17 Juil

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 17 juillet 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xDétroit, l’eldorado des branchés. Street art à foison, manoirs en brique rouge, gratte-ciel Art déco, usines cubiques, ruines à gogo… Cet ensemble hétérogène donne à Détroit sa singularité et son charme. Après avoir été déclarée en faillite en 2013, l’ancienne «Motor city » remonte la pente. « Même s’il y a encore beaucoup à faire, en cinq ans, les changements ont été fulgurants », observent les Détroitiens (680.000). Il suffit de voir le nombre de pop-up stores, de restaurants au style très design, de galeries concepts et de boutiques 100 % Détroit qui font florès dans le cœur de la ville pour comprendre ce nouvel engouement. Juste assez hipster pour ne pas tomber dans le cliché. Les habitants savent être, avant tout, authentiques. Quand la population a déserté celle qu’on appelait le «Paris du Midwest», pour cause de crise, les artistes y ont imaginé leur eldorado. C’est dans les usines abandonnées qu’ils ont trouvé refuge et redessiné l’identité de Détroit. «Ici, il a toujours fallu survivre ensemble, et c’est à travers l’art que nous le faisons», raconte Robert Davis de Red Bull House of Art, une résidence artistique. (@Le_Figaro). Légende imageTous les ans, en septembre, 40 artistes viennent recouvrir les murs d’Eastern Market, le marché branché, de dessins aux couleurs ultra-peps. Crédits photo : Daniel Isley / 1X RUN. A lire aussi : La miraculeuse renaissance de Detroit  via @LesEchos). Publié en 2016

#Television

TF1 sur le point d’obtenir une coupure de publicité dans ses journaux. TF1 serait sur le point d’obtenir l’autorisation de couper ses journaux de 13 heures et 20 heures avec des pages publicitaires et cela n’est pas du goût de ses concurrents. Ces derniers estiment, selon nos informations, que cela permettrait à la première chaîne de générer plusieurs dizaines de millions d’euros de chiffre d’affaires supplémentaires, et ce à leur détriment puisque le marché stagne. Dans le cadre du renouvellement de sa convention qui arrive à échéance en fin d’année, la première chaîne française a demandé à l’automne 2016 au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) que soit inscrite l’autorisation d’ouvrir ces nouveaux espaces publicitaires dans ces deux carrefours de grande écoute. Les concurrents du groupe s’inquiètent que le gendarme de l’audiovisuel soit enclin à accéder à cette demande, peut-être dès la réunion plénière de son collège mercredi 19 juillet. (@LesEchos).

#Internet

Sur internet, des milliers d’anonymes aident Europol à traquer des pédophiles. Sous la photo d’un bas de pyjama violet orné de gros nuages blancs, une question s’affiche: « Savez-vous de quelle marque est ce vêtement, et où il est vendu ? » A côté, d’autres photos, floues ou très pixelisées pour la plupart. On y voit des nounours colorés, des petits t-shirts avec des crabes imprimés, des colliers moustache. Leur point commun : ils apparaissaient tous sur des images pédopornographiques. C’est Europol, l’Office européen de police, qui a posté ces photos sur son site. L’objectif étant qu’un internaute de passage apporte son aide, en fournissant des informations dont ne disposeraient pas les enquêteurs. (@LExpress).

#LiensVagabonds

Bataille pour la neutralité du Net aux U.S. A retenir cette semaine : –  ; – Des médias américains s’allient pour faire face au duopole Facebook et Google ; l’Union de la Presse américaine demande une modification de la loi anti-trust ; la presse libre a besoin de régulation ; une nouvelle loi ne sauvera pas la presse de son déclin ; Facebook fait le point avec la presse européenne ; – Grâce aux bots, Twitter s’est transformé en gigantesque machine à désinformation ; – Il est temps de sauver Internet ; et la neutralité du Net ; – Comment la Chine veut verrouiller encore plus Internet. (@Metamedia).

#Blockchain

La révolution technologique qui va bousculer les institutions. La BlockChain (chaîne de blocs) est un processus informatique qui permet d’authentifier à 100% n’importe quelle transaction (échange d’argent, un transfert d’information confidentielle, etc.). Par exemple : pour faire un achat en ligne, plus besoin de passer par un intermédiaire financier qui certifie que vous avez de l’argent sur votre compte, la blockchain s’en charge. Cela permet à des personnes qui ne se connaissent pas de faire des transactions sécurisées sans intermédiaire. La BlockChain est souvent présentée comme une sorte de grand registre virtuel dans lequel sont stockées toutes les transactions. Les données sont chiffrées. Chaque fois que l’on fait une opération, cela crée un petit bout d’information qu’on appelle « bloc« . Blockchain est donc une succession de blocs mathématiques (d’où son nom) qui ont besoin les uns des autres. C’est un procédé d’authentification indestructible et infalsifiable. Cela permet notamment d’éviter la vente en double ou la falsification de monnaie. (@franceinfo).

