18 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – lundi 18 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Entreprise

xComment Amazon a mangé la ville de Seattle. C’est le genre d’histoire qui galvanise les jeunes start-uppers. Amazon débute dans le garage de Jeff Bezos en 1994. Aujourd’hui, l’entreprise finit de construire quatre gratte-ciel de 150 mètres à Seattle. La Silicon Valley nous a habitués à des projets pharaoniques de villes-entreprises excentrées (et excentriques). Amazon tente autre chose : rester en centre-ville. Un choix qui métamorphose Seattle et participe au bouleversement du modèle urbain américain. « À quel point Amazon peut grandir et rester à Seattle ? C’est ce qu’ils essayent de découvrir”, explique à Bloomberg Glenn Kelman, PDG d’une société immobilière. “Peut-on créer une entreprise colossale au beau milieu d’une ville ?” Alors que l’entreprise comptait 5 000 salariés intramuros en 2010, ils sont aujourd’hui 40 000, répartis dans une trentaine de bâtiments. Le géant du e-commerce monopolise ainsi 19 % des bureaux de la ville. Dans les autres métropoles, aucune autre entreprise n’a autant d’espace. (@lesinrocks). A Lire aussi : Amazon installe une jungle au coeur de Seattle @Figaro_Economie).

Start-up sociales et environnementales : le renouveau de l’engagement des jeunes ? Les jeunes sont de plus en plus attirés par la création de projets à impact social et/ou environnemental fort. Ils s’inspirent autant du modèle des start-up à croissance forte que de modèles expérientés dans le monde associatif et l’économie collaborative. À l’heure où certains de ces projets atteignent une audience importante, l’Agence d’étude et de conseil Phare dresse un panorama de ce nouveau phénomène, et des priorités que les pouvoirs publics devraient adopter pour renforcer l’impact social de ces projets. (@usbeketrica.com).

#Ville

Le Royaume-Uni embrasse la GreenTech : Des panneaux solaires pour les bas revenus, des vélos en libre-service à gogo et le tout véhicules électriques en 2040… Le Royaume-Uni deviendra-t-il un modèle d’économie verte ? En 2016, 8,9% de la consommation totale d’énergie provenait de sources d’énergie renouvelables, si l’on en croit de récents chiffres gouvernementaux. C’est plus que l’année précédente (8,2% en 2015) mais moins que les voisins européens. D’après un rapport de la Banque Mondiale, en 2014 la moyenne de l’Union Européenne était déjà de 16% de part d’énergie renouvelable sur l’énergie consommée. Les dernières annonces montrent que le Royaume-Uni prend néanmoins de plus en plus d’initiatives GreenTech. Ainsi, au cours des cinq prochaines années, 800 000 foyers modestes se verront doter de panneaux solaires pour leur permettre de réduire leur facture énergétique. Près de mille emplois pourraient en résulter par ailleurs. (@latelier).

#Transport

VTC: Didi, le « Uber chinois », va mettre une roue à Paris. Après avoir fait mordre la poussière à Uber en Chine, Didi Chuxing, principale application chinoise de réservation de véhicules avec chauffeur, veut désormais l’affronter en Europe. Pour cela, il a dévoilé cet été « un partenariat stratégique » avec l’estonien Taxify. Didi « va investir dans Taxify pour soutenir sa croissance et ses innovations à travers la diversité de ses marchés », expliquait début août le géant chinois du VTC, qui y voit une façon de toucher de nouveaux continents. Les détails de l’opération, qui constitue le premier partenariat de Didi en Europe, n’avait pas été précisés, mais l’opération va s’accélérer avec l’arrivée dans les prochaines semaines de Taxify à Paris. D’après Les Echos, le service pourrait être lancer dans la capitale « avant le 30 septembre, avec l’ambition de bousculer les autres plate-formes, à commencer par le leader Uber ». Déjà présent depuis le 4 septembre à Londres, Taxify et Didi passent donc la seconde. (@LExpress).

#Sante

Réparer les vivants… par la robotique et l’intelligence artificielle. On savait déjà l’intelligence artificielle douée pour les jeux, la conduite et l’art divinatoire. Mais elle est également une alliée précieuse dans la sphère médicale. Les possibilités sont notamment fructueuses autour de la rééducation des patients, pour les aider à retrouver la pleine possession de leurs mouvements après un accident ou une attaque. Une équipe de scientifiques du NCCR Robotics, à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) et au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) ont dans ce domaine réalisé une expérience des plus prometteuses. Leur idée : ajouter une couche d’intelligence artificielle au harnais mobile utilisé pour la rééducation des patients, afin d’adapter celui-ci au profil de chaque individu et accélérer la guérison. (@RSLNmag).

#Fiscalite

Taxation des Gafa : l’Europe avance. Paris est à la manœuvre pour faire avancer le complexe dossier de la taxation des géants du numérique : Google, Apple, Facebook, Amazon, les fameux Gafa. Ces entreprises réalisent des dizaines de milliards de dollars de résultats, sont massivement utilisées en Europe mais y paient toujours très peu d’impôts. Pour contrer leurs stratégies d’optimisation fiscale, l’Europe planche depuis des années sur une directive, Accis, dont l’objectif est d’établir une assiette commune d’impôt sur les sociétés. L’OCDE avance de son côté sur la notion de présence numérique qui permettrait d’évaluer l’activité d’entreprises numériques dans un pays donné. Afin de donner un coup d’accélérateur à ces réflexions au long cours, la France a lancé depuis quelques semaines une nouvelle initiative. Paris suggère de taxer le chiffre d’affaires de ces multinationales et non plus leurs résultats, bien souvent localisés via des filiales dans des États à faible taux d’imposition, comme l’Irlande. La proposition française a fait du chemin lors de la réunion des ministres des Finances de l’Union européenne (UE) à Tallinn, Estonie. À l’issue de cette rencontre, neuf pays (Allemagne, Italie, Espagne, Autriche, Bulgarie, Grèce, Portugal, Roumanie, Slovénie) déclaraient soutenir l’initiative portée par Bruno Le Maire. (@FigaroTech).

#Environnement

À une heure de Paris, ils créent un hackerspace rural pour marier numérique et écologie. Dans la plaine alluviale de Vic-sur-Aine, le domaine de l’Hermitage est un vestige de l’histoire. D’exploitation agricole au début du XXe siècle, à maison médicale, il fût plus récemment le siège d’une ONG, le Centre international de développement et de recherche (CIDR). À l’annonce de la vente de cet immense domaine de 30 hectares, dont 4 de terres cultivables, trois amis se sont manifestés pour redonner vie à cet espace unique : Jean Karinthi, un des initiateurs du projet SOS Méditerranée, Gaël Musquet, porte-parole d’OpenStreetMap France et Blaise Gonda spécialisé dans le développement international et rural. Leur idée ? Créer un lieu d’expérimentation, de partage et de formation autour de grands enjeux sociétaux pour produire, consommer, se loger et vivre ensemble de manière éco-responsable. Depuis septembre, ils préparent ensemble la mue de ce domaine en un « hackerspace rural » mis au service de l’intérêt général. (@WeDemain).

#Numerique

La fracture digitale touche aussi les Millennials. Qui n’a jamais appelé à l’aide le service informatique ? « Nous sommes fréquemment sollicités lors de la prise en main de nouveaux outils, pour des problèmes de connectivité, ou encore pour des mots de passe oubliés ou à changer », détaille Daniel Dupuy, directeur SI chez Aviva France. Parfois, les blocages sont plus profonds. Une étude menée pour Barco, entreprise spécialisée dans les solutions d’organisation du travail en salle de réunion, par le cabinet Vanson Bourne souligne les répercussions de la fracture digitale en entreprise. Et résultat : aucune tranche d’âge n’échappe aux lacunes technologiques. Même les plus jeunes subissent à leur manière la fracture numérique. L’enquête menée auprès de 1.250 décideurs informatiques aux Etats-Unis, en Allemagne, en France et au Royaume-Uni, révèle que les responsables informatiques âgés 18 à 24 ans sont les moins tendres avec leur propre tranche d’âge : 25 % estiment que ceux-ci possèdent les compétences technologiques les plus faibles ! Souvent très à l’aise sur le Web social et avec le mobile, ils maîtrisent mal l’interopérabilité et le fonctionnement en réseau. « Ils sont habitués à des parcours digitaux fluides et ultra-simplifiés, » analyse Daniel Dupuy. « Ils peuvent avoir une appréhension pour les outils informatiques traditionnels, combinée à une exigence de compréhension plus forte. » Eux aussi n’ont pas fini de faire appel au service informatique ! (@EchosBusiness).

#InternetDesObjets

#IoT : L’Internet des Objets, fabrique à bad buzz ? Une étude menée par DigiObs, en partenariat avec Visibrain et la chaire IoT de l’ESCP Europe au sujet de l’Internet des Objets que cette tendance digitale, pointée comme l’eldorado par nombre d’entreprises, pourrait bien se retourner contre elles si elles n’intégraient pas mieux leurs clients dans leur réflexion. Tout d’abord prenons du recul sur le concept d’IoT. La cartographie des sujets liés à l’IOT révèle que ce concept est complètement imbriqué au sein des autres grandes tendances du Digital : le Big data, l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle… Le sujet, un poil fourre-tout, est d’emblée difficile d’accès tant pour le grand public que pour les entreprises. Si les entreprises innovent autour du sujet, elles semblent avoir bien du mal à l’expliciter auprès du grand public. Elles délivrent des messages assez vides de sens qui ne permettent pas une bonne compréhension du sujet par le consommateur. (@bymaddyness).

#Information

Fake news : pourquoi Facebook peut mieux faire. C’était une belle promesse. Alors que Donald Trump venait tout juste d’être élu, Facebook annonçait se lancer, comme d’autres, dans la chasse aux fausses infos. Son projet, une alliance entre fact-checkeurs travaillant dans des médias installés et utilisateurs volontaires, avait de quoi séduire, quand on sait que le réseau social est la première source d’information pour 53 % de ses utilisateurs. Mais plusieurs mois après, le bilan des engagements pris par le réseau social ne semble qu’à moitié satisfaisant. Le 6 septembre, Facebook a reconnu avoir vendu des espaces publicitaires à une entreprise russe qui a cherché à déstabiliser la campagne de Hillary Clinton à coups d’arguments bidons. Des révélations qui ont également fait émerger les critiques de plusieurs médias partenaires de Facebook dans cette lutte contre les fake news. Un article de Politico raconte ainsi que « certains fact-checkeurs sont de plus en plus frustrés » par « le refus du réseau social de partager ses informations [notamment les données qui leur permettraient de prioriser leur travail et de juger de son efficacité, NDRL], qui sape leurs efforts ». (@telerama).

