est plus que jamais sur les rails à Toronto. Sidewalk Labs, la filiale d’Alphabet (maison mère de Google) dédiée aux innovations urbaines, a dévoilé ce lundi les plans du projet de quartier de haute technologie qu’il compte bâtir sur les quais de la plus grande ville canadienne. Un peu moins d’un an après avoir reçu l’aval des autorités pour démarrer les plans, Alphabet a détaillé dans un pavé de 1.500 pages comment il comptait transformer cet ancien site industriel faisant face au lac Ontario, ainsi que les nombreuses innovations technologiques qu’il compte développer sur place. Voitures autonomes, rues chauffées l’hiver, édifices entièrement en bois alimentés par des énergies renouvelables, infrastructure souterraine pour les livraisons à domicile, centre logistique dédié à améliorer le trafic urbain et la qualité de l’air… Alphabet va mettre à disposition l’ensemble de son magasin urbain du futur pour transformer les quais de Toronto. @LesEchos.

x► Le mardi 11 juin, les Sénateurs Ronan Dantec (Loire-Atlantique) et Jean-Yves Roux (Alpes-de-Haute-Provence) ont remis au gouvernement un rapport sur la nécessité d’adapter dès à présent les infrastructures du pays. Ils ont listé les conséquences du « choc climatique inévitable » qui se profile à l’horizon 2050 et ont constaté que la France n’est pas prête à les affronter. « Au-delà de certains services de l’État, du monde scientifique et de quelques collectivités territoriales ou acteurs économiques pionniers, la mobilisation des acteurs de terrain et des filières économiques reste insuffisante », regrettait un co-auteur avant d’appeler à « changer d’échelle et d’ambition dans la mise en œuvre des politiques d’adaptation ». @franceculture. Légende image : Une ville face au désert. Crédits : John M Lund Photography Inc / Getty.

#Commerce

► E-commerce : les grandes ambitions d’Instagram, la pépite à 158 milliards de Facebook. Le projet de cryptomonnaie de Facebook, libra, a capté toute la lumière des projecteurs ces derniers jours. Mais le groupe de Mark Zuckerberg continue en parallèle de peaufiner le virage d’Instagram, sa pépite. L’application de partage de photos est en train de mettre le cap vers le commerce mobile. Depuis le mois de mars, Instagram teste un service (« Checkout ») aux Etats-Unis avec 22 grandes marques partenaires (Nike, Adidas, Zara, etc.) pour permettre aux utilisateurs d’acheter directement depuis l’application. Aujourd’hui, 80 % de son milliard d’utilisateurs mensuels « suivent » au moins une marque. « Nous pouvons débloquer énormément de valeur de la part de chaque partie impliquée », a assuré Adam Mosseri au « Financial Times », en référence aux utilisateurs, grandes marques mais aussi à la grande communauté d’« influenceurs » qui peuplent Instagram et sont des prescripteurs et déclencheurs d’achats. @LesEchos.

#Cyberpiratage

Un hacker parvient à se connecter à un réseau de la Nasa avec un nano-ordinateur à 30 euros. Un hacker a réussi à infiltrer le réseau informatique d’un centre de la Nasa en 2018, selon un rapport de l’inspecteur général de l’agence spatiale publié le 18 juin. Cette attaque informatique, qui a forcé la Nasa à déconnecter temporairement certains systèmes de contrôle des vols spatiaux, a été lancée sans machine très sophistiquée. L’assaillant a utilisé pour son méfait un nano-ordinateur : un Raspberry Pi. Lancé en 2012, le Raspberry Pi, qui coûte en général une trentaine d’euros (mais d’autres modèles un peu plus chers existent) et a déjà connu plusieurs versions, a été vendu à plusieurs dizaines de millions d’exemplaires. @franceinfo.

#RevueDeLiens

► – Les milliardaires américains veulent être taxés davantage. Plusieurs personnalités, parmi lesquelles George Soros ou le cofondateur de Facebook Chris Hughes, ont signé une lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle de 2020. Elles évoquent la création d’un impôt sur la fortune, qui toucherait les 0,1 % d’Américains les plus favorisés. (@LesEchos) ; – Comment l’IoT peut rendre les routes plus sûres et intelligentes. Interview de Cécile Villette, cofondatrice et CEO d’Altaroad (@frenchweb) ; – L’essor de la climatisation, une grave menace pour le climat. Le développement de l’air conditionné dans les pays émergents provoquera un doublement des émissions de CO 2 liées à la climatisation d’ici à 2050. L’Agence internationale de l’énergie préconise d’améliorer l’efficacité énergétique des climatiseurs pour désamorcer cette bombe à retardement (@LesEchos) ; – Canicule : peut-on se passer de la clim ? (@LesEchos) ; – A la campagne, le « Smart Village » veut parler d’égal à égal avec la « Smart City » (@LCI) ; – La ville intelligente d’Alphabet sera capable de suivre ses citoyens tout en protégeant leurs données (@itsocial_fr) ; – E-commerce : les grandes ambitions d’Instagram, la pépite à 158 milliards de Facebook. Rachetée par Facebook pour près de 1 milliard de dollars en 2012, l’application de partage de photos compte accélérer dans le commerce mobile. (@LesEchos) ; – Facebook et Google bientôt obligés de révéler la valeur des données personnelles ? Un projet de loi alliant démocrates et républicains a été déposé au Sénat américain. Il imposerait aux géants du numérique de déclarer à la SEC les bénéfices financiers tirés de l’exploitation des données, et de faire la transparence sur leur utilisation. Techniquement très compliqué, répondent les plateformes. (@LesEchos) ; – Haine en ligne : Facebook fournira les adresses IP à la justice française (Le_Figaro).