La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.
#Climat
Six questions sur le détachement d’un iceberg géant de l’Antarctique. Il sera probablement baptisé « A68 ». Un iceberg de mille milliards de tonnes, l’un des plus gros jamais vus, vient de se former après s’être détaché de l’Antarctique. « Le vêlage [la séparation] s’est produit entre lundi 11 et mercredi 12 juillet », ont annoncé les scientifiques de l’Université de Swansea (Royaume-Uni), se basant sur des données satellitaires de la Nasa. Ce vêlage dans une région vulnérable aux dérèglements climatiques, où la calotte glaciaire subit de profonds changements, interroge les scientifiques. @Franceinfo se penche sur le phénomène en six questions. Légende image. La faille séparant l’iceberg de la barrière de glace Larsen C, photographiée par avion, une image publiée par la Nasa le 1er juin 2017. (John Sonntag / Nasa).
#Transport
A Paris, le Cityscoot s’impose. Après Vélib’ pour les vélos et Autolib’ pour les voitures, voici Cityscoot, le service de location en libre-service de scooters électriques. En l’espace d’un an, un peu plus d’un millier de deux roues blanc et bleu ont conquis les avenues parisiennes. La start-up revendique près de 25000 usagers et la création d’une centaine de CDI. Voici comment ça fonctionne. L’inscription en ligne est gratuite : il suffit de charger sa pièce d’identité, son permis de conduire ou son BSR (brevet de sécurité routière) et son numéro de carte bancaire. Les tarifs, 28 centimes la minute, sont dégressifs, jusqu’à 20 centimes la minute (100 euros les 500 minutes). La start-up propose des formations gratuites accélérées au maniement d’un scooter. (@LExpress).
#Agriculture
Agricool bascule en mode production. Agricool est en mission : rendre accessible au plus grand nombre possible des fruits et légumes sains, produits localement, et moins chers. Avec les 8 millions d’euros réunis auprès d’anciens investisseurs (Daphni et Henri Seydoux) et de nouveaux (Jacques-Antoine Granjon et Thibaud Elzière), la start-up continue à entretenir le rêve. La prochaine étape se profile déjà avec l’installation de cinq conteneurs dans la région parisienne d’ici à la fin de l’année, où la jeune pousse produit des fraises. « Nous voulons désormais passer à l’échelle de production, explique Guillaume Fourdinier, cofondateur d’Agricool avec Gonzague Gru. Nous sortons du côté « mignon » et « idéaliste » afin de prouver que notre modèle d’agriculture urbaine est possible. » Pour accompagner cette installation, Agricool va vendre ses fraises avec pour objectif de démontrer sa capacité à opérer un réseau de distribution. Une dizaine de personnes seront recrutées à cet effet et l’ensemble des grandes enseignes évaluent la possibilité de les proposer à leurs clients. A moyen terme, la start-up souhaite franchiser ses conteneurs tout en continuant de négocier en direct la distribution : « Nous aurons plus d’impact à le faire pour l’ensemble du réseau que chacune des personnes individuellement », estime Guillaume Fourdinier. (@LesEchos).
#Internet
L’ambitieux projet Loon de Google compromis. Google, devenu Alphabet, a-t-il volé l’idée de ses ballons en haute altitude pour connecter le monde entier à Internet ? Le soupçon se fait de plus en plus lourd, alors qu’une petite entreprise américaine nommée Space Data poursuit le géant en justice. Déposée l’été dernier, la plainte de David contre Goliath a pris un tournant beaucoup plus inquiétant pour Google en juin. Comme l’a révélé Wired récemment, Space Data a réussi à convaincre le Bureau américain des brevets et des marques que c’était elle qui avait déposé avant Google le brevet permettant aux ballons d’évoluer en altitude et de la modifier pour rester en état stationnaire. Pour la première fois, Google s’est vu retirer l’un de ses 36.000 brevets. Cette invention étant la pierre angulaire du projet du géant américain, celui-ci serait donc compromis en cas de défaite judiciaire. Loon fait pourtant partie des projets phares de Google, qui rêve de connecter les 3 à 4 milliards d’êtres humains n’ayant pas accès à Internet dans le monde. Déployer une flotte de centaines de ballons partout dans le monde pourrait connecter des zones pour l’heure inaccessibles. (@LesEchos).
