16 Août

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 16 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Nature

► L’industrie devrait s’intéresser aux secrets des tardigrades qui intriguent les chercheurs. Les tardigrades sont les êtres vivants les plus résistants sur Terre. Qui sont-ils ? Quels sont leurs réseaux ? Par Michel Cassé, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), Université Paris-Saclay et Simon Galas, Université de Montpellier. Ils sont griffus et mythologiquement beaux. Les tardigrades, microscopiques invertébrés aux allures de Pokémons, sont créatures terrestres. Mais si demain on découvrait la vie, ailleurs, sur une autre planète, on pourrait fort bien les trouver lovés au chaud, ou au froid, dans d’extraterrestres cocons. Et pour cause. Grâce à leur capacité de survie dans les conditions les plus hostiles et d’adaptation aux fluctuations environnementales les plus extrêmes, ces organismes poussent très loin l’art de survivre. @latribune.

#Agriculture

► Pour l’ONU, l’agriculture de masse est le moteur de l’effondrement climatique. « Les êtres humains doivent absolument changer leur façon de manger et de cultiver pour éviter d’accentuer le changement climatique que nous vivons actuellement ». C’est la conclusion alarmante du dernier rapport de l’ONU, publié le 8 août dernier. L’agriculture de masse est l’une des causes principales du changement climatique et nous devons absolument repenser notre façon de cultiver nos terres pour y remédier. L’étude révèle à quel point l’augmentation des productions agricoles est nuisible pour notre planète. L’agriculture de masse impliquant des actions telles que la déforestation, l’élevage du bétail, l’utilisation de pesticides ou la surconsommation d’engrais, génère plus d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre. @siecledigital.

#Commerce

► Comment Prime est devenu l’atout maître d’Amazon. Un million d’écouteurs, 200.000 télévisions, 100.000 boîtes Tupperware et des milliers de tests ADN… Cette année encore, les produits soldés pendant le Prime Day sur Amazon sont partis comme des petits pains. Au-delà des recettes engrangées, cette opération de promotion organisée par le géant de l’e-commerce depuis 2015 vise surtout à convaincre de nouveaux internautes de souscrire à Prime. A 119 dollars par an, cet abonnement donne accès à la livraison gratuite et illimitée en deux jours pour des millions de produits ainsi que de nombreux autres avantages : streaming vidéo et musique, livres audio, carte de crédit… Le programme de fidélité lancé en 2005, quelque dix ans après la création de l’entreprise, a joué un rôle central dans sa transformation en leader de l’e-commerce et reste l’un des moteurs de sa croissance. En avril 2018, le géant de Seattle avait indiqué avoir dépassé les 100 millions de membres à travers le monde. Mais les spécialistes estiment que, rien qu’aux Etats-Unis, le nombre d’abonnés est supérieur à ce chiffre. Selon une récente étude d’eMarketer, plus de la moitié des foyers américains auront signé pour Prime d’ici à la fin de l’année ! @LesEchos.

#Banque

► Les Gafam dans la banque : et si on arrêtait de crier au loup ? Tribune de Guillaume Bourdon (cofondateur de Quinten). La conquête de la banque par les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) ne serait plus qu’une question de temps. Récemment, « The Economist », l’hebdomadaire britannique de référence, titrait « La banque est enfin sur le point d’être disruptée ». Dans l’éditorial, la revue fondait sa certitude sur la généralisation des applications de paiement en Asie, et surtout sur les deux dernières offensives d’Apple et de Facebook dans le secteur. Le premier a lancé une carte bancaire en partenariat avec Goldman Sachs. Et le second a annoncé, urbi et orbi, la création d’une monnaie virtuelle dont la valeur sera indexée sur plusieurs monnaies pour éviter les fluctuations. Il est vrai que l’histoire récente de certains marchés pourrait donner du crédit à la thèse de l’annexion bancaire. Parmi les nombreux domaines récemment disruptés, la distribution est certainement celui où le mode opératoire utilisé inquiète le plus les experts de la banque. Lire la suite de la tribune sur le site @LesEchos.

#Technologie

► SoftBank se rêve en faiseur de rois des nouvelles technologies. Le groupe nippon va lancer un fonds de 108 milliards de dollars et prendre des participations dans des sociétés misant sur l’intelligence artificielle, la robotique ou l’Internet des objets. Quel est le dirigeant le plus puissant de la Silicon Valley ? Mark Zuckerberg, de Facebook, ou Jeff Bezos, d’Amazon ? Ni l’un ni l’autre, à en croire le magazine spécialisé Fast Company, qui leur préfère le Japonais Masayoshi Son, une figure incontournable de la tech mondiale.Surtout depuis qu’en 2016, le patron de SoftBank a été à l’origine du fonds de capital-risque le plus doté de la planète (près de 100 milliards de dollars, soit environ 90 milliards d’euros). Vision Fund, dont la vocation est d’offrir « un investissement sans précédent » aux prochains géants de « la révolution de l’information ». A son actif figurent des investissements majeurs dans des sociétés telles qu’Uber, WeWork ou Slack. @lemondefr.

#RevueDeLiens

► – « Les dirigeants de Facebook doivent craindre la prison en cas d’abus ». Face à la domination de Facebook, aussi propriétaire de Whatsapp et Instagram, Gilles Babinet, vice-président du Conseil national sur le numérique, tire l’alarme (@le_Parisien) ; – En Indonésie, 700 km à pied en marche arrière pour dénoncer la déforestation. Pour attirer l’attention sur la déforestation de l’archipel, un quadragénaire est sur le point d’achever un périple de 700 kilomètres à pied et à l’envers (@lemondefr) ; – UPS teste actuellement des camions autonomes en Arizona. Des trajets de 160 kilomètres sont effectués en secret depuis plus de trois mois (@siecledigital) ; – Doit-on continuer à produire du plastique ? Le groupe Royal Dutch Shell ouvrira en 2020 une nouvelle usine de plastique aux Etats-Unis. Alors que de nombreuses personnes y voient un moteur économique, beaucoup redoutent l’impact environnemental d’un tel projet (@LesEchos) ; – Non, le Wi-Fi n’est pas un « tueur silencieux ». Plusieurs articles alarmistes dénoncent la responsabilité des connexions sans fil pour des risques de stérilité, de perturbation du développement des enfants, de dérèglement des fonctions cérébrales… (@lemondefr) ; – Modération : YouTube serait plus indulgent avec les influenceurs les plus connus. D’après 11 modérateurs de YouTube, la plateforme est moins stricte avec les créateurs les plus connus, ceux qui génèrent les plus importants revenus grâce à la publicité (@FigaroTech) ; – UPS a annoncé jeudi 15 août une prise de participation minoritaire dans la société chinoise TuSimple, spécialisée dans les camions autonomes. Une opération qui permet aux deux partenaires de poursuivre l’expérimentation de transport de marchandises par véhicules autonomes entamée il y a 3 mois. (@LUsineDigitale) ; – Sur Twitter, Amazon s’est lancé dans une campagne de lutte contre les critiques auxquelles elle fait face en engageant des salariés qui tweetent pour redorer son blason (@Figaro_Economie).

15 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 15 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Ville

► Des gestes simples pour rendre notre quotidien plus durable. Président de l’association « La Ville Intelligente Citoyenne » (LVIC) une structure qui s’est fixé pour objectif de mettre le citoyen au cœur du débat sur la Smart City, Tony Canadas, signe, pour l’été, une tribune qu’il propose à tout un chacun d’adopter. Des gestes d’éco-citoyens qui vont nous permettre d’aller dans le sens d’une ville plus agréable à vivre tant sur le plan économique, écologique que social. Il explique : « En effet nous croyons, souvent à tort, que la défense de notre santé et de notre environnement ne nous concerne pas vraiment et que le geste que nous ferons, si tant est que nous sommes tentés de le faire, ne sera qu’une goutte d’eau dans un océan, lui-même en danger. Et pourtant nous, les citoyens, représentons une force capable d’agir sur la société consumériste que nos parents ont créée et dont nous poursuivons et amplifions le développement, de plus en plus néfaste. » Légende image : Nos déchets deviennent de plus en plus importants… Crédits Photo Adobe Stock.

#Climat

► En France, le réchauffement climatique fait évoluer le travail des pompiers. Les pompiers sont confrontés cet été en France à un risque d’incendie maximum, même dans les régions autrefois plutôt épargnées. Depuis une dizaine d’années, l’évolution du climat oblige les soldats du feu à de nouvelles organisations. Entretien avec le capitaine Alexandre Jouassard, du SDIS de Seine-et-Marne, porte-parole de la fédération nationale des sapeurs-pompiers de France qui explique que pour faire face aux incendiex, « il existe un vrai développement de nos moyens aériens pour avoir des zones d’écopage. Les Canadair ont besoin d’eau. Sur une zone en feu, après un premier largage, ils doivent pouvoir trouver de l’eau à proximité. Plusieurs points d’eau existent en région parisienne, avec la Seine évidemment. Ces zones n’avaient pas été testées jusqu’à présent pour les Canadair, qui ont besoin d’accès particuliers pour leur permettre d’écoper en toute sécurité. Nous avons fait ces tests l’an passé, et de nombreuses régions commencent à réfléchir à leurs futures zones pour pouvoir demander les vecteurs aériens s’ils devaient être confrontés à un feu très important dans les prochains mois ou années. » @franceculture.