Faire des transactions sans banque, sans notaire, mais en toute confiance : c’est ce que promet la technologie Blockchain. Ses applications pourraient être si vastes que certains observateurs parlent d’une deuxième révolution numérique. « Ce n’est pas juste une nouvelle technologie de plus, mais quelque chose qui va changer le paradigme de pensée, notamment par la suppression des intermédiaires alors que notre organisation sociale repose sur eux. La blockchain sert bien sûr à faire des transactions plus vite et à moindre coût, mais cela permet surtout de nouveaux usages et un changement dans les manières de penser », explique Alexandre Stachtchenko. Encore étudiant à l’École supérieure de commerce de Paris, il est à l’origine, avec quelques copains, de Blockchain France. (@@franceculture).

Il existe des centaines de cryptomonnaies différentes, le bitcoin s’apparentant peut-être au dollar, l’éther à l’euro, le ripple au yuan ou le litecoin au yen. Le site coinmarketcap.com donne en temps réel les cours, volumes et capitalisations des diverses cryptomonnaies existantes. À l’heure où sont écrites ces lignes, le marché total des cryptomonnaies pèse 100 milliards de dollars (soit les deux tiers de la valorisation d’Intel), dont environ 44 % de bitcoin, 25 % d’éther, 10 % de ripple et 3 % de litecoin. En février 2011, un Bitcoin s’échangeait contre un dollar. Début juin 2017, son cours a dépassé les 3 000 dollars. (@Numerama). A lire : Ethereum, la principale menace pour le Bitcoin ? (@LesEchos) et Tezos, une nouvelle monnaie qui veut remplacer Ethereum (@journaldunet).

Revue de liens sur @franceculture : – Bitcoin, blockchain : quand le numérique frappe monnaie ; – La confiance : Toute monnaie repose sur la confiance… sur Internet aussi ; – La blockchain ou comment parler d’une nouvelle technologie quand « on ne sait pas encore de quoi on parle » ? – La blockchain ou comment le bitcoin révolutionne l’économie numérique ? – Le populisme est mort. Vive le crypto-anarchisme !

#IntelligenceArtificielle

L’intelligence artificielle a-t-elle été confisquée par une poignée d’êtres humains ? Nous sommes en août 1956, en Nouvelle-Angleterre. Nichés entre le fleuve Connecticut et les Appalaches, les habitants de la petite ville de Hanover vaquent à leurs occupations sous un soleil de plomb. Le Dartmouth College, plus petite université de la prestigieuse Ivy League américaine, somnole durant la trêve estivale. Pourtant, dans les salles de l’université, une vingtaine d’hommes font marcher leurs cerveaux à plein régime. Ils sont jeunes, souriants, et sont tous des mathématiciens particulièrement brillants. Ils ont coupé court à leurs vacances pour répondre à l’invitation de leur confrère John McCarthy et, en l’espace de deux mois et dans l’indifférence la plus totale, ils vont inventer ce que nous appelons désormais l’intelligence artificielle. Le « Darthmouth Summer Reaserch Project on Artificial Intelligence » de 1956 est considéré comme la réunion fondatrice de l’intelligence artificielle en tant que discipline de recherche. Soixante-deux ans plus tard, où en sommes-nous ? L’IA est capable de piloter des voitures, des trains ou des avions autonomes. Elle peut être un assistant virtuel ou un chatbot. Elle peut battre les meilleurs joueurs de la planète au jeu de go ou aux échecs. Et même décider qui seront les prisonniers de demain ou gérer des drones militaires. L’intelligence artificielle est un séisme qui va aller en s’amplifiant. Mais pouvons-nous avoir une quelconque prise sur ce qu’elle va devenir et à quel point elle va impacter nos vies ? (@MashableFR).

Pour Elon Musk, l’intelligence artificielle est aussi dangereuse que la bombe nucléaire. Depuis quelques années, Elon Musk s’évertue à nous avertir sur les risques de l’intelligence artificielle. Le chef d’entreprise d’origine sud-africaine a même réussi à créer un débat mondial autour de la question – qu’il considère comme la plus grande menace de l’humanité, juste à côté de la bombe nucléaire. Devant les gouverneurs des États ce week-end, le PDG de Tesla s’est labcé dans une petite piqûre de rappel aux représentants politiques américains. « J’ai eu accès à l’intelligence artificielle la plus à la pointe, et je crois que les gens devraient vraiment s’inquiéter sur le sujet », a-t-il une nouvelle fois alerté. (@MashableFR).