#Media
La presse américaine veut s’unir face à Facebook et Google. Un nouveau front s’est ouvert, dimanche 9 juillet, entre les médias américains et les deux plates-formes qui dominent le trafic et la publicité sur le Web, Facebook et Google. Environ 2 000 titres de la presse régionale et nationale, écrite et numérique, aux Etats-Unis, parmi lesquels le New York Times, le Wall Street Journal et le Washington Post, membres de la News Media Alliance (l’« Alliance des médias d’information » créée en 2015), demandent au Congrès de légiférer pour leur donner le droit de négocier collectivement avec les deux géants. Dans une tribune publiée par le Wall Street Journal, le PDG de cette alliance, David Chavern, rappelle que « le journalisme de qualité est critique pour le maintien de la démocratie » et ajoute que « pour s’assurer qu’un tel journalisme ait un avenir, les organes de presse qui le pratiquent doivent être capables de négocier collectivement avec les plates-formes numériques qui contrôlent la distribution et l’accès au public ». (@LeMondefr). A lire : Les médias américains veulent négocier d’une seule voix face aux Gafa @LesEchos) et Quand les Gafa et les télécoms préparent l’uberisation des medias Marc Leprat, président de View Pay (@Strategies).
#Economie
L’intelligence artificielle pourrait faire grimper le PIB mondial d’ici 2030. Et si l’intelligence artificielle (IA) rivalisait bientôt avec le PIB de la Chine et de l’Inde ? Elle devrait contribuer à hauteur de 15.700 milliards de dollars à l’économie mondiale en 2030 – soit, plus que le PIB cumulé actuel de la Chine et de l’Inde, estime PwC dans une étude publié le lundi 8 juillet. Le PIB mondial pourrait ainsi augmenter de 14% d’ici 2030. En cause : les gains de productivité espérés et la hausse de la demande des consommateurs grâce à l’intelligence artificielle. « Les gains de productivité du travail devraient représenter plus de la moitié (55%) de la totalité des bénéfices économiques générés par l’IA sur la période 2016-2030 », note l’étude. Le développement de l’intelligence artificielle permettait de « libérer du temps aux salariés pour se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée », explique dans un communiqué de presse Gaëtan Bodmer, associé chez PwC en charge de la transformation digitale. L’autre facteur de croissance proviendrait de la hausse de la consommation « induite par la commercialisation de produits plus personnalisés ou de meilleure qualité car intégrant des technologies d’IA ». (@latribune).
#IntelligenceArtificielle
PAIR, le programme de recherche de Google sur l’Homme et l’intelligence artificielle. L’intelligence artificielle doit-elle être une fin ou un moyen ? Une question centrale que le programme PAIR remet sur le devant de la scène. PAIR c’est l’acronyme de People + AI Research initiative, en somme, Google veut remettre l’homme au coeur du processus de développement de l’intelligence artificielle. Le programme de la firme de Mountain View se divise en trois parties. Trois parties qui couvrent autant d’aspects utiles de l’IA dans sa relation avec l’Homme. La première portera sur les ingénieurs et les chercheurs, en effet, c’est par ces hommes que sont construit ces intelligences donc autant rendre ces machine accessibles pour eux. Une autre partie du programme concernera l’environnement du travail, à savoir comment l’intelligence artificielle peut aider les professionnels dans leur travail. Médecins, techniciens, agriculteurs ou musiciens, autant de métiers comme d’autres où l’utilisation de l’intelligence artificielle devrait avec les années faire son apparition. Le troisième volet de ce programme portera sur l’utilisation dans le quotidien de l’intelligence artificielle et devra ainsi faire apparaître l’IA comme un moyen.(@Siecledigital). A lire aussi : DeepMind apprend à ses intelligences artificielles à éviter des obstacles inconnus (@Numerama).
À quoi servent les chatbots ? Si les chatbots séduisent de plus en plus de marques, quels sont leurs avantages réels ? Keyrus Digital, l’agence digitale du groupe Keyrus, fait le point sur cette tendance conversationnelle. À quoi servent les chatbots ? Qui les utilise ? Et dans quel but ? Telles sont les questions sur lesquelles s’est penché Keyrus Digital, l’agence digitale du groupe Keyrus. Il en ressort, notamment, que les chatbots les plus utilisés quotidiennement sont Siri (67 %), Google Now (57 %) et Cortana (39 %), via les Smartphones. Aux États-Unis, 58 % des millennials de 18 à 34 ans ont déjà utilisé un chatbot (octobre 2016). (@Emarketing_fr). A voir l’infographie : http://s1.edi-static.fr/Img/INFOGRAPHIE/2017/7/319259/quoi-servent-chatbots–F.jpg.