#Transport

► De l’hydrogène en France, des emplois en Chine ? La tortue doit certainement avoir une stratégie d’une ingéniosité inégalée. Elle sait en effet qu’au niveau mondial plusieurs lièvres avancent à toute vitesse sur le chemin de la transition énergétique des transports : la Corée du Sud produira 3 millions de véhicules électriques hydrogène en 2040, dont un tiers à l’export. La Chine surtout met 11 milliards d’euros sur la table pour bâtir une société de l’hydrogène dont la mobilité est une composante clef : un million de véhicules qui ne rejettent que de l’eau circuleront dès 2030. Ils sont déjà 2.500 sur les routes (contre 300 environ en France). En France, la fin de la vente des véhicules thermiques est d’ailleurs annoncée pour 2040. 2040, c’est « demain » dans le monde automobile, vu les investissements à réaliser pour construire les lignes de production. Des équipementiers comme Michelin et Faurecia l’ont bien compris : en mars 2019 ils ont décidé de créer une joint-venture pour donner naissance, ensemble, à un leader mondial des systèmes hydrogène pour la mobilité. @LesEchos.

► La voiture à hydrogène a-t-elle plus d’avenir que la voiture électrique à batterie ? Utilisé depuis le début du XXème siècle pour gonfler les dirigeables, puis propulser les fusées, l’hydrogène commence tout juste à se faire une place sur le marché des transports plus conventionnels. Depuis quelques années, certains constructeurs d’automobiles misent sur ce gaz très dense énergétiquement, mais plus léger que l’air, pour alimenter des voitures garanties sans émission de CO2C’est en tout cas le pari qu’ont fait les géants automobiles Toyota, Hyundai et Honda, à qui l’on doit l’essentiel des 12 000 voitures à hydrogène en circulation dans le monde aujourd’hui. En pleine croissance, le marché de la voiture électrique à batterie va-t-il donc se faire doubler par celui, à peine naissant, de la voiture à hydrogène ? À en croire Paul Lucchese, président de l’Accord Hydrogène de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), la voiture à hydrogène n’a pas grand-chose à envier au véhicule électrique à batterie. « L’intérêt de l’hydrogène, détaille l’ingénieur, se fait particulièrement ressentir quand on a besoin d’autonomie », en particulier pour les véhicules lourds comme les camions, mais aussi pour les voitures sur les longs trajets. Programmée pour 2020, la prochaine génération de Toyota Mirai – qui coûte aujourd’hui environ 80 000 euros, promet ainsi une autonomie de 650 kilomètres et un temps de charge inférieur à 5 minutes, contre 400 km d’autonomie et huit heures de temps de charge pour les voitures électriques à batterie, précise-t-il. @usbeketrica.

#Commerce

► « Les centres commerciaux géants sont là pour rester » Du Canada au Maroc en passant par la Chine, la Malaisie et Dubaï, la journaliste Rinny Gremaud a passé 23 jours à écumer les megamalls, ces mastodontes qui ont poussé au quatre coins du globe et incarnent le triomphe de la société de consommation. Elle a raconté son éprouvant périple dans Un monde en toc (Seuil), un livre que nous avons pris le temps de lire un peu plus d’un an après sa sortie en mars 2018. Elle a fait le constat que « les centres des villes se ressemblent toujours plus. Parce que le paysage commercial s’est harmonisé sous l’empire de grands groupes internationaux qui se sont étendus partout. Le voyage s’est démocratisé mais on retrouve les mêmes enseignes, les mêmes artères commerciales, à Berlin, Barcelone ou New York. (…) Les modes de consommation dans les centres commerciaux induisent des comportements standardisés : quand on va au cinéma, on mange du pop corn ; quand on va dans un centre commercial, on boit une boisson lactée dans un gobelet, etc. Ces petits gestes deviennent une sorte d’horizon culturel universel. » @usbeketrica.

#Gafa

► Objectif démantèlement. Cinq milliards de dollars… Le prix du pardon. Au bout d’un an et demi de négociations, c’est la somme qu’a accepté de régler Mark Zuckerberg à la Federal Trade Commission, le régulateur en charge de la protection des consommateurs, pour manquements à ses obligations concernant la protection de la vie privée de ses utilisateurs. Clap de fin pour le scandale « Cambridge Analytica ». Le prince de Menlo Park aurait cependant tort d’imaginer que les ennuis sont derrière lui. La veille de cette grosse claque, le 23 juillet, le département américain de la Justice annonçait qu’il ouvrait un examen approfondi sur d’éventuelles pratiques anticoncurrentielles de la part des platesformes Internet, dont Facebook, mais aussi Google, Amazon et Apple. Un mois plus tôt, ces mêmes géants du Net passaient sur le gril d’une commission de la Chambre américaine des représentants, accusés, là encore, de position dominante. @LExpress.

#RevueDeLiens

► – La chute paradoxale du cours du cobalt. Entre janvier et juin, le prix du métal, essentiel à la fabrication des batteries, a décroché de 58 %, malgré la progression de l’électrique dans l’industrie automobile (@lemondefr) ; – Des centaines d’employés de Google dénoncent un éventuel contrat avec les services de l’immigration américains. Une pétition a été lancée pour refuser de fournir des prestations aux services américains de l’immigration afin de ne pas « faciliter la violation des droits humains » (@lemondefr) ; – Sur le Web, Yext veille au grain pour les entreprises. La start-up américaine s’assure de la fiabilité des informations concernant ses sociétés clientes. (@FigaroTech).

14 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 14 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Climat

► Le bateau-laboratoire Energy Observer a rejoint l’Arctique, « épicentre du changement climatique »Le bateau laboratoire Energy Observer, premier navire capable de produire son propre hydrogène, a rejoint samedi 10 août 2019 l’archipel du Svalbard, en Norvège, dans l’océan arctique. Une étape symbolique de son tour du monde, selon les organisateurs. « Après 5.700 km parcourus depuis Saint-Pétersbourg dans des conditions climatiques défavorables et en autonomie énergétique totale, Energy Observer est arrivé ce samedi 10 août aux îles du Spitzberg à 78° de latitude nord dans l’archipel du Svalbard », a annoncé l’équipage de cette expédition dans un communiqué. Parti de Russie, Energy Observer a navigué en autonomie énergétique totale et atteint cette région, à l’est du Groenland, menacée par la fonte des glaces et considérée comme « l’épicentre du changement climatique ». @Sciences_Avenir. Légende image : L’Energy Observer, premier navire capable de produire son propre hydrogène, aux îles du Spitzberg, à 78° de latitude nord dans l’archipel du Svalbard. Crédit photo : Energy Observer / Julien Voigt.

#Anthropocène

► Quand l’histoire humaine rencontre celle de la Terre… Dresser l’inventaire écologique d’un modèle de développement devenu insoutenable, qui ébranle bien des idées reçues sur notre prétendue « prise de conscience environnementale » et ouvre des pistes pour vivre et agir politiquement dans l’Anthropocène. Les scientifiques nous l’annoncent, la Terre est entrée dans une nouvelle époque : l’Anthropocène. Ce qui nous arrive n’est pas une crise environnementale, c’est une révolution géologique d’origine humaine. Depuis la révolution industrielle, notre planète a basculé vers un état inédit. Les traces de notre âge urbain, consumériste, chimique et nucléaire resteront des milliers voire des millions d’années dans les archives géologiques de la planète et soumettront les sociétés humaines à des difficultés considérables. Faisant dialoguer science et histoire, cette conférence vise à donner une réponse historique à une question simple : comment en sommes-nous arrivés là ? Un monde fini ? @franceculture.

#Economie

► La Californie va-t-elle mettre à terre l’ubérisation de l’économie ? Les pouvoirs législatifs de l’État de Californie, berceau de nombreux géants de la « tech », examinent un projet de loi qui pourrait entraîner la requalification de dizaines de milliers de travailleurs indépendants en salariés. C’est une histoire qui donne des sueurs froides aux géants américains des VTC et autres entreprises spécialisées dans la mise en relation, attaqués sur leur terre natale. Cette semaine, le législateur californien reprend l’examen d’un projet de loi qui pourrait bien faire tanguer le modèle économique de sociétés comme Uber ou Lyft. Le texte AB-5 a été déposé en décembre dernier par l’élue démocrate Lorena Gonzalez. Validé à l’Assemblée, il doit désormais être examiné par le Sénat de « l’État doré ». Le principe de ce texte est simple : il vise à transformer une décision de la Cour suprême de Californie en loi pour mieux protéger les travailleurs indépendants. @Figaro_Economie.

#Alimentation

► Boulogne-Billancourt : dans ce marché, les invendus sont transformés en biogaz. Les feuilles de laitue échouées au milieu des cageots ne feront bientôt plus partie du décor des marchés. Celui d’Escudier, à Boulogne-Billancourt, a déjà fait place nette : depuis le début du mois d’août, les vendeurs ont reçu la consigne de jeter les invendus alimentaires dans des sacs dédiés à cet effet. Des agents du Syctom, l’agence métropolitaine des déchets ménagers, viennent ensuite récupérer les sacs pour les envoyer en unité de méthanisation. Dans le département, d’autres communes, comme Gennevilliers et Bois-Colombes, s’y sont mises depuis quelques mois. Une fois collectés, les fruits, légumes, viandes, poissons sont transformés en compost pour se substituer aux engrais chimiques (dans les parcs et jardins publics et sur les champs agricoles) ou en biogaz. @le_Parisien.