#MediaSocial

Calmez-vous avec les photos de vos enfants sur Facebook. Parmi mes 630 amis Facebook, je pense avoir un panel assez représentatif de ce qui se fait de pire sur le réseau social aux deux milliards d’utilisateurs. Tout d’abord, on y trouve ceux qui jugent bon de prendre leur photo de profil dans une salle de sport ou près d’une piscine, en prenant soin de mettre leur tatouage insolent au premier plan – sans parler des combos duck face avec index et majeur levés. Viennent ensuite les couples qui s’interpellent sur leurs murs respectifs alors qu’ils vivent sous le même toit, les gens qui te sollicitent pour participer à ces challenges aussi débiles que viraux, les murs remplis de citations à la con puis les indigné(e)s qui jouent aux éditorialistes. On pourrait espérer que l’effervescence de la rentrée soit synonyme de reflux de ce contenu polluant. Bien évidemment, ce n’est pas le cas. Le début du mois de septembre constitue plutôt un entre-deux chargé qui permet aux retardataires de poster leurs photos de vacances, et aux réactifs celles de leur rentrée. Dans les deux cas, les enfants se retrouvent régulièrement en première ligne. Aux clichés de Timéo et Emma sur le sable breton ou landais succède l’indéboulonnable album « Premier jour de primaire pour mes deux loulous. » L’occasion de relancer cette sempiternelle question : pourquoi tant de gens continuent de poster des photos de leurs gosses sur Facebook ? Lire la suite sur @VICEfr.

17 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – dimanche 17 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Journalisme

xLégende image : Mike Seidel, a meteorologist for the Weather Channel, fighting fierce winds and flooded streets in Miami on Sunday. Photo : Erik S. Lesser/European Pressphoto Agency. A lire : Ouragans : les reporters doivent-ils se mettre au milieu ? (@nytimes) et un journalisme extrême à la recherche du clic (@guardian).

#Paiement

Comment PayPal veut s’immiscer dans le quotidien des Français. Dans la grande famille du paiement en ligne, PayPal fait office de grand-père. Depuis sa création en 1998, l’Américain a vu arriver une première vague de nouveaux acteurs positionnées sur l’e-commerce comme Square (2009) ou Stripe (2010). Puis est arrivée la deuxième vague avec les banques et leur solution de paiement mobile mais aussi les Gafa et leur wallet. Le marché français a connu le même scénario. En 2013, les principales banques françaises ont créé Paylib, une solution de paiement mobile qui permet comme PayPal de payer en ligne sans avoir à saisir les données de sa carte bancaire. De leur côté, les Gafa arrivent progressivement en France. Le premier a été Apple Pay en juillet 2016. Il devrait être suivi d’Android Pay et Samsung Pay dans les mois à venir. Cette multiplication d’acteurs n’inquiète officiellement pas PayPal France. « Aujourd’hui, on ne voit pas d’initiatives bancaires qui ciblent autre chose que le marché domestique. Paylib est une solution mobile pour des paiements en France alors que PayPal permet aux marchands de s’ouvrir à l’international », souligne Caroline Thelier, directrice générale de PayPal France. Le géant américain compte plus de 210 millions de comptes actifs dans le monde et accepte tous les moyens de paiement locaux dans plus de 200 pays. Même s’il a toujours un statut de leader sur le marché, il lui reste encore de nombreux Français à conquérir. Ils sont « seulement » 7,5 millions à détenir un compte PayPal. (@journaldunet).

#Societe

Sommes-nous vraiment une bande de clones mondialisés ? L’époque est-elle réellement à la libération et à la personnalisation du style de chacun ? À l’heure où les crêtes punk, le maquillage gothique et tant d’autres looks revendicatifs ont déserté nos rues au profit de l’uniforme jean droit délavé et Stan Smith aux pieds, on peut légitimement se poser la question. Et se demander si on s’habillera tous de la même façon dans vingt ou trente ans. (@usbeketrica).

#Entreprise

IFA2017 : Comment les startups françaises sont devenues incontournables dans les salons Tech. Ça devient une habitude : avec 28 startups, la France est (encore) la première délégation étrangère à l’IFA de Berlin. Le salon dédié aux objets connectés a pour la première fois dédié un hall d’exposition aux jeunes pousses et aux innovations. Et la French Tech y tient une place de choix. D’abord avec un corner de quinze startups que Business France a emmené dans ses bagages. D’autres sont venues sous la bannière du Hardware Club. Et certaines ont fait le choix d’une échappée en solitaire, comme Tempow ou Kineti. Mais toutes arborent le coq rose de la French Tech sur leur stand, ce qui donne une visibilité inédite à l’écosystème français. Après avoir marqué le Web Summit de son empreinte avec 97 jeunes pousses présentes en 2016, conquis le CES de Las Vegas avec quelque 233 représentantes cette année et entamé l’abordage des salons asiatiques au Computex de Taïpei, la France s’est imposée comme une startup nation… à l’étranger. « Le fait que la France ait envoyé une délégation à l’IFA cette année encourage d’autres pays à donner de la visibilité à leurs startups, explique Maxime Sabahec qui a supervisé la présence de la délégation française pour Business France. Nous sommes devenus précurseurs en la matière ! » Pour les salons, la présence de la French Tech devient un argument de vente. (@bymaddyness).

 

#IntelligenceArtificielle

Qui sera maître du monde ? Vladimir Poutine a au moins une qualité : il parle cash. La semaine dernière, il a dit tout haut ce que la plupart des dirigeants du monde pensent tout bas : « Le pays qui sera leader dans le domaine de l’intelligence artificielle dominera le monde. » Généralement, l’intelligence artificielle (IA) est évoquée dans le contexte d’évolutions positives, sur la santé ou la régulation de la circulation par exemple, ou négatives comme son impact sur l’emploi ou encore la possibilité, pour l’instant du domaine de la science-fiction, qu’une « IA » développe un jour une « conscience » et s’impose à ses créateurs, les humains. Mais il est rare qu’on en parle en termes géopolitiques comme vient de le faire très crûment le président russe. Le plus étrange est le contexte de cette sortie : pas une grande conférence stratégique comme celle de Munich où, en 2007, il avait dénoncé l' »unilatéralisme américain » mais une téléconférence suivie par plus d’un million… d’écoliers russes, à l’occasion de la rentrée scolaire ! Faisant écho à cette sortie, Elon Musk, le patron de Tesla et de SpaceX, a aussitôt tweeté : « Ça commence… », en lien avec la déclaration de Vladimir Poutine. Avant de poursuivre : « La compétition pour la supériorité nationale en matière d’IA sera la cause la plus vraisemblable de la troisième guerre mondiale. »  (@LObs).

#Prospective

La robotique, secteur d’avenir ou phénomène de mode éphémère ? Si le terme de “Robot” est relativement récent puisqu’il est apparu au début du vingtième siècle, son ancêtre l’automate l’est nettement moins. Si les premiers automates, dont on trouve des traces dès l’antiquité, n’avaient à peu près rien en commun avec les robots d’aujourd’hui, ils prouvent cependant une chose : l’Homme a, de tous temps, rêvé de créer une nouvelle espèce de toutes pièces. Et il semblerait que le pari soit en passe d’être relevé, tant les projets de robots au service de l’homme et accessibles au plus grand nombre sont en cours de développement. Avec 135 milliards de dollars de chiffre d’affaires estimé d’ici 2019, le marché de la robotique n’en est qu’à ses balbutiements. Si la mise sous le feu des projecteurs des robots Humanoïdes tels que Buddy, Nao ou Pepper a rendu sexy un secteur qui ne l’a pas souvent été, le plus grand potentiel réside pourtant dans son application industrielle. Ainsi, FoxConn, le géant technologique chinois aux 1,2 million de salariés, annonçait en mai 2016, son intention de remplacer 60 000 ouvriers dans ses usines par des robots pour pallier aux pressions sociales que lui imposent ses travailleurs. (@bymaddyness).

#JeuVideo

Françoise Nyssen : « Le jeu vidéo est un vrai élément de notre culture en France » C’est une déclaration qui apportera du baume au cœur de nombreux joueurs de jeu vidéo en France. Dans une vidéo sur DailyMotion, en réponse à la question d’un jeune collégien, Ahmed, la ministre de la culture, Françoise Nyssen, a affirmé le caractère artistique et culturel du jeu vidéo, et confirmé la volonté de l’Etat français de continuer à le soutenir, après les nombreuses initiatives du quinquennat Hollande. « C’est un art comme les autres, ça fait partie de la culture et nous y sommes très attachés. D’ailleurs (…) en France c’est un secteur très actif, très créatif et beaucoup de gens sont dans le secteur du jeu vidéo. Il y a des inventeurs, des concepteurs, des ingénieurs qui travaillent dessus. Nous allons [les] soutenir, et nous sommes très attentifs ici au ministère de la culture de soutenir le jeu vidéo, qui est un vrai élément de notre culture en France. » Le message de Françoise Nyssen a été relayé par le SELL, le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisir, et salué par le SNJV, le Syndicat national du jeu vidéo, les deux principaux organismes de promotion et de défense des intérêts de l’industrie vidéoludique en France. Françoise Nyssen s’était déjà signalée fin août en saluant dans un message Twitter les vingt ans du jeu vidéo Goldeneye. (@Pixelsfr).

#RealiteVirtuelle

Toucher des objets dans un monde virtuel ? Renault et Clarté y travaillent avec un robot collaboratif. La réalité virtuelle a connu de grandes avancées en matière de fidélité visuelle et auditive au fil des ans, mais l’un des cinq sens limite encore l’immersion : le toucher. Le centre Clarté et le constructeur automobile Renault ont développé un dispositif capable de fournir un retour haptique réaliste dans le cadre de l’évaluation de la qualité perçue d’un habitacle de voiture. Il s’appuie sur un robot collaboratif qui adapte la surface présentée à l’utilisateur en fonction de la zone de l’environnement virtuel qu’il touche. (@LUsineDigitale).

#MediaSocial

Réseaux sociaux : « Publier beaucoup, c’est trahir une fragilité narcissique ». Dans son cabinet parisien, le psychologue et psychanalyste Michaël Stora reçoit beaucoup d’adolescents, qui ont des problèmes d’addiction aux jeux en ligne. Dans « Hyperconnexion » (éd. Larousse, août 2017), son dernier ouvrage, le fondateur de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines (OMNSH) s’intéresse à nos pratiques numériques. « Notre intention est de décrypter le phénomène de l’intoxication numérique sous un angle psychologique et psychanalytique, en se dépouillant donc de tout jugement moral », écrit-il en avant-propos. « Que viennent colmater les images ? Quelles angoisses viennent révéler la multiplication des textos, des like, des e-mails, des posts et des tweets ? Quelles fragilités s’expriment dans ces usages forcenés ? » Entretien. (@LObs).