#Transhumanisme
Humain, trans-humain ! Le chirurgien Guy Vallancien est un des grands vulgarisateurs des progrès spectaculaires de la médecine et un critique des thèses technoscientifiques du transhumanisme en vogue chez les géants de la Silicon Valley. Il participait aussi au débat « Serons-nous encore humains ? » organisé lors des 17es Rencontres d’Aix-en-Provence (7-9 juillet 2017). La vogue transhumaniste, dans ses approximations technoscientifiques, fait rêver plus d’un homme dans l’espoir de vivre dans un monde moins brutal. Elle s’est engouffrée dans la brèche béante ouverte par la perte d’autorité des Églises et des grandes sagas socialo-communistes, qui faillirent à rendre l’homme intrinsèquement meilleur. Une telle mouvance, nouvelle secte branchée, rappelle les énoncés scientistes du XIXe siècle en s’appuyant sur des a priori sommaires dans une troublante confusion des genres. Le transhumanisme repose sur le credo selon lequel la puissance croissante des technologies numériques, intelligence artificielle et robots combinés, répondra à tous nos manques, corrigera toutes nos faiblesses, éliminera mal être et passions pour vivre au paradis le plus longtemps possible, allant même jusqu’à tutoyer l’immortalité. L’âge d’or digital et des mégadonnées qui serviront à tout prévoir, tout connaître, tout faire et tout penser, brille déjà de tous les feux étincelants de ses puces en silicium. L’être de chair que je suis, bientôt réduit au stade de larve dans ses gesticulations brouillonnes et impuissantes, face au diktat imparable de la machine pensante, monstre impersonnel, sans idéal ni sentiments, maître de la nouvelle « digitocratie » totalitaire ! (@latribune). A’lire aussi : Transhumanisme : « L’éthique doit devenir le cadre de nos prises de décisions » (@Genethique).
#Cyberattaque
La facture grimpe pour les groupes touchés. Les pertes s’annoncent sévères. Tout juste deux semaines après qu’une vaste cyberattaque a touché de nombreuses entreprises de plus de 60 pays, les victimes ont commencé à sortir leur calculatrice. Mondelez, l’américain qui possède les biscuits Lu, la chocolaterie Cadbury ou les chewing-gums Trident, a prévenu ses investisseurs que le virus devrait grignoter 3 % de ses revenus du second trimestre, soit au bas mot 190 millions de dollars (167 millions d’euros). De ce côté de l’Atlantique, Reckitt Benckiser, le groupe britannique derrière les préservatifs Durex ou les désodorisants Air Wick, va s’asseoir sur 1 % de progression de son chiffre d’affaires annuel après la cyberattaque, soit 100 millions de livres sterling (113 millions d’euros). Et ce ne sont que des estimations temporaires. En France, alors que Saint Gobain ne s’attendait à retrouver une situation de production normale qu’en début de semaine, le groupe se refuse toujours à donner une indication sur l’ampleur financière de la catastrophe. Même silence du côté des géants du pétrole Rosneft, de la publicité WPP ou du transport maritime Maersk, qui font pourtant partie des victimes connues chez qui l’impact du virus ne pourra pas avoir été indolore. (@LesEchos).
#Proces
A son procès qui s’ouvre à Tokyo, l’ex-baron du bitcoin clame son innocence Ce mardi 11 juillet, à Tokyo, le Français Mark Karpeles, 32 ans, qui se définit devant les juges comme « informaticien », s’est déclaré « innocent » lors de la première audience de son procès pour des transactions obscures relatives à la plateforme d’échange de bitcoins désormais en faillite, MtGox. Vêtu d’un costume sombre, cheveux fraîchement coupés et coiffés, il s’est présenté au tribunal près d’une heure avant son procès qui a débuté à 10 h précises (3 h du matin, heure de Paris). Son attitude tranchait avec l’arrogance qu’il affichait lors de ses précédentes apparitions. Visiblement intimidé, l’ex-patron de la plateforme MtGox a lu en japonais une lettre remise par son avocat : « Je jure devant Dieu que je suis innocent. » Ce trentenaire, « petit génie du code », comparaît notamment sous les chefs d’accusation de manipulations de données informatiques et de détournement de fonds commerciaux « dans le but de couvrir des frais personnels, avec manquement aux obligations découlant de sa charge ». A lire aussi : Bitcoin: le Français Mark Karpelès, ancien patron de MtGox, mis en examen (@latribune). A lire : « Criminels 2.0 » : « Des délinquants au parcours digne de biopics hollywoodiens » (@teleobs).