#MediaSocial

► Facebook reconnaît avoir écouté et transcrit des conversations privées d’usagers. Facebook vous a-t-il écouté ? L’agence Bloomberg (en anglais) révèle, mardi 13 août, que le réseau social a payé des centaines de sous-traitants pour transcrire des extraits sonores de conversations de certains usagers. Après avoir longtemps nié tout recours à cette pratique pour améliorer le ciblage publicitaire, l’entreprise de Mark Zuckerberg a fini par reconnaître les faits. Dans un communiqué transmis à l’agence financière, Facebook avoue en effet avoir fait transcrire des enregistrements sonores de conversations mais explique avoir, au préalable, obtenu l’autorisation des usagers de son application Messenger. Selon Bloomberg, les employés qui sont chargés de la transcription s’inquiètent des implications éthiques de leur travail, n’étant ni informés de l’origine des enregistrements de conversations, ni de l’usage qu’en fait l’entreprise. Les sous-traitants avaient pour mission de vérifier si l’intelligence artificielle du réseau interprétait correctement les messages qui avaient été rendus anonymes. @franceinfo.

#IA

► Comment l’intelligence artificielle va rendre notre vie terriblement ennuyeuse. L’intelligence artificielle (IA) s’immisce partout : elle effectue des diagnostics médicaux, écrit des articles de journaux, crée des oeuvres d’art, rend tous nos objets «intelligents», répond à nos questions les plus difficiles. Tout cela avec une efficacité redoutable. La voiture autonome éviterait ainsi 90% des accidents de la route. Les algorithmes détectent les cancers plus tôt et plus précisément qu’un médecin. L’IA serait aussi plus impartiale, évitant par exemple les préjugés de genre ou de race lors des décisions de justice. Elle nous délivrera des tâches fastidieuses et chronophages. Elle évitera les bulles financières et les recrutements ratés. Elle mettra au point des produits parfaits, rendra simple ce qui était autrefois complexe. Un rêve. @bymaddyness.

#RevueDeLiens

► – Dans le Puy-de-Dôme, « le barrage est vide et cela fait trois semaines que l’on n’arrose plus ». Le déficit pluviométrique est quasiment de 50 % dans le département depuis le 1er janvier. Depuis le 26 juillet, le bassin de l’Allier a été classé « en niveau d’alerte de 10 heures à 18 heures » avec une interdiction de prélever de l’eau dans le milieu naturel. (@lemondefr) ; – Le ton se durcit entre YouTube et ses vidéastes. Fort de 21.000 membres, le collectif The YouTubers Union s’est associé avec IG Metall, la plus puissante organisation syndicale en Europe, pour réclamer plus de transparence à la plateforme de Google. Ils menacent d’intenter une action en justice si YouTube ne s’assoit pas à la table des négociations. (@LesEchos) ; – Chine : des avatars ultra-réalistes liront des livres audio avec la voix des auteurs (@siecledigital).

13 Août

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 13 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Agriculture

► « Elles avaient tellement d’allure » : des vaches highlands pour régénérer la terre. La ferme d’Olivier et Blandine Gabilleau est nichée dans les marais de la vallée de la Cisse, qui s’étire du massif forestier de Marchenoir à Chouzy-sur-Cisse, juste derrière Blois (Loir-et-Cher). Leur maison est une ancienne bâtisse monastique, entourée de noisetiers, au sommet d’une pente caillouteuse. Tout en bas, les sabots immergés, broute un troupeau de soixante-quinze vaches highlands, une race originaire d’Ecosse, au long pelage cuivré et aux cornes interminables. Les bêtes, réputées excellentes débroussailleuses, vivent et dorment dehors toute l’année. « J’en suis tombé amoureux lors d’un voyage au parc national du Morvan. Elles avaient tellement d’allure. On savait que c’était pour nous », dit Olivier, 51 ans. A lire aussi : Des solutions pour la planète. @lemondefr. Crédit photo : Nicolas Wietrich pour Le Monde.

#Agriculture

► Une ferme urbaine de 14 000 m², la plus grande d’Europe, ouvrira à Paris en 2020. La capitale s’apprête à accueillir la plus grande ferme urbaine d’Europe. Nichée sur les toits du Parc des expositions, porte de Versailles, cette oasis urbaine de 14 000 m², encore en construction, devrait produire jusqu’à une tonne de fruits et légumes par jour en haute saison. Avant son ouverture prévue au printemps 2020, The Guardian fait un point d’étape. « L’objectif est de faire de cette ferme un modèle de production durable reconnu mondialement », explique au quotidien britannique Pascal Hardy, fondateur d’Agripolis, l’entreprise agricole urbaine à l’origine du projet. « Nous utiliserons des produits de qualité, cultivés au rythme des cycles de la nature, au cœur de Paris. » @lemondefr.

#Alimentation

► Phénix lutte contre le gaspillage alimentaire 2.0. Le rapport du GIEC du 8 août a insisté sur la nécessité d’une plus grande sécurité alimentaire passant, entre autres, par la réduction du gaspillage. Aujourd’hui 25% à 30% de la production totale de nourriture est gaspillée, ce qui représente 10 millions de tonnes de nourriture jetées par an en France. Le gaspillage alimentaire est un réel enjeu environnemental, car s’il était un pays, il serait le 3ème plus gros émetteur de gaz à effet de serre de la planète. Face à cette situation, des solutions émergent, notamment grâce aux nouvelles technologies. Parmi celles-ci, on trouve Phénix. Créée en 2014, la start-up cherche à lutter contre le gaspillage alimentaire. Dès le début, elle a ciblé la grande distribution en proposant de simplifier le don alimentaire à des associations. Pour cela, Phénix propose un service de coaching sur le terrain, où un employé de l’entreprise vient mettre en relation des associations avec des commerces. @FigaroTech.

#Immobilier

► Les buildings en bois sortent de terre aux Etats-Unis. Il n’en existe aujourd’hui qu’à peine plus de 200. Mais les buildings construits en bois pourraient bien devenir de plus en plus nombreux au cours des prochaines années aux États-Unis. Séduits par la capacité du matériau à stocker le CO2 absorbé lors de sa croissance pendant une centaine d’années (alors que les process de fabrication du béton et de l’acier aujourd’hui massivement employés sont au contraire très émetteurs), des architectes et des collectivités tentent de faire évoluer l’opinion publique et les codes de la construction. À ce jour, seuls les Etats de l’Oregon et de Washington autorisent la construction d’immeubles en bois de plus de 12 étages, alors qu’il en existe en Norvège de 18 étages. La Californie est en passe de le faire également. @latribune

#Cryptomonnaie

► Pékin serait prêt à lancer sa cryptomonnaie « made in China ». C’est ce que l’on appelle l’art du double discours. Depuis plus d’un an, les autorités chinoises menacent publiquement d’interdire le bitcoin et les activités qui y sont liées. Mais en sous-main, le géant asiatique, en conflit commercial avec les Etats-Unis, travaille sur son propre projet de… cryptomonnaie. Un projet qui a d’ailleurs très bien avancé. Comme le rapportent plusieurs médias, l’un des responsables de la Banque populaire de Chine (BPC) a même déclaré que le projet était « presque prêt ». Mu Changchun, responsable du département paiement de l’institution, n’a toutefois pas donné de calendrier, laissant entendre lors d’un forum chinois organisé le 10 août que le lancement était imminent.  @LesEchos. A lire aussi : La Chine en passe de lancer sa cryptomonnaie nationale @Figaro_Economie.

#Technologie

► L’éthique dans les écoles d’informatique : préparer au mieux les ingénieurs aux problématiques de demain. Par Laure Delmoly, Journaliste indépendante. Billet invité. Cyberattaques, utilisation abusive des données personnelles, commercialisation de robot cuiseur comportant une caméra : les problématiques éthiques liées aux nouvelles technologies font partie de l’actualité quotidienne. Les nouvelles technologies sont un véritable vecteur de progrès, mais créent également de nouvelles menaces pas toujours correctement anticipées. Comment la France forme-t-elle ses futurs ingénieurs à ces problématiques ? Comment conjuguer innovation et éthique ? Nous nous sommes entretenus avec les responsables pédagogiques des écoles 42, EPITA et Epitech. @metamedia.

#RevueDeLiens

► – Gafa : objectif démantèlement. Google, Amazon, Facebook et Apple sont si puissants qu’ils sont dans le viseur de la justice américaine. Certains candidats démocrates veulent leur démantèlement (@LExpress) ; – Sylvain Kahn : « En occupant les parkings ou les ronds-points, les “gilets jaunes” signifient que ces lieux existent » Pour l’historien et géographe, le mouvement social a permis à de nombreux Français de regarder leur pays d’un autre œil et de découvrir toute la pluralité de l’espace dans le monde moderne (@lemondefr) ; – Climat : l’Australie débloque 300 millions d’euros pour aider les îles du Pacifique. L’annonce de cette enveloppe intervient alors que Canberra a lancé une offensive de charme auprès des îles du Pacifique pour contrer l’expansionnisme chinois dans la zone. (@lemondefr) ; – GM et Volkswagen ne croient plus à l’avenir des voitures hybrides. Les deux constructeurs automobiles ont confirmé au « Wall Street Journal » qu’ils se concentraient sur la production de voitures électriques, qui leur permettent de respecter plus facilement les normes en matière de consommation, en particulier en Chine et en Europe. (@LesEchos) ; – Pourquoi Donald Trump s’attaque à la loi protégeant les espèces menacées aux Etats-Unis. La loi qui a permis la sauvegarde d’animaux emblématiques comme le grizzly ou le condor est affaiblie, au grand dam des écologistes (@lemondefr) ; – Le réseau social Tumblr racheté pour une bouchée de pain. L’entreprise avait été rachetée pour 1,1 milliard de dollars il y a six ans par Yahoo!, qui la revend aujourd’hui pour un montant inférieur à dix millions de dollars (@FigaroTech) ; – L’hôpital privé de Clairval, dans le 9ème arrondissement de Marseille, a été victime le 10 août d’une cyberattaque qui a entraîné un black-out informatique. Selon nos informations, l’ensemble des 120 établissements du groupe français de santé Ramsay a été visé (@franceinfo) ; – Climato-scepticisme et médias : la duperie – {Sciences²} (@Huetsylvestre) ; – L’intelligence artificielle, la nouvelle matrice d’Amazon. Le géant de Seattle a mis les bouchées doubles pour rattraper son retard dans le « deep learning ». Aujourd’hui, l’IA est au coeur de son activité marchande, de ses appareils domotiques, comme l’assistant vocal Echo, mais surtout de sa « cash machine », son service de cloud AWS. (@LesEchos).