#Transhumanisme

Le transhumanisme, une utopie ou un danger ? À quel moment passe-t-on de la médecine qui soigne à la médecine qui améliore, voire qui augmente l’homme ? À quel moment le combat contre la souffrance et la maladie change-t-il de nature pour devenir un combat contre la finitude humaine ? Voilà les questions que pose ce que l’on appelle le transhumanisme. De quoi s’agit-il ? Le transhumanisme est un courant de pensée né dans les années soixante de la nouvelle gauche et le mouvement des droits civiques, et de la contre-culture beatnick. Les plus extrêmes d’entre eux affirment qu’à terme, nous allons vaincre la mort. Ils n’hésitent pas à souscrire des assurances afin de se faire cryogéniser de façon à ce qu’on puisse (un jour ?) télécharger le contenu de leur cerveau dans un ordinateur afin de revivre, y compris sur une autre planète. D’autres, plus soft, affirment qu’il faut accompagner le progrès technique inévitable, et plutôt que de vouloir le freiner par le principe de précaution, ils souhaitent qu’on l’accélère, sûrs que la technique trouvera des réponses aux problèmes posés par la technique. « Soft » ou « hard », il s’agit d’en finir avec la maladie, le vieillissement et la mort. Il faut donc en finir avec les limites. L’homme peut désormais prendre en main son évolution et se transformer, en modifiant sa conscience, ses perceptions, ses facultés, en « s’augmentant ». Cette augmentation sollicite la médecine et ses dispositifs, biologiques, génétiques, neurologiques, cognitifs, auxquels il faut ajouter l’informatique et la robotique. (@LesEchos).

#Piratage

Une Lochristoise se fait pirater sa carte SIM et perd 12.000 euros Comptes bancaires bloqués, chèques rejetés, perte de ses moyens de paiement : ce sont les conséquences classiques d’une usurpation d’identité. Ce qui est moins courant, c’est lorsqu’elle débute par un piratage de ligne téléphonique. C’est la mésaventure subie par Nathalie Le Cor, une habitante de Lochrist (Morbihan), rapporte samedi 16 septembre Le Télégramme. Victime d’une arnaque à distance, elle a décidé de témoigner aux côtés de l’UFC Que Choisir, la doyenne des associations de consommateurs d’Europe. (@20minutes).

16 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 16 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xTreize projets pour repenser l’architecture. À l’occasion du World Architecture Festival 2017, qui se tiendra en novembre 2017 à Berlin, des architectes du monde entier ont soumis au jury des projets répondant à différents besoins : logements, bâtiments éducatifs, centres de santé, infrastructures, etc. Ces projets, qui s’inscrivent tous dans une démarche de sensibilisation à l’environnement, constituent des propositions architecturales audacieuses, intégrées à chaque fois dans un paysage naturel ou urbain. La revue @UsbekEtRica s’est intéressés à 13 projets, nominés dans différentes catégories du festival et qui nous ont charmé par leur forme et leur ambition sociale et/ou écologique. Ces édifices constituent aussi une matière architecturale pertinente pour réfléchir au mode de vie des générations futures.

Les neuf critères de la Smart City en 2020. Smart City. Le terme est sur toutes les lèvres. Toutes les municipalités veulent en être. Mais qu’est-ce que cela implique exactement ? Le cabinet d’études et de conseil Frost & Sullivan définit le concept dans une récente étude. Neuf critères caractériseront la ville intelligente en 2020. Cette dernière devra déployer un réseau énergétique intelligent, et utiliser des smart grid par exemple. Ses bâtiments seront verts, grâce au BIM ou à d’autres techniques permettant de réduire la facture énergétique, comme ce revêtement spécial qui diminue la température dans les rues de Los Angeles. La mobilité sera à la pointe de l’innovation grâce aux systèmes de transport multimodal et aux véhicules du futur, autonomes et électriques. La smart city sera technologique et connectée. La santé y sera également une préoccupation majeure et cela passera par une surveillance accrue par les wearables et les données récoltées. Les infrastructures seront intelligentes, les routes connectées et la gestion des déchets technologique. Les autorités de la ville et le gouvernement encourageront les initiatives smart city. Les technologies serviront également à améliorer la sécurité dans la ville. Enfin, le citoyen sera partie prenante de la smart city, il fera preuve de proactivité et adoptera un mode de vie adapté pour respecter sa ville. Les auteurs de l’étude affirment qu’une smart city devra remplir au moins 5 de ses critères, ce qui ne serait le cas d’aucune ville aujourd’hui, du moins sur l’ensemble de la municipalité. En revanche, plusieurs villes intelligentes pourraient voir le jour pour 2026 parmi lesquelles Paris, San Francisco ou Singapour. D’ici là le marché global de la ville intelligente pourrait exploser et passer de 900 milliards en 2016 à 1,5 billions de dollars d’ici à 2020. Plus qu’un concept, la smart city est une tendance qui se confirme. (@latelier).

#Entreprise

Un fonds activiste fait plonger l’action de la pépite française Criteo. En joue, feu. Le sort de Criteo, une pépite française des nouvelles technologies, cotée 2,6 milliards de dollars au Nasdaq, peut-il se retourner ? Vendredi 15 septembre, le fonds activiste Gotham City Research a dégainé un « Criteo Report » qui a fait plonger l’action de ce spécialiste du ciblage publicitaire sur le web. En 2014, le même fonds avait provoqué la faillite d’un fournisseur espagnol de services wifi, Gowex. Criteo fait du retargeting publicitaire. Il s’agit de repérer à quels produits s’est intéressé un internaute sur un site de e-commerce, pour lui proposer ensuite des publicités qui vont l’amener à l’acte d’achat. Les annonceurs payent à la fois pour le nombre de clics générés sur leurs bannières et pour les ventes qui peuvent être attribuées au travail de ciblage effectué par Criteo. (@LExpress).

#Economie

Uber, Lyft : le secteur des VTC attire les investisseurs. Les gourous de l’économie collaborative s’accordent pour annoncer la fin prochaine de la voiture individuelle. Les investisseurs, eux, se bousculent pour financer les levées de fonds des start-up spécialisées dans la nouvelle mobilité, notamment les véhicules de transports avec chauffeurs (VTC). Dans son édition de vendredi, « le Wall Street Journal », qui cite des sources proches du dossier, écrit que le géant japonais Softbank est prêt à injecter 10 milliards de dollars dans Uber. Une condition : obtenir une participation conséquente assortie d’un gros rabais. Via son fonds Vision Softbank viserait en effet une participation de 17% à 22% du capital d’Uber. L’opération, si elle est acceptée, mêlerait achats d’actions et offre publique d’achat (OPA) avec une décote de 30% par rapport à la dernière valorisation connue, c’est-à-dire 68 milliards de dollars en juin dernier. (@LesEchos).

#Sante

Les seize startups françaises qui dessinent le futur de notre santé. Que ce soit Google qui combat le diabète avec des lentilles connectées, IBM qui combat le cancer avec Dr Watson ou Facebook qui facilite la description d’images pour aveugles grâce au deep learning, tous se mobilisent et investissent massivement dans l’IA pour améliorer notre condition de vie. On parle même d’un business mondial de 11 milliards de dollars en 2024. Eytan Messika, cofondateur du courrier international de la tech Tech Crush, fait le point sur les startups françaises à suivre dans le domaine. (@bymaddyness).

#LiensVagabonds

Les géants du web sont devenus l’ennemi public N°1. A retenir cette semaine : – Les géants de la tech sont devenus l’ennemi public N°1. Que faire ?  ; Le vent tourne aux US contre les GAFA ; Facebook avait laissé passer des pubs anti-sémites ; la réponse de Facebook ; Google a permis aussi des pubs racistes ; Twitter aussi ; Comment la Silicon Valley efface nos individualités ; Il ne faut pas casser les GAFA, mais les réguler ; Paris tente de convaincre l’Europe sur la fiscalité ; les médias sociaux ont-ils échoué ? ; – Est-ce que les réseaux sociaux ont tué l’Info ? ; – Révolte des millennials contre la curation automatique des algos ; – Ecrire Le Monde pour la génération Snapchat ; – A l’âge des écrans, le papier est-il mort ?. (@Metamedia).

#IntelligenceArtificielle

Un programme informatique génère de fausses critiques de restaurants et trompe des lecteurs « NE PERDEZ PAS VOTRE TEMPS ET VOTRE ARGENT ! C’est le pire service que j’aie jamais vu. Cet endroit est une blague. La serveuse était malpolie et a dit que le responsable allait venir mais ce n’est jamais arrivé. J’aurais aimé pouvoir mettre zéro étoile. » Ce commentaire, concernant un restaurant américain, n’a pas été écrit par un client mécontent, mais par un programme informatique. Des chercheurs de l’université de Chicago ont publié en août le résultat de leurs travaux visant à générer automatiquement de faux commentaires, grâce à une technologie d’apprentissage automatique. Ils ont pour cela « entraîné » leur programme sur une grande base de données de commentaires du site Yelp, contenant 4,1 millions de messages, rédigés par un million de personnes. En analysant ces commentaires, ce programme d’intelligence artificielle a appris à les imiter. Il peut s’adapter en fonction de l’établissement évalué, en ajoutant par exemple des noms de plats italiens pour un restaurant proposant cette cuisine.  (@Pixelsfr).

#JeuVideo

L’étrange humiliation publique d’un journaliste américain spécialisé dans le jeu vidéo. « Les journalistes jeux vidéo sont incroyablement nuls manette en main. C’en est douloureux à regarder. Comment s’imaginent-ils être qualifiés pour écrire sur les jeux vidéo ? » Le tweet est signé d’un journaliste du site américain The Daily Caller, Ian Miles Cheong. Posté le 2 septembre, il a déjà été retweeté près de 10 000 fois et a lancé une nouvelle remise en question de la légitimité de la presse spécialisée anglo-saxonne. Celle-ci avait déjà été accusée en 2012, lors d’un épisode surnommé le « DoritosGate », de manquer d’indépendance vis-à-vis des entreprises dont elle traite. Deux ans plus tard, sur fond de « Gamergate », une partie d’Internet lui reprochait de défendre des idées politiques de gauche. Cette nouvelle vague est partie d’un simple article comportant une vidéo, celle d’une partie du journaliste américain Dean Takahashi, du site de nouvelles technologies Venture Beat. D’abord intitulée « Cuphead à la gamescom : ce n’est pas évident », puis renommée « 26 minutes de honte pour Dean Takahashi », elle montre ses nombreux échecs manette en main. Non seulement son contrôle du personnage est nerveux et imprécis, mais il coince même durant de longues minutes dans le tutoriel du jeu, supposément très facile. (@Pixelsfr).

