12 Août

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 12 août 2019

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers (Etats-Unis), en 2009.

#Alimentation

► « Il est possible de nourrir la planète sans augmenter la surface cultivée »Olivier De Schutter, professeur à l’université de Louvain (Belgique) et coprésident du Panel international d’experts sur les systèmes alimentaires durables (IPES-Food), explique dans un entretien sur le site @lemondefr : « Il est possible de nourrir la planète sans augmenter la surface cultivée, voire en la réduisant. D’abord, en agissant sur la demande : il n’y a aucune fatalité dans le fait que les régimes alimentaires aillent toujours vers plus de protéines animales, exigeant des surfaces plus grandes pour le fourrage animal ou pour l’élevage. Ensuite, en luttant contre les pertes et gaspillages, qui demeurent considérables dans les chaînes alimentaires : environ un tiers de la production agricole mondiale est perdue. Enfin, et surtout, la diffusion large de l’agroforesterie, combinant un couvert arboré avec des cultures notamment alimentaires, permet de faire l’usage le plus raisonné et le plus efficient de la terre. »

#Télécoms

► Pylônes en impression 3D ou végétalisés, la solution miracle des télécoms ? Des pylônes aussi beaux que des arbres, complètement végétalisés, construits grâce à l’impression 3D… Des solutions nouvelles commencent à arriver dans les télécoms. Ces pylônes d’un nouveau genre, plus esthétiques que les antennes traditionnelles, pourraient bien soulager les opérateurs télécoms au moment où justement, la 5G va entraîner leur multiplication sur le territoire. Dans les télécoms, les pylônes sont un actif stratégique, particulièrement recherché par les fonds d’infrastructures. Plus un opérateur dispose de pylônes, meilleur est le signal pour les abonnés. La France compte aujourd’hui 81.000 pylônes (tous opérateurs confondus) dont 64.000 sont en 4G, selon la Fédération française des télécoms (FFT). (@LesEchos).

#Environnement

► Indonésie: à Surabaya, un ticket de bus coûte 3 bouteilles ou 10 gobelets en plastique. A la gare routière très fréquentée de Surabaya, ville indonésienne de près de trois millions d’habitants, des milliers de personnes prennent le bus gratuitement en troquant des bouteilles en plastique et des gobelets jetables usagés contre des tickets, dans le cadre d’un plan anti-pollution prometteur. Un trajet en bus d’une heure s’échange contre trois grandes bouteilles, ou cinq bouteilles de taille moyenne ou encore 10 gobelets en plastique, à condition qu’ils ne soient ni souillés ni écrasés. @Sciences_Avenir.

► L’aéroport de San Francisco va interdire la vente de bouteilles d’eau en plastique. Boire de l’eau dans une bouteille en plastique sera une habitude qui aura quasiment disparu dans les halls de l’aéroport de San Francisco (SFO) à compter du 20 août. Cette mesure, qui s’inscrit dans le cadre du plan « zéro déchet » de l’aéroport lancé il y a trois ans, est une première mondiale. Désormais, les voyageurs devront se munir de récipients qu’ils pourront remplir dans l’une des fontaines qui auront été mises en place, soit plus d’une centaine. Sinon, ils pourront toujours acheter une bouteille d’eau en verre, en matériaux compostables certifiés, ou en aluminium recyclé. @Figaro_Economie.

#TiersLieux

► Fablabs, coworking… Dans les coulisses des tiers-lieux, ces espaces hybrides en plein essor. Un tiers-lieu, c’est quoi ? À mi-chemin entre le domicile et le bureau, les tiers-lieux, ou espaces de travail polyvalents, traduisent des réalités très différentes. « Il n’y a pas de modèle-type de tiers-lieux, il existe différents business models, différents profils, différentes vocations, sur différents territoires », prévient Vincent Gollain, directeur du département d’économie de l’Institut Paris Région (IPR). Ainsi, selon l’IPR, un tiers-lieu peut aussi bien être un bureau mutualisé, c’est-à-dire un télécentre qui offre accès à des salariés de différents groupes à des ordinateurs et à Internet, qu’un centre d’affaires, un espace de coworking où salariés, indépendants et entreprises peuvent louer un espace de travail, mais aussi un atelier de fabrication numérique (dit « fablab »), un garage solidaire, un incubateur/accélérateur d’entreprises…. Si les premiers tiers-lieux ont commencé à apparaître dans la Silicon Valley à l’ère du digital, l’Allemagne a ensuite hérité de ces espaces dans une logique de créativité numérique. Plus récemment, la France a suivi le pas, et le marché des tiers-lieux s’y structure petit à petit. @Challenges.

#IA

► Il faut « dissiper le malentendu sur « les prétentions infondées » de l’intelligence artificielle » Il faut « dissiper le malentendu sur « les prétentions infondées” de l’intelligence artificielle » Une tribune de Michèle Sebag, directrice adjointe du Laboratoire de recherche en informatique de l’université Paris-Sud, membre de l’Académie des technologies. Elle écrit : « Selon mes estimés confrères Michel Raynal et Gérard Roucairol, « les enthousiasmes technologiques (blockchain, machine learning, intelligence artificielle) gagneraient à se confronter avec la réalité des résultats de la recherche en informatique. L’absence de formation et la capacité d’oubli [masquent] les preuves d’impossibilité qui datent des années 1980-1990. Pour les geeks et les hackeurs, la seule existence d’un programme informatique qui prétend résoudre un problème vaut preuve de l’exactitude de la solution » (« Les techniques numériques sont porteuses d’erreurs funestes si elles ne s’appuient pas sur des résultats scientifiques », « Le Monde » du 7 juillet 2019). Je ne connais pas le blockchain ; en revanche, cette dénonciation des « prétentions infondées » de l’intelligence artificielle (IA) me semble reposer sur un malentendu que je souhaite dissiper. » Lire la suite de la Tribune sur le site @lemondefr.

#RevueDeLiens

► – Deliveroo met fin à ses activités en Allemagne. La licorne britannique a annoncé ce lundi à ses clients ainsi qu’à ses livreurs qu’elle arrêtait ses activités outre-Rhin à compter du 16 août, mettant au chômage des centaines de livreurs. Deliveroo subit de plein fouet la consolidation du secteur en Europe. (@LesEchos) ; – Feu vert pour Salto, l’arme française anti Netflix. Plateforme en ligne et sur abonnement, Salto, qui a reçu lundi le feu vert de l’Autorité de la concurrence, proposera les flux des chaînes en direct, les programmes en rattrapage ainsi que des services de vidéos à la demande (@Challenges) ; – L’Autorité de la concurrence autorise le lancement de Salto, le « Hulu » à la française. Le service de télévision de rattrapage et de vidéo par abonnement proposé par France Télévisions, TF1 et M6 va pouvoir démarrer au premier trimestre 2020, au prix de quelques concessions à l’antitrust français. Une « équipe de France de l’audiovisuel » saluée par Delphine Ernotte, PDG de France Télévisions (@LesEchos) ; – Bytedance défie Baidu et lance son moteur de recherche en Chine. La start-up la mieux valorisée du monde, maison mère de Tik Tok, a lancé son propre navigateur pour contrer le quasi-monopole de Baidu. Un moteur de recherche qui ressemble à s’y méprendre à celui de Google, absent du pays depuis 2010, mais qui répond aux exigences de la censure chinoise. (@LesEchos).