12 Août

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 12 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Alimentation

► « Il est possible de nourrir la planète sans augmenter la surface cultivée »Olivier De Schutter, professeur à l’université de Louvain (Belgique) et coprésident du Panel international d’experts sur les systèmes alimentaires durables (IPES-Food), explique dans un entretien sur le site @lemondefr : « Il est possible de nourrir la planète sans augmenter la surface cultivée, voire en la réduisant. D’abord, en agissant sur la demande : il n’y a aucune fatalité dans le fait que les régimes alimentaires aillent toujours vers plus de protéines animales, exigeant des surfaces plus grandes pour le fourrage animal ou pour l’élevage. Ensuite, en luttant contre les pertes et gaspillages, qui demeurent considérables dans les chaînes alimentaires : environ un tiers de la production agricole mondiale est perdue. Enfin, et surtout, la diffusion large de l’agroforesterie, combinant un couvert arboré avec des cultures notamment alimentaires, permet de faire l’usage le plus raisonné et le plus efficient de la terre. »

#Télécoms

► Pylônes en impression 3D ou végétalisés, la solution miracle des télécoms ? Des pylônes aussi beaux que des arbres, complètement végétalisés, construits grâce à l’impression 3D… Des solutions nouvelles commencent à arriver dans les télécoms. Ces pylônes d’un nouveau genre, plus esthétiques que les antennes traditionnelles, pourraient bien soulager les opérateurs télécoms au moment où justement, la 5G va entraîner leur multiplication sur le territoire. Dans les télécoms, les pylônes sont un actif stratégique, particulièrement recherché par les fonds d’infrastructures. Plus un opérateur dispose de pylônes, meilleur est le signal pour les abonnés. La France compte aujourd’hui 81.000 pylônes (tous opérateurs confondus) dont 64.000 sont en 4G, selon la Fédération française des télécoms (FFT). (@LesEchos).

#Environnement

► Indonésie: à Surabaya, un ticket de bus coûte 3 bouteilles ou 10 gobelets en plastique. A la gare routière très fréquentée de Surabaya, ville indonésienne de près de trois millions d’habitants, des milliers de personnes prennent le bus gratuitement en troquant des bouteilles en plastique et des gobelets jetables usagés contre des tickets, dans le cadre d’un plan anti-pollution prometteur. Un trajet en bus d’une heure s’échange contre trois grandes bouteilles, ou cinq bouteilles de taille moyenne ou encore 10 gobelets en plastique, à condition qu’ils ne soient ni souillés ni écrasés. @Sciences_Avenir.

► L’aéroport de San Francisco va interdire la vente de bouteilles d’eau en plastique. Boire de l’eau dans une bouteille en plastique sera une habitude qui aura quasiment disparu dans les halls de l’aéroport de San Francisco (SFO) à compter du 20 août. Cette mesure, qui s’inscrit dans le cadre du plan « zéro déchet » de l’aéroport lancé il y a trois ans, est une première mondiale. Désormais, les voyageurs devront se munir de récipients qu’ils pourront remplir dans l’une des fontaines qui auront été mises en place, soit plus d’une centaine. Sinon, ils pourront toujours acheter une bouteille d’eau en verre, en matériaux compostables certifiés, ou en aluminium recyclé. @Figaro_Economie.

#TiersLieux

► Fablabs, coworking… Dans les coulisses des tiers-lieux, ces espaces hybrides en plein essor. Un tiers-lieu, c’est quoi ? À mi-chemin entre le domicile et le bureau, les tiers-lieux, ou espaces de travail polyvalents, traduisent des réalités très différentes. « Il n’y a pas de modèle-type de tiers-lieux, il existe différents business models, différents profils, différentes vocations, sur différents territoires », prévient Vincent Gollain, directeur du département d’économie de l’Institut Paris Région (IPR). Ainsi, selon l’IPR, un tiers-lieu peut aussi bien être un bureau mutualisé, c’est-à-dire un télécentre qui offre accès à des salariés de différents groupes à des ordinateurs et à Internet, qu’un centre d’affaires, un espace de coworking où salariés, indépendants et entreprises peuvent louer un espace de travail, mais aussi un atelier de fabrication numérique (dit « fablab »), un garage solidaire, un incubateur/accélérateur d’entreprises…. Si les premiers tiers-lieux ont commencé à apparaître dans la Silicon Valley à l’ère du digital, l’Allemagne a ensuite hérité de ces espaces dans une logique de créativité numérique. Plus récemment, la France a suivi le pas, et le marché des tiers-lieux s’y structure petit à petit. @Challenges.

#IA

► Il faut « dissiper le malentendu sur « les prétentions infondées » de l’intelligence artificielle » Il faut « dissiper le malentendu sur « les prétentions infondées” de l’intelligence artificielle » Une tribune de Michèle Sebag, directrice adjointe du Laboratoire de recherche en informatique de l’université Paris-Sud, membre de l’Académie des technologies. Elle écrit : « Selon mes estimés confrères Michel Raynal et Gérard Roucairol, « les enthousiasmes technologiques (blockchain, machine learning, intelligence artificielle) gagneraient à se confronter avec la réalité des résultats de la recherche en informatique. L’absence de formation et la capacité d’oubli [masquent] les preuves d’impossibilité qui datent des années 1980-1990. Pour les geeks et les hackeurs, la seule existence d’un programme informatique qui prétend résoudre un problème vaut preuve de l’exactitude de la solution » (« Les techniques numériques sont porteuses d’erreurs funestes si elles ne s’appuient pas sur des résultats scientifiques », « Le Monde » du 7 juillet 2019). Je ne connais pas le blockchain ; en revanche, cette dénonciation des « prétentions infondées » de l’intelligence artificielle (IA) me semble reposer sur un malentendu que je souhaite dissiper. » Lire la suite de la Tribune sur le site @lemondefr.

#RevueDeLiens

► – Deliveroo met fin à ses activités en Allemagne. La licorne britannique a annoncé ce lundi à ses clients ainsi qu’à ses livreurs qu’elle arrêtait ses activités outre-Rhin à compter du 16 août, mettant au chômage des centaines de livreurs. Deliveroo subit de plein fouet la consolidation du secteur en Europe. (@LesEchos) ; – Feu vert pour Salto, l’arme française anti Netflix. Plateforme en ligne et sur abonnement, Salto, qui a reçu lundi le feu vert de l’Autorité de la concurrence, proposera les flux des chaînes en direct, les programmes en rattrapage ainsi que des services de vidéos à la demande (@Challenges) ; – L’Autorité de la concurrence autorise le lancement de Salto, le « Hulu » à la française. Le service de télévision de rattrapage et de vidéo par abonnement proposé par France Télévisions, TF1 et M6 va pouvoir démarrer au premier trimestre 2020, au prix de quelques concessions à l’antitrust français. Une « équipe de France de l’audiovisuel » saluée par Delphine Ernotte, PDG de France Télévisions (@LesEchos) ; – Bytedance défie Baidu et lance son moteur de recherche en Chine. La start-up la mieux valorisée du monde, maison mère de Tik Tok, a lancé son propre navigateur pour contrer le quasi-monopole de Baidu. Un moteur de recherche qui ressemble à s’y méprendre à celui de Google, absent du pays depuis 2010, mais qui répond aux exigences de la censure chinoise. (@LesEchos).

11 Août

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 11 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Cosmos

► Les radiotélescopes monumentaux du plateau de Bure se multiplient. Les radiotélescopes monumentaux du plateau de Bure se multiplient. Gotlib disait avec humour que toutes les bandes dessinées de science-fiction se caractérisent par la présence en arrière-plan d’un décor « à la fois insolite et grandiose ». Insolites et grandioses, ce sont précisément les mots qui viennent à l’esprit en découvrant les neuf radiotélescopes monumentaux perchés sur le plateau de Bure, dans les Hautes-Alpes, à plus de 2500 mètres d’altitude. Insolites par leur présence à cette hauteur, dans ce paysage caillouteux inaccessible recouvert de névés épars ; grandioses par leurs proportions irréelles : chacune des neuf antennes fait la taille d’un immeuble haussmannien, avec des coupoles collectrices de 15 mètres de diamètre. @Le_Figaro. Légende image : Les radiotélescopes du plateau de Bure font la taille d’un immeuble haussmannien, avec des coupoles collectrices de 15 mètres de diamètre. Crédits photo : Patrick Domeyne.

#Ville

► Un prix pour les maires qui redéploient l’artisanat au cœur des villes. Pour valoriser les initiatives des édiles en faveur du développement de l’économie de proximité CMA France, le réseau des chambres de métiers et de l’artisanat lance le prix « Ma ville mon artisan ». Bernard Stalter, le président de CMA France, a eu cette idée en constatant, lors de ses déplacements dans les territoires, que de nombreuses communes prenaient des mesures concrètes pour soutenir leurs artisans et commerçants. « Nous souhaitons valoriser les bonnes pratiques pour qu’elles se diffusent et soient partagées », indique-t-il. Faciliter l’installation des artisans dans les centres commerciaux implantés au cœur de la ville, en instaurant des tarifs préférentiels, organiser la gratuité des transports en commun ou du stationnement pour une durée donnée, et ainsi rendre les centres-villes attractifs… certaines initiatives sont en effet simples à dupliquer. Les municipalités ont jusqu’au 30 septembre pour déposer leur dossier en ligne : https://www.artisanat.fr/evenements/prix-ma-ville-mon-artisan. @Figaro_Economie.