Y a-t-il une culture élitiste dans le jeu vidéo ? Le journaliste Dean Takahashi, spécialiste de l’industrie du jeu vidéo, est devenu la risée du Web après s’être filmé en train de – très – mal jouer à Cuphead, un jeu vidéo d’adresse prévu pour fin septembre. Sa vidéo, qui a particulièrement tourné dans les sphères du GamerGate, mouvement de joueurs identitaires très critiques envers les médias grand public, a donné à voir une des faces les plus rarement abordées du jeu vidéo : son élitisme. « C’est un phénomène qui apparaît tôt dans l’histoire de ce média, constate Vincent Berry, sociologue à Paris-XIII. Il y a eu une stratification, qui est complexe, car elle comporte à la fois la définition du bon et du mauvais jeu vidéo, comme au cinéma, ce qui est normal en termes de sociologie de la culture, mais des groupes ont commencé à imposer ce qu’étaient la bonne et la mauvaise pratique du jeu vidéo. » Que le jeu vidéo s’adresse à une catégorie triée sur le volet, l’idée existe dès les années 1990 dans la communication des entreprises du secteur. SEGA le fait savoir à travers ses publicités « SEGA, c’est plus fort que toi » : le bras de fer, l’opposition, la performance sont posés comme des jalons de la culture jeu vidéo. Peu à peu naît l’idée d’une identité propre aux passionnés de la manette – ce qu’encapsulera le fameux terme gamer, voire hardcore gamer, aux accents élitistes. (@Pixelsfr).

#Cinema

Avec son forfait à 10 dollars par mois, Moviepass dynamite le marché du cinéma. L’offre semble trop belle pour être vraie : un forfait cinéma permettant de voir un film par jour, pour seulement 10 dollars (8,36 euros) par mois. Soit le même prix qu’un abonnement à Netflix, et à peine plus que le prix moyen d’une seule place. Un mois après le lancement de cette offre, la start-up américaine Moviepass assure être débordée par un succès supérieur à ses prévisions, avec plus de 400.000 demandes d’abonnement. Les nouveaux inscrits doivent ainsi attendre entre deux et trois semaines pour recevoir leur carte. L’abonnement permet à son détenteur d’assister à une séance par jour dans n’importe quel cinéma qui accepte les cartes de paiement. A titre de comparaison, en France, l’offre illimitée coûte 21,90 euros chez UGC et 23,50 euros chez Gaumont-Pathé. Avec ce tarif très agressif, elle proposait précédemment un service similaire, à 50 dollars par mois, qui ne lui permettait pas d’être rentable, la société espère créer un électrochoc sur le marché du cinéma, qui a très peu évolué depuis des décennies. (@JeromeMarinSF).

#Escroquerie

Ce faux photographe de guerre a berné le monde entier avec des images volées. Il a piégé Al-Jazeera, le Deutsche Welle, le Wall Street Journal, Le Point, France Culture, BBC Brazil, directement ou via des agences comme Getty Images ou l’AFP, auxquels sont abonnés nombre de médias. Un faux photographe brésilien est devenu maître dans l’art de l’arnaque en revendant ses images à de respectables médias à travers le monde… Avant de disparaître dans la nature. Il est supposé se nommer Eduardo Martins, être originaire de Sao Paulo et être âgé de 32 ans. Mais l’on ne sait rien de sa véritable identité. Ce que l’on sait, c’est que depuis trois ans, cet homme se présente comme un photographe et documentariste de guerre affilié aux Nations unies. Il se serait rendu sur les terrains de conflits les plus chauds, comme la bande de Gaza, la Syrie, l’Irak, où il affirmait même avoir observé et photographié la bataille de Mossoul. Sur Instagram, son profil cumulait plus de 120 000 abonnés incluant, notamment, des photographes très connus et le compte officiel des Nations unies. Le compte a désormais été supprimé. (@MashableFR).

15 Sep

Régions.news #298 – Edition du vendredi 15 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. Ouvert depuis 2003, le parc métropolitain Lac des cygnes a été transformé à partir d’un étang à la périphérie de Hefei, capitale de la province de l’Anhui à l’est de la Chine. Photo prise en octobre 2016 par Xinhua / Guo Chen. A lire : En Chine, l’économie d’applis de partage est en plein essor. Grâce au smartphone tout se partage du vélo au parapluie. L’économie du partage représentait 450 milliards d’euros en 2016 en Chine.

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Déjà quinze Ecoles régionales du numérique se sont ouvertes en Occitanie, et ce n’est pas fini. Mende, Lunel, Pamiers, Auch, Saint-Gaudens, Cahors, Lourdes, Rodez… Pas forcément des territoires où l’on s’attend à trouver des écoles du numérique. Pourtant, des promotions de développeurs web / logiciels s’y installent et sont renouvelées. À l’initiative du réseau, la région Occitanie assume 100% des frais pédagogiques. Le public ciblé par l’Ecole régionale du numérique ? Des jeunes sans emploi et sans qualification requise. Le bilan des premières promotions 2015-2016 : 78 % des personnes formées ont obtenu une sortie « positive« , dont 64% embauchés en CDI ou en CDD de plus de 6 mois.

#Ouragan

♦ Quelques jours après le passage dévastateur de l’ouragan Irma dans les Antilles, Z Event est une opération qui a réuni, du 8 au 10 septembre, une trentaine de joueurs de jeux vidéo, qui ont réussi à récolter plus de 450 000 euros pour la Croix-Rouge. Ces joueurs ont joué en direct pendant une cinquantaine d’heures, devant des centaines de milliers de spectateurs. A lire aussi : Comment les internautes se mobilisent pour venir en aide aux victimes de l’ouragan Irma.

♦ Les ouragans Irma et Harvey le prouvent à nouveau. Lors d’événements graves, comme des attentats ou une catastrophe naturelle, les rumeurs ou les fausses photos se propagent sur les réseaux sociaux et par les services de messagerie. Afin d’éviter de tomber dans le piège des fausses informations et des images trafiquées, @FigaroTech propose un guide simple en quatre points.

♦ Mercredi 6 septembre, face à la webcam du port de Gustavia, à Saint-Barthélemy, un palmier résiste à Irma et les internautes lui ont trouvé un nom : Hector. « Hector le palmier est plus résistant que le bouclier de Capitan America. Je commence à penser que c’est la caméra qui va lâcher avant le palmier », écrit un internaute sur Twitter. « On devrait décerner à Hector le prix de la combativité du Tour de France » ; « Hector, on croit en toi ! », écrivent d’autres.

♦ A lire sur le site @pixelsfr : Les drones au secours des victimes de cyclones.

image003Légende image. Loos-en-Gohelle entre 1930 et 1938. Située dans le Pas-de-Calais, en région Hauts-de-France, on trouve dans cette ancienne cité minière, les deux plus hauts terrils houillers d’Europe (184 et 182 m).

#Ville

♦ Située à moins de 20 minutes d’Hénin-Beaumont, la ville de Loos-en-Gohelle, cette ancienne ville minière du Pas-de-Calais a fait le pari de la transition énergétique pour réparer les séquelles de l’exploitation outrancière du charbon. En 20 ans, elle a su s’imposer comme ville pilote du développement durable et social. « Mon objectif dans les 20 ans qui viennent : faire de Loos-en-Gohelle une cellule souche en matière de développement durable, pour inspirer d’autre villes », raconte Jean-François Caron, maire depuis 2001. Aujourd’hui, la municipalité est parvenue à faire de son territoire un modèle de participation citoyenne et un exemple écologique. Ainsi Loos produit aujourd’hui 177 000 kWh/an d’énergie photovoltaïque, soit la consommation annuelle de 69 ménages, et la ville a réduit de 20% sa consommation électrique grâce à la modernisation de l’éclairage public et l’utilisation d’horloges astronomiques. Une ville participative ? La municipalité considère tout habitant comme un coproducteur de la ville. Ainsi depuis 2010, tout groupe d’habitants qui porte un projet d’amélioration de la ville est soutenu techniquement et financièrement par la municipalité. « C’est très important d’avoir des opérations où les habitants peuvent être actifs. Le développement durable doit être désirable, et pour être désirable, il faut qu’il soit approprié, il faut qu’on ait envie de demain », explique Jean-François Caron. Une reconversion modèle, au point que l’économiste américain Jeremy Rifkin y voit une application achevée de sa théorie de la « troisième révolution industrielle ». A lire : Jeremy Rifkin, le « gourou vert » des élus locaux.

#Journalisme

♦ Les médias sont-ils voués à devenir des marques blanches, les agences de presse des GAFA ? Par Nicolas Becquet, journaliste à l’Echo : « S’il ne fallait retenir qu’un seul enseignement, après sept années d’expérimentations multimédias et d’une patiente observation du paysage médiatique, je ne citerai pas les disruptions technologiques en elles-mêmes, mais ce qu’elles ont révélé de la presse : un prodigieux essoufflement éditorial et une déconnexion croissante avec son lectorat. La percée des plateformes numériques et sociales a en effet accéléré ces deux phénomènes, alors qu’historiquement la presse s’est bâtie au gré des combats idéologiques, politiques et culturels qui ont animé la société. Que sont devenues ces identités éditoriales fortes, novatrices voire militantes ? » Lire la suite sur le site de @metamedia. A lire aussi : Sept ans de journalisme multimédia, trois leçons clés.

#LiensVagabonds

♦ Consulter les liens vagabonds du 9 septembre 2017 sur le site Méta-Media. A retenir cette semaine : – De fausses vidéos d’Irma sur Facebook attirent des dizaines de millions de vues ; – Durant trois ans un faux reporter de guerre a berné tout le monde ; – Quand la Silicon Valley a pris le contrôle du journalisme ; – Le futur du travail, un défi plus humain que technologique ; – Télévision, les millenials regardent plus en différé qu’en direct.