► Villes circulaires du monde:que peuvent faire les infrastructures vertes ? À l’heure actuelle, plus de la moitié de la population mondiale vit dans des villes, tandis que les prévisions font état d’une augmentation des deux tiers d’ici 2050. De nombreuses personnes vivant dans de petites zones génèrent de grandes quantités de déchets, une consommation élevée de ressources et une consommation importante d’énergie. Nous pouvons combattre ces problèmes avec les idées qui sous-tendent l’économie circulaire. Si nous devions envisager nos villes comme des villes circulaires, à quoi ressembleraient-elles ? Vert. Et pourquoi ? Parce que réaliser une économie circulaire signifie utiliser la nature comme modèle. Avec l’aide des infrastructures vertes, nous pouvons prendre la nature comme exemple et transformer nos villes en villes circulaires. @FR_Conversation.

#Transport

► La voiture autonome n’est pas pour demain (ni pour après-demain). « Dans un an », promettait Elon Musk en avril dernier, « nous aurons des millions de voitures avec conduite autonome, logiciel autonome, tout ». Il a même affirmé lors d’une interview avec The Verge que Tesla aurait fabriqué et mis en service un million de véhicules autonomes d’ici fin 2020. Le tout avec un niveau 5 d’automatisation, le plus haut niveau –c’est-à-dire que les voitures pourraient voyager partout, dans n’importe quelle condition, sans être humain derrière le volant. Il y a néanmoins un problème avec ces promesses d’avenir brillant : Elon Musk ne cesse de revenir dessus, surtout lorsqu’elles concernent Tesla. La voiture autonome pourrait encore nécessiter quelques années voire décennies de recherche et développement avant d’être mature, et sécurisée,  pour le marché. @koriifr.

#Commerce

► Stéphane Laurens : « L’influence des moteurs de recommandation est en réalité un phénomène commun ». Une tribune de Stéphane Laurens, Professeur de psychologie sociale à l’université Rennes-2. Il réfute, dans une tribune au « Monde », l’idée d’un « danger » de manipulation par les algorithmes des sites marchands, alors qu’il s’agit de pratiques aussi vieilles que le commerce. Il écrit : « Dans le compte rendu d’une étude américaine sur l’influence des moteurs de recommandation sur nos choix et nos goûts, le chercheur Charles Cuvelliez mettait en garde ses lecteurs : « Nos goûts et préférences pourraient être manipulables par des outils. Un site peu scrupuleux peut donc nous amener à payer pour des biens de consommation qui ne nous plaisent pas forcément ou qui ne nous correspondent pas. Pis, ces mêmes outils nous inciteront aussi à payer plus cher pour des biens parce qu’ils nous font croire qu’on les aime ». (« Les moteurs de recommandation font plus qu’influencer nos choix : ils modifient nos goûts ! »Le Monde du 11 mai 2019). Lire la suite de la tribune sur le site @lemondefr.

#Afrique

► Au Ghana, des coopératives pour aider les femmes à tirer profit du karitéLa route en asphalte et les maisons en béton laissent place à un chemin de terre bordé de huttes. Le village de Dakpemyili se trouve à une demi-heure de voiture de Tamale, la grande ville du nord du Ghana. Un bourg de 230 habitants comme il en existe beaucoup dans cette région essentiellement rurale, plus pauvre que le reste du pays. La savane se dessine à perte de vue. Le climat sahélien y est sec en cette période de fin du ramadan. Dès 6 heures, les femmes sont à l’ouvrage dans les champs. Munies de bassines, elles ramassent les petites noix vertes qui, depuis plusieurs années, ont permis d’améliorer le quotidien : le karité. Rebecca Richard, coiffée d’un foulard bigarré et chaussée de bottes pour se prémunir contre les morsures de serpents, se courbe pour attraper les noix et les ranger dans son seau. « Pendant la période de récolte, de juin à septembre, nous sommes dans les champs tous les matins », témoigne la femme de 35 ans. @lemondefr

#RevueDeLiens

► – Deliveroo : des livreurs manifestent contre la nouvelle grille tarifaire. Une trentaine de livreurs Deliveroo se sont rassemblés samedi en fin de journée place de la République à Paris pour protester contre la nouvelle grille tarifaire imposée par la société britannique et réclamer « un minimum horaire au niveau du Smic » (@Challenges) ; – « Les États-Unis doivent adapter leur dispositif antitrust aux géants d’Internet ». L’auteur Nassim Nicholas Taleb* du best-seller mondial Le Cygne noir**, statisticien spécialiste de l’évaluation des risques, juge urgent et vital de démanteler les mastodontes qui dominent le secteur du numérique (@FigaroVox) ; – Nicolas Bouzou : « Démanteler les Gafam, un cadeau à la Chine ». Les enseignements tirés du démantèlement des trusts américains vers 1900 ne doivent pas être appliqués sans discernement à l’ère de l’économie numérique, très différente de l’économie fordiste du XXe siècle, plaide l’essayiste (@FigaroVox) ; – Le monde d’Amazon. La génération née avec Amazon a vingt ans. A elle la tâche historique de décider de la place et du rôle des géants du numérique dans le monde qui vient. Avant qu’il soit trop tard (@LesEchos).

10 Août

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 10 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Agriculture

x► Des millions de criquets pèlerins envahissent la capitale du Yémen. Des millions de criquets pèlerins ont envahi la semaine passée Sanaa, la capitale du Yémen, dévastant de nombreuses exploitations agricoles mais faisant le bonheur de certains. Beaucoup d’habitants sont descendus dans les rues avec de grands filets pour attraper des insectes afin de les transformer en mets. « Nous le chassons pour le cuisiner avec de l’huile. Nous le mangeons avec du riz et du pain, c’est vraiment délicieux », a expliqué un habitant de la ville au journal « The National ». Dans les marchés, des sacs de criquets à vendre ont même fait leur apparition. Toutefois, les agriculteurs du district de Hamdan, au nord de Sanaa, ont déploré cette invasion d’insectes. @ParisMatch. Légende image : Un homme tente d’attraper des sauterelles en se tenant sur un toit alors qu’elles envahissent la ville de Sanaa, contrôlée par les rebelles (Yemen). Crédit photo : Mohammed Huwais / AFP / Getty Images.

#Nature

► En Bolivie, l’astucieuse gestion de la forêt pour préserver l’eau. « Approchez-vous, elles ne piquent pas. » Protégées du soleil ardent de midi par de hauts toborochis en fleur, les abeilles de Don Yreño entrent et sortent de la ruche, nuage doré ronflant dans la moiteur tropicale. Les señoritas (demoiselles), comme on appelle, en Bolivie, cette espèce de petite taille, produisent un miel réputé dans la région pour ses vertus curatives, vendu six fois le prix de son pendant comestible. Un complément de revenu non négligeable pour Don Yreño et sa femme, parents de 9 enfants, qui en bénéficient après avoir signé avec leur municipalité un accord réciproque pour l’eau (ARA), sous l’égide de l’ONG Fundación Natura. En contrepartie de huit ruches, l’agriculteur s’est engagé à garder intacte pendant 5 ans une cinquantaine d’hectares boisés qu’il possède à quelques kilomètres de sa ferme, sur les collines moussues bordant le somptueux parc national Amboro, point de rencontre de l’Amazonie et des Andes. @Le_Figaro

#Science

► Comment les citoyens transforment les savoirs scientifiques. Comment laisser place à la diversité des expériences, des savoirs et des expertises dans un monde scientifique encore très cloisonné ? La question était au coeur des « Conversations éthique, science et société » organisées par l’Espace éthique Île-de-France le 4 juin 2019 à l’Institut Imagine. Aujourd’hui, les « savoirs expérientiels » gagnent en crédibilité et se développent dans des structures comme l’Université des patients. Pourtant, la prise en compte de ces savoirs, de ces expériences de vie et de ces expertises acquises dans et par la pratique peine encore à trouver un écho dans les programmes de recherche des grandes institutions scientifiques. Pour Léo Coutellec, maître de conférences en épistémologie et éthique des sciences contemporaines à l’Université Paris-Sud / Paris-Saclay, il s’agit d’une injustice à mettre à jour et à combattre. Comment laisser place à la diversité des expériences, des savoirs et des expertises dans un monde scientifique encore très cloisonné ? En un mot : comment pluraliser les savoirs ? Cette question était au cœur des « Conversations éthique, science et société » organisées par l’Espace éthique Île-de-France le 4 juin 2019 à l’Institut Imagine. @usbeketrica.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Quel avenir pour 8chan, le forum qui a hébergé les manifestes des dernières fusillades aux Etats-Unis ?. À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Que faisiez-vous avant Internet ? ; – Comment Internet a transformé mon cerveau – décryptage avec 4 auteurs hyper-connectés ; – Ce que l’on peut apprendre de la Finlande sur la bataille contre les fake news ; – Comment les marques prévoient leurs revenus en analysant les réseaux sociaux ; – Le New York Times teste la blockchain pour lutter contre la désinformation.

#MediaSocial

► Le forum 8chan fermé – La plateforme de discussions gérée par ses utilisateurs, connue pour être un eldorado de la liberté d’expression, est devenue le lieu de rencontre privilégié de personnes racistes et extrémistes. Ces six derniers mois, trois auteurs de fusillades aux Etats-Unis avaient aussi publié leur « manifeste » de revendication sur 8chan. Le créateur de la plateforme, Fredrick Brennan, qui a revendu son site en 2014, a appelé à sa fermeture dimanche dernier. Matthew Prince, le PDG de la société de sécurité informatique Cloudflare, a annoncé sur son blog que le contrat avec 8chan serait résilié dès le lendemain. 8chan a tenté de trouver de nouveaux partenaires mais a raté son retour en ligne. Le cas de 8Chan relance les réflexions sur la surveillance du web et de la libre expression en ligne. Pour Barack Obama, qui a réagi sur Twitter, « il faut que les autorités et les plateformes Internet trouvent de meilleures stratégies pour réduire l’influence de ces groupes haineux ». Donald Trump a quant à lui déclaré que « les dangers d’Internet et des médias sociaux ne peuvent être ignorés. Et ils ne seront pas ignorés. » Des élus américains veulent interroger Jim Watkins, le propriétaire de 8chan qui affirme dans une vidéo coopérer avec les forces de l’ordre mais dénonce aussi la mise hors ligne du site au nom de la liberté d’expression. Fermer 8Chan ne résoudra pas le problème de la haine en ligne, d’autres sites pourraient proliférer dans des recoins encore plus sombres d’internet. @Metamedia.

► Facebook, Instagram, LinkedIn… Quand les réseaux sociaux aident la justice. Le 12 juillet dernier, un Marocain âgé de 31 ans se voyait refuser le renouvellement de son titre de séjour au motif de ses propos sur Facebook, selon une décision de la cour administrative d’appel de Paris. Deux mois plus tôt, pour décider de la compétence de la justice française à propos du litige de l’héritage de Johnny Hallyday, des juges de Nanterre se sont appuyés sur des publications Instagram des époux Smet. Depuis janvier 2019, l’administration fiscale scrute les réseaux sociaux pour lutter contre la fraude : gare à ceux qui partagent au vu et au su de tous sur Facebook ou Instagram leurs virées en Porsche ou leurs vacances aux Seychelles… @Le_Figaro.

#RevueDeLiens

► – Comment l’intelligence artificielle de Google DeepMind peut aider à préserver la biodiversité. DeepMind, l’entreprise de Google dédiée à l’intelligence artificielle, se lance dans l’écologie. Son algorithme va être mobilisé pour aider à préserver la faune du précieux Parc national de Serengeti. (@Numerama).

09 Août

Régions.news #389 – Edition du vendredi 9 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes.». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.0715

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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Légende image. Un monastère (Bumthang) au Bhoutan. Photo de Sylvain Bouzat / Getty. Le Bhoutan, Petit Etat de 750 000 habitants dans l’Himalaya, coincé entre la Chine et l’Inde est, avec le Surinam, un des  rares pays avec un taux de carbone négatif. La forêt très dense absorbe plus de carbone que les habitants n’en émettent… Mais, cela pourrait ne pas durer. Depuis une vingtaine d’années, le nombre de voitures et de camions explose. Conséquences : le Bhoutan doit importer de l’essence, lui qui était producteur d’électricité grâce à ses barrages et les embouteillages se multiplient en particulier dans la capitale Thimphu. Les autorités ont décidé de développer le réseau de bus et favoriser les voitures hybrides ou véhicules électriques.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

► Val-de-Marne : le téléphérique est validé par la commission d’enquête publique. Le premier téléphérique urbain de la région parisienne, reliant Villeneuve-Saint-Georges à Créteil, devrait donc voir le jour à l’horizon 2024-2026, malgré des réserves émises. En effet, la commission demande que le projet comporte un dispositif occultant la vision vers le bas. Cette réserve répond à la crainte des habitants de subir le regard des passagers. Plus de 10.000 personnes par jour seraient susceptibles d’emprunter ce mode de transport.

► « Le textile arrive à un tournant : l’urgence écologique ! Et les Hauts-de-France ont tous les ingrédients pour fabriquer la mode du futur, circulaire, écoresponsable ! », s’enthousiasme Annick Jehanne responsable de l’association « Plateau fertile » À Roubaix (Nord), son association fédère industriels et start-ups pour « réinventer » un secteur meurtri et assurer sa survie. Sur 300 m² d’une ancienne usine roubaisienne, ce lieu ouvert en 2018 « permet à 120 entrepreneurs, enseignes de la distribution et de l’habillement, de réfléchir ensemble, partager outils et compétences, fabriquer de petites séries de produits » éco-conçus, recyclés et « inventer de nouveaux ‘business-models’ où rien ne se jette », explique Annick Jehanne, cofondatrice de l’association pilote Nordcréa. Deuxième industrie la plus polluante au monde, la mode « doit aujourd’hui changer ou mourir », ajoute-t-elle

► En Seine-et-Marne, entrepreneurs et agriculteurs sont en train de développer un bioplastique sans pétrole. Un plastique créé à partir de miscanthus. Cette plante n’a besoin d’être ensemencée une seule fois pour les 20 ou 25 ans à venir. Ainsi l’idée est née dans un hangar de la Brosse-Montceau en Seine-et-Marne. Le procédé consiste à tout réduire en miettes pour obtenir une résine après des heures de macération. De quoi fabriquer un plastique garanti sans hydrocarbure, un plastique 100% végétal. « On sait faire des contenants à partir de cette matière-là, on sait peut-être faire des sacs plastique, aussi sur du filaire », explique Xavier Venard de la société Polybiom. Gobelets, tissus, nappes, revêtements de sol et même matériaux isolants. Le procédé vient d’être breveté et pourrait intéresser nombre de secteurs industriels. « On peut imaginer de l’alimentaire comme tout ce qui est emballage de restauration rapide », pense Olivier Suty, directeur de l’entreprise MSL.

Légende image. « La voiture sur le lampadaire », œuvre de l’artiste Benedetto Bufalino est exposée lors de l’exposition « Les Extatiques » sur l’esplanade du quartier de La Défense. « Les véhicules mécaniques (…) sont devenus à la fois une gêne pour la circulation et l’occasion de dangers permanents. Ils ont, de plus, introduit dans la vie citadine de nombreux facteurs nuisibles à la santé. » Depuis ce constat formulé par le célèbre architecte Le Corbusier en 1933, la critique de l’invasion des villes par la voiture n’a jamais cessé surtout dans ce contexte de préoccupations environnementales n’a rien arrangé. Au point que, depuis 40 ans, toutes les villes ont adopté des mesures pour exclure ou limiter la voiture en ville. Découvrir les 5 exemples de grandes villes qui veulent bannir les voitures. Photo : @padam92

#Série_Eté [Digital, Environnement et Europe] – Episode 4 : la ville et le réchauffement (la suite)

► Marjorie Musy, directrice de recherche au Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) à Nantes (Loire-Atlantique), explique sur le site @lemondefr : « Nous travaillons à partir de mesures effectuées en ville, mais analyser les phénomènes dans ces environnements complexes est difficile. Pour cela, nous concevons des modèles de simulation en 3D afin de comparer les aménagements en fonction de la forme de la rue ou des bâtiments, comme à Lyon dans trois types de quartiers, où l’on a évalué les effets de différents aménagements : la végétalisation, l’arrosage des rues, le blanchiment des surfaces… (…) Avec ces simulations, on peut faire intervenir différents paramètres, jouer sur les scénarios, les types de bâtiments, la couleur de la surface, la vitesse du vent, l’ensoleillement… Cela permet d’étudier l’impact de l’aménagement sur la température de l’air mais aussi sur le confort des personnes, ce qui est une notion très différente. »

► Comment l’Internet des Objets (IoT- Internet of Things) peut aider les villes en période de canicule ? En Australie, la municipalité de Bendigo a installé un réseau d’objets connectés qui consiste à noter les différences de température pour aider les habitants à mieux gérer leurs activités. Ainsi, dans les espaces publics, les ateliers et les bureaux, les systèmes d’air conditionné connectés repèrent les pics de température et adoptent le bon régime afin d’éviter les chocs thermiques entre l’intérieur et l’extérieur.

► Toutes les grandes villes du monde sont concernées par les effets de l’augmentation des températures qui pousse municipalités et citoyens à développer à tour de bras des solutions éco-responsables. Les projets de mobilité décarbonnée, de fermes urbaines et d’éco-quartiers fleurissent à Paris comme à New-York, et à Shangaï comme à Berlin. À Marseille, l’éco-quartier Smartseille, qui a vu le jour l’année dernière, utilise les ressources de la Méditerranée afin de pourvoir aux besoins énergétiques de ses habitants. Grâce à un échangeur thermique, les calories et les frigories présentes dans l’eau de mer sont extraites, stockées puis redistribuées pour rafraîchir maisons, immeubles et bureaux.

#Transport

► Le samedi 3 août, les départs et les retours de vacances se croisent sur les routes françaises. Une fin de semaine noire. Vinci autoroutes en a profité pour diffuser en direct des images filmées par un drone, de l’A61. Cette vidéo live, disponible sur Youtube, montre le péage de Toulouse nord avec ses cortèges de véhicules. D’’après Vinci autoroutes. Le drone vient compléter les informations-trafic qui sont mises à disposition. À lire aussi : En Espagne, des drones utilisés pour sanctionner les conducteurs imprudents.

#LiensVagabonds publiés par le site Métamedia.