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ReVue d’actu de 11h11 – vendredi 15 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Energie

xL’éolien en mer toujours moins cher en Europe. Avec plus de 12.000 mégawatts de projets éoliens en mer, l’Europe concentre plus de 90% de l’ensemble du parc mondial, et les principaux acteurs du secteur – développeurs de projets comme fabricants d’éoliennes – sont européens. Lundi 11 septembre, l’éolien en mer a connu un nouveau record, cette fois au Royaume-Uni où le résultat d’enchères pour trois projets a fait ressortir des prix garantis inférieurs à 75 livres par mégawattheure (environ 82 euros) (@LExpress). Légende image : All at sea: wind turbines at Lillgrund, Sweden’s largest offshore wind farm Arterra. Photo Getty Image.

#Securite

Vives critiques du Conseil national du numérique contre les récentes lois sécuritaires. Le Conseil national du numérique (CNNum), un organisme consultatif chargé de conseiller le gouvernement sur les questions numériques, a rendu public ce 12 septembre un rapport très critique des impacts des récents projets de loi sur la sécurité sur les libertés individuelles en ligne. Sur une douzaine de pages, le texte décrit « une trajectoire sécuritaire préoccupante », une « spirale infernale » qui privilégie « un désir de sécurité au détriment des exigences de l’Etat de droit et de notre économie ». Dans le détail, le rapport critique plus particulièrement des mesures et déclarations récentes sur le chiffrement des communications et la tentation d’utiliser des algorithmes prédictifs dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « Législation après législation, la logique du soupçon semble l’emporter, écrit le CNNum. La notion de comportement tend à se substituer à celle d’activité : au nom d’une conception prédictive de la lutte antiterroriste, des individus pourraient être contraints non parce qu’ils prépareraient des crimes ou des délits, mais bien parce qu’ils seraient susceptibles d’en commettre. » (@pixelsfr).

Lutte antiterroriste :  le CNNum dénonce la « spirale sécuritaire infernale » de la France. A l’occasion de l’examen, par l’Assemblée nationale, du nouveau projet de loi antiterroriste -le quinzième depuis 2012-, le Conseil national du numérique (CNNum) alerte sur la « trajectoire sécuritaire » du gouvernement, qu’il juge « infernale ». Il préconise la création d’un « droit à l’explicabilité des algorithmes de prédiction » et réaffirme que le chiffrement « est un outil vital pour la sécurité en ligne ». Décryptage. (@latribune).

#Ville

Les Smart Cities, au service de l’usager. Les technologies numériques et les innovations écologiques promettent de repenser en profondeur l’organisation de l’espace urbain. L’idée, à terme, est de construire un nouveau modèle de ville à la fois durable, ouverte et attractive, et de passer ainsi du « service public » au « service aux individus ». De Singapour à Las Vegas, passage en revue des expérimentations les plus prometteuses déployées au cours des derniers mois pour inventer la ville du futur. Pour la British Standards Institution, la Smart City se définit comme « l’intégration effective de systèmes physiques, numériques et humains dans un environnement construit, pour fournir un avenir durable, prospère et non exclusif à ses citoyens ». IBM préfère la définir comme « une ville qui fait un usage optimal de toute l’information interconnectée disponible pour mieux comprendre et contrôler son fonctionnement et optimiser l’usage des ressources limitées ». Enfin, selon Cisco, la smart city repose sur « des solutions qui tirent parti des technologies de l’information et de la communication pour accroître l’efficacité, réduire les coûts et améliorer la qualité de vie ». De fait, rendre la ville plus « intelligente », c’est-à-dire plus utile, plus écologique, plus sûre, mieux organisée, donc plus plaisante à vivre – est une vision très large, qui se concrétise sous une multitude de formes. (@usbeketrica).

#Photographie

La photo dopée à l’intelligence artificielle. « réseaux neuronaux artificiels » ambitionnent de secouer le petit monde de la photo.Les appareils photo reflex sont tapissés de boutons. Intimidés, beaucoup d’apprentis photographes se rabattent sur le mode « tout auto », symbolisé par un petit cran vert. L’appareil choisit alors les réglages, il n’y a plus qu’à cadrer, et à déclencher. Malheureusement, en mode « tout auto », les photos sont souvent banales. La start-up Arsenal veut remplacer ce réglage automatique par un mode qu’on pourrait qualifier de « tout intelligent ». Arsenal est un petit boîtier électronique qu’on fixe au sommet du reflex et qui en prend le contrôle. Selon son concepteur, Ryan Stout, Arsenal choisit automatiquement des réglages plus inspirés, basés sur l’observation de centaines de photographes professionnels. Comment cela fonctionne-il ? (@pixelsfr).

#Economie

Le don, l’autre modèle économique des apps de streaming asiatiques. Regarder la dernière vidéo d’un youtubeur, acheter un cadeau virtuel et l’offrir ensuite à celui-ci pour le remercier. Étonnant non ? C’est pourtant sur ce modèle économique, très répandu en Asie, que vivent des applications de streaming comme AfreecaTV en Corée du Sud, ou Inke en Chine. (@InaGlobal).

#Web

Zoom sur sept particularités du web à travers le monde. Chine, Namibie, Italie, Japon ou encore Russie, Norvège et Inde : tous ces pays ont développé des particularités concernant la liberté de la presse, l’usage des réseaux sociaux, des médias ou encore des applications mobiles, parfois très loin des idées reçues. Tour d’horizon. (@InaGlobal).

# Média

« L’autorégulation complète la loi, elle ne la remplace pas ». En France, il n’existe pas de conseil de presse, alors que l’audiovisuel est régulé par le CSA. En Europe, la plupart des pays sont dotés de telles institutions, veillant au respect de la déontologie. Adeline Hulin dresse un portrait de la régulation de la presse sur le continent. Adeline Hulin est chargée de projet à l’Unesco sur les questions de liberté d’expression et développement des médias. (@InaGlobal).

Radicalités : et si on arrêtait de croire qu’Internet est le miroir de la société ? Submergés par les commentaires racistes, sexistes, homophobes, antisémites ou islamophobes, les insultes et les appels au meurtre, la plupart des médias français font appel à des entreprises privées de modération. Pourtant, ces commentaires radicaux ne sont qu’une image manipulée de la réalité. (@franceculture).

#JeuVideo

Women in Games, une association pour promouvoir la mixité dans le jeu vidéo. « Women in games », c’est le nom d’une organisation internationale qui existe depuis 2009. Depuis ce mercredi, elle possède désormais sa branche française. Une association, destinée à « promouvoir la mixité dans l’industrie du jeu vidéo. » Sa première initiative consiste par exemple à créer une sorte d’annuaire qui rassemble des femmes de l’industrie. Développeuses, directrices artistiques, youtubeuses, productrices ou chargées de communication, les profils sont variés. Leur point commun : toutes se disent « prêtes à partager leur expertise à l’occasion de conférences, tables rondes, interviews, ou dans les écoles de jeu vidéo. » A l’avenir, d’autres projets seront développés, comme « des initiatives de formation, sensibilisation, d’éducation et d’entraide ». Si des progrès ont été enregistrés ces dernières années en la matière, à ce jour, les femmes restent toujours largement minoritaires dans le milieu des jeux vidéo. D’après un rapport du Syndicat des éditeurs de logiciel de loisirs (SELL), les entreprises du secteur dans l’Hexagone n’en compteraient par exemple que 15%. Les studios de développement, eux, 14%. (@LExpress).

#Citation

« N’élevons pas nos enfants pour le monde d’aujourd’hui. Ce monde n’existera plus lorsqu’ils seront grands. Et rien ne nous permet de savoir quel monde sera le leur : alors, apprenons-leur à s’adapter. » Maria Montessori, médecin et pédagogue italienne (1870-1952).

14 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – jeudi 14 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

xOuvert depuis 2003, le parc métropolitain Lac des cygnes a été transformé à partir d’un étang à la périphérie de Hefei, capitale de la province de l’Anhui à l’est de la Chine. Photo prise en octobre 2016 par Xinhua / Guo Chen. A lire : En Chine, l’économie d’applis de partage est en plein essor. Grace au smartphone tout se partage du vélo au parapluie. L’économie du partage représentait 450 milliards d’euros en 2016 en Chine. (@Numerama).

« L’action des villes sur le climat est l’illustration parfaite du « glocal » » Depuis les stratégies marketing des entreprises jusqu’aux plans climat des villes en passant par la politique, pour Nicolas Hazard, l’alliance entre le global et le local est la meilleure réponse aux attentes du consommateur et du citoyen du XXIe siècle. Nicolas Hazard : « Le terme « glocal » illustre l’alliance de deux tendances concomitantes. D’un côté, on observe une approche globale, incarnée par la mondialisation : les pays et les activités économiques sont de plus en plus intégrés et toute action peut avoir un impact systémique, tout produit est conçu pour satisfaire un marché global. Ce n’est pas un hasard si les startups israéliennes, avec leur marché domestique de petite taille, excellent dans cet exercice.Après les Trente Glorieuses, quand prévalait le cadre national, on est passé au global, avec la standardisation des produits de consommation, une stratégie de croissance au niveau mondial pour les entreprises. Mais c’est tellement immense, tellement intangible, qu’on a besoin de se réapproprier une échelle plus locale. Plus il y a de global, plus on ressent le besoin de se raccrocher à quelque chose de familier, donc de local. » (@latribune).

The Village et JR mobilisés pour changer le monde. Le 8 et 9 septembre se tiendra la première édition de The Village à Saint-Bertrand-de-Comminges, un événement expérientiel qui réunit 100 personnalités. Objectif ? Débattre sur les transformations positives pour un monde inclusif et durable. L’artiste JR a volontiers accepté d’y intégrer son projet international Inside Out. Décryptage. (@latribune). A lire aussi : The Village : cent personnalités du monde se retrouvent à Saint-Bertrand-de-Comminges (@LaTribuneTlse).

Revue de liens :

Forum Smart City Marseille Méditerranée : Laurent Alexandre, l’IA et la métropole.

L’intelligence artificielle mettra-t-elle à mal Aix-Marseille ou au contraire sera-t-elle un fabuleux booster pour ce territoire que l’on décrit comme la Californie de l’Europe ? Une question et un sujet complexes qui seront le thème de la keynote animée par le spécialiste du sujet ce jeudi 14 septembre lors du 3ème Forum organisé par La Tribune, la Ville de Marseille, Aix-Marseille Provence. L’intelligence artificielle bouleverse tous les codes tout autant que les comportements. Selon que l’on considère le verre à moitié plein ou à moitié vide, elle peut être perçue comme une progrès sans précédent mais aussi comme un tsunami qui ravage tout sur ton passage. (@latribunepaca).