► Réchauffement climatique, fake news et info « sustainable ». À retenir cette semaine sur le site de @Metamedia : – Les géants de la tech sont le nouveau visage de l’impérialisme américain ; – Il est temps de réguler les plateformes avec des lois et non des amendes.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 9 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Alimentation

► Assurer la sécurité alimentaire mondiale malgré le réchauffement climatique : le rapport du GIEC adopté par une délégation de 195 pays. En clair : comment le réchauffement climatique affecte les terres consacrées aux cultures, à l’élevage ou encore les forêts, et par ricochet la sécurité alimentaire, mais aussi comment les pratiques agricoles ou la déforestation agissent sur le climat. @lemondefr. Légende image : Une rizière près de Calcutta, en Inde, le 31 janvier. Crédit photo : Rupak de Chowdhuri / Reuters.

#Agriculture

► Rapport du Giec : les agriculteurs face au défi de protéger les sols sans labourer. Le rapport des experts du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a dénoncé, jeudi 8 août, l’accélération de l’érosion des sols. En France, de nombreux agriculteurs ont appris à se passer des labours. Ludovic Joiris a renoncé à labourer ses champs. L’agriculteur cultive plus de 300 hectares dans l’Essonne. Il compte entretenir la protection naturelle des sols. Grâce à une couche superficielle de matière organique, ses terres sont protégées. Si cette technique est recommandée par certains scientifiques, c’est parce qu’elle permettrait de conserver le carbone dans les sols, un des principaux gaz à effet de serre. Plus de labours, c’est aussi quatre fois moins de carburants dépensés et moins de temps passé sur un tracteur. Selon Godefroy Potin, exploitant dans le Val-d’Oise, impossible de planter des betteraves sans labourer. Renoncer à cette technique l’exposerait à d’autres problèmes, comme la prolifération de mauvaises herbes. Dans ce cas, il est donc nécessaire pour les agriculteurs d’utiliser des produits chimiques. Même Ludovic Joiris avoue ne pas pouvoir se passer de produits herbicides, mais il indique utiliser aujourd’hui deux fois moins de pesticides. @franceinfo.

#Commerce

► Comment Casino va ouvrir un hypermarché le dimanche après-midi… sans caissier. Si de nombreux supermarchés ouvrent déjà le dimanche après-midi, avec des horaires prolongés jusqu’à minuit ou de façon continue (24h/24), c’est la première fois en France que des consommateurs pourront faire leurs courses dans un magasin de cette taille (5 000m2). À l’origine de cette expérimentation il y a « la volonté de répondre à une demande de nos clients. Ouvrir le dimanche après-midi, et de façon automatique, cela va permettre de faciliter la vie de nombreux consommateurs qui ne peuvent pas faire leurs courses le reste de la semaine », explique au Figaro le service communication des enseignes Casino. Pour Laurent Jamin, expert de la distribution chez le groupe de conseil en marketing Nielsen, le choix d’un magasin à proximité du centre-ville est décisif: « on observe que cette demande d’ouverture des magasins le dimanche est spécifiquement urbaine. Il ne viendrait pas à l’idée de Casino d’ouvrir, le dimanche après-midi, un hypermarché de cette taille en pleine campagne. Le fait qu’il soit accessible facilement peut nous permettre d’envisager qu’il y a des consommateurs demandeurs d’une prolongation de l’ouverture du magasin le dimanche », analyse-t-il. @Figaro_Economie.

#Energie

► Voiture à hydrogène : la Chine lance son Grand Bond en Avant. « Nous devons créer une société de l’hydrogène » déclare purement et simplement Wan Gang, sans doute un des plus hauts responsables chinois en matière de planification des grandes politiques industrielles et énergétiques du pays. « Cela doit devenir une priorité nationale, et pour cela nous allons surmonter tous les obstacles qui nous empêchaient jusque-là de développer la pile à combustible » ajoute-t-il. Une initiative prise d’autant plus au sérieux que Wan Gang est le premier responsable politique chinois à avoir cru, il y a 20 ans, au développement exponentiel de l’automobile électrique dans le pays. A ce jour, plus d’1 million de ces voitures circulent en Chine. @BFMBusiness

#MediaSocial

► La haine est-elle totalement devenue intrinsèque aux réseaux sociaux ? Que n’avait-on pas promis comme horizons nouveaux lorsque les réseaux sociaux ont commencé à faire irruption dans les débats jusqu’à confisqués par les décideurs, les leaders d’opinion et les sachants ? Aux yeux des initiateurs de réseaux, c’était la promesse et l’avènement d’une société plus fluide, plus ouverte et plus collective où savoirs, dialogues et opinions allaient profiter à toutes et tous. Très rapidement, la machine s’est pourtant détraquée. Dévoyée par les remugles de l’âme humaine, elle a engendré des espèces digitales qui se bornaient jusque-là à la lettre d’insulte anonyme glissée dans la boîte aux lettres et la brève de comptoir bien pourrie et décomplexée qui ne dépassait pas la longueur du zinc. Les réseaux sociaux sont devenus un pain bénit pour les minorités radicales hurlantes, les trolls déjantés, les egos boursouflés et les haters. Le blog du Communicant.

#Déchets

► Bertrand et son âne ramassent les déchets sur la plage. Bertrand Denié et son âne Oscar sont employés par l’intercommunalité. Chaque saison, ils reprennent leur ramassage sur le littoral, entre Bricqueville et Coudeville. Si l’âne donne un sérieux coup de main pour porter les déchets, il a aussi l’avantage d’attirer le public pour faire passer le message de l’écologie. Autre avantage, si le nettoyage mécanique tend à fragiliser la laisse de mer, Oscar et Bertrand, en intervenant manuellement, prennent soin de l’écosystème. Ils peuvent aussi ramasser de petits morceaux de plastiques. Ceux que les poissons peuvent ingérer. @franceinfo.

► Le plastique recyclé est en plein essor. De gros ballots de déchets viennent de débarquer, les opérateurs se précipitent pour les trier. Pas de temps à perdre chez ExcelRise, une PME française qui surfe sur l’essor du recyclage des films plastiques. Alors que la pollution des océans et son impact sur la biodiversité fait les gros titres avec un sommet international organisé à Paris, cette petite société basée à Montbrison dans la Loire développe une production intégrée, allant du tri du déchet au film recyclé. « Le marché du recyclage plastique est en train d’exploser », confie à l’AFP Sébastien Wolff, co-fondateur et patron d’ExcelRise, qui escompte multiplier par dix sa production de films plastiques recyclés d’ici 2025, pour atteindre 40.000 tonnes annuelles.. @Sciences_Avenir.

#JeuVidéo

► Jason Rubin, d’Oculus : « Les joueurs sont de plus en plus satisfaits par la réalité virtuelle ». Après une certaine effervescence au milieu des années 2010, la réalité virtuelle (VR) est, peu à peu, retombée dans un oubli relatif, en dehors des passionnés du genre. A l’E3 2019, le salon mondial du jeu vidéo qui se tient tous les ans à Los Angeles, aucun projet majeur de réalité virtuelle n’a été annoncé par les constructeurs et studios de jeux vidéo – même si les ventes de matériel sont reparties à la hausse en début d’année. Seul Oculus, le pionnier du secteur, et son acteur le plus en vue depuis son rachat par Facebook, disposait d’un stand pour présenter ses nouveautés. La marque a lancé, en 2019, deux modèles de casques de réalité virtuelle : l’Oculus Rift S, une mise à jour de son casque-phare (qui requiert d’être branché à un ordinateur), et l’Oculus Quest, sorti en mai 2019, un casque nomade plus puissant et performant que le Go. @lemondefr.

#RevueDeLiens

► – Peut-on (vraiment) faire confiance aux applis pour « mieux consommer » ? Pensées pour mieux informer les consommatrices et consommateurs sur ce qu’ils achètent, les applis conso se sont multipliées ces derniers mois, Yuka en tête. Mais celles-ci dépendent bien souvent de fichiers en open source, dont la fiabilité est variable et, parfois, des industriels eux-mêmes (@bymaddyness) ; – La blockchain peut-elle renverser le management traditionnel ? L’organisation hiérarchique et hyper concurrentielle des entreprises traditionnelles est de plus en plus remise en cause. La blockchain permet, elle, une organisation du travail collaborative et auto-gérée (@bymaddyness) ; – Microsoft écoute des conversations Skype pour son intelligence artificielle (@FigaroTech) ; – « Le maire est le seul élu qui conserve la confiance des Français ». Après la mort en exercice du maire de Signes (Var), le chercheur Bruno Cautrès rappelle que la figure du maire suscite encore l’estime de ses concitoyens. Et il souligne que, pourtant, cette fonction politique est en crise (@FigaroVox) ; – E-commerce : la concurrence s’organise. Jumia, MercadoLibre, ou encore Shopee, qui sont ces nouveaux e-commerçants qui marchent sur les pas d’Amazon ? (@LesEchos) ; – Climat : de Thatcher à Greta Thunberg, le Giec en 4 points. A l’aune des inquiétudes concernant le réchauffement climatique, les médias ont les yeux braqués sur le rapport du Giec. Mais qu’y a-t-il derrière ce sigle rébarbatif ? Dans quel contexte est né ce groupe d’experts du climat, et comment infléchit-il les décisions politiques des dirigeants ? (@franceculture) ; – Reconnaissance faciale : Facebook n’échappera pas à un procès. Juridique : Une cour fédérale américaine a rejeté la demande de Facebook de faire annuler une plainte en recours collectif déposée en 2015 par des internautes de l’Illinois. Ils reprochent au réseau social d’avoir exploité des données biométriques à leur insu (@zdnetfr) ; – Biarritz : le G7, un événement solaire. Un champ de panneaux solaires est en cours d’installation à Iraty. Il alimentera partiellement la salle de presse et les bus électriques qui relieront celle-ci au centre-ville de Biarritz. (@sudouest) ; – Facebook serait prêt à payer la presse pour un nouvel espace « info ». La société de Mark Zuckerberg négocie des contrats à plusieurs millions de dollars avec plusieurs éditeurs américains, affirme le « Wall Street Journal ». La nouvelle section « news » serait prévue pour cet automne (@LesEchos).

08 Août

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 8 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Environnement

► Au Brésil, la déforestation a été quatre fois plus forte en juillet 2019 qu’en juillet 2018. La déforestation au Brésil en juillet 2019 a été presque quatre fois supérieure au même mois l’année dernière, selon des chiffres officiels publiés mardi 6 août. Cela confirme un état des lieux préoccupant, mais remis en cause de façon régulière par le président d’extrême droite Jair Bolsonaro. L’Institut national de recherche spatiale (INPE) brésilien, l’organisme public chargé de mesurer la déforestation en Amazonie, a fait état de 2 254 kilomètres carrés de zones déforestées dans le pays le mois passé, contre 596,6 kilomètres carrés en juillet 2018. Soit une augmentation de 278% sur un an. @franceinfo. Légende image : Une vue aérienne de la déforestation dans l’ouest de l’Amazonie brésilienne, le 22 septembre 2017. Credit image : Carl de Souza / AFP).

#RéchauffementClimatique

► Un rapport du Giec appelle à une gestion plus durable des sols dans l’agriculture et la sylviculture. Les activités humaines ont une forte influence sur la qualité des sols et participent ainsi au réchauffement climatique. Ce sont les principales conclusions du rapport spécial du Giec publié jeudi 8 août, après l’approbation du texte par les 195 pays membres de ce groupe d’études sur le climat. Dans le détail, cette étude est consacrée au « changement climatique, la désertification, la dégradation des sols, la gestion durable des terres, la sécurité alimentaire et les flux de gaz à effet de serre dans les écosystèmes terrestres ». Elle évalue également les conséquences de l’agriculture et de la sylviculture sur la qualité des sols. @franceinfo.

#Nature

► Allier l’utile à l’agréable et servir la cause environnementale tout en se baladant dans la nature : c’est ce que propose depuis presque dix ans la plateforme en ligne Clicnat, gérée par l’association Picardie Nature, qui permet à n’importe qui de partager ses observations sur la faune locale et nourrir une base de données déjà riche de plus de 1,5 million d’entrées. Le principe est simple : il suffit de s’inscrire en ligne, puis de saisir la localisation et le nom des espèces observées. Les données sont ensuite vérifiées et mises en ligne afin de fournir la matière à la communauté scientifique comme aux collectivités locales pour analyser les territoires et engager des décisions. « Tout le monde peut contribuer, assure Sébastien Maillier, chargé de mission observatoire de la faune pour Picardie Nature. On incite toutefois les novices à poster un maximum de photos, voire de vidéos, pour s’assurer qu’ils ont identifié la bonne espèce. » L’association s’engage par ailleurs pour la formation de ses bénévoles en proposant des stages d’initiation et de perfectionnement aux inventaires naturalistes. @franceinfo.

#Déchets

► Boulogne-sur-Mer : la première plage sans plastique du littoral. Une plage sans aucun déchet plastique : c’est l’objectif visé par la ville de Boulogne-sur-Mer. Pour le mener à bien, la municipalité a mis en place plusieurs dispositifs : poubelles de tri, panneaux de sensibilisation, cendriers de poches distribués… « Là, vous avez l’exemple du dispositif avec ces 2 poubelles : jaune pour la partie plastique, noir pour les ordures ménagères« , explique avec application Ludovic Fayeulle, responsable des services techniques municipaux. Sur la plage, des poubelles de tri, parfois en forme de poissons, plus ludiques pour les enfants, mais aussi un gros travail de sensibilisation avec un peu partout, de nombreux panneaux. @franceinfo

#Commerce

► « J’ai besoin d’eux mais j’ai souvent envie de les tuer » : ces entreprises françaises à la merci d’Amazon. « Se lancer sur Amazon a été comme ouvrir une boutique sur les Champs-Elysées de chaque capitale du monde. » Ce témoignage très enthousiaste d’une entreprise spécialisée dans l’esthétique professionnelle est fièrement mis en avant sur le site d’Amazon, aux côtés d’autres success stories d’entreprises françaises. Depuis deux ans, la marketplace (ou place de marché) multiplie les initiatives à l’égard des entrepreneurs de l’Hexagone pour les inciter à vendre leurs produits sur sa plateforme numérique. D’après les chiffres d’Eurostat, à peine 16% des PME françaises vendaient en ligne en 2015, ce qui place la France au treizième rang de l’Union européenne. Amazon tente de s’engouffrer dans la brèche pour étendre son catalogue en proposant davantage de produits de fabricants français. « Le fait de référencer des produits de niches apporte à Amazon une réputation de qualité qui la démarque de ses concurrents », explique Michel Koch, directeur général de l’Institut du commerce connecté (ICC) à @franceinfo.

#Transport

► Les trottinettes électriques plus polluantes qu’on ne le pensait On sait depuis des mois que leur réputation de mode de transport propre est peu justifiée. Le magazine Quartz examinait en août 2018 les données de 129 trottinettes électriques dans la ville de Louisville dans le Kentucky. Avec une durée de vie moyenne de 28,8 jours, difficile de les qualifier de « durable ». Une nouvelle étude parue le 2 août, et réalisée cette fois par des scientifiques, vient enfoncer le clou : des chercheurs de la North Carolina State University ont calculé que l’impact moyen des trottinettes serait de 202 g de gaz à effet de serre par passager et par mile parcouru. Au détail, 50 % des GES seraient liées à la provenance des matériaux et à leur assemblage, 43 % à la collecte et à la distribution du produit final et 4,7 % à  la recharge de l’appareil. À condition, bien sûr, que ceux-ci soient rechargés de manière conventionnelle. À Paris, des juicers, (les personnes spécialisées dans la recharge des trottinettes après utilisation) ont été surpris en train d’utiliser des générateurs à essence pour les alimenter en énergie. @usbeketrica.

#Energie

► L’Allemagne veut devenir le leader mondial de l’hydrogène. Pour son approvisionnement en énergie, l’Allemagne s’intéresse de plus en plus à l’hydrogène comme alternative aux combustibles fossiles. Le pays espère utiliser l’hydrogène pour remplacer le charbon dont il dépend. Le mois dernier, Peter Altmaier, ministre allemand de l’Economie, a annoncé qu’il débloquerait des fonds pour vingt laboratoires de recherche spécialisés dans les applications de l’hydrogène. Altmaier a souligné que l’objectif était de faire de l’Allemagne le pionnier mondial des technologies de l’hydrogène. Les propriétaires de gazoducs, en revanche, ont demandé des modifications réglementaires pour ajouter de l’hydrogène à leur approvisionnement. @msnfrance.

#Monnaie

► Les véritables intentions de Facebook avec le libra. Une tribune, Jean-Paul Betbeze. Mais pourquoi donc Mark Zuckerberg présente-t-il le libra comme une « monnaie » et ne dit-il pas : « moyen de paiement » ? On a connu le fondateur de Facebook plus avisé. Ce serait certes moins marketing de dire que les 35 millions de Français-Facebookiens ou les 2,3 milliards de ses clients pourront payer par le libra qu’en libra, mais il aurait soulevé bien moins d’oppositions inutiles. Le libra « monnaie » fait en effet figure de provocation, un peu dans la suite de l’aventure Facebook : connecter les humains par les mots d’abord, par l’argent ensuite. Le libra se veut peu coûteux à utiliser, mondial, stable. Peu coûteux, il va se trouver en butte aux banques classiques qui prennent des frais pour effectuer les virements, et plus encore aux réseaux spécialisés qui prélèvent beaucoup pour transférer vers les pays émergents l’épargne des salariés qui travaillent dans les pays industrialisés. Les banques et ces réseaux ne vont pas aimer, leurs clients oui. Lire la suite de la tribune sur le site @LesEchos.

#RevueDeLiens

► – Kjell Inge Rokke, celui qui veut nettoyer les océans. Le milliardaire norvégien qui a fait fortune dans la construction navale et l’offshore pétrolier a investi plus de 300 millions d’euros de sa fortune personnelle pour construire un yatch ultramoderne dédié à l’exploration marine et à l’incinération des plastiques de surface. Lancement prévu en 2020. (@LesEchos) ; – L’intelligence artificielle menacée par le « fake ». Si l’intelligence artificielle est un sujet à la mode, certaines innovations se révèlent plus artificielles qu’intelligentes. Et menacent l’émergence de véritables technologies de rupture. C’est le coup de gueule de Manuel Davy, fondateur de Vekia. (@bymaddyness) ; – Loiret : un village éphémère pour lutter contre la déviation de Jargeau. Du 11 au 18 août, un lieu éphémère baptisé « Le village de la Loire » près de Mardié accueillera militants écologistes, habitants et opposants au projet de la déviation de Jargeau. L’idée est de croiser les regards sur la question avant de décider de la suite à donner au mouvement. (@franceinfo) ; – Métropole du Grand Nancy : 202 caméras vous surveillent. La métropole du Grand Nancy a inauguré en juillet 2019 un centre de supervision urbain. Toutes les images des caméras de surveillance arrivent dans ce centre et sont contrôlées en permanence par sept salariés (@franceinfo) ; – Libra : Europe, USA, Royaume-Uni… les régulateurs réclament des garanties sur les données personnelles (@Cubic) ; – Instagram masque les likes : quel impact pour les utilisateurs, les influenceurs et les médias ? (@metamedia).