#Logement

À Nantes, la première maison française construite avec une imprimante 3D. Pour la première fois en France, une maison est construite avec une imprimante 3D. C’est l’université de Nantes qui a breveté ce bras articulé qui injecte du polymère, pour former une paroi de quatre mètres de haut, et dans laquelle le béton est coffré au fur et à mesure de l’élévation des murs. Temps de la construction des murs : 33 heures, alors qu’il faudrait trois semaines à deux maçons pour réaliser ce travail. (@LObs).

#Entreprise

A la recherche d’une deuxième maison, Amazon fait frémir les villes nord-américaines. L’empire d’Amazon n’en finit plus de s’étendre et Seattle (Washington), sa ville d’origine, ne lui suffit plus. Le site de commerce en ligne y abrite déjà 40 000 salariés dans 33 immeubles de bureaux. Jeudi 7 septembre, Jeff Bezos a donc annoncé un appel d’offre pour bâtir un nouveau siège social. Le coût estimé à 5 milliards de dollars se compare à celui de l’Apple Park, ouvert au printemps à Cupertino (Californie). « Amazon HQ2 (le surnom du nouveau siège, NDLR) va apporter des milliards de dollars d’investissements en amont et après (sa construction) créer des milliers d’emplois bien rémunérés », a promis le fondateur du site de commerce en ligne. Avec 50 000 emplois à la clé (en plus des 380 000 employés dans le monde) aux salaires moyens de 100 000 dollars annuels, la nouvelle a très vite suscité l’intérêt de nombreux candidats. (@pixelsfr).

#Formation

Déjà quinze Ecoles régionales du numérique se sont ouvertes en Occitanie, et ce n’est pas fini. Mende, Lunel, Pamiers, Auch, Saint-Gaudens, Cahors, Lourdes, Rodez… Pas forcément des territoires où l’on s’attend à trouver des écoles du numérique. Pourtant, des promotions de développeurs web / logiciels s’y installent et sont renouvelées. À l’initiative du réseau, la région Occitanie assume 100% des frais pédagogiques. Le public ciblé par l’Ecole régionale du numérique ? Des jeunes et moins jeunes qui ne sont ni en formation ni en emploi, sans qualification requise. Selon le bilan des premières promotions 2015-2016, 78 % des personnes formées dans une Ecole régionale du numérique ont obtenu une sortie « positive », dont 64% embauchés en CDI ou en CDD de plus de 6 mois. (@LUsineDigitale).

#IntelligenceArtificielle

Alibaba teste le paiement par reconnaissance faciale chez KFC à Huangzhoz. La reconnaissance faciale s’immisce dans nos vies. Elle permet déjà de débloquer son smartphone, pourrait un jour remplacer les passeports dans les aéroports, et va bientôt devenir le sésame indispensable pour payer ses achats. Le patron d’Alibaba avait fait la démonstration d’un système de paiement par selfie (via un smartphone) lors du salon allemand Cebit à Hanovre en mars 2015. Deux ans plus tard, le bras armé financier d’Alibaba Ant Financial va tester le service sur une borne de commande d »un restaurant KFC, dans la ville de Huangzhou (fief historique du géant chinois du e-commerce). La fonctionnalité a été baptisée « Smile to pay » mais fonctionne (heureusement) aussi bien avec que sans sourire. Pour régler un achat sur la borne libre-service du restaurant, il faudra sélectionner son compte Alipay (préalablement complété) et se tenir droit face à la caméra. (@LUsineDigitale ).

#Streaming

Les taxes YouTube et Netflix vont être appliquées. Les plates-formes vidéos payantes, de type Netflix, et gratuites, comme YouTube, vont bientôt être obligées de participer au financement de la création en France. Bruxelles a examiné la question durant l’été et il a été conclu que les deux taxes pouvaient être appliquées. « Ces deux modifications ont fait l’objet d’une analyse détaillée des services de la Commission européenne », a commenté Bruxelles. La balle est désormais dans le camp du gouvernement. Les décrets d’application pourraient être rapidement publiés. « Les décrets sont sur son bureau, à lui de décider quand il veut communiquer sur le sujet sachant qu’il y a d’autres taxes concernant les géants du Net discutées dans les instances européennes », explique un cadre de l’industrie de la télévision. Les députés s’y étaient repris à deux fois l’an dernier pour voter une taxe de 2 % sur les revenus publicitaires des hébergeurs de vidéos en ligne tels que YouTube ou Dailymotion (10 % pour les contenus à caractère pornographique). La taxe concernant Netflix et d’autres services payants étrangers était une extension de la taxe vidéo et avait, elle, été adoptée il y a trois ans. (@LesEchos).

#Culture

L’art et le design sont-ils entrés dans l’ère post-numérique ? Net.art, art numérique, art post-numérique… Autant de termes et de mouvances qui agitent le monde de l’art contemporain depuis quelques années. Mais quelle réalités recouvrent exactement ces notions pour les créateurs ? La question sera débattue au cours d’une table ronde, dans le cadre du festival Scopitone, le 21 septembre à Nantes. Pour patienter, Usbek & Rica vous apporte déjà quelques éléments de réponse. (@usbeketrica).

13 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mercredi 13 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Ville

x« À Loos-en-Gohelle, tout est co-construit ! » Cité minière au bilan écologique et économique longtemps catastrophique, Loos- en- Gohelle (Nord) est devenu un exemple de ville durable. Sans les attentats de 2015 en France, la ville aurait d’ailleurs dû recevoir, à l’occasion de la COP 21, une délégation de 1000 personnes (dont le président Hollande et le président de la commission européenne Jean-Claude Juncker) pour arborer ses vertus de ville du futur. @UsbekEtRica est allés interroger le maire de Loos-en-Gohelle pour comprendre le « logiciel » de sa ville. Légende image : Loos-en-Gohelle entre 1930 et 1938.

Dijon, aller vers le futur. Imaginez la ville de demain. Une entité quasiment vivante, capable d’ajuster ses fonctions en temps réel pour les adapter à l’environnement immédiat. Imaginez pouvoir demander à votre smartphone de vous trouver un stationnement, et d’être guidé vers la place libre la plus proche ; imaginez des rues dont l’éclairage s’adapte à la fréquentation ou à la luminosité ambiante. Imaginez, encore, être averti du passage des camions de ramassage des ordures en temps réel. Toutes ces promesses, et bien d’autres sont celles de la « Smart City », la ville intelligente, dont la métropole dijonnaise vient, jeudi 7 septembre, de lancer le chantier. (@LePoint). A lire aussi : Dijon se rêve comme la première ville intelligente de France (@F3Bourgogne‏).

Ces casse-tête juridiques qui attendent les villes intelligentes. Si la smart city est censée simplifier la vie des citoyens, elle placera probablement les entreprises et les villes qui la mettent en place devant quelques casse-tête avant d’y arriver comme la protection des données personnelles, la responsabilité lors d’un accident causé par un système automatisé défaillant, la propriété des données et passer de la possession à l’usage. A lire aussi : Où sont les villes intelligentes en France (@journaldunet).

Quand l’économie du partage façonne la ville. Les participants aux Universités d’été de l’association Smart building alliance (SBA), qui se sont déroulées à EM Lyon les 30 et 31 août, se sont notamment penchés sur l’émergence de l’économie du partage dans les villes : co-working, co-living, co-voiturage… Une révolution qui peut être une source de croissance, y compris pour les acteurs traditionnels de l’immobilier ou de la mobilité. (@LUsineDigitale).

#Energie

Objets connectés : le consomm’acteur est l’avenir de la transition énergétique. De multiples objets connectés permettent aux particuliers de mieux maîtriser leur consommation d’énergie. Du thermostat aux interrupteurs, en passant par les pommeaux de douches et, bien évidemment, les compteurs électriques, de nombreux objets intelligents peuvent aider le consommateur à prendre le contrôle sur sa dépense d’énergie. Mais cette aide n’est rien si les particuliers n’agissent pas : les économies d’énergie, indispensables à la transition énergétique et à l’avenir de notre planète, nécessitent que le consommateur deviennent un consomm’acteur. (@LesSmartGrids).

#IntelligenceArtificielle

Cédric Villani : « L’intelligence artificielle est l’affaire de tout le monde ». Le mathématicien et député LRM Cédric Villani a été chargé par le gouvernement d’une mission sur l’intelligence artificielle. Un rapport doit être remis à la fin de l’année. Ainsi « avec l’idée que l’Intelligence artificielle ne doit pas être vue comme un domaine spécialisé, mais comme l’affaire de tout le monde. » le mathématicien souhaite que l’enjeu soit : « comment faire en sorte que l’intelligence artificielle profite à tout le monde, soit associée à un renforcement de la démocratie et pas le contraire. » (@pixelsfr).

Une intelligence artificielle est utilisée comme gaydarRéalisée au sein de l’université de Stanford et intitulée « Les réseaux de neurones sont plus précis que les humains dans la détection de l’orientation sexuelle à partir de photos de visages », cette étude a en fait pour objet de prouver qu’une intelligence artificielle peut deviner si des individus sont homosexuels simplement en analysant des photos de leurs visages. Et les résultats du logiciel de reconnaissance faciale utilisé dans le cadre de l’expérience sont sans appel : l’algorithme peut distinguer un homme homosexuel d’un homme hétérosexuel dans 81% des cas (74% pour les femmes). Publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology, l’étude a analysé plus de 35 000 visages de femmes et d’hommes publiés sur un site de rencontres américain. Les scientifiques ont utilisé des réseaux neuronaux, des algorithmes inspirés par le fonctionnement du cerveau humain et souvent utilisés pour la reconnaissance de formes ou d’images, pour analyser cette importante base de données. (@usbeketrica).

#Securite

Vives critiques du Conseil national du numérique contre les récentes lois sécuritaires. Le Conseil national du numérique (CNNum), un organisme consultatif chargé de conseiller le gouvernement sur les questions numériques, a rendu public ce 12 septembre un rapport très critique des impacts des récents projets de loi sur la sécurité sur les libertés individuelles en ligne. Sur une douzaine de pages, le texte décrit « une trajectoire sécuritaire préoccupante », une « spirale infernale » qui privilégie « un désir de sécurité au détriment des exigences de l’Etat de droit et de notre économie ». Dans le détail, le rapport critique plus particulièrement des mesures et déclarations récentes sur le chiffrement des communications et la tentation d’utiliser des algorithmes prédictifs dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. « Législation après législation, la logique du soupçon semble l’emporter, écrit le CNNum. La notion de comportement tend à se substituer à celle d’activité : au nom d’une conception prédictive de la lutte antiterroriste, des individus pourraient être contraints non parce qu’ils prépareraient des crimes ou des délits, mais bien parce qu’ils seraient susceptibles d’en commettre. » (@Lemondefr).

#Ouragan

Les drones au secours des victimes de cyclones. Ce n’est certes pas une première mais la série d’ouragans qui ont frappé le sud des Etats-Unis et les Caraïbes consacrent le drone comme un outil de plus en plus essentiel pour assister les organisateurs de secours. Moins cher et plus disponible que l’hélicoptère, capable de survoler tous les territoires, à condition que le vent n’excède pas 30 à 50 km/h, avec des instruments d’observation et de mesure, le drone est déjà largement mis à contribution pour rechercher des victimes isolées en situation précaire et, le cas échéant, leur faire parvenir des cordes, des gilets de sauvetage, de la nourriture ou des médicaments. Grâce aux photographies aériennes mais aussi à leur aptitude à réaliser des cartographies en 3D de zones particulièrement difficiles d’accès, ils sont en train de devenir des auxiliaires indispensables. (@pixelsfr).

#Journalisme

Les médias sont-ils voués à devenir des marques blanches, les agences de presse des GAFA ? Par Nicolas Becquet, journaliste à l’Echo. S’il ne fallait retenir qu’un seul enseignement, après sept années d’expérimentations multimédias et d’une patiente observation du paysage médiatique, je ne citerais pas les disruptions technologiques en elles-mêmes, mais ce qu’elles ont révélé de la presse : un prodigieux essoufflement éditorial et une déconnexion croissante avec son lectorat.La percée des plateformes numériques et sociales a en effet accéléré ces deux phénomènes, alors qu’historiquement la presse s’est bâtie au gré des combats idéologiques, politiques et culturels qui ont animé la société. Que sont devenues ces identités éditoriales fortes, novatrices voire militantes ? Lire la suite sur le site de @metamedia.

#LiensVagabonds

Facebook contre fake news, une bataille perdue ? A retenir cette semaine : – De fausses vidéos d’Irma sur Facebook attirent des dizaines de millions de vues ; – Durant trois ans un faux reporter de guerre a berné tout le monde ; – Quand la Silicon Valley a pris le contrôle du journalisme ; – Le futur du travail, un défi plus humain que technologique ; – Télévision, les millenials regardent plus en différé qu’en direct. (@Metamedia).

12 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – mardi 12 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Irma

xPour faciliter l’évacuation en Floride, Tesla a débridé ses voitures électriquesAux États-Unis, Tesla a donné un coup de pouce à certains conducteurs de véhicules électriques de sa marque en débridant à distance l’autonomie des batteries. Il s’agissait de faciliter l’évacuation de la Floride, la semaine dernière, à l’approche de l’ouragan Irma. L’intervention, présentée comme un geste de bienveillance, met aussi en lumière le pouvoir du fabricant américain. (@franceinfo). Légence image : Les premiers vents ont soufflé sur la côte américaine dès samedi 9 septembre. À Miami, le ciel est devenu rapidement sombre: Crédits photo : Carlos Barria / Reuters.

Un marathon de jeu vidéo rapporte 450 000 euros à la Croix-Rouge. Z Event est une opération qui a réuni, de vendredi à dimanche, une trentaine de joueurs de jeux vidéo, qui ont réussi à récolter pas moins de 450 000 euros pour la Croix-Rouge, quelques jours après le passage dévastateur de l’ouragan Irma dans les Antilles. Ces « streamers » populaires, réunis par ZeratoR, qui cumule plus de 520 000 abonnés sur YouTube et 350 000 sur Twitch, ont joué en direct pendant une cinquantaine d’heures, devant des centaines de milliers de spectateurs. Ceux-ci ont été encouragés à verser leur obole tout au long de cette opération. (@pixelsfr).

Comment les internautes se mobilisent pour venir en aide aux victimes de l’ouragan Irma. Les internautes se sont mobilisés dès mardi 5 septembre. Les équipes de l’association des Volontaires internationaux en soutien opérationnel virtuel (Visov) les encadrent sur les réseaux sociaux. Les bénévoles relaient les bulletins d’alerte de météo France depuis la fin d’après-midi de lundi. Le dispositif de mobilisation des volontaires est déclenché mardi en début de soirée. Les utilisateurs connectés sont, dès lors, appelés à contribuer au plan d’action Médias sociaux en gestion d’urgence (MSGU). Son principe est d’aider à géolocaliser des victimes, accélérer les recherches et faire circuler l’information. (@usinenouvelle). A lire aussi : Ouragan Irma, les réseaux sociaux se mobilisent (@franceinfo).

Ouragans : comment identifier les fausses images et les rumeurs ? Les ouragans Irma et Harvey le prouvent à nouveau. Lors d’événements graves, comme des attentats ou une catastrophe naturelle, les rumeurs ou les fausses photos se propagent sur les réseaux sociaux et par les services de messagerie. Afin d’éviter de tomber dans le piège des fausses informations et des images trafiquées, Le Figaro vous propose un guide simple en quatre points.(@FigaroTech).

Le premier héros des réseaux sociaux est Hector le palmier. « Allez Hector ! » Face à la webcam du port de Gustavia, à Saint-Barthélemy, un palmier résiste à Irma ce mercredi et les internautes lui ont trouvé un nom : Hector. « Hector le palmier est plus résistant que le bouclier de Capitan America. Je commence à penser que c’est la caméra qui va lâcher avant le palmier », écrit un internaute sur Twitter. « On devrait décerner à Hector le prix de la combativité du Tour de France » ; « Hector, on croit en toi ! », écrivent d’autres.(@franceinfo).

#Monnaie

Le bitcoin, symbole de la défiance des investisseurs envers les banques centrales. La valeur du bitcoin fait désormais l’objet de notes très sérieuses, puisque Goldman Sachs elle-même s’y est intéressée, anticipant un cours de 4.827 dollars… avant une rechute vers 2.200 dollars. Mais le plus important n’est pas là. Le plus intéressant pour l’observateur économique est le constat du développement des monnaies électroniques comme monnaie à part entière. Si l’on reprend la définition classique, une monnaie est, tout à la fois, une mesure de valeur, un moyen de stocker de la valeur et un instrument de transaction pour s’échanger des biens et des services. L’or par exemple, ne peut être considéré comme une monnaie à part entière car aucun commerçant n’accepte à ce jour des Napoléons ou des Krugerrands sud-africains en paiement de ses services et marchandises. A l’inverse, même s’il est encore très difficile de vivre avec uniquement des bitcoins, ces derniers commencent à être acceptés dans le circuit économique. En France, Showroomprivé les accepte, de même que le site marchand du géant des télécommunications Xiaomi, ou encore le site d’équipement nautique loisirs3000.fr. Dans le monde financier, les procédures de levées de fonds par voie de monnaie électronique commencent à être explorées comme alternative aux levées de fonds traditionnelles pilotées par les grandes banques d’affaires. (@LesEchos).

Burger King adopte la blockchain pour son programme de fidélité en Russie. Burger King booste son programme de fidélité en Russie avec la blockchain. La chaine de restauration rapide va créer une monnaie virtuelle pour récompenser ses clients les plus fidèles, le Whoppercoin. Chaque rouble dépensé pour l’achat de produits de l’enseigne donnera lieu à la distribution d’un Whoppercoin ; chaque transaction sera inscrite dans la blockchain et permettra une traçabilité sans faille. La monnaie pourra être utilisée pour acheter des produits de la marque : un Whopper, l’iconique hamburger de la chaine, vaudra 1700 Whoppercoins, par exemple. Il sera possible de vendre ou céder ses Whoppercoins sur une application mobile dédiée, disponible dès  septembre 2017. Un milliard de Whoppercoins vont être émis pour le lancement du programme. Pour cette opéartion, Burger King Russie a choisi l’outil de création de tokens personnalisés de la plate-forme d’échange financier décentralisé Waves, concurrent d’Ethereum né en Russie. (@LUsineDigitale).

#Journalisme

Sept ans de journalisme multimédia : Trois leçons clés. Nicolas Becquet, journaliste au quotidien belge l’Echo, partage avec la profession son retour d’expérience de sept années de journalisme multimédia. Ce billet compile trois extraits issus d’une série de sept articles dans laquelle il évoque son effort constant pour garder le contenu au centre, tout en mettant l’ensemble des opportunités offertes par le web au service d’un journalisme « augmenté ». (@MetaMedia).

Réseaux sociaux, désormais portes d’entrée de l’info. Par Barbara Chazelle, France Télévisions, MediaLab de l’Information. Plus des deux tiers des Américains (67%) s’informent désormais via les plateformes sociales, dont 20% fréquemment, selon le nouveau rapport du Pew Research Center sur l’usage des réseaux sociaux dans l’accès à l’information. Et près de la moitié le font sur le seul Facebook. (@MetaMedia).

#Television

Le marché français de la télévision s’écroule. Les professionnels du secteur avaient beau s’y attendre, la chute est brutale. Après une année 2016 exceptionnelle à tous points de vue, le cru 2017 des ventes de téléviseurs marque un recul sans précédent. Sur les six premiers mois de l’année, selon les données de l’institut GfK, il s’est vendu en France tout juste 2 millions de téléviseurs, contre 3,9 millions à la même époque un an plus tôt, soit une baisse de 46 % en volume. « C’est une catastrophe, confie un professionnel du secteur. On ne pensait pas que cela prendrait de telles proportions. Les grandes marques ont dégainé des offres de remboursement (ODR) conséquentes pour essayer de limiter la casse, mais les distributeurs ont encore des stocks de début d’année et ne vont pas se réapprovisionner de sitôt. Les enseignes qui ont une ou plusieurs marques de distributeurs (MDD) bloquent souvent les achats pour favoriser l’écoulement des stocks de MDD qui leur brûlent les doigts. » Les magasins d’électronique sont en effet nombreux à avoir leurs propres marques en rayon, qu’il s’agisse de But avec Aya, Electro Depot avec Edenwood, ou encore Conforama avec Saba et Grandin, etc. (@LesEchos).

#Cinema

E-cinema veut chambouler la chronologie des médias. Après 2 ans de gestation, un galop d’essai lors du Festival du cinéma à Cannes en juin, c’est le vendredi 20 octobre que la plateforme e-cinema.com fera officiellement son apparition dans l’univers du 7ème Art. Laissant le mercredi aux sorties en salle, elle proposera de découvrir chaque vendredi, vers 14h30, un nouveau film en exclusivité. Le premier sera  découvrir « Outrage Coda », du Japonais Takeshi Kitano. « Nous nous affranchissons de la chronologie des médias », explique Frédéric Houzelle, président de l’entreprise. Aujourd’hui, la législation impose une durée de trois ans avant qu’un film diffusé au cinéma n’atterrisse sur une plateforme de service de vidéo à la demande (Svod). Pour contourner cette règle, e-cinema va acquérir les droits de films étrangers « laissés pour compte, non pas parce qu’ils ne sont pas bons, mais pour des raisons économiques », indique Bruno Barde, directeur artistique du projet. e-cinema sera disponible sur l’Apple TV et via une application iOS. La version pour Android serait en développement. (@LesEchos).

08 Sep

Régions.news #297 – Edition du vendredi 8 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

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Conception et rédaction : Patrick Damien

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image001Légende image. Cette image n’est pas une peinture impressionniste, mais une photographie de 10 000 vélos de location entreposés à Hefei en Chine. Ces milliers de bicyclettes ont en fait été confisquées par les autorités chinoises, et laissés sur un terrain de jeu de la ville. La Chine connaît depuis 2016 un boom du « vélopartage 2.0 », avec un effet pervers : ces bicyclettes, qui peuvent être louées et laissées n’importe où, pullulent au point de gêner la circulation des automobiles comme des piétons. Un chaos auquel les autorités veulent mettre fin. Elles cherchent donc à restreindre l’usage de ce mode de déplacement. (@MashableFR).  Credit Photo : Barcroft Media / Getty Images

#RevueDActu [Consulter la ReVue d’actu quotidienne publiée sur le blog Régions FTV.]

♦ Toulouse figure à la 50ème place du classement de l’attractivité des villes dynamiques auprès des employés de start-up établi par la plateforme allemande Nestpick. Un palmarès réalisé à partir de plusieurs critères comme la vitalité de l’écosystème des start-up, les salaires, la sécurité sociale, les impôts, le coût de la vie, la qualité de vie. Singapour domine ce classement de l’attractivité pour les startup. Devant Helsinki, San Francisco, Berlin et Stockholm. Paris (17ème), Lyon (26ème) et Nantes (36ème) représente le pamares français. A lire le blog Tout ce qui buzz sur le site @France3MidiPy. A lire aussi : Quelles sont les villes qui créent des entreprises et celles où elles survivent le mieux.

#Ville

♦ Emmanuel François, organisateur des universités d’été de la Smart Buildings Alliance for smart cities (SBA), qui se sont tenues les 30 et 31 août à Lyon, explique : « La smart city par vocation est numérique et donc privilégie partage et mutualisation. Elle rapproche les citoyens entre eux autour de ces valeurs et donne accès à des services à un plus grand nombre, comme la mobilité, les logements, la santé, la formation, la culture, le commerce et l’énergie. Arrêtons de dire qu’en 2050, 75 % de la population sera urbaine car cela est peu souhaitable ! Cela ne doit être ni une volonté, ni une stratégie. Et en aucun cas une fatalité… Au contraire, le numérique doit être une opportunité pour développer une économie de proximité, afin de répartir de manière homogène la population sur le territoire. » La SBA a présenté jeudi 23 mars son Manifeste 2017 « Des bâtiments intelligents pour des territoires responsables et durables »

#Travail

♦ Fondé en avril 2017, Gigers est un réseau social à destination des travailleurs indépendants du monde entier, permettant à chacun de rencontrer et d’échanger avec d’autres freelances. Les fondateurs de cette plateforme ont lancé Gigsurfing, une offre de coworking (espace de travail partagé et en réseau) à destination des millenials (jeunes nés entre 1980 et 2000). Il s’agit de répondre à la demande de flexibilité des jeunes actifs qui préfèrent de plus en plus travailler différemment. Gigsurfing répertorie et liste ainsi toutes les personnes qui proposent leur domicile pour en faire un espace de coworking. Les utilisateurs de Gigsurfing n’échangent pas d’argent entre eux et utilisent pour les locations des points virtuels appelés « Gigcoins ».

image003Légende image. Les drones de loisirs ne servent pas qu’aux loisirs. Leur vocation est aussi de s’intéresser aux activités professionnelles comme le rappelle cette photo d’une intervention réalisée sur une éolienne dans le sud de la province de l’Alberta, au Canada. Photo Aero Retina

#Drone

♦ Des personnes sans emploi peuvent bénéficier d’une formation gratuite pour devenir pilote de drone professionnel. D’une durée de trois mois, le programme mêle cours de pilotage et cours théoriques pour obtenir le brevet théorique de pilote ULM. Lancé par Nicolas Hazard, gérant d’un fonds d’investissement dans l’économie sociale et solidaire, le programme Drones & Good a vu le jour dans la Silicon Valley, en Californie. En 2017, la région Île-de-France lance un appel d’offres pour « développer les formations en matière numérique ». Nicolas Hazard saute sur l’occasion et adapte la formation Drones & Good au marché français. Aujourd’hui, ce sont « plus de 200 personnes » formées.

♦ Revue de liens : – Les drones envahissent notre quotidien. En 2016, il s’en est vendu 410.000 exemplaires en France, deux fois plus qu’en 2015. Des secteurs comme l’agriculture, le cinéma ou les transports se convertissent à leur utilisation avec des milliers d’emplois à la clef (@Le_Figaro). – Une start-up américaine multiplie les livraisons par drone. Après le Rwanda, Zipline lance un service commercial régulier en Tanzanie (@LesEchos).

#Tendance

♦ Dix choses à retenir de l’été 2017. Vous avez réussi à vous déconnecter cet été ? Bravo ! Pour faciliter la rentrée, nous avons sélectionné 10 points à retenir de l’été dans les mutations en cours des médias, du journalisme et de la TV. Les grandes tendances se confirment. Certaines annonces des derniers mois, qui peuvent paraître anecdotiques, pourraient être le signe de changements plus profonds que prévus. En particulier : La Silicon Valley poursuit son assaut de la TV et du cinéma ; L’info se cherche et cherche son public ; L’Intelligence artificielle divise la Silicon Valley pour la première fois. A lire la suite sur le site @metamedia.

Pour s’abonner ou se désabonner écrire à ftv.info@francetv.fr.

02 Sep

ReVue d’actu de 11h11 – samedi 2 septembre 2017

La ville dans la révolution digitale. « Le XIXe siècle était un siècle d’Empires ; le XXe siècle, celui des États-Nations. Le XXIe siècle sera un siècle de villes. ». Wellington Webb, ancien maire de Denvers, en 2009.

#Festival

xArtistique et loufoque, Burning Man réveille le désert du Nevada. Le festival aux 70 000 participants un peu fous a débuté à Black Rock City, ville imaginaire érigée aussi vite qu’elle disparaîtra dans une semaine. Quelque 70 000 personnes ont convergé au milieu du désert de Black Rock dans le Nevada, depuis le 27 août, pour assister au festival hétéroclite mais traditionnel de Burning Man. Installations artistiques, détournements de véhicules, musique électronique attirent les amateurs de vie en communauté nomade, ceux qui veulent exprimer une créativité débridée, mais aussi plusieurs stars du monde de la musique, du cinéma ou de la Silicon Valley. (@LExpress). C’est une étrange transhumance humaine qui reprend chaque année à la fin août,en plein désert du Nevada aux États-Unis. Depuis dimanche et jusqu’au 4 septembre, environ 70 000 participants se rejoignent pour une rencontre artistique et musicale hors du commun: le festival Burning Man. Crédit photo : Reuters / Jim Urquhart.

#Energie

https://twitter.com/reseaudurable/status/903586842628456448

 

#Robotique

#Entreprise

Elles inventent un co-fondateur homme pour leur start-up, et c’est « le jour et la nuit ». L’été dernier, Penelope Gazin et Kate Dwyer lancent Witchsy. Le site marchand est « un peu comme Etsy (la plateforme de produits créatifs), mais pour ceux qui veulent acheter des pots remplis d’ongles humains », résumeVice. « Witchsy » se veut une réponse à l’interdiction (controversée) sur Etsy des comptes proposant sortilèges, baguettes magiques ou potions. Penelope Gazin et Kate Dwyer imaginent ainsi leur site comme un espace ouvert à toutes les excentricités… et s’en sortent plutôt bien. Un an plus tard, elles ont vendu 200 000 dollars d’objets, en rémunérant les créateurs à hauteur de 80% pour chaque vente. Elles se payent même le luxe de dégager un « petit profit », et profitent d’un investissement de la part du co-créateur de la série Rick and Morty. De quoi faire taire les nombreuses personnes qui trouvaient l’« idée mignonne », mais n’auraient pas parié sur son succès commercial, comme elles le racontent à FastCompany. (@usbeketrica).

#Information

A la rentrée, l’info en ligne se met au bio. Par Clara Schmelck, journaliste à Integrales, philosophe des médias et chroniqueuse radio, billet invité. Le « detox », « la traçabilité » et la qualité : trois tendance du marché alimentaire bio que l’on retrouve aussi dans l’information en ligne en cette rentrée 2017. Preuve que les internautes se demandent non seulement ce qu’il y a dans leurs assiettes, mais aussi dans leur smartphone. (@metamedia).

#JeuVideo

L’e-sport, une belle affaire. La phrase est forte, directe, et d’une transparence rare. « On ne fait pas de l’e-sport pour faire joli, mais pour améliorer le bénéfice opérationnel et transformer les joueurs en relais de communication. Cela permet aussi de maximiser les ventes sur la durée. » Nous sommes en mai 2016au Videogame Economics Forum d’Angoulême, et à l’occasion d’une table ronde sur l’e-sport, Benoît Clerc, le responsable jeux vidéo de l’éditeur Bigben Interactive, ne fait pas dans l’hypocrisie. Depuis avril 2016, la France s’est dotée d’une association nationale regroupant les principaux acteurs du sport électronique (France eSports) et les joueurs disposent d’un statut juridique leur permettant d’en vivre de manière encadrée. C’est dans ce contexte que se tiennent les 2 et 3 septembre à Bercy les prestigieuses finales européennes de League of Legends, le jeu phare de la scène e-sport. En attendant – qui sait ? – que les compétitions électroniques fassent leur entrée aux Jeux olympiques de 2024, comme le coprésident du comité Paris 2024, Tony Estanguet, l’a envisagé cet été. (@Pixelsfr).

#Logement

Pour court-circuiter les agences immobilières, la start-up Locat’me joue la carte Blue Après avoir créé un site d’annonces immobilières et un agrégateur, la start-up Locat’me passe la vitesse supérieure avec la création d’une véritable agence en ligne dédiée à la location, « Blue ». (@LUsineDigitale).

#